Au cours des Journées des savoirs engagés et reliés, organisées les 10-11-12 octobre dernier à Lyon, par le MSER, les participant·es ont choisi de rire des menaces issues de la droite et de l’extrême-droite sur l’Enseignement supérieur et la Recherche.
Lorsqu’il était encore député, le nouveau Ministre de l’Enseignement et de la Recherche, Patrice Hetzel avait rédigé, avec Mme Michèle Tabarot et plusieurs de ses collègues, une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête relative à l’entrisme idéologique et aux dérives islamo-gauchistes dans l’enseignement supérieur Lire la suite…
Au cours des Journées des savoirs engagés et reliés, organisées les 10-11-12 octobre dernier à Lyon, par le MSER, les participant·es ont choisi de rire des menaces issues de la droite et de l’extrême-droite sur l’Enseignement supérieur et la Recherche.
Lorsqu’il était encore député, le nouveau Ministre de l’Enseignement et de la Recherche, Patrice Hetzel avait rédigé, avec Mme Michèle Tabarot et plusieurs de ses collègues, une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête relative à l’entrisme idéologique et aux dérives islamo-gauchistes dans l’enseignement supérieur Lire la suite…
Les pratiques de recherche participative (co-production des savoirs) sont observables en France depuis plusieurs décennies, mais elles connaissent depuis quelques années maintenant un déploiement sans précédent. Lire la suite…
Gestion de l’eau et des déchets, production d’énergie, construction d’autoroutes ou d’aéroports : ces projets territoriaux ont enflammé les débats et cristallisé les affrontements, mettant en lumière la difficulté des collectivités territoriales à organiser une concertation à la hauteur des enjeux. Lire la suite…
Sciences Citoyennes revient sur l’événement des JESER2 (Journées des savoirs engagés et reliés) et sa place dans nos luttes au travers notamment de témoignages de participant·es. Elle expose aussi les perspectives et les points d’amélioration possibles pour la poursuite de cette dynamique.
Les participant·es des JESER2 ont défilé de manière parodique dans les rues de Lyon le 10 octobre 2024.
Nous avons appris en fin de semaine dernière la mort de Simon Fieschi. Simon, 40 ans, était un des survivants de l’attentat du 7 janvier 2015 contre l’équipe de Charlie Hebdo. Premier touché par les balles des frères Kouachi, il a vécu l’enfer des opérations et de la rééducation physique et psychologique. Chacun·e se souviendra de sa volonté de « témoigner debout » malgré la douleur. Avant de travailler à Charlie Hebdo en qualité de webmaster, Simon avait été un de nos collègues à Sciences Citoyennes, officiant à la mise en œuvre d’un nouveau site internet après une enquête auprès des adhérent·es de l’association. Nous nous souviendrons de son humour et des moments passés ensemble hors du bureau. Nous tenons, par ces quelques lignes, à témoigner toute notre affection à sa femme, sa fille, sa famille et ses proches.
Pour Sciences Citoyennes,
Glen Millot et Fabien Piasecki.
Le journal Le Monde a publié aujourd’hui, le 22 octobre 2024, un article sur la deuxième édition des JESER (Journées pour des Savoirs Engagés et Reliés). L’événement co-organisé par Sciences Citoyennes, au travers du collectif MSER (Mouvement pour des Savoirs Engagés et Reliés), a eu lieu du 10 au 12 octobre 2024 à Lyon.
Sciences Citoyennes accompagne le dispositif CO3 depuis sa création. Ce dispositif a choisi d’expérimenter, à travers trois appels à projets, l’accompagnement spécifique des pratiques de recherche participative en tant que moyen de renouveler les partenariats, les questions et les pratiques de recherche. Lire la suite…
L’association Global Chance propose un podcast intitulé « Un déjeuner chez Bernard ». Bernard, c’est Bernard Laponche, un grand spécialiste du nucléaire en France. Au cours d’un repas, il nous partage ses connaissances du sujet.
Parler du nucléaire n’est pas chose facile. C’est un sujet technique, politique, éthique et surtout passionné en France, pays le plus nucléarisé du monde. Heureusement j’ai la chance de pouvoir discuter fréquemment avec Bernard Laponche, qui est une encyclopédie vivante de la question nucléaire en France et dans le monde. Ce podcast vous propose de passer en revue des sujets d’actualité et de connaissance générale sur le nucléaire. Comme indiqué plus haut, ce podcast est financé par Global Chance, association indépendante d’expertise sur les questions énergétiques et dont Bernard Laponche est le président. Il est réalisé par Mathieu Eisinger, par ailleurs réalisateur de films et animateur radio sur RFPP, intéressé par les questions énergétiques et agricoles.
Dimanche 9 juin 2024, nous apprenions le score historique réalisé par l’extrême droite et, dans la foulée, la dissolution de l’Assemblée nationale. Par cette décision, Emmanuel Macron a précipité le pays dans un chaos politique effréné, où l’extrême-droite et ses allié·es ont désormais le champs libre pour propager leurs idées fascistes et s’ériger en adversaire légitime du camp présidentiel.
Face à cela, la riposte citoyenne s’organise. Sciences Citoyennes soutient et s’aligne auprès des collectifs associatifs, militants et syndicaux qui s’élèvent pour contrer le basculement de la société toute entière vers l’extrême-droite. Lire la suite…
Douze ans avant la Convention Citoyenne pour le Climat, l’association Sciences Citoyennes « théorisait » une procédure codifiée et rigoureuse. Notre proposition s’appelait… la Convention de Citoyens…
Atelier organisé par Sciences Citoyennes « Towards a democratic research programme, how to achieve significant changes for FP10? » pendant la conférence LK10 à Girona
Les savoirs modernes, au coeur des sociétés industrialisées, sont aussi une des sources de la grande accélération technologique qui met aujourd’hui en danger l’habitabilité de la Terre. À l’heure des bascules planétaires environnementales, sociales et politiques qui engagent notre avenir commun, le Mouvement pour des savoirs engagés et reliés veut susciter la création d’autres formes de savoirs et de techniques. Il s’agit de renforcer les démarches collectives de recherches qui soient formulées, choisies et partagées démocratiquement, qui ne soient pas captives d’intérêts privés, mais ouvertes et capables de produire des savoirs communs, partageables et visant à préserver une terre habitable. Lire la suite…
Dès sa création en 2002, Sciences Citoyennes alerte sur le danger que notre modèle de société représente pour l’habitabilité de notre planète et sur la responsabilité particulière des scientifiques vis-à-vis des situations d’effondrement qui pèsent sur les écosystèmes et les sociétés humaines. Ce message, résumé dans sa charte, est malheureusement devenu une réalité sous la forme d’une crise systémique dont nos institutions semblent incapables de se saisir.
Face à l’urgence des situations écologiques et climatiques, de plus en plus de scientifiques s’engagent pour tenter d’éviter le pire. La recrudescence et la multiplicité des formes de cet engagement a conduit les institutions de recherche et d’enseignement supérieur et leurs comités d’éthique à se saisir de la question de la responsabilité et de la liberté d’engagement des scientifiques. Lire la suite…
L’Assemblée générale de Sciences Citoyennes a eu lieu dans un format nouveau, puisqu’une partie des participants se sont retrouvés à l’Écogîte de Villarceaux tandis que d’autres participaient en ligne. Une trentaine de personnes étaient présentes pour faire un bilan de l’année écoulée et évoquer quelques perspectives pour 2024. Découvrez les rapports d’activité et financier votés à cette occasion : Lire la suite…
Le 2 avril 2024, le collectif Horizon TERRE, coordonné par les organisations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atécopol, a transmis le communiqué de presse suivant sur la recherche européenne :
« L’Union européenne vient de lancer le processus d’élaboration de son programme de financement de la recherche pour la période 2028-2034. Celui-ci sera largement influencé par les travaux d’un comité regroupant 15 expert·es spécialistes de l’innovation technologique. Plusieurs organisations dénoncent le risque d’accaparement des financements par des groupes d’intérêt et appellent à lancer des conventions citoyennes pour mieux orienter les budgets de recherche.
Au niveau européen, la recherche est financée par les Framework-Program for Research and Technological Development (abrégé en FP). Ces programmes sont votés tous les sept ans. Lancé en 2021 le FP9, appelé Horizon Europe, est doté de 95,5Md€, soit 8% du budget de l’UE. Il sera remplacé fin 2027 par le nouveau programme FP10.
Sous les gouvernements actuel et précédents, les associations et mouvements progressistes ont subi des contraintes multiples : limitations du droit de manifester, violences d’État, contrat d’engagement républicain, procès contre des militantes et militants, Lire la suite…
Vous voulez rejoindre une équipe engagée et contribuer à valoriser la place des citoyen·nes dans les grandes orientations scientifiques et plus largement dans les choix de société́ ? Participez à une des deux missions de volontariat de service civique que Sciences Citoyennes vous propose !
Le mercredi 28 février 2024 s’est tenue, à l’Assemblée nationale, une réunion de travail réunissant des élus et des membres de divers collectifs issus du Mouvement pour des Savoirs engagés et reliés (Sciences Citoyennes, Ingénieurs sans frontières, Atécopol, Écopolien, Fabrique des Questions simples). Co-organisée avec le député Hendrik Davi, cette réunion avait pour objectif d’aborder la question des financements publics de la recherche afin d’identifier des pistes d’actions envisageables à l’échelle nationale et à l’échelle européenne. L’objectif est d’obtenir une meilleure visibilité des thèmes de recherche soutenues par les finances publiques et un arbitrage citoyen sur une partie du budget.
L’intelligence artificielle (I.A) nourrit de nombreux fantasmes. Certains sont encore du domaine de la science-fiction comme la crainte d’une société telle que décrite par le film Matrix, où cette intelligence aura pris le pouvoir. Si ce scénario ne semble pas pour demain, d’autres visions dystopiques sont quant à elle devenues réalité. Lire la suite…
Invité.e.s : Valérie Fromentin (ANR), Julia Bonaccorsi (VP Sciences et Société Lyon 2) ; animation Isabelle Proux (Ecole de la Médiation)
La recherche participative vise la coconstruction des savoirs en engageant des chercheurs et des non-chercheurs qui peuvent être des professionnels, des citoyens ou des personnes concernées, apportant leur expertise et la croisant à celle des scientifiques. Constatant qu’il ne suffit pas toujours de se réunir et d’avoir envie de travailler ensemble pour que cela fonctionne et ne reproduise pas les hiérarchies entre types de savoirs, le dispositif tiers-veilleur apparait progressivement comme une forme d’accompagnement méthodologique qui tend à s’institutionaliser. Pourquoi ce tiers ? Comment existe-il aujourd’hui ? Lire la suite…
Montée des autoritarismes, influence des lobbys, expertises biaisées, budgets publics rabotés… La recherche scientifique n’échappe pas à l’air du temps. Dans le marigot ambiant, l’association Sciences Citoyennes poursuit ses actions pour œuvrer à la démocratisation des choix scientifiques et techniques, dans sa dénonciation de l’influence néfaste de la technoscience, dans l’implication des citoyennes et des citoyens dans la recherche et plus généralement dans la prise de décisions.
Pour cela, en 2023, Sciences Citoyennes a initié ou consolidé des réseaux Lire la suite…
L’association Sciences Citoyennes est heureuse de vous annoncer que le Conseil régional de Bretagne a mis en visibilité son action en faveur des pratiques de recherche participative (co-production des savoirs) à travers la production de 4 vidéos courtes.
Les Rencontres 2023 de Technologos et de Sciences Critiques, intitulées « Science en crise(s) », qui se tiendront les 22 et 23 septembre prochains à l’Académie du Climat (2 place Baudoyer, Paris 4e), à Paris, seront l’occasion de venir discuter de la place et du rôle de la Science dans notre société.
Sciences Citoyennes y sera représentée par l’entremise d’un de ses administrateurs, Pierre-Luc Bardet.
Dans l’histoire récente, des scientifiques professionnels et consciencieux ont produit la bombe atomique, l’agent orange, le chlordécone ou la thalidomide, avec les conséquences que l’on connaît. Et ce sont encore et toujours des scientifiques professionnels et consciencieux qui nous proposent aujourd’hui les technologies « vertes », «l’ intelligence artificielle », les biotechnologies, la géo-ingénierie ou encore la fusion nucléaire, censées améliorer nos vies et réparer les dégâts de notre civilisation.
L’heure est grave pour toutes celles et ceux qui souhaitent pouvoir cultiver ou s’alimenter sans OGM. En effet, en ce moment même, la Commission européenne s’engage dans un processus accéléré pour modifier la loi sur les OGM. Leur objectif, avec la complicité de l’agro-industrie : déréglementer les OGM. Ils veulent en finir avec l’évaluation et l’étiquetage des OGM, avec la volonté d’imposer leurs plantes pesticides brevetées et génétiquement manipulées. Il y a donc urgence à se mobiliser et renforcer la résistance ! Pour cela, nous vous donnons rendez-vous à Poitiers les 23 et 24 septembre 2023.
La nuit du 9 au 10 avril 2022, une trentaine de scientifiques et de militant·es ont occupé le Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris. Ils y ont donné douze présentations pour que des mesures urgentes, radicales et nécessaires soient prises afin de limiter les conséquences des crises climatiques et écologiques en cours et à venir. Certain·es seront en procès le 5 octobre 2023 à Paris, illustrant une fois de plus la criminalisation croissante des activistes environnementaux, qui s’étend dorénavant aux scientifiques.
Les conventions citoyennes ont eu droit à une place privilégiée lors de l’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités qui s’est tenue à Bobigny fin août 2023. Et pour cause, Sciences Citoyennes et la Ligue des droits de l’Homme ont organisé et animé une plénière intitulée « Penser les mobilisations et mouvements comme réponses à la démocratie en crise ».
Au-delà de l’animation proprement dite qui était assurée par Veronica Velasquez (stagiaire à Sciences Citoyennes), une vidéo de présentation des conventions citoyennes a été diffusée à l’assistance. Cette vidéo de Jacques Testart avait réalisée pour l’occasion au début de l’été. Y sont abordés non seulement les principes et lignes rouges pour des conventions citoyennes mais aussi la Convention citoyenne pour le climat ou encore la notion d’humanitude telle qu’elle a été définie par Jacques Testart il y a quelques années (voir notamment le livre L’humanitude au pouvoir – Comment les citoyens peuvent décider du bien commun). Cette vidéo est le résultat d’un travail nourri de Jacques Testart, Veronica Velasquez, Cyril Fiorini, Fabien Piasecki et Arthur Garcia, volontaire du service civique à Sciences Citoyennes, qui en a assuré la réalisation.
La vidéo a reçu un très bon accueil de la salle (comble) où elle était diffusée. Nous la mettons aujourd’hui à votre disposition sur notre chaîne YouTube. Bon visionnage !
Sciences Citoyennes se félicite que la philosophe belge, Isabelle Stengers, qui coopère avec l’association depuis plusieurs années, ait accepté de devenir présidente d’honneur de Sciences Citoyennes aux côtés de Jacques Testart. Cette « nomination » a été officiellement actée le 11 mai 2023 lors d’une réunion du conseil d’administration de l’association.Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas Isabelle Stengers ou aimeraient connaître un peu mieux son parcours, nous vous proposons de lire son portrait réalisé dans le cadre du projet Sciences-Sociétés-Démocratie.
Cette année encore, l’association Sciences Citoyennes et ses partenaires participeront à l’Université des mouvements sociaux et des solidarités qui se tient à Bobigny du 23 au 27 août 2023. Il n’est pas trop tard pour vous inscrire et participer.
Vous trouverez dans le document ci-après l’ensemble des activités auxquelles notre association participera.
Plus de 600 élus locaux de gauche demandent, dans une tribune au « Monde », la révision de la loi « séparatisme », un an après sa mise en application. Et dénoncent une dégradation des libertés publiques.
Dans quelques jours, nous allons fêter l’anniversaire de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association. Cette loi emblématique dans l’évolution de la société française, arrachée de haute lutte après trente ans de propositions, est une loi non pas d’interdiction mais de liberté et d’émancipation, constitutionnalisée en 1971 et consacrée par la Cour européenne des droits de l’homme. Grâce à elle, 1,5 million d’associations contribuent, quotidiennement, à une société française plus émancipée et plurielle, équitable et solidaire, dans tous des champs de notre République où le monde associatif joue un rôle déterminant.
Le changement climatique, via le réchauffement de l’atmosphère, est responsable du dégel du pergélisol. En fondant, le pergélisol libère des matières organiques qui, soumises à l’activité microbienne, produisent du CO2 en présence d’oxygène quand les sols sont secs ou du méthane quand ils sont saturés d’eau.
La prochaine Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités (UEMSS) aura lieu du 23 au 27 août 2023 à l’Université Sorbonne Paris Nord au Campus de Bobigny (93). Sciences Citoyennes a proposé d’y tenir des ateliers et des modules, qui sont en cours de définition et de modélisation avec nos partenaires. Nous vous en dirons plus très prochainement. Le programme, très dense, vise à faire de cette université un lieu d’apprentissage et d’échanges, de luttes et de savoirs critiques.
L’avenir du système énergétique en France sera en débat dans les mois à venir, notamment par la considération de la future « Loi de programmation énergie et climat ». Ce choix aura des impacts importants sur des multiples aspects de la société française : énergétiques bien sûr, mais aussi industriels, sociaux et sur la manière dont nous prenons des décisions sur des enjeux complexes. Le principal enjeu du débat à venir consiste à choisir entre un futur système à 100% renouvelable, ou un système qui inclut une part importante d’énergie nucléaire. Du fait de la nature de l’énergie nucléaire, ce choix nous engagera pour une longue période : plus d’un siècle pour la construction et les opérations de démantèlement des réacteurs et des millénaires pour la gestion des déchets. Ainsi, ce choix implique aussi bien le principe de précaution que l’exigence démocratique.
Le groupe de travail « Tiers-secteur scientifique » de Sciences Citoyennes vient de publier le n°1 de sa lettre d’information « Le pouvoir distribué par les savoirs partagés ». Cette nouvelle publication vise à faire connaître les différentes actions menées par l’association sur différents sujets : recherche participative, Boutiques des Sciences, reconnaissance du tiers-secteur scientifique… Lire la suite…
La France vit une période particulièrement difficile en raison d’un recul grave de la démocratie.
Tout récemment, le pouvoir exécutif, parce que la constitution le lui permet, s’est passé du débat parlementaire pour voter une loi inique et infondée, celle des retraites, malgré l’existence de plus de 70 % des Français·es la refusant. L’atteinte à l’expression du peuple se manifeste chaque jour.
Le poids de l’abstention aux élections est de plus en plus important : il ne signifie pas le désintérêt des français pour la vie politique mais le recul de la confiance en ceux qui ont le pouvoir. Les inégalités sociales sont de plus en plus importantes dans notre pays pourtant figurant parmi les pays riches.
Riche de quoi ? Où sont les valeurs fondatrices de la République, les valeurs fondatrices du Vivre ensemble ?
Cet atelier-déambulation est organisé dans la vallée de la Vire (musée de Vire) et la vallée de la Sée (Écomusée du Moulin de la Sée, Brouains) le 9 juin 2023 à l’occasion de la seconde édition du Printemps de l’histoire environnementale qui vise à donner plus de visibilité à l’approche historique et à la longue durée dans la compréhension des bouleversements écologiques actuels. Il repose sur des initiatives locales pensées comme des espaces de médiation des savoirs et des interrogations citoyennes, afin de renforcer les liens existants entre les recherches universitaires, les associations, diverses institutions et le public en général.
Le 2 mai 2023, Mme Sylvie Ferrer, députée des Hautes-Pyrénées, a adressé au gouvernement la question suivante :
« Mme Sylvie Ferrer appelle l’attention de Mme la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche sur la mise en place de convention citoyennes. Le 8 novembre 2021, les députés ont voté les 34 milliards d’euros d’investissement « France 2030 » en moins d’une heure. Ce budget pour l’innovation technologique, qualifié d’« amendement le plus cher de la Ve République », n’a pas eu le temps d’être débattu en profondeur. Pourtant il existe de nombreux choix possibles dans l’affection des budgets d’investissements pour les sciences et technologies. Lire la suite…
Scientifiques en rébellion publie un Manifeste pour la liberté d’engagement des scientifiques. Sciences Citoyennes soutient cette démarche et invite les personnes concernées à le signer.
Manifeste pour la liberté d’engagement des scientifiques
Cher·e·s collègues,
Nous demandons à votre [conseil/comité/société] de soutenir les scientifiques qui exercent leur liberté d’expression académique en alertant sur les crises écologiques et climatiques à travers l’engagement non-violent de leur choix.
Le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité, qui se déroulent à des vitesses jamais observées dans le passé, annoncent des crises sans précédent. Les premiers effets s’en font déjà sentir et augurent un futur dramatique pour l’ensemble des êtres vivants et plus particulièrement l’humanité.
Aurore Grandin et sa collègue Mathilde Mus étaient les invitées de « La science CQFD » le 18 mai 2023 pour nous parler de l’inaction climatique sous un angle tout à fait particulier
Voici comment leur intervention est décrite sur le site de France Culture
Inaction climatique : bon biaiser du cerveau
« Quand on parle de changement climatique c’est rarement le cerveau qui nous vient à l’esprit pour tenter de l’expliquer. Un phénomène aussi complexe peut-il être expliqué par un simple “bug” comme beaucoup l’affirment ? Les sciences cognitives abordent la question de manière moins fataliste. »
La deuxième édition du Printemps de l’histoire environnementale est organisée du 1er au 16 juin 2023 dans toute la France. Ce festival est porté par le Réseau universitaire de chercheur·es en histoire environnementale et soutenu par un grand nombre de partenaires associatifs, de médias et d’institutions. Une vingtaine d’événements auront lieu dans ce cadre.
L’initiative vise à mettre en valeur l’histoire des interactions entre les sociétés et leurs environnements (climat, eau, sous-sols, forêts, animaux, insectes, agriculture, urbanisations, pollutions, techniques, santé, imaginaires, etc.). Les événements sont ouverts à toutes et tous et entendent participer à la construction d’un réseau de personnes, d’institutions et de collectifs intéressés par les questions écologiques et soucieux d’en documenter les causes et les manifestations passées et présentes.
Cela constitue un immense pas en avant pour le collectif « Stop aux cancers de nos enfants » qui avait lancé l’alerte en 2019 sur des cas de cancers pédiatriques survenus en pays de Retz (25 cas de cancers dont 7 mortels sur le territoire depuis cette alerte) : le lancement de l’Institut citoyen de recherche et de prévention rassemblant citoyens, associations, chambres professionnelles, chercheurs, collectivités territoriales, l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire. Lire la suite…
Le processus Sciences-Sociétés-Démocratie (SSD), porté par Sciences Citoyennes, Global Chance, Aitec et IPAM lance sa série Sciences et Engagements. Chaque semaine, découvrez le portrait de scientifiques et de militant·es.
« Le Réseau francophone des Boutiques des Sciences s’est créé il y a plusieurs années et regroupe actuellement des partenaires de différents continents : Afrique (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Niger, Sénégal, Togo, Tunisie…), Amériques (Canada, Haïti…) et Europe (Belgique, France, Espagne, Italie et Pays-Bas…). Les membres du réseau ont comme point commun de partager la langue française comme langue de travail et d’échange. Ces membres ont souhaité se rassembler pour partager leurs expériences et leurs besoins et s’associer. Ils promeuvent des sciences au service de la société, qui proposent des solutions adaptées, visant à l’émancipation sociale par la pratique de la participation, des sciences au service du bien commun ». C’est ainsi que le préambule de la Charte positionne le Réseau des Boutiques des Sciences francophones. Lire la suite…
Moins d’un an après sa création, le dynamisme du Mouvement pour des Savoirs Engagés et Reliés ne se dément pas, pour relier et mettre en visibilité les organisations et les individus qui souhaitent susciter et renforcer la création d’autres formes de savoirs et de techniques, à l’heure des bascules planétaires environnementales, sociales et politiques.
Sciences Citoyennes a organisé le 1er avril 2023 un débat intitulé « Une recherche scientifique compatible avec les limites de la planète ». La discussion s’est organisée en trois temps :
État des lieux des politiques de recherche (France-Europe), animé par Sylvain Fischer et Aude Lapprand
10% de la recherche décidée par des Conventions Citoyennes ?, animé par François Warlop
Participation, confrontation, rébellion… Quelles tactiques pour faire évoluer la recherche ?, animé par Kévin Jean, avec Jacques Testart, Jérôme Santolini, Isabelle Goldringer, Matthieu Latapy, Isabelle Stengers en discutant·es.
Les deux premiers temps du débat sont désormais accessibles en ici : Lire la suite…
La 21e Assemblée générale (AG) de Sciences Citoyennes a eu lieu le samedi 1er avril à la FPH et en ligne. Merci à toutes et à tous d’être venu·es si nombreux·ses à cette belle journée d’échange.
Lors de l’AG, les rapports d’activité et financier ont obtenu l’approbation des adhérent·es. Vous pouvez les lire et les diffuser à l’envi.
Dans le cadre du projet Resp’haies mis en œuvre depuis 2019, Sciences Citoyennes assure la fonction de tiers-veilleur en matière d’accompagnement à la recherche participative.
Vous voulez rejoindre une équipe engagée et dynamique et travailler avec nous à valoriser la place des citoyennes et des citoyens dans les grandes orientations scientifiques et techniques, dans la recherche et plus largement dans la société ?
Participez à une des deux missions de volontariat de service civique que Sciences Citoyennes vous propose ! Lire la suite…
Nous nous soulevons, chacun·e depuis notre endroit, chacun.e à notre manière. Le mouvement des Soulèvements de la Terre ne peut pas être dissout car il est multiple et vivant. On ne dissout pas un mouvement, on ne dissout pas une révolte.
Nous appelons toutes et tous à nous rejoindre pour rendre caduque cette tentative d’étouffement. Nous sommes, toutes et tous ensemble, les Soulèvements de la Terre.
Plusieurs collectifs ou associations signent un appel commun de soutien au mouvement social en cours.
Nous appelons à soutenir les grèves et les manifestations en opposition à la réforme des retraites. Son contenu, ainsi que les moyens mis en oeuvre pour la faire inscrire dans la loi, sont contraires aux valeurs que nous défendons.
En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessé.es de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières.
La brutalité concomitante de la réponse d’État à la poursuite du mouvement des retraites et à la mobilisation de Sainte-Soline est en train de marquer au fer rouge l’histoire du pays. Elle appelle aujourd’hui à faire front ensemble.
Face à l’inaction climatique du gouvernement, à son soutien intangible à des lobbys industriels écocidaires et à l’aggravation flagrante de la crise écologique, le mouvement contre les méga-bassines a, ces derniers mois, offert une prise. Si le peuple de l’eau, plus nombreux que jamais à braver les interdictions préfectorales, est allé de nouveau jusqu’au chantier de la bassine de Sainte-Soline le 25 mars ce n’était pas par goût inconsidéré du risque. Tout ce qui a été dit sur les soi-disantes motivations obscures des manifestant·es par Darmanin et consorts avant et après la mobilisation est à cet égard une profonde insulte à l’engagement des 30 000 personnes qui se sont rassemblées samedi. Si depuis un an et demi, ces foules grandissantes ne se contentent plus de défiler mais recherchent des gestes ad hoc pour freiner concrètement certains chantiers, pour empêcher le pillage de l’eau ou des terres, c’est bien parce qu’il y a une urgence vitale à agir. Et ce sentiment d’urgence ne fera qu’augmenter tant que l’on continuera à construire dans ce pays des infrastructures dont les conséquences sont telles qu’elles incarnent une violence écologique et sociale qui n’est plus aujourd’hui tolérable. Lire la suite…
Sciences Citoyennes soutient la mobilisation contre le projet de réformes des retraites. Elle encourage toutes actions contre la réforme, provenant de tous les secteurs professionnels. En tant qu’employeur engagé, l’association Sciences Citoyennes donne toute latitude à son équipe salariée pour que ses membres puissent se mobiliser selon leur organisation collective. Toutes les journées dédiées à la mobilisation seront rémunérées comme des journées travaillées.
En tant que membre fondateur du Mouvement pour des Savoirs Engagés et Reliés, Sciences Citoyennes soutient son communiqué de presse, à la rédaction duquel elle a contribué et qui a été publié le 7 mars dernier. Le conseil d’administration de l’association l’a complété au lendemain de la mobilisation du 7 mars en y ajoutant – en italique dans le texte qui suit – des éléments liés à son activité propre.
Le réseau des Boutiques des Sciences francophones – dont Sciences Citoyennes a participé à la création – a le plaisir de vous inviter à célébrer le lancement de sa charte commune le 20 mars de 16h à 17h30 en visioconférence.
Pourquoi un webinaire le 20 mars ?
Le réseau des BdS francophones lance sa Charte commune, et nous souhaitions célébrer cela en cette journée de la Francophonie ! À cette occasion nous proposons aux curieux·euses de la recherche participative et aux personnes intéressé.e.s par les dispositifs de BdS partout dans le monde francophone à nous rejoindre pour :
Découvrir notre charte et ses 4 grandes valeurs
Rencontrer les membres de notre réseau sur plusieurs continents
Connaître des projets concrets de nos Boutiques des Sciences (notamment celles de Lyon, Tunis, Lille, Laval,…) et leur fonctionnement
Aujourd’hui, une nouvelle coalition internationale en pleine expansion [1] d’organisations de la société civile, de militants des droits de l’homme et d’universitaires lance une déclaration s’opposant aux efforts de certains scientifiques irresponsables visant à annuler l’interdiction légale de la modification génétique humaine (MGH) héréditaire. À l’occasion du 3e Sommet international sur l’édition du génome humain [2] qui débute à Londres, la coalition appelle les décideurs politiques et les scientifiques à respecter le fort consensus international pour l’interdiction de la MGH et du clonage, qui existe depuis les années 1990 [3]. La coalition s’oppose au processus antidémocratique par lequel un petit nombre de scientifiques, par le biais d’organisations d’élite scientifique, tentent de définir une politique pour l’ensemble de l’humanité.
Pour celles et ceux qui souhaitent nous rejoindre à distance, voici le lien de connexion pour la « visio » : https://us02web.zoom.us/j/81482129681. Vous pouvez également le suivre par téléphone : +33 1 86 99 58 31 (ID de réunion : 814 8212 9681).
L’engagement des scientifiques a connu un certain regain de vigueur ces dernières années, avec l’émergence de nouveaux collectifs et de nouveaux modes de mobilisation. Le constat de plus en plus partagé que les politiques de recherche favorisent des pratiques et orientations allant à l’encontre des enjeux écologiques (compétition, productivisme, technosolutionnisme, etc.) peut contribuer à expliquer ce regain. En particulier, les actions de désobéissance civile de la part de scientifiques se sont multipliées et ont gagné en visibilité ces derniers mois. Cela ne peut que susciter l’enthousiasme de l’association Sciences Citoyennes, qui promeut de longue date un engagement des scientifiques en lien avec les luttes environnementales et sociales. Pour autant, ce mouvement relance certaines questions que Sciences Citoyennes se pose depuis longtemps. Lire la suite…
La 21e Assemblée générale (AG) de l’association Sciences Citoyennes se tiendra samedi 1er avril de 9h00 à 16h00 au 38 rue Saint Sabin à Paris et en ligne : https://us02web.zoom.us/j/81482129681 ou par téléphone : +33 1 86 99 58 31 (ID de réunion : 814 8212 9681).
Pour cette année, nous proposons une Assemblée générale hybride, en favorisant tant que faire se peut les retrouvailles dans un même lieu. L’AG est un moment important dans la vie de notre association pour échanger, faire le point et dessiner nos projets pour l’année à venir. C’est pourquoi nous comptons vivement sur votre participation, à indiquer au préalable en cliquant sur le lien suivant : https://lite.framacalc.org/ag_sc_23-9zcaLire la suite…
La Commission européenne a ouvert une consultation publique sur les programmes cadres Horizon 2020 et Horizon Europe. Cette consultation en trois volets dressera le bilan du précédent programme-cadre (Horizon 2020), l’évaluation à mi-parcours de l’actuel (Horizon Europe) et la préparation du plan stratégique pour la deuxième partie d’Horizon Europe (2025-2027). Elle est ouverte jusqu’au 23 février 2023.
Le collectif Horizon Terre se saisit de cette consultation pour exprimer une autre façon de concevoir la planification de la recherche et pour donner à voir le fruit de ses propres réflexions sur les orientations à donner aux recherches scientifiques futures dans différents domaines. Horizon Terre vous encourage à reprendre les réponses suivantes pour leur donner plus de visibilité. Les textes ci-dessous sont calibrés pour le nombre de caractères autorisés pour la réponse.
Le vendredi 2 décembre, l’association Sciences Citoyennes a fêté ses 20 ans !
Plus de 70 personnes étaient présentes à la REcyclerie afin de célébrer ensemble cet événement. Le public était composé à la fois d’adhérent.e.s actuel.le.s ou plus ancien.ne.s et d’un public extérieur venu par intérêt pour la thématique abordée pendant la soirée : “Quel avenir pour les sciences, quelles sciences pour le monde à venir ?”. Lire la suite…
Notre futur mérite mieux que ça. Nous avons longtemps hésité quant à la manière de qualifier notre appel aux dons en cette fin d’année 2022 mais nous ne faisons pas exception dans le monde associatif et SciencesCitoyennes a besoin d’un soutien affirmé pour conforter l’indépendance que nous avons construite grâce à vous depuis plus de 20 ans maintenant.
Maryvonne Holzem et Dominique Cellier, tous deux membres de Sciences Citoyennes, comptent parmi les signataires de l’appel « Face à la crise climatique, « ne nous trompons pas de coupables » : des scientifiques défendent leurs collègues arrêtés en Allemagne » qui a reçu 1438 signataires au niveau national dont 27 de l’Université de Rouen.
Des personnels et étudiants de l’Université de Rouen ont considéré qu’il était insuffisant de signer un appel national s’il n’était pas possible de l’ancrer dans l’Université et INSA de Rouen. Un docteur de l’Université de Rouen fait partie des scientifiques arrêtés en Allemagne.
Un appel local a été rédigé pour développer la solidarité active des personnels et étudiant.e.s de l’Université de Rouen et Insa. Lire la suite…
Scientist Rebellion et son pendant français Scientifiques en rébellion ont organisé au cours du mois d’octobre une campagne européenne d’actions de désobéissance civile non-violente visant à alerter l’opinion publique sur l’ampleur de la crise climatique à venir. Par cette campagne, ces collectifs appellent les scientifiques à sortir du discours lénifiant de trajectoires d’évolution de la température contenues à 1.5°C et dénoncent l’inaction politique des gouvernements européens. En Allemagne, ces actions, accompagnées de demandes auprès de l’État allemand de prendre des mesures visant à décarboner le transport, annuler la dette des pays du Sud, et reconnaître l’échec de sa politique climatique, ont symboliquement visé les ministères des Transports, des Finances, les locaux des banques et constructeurs automobiles… La dernière de ces actions qui consistait à occuper de façon non-violente un Show-room d’automobiles de luxe à Munich a conduit à la mise en détention par les autorités allemandes de 16 scientifiques de toutes nationalité, dont 4 Français. Lire la suite…
40 ONG européennes ont cosigné une lettre ouverte à la commissaire européenne à la santé des consommateurs (DG Santé), Stella Kyriakidès, afin de demander que la consultation des parties prenantes sur la règlementation des produits issus des NBT (New Breeding Techniques, comme Crispr-Cas9) soit conduite de façon démocratique, transparente et impartiale. En effet de nombreux biais dans le questionnaire reçu au printemps, et clôturé en juillet, n’ont pas permis à de nombreux acteurs d’y répondre. Cette consultation pilotée ne peut donc constituer, de l’avis des signataires, un préalable valable à la dérèglementation des NBT.
La lettre est consultable ici : https://www.global2000.at/sites/global/files/221004_OpenLetter_NGT-consultation.pdf
Depuis 20 ans l’association Sciences Citoyennes mène ses combats sur la démocratisation des choix scientifiques et technologiques, sur la mise en débat des controverses technoscientifiques, sur la protection des lanceurs d’alerte, sur la recherche participative… Nous souhaitons célébrer , 20 ans après la création de l’association, nos victoires et avancées obtenues. Lire la suite…
Depuis bientôt trois ans, Sciences Citoyennes, Atécopol, Ingénieurs sans Frontières et une quarantaine de membres académiques, associatifs et étudiants travaillent ensemble à la formulation de propositions pour réorienter les stratégies de recherche, dans le projet Horizon Terre.
Pour cette rentrée 2022 où de nombreuses voix appellent à rompre avec le « business as usual », nous sommes heureux et fiers de présenter le site Horizon Terre qui regroupe l’ensemble de nos réflexions et propositions pour repenser les choix de recherche et la façon dont ils se font, car ils prédéterminent les trajectoires possibles de nos sociétés. L’adresse du site est : https://horizon-terre.org
« La biologie moléculaire a ouvert ces dernières décennies des perspectives vertigineuses : il est désormais possible de modifier le patrimoine génétique d’un embryon. En le corrigeant pour son bien, expliquent certains chercheurs ; au risque d’alimenter un marché de l’humain sur mesure, rétorquent d’autres. Comment informer la population et fixer des limites à ces pratiques ? »
C’est à ces questions que Jacques Testart tente d’apporter une réponse dans un article du Monde diplomatique du mois d’octobre 2022.
N.B. Cet article n’engage que son auteur. Lire la suite…
« Face à la gravité des crises qui menacent notre planète, les chercheurs Kévin Jean, Jérôme Santolini et Julia Steinberger expliquent, dans une tribune au « Monde », pourquoi les scientifiques peuvent légitimement recourir à la désobéissance civile. »
Nous, organisations citoyennes, environnementales et paysannes, dénonçons fermement l’amendement qui vient d’être adopté ce jour en commission des finances sur le Projet de Loi de Finances, qui vise à supprimer les avantages fiscaux accordés aux associations dont les militants se rendraient coupables d’intrusion sur des sites agricoles et industriels [1].
Si cet amendement était réellement voté en plénière, il toucherait de plein fouet l’ensemble des organisations qui dénoncent les dérives de notre système agricole et industriel, notamment via des actions de désobéissance civile. Nous appelons donc les députés à rejeter cet amendement lors du passage du texte en séance plénière. Lire la suite…
Disparues dans les années 1980, les Boutiques des Sciences (BdS) ont fait leur réapparition dans le paysage de la recherche française dans les années 2010. Promues par ceux qui en France soutenaient leur développement en réseau à un niveau international, elles s’inscrivent dans un contexte de changement des relations Sciences-Société. Ces dispositifs d’interface entre une « demande sociale » de résolution de problématiques complexes et la communauté scientifique censée pouvoir y répondre, traduisent le besoin de renouvellement de la place et du rôle des sciences face aux enjeux socio-environnementaux actuels. Les BdS accompagnent ainsi l’élaboration de projets communs entre chercheurs, organisations de la société civile et parfois étudiants. Lire la suite…
Depuis le lancement en février 2021 de l’appel à manifestation d’intérêt « Science avec et pour la société » (auquel Sciences Citoyennes avait répondu), nous attendions avec impatience l’ouverture de l’appel à projets « Recherches participatives » de l’Agence nationale de la recherche (ANR). Nous commencions même à désespérer… Mais l’appel à projets a enfin été publié dans les derniers jours du mois de juillet 2022. Le texte et le processus appellent de nombreux commentaires qui constitueront le cœur de vives discussions et de riches débats dans les mois à venir.
Cet article propose une première manière de lire le texte d’appel à projets, à travers le prisme des activités de Sciences Citoyennes mises en œuvre en matière de recherche participative depuis près de 20 ans: évaluation de la recherche participative ; distinction entre projets en émergence et projets consolidés ; dispositif tiers-veilleur d’accompagnement à la recherche participative…
En 2004, l’idée d’un grand pôle scientifique et technologique sur le plateau de Saclay prenait forme dans le rapport de Christian Blanc « Pour un écosystème de la croissance ». Il s’agissait de structurer sur le territoire recherche, développement technologique, industries et clients sur le modèle de la Sillicon Valley, et de propulser ainsi la capitale en haut de la compétition internationale des grandes métropoles. Mais aussi, et surtout, d’assouvir les appétits spéculatifs aiguisés de longue date par ces vastes espaces agricoles « vides » aux portes de Paris. Cinq ans après, Sarkozy la ressort du placard pour décréter une Opération d’Intérêt National (OIN) sur le plateau, dont les conséquences sont énormes. Lire la suite…
« Quelque chose est en train de se jouer ». Tel est le sentiment que beaucoup retiendront à la sortie des premières Journées d’Été des Savoirs Engagés et Reliés et c’est ainsi qu’Isabelle Stengers, philosophe des sciences présente lors des Journées, a introduit son témoignage. Lire la suite…
En février 2020, faisant le constat de l’impasse écologique et climatique, plus de 1 000 scientifiques français publiaient en une du journal Le Monde un appel à rejoindre les actions de désobéissance civile (https://rebellionscientifiques.wordpress.com/). Ce mouvement s’est ensuite constitué à l’échelle internationale avec la création du collectif Scientist Rebellion (SR), qui a organisé en avril dernier des actions dans 26 pays, mobilisant plus de 1 200 scientifiques (NB : s’il en reprend le mode d’action et certains codes, le collectif SR reste indépendant du mouvement Extinction Rebellion). En France, ce collectif avait notamment occupé pacifiquement le Museum d’Histoire naturelle de Paris pour y donner une conférence sur la crise écologique en cours (https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/scientist-rebellion-des-scientifiques-passent-a-l-action-pour-sauver-le-climat_5071984.html).
Le Mouvement pour les Savoirs Engagés et Reliés (Mouvement SER), vous invite à participer aux premières Journées d’Été des Savoirs Engagés et Reliés, à Lyon les 27, 28 et 29 août 2022.
Avant même que la Convention citoyenne pour le climat (CCC) ne rende ses conclusions, Sciences Citoyennes a proposé de travailler collectivement avec des chercheurs et des représentants du mouvement social pour déterminer quels devraient être les principes à suivre et lignes rouges à ne pas franchir pour organiser de futures conventions. Lire la suite…
Bien qu’elle ait frappé le monde de manière imprévue en 2020 et continue de nous imposer un rythme de vie particulier, la pandémie du Covid-19 n’est pas aussi inattendue qu’elle ne le semble.
Le développement et la gestion des haies constituent des enjeux essentiels face aux défis relatifs aux effets du changement climatique et à l’évolution nécessaire des modèles de production agricole. Lancé en janvier 2019, le projet Resp’haies a pour objectif de promouvoir l’implantation, la gestion et la valorisation multifonctionnelle des haies, notamment pour qu’elles contribuent à la résilience des exploitations agricoles et des territoires ruraux (pour une présentation générale du projet Resp’haies, lire cet article). Si les enjeux relatifs aux haies s’éloignent un peu des champs d’intervention habituels de l’association Sciences Citoyennes (!!), elle a néanmoins toute sa place dans ce collectif de recherche composé de 11 partenaires issus des secteurs scientifique, associatif, du développement et de l’enseignement agricole. En effet, elle y occupe une place spécifique de « tiers- veilleur » afin que se maintienne, tout au long de ce projet de recherche participative, une collaboration intense entre les partenaires pour garantir une véritable co-production des savoirs. Petit retour sur l’action menée par l’association dans le cadre du projet Resp’haies.
As part of the citizen mobilizations of COP21 (United Nations Climate Change Conference) in 2015. Sciences Citoyennes decided to seize the matter of geo- engineering. Since then, we have participated to spreading acculturation on those controversial subjects.
SC chose to multiply formats and diffusion canals in order to make this information more accessible to everyone.
Vous pouvez retrouver ici des BD explicatives des groupes de travail de Sciences Citoyennes. Elles vous aideront à mieux appréhender nos thématiques et leurs enjeux.
Il vous suffit de cliquer sur les images pour y accéder. D’autres BD seront publiées dans le futur.
N.B. Les personnages ont été créés par Hermès Germé (https://hermesgerme.wixsite.com/portfolio).
Un mandat pour le climat et la biodiversité – Le symbole est fort ! Dès le lendemain du deuxième tour des élections législatives, 25 scientifiques experts des enjeux de climat et de biodiversité – auteurs du GIEC, de l’IPBES, économistes du climat, de l’environnement… – viendront devant l’Assemblée nationale dans une démarche totalement apartisane, aux côtés de la jeunesse engagée dans le collectif Pour un Réveil Écologique et de la société civile. Pendant 3 jours, du 20 au 22 juin, ils seront à disposition des député-es qui viendront chercher leur mallette d’accueil pour leur transmettre, via des formations d’une vingtaine de minutes, le consensus scientifique justifiant l’urgence à agir dans tous les secteurs.
Nous* avons découvert avec émotion le discours radical prononcé mardi 10 mai par les représentant·e·s d’une partie des ingénieur·e·s fraichement « formé·e·s » à la cérémonie de remise de leurs diplômes à AgroParisTech. Le lendemain, des étudiantes et étudiants des Écoles Normales Supérieures ont également appelé dans Le Monde à aligner la recherche sur « les enjeux impérieux de ce siècle ». Ces actions se rajoutent à des démarches individuelles et collectives qui émergent depuis de nombreuses années au sein du monde de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Jérôme Santolini, membre du bureau de notre association, intervenait le 14 mars 2022, à l’Assemblée générale INRAE-Biogeco aux côtés notamment de Didier Swingedow (co-rédacteur du GIEC)
Tamara Ben Ari (Labo 1.5) et
Laure Teulières (Atecopol) sur la question de l’engagement des scientifiques.
Si la crise de Sars-Cov2 a brutalement mis en lumière la faillite de la gestion néolibérale des services publics (santé, éducation, enseignement supérieur…), cette pandémie a également révélé aux yeux de tous l’incapacité profonde de notre société à mettre en débat les choix socio-techniques qui sous-tendent les politiques publiques. Notre aptitude à surmonter les crises systémiques que le COVID semble préfigurer (crises écologiques, sanitaires, sociales, politiques, morales…) dépend avant tout de notre capacité à faire société et à mobiliser collectivement les savoirs nécessaires pour imaginer et mettre en œuvre ensemble les scénarios d’un futur commun. Cette appropriation politique de la crise passe nécessairement par des temps renouvelés de débats, d’échanges, de réflexions collectives. Pourtant face à cette exigence pressante de démocratie, nos sociétés semblent se polariser toujours d’avantage, tandis que se multiplient postures, clivages et manipulations qui laissent nos sociétés, sidérées, au point mort. Lire la suite…
Jérôme Santolini, administrateur de Sciences Citoyennes, est intervenu le 5 mars 2022 lors de la conférence « Why Your Movement Should Oppose Designer Babies? » organisé par Stop Designer Babies.
Sciences Citoyennes a modifié son « déploiement » sur les réseaux sociaux. Nous avons depuis peu un compte Instagram et une page LinkedIn. Par ailleurs, notre chaîne YouTube est en phase de refonte.
Le Conseil régional a ouvert du 11 mai 2021 au 2 juillet 2021 un nouvel appel à projets visant explicitement à soutenir des projets de recherche participative. Intitulé « Recherche et société », ce nouvel appel à projets s’inspire fortement du dispositif CO3.
La vingtième Assemblée générale (AG) de l’association Sciences Citoyennes L’Assemblée générale (AG) est de nouveau organisée en ligne cette année.
L’AG est un moment important dans la vie de notre association pour échanger, faire le point et dessiner nos projets pour l’année à venir. C’est pourquoi nous comptons vivement sur votre participation.
Merci donc de bien noter la date suivante sur vos agendas :
Après les États généraux des sciences et techniques engagées en août dernier, différentes organisations poursuivent la dynamique commune enclenchée et vous propose un atelier le 23 mars, sur le campus de la Doua à Villeurbanne, de 12h à 14h, sous le grand chapiteau du Karnaval Humanitaire.Lire la suite…
La recherche participative a gagné en légitimité institutionnelle il y a plus de 15 ans maintenant, pourtant ceux et celles qui la pratiquent subissent toujours un manque important de soutien pour la mettre en œuvre. Lire la suite…
Quatre associations (Aitec, Global Chance, Ipam et Sciences Citoyennes) recherchent un.e stagiaire dans le cadre de leur initiative commune autour du triptyque Sciences – Sociétés – Démocratie, pour contribuer à une mutation en profondeur du monde de la recherche et répondre à l’urgence écologique, Lire la suite…
Initié pour la première fois en 2019, l’appel à manifestation d’intérêt « Recherche participative » de l’université de Lille et ses partenaires connaît cette année sa 4e édition. L’appel à manifestation d’intérêt est ouvert jusqu’au 31 mars 2022.
Le démantèlement du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche est en cours, orchestré par des logiques néolibérales. Les défis socio-écologiques pressent notre société aujourd’hui et requièrent une mise en perspectives de nos connaissances sur le monde et sur nous même. Des mécanismes de désinformations et de manipulation des savoirs sont à l’oeuvre dans les agora publiques, politiques et médiatiques. Lire la suite…
Envie d’en apprendre plus sur certaines des thématiques de Sciences Citoyennes mais vous n’avez pas le temps de lire nos articles ? Nos podcasts vous permettent maintenant de découvrir des sujets tels que l’intelligence artificielle ou la modification génétique tout en faisant votre vaisselle ou votre jogging.
Intervention de jacques Testart aux débats « déconfinons les sciences » organisé par Sciences Critiques le 6 novembre 2021 à Paris
Tout comme la croissance économique qui arrive à un plafond, l’activité de recherche devra rompre avec la croyance que ses voies et son intensité sont sans limites, une croyance pourtant contredite par la programmation thématique officielle qui ignore des voies possibles (la recherche « non faite ») comme par les continuelles restrictions budgétaires. La récente crise sanitaire s’ajoute au désastre environnemental pour révéler à beaucoup que les besoins des populations et de notre espèce ne doivent pas être calqués sur les choix financiers et court-termistes des industriels .
En vue des prochaines échéances électorales, le CAC invite à la libre expression des acteurs associatifs au travers une enquête. Le collectif propose de réfléchir à l’évolution du monde associatif en répondant dans un premier temps à un questionnaire en ligne sur le quinquennat qui se termine et les attentes pour le prochain.
Afin d’offrir aux organisations de la société civile des dispositifs de recherche en mesure de répondre à leurs besoins ou questions, Sciences Citoyennes accompagne les projets de Boutiques des Sciences en France. Les boutiques des sciences ont la vertu de mettre à disposition des moyens de recherche à des citoyens organisés (associations, collectivités territoriales, conseils de quartier…) de manière participative et désintéressée. Les boutiques de sciences ne vendent rien (au sens marchand du terme), elles interviennent sur la reformulation du besoin en projet de recherche ou d’expertise et rassemblent les acteurs (étudiants, enseignants, chercheurs, organisations de la société civile…) à même de le mettre en œuvre. Avec le soutien du réseau international Living Knowledge (dont elle est le point de contact national), elle a contribué à la naissance et, dans la plupart des cas, au développement de structures de ce type à Cachan, Grenoble, Lyon, Lille et Montpellier.
Cette année encore, Sciences Citoyennes a fait le choix de participer à l’Université des mouvements sociaux et des solidarités. Cette année elle s’est déroulée à Nantes à la fin du mois d’août. Malgré un contexte difficile (reports successifs, pass sanitaire…), les militant.e.s ont répondu présent. Cet événement a été pour nous l’occasion d’exposer et de débattre avec nos partenaires sur plusieurs thématiques centrales de notre association.
Sciences Critiques fête leur sixième anniversaire à l’occasion d’une journée de conférences et de débats, intitulée « Déconfinons les sciences ! », le samedi 6 novembre prochain, à Paris, de 15h à 22h.
>Seront présents : Jacques Testart, Jean-Marc Lévy-Leblond, Annie Thébaud-Mony, Jean-Marie Vigoureux, Jean-Michel Hupé, Renaud Debailly, Tanguy Fardet, Pierre Bourlier (sous réserve) et Guillaume Loublier.
Afin d’offrir aux organisations de la société civile des dispositifs de recherche en mesure de répondre à leurs besoins ou questions, Sciences Citoyennes accompagne les projets de Boutiques des Sciences en France. Les boutiques des sciences ont la vertu de mettre à disposition des moyens de recherche à des citoyens organisés (associations, collectivités territoriales, conseils de quartier…) de manière participative et désintéressée. Les boutiques de sciences ne vendent rien (au sens marchand du terme), elles interviennent sur la reformulation du besoin en projet de recherche ou d’expertise et rassemblent les acteurs (étudiants, enseignants, chercheurs, organisations de la société civile…) à même de le mettre en œuvre. Avec le soutien du réseau international Living Knowledge (dont elle est le point de contact national), elle a contribué à la naissance et, dans la plupart des cas, au développement de structures de ce type à Cachan, Grenoble, Lyon, Lille et Montpellier.
Afin d’offrir aux organisations de la société civile des dispositifs de recherche en mesure de répondre à leurs besoins ou questions, Sciences Citoyennes accompagne les projets de Boutiques des Sciences en France. Les boutiques des sciences ont la vertu de mettre à disposition des moyens de recherche à des citoyens organisés (associations, collectivités territoriales, conseils de quartier…) de manière participative et désintéressée. Les boutiques de sciences ne vendent rien (au sens marchand du terme), elles interviennent sur la reformulation du besoin en projet de recherche ou d’expertise et rassemblent les acteurs (étudiants, enseignants, chercheurs, organisations de la société civile…) à même de le mettre en œuvre. Avec le soutien du réseau international Living Knowledge (dont elle est le point de contact national), elle a contribué à la naissance et, dans la plupart des cas, au développement de structures de ce type à Cachan, Grenoble, Lyon, Lille et Montpellier.
Dans le projet de loi de programmation de la recherche adopté le 23 septembre 2020 à l’Assemblée Nationale figure la proposition de « créer, à l’instar d’autres pays (Allemagne, Australie, Japon, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) une dynamique d’actions ou un réseau « Science et médias » (…) pour développer les relations et permettre la mise en contact rapide entre journalistes et chercheurs, favoriser l’accès des citoyens à une information scientifique fiable et accroître l’apport d’éclairages scientifiques dans les débats publics sur les grands sujets actuels. »
Les constats sont alarmistes et alarmants dans le dossier publié dans le Monde du 29 septembre 2021 et intitulé « La science française face au risque de l’effacement » Or, il est devenu encore plus clair avec la crise sanitaire que les travaux scientifiques ont une place de choix dans la gestion des difficultés que nos sociétés traversent. Donc, pour renforcer la recherche scientifique, il faut que ses enjeux soient débattus avec l’ensemble des citoyens.
De février à juin 2021 s’est tenue, sur une plate-forme ad hoc, une consultation sur le texte Horizon TERRE. Ce texte est issu d’un processus ayant rassemblé une quarantaine de chercheur.se.s en sciences expérimentales ou sciences humaines, expert.e.s associatif.ve.s et étudiant.e.s engagé.e.s qui ont imaginé ensemble un programme de recherche alternatif au programme Horizon Europe. Horizon TERRE est une initiative des organisations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Cela fait maintenant plus d’un an et demi que Sciences Citoyennes, par la voix de la Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA), demande à l’État d’agir pour défendre les lanceurs et lanceuses d’alerte en France en transposant rapidement la directive européenne votée fin 2019. Vous avez pu lire les lettres ouvertes publiées par la MLA appelant à une transposition rapide et ambitieuse de la directive européenne et le complément de réponse adressé au Ministre de la Justice pour l’inviter à aller plus loin que ce que la consultation restrictive et fermée lancée en mars laissait présager. La Défenseure des droits et la CNCDH sont intervenues. Lire la suite…
L’industrie agrochimique veut utiliser des pesticides pour contrer l’émergence des mauvaises herbes et des rongeurs. Mais ces technologies constituent-elles une véritable solution contre ce problème ? Ces pesticides pourraient causer des dégât irréparables, ils sont déjà la cause de la résistance de 540 espèces d’insectes et plus de 360 types de mauvaises herbe. Lire la suite…
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) tient son congrès mondial en septembre à Marseille. Toutes les parties prenantes intéressées par les questions liées à la biodiversité seront présentes. Les lobbies ne manqueront pas ce rendez-vous. Le forçage génétique, nouvel outil de la génétique moléculaire, y sera présenté comme un outil permettant de protéger la biodiversité contre des parasites, de nouvelles espèces invasives… Les discussions à ce sujet seront intenses.
Sciences Citoyennes rejoint le cortège de nombreuses ONG et de scientifiques, pour s’opposer fermement au forçage génétique, en application du principe de précaution, et étant donnés les risques écologiques et les atteintes éthiques au Vivant. Lire la suite…
Sciences Critiques et l’Université du bien commun à Paris ont le plaisir de vous inviter à des rencontres-débats sur les technologies paysannes et la marchandisation du vivant, intitulées : « Mondes paysans, marchandisation du vivant et résistances : vers une autonomie paysanne et alimentaire ? », le samedi 25 septembre prochain, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), de 15h à 19h. Lire la suite…
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles. Lire la suite…
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
Horizon TERRE (Tou.te.s Ensemble pour une Recherche Responsable et Engagée) est une initiative des associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
L’intelligence artificielle et ses algorithmes sont de plus en plus présents dans notre vie quotidienne : des recommandations de publicités sur mesure à la conduite de véhicules autonomes. Une question se pose cependant : l’intelligence artificielle est-elle éthique ?
Des dilemmes et critiques continuent d’apparaitre : nos données personnelles doivent-elles être utilisées ainsi à des fins commerciales ? Si l’accident était impossible à éviter, une voiture devrait-elle protéger un piéton plutôt que ses passagers ? Et surtout, l’intelligence artificielle agit-elle vraiment dans les intérêts de ses utilisateurs ?
L’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités (UEMSS) est un événement organisé de manière conjointe par de nombreuses organisations locales et nationales. L’événement se veut indépendant de tout parti politique et de toute structure publique.
L’édition 2021 aura lieu du 24 au 28 août à Nantes.
Nous vous invitons à partager les informations relatives à la 12e « Faîtes sans OGM » à laquelle Sciences Citoyennes est associée cette année.
Micro-organismes, plantes, animaux, êtres humains et embryons: tout le monde vivant est concerné.
La Commission Européenne, sous la pression des lobbies, se montre favorable à la déréglementation des OGM issus des nouvelles techniques de manipulation génétique.
La technologie avance à grande vitesse, et les citoyens ne sont ni informés, ni consultés sur l’orientation imposée par une certaine mafia scientifico-politico-industrielle, qui construit un monde vivant de plus en plus artificialisé, segmenté et confisqué par quelques multinationales.
La voix des scientifiques, des politiques et des citoyens ( convention citoyenne pour le climat comme exemple récent…) opposée à cette vision n ‘est jamais entendue et surtout jamais prise en compte. Lire la suite…
Chaque semaine, de nouveaux scandales apparaissent : Panama papers, Mediator, Dépakine, contaminations et fraudes alimentaires, pollutions environnementales… Derrière ces affaires, il y a des hommes et des femmes qui décident de prendre la parole pour dénoncer des dysfonctionnements et éviter des crises sanitaires, écologiques ou économiques.
Déclin des insectes, utilisation de pesticides, OGMs, agribashing : les débats sur nos choix en matière d’agriculture ou d’alimentation sont devenus un champ de mines où se succèdent controverses, invectives, confusions… L’information scientifique sur ces sujets constitue aujourd’hui un enjeu politique majeur où s’affrontent des intérêts économiques et politiques divergents et où s’opposent des visions différentes du monde dans lequel nous souhaitons vivre. À ce titre, ces débats constituent un exemple parfait des mécanismes d’instrumentalisation du discours scientifique au service d’un agenda politique, économique, industriel.
Dans la suite du webinaire organisé le 16 octobre 2020, autour de la proposition d’un réseau « Science et médias » inscrite dans la Loi de programmation de recherche, Sciences Citoyennes organise le mercredi 2 juin, de 16h30 à 18h30, une nouvelle rencontre-débat sur le sujet des enjeux politiques de l’information scientifique, à partir de quelques exemples ayant trait à l’agriculture. Lire la suite…
L’École de Printemps « Climat, agriculture, les enjeux de demain. L’arbre et la prairie, l’agroforesterie » aura lieu les 2 et 3 juin 2021 en visioconférence (programme ci-dessous). Cet événement impliquera des acteurs de différents profils, à l’aide de méthodologies participatives, Lire la suite…
Par son charisme, son dynamisme et sa foi communicative dans la science ouverte pour changer le monde, Florence a entrainé avec elle de nombreux collègues et camarades, dans tous les coins du monde, comme en témoigne la page Facebook ouverte pour lui rendre hommage : https://www.facebook.com/groups/523336355712640/Lire la suite…
La consultation Horizon Terre TERRE (Tou.te.s Ensemble pour une Recherche Responsable et Engagée), une initiative commune des associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique se poursuit et un webinaire « Quelle recherche voulons-nous pour demain ? » aura lieu mardi 13 avril de 16h à 18h !
Le programme du webinaire :
Tour de table: nom / organisation
Genèse d’Horizon TERRE
Consultation, objectifs
Répartition dans les 4 salons thématiques (Agri / Santé / EHM / Autre à définir sur le moment avec les participant.e.s).
Déroulé de l’atelier (1h) :
Présentation de la thématique et des blocs de propositions
Tour de table « Qu’est-ce qu’Horizon TERRE peut vous apporter? ; quelles sont les propositions nouvelles à apporter à Horizon TERRE ? ». Travail sur ces propositions.
Retour en plénière:
restitution des ateliers, suites d’Horizon TERRE.
Inscrivez-vous à ce webinaire en cliquant iciou en vous rendant sur ce lien de connexion Zoom(https://us02web.zoom.us/j/84695601648)
Le Parcours de Master « Études Environnementales » de l’Ehess, Sciences Citoyennes et le journal Reporterre se sont associés en 2020, grâce à un financement de la fondation Charles Léopold Mayer – FPH, pour créer un dispositif expérimental novateur de soutien à la formation et la recherche collaborative entre un Établissement Public d’Enseignement Supérieur et de Recherche (Ehess) et des organisations de la société civile à but non lucratif.
Cet appel « Écosociétés » s’adresse à des étudiant.e.s et apprenti.e.s chercheur.se.s, appuyés par un.e encadrant.e universitaire et un.e partenaire associatif (ou autre structure à but non lucratif, SCIC, etc.), qui proposent une recherche dans le cadre du Master 2 « Études Environnementales » de l’Ehess.
Les nouveaux outils de modification du vivant (CRISPR en tête) ouvrent de nouvelles perspectives qui attisent toutes les convoitises des sociétés de biotechnologie. Les enjeux financiers pour l’agriculture & l’alimentation de demain sont gigantesques. La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a réglementé en 2019 ces « nouveaux OGM » comme des OGM classiques, suivant le prudent principe de précaution. Ce faisant, la même règlementation s’applique, qui limite aujourd’hui le développement et la commercialisation de ces nouvelles productions, et évite la dissémination d’organismes vivants non complètement maîtrisés. Les lobbies sont depuis cette date à l’offensive pour casser cette loi et faire avancer leur agenda politique et économique, en dérégulant ces nouveaux OGM.
Ce mardi 30 mars 2021, 162 ONG européennes, dont Sciences Citoyennes ont envoyé une lettre ouverte au nouveau vice-président de la Commission pour lui demander de ne pas céder aux sirènes économiques, mais d’entendre la voix de la société civile.
L’association Anticor attend depuis plusieurs mois que vous renouveliez son agrément anticorruption lui donnant pouvoir de se constituer partie civile dans des procédures judiciaires visant des affaires de corruption ou de conflits d’intérêts. Le délai d’instruction prenait fin le 2 février, mais vous avez reporté votre décision au 2 avril en demandant à Anticor toujours plus de précisions parfois sans rapport avec les règles d’attribution d’un tel agrément. Tout cela fait légitimement craindre une décision défavorable. Sans cet agrément, Anticor ne pourra plus porter en justice des affaires de corruption au nom des citoyens français. Un scénario à nos yeux inacceptable.
Sciences Citoyennes a fait paraître une tribune sur le Monde, en réaction à l’enquête clivante demandée par Frédérique Vidale sur l’islamo-gauchisme dans les universités. La tribune dénonce le fait que les choix scientifiques et techniques ont des conséquences cruciales et durables mais que ni les scientifiques, ni les politiques, ni les citoyens ne sont à même de décider des priorités laissées à une nuée d’experts.
Il y a un an, le 16 mars 2020, E. Macron sonnait la mobilisation générale : « Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée ni contre une autre nation, mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, et qui progresse. Et cela requiert notre mobilisation générale. Nous sommes en guerre. Toute l’action du gouvernement et du Parlement doit être désormais tournée vers le combat contre l’épidémie, de jour comme de nuit. […] Nous sommes en guerre. J’appelle tous les acteurs politiques, économiques, sociaux, associatifs, tous les Français à s’inscrire dans cette union nationale qui a permis à notre pays de surmonter tant de crises par le passé. ». Lire la suite…
pour la libération de la production des vaccins, empêchée par les intérêts privés, considérations marchandes et tractations opaques qui installent une pénurie mondiale.
Un acte public pour rendre visible différents appels relatifs à la nécessité de changer la politique de gestion des vaccins contre le Sars-Cov2 se tiendra le 11 mars à Paris.
Le réseauFuturs-ACT (Anticipation des Changements Climatiques dans les Territoires en Transition) est un réseau régional de recherche situé en Nouvelle-Aquitaine.
Dans le cadre du lancement du 3ème appel à projets de recherche du dispositif CO3. Co-Construction des Connaissances, le réseau Futurs-ACT a souhaité organiser un webinaire afin de présenter cette démarche unique de soutien à la recherche participative dont Sciences Citoyennes est à l’initiative. Dans le cadre de son activité d’animation du dispositif CO3, Sciences Citoyennes interviendra lors de cet évènement.
Le webinaire aura lieu le Jeudi 4 mars de 9h30 à 11h30
Cet événement sera structuré autour de 3 interventions et d’un temps d’échange, les intervenant.e.s seront : • Cyril Fiorini, Coordinateur au sein de Sciences Citoyennes • Camille Clément, Chargée de mission scientifique à Agropolis Fondation, responsable du secrétariat du 3ème appel à projets CO3 • Colin Brown, Manageur du réseau régional de recherche Futurs-ACT
Afin d’obtenir le lien de connexion à la visioconférence, vous pouvez vous inscrire avant le 3 mars 16h30 à travers le lien suivant : https://bit.ly/2N3azVO
Bâillonnement de l’action militante, recours contre l’inaction de l’État ou simple allergie de la justice à la science : quels enjeux se cachent derrière ces constats ? Quels outils juridiques sont disponibles pour l’action militante ?
Qu’a-t-on à gagner ou à perdre sur le terrain juridique ?Lire la suite…
La consultation Horizon Terre TERRE (Tou.te.s Ensemble pour une Recherche Responsable et Engagée), une initiative commune des associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique est ouverte ! Cette consultation se fait via le site Horizon TERRE.
Horizon TERRE est une réponse à la stratégie de recherche européenne définie dans le programme « Horizon Europe », lequel ne nous semble pas en mesure de répondre aux principaux défis sociétaux contemporains. Lire la suite…
Quarante six organisations et plus de cent personnalités lancent un appel-pétition (https://www.wesign.it/fr/sante/brevets-sur-les-vaccins-anti-covid-stop-requisition-)
• Brevets sur les vaccins : stop !
• Tous les vaccins autorisés doivent devenir « biens communs « de l’humanité !
• Réquisition des entreprises pour la production des vaccins et des traitements anti-covid !
• Contrôle citoyen sur les accords, brevets, essais cliniques, pharmacovigilance, pour des vaccins et traitements sûrs et bien testés ! Lire la suite…
Réunies autour du collectif « Objectif Zéro OGM », 25 organisations (voir ci-dessous) lancent une pétition pour que le gouvernement français publie le décret qui doit répondre aux injonctions prononcées par le Conseil d’État dans son arrêt du 7 février 2020 concernant les OGM issus de mutagenèse ainsi que les Variétés Rendues Tolérantes aux Herbicides ( https://ogmjenveuxpas.agirpourlenvironnement.org). Lire la suite…
Un collectif d’associations citoyennes de défense de l’environnement, des consommateurs, des usagers de santé, d’associations familiales et de professionnels, et de syndicats, demande au Président de la République de mettre la santé environnementale au coeur du système de santé. Les données scientifiques sur l’impact des pollutions sur la santé n’ont jamais été aussi nombreuses et pourtant les politiques publiques ne sont pas à la hauteur des enjeux, à l’image du Plan cancer 2021-2030, qui fait l’impasse sur la dimension environnementale. Les associations demandent des mesures concrètes.
La lettre ouverte au Président de la République est disponible ici.
À l’heure où le gouvernement détricote les propositions de la Convention citoyenne sur le climat, va-t-il en plus accepter de nouveaux projets d’exploitation d’hydrocarbures en Lorraine ? Dans une lettre ouverte, plus de trente organisations appellent Emmanuel Macron et Barbara Pompili à ne pas délivrer de permis d’exploitation de gaz extrait de couches de charbon et à mettre immédiatement fin au soutien public à ces projets.
Le dispositif Co-Construction des Connaissances (CO3) vient d’ouvrir son 3e appel à projets de recherche participative (APR) dans le but de soutenir des projets de recherche fondés sur les besoins des acteurs de la société civile non marchande et qui les impliquent tout au long du processus. Cette co-construction des connaissances rendue possible par CO3 est renforcée par le dispositif « tiers-veilleur » spécifiquement dédié à l’accompagnement de tous les collectifs de recherche soutenus. Lire la suite…
À l’heure où le gouvernement français remet précipitamment à l’ordre du jour une future loi de programmation pluriannuelle de la recherche, Sciences Citoyennes exprime son soutien à la mobilisation et réitère ses propositions pour une recherche avec et pour les citoyennes et les citoyens.
Personne ne croit à ce dernier leurre balancé par le président : un collectif de 35 citoyens chargé de « nourrir le pouvoir exécutif et législatif » dans la conduite des vaccinations et de « se prononcer sur la stratégie vaccinale en France ».
Sciences Citoyennes est signataire de cette tribune dans Libération, datée du 14 décembre, initiée par l’association InterHop.
Contestable en matière de sécurité, le projet de centralisation des données de santé des Français est inconciliable avec le respect des droits à la protection des informations personnelles, alertent des associations, personnalités publiques, syndicats des secteurs de la santé et de la défense des libertés.
Gestion de la crise sanitaire, fraude fiscale, pollutions, surveillance des citoyens, conflits d’intérêts, fuites de données personnelles, violences policières : qu’ils soient fonctionnaires, aides-soignants, banquiers, médecins, chauffeurs ou encore policiers, nombre d’inconnus ont pris des risques pour défendre l’intérêt général. Mais ces Davids qui s’attaquent aux Goliaths sont trop souvent exposés au risque de représailles. La démocratie doit les protéger sans trembler, sans quoi ils disparaîtront et, avec eux, leurs combats d’intérêt général.
Un collectif de consommateurs, de syndicats et d’associations, dont Sciences Citoyenne fait partie, a signé cette tribune parue le 9 décembre dans Libération.
Pour contrer l’arrivée de nouvelles crises sanitaires d’origines infectieuses et limiter le nombre croissant des maladies chroniques, il est primordial de prendre en compte l’environnement dans le système de soins.
Tribune. Le contexte de l’après-Covid doit nous conduire à repenser notre politique de santé pour la fonder sur l’approche One Health («Un monde, une santé») et faire face au défi de la résurgence de nouvelles crises sanitaires d’origines infectieuses face auxquelles nos organismes seront fragilisés si nous n’agissons pas sur notre environnement. Si le système de soin a résisté à la crise, avec difficulté et grâce au dévouement d’un personnel soignant en grande souffrance, il est urgent de le soulager du poids croissant des maladies chroniques pour établir le second pilier du système de santé complémentaire du système de soin : la santé environnementale.
Un collectif d’acteurs de la vie publique et associative – dont Sciences Citoyennes – demande d’urgence l’organisation d’une Convention citoyenne sur le renouveau démocratique.
À l’heure de l’examen final d’un projet contesté de réforme du Conseil économique, social et environnemental (Cese), plusieurs collectifs appellent à signer une pétition déposée sur le site de l’Assemblée nationale pour réclamer la mise en place d’une Convention citoyenne sur le renouveau démocratique, tirée au sort. Lire la suite…
Ce vendredi 4 décembre 2020, Jacques Testart, président d’honneur de Sciences Citoyennes, participera à un « séminaire écopolien » en ligne de 16 à 18h. Cet atelier d’écologie politique francilien est intitulé « Convention citoyenne pour le Climat. Des sciences au droit, une expérience de démocratie environnementale ?« .
Sciences Citoyennes et 118 autres autres organisations interpellent les institutions de l’Union européenne dans le but d’obtenir une législation à même de protéger la démocratie et les droits fondamentaux. L’appel est en anglais.
Ending Gag Lawsuits in Europe Protecting Democracy and Fundamental Rights
The problem: gag lawsuits against public interest defenders
The EU must end gag lawsuits used to silence individuals and organisations that hold those in positions of power to account. Strategic Lawsuits Against Public Participation (SLAPP) are lawsuits brought forward by powerful actors (e.g. companies, public officials in their private capacity, high profile persons) to harass and silence those speaking out in the public interest. Typical victims are those with a watchdog role, for instance: journalists, activists, informal associations, academics, trade unions, media organisations and civil society organisations. Lire la suite…
Jacques Testart, président d’honneur de Sciences Citoyennes nous propose ce billet d’humeur.
Nous devons associer deux positions gouvernementales récentes où les procédures démocratiques sont mises à mal. L’une concerne l’enterrement silencieux des principales revendications de la Convention citoyenne sur le climat (CCC) enterrement reconnu par l’un de ses garants, Cyril Dion, lequel bataille aujourd’hui pour implorer Macron de respecter ses engagements. L’autre est la mort du Haut conseil des biotechnologies (HCB) dont l’originalité parmi les instances mondiales d’expertise était de réunir un Comité scientifique avec un Comité éthique économique et social afin que les enjeux et risques technologiques ne soient pas évalués par les seuls scientifiques et leurs soutiens industriels. Lire la suite…
Le règlement européen 2020/1043 vient modifier la règlementation OGM. Il permet à tout essai clinique de médicaments contenant des OGM, ou consistant en de tels organismes destinés à traiter ou à prévenir la Covid-19, d’échapper aux évaluations préalables sur la santé et l’environnement. Six associations et groupes de citoyens, représentés par Maitre TUMERELLE, ont déposé un recours en annulation de ce règlement. En appui à cette procédure, le Dr VÉLOT, généticien moléculaire à l’Université-Paris-Saclay et Président du Conseil scientifique du CRIIGEN, a rédigé un rapport d’expertise grand public sur les risques sanitaires et environnementaux que peuvent présenter les candidats vaccins contre la Covid-19 actuellement en cours d’essais cliniques.
Les 25 et 26 septembre dernier, le collectif RoguesESR et le séminaire Politique des sciences co-organisaient trois demi-journées de travail de prospective, pour « Refonder l’Université et la Recherche« .
Sciences Citoyennes y est intervenu pour que la réflexion après la LPR permette la redéfinition d’un système de recherche où une alliance de la communauté académique avec les citoyens porte la démocratie technique.
Le 16 octobre 2020 s’est tenu un webinaire, réunissant une centaine de personnes, autour de la question des « Enjeux politiques de l’information scientifique ». Cet événement s’est déroulé en plusieurs temps, après une courte introduction par Jérôme Santolini, chercheur au CEA et administrateur de Sciences Citoyennes. Lire la suite…
Qu’est ce que le tiers-secteur scientifique et comment le renforcer?
Sciences Citoyennes publie une brochure sur le tiers-secteur scientifique, au coeur du combat de l’association depuis 2002 pour renforcer la recherche participative, les Boutiques des Sciences et l’expertise associative.
La dix-huitième Assemblée générale (AG) de l’association Sciences Citoyennes, ainsi qu’une Assemblée générale extraordinaire, se tiendront le samedi 7 novembre de 9h00 à 16h00
Les AG se tiendront en ligne, du fait de l’actualité incertaine.L’AG est un moment important dans la vie de notre association pour échanger, faire le point et dessiner nos projets pour l’année à venir. C’est pourquoi nous comptons vivement sur votre participation.
En pleine tourmente sanitaire lors de cette rentrée 2020, la mobilisation contre la loi de programmation de la recherche (LPR) n’a pas pu être au rendez-vous du passage en force organisé par le gouvernement, qui a déclenché une procédure accélérée au début de l’été. Des auditions à huit-clos se sont tenues à la fin du mois d’août, auxquelles Sciences Citoyennes a refusé de participer, dénonçant par ce geste le simulacre de démocratie que représente tout le processus législatif autour de la LPR. Après l’adoption de ce projet de loi le 23 septembre dernier Lire la suite…
Dans le projet de loi de programmation de la recherche adopté le 23 septembre 2020 à l’Assemblée Nationale figure la proposition de « créer, à l’instar d’autres pays (Allemagne, Australie, Japon, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) une dynamique d’actions ou un réseau « Science et médias »
Jacques Testart, biologiste, président d’honneur de Sciences Citoyennes. L’article est également disponible dans la revue Les Possibles — No. 25 Automne 2020.
La récente pandémie a montré l’impuissance de la science pour combattre un fléau pourtant clairement attendu. Ce n’est pas seulement l’insuffisance matérielle des moyens de protection (masques, désinfectants, tests…) qui fut alors révélée, démontrant une carence du politique, c’est l’ignorance scientifique de leur efficacité réelle et de leurs places respectives dans la stratégie de distanciation et de confinement, seule parade disponible bien qu’héritée des siècles passés. Et ce n’est pas seulement l’absence de traitement qui inquiète, c’est la perspective très lointaine et même douteuse d’un traitement efficace (vaccin).
Pourtant, les responsables politiques, et les médias unanimes, ont propulsé la science et les « savants » comme unique source de savoir et de proposition. Outre la création de deux conseils scientifiques pour éclairer le gouvernement, la plupart des controverses publiques ont évalué le degré de scientificité de telle ou telle mesure (voir la comédie médiatique avec Didier Raoult en vedette non conformiste), comme la controverse de Valladolid évaluait le degré d’humanité des « sauvages ». Ce fut alors un spectacle de science réelle avec son cortège de fake news, de preuves expéditives ou de remèdes miracles, pour cause de compétition et d’articles falsifiés jusque dans The Lancet.
« Quelle voie suivre ? » est une initiative organisée à l’échelle internationale par ETC Group. En France, elle est coordonnée par des représentants de Pollinis, de Sciences Citoyennes et de la Confédération Paysanne. L’animateur-coordinateur de ce processus sera intégré dans ce comité de pilotage. Lire la suite…
Sciences Citoyennes propose, depuis 2007, l’inscription des Conventions de citoyens dans la loi afin d’encadrer de manière stricte leur organisation. Ces procédures sont en effet organisées sans cadre précis, ce qui ouvre la porte à différentes formes de manipulation et d’instrumentalisation.
La Convention citoyenne sur le climat (CCC) a permis de populariser ce type de dispositifs, qui invite un groupe de citoyens à formuler des recommandations, après avoir été formés sur les questions traitées. Cette procédure, comme les précédentes, mérite d’être questionnée à la lumière de ce que nous estimons incontournable pour légitimer une telle initiative. Sans la disqualifier il s’agira de poser les questions du comité de pilotage, de son rôle et de son influence, mais aussi de la formation contradictoire reçue par les 150, de leur capacité à embrasser les multiples dimensions de la question posée. Sans oublier la promesse non tenue du Président de la République de mettre en œuvre sans filtre les recommandations de la conférence, sa position récente sur le déploiement de la 5G en étant une des déjà nombreuses incarnations. Il en va de la fiabilité et donc de la crédibilité d’une telle procédure.
Un an après la catastrophe de Lubrizol à Rouen, Sciences Citoyennes soutient le Collectif Unitaire Lubrizol pour son appel à manifester le 26 septembre 2020 à 13h30 devant l’usine Lubrizol (quai de France).
Le festival Sciences Infuses, dans son édition 2020 Ingénieux Végétal, en partenariat avec le cinéma Le Méliès de Montreuil et Sciences Citoyennes, organise une projection-rencontre le mardi 29 septembre à 20h30, avec :
La projection du film les Gens des blésd’Harold Vasselin, film documentaire de 2017,
Suivie d’un débat et d’un élargissement des interrogations soulevées par le films avec les interventions d’Isabelle Goldringer (INRAE), Germain Meulemans (anthropologue), Christophe Bichon ( animateur du Jardin Pouplier – Sens de l’Humus), Pauline Sy (Laboratoire 3S) et Marion Maignan,Hajar El Karmouni et Didier Bodelot (projet COPALIM).
Dans une tribune intitulée « Pour une éthique de la non-coopération démocratique », l’association Sciences citoyennes expose les raisons qui l’ont conduite à refuser une audition parlementaire dans le cadre du projet de loi de programmation de la recherche, fortement contesté.
Dans une lettre ouverte adressée au Premier Ministre, 16 organisations demandent l’interdiction de la production, de l’utilisation et de la dissémination de tout OGM issu du forçage génétique.
un.e chercheur.e, un.e citoyen.ne, un.e chargé.e de projet, un.e financeur.e, un.e consultant.e, un.e étudiant.e, etc.
déjà impliqué.e dans des démarches de sciences participatives
à la recherche d’un espace de formation pour améliorer vos pratiques
Vous pensez que pour tendre vers une société plus juste et plus durable il faut construire collectivement les solutions et savoirs.
Alors, rejoignez-nous pour l’école thématique « Co-créer les savoirs pour construire la société de demain » pour une semaine de formation, d’apprentissage et d’échange bienveillants sur la recherche en co-création. La semaine aura lieu en résidentiel du dimanche 3 janvier 2021 au vendredi 8 janvier 2021 à Bruxelles (Maison Notre-Dame du Chant-D’Oiseau à Woluwé-Saint-Pierre, Belgique).
Le tiers-secteur scientifique est constitué d’initiatives de la société civile dans lesquelles des citoyens, des militants associatifs ou syndicaux, des usagés, des praticiens construisent collectivement des connaissances qui leur sont nécessaires. Il comporte une grande diversité de structures, d’objectifs, de moyens et de pratiques. Le développement du tiers-secteur scientifique participe de la construction d’un nouveau rapport entre les sciences et la société, légitimant les savoirs des non-chercheurs et non-chercheuses jusqu’alors non reconnus par la recherche traditionnelle. Ce nouveau rapport permet de construire collectivement des connaissances nécessaires pour faire face aux défis sociaux, environnementaux et sanitaires auxquels la recherche publique ne peut et ne doit pas répondre seule.
Cette page a pour ambition de rassembler en un même lieu des vidéos et podcasts sur le tiers-secteur scientifique, réalisés par Sciences Citoyennes mais également par d’autres organisations ou collectifs s’intéressant à la recherche participative, aux Boutiques des Sciences et à l’expertise associative. Ainsi vous retrouverez aussi bien des vidéos expliquant ce qu’est la recherche participative, que des interviews de chercheurs et chercheuses ou associations expérimentant la recherche participative, ou encore une vidéo réalisée avec le regard particulier d’une tiers-veilleuse.
Lundi 29 juin, le Président Macron recevait les 150 citoyen.ne.s de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) pour leur annoncer le devenir de leurs 149 propositions…
Un décorum idyllique – Un soleil radieux, les ors de la République ou plutôt ses jardins, distanciation sociale obligeant sans doute, un Premier ministre encore tout sourire de sa victoire personnelle de la veille, un Président en mode « normal », des ministres, des parlementaires mais aussi et surtout les organisateur.ice.s de la CCC et les désormais fameux.ses 150.
The videos of the conference in English are online!
The 3rd TeRRIFICA Reflective Workshop and Conference “Citizens’ Conventions, Taking Democracy Seriously” was held in Paris on October 14th and 15th 2019. The event was hosted at the Economic Social and Environmental Council (CESE) and the Fondation Charles Léopold Mayer.
Sciences Citoyennes organized both activities within the framework of the H2020 TeRRIFICA project, whereby eight European institutions work together to foster competence for climate change adaptation and mitigation in different European regions with a specific focus on Responsible Research and Innovation.
Les auteurs du rapport interdisciplinaire Gene Drive (2019) produit par ENSSER ont organisé des webinaires sur les questions sociales, technologiques et scientifiques, environnementales, éthiques et juridiques de cette nouvelle technique. Retrouvez les vidéos de ces webinaires (en anglais).
Pourquoi deux vrais jumeaux qui ont le même génome et qui se ressemblent tant à la naissance deviennent-ils plus différents avec l’âge ? Chaque cellule vivante contient son génome, constitué d’une ou plusieurs molécules d’ADN. Ce qui régule l’information contenue dans les gènes relève de l’épigénétique. Ce terme a été introduit en 1942 par le scientifique britannique Conrad Waddington pour définir la branche de la biologie qui étudie les liens de causalité entre le génotype (les gènes) et le phénotype (leurs effets) afin d’appréhender les processus de développement. Aujourd’hui, l’épigénétique se définit comme l’étude de l’ensemble des processus qui modifient l’activité de l’ADN sans en altérer la séquence. Parmi ces processus, un certain nombre sont liés à l’environnement : ce qu’on mange, respire, ressent, etc. L’épigénétique peut dysfonctionner, et ces dysfonctionnements peuvent être le résultat de la toxicité de nombreuses substances, en particulier de perturbateurs endocriniens, qui, le plus souvent, n’obéissent pas aux lois de la toxicité classique.
Pour nous éclairer sur ce sujet, le Dr Jean Lefèvre, Porte-Parole de l’ASEF,
est parti rencontrer le Dr Christian Vélot, spécialiste de la question.
630 organisations de la société civile, dont Sciences Citoyennes, ont signé cette lettre ouverte alarmant les gouvernements sur une vague de plaintes COVID-19 dans des « tribunaux d’entreprise ». La lettre a été envoyée au Premier Ministre français Edouard Philippe. Retrouvez également le communiqué de presse expliquant l’initiative.
À l’endroit des gouvernements:
Aujourd’hui, nous vous invitons, par la présente lettre, à prendre l’initiative pour assurer que les pays du monde ne soient confrontés à une vague de poursuites de règlements des différends entre investisseurs et États (RDIE) en raison des mesures prises pour lutter contre la pandémie COVID-19 et la crise économique qui en découle.
Partout dans le monde, certains gouvernements prennent des mesures pour sauver des vies, endiguer la pandémie, protéger les emplois,lutter contre les catastrophes économiques et veiller à ce que les besoins fondamentaux des populations soient couverts. L’ampleur de ces mesures est sans précédent dans les temps modernes et la nécessité de ces actions est évidente. Cependant, la portée très étendue du mécanisme de RDIE pourrait exposer ces mesures gouvernementales cruciales à des plaintes avec demande d’indemnisation à hauteur de plusieurs millions de dollars de la part des investisseurs étrangers. Le nombre de ces plaintes pourrait également être sans précédent et imposer des charges financières considérables aux gouvernements qui croulent déjà sous le fardeau des crises sanitaires et économiques dévastatrices.
Les citoyennes et les citoyens tirés au sort ont rendu leur copie au terme de mois de travail dans le cadre d’un exercice démocratique au long cours. Les 150, comme on les appelle désormais, sortent renforcé.e.s individuellement et collectivement par cette expérience. L’humanitude[1], ce néologisme que l’on doit à Jacques Testart et qui caractérise le côté émancipateur de ce type de procédure, s’établit et on ne peut que s’en féliciter.
Plus de 50 ONGs, dont Sciences Citoyennes, ont signé cet appel demandant à la présidence allemande, démarrant le 1er juillet 2020, de prioriser l’intérêt général dans les prises de décisions au niveau européen, des réformes législatives sur la transparence des lobbys au sein du Conseil, une transparence complète des lobbys allemands et de nouveaux droits pour les citoyens de s’exprimer sur les décisions des gouvernements concernant les affaires européennes. La déclaration se trouve ici, et résulte de la publication du nouveau rapport de Corporate Europe Observatory et LobbyControl – Tainted love: corporate lobbying and the upcoming German EU Presidency (retrouvez la synthèse du rapport, et le rapport complet).
We, civil society organisations from Germany and across Europe, demand a German EU Council Presidency that sets new standards in transparency and accountability, and which tackles the challenges ahead in the public interest.
The EU Presidency must prioritise three urgent challenges: handling the coronavirus pandemic and its consequences, tackling inequality, and fighting the climate crisis. These need to be addressed together on a strong foundation of democracy, anti-racism, human rights, social rights, and international solidarity. Instead of bailing out climate polluters and tax-dodgers, and giving in to ‘coronawash’ lobbying for weaker regulations, we need a new vision based on progressive alternatives that will roll back inequality. The German Presidency must use this moment to forgo corporate interests and to instead make serving the public interest the clear priority.
Sciences Citoyennes a rejoint l’appel « Se fédérer » aux côtés de nombreux individus et collectifs.
Nous sommes nombreuses, nous sommes nombreux : nous sommes tant et tant à penser et éprouver que ce système a fait son temps. Mais nos voix sont dispersées, nos appels cloisonnés, nos pratiques émiettées. Au point que quelquefois nous doutons de nos forces, nous succombons à la détresse de l’impuissance. Certes, parfois cette diffraction a du bon, loin des centralisations et, évidemment, loin des alignements. Il n’empêche : nous avons besoin de nous fédérer.
La mise à l’ordre du jour de la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR), d’abord au CNESER (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche) le 12 juin prochain, puis au conseil des ministres du 8 juillet prochain, sonne comme un terrible déni de démocratie. Ce projet de loi avait depuis fin 2018 fédéré contre lui une vaste majorité des actrices et acteurs de l’enseignement scientifique et de la recherche, dont la mobilisation avait culminé le 5 mars dernier, quelques jours avant le confinement. Lire la suite…
Grâce au soutien de la Fondation de France, Sciences Citoyennes expérimente depuis 2016 un dispositif appelé tiers-veilleur, initialement développé par le programme REPERE du ministère de l’Écologie, dont les expériences sont notamment relatées dans les synthèses des séminaires. L’objectif est d’accompagner la co-construction des savoirs dans les projets de recherche participative. L’association publie aujourd’hui une Note sur l’accompagnement de la recherche participative, visant à exposer la raison d’être du dispositif tiers-veilleur, relater quelques expériences d’accompagnement de la recherche participative et proposer des premières recommandations sur les missions et le cadre d’action du tiers-veilleur.
Le projet de recherche et développement RESP’HAIES (RESilience et PERformances des exploitations agricoles liées aux HAIES ) a démarré en janvier 2019 et porte spécifiquement sur la thématique des haies. D’une durée de trois ans, le projet RESP’HAIES bénéficie du soutien du ministère de l’agriculture et de l’alimentation (contribution du CASDAR), et s’inscrit dans le projet européen Horizon 2020 TeRRIFICA. L’équipe du projet RESP’HAIES est composée de dix organismes partenaires issus de la recherche, du développement et de l’enseignement agricole. L‘Afac-Agroforesteries en est chef de file, et Sciences Citoyennes accompagne le projet en tant que tiers-veilleur.
Le projet TeRRIFICA vise à renforcer la co-création de solutions d’atténuation ou d’adaptation par rapport aux changements climatiques dans six régions pilotes en Europe. En France, au sein de la région pilote Bretagne – Pays de la Loire – Normandie, Sciences Citoyennes expérimente le rôle de tiers-veilleur dans le projet de recherche participative en agro-foresterie, RESP’HAIES.
La recherche participative est un type de participation citoyenne à la recherche, où des membres d’une organisation de la société civile (association, ONG, groupe d’habitants ou de professionnels, etc. ) s’associent avec des chercheurs académiques pour construire et mener ensemble un projet de recherche. L’objectif dans ce type de partenariat est de produire des connaissances qui, à la fois, constituent un réel intérêt scientifique pour le chercheur et répondent également aux besoins du partenaire associatif.
Le soutien de Sciences Citoyennes à ce type de recherche vient de sa volonté d’accroitre les capacités de recherche et d’expertise de la société civile, des forces associatives, syndicales et citoyennes. L’objectif est d’appuyer la constitution d’un tiers secteur scientifique* qui réponde aux besoins sociaux et écologiques croissants et négligés par les orientations scientifiques dominantes, qu’elles soient le fait de l’État ou de l’industrie privée.
La prochaine assemblée générale de notre association se tiendra le 7 novembre 2020. Vous pouvez d’ores et déjà réserver cette date. Cette assemblée est ouverte à tou.te.s mais seuls les membres à jour de cotisation pourront participer aux votes en particulier celui qui désignera les futur.e.s administrateur.trice.s de Sciences Citoyennes.
Les Amis de la Terre France, Résistance à l’agression publicitaire (RAP) et Communication sans frontières (CSF) publient un rapport en partenariat avec l’ Observatoire des multinationales, intitulé BIG CORPO. Encadrer la pub et l’influence des multinationales : un impératif écologique et démocratique1. Décortiquant le rôle central de la publicité et la communication des multinationales dans la surconsommation, ce rapport contient des recommandations concrètes pour réguler ces activités d’influence des entreprises et donner, dans le monde d’après, plus de place aux discours citoyens.
Sciences Citoyennes est associé à la coalition de 119 organisations demandant aux institutions européennes de renforcer la législation contre les procès-bâillons.
Un policy paper, ci-dessous (en anglais) a été publié ce jour :
Ending Gag Lawsuits in Europe Protecting Democracy and Fundamental Rights
The problem: gag lawsuits against public interest defenders
The EU must end gag lawsuits used to silence individuals and organisations that hold those in positions of power to account. Strategic Lawsuits Against Public Participation (SLAPP) are lawsuits brought forward by powerful actors (e.g. companies, public officials in their private capacity, high profile persons) to harass and silence those speaking out in the public interest. Typical victims are those with a watchdog role, for instance: journalists, activists, informal associations, academics, trade unions, media organisations and civil society organisations.
« Le contexte de «déconfinement progressif» est encore très incertain et beaucoup dépend de paramètres que personne ne maîtrise, comme la mise au point d’un vaccin ou la découverte de traitements efficaces contre le Covid-19. Mais c’est précisément dans les périodes de choc d’immédiat après-crise que l’histoire s’accélère, que les bifurcations sont engagées ou pas, que les décisions prises conditionnent pour une longue période la construction du futur. L’expérience toute récente est source de prises de conscience et de ré exions de plus long terme sur lesquelles nous entendons bien nous appuyer.
Depuis plusieurs mois, des organisations syndicales et associatives convergent, convaincues que les réponses aux urgences sociales et écologiques doivent être construites ensemble. La crise qui a éclaté en ce début d’année 2020 montre une fois de plus la nécessité de changer de système. C’est pourquoi nos organisations ont constitué un front élargi et inédit pour initier une tribune, puis une pétition et un appel aux mobilisations du 1er mai. Nous pensons que le moment est venu de préciser les contours du «plus jamais ça» que nous mettions en avant dans cette tribune le 18 mars et auquel nous entendons désormais donner plus de corps. Désormais il est nécessaire de dépasser l’effet de sidération paralysant que génère le traumatisme de la crise sanitaire. Il s’agit d’amener la population à se saisir de ce moment pour exiger que des enseignements en soient tirés.
Le projet Horizon Terre, porté par les associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs sans Frontières et le collectif Atécopol, depuis septembre 2019, vise à créer des scénarios de recherche alternatifs à ceux d’Horizon Europe (le programme cadre de recherche de l’Union Européenne) dans l’objectif de créer des synergies entre les collectifs de chercheurs et d’étudiants et in fine, de faire du plaidoyer au niveau européen et national pour contribuer à faire infléchir les politiques d’orientation de la recherche selon les axes définis par les membres du projet.
Les membres du projet vont animer un premier un évènement public de consultation sous la forme d’un atelier durant la Vienna Degrowth Conference. Cet atelier en anglais aura lieu en ligne le samedi 30 mai de 15h15 à 16h45. Animé par des chercheurs (sciences sociales et sciences expérimentales) et des experts associatifs, il s’adresse à une trentaine de participants.
The authors of the interdisciplinary Gene Drive Report (2019) are holding webinars on social, technological & scientific, environmental, ethical and legal questions of this new technique in June 2020 via Zoom – for free.
S’il reste peu connu du grand public, le nom du Dr Li Wenliang restera associé à une alerte dont les conséquences sont incalculables, à la fois du point de vue des victimes humaines et leurs proches, et du point de vue des modes de fonctionnement des sociétés contemporaines. Médecin ophtalmologue à l’hôpital de Wuhan en Chine, mort des suites du coronavirus, ce dernier avait été arrêté avec sept autres médecins pour « perturbation de l’ordre public ». Leur forfait ? Avoir alerté de manière précoce sur les premiers cas suspects de coronavirus en Chine, pays gouverné de manière autoritaire et qui n’est donc pas un champion des libertés publiques.
COVID-19. Le coronavirus – ses effets, les remèdes, le confinement – occupent tout l’espace public. Pourtant, nous savons que les autres problèmes – changement climatique, inégalités économiques, pollutions, retraites… – n’ont pas disparu. Lire la suite…
« L’association Sciences Citoyennes revendique le désenclavement de la science et de ses institutions. Elle plaide pour l’élaboration démocratique des choix scientifiques et techniques, par la mise en débat et l’instauration de dispositifs délibératifs sur les politiques publiques en matière de recherche. »
A l’initiative du réseau Global Campaign to Demand Climate Justice, des organisations à travers le monde signent cet appel à une nouvelle normalité. L’appel en anglais et espagnol, ainsi que la liste complète des signataires (dont Sciences Citoyennes fait partie) sont disponibles ici.
La pandémie de COVID-19 expose un système économique incapable de répondre aux besoins des populations et de la planète. Notre seule solution pour faire face à cette crise mondiale, qui survient au milieu d’une crise climatique dévastatrice, est de nous unir et de construire un monde plus juste, plus résistant et plus durable. En tant que membres et alliés de la Campagne mondiale pour exiger la justice climatique, nous formulons une première série de demandes aux gouvernements dans le cadre de leur réponse à la pandémie.
Le Parcours de Master “études environnementale” de l’Ehess, l’association Sciences Citoyennes et le journal Reporterre se sont associés, grâce à un financement de la fondation Charles Léopold Mayer – FPH, pour créer en 2020 un dispositif expérimental novateur de soutien à la formation et la recherche collaborative entre un Établissement Public d’Enseignement Supérieur et de Recherche (Ehess) et des organisations de la société civile à but non lucratif.
Sciences Citoyennes soutient l’Appel commun à la reconstruction, porté par de nombreuses associations, et appelle les citoyens à rejoindre cette initiative commune.
Nous aimions nous croire invulnérables.
La réalité nous a rattrapés.
La crise sanitaire que nous traversons a interrompu brutalement le cours de nos vies. Elle a imposé le confinement de la moitié de la planète et perturbé toutes nos habitudes. Des millions de personnes ont perdu leur emploi. Beaucoup ont dû dire adieu à des proches. Avec la crise, nos préoccupations ont profondément changé.
Aujourd’hui, le gouvernement prend des mesures extraordinaires pour sauver des entreprises. Demain, il organisera la relance de l’économie. Mais la grande erreur serait de reconstruire notre monde en conservant les méthodes d’hier. Notre société s’est révélée fragile, alors que nous sommes face à de nombreux autres périls. En plus des crises sanitaires, les désastres écologiques nous menacent et les inégalités sociales nous rendent toujours plus vulnérables.
Michel Goldberg est maître de conférences à l’Université de La Rochelle. Ses recherches portent sur l’étude des débats et des controverses sociales à thème scientifique. La vidéo suivante présente des projets pédagogiques menés à l’université pour la formation à la pensée critique, et notamment pour éduquer face aux idées conspirationnistes. Lire la suite…
À la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après », seize organisations lancent une pétition nationale pour défendre des mesures urgentes et de plus long terme, porteuses de profonds changements politiques. Cette pétition appelle les citoyen·ne·s, qui partagent le constat dressé d’urgence sociale et écologique et en ont assez des discours creux, à se mobiliser pour que le « Jour d’Après » soit construit ensemble, en rupture avec les politiques menées jusque-là. Les solutions existent, agissons !
Suite au débat intitulé Pourquoi avons-nous besoin de vérités citoyennes et quelles pratiques scientifiques peuvent y contribuer ? dans le cadre de la Nuit des Débats organisée par la ville de Paris le jeudi 17 octobre à propos de l’ouvrage Vérités citoyennes. Les sciences contre la post-vérité, dirigé par Maryvonne Holzem (Éditions du Croquant, 2019), François Rastier (directeur de recherche ER-TIM, INaLCO, CNRS) a rédigé un texte intitulé « Se réconcilier avec la vérité : enjeux scientifiques et politiques ». Lire la suite…
Sciences Citoyennes est signataire aux côtés de 61 organisations d’une lettre à destination des institutions européennes et gouvernements nationaux; la lettre demande que la recherche publique sur le COVID-19 fasse passer la santé avant le profit.
L’activité de Sciences Citoyennes est perturbée en cette période de confinement. Comme chacun et chacune, nous tâchons de nous adapter à cette situation d’un genre nouveau. Nous vous prions de nous excuser pour les délais dans la réponse à vos sollicitations. Malgré tout, nous ferons au mieux pour « maintenir le lien » en gardant notre esprit critique et notre vigilance vis-à-vis des décisions prises par les autorités. Nous témoignons ici notre solidarité envers tous les personnels soignants, les salariés réquisitionnés, les précaires, les personnes en situation de fragilité extrême.
Les masques contre le coronavirus ne doivent pas devenir des baillons.
Suite à l’arrestation de son président, Kévin Jean, lors de l’action non violente #DémasquonsMacron, Sciences Citoyennes demande sa libération immédiate ainsi que celle des scientifiques et activistes également gardés à vue.
Hier le Président Macron affirmait sa confiance dans les scientifiques et réclamait à la Nation entière d’en faire autant. Ce matin, trois scientifiques et des activistes étaient interpellé.e.s pour avoir participé à une action non violente, rue de Suresnes à Paris.
Des scientifiques initiateurs de la tribune du Monde dont Kévin Jean, enseignant-chercheur en épidémiologie et président de l’association Sciences Citoyennes, Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac, des activistes d’ANV-COP21 sont actuellement en garde à vue pour avoir voulu dresser le vrai bilan écologique et social d’Emmanuel Macron.
Un ensemble d’associations et de collectifs citoyens – dont Sciences Citoyennes – appellent à une nouvelle large mobilisation, un an après la Marche du Siècle et à la veille des élections municipales, le 14 mars prochain, aux côtés de Greta Thunberg qui sera présente à Paris. Ils exhortent à «contraindre nos élu·e·s à agir à la hauteur de l’urgence» pour un «changement de modèle économique et social».
Un an après la Marche du Siècle et à la veille des élections municipales, de nombreuses associations et collectifs citoyens appellent à une nouvelle mobilisation partout dans les territoires.
Nous étions plus de 500 000 dans les rues les 15 et 16 mars 2019. Un an après, le samedi 14 mars, à la veille des élections municipales, nous serons une nouvelle fois mobilisé·e·s.
Face à l’inaction et aux reculs de nos dirigeant·e·s, nous ne voulons plus attendre. Nous devons et nous pouvons transformer nos territoires dès maintenant.
Qu’elles soient locales ou nationales, petites ou grandes, chaque jour de nouvelles mobilisations, initiatives et actions se dessinent ici et là.
Partout, les habitant·e·s sont impacté·es par le dérèglement climatique, la pollution des sols, de l’eau, de l’air. En réponse à la désertification des centres-villes et à la diminution des services publics, tous les scénarios tendent à démontrer qu’un changement de modèle économique et social serait créateur d’emplois.
Les activités humaines ont causé un réchauffement du climat d’environ 1°C par rapport à l’ère préindustrielle. Localement, nous sommes témoins des effets des changements climatiques et savons que ces impacts vont probablement s’aggraver dans les années à venir.
Dans le cadre de la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR), Sciences Citoyennes propose une autre lecture des axes des trois groupes de travail mis en place par le gouvernement (Financement – Carrière – Partenariat) et insiste sur l’urgence de réfléchir ensemble à la place et au rôle des Sciences dans nos sociétés.
Sur invitation de trois députés, Mme Buffet, Mme Victory et M. Prud’homme, Sciences Citoyennes organise un séminaire de travail le 13 février, de 9h à 13h à l’Assemblée Nationale, pour échanger avec des acteurs du monde de la recherche, autour de la future Loi de Programmation Pluriannuelle de la recherche (LPPR). Pour les personnes inscrites, rendez-vous au 126 rue de l’Université, salle Premier Bureau. Lire la suite…
Depuis plus de 20 ans, nous observons une entreprise obstinée de refonte des mondes professionnels de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Répondant au mot d’ordre « d’Economie de la Connaissance », une nouvelle façon de concevoir la place des savoirs dans nos sociétés a inspiré une succession de réformes systémiques ayant pour cadre commun la transformation des pratiques et des valeurs de nos métiers.
La Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) n’est que le dernier épisode de cette opération politique de reconfiguration des paysages scientifiques Lire la suite…
Une réponse écrite par Jérôme Santolini, chercheur en Biologie, administrateur de Sciences Citoyennes, membre de « Cantine Sans Plastique France » et coauteur du livre « Pas de plastique dans nos assiettes – des perturbateurs endocriniens à la cantine »
Il y a quelques jours, les député.es Claire Pitollat et Laurianne Rossi présentaient en grande pompe le rapport de leur mission d’information parlementaire sur les perturbateurs endocriniens présents dans les contenants en plastique. En écho aux annonces officielles et médiatiques (vidéos, articles…), le rapport souligne avec emphase l’urgence de la situation, l’ampleur de la crise sanitaire.
La troisième rencontre du Consortium du projet TeRRIFICA s’est tenue à Barcelone les 3 et 4 décembre 2019. L’évènement s’est déroulé à La Fàbrica del Sol, un lieu municipal d’éducation à l’environnement qui intègre différents services pour les citoyens concernant les énergies renouvelables, l’écologie et la durabilité urbaine.
ACUP / GUNI a organisé cette rencontre dans le cadre du projet H2020 TeRRIFICA, dans lequel huit institutions européennes travaillent ensemble à renforcer les capacités pour l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques dans différentes régions européennes, en particulier à travers la Recherche et l’Innovation Responsable.
The 3rd TeRRIFICA Consortium meeting was held in Barcelona on December 3rd-4th 2019. The event was hosted at La Fàbrica del Sol, a municipal facility for environmental education that integrates a number of services for citizens in renewable energy, urban environment and sustainability.
ACUP / GUNi organized the meeting within the framework of the H2020 TeRRIFICA project, whereby eight European institutions work together to foster competence for climate change adaptation and mitigation in different European regions with a specific focus on Responsible Research and Innovation.
Edgar Blaustein, Dominique Cellier, Fabien Piasecki et Jacques Testart de l’association Sciences Citoyennes publient une tribune sur la Convention Citoyenne pour le Climat. Ils pointent les écueils méthodologiques de cette procédure prétendument parée de vertus…
Sciences Citoyennes est signataire, aux côtés de 278 organisations, d’une lettre ouverte sur le Traité sur la Charte de l’Énergie, adressée aux Ministres, Commissaires et Membres des Parlements nationaux et du Parlement Européen. Cette vidéo donne un exemple de comment le traité peut être utilisé par des industries des énergies fossiles pour poursuivre en justice les États pour leurs politiques climatiques. La lettre en français est disponible ici.
Dear Ministers, Commissioners, Members of Parliament and of the European Parliament,
We are writing to you as concerned civil society groups and trade unions from member states of the Energy Charter Conference, which will hold its annual meeting in Brussels over the next two days (10-11 December 2019). A first negotiation round to modernise the Energy Charter Treaty (ECT) will take place on 11 December.
Sciences Citoyennes est signataire d’une tribune publiée sur le site de Mediapart* en soutien à la grève de 5 décembre 2019.
« Nos résistances sont multiples, et porteuses des mêmes valeurs ». Pour une transformation profonde de notre société, des associations et collectifs en lutte contre le dérèglement climatique joignent leur colère à celle des salariés et des syndicalistes. Ils lancent un appel de soutien à la grève du 5 décembre: « La justice, l’égalité et l’urgence à agir, doivent être au cœur de nos mobilisations ».
We urge you to act to hold the industries and corporations that have fueled and continue to worsen the climate crisis liable, as well as the executives behind them, so that we may advance climate justice globally.
For decades, Big Polluters like Exxon, Shell, and others have spent billions of dollars simultaneously fueling and denying the climate crisis, delaying action, and pushing false “solutions” at every level—all while raking in billions in profits each year. And despite what their greenwashing advertising says, they’re still doing it, as are other major polluting industries like agribusiness.
People around the globe are fighting to protect their homelands from the rising seas, their loved ones from extreme weather events, and their lives and livelihoods from floods, droughts, pipelines, brutal fossil fuel extraction, deforestation, destruction of natural ecosystems, land grabs, and other violations of their rights. Communities in the Global South, women, youth, indigenous peoples, and other communities on the front lines of the climate crisis urgently need funding to implement a just and equitable transition away from fossil fuels and false “solutions” like carbon markets and offsets, bioenergy, and geo-engineering—and toward the community-centered solutions that must power our future: solutions like leaving fossil fuels in the ground, practicing agroecology, protecting vital ecosystems like the Amazon rainforest, and other solutions enshrined in the People’s Demands for Climate Justice.
Une Initiative Citoyenne Européenne (ICE) a été lancée le 25 novembre 2019 pour éliminer les pesticides de synthèse dans l’Union européenne dans les 15 ans, d’ici 2035, soutenir les agriculteurs et sauver les abeilles et la nature. Si elle réunit un million de signatures avant fin septembre 2020, la Commission et le Parlement européens sont tenus de considérer de légiférer pour prendre en compte les demandes de l’initiative. [1]
Un entretien avec Jacques Testart (rien à voir avec Jean-Paul Rouve dans son rôle de Jeff Tuche qui illustre avec la vidéo ;-) ) à propos de sa position sur le Téléthon…
Suite aux annonces du président de la République et de la ministre en charge de la Recherche, l’ANR lance un appel à projets appelé « Flash COVID-19 » doté d’un budget initial de 3 millions d’euros.
Le mot « Flash » signifie que cet appel s’accompagne d’un processus accéléré d’évaluation, avec une clôture de dépôt des dossiers le 23 mars et une évaluation (et donc une sélection) des dossiers retenus le 24 mars. Lire la suite…
Un collectif d’associations (dont Sciences Citoyennes), d’ONG, d’intellectuels, parmi lesquels Ken Loach, Christophe Alévêque et Alain Damasio, condamne, à l’occasion du Black Friday, le modèle économique et les pratiques sociales et fiscales du géant du commerce en ligne.
La satisfaction du client, c’est l’obsession affichée de Jeff Bezos patron d’Amazon, le géant du e-commerce aux 180 millions de références. Sa stratégie : le « day one », soit maximiser les cadences de préparation des colis pour livrer en moins d’un jour, moins d’une heure et peut être moins d’une demi-heure grâce à des drones de livraison. Son ambition : créer un écosystème complet avec des maisons connectées, des e-books, de la musique, des séries, des films… pour générer toujours plus de commandes de ses produits à bas prix. Mais, derrière le héros du néolibéralisme 2.0, se cache une vision du monde que nous devons combattre. Lire la suite…
Le 4 octobre dernier, Philippe Huneman, chercheur CNRS affilié à l’Université Paris I Sorbonne, publiait une lettre ouverte, pour protester contre la participation de Laurent Alexandre à un événement placé sous le haut patronage de la présidence de l’Université Paris 1.
Se retrouvant dans les principes énoncés dans la lettre, Sciences Citoyennes publie ici la lettre, avec l’accord de son auteur, qui complète ici son propos par un épilogue, rédigé a posteriori, suite à la reprise massive de la lettre dans les réseaux sociaux.
La France a adopté en 2016, avec la Loi dite Sapin 2, une législation pionnière en matière de protection pour les lanceurs et lanceuses d’alerte. C’est en s’appuyant sur ses équilibres et ses acquis que nos organisations ont obtenu l’adoption en octobre dernier de la première directive européenne en leur faveur. Cette directive reprend l’essentiel des avancées de la loi française, mais offre également une opportunité de pallier les limites de cette dernière et de l’amender. Elle comporte une « clause de non régression », qui garantit l’objectif démocratique de renforcement des protections des lanceurs d’alerte lors de sa transposition. Lire la suite…
La conférence Conventions de Citoyens, prenons la démocratie au sérieux s’est tenue le 14 octobre 2019 au Conseil économique social et environnemental (CESE), dans le cadre du projet européen sur la co-création d’action contre le changement climatique, TeRRIFICA – Territorial Responsible Research and Innovation Fostering Innovative Climate Action.
Les Assemblées citoyennes en Irlande, l’annonce par Emmanuel Macron d’une Convention citoyenne pour la transition écologique, les revendications d’organisations environnementales pour une Assemblée citoyenne face à l’urgence climatique et écologique, les promesses de démocratie par le digital… Les revendications pour que l’avis des citoyens soit au cœur des décisions politiques sont nombreuses. Mais quelle procédure de démocratie participative mettre en place ? Selon quelles conditions une telle procédure peut-elle être réellement démocratique et prendre en compte l’avis éclairé des citoyens ?
Les associations Clamap et Sciences Citoyennes organisent un apéritif-débat sur le thème « Quelle place pour les pratiques agricoles dans la lutte contre le changement climatique ? », qui se tiendra à Clamart (Maison des associations, Salle Albert Camus) le jeudi 21 novembre, de 19h à 21h30.
L’agriculture conventionnelle est responsable d’une part non négligeable des émissions de gaz à effets de serre (environ 25% des émissions d’origine humaine). Les changements climatiques auxquels elle participe risquent bien de menacer ses rendements et la qualité nutritionnelle de ses produits. Or, au lieu de faire partie du problème et d’en subir les conséquences, l’agriculture pourrait faire partie des solutions. Lire la suite…
Dix organisations de la société civile (dont Sciences Citoyennes, voir ci-dessous) alertent sur l’éventuel suppression du Haut Conseil des biotechnologies (HCB). Le communiqué est reproduit ci-après:
Communiqué de presse, Bagnolet, le 29 octobre 2019
C’est au détour d’une Annexe au projet de loi des finances 20201 qu’on peut découvrir que, pour le gouvernement, le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) a vocation à être supprimé.
Ce Haut Conseil a pourtant été créé après de nombreuses années de débat par la loi du 25 juin 2008 relative aux organismes génétiquement modifiés. Pour application du principe constitutionnel de précaution, il vise à fournir à l’État une expertise Lire la suite…
Cette année a vu une prolifération d’initiatives se mobilisant pour « défendre la Science », sa culture, sa rationalité, sa place dans la prise de décisions publiques. Ce militantisme « Pro-Science » est-il une réponse à une défiance croissante de nos sociétés en crise face au développement technoscientifique ou correspond-il à la résurgence d’un scientisme héritier d’un positivisme du XIXème siècle ?
Pour comprendre et analyser ce phénomène, Sciences Citoyennes vous convie à un apéritif-débat le mercredi 27 novembre, dans les locaux de la FPH (38 rue Saint Sabin, 75011 Paris), de 19h à 21h30, en présence de quatre intervenants : Lire la suite…
Onze syndicats et associations, dont Sciences Citoyennes, appellent à un sursaut après la catastrophe du 26 septembre 2019, à Rouen : ce matin-là, un gigantesque incendie a détruit 5 253 tonnes de produits chimiques chez Lubrizol, une entreprise de produits chimiques classée Seveso seuil haut. L’incendie a aussi touché trois entrepôts de son voisin Normandie Logistique qui stockait plus de 9 000 tonnes de produits sur son site. Syndicats ou associations, les onze signataires de la tribune, publiée par franceinfo jeudi 17 octobre, dénoncent des négligences et des insuffisances et pointent un manque de transparence. Et au-delà de Lubrizol, ils appellent à un sursaut dans la politique de gestion des risques industriels.
Sciences Citoyennes est signataire de cette tribune pour une politique zéro fossile. La campagne a été fondée par Corporate Europe Observatory, Friends of the Earth Europe, Food & Water Europe et Greenpeace EU. Plus de 200 organisations ont rejoint l’initiative demandant une politique sans énergie fossile.
Rejoignez notre appel pour une politique sans énergies fossiles et signez notre lettre.
Cher.e personne politique
Nous sommes dans une situation d’urgence climatique, créée par l’industrie des énergies fossiles. Nous exigeons une politique zéro fossile !
Des communautés sont déjà touchées par les impacts de la crise climatique, par des tempêtes, sécheresses et incendies record – en particulier dans les pays des Suds. Notre droit à une vie saine, à une nourriture de qualité et à des conditions de vie décentes est en danger pendant que quelques privilégiés mènent une vie de luxe.
Pour sa 15e édition, le festival de projections-débats sur des controverses sciences et sociétés, Sciences en Bobines, organisé par Sciences Citoyennes et plus de trente organisations partenaires, se tiendra du 27 septembre au 24 octobre 2019 en France et au Québec.
Au programme, une trentaine de sessions au cours desquelles seront projetés des films abordant le climat et la géo-ingénierie, le nucléaire, les lanceurs d’alerte, les perturbateurs endocriniens et l’environnement, les ondes électromagnétiques, l’agroécologie et la chronotopie mais aussi les modes d’organisation ou de production alternatifs.Lire la suite…
Lors de la venue de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale, un grand nombre d’organisations écologistes et en défense des droits sociaux a lancé un appel à se mobiliser massivement les 20 et 21 septembre et à faire «monter d’un cran» un mouvement devenu « populaire et inédit ». Lire la suite…
Depuis sa création en 2002, l’association Sciences Citoyennes se mobilise pour faire reconnaître l’expertise que les associations développent sur le terrain, Lire la suite…
Plusieurs acteurs du monde scientifique – journalistes, chercheurs, étudiants, médiateurs, influenceurs – viennent de publier une tribune ayant pour titre « La Science ne saurait avoir de parti-pris ». On n’aurait pu laisser ce texte à son sort et à son public déjà convaincu, mais il nous est apparu essentiel de clarifier les termes du débat, de révéler les amalgames volontaires et répétitifs de cette Nième tribune pseudo-scientifique et de dénoncer le projet politique qui sous-tend une telle tribune.
Comme l’indique le nom du groupe qui a rédigé ce texte- « nofakescience » – il s’agirait ici de défendre la science « vraie » contre la fausse – nommée « fakescience » – les consensus scientifiques contre l’opinion vulgaire et irrationnelle. Or il ne s’agit pas de consensus s’inscrivant dans des champs scientifiques mais de controverses sur certaines technologies telles que le Glyphosate et les OGM, l’homéopathie et les vaccins, le nucléaire et le CO2 – et on aurait pu rajouter nanoparticules, intelligence artificielle… @nofakescience ne nous parle pas de « Science » bafouée, de consensus scientifiques maltraités mais prend pied dans les débats sociétaux qui ont fait l’actualité ces dernières années.
Il est loin, le temps où les pays les plus riches, G7 ou G8, pouvaient dicter la marche du monde. Alors à quoi sert cette grande rencontre de 7 chefs des États parmi les plus riches, qu’Emmanuel Macron s’apprête à accueillir du 24 au 26 août à Biarritz ? Pourquoi tenir ce G7, qui semble relever d’un autre temps, à l’heure du bilatéralisme triomphant ? Derrière son charme suranné, le G7 est une arme de séduction massive pour imposer idéologiquement un capitalisme de plus en plus brutal.
C’est d’abord une grande vitrine du capitalisme financier. Nul doute que sera mise en scène la confrontation entre deux versions de ce capitalisme. La première, celle de Mme Merkel, M. Trudeau ou M.Macron, sera présentée comme vertueuse, ouverte sur le monde, louant les vertus de la mondialisation néolibérale. La seconde, celle de M. Trump ou M. Salvini, sera, du moins en France, présentée comme protectionniste, populiste, xénophobe et impérialiste. Les premiers seront présentés comme les remparts contre les seconds. Et on passera sous silence le fait que les premiers ont nourri l’ascension des seconds et que tous s’accordent sur l’essentiel : perpétuer un système au service des plus riches et des multinationales, se nourrissant de l’exploitation du travail et du vivant. Lire la suite…
Au terme des élections européennes de mai dernier, de nouveaux députés siègent au Parlement européen et seront amenés à travailler sur le futur programme cadre de recherche européen, Horizon Europe.
Global Health Advocates et l’ensemble des organisations non gouvernementales (ONGs) rassemblés autour d’Horizon Europe leur proposent une note résumant les principaux enjeux autour de ce programme, Lire la suite…
Le sigle ISDS signifie Investor-State Dispute Settlement, soit un mécanisme de justice selon les traités commerciaux, censé « arbitrer » les différends entre des multinationales qui investissent et des États qui cherchent à défendre la santé, l’environnement, l’intérêt général. Un tribunal arbitral est saisi lorsqu’une firme juge qu’une mesure de régulation limite ou empêche l’obtention de tous les profits qu’elle estimait atteindre en faisant un investissement. Sans critères objectifs.
Le deuxième Reflective Workshop TeRRIFICA aura lieu les 10 et 11 juillet à Belgrade. Il se tiendra dans le cadre de l’évènement « Science Meets Parliaments » au sein de l’Assemblée Nationale de la République de Serbie. L’équipe TeRRIFICA se réunira après le workshop pour une réunion de Consortium interne.
Ce second workshop portera sur les Indicateurs-Clés de Performance en lien avec les actions contre le changement climatique. Les six régions pilotes TeRRIFICA en Allemagne, Biélorussie, Espagne, France, Pologne et Serbie seront présentes autour de thématiques communes: air, agriculture, eau et température.
Ce workshop est organisé par le Center for the Promotion of Science dans le cadre du projet H2020, TeRRIFICA, dans lequel huit organisations européennes travaillent ensemble pour favoriser les actions d’atténuation et d’adaptation au changement climatique dans différentes régions européennes, avec un prisme par la Recherche et l’Innovation Responsable.
2nd July 2019
After a successful 1st TeRRIFICA Reflective Workshop, TeRRIFICA will hold the 2nd TeRRIFICA Reflective Workshop at theNational Assembly of the Republic of Serbia on July 10th and 11th.
Le 2 juillet 2019 – Quelques jours après l’annonce d’un accord politique sur la finalisation des négociations commerciales entre l’UE et le Mercosur et à la veille de la présentation en Conseil des Ministres du projet de loi de ratification du CETA, défenseurs de l’environnement et des droits humains, professionnels des filières d’élevage, associations de consommateurs et syndicats de travailleurs, représentant 72 organisations, écrivent aux Députés et aux Sénateurs français pour leur demander solennellement de ne pas ratifier l’accord de commerce et d’investissement entre l’UE et le Canada.
Communiqué de 36 associations et médias, dont Sciences Citoyennes, à paraître dans Le Monde cette semaine.
La transposition en droit français de la directive européenne protégeant le secret des affaires, en juillet 2018, avait fait planer une menace sur nos libertés fondamentales et provoqué une levée de boucliers de la société civile.
Alors que les défendeurs de ce texte avaient assuré qu’il ne porterait pas atteinte à la liberté de la presse et au droit à l’information, quatre mois après la transposition, le journal Le Monde devait d’ores et déjà voir sa capacité d’investigation entravée. Dans le cadre de l’enquête « Implant Files »,qui a révélé que les dispositifs médicaux (défibrillateurs, pompes à insuline, prothèses de hanche)ont fait des centaines de morts, le journal s’est vu refuser l’accès à la liste des dispositifs ayant reçu un certificat de conformité.
Ce refus est basé sur le secret des affaires.
La CADA, dans une décision inique, estimait que les secrets pèsent plus lourd que le droit à la santé,l’information et la protection des citoyens et confirmait les craintes légitimes de la Société civile au moment de l’adoption de ce texte.
Pourtant, la loi elle-même prévoit que le secret des affaires ne peut pas être opposé aux médias, aux lanceurs d’alerte et aux syndicats, des acteurs essentiels de toute démocratie.
Le Monde a contesté ce refus devant le Tribunal administratif de Paris.
Une récompense pour une chercheuse de haut niveau soucieuse de transférer les connaissances scientifiques au plus grand nombre.
Madame Anne Souyris, Adjointe à la Maire de Paris chargée de la santé et des relations avec l’AP-HP, remettra le 1er juillet, la médaille Grand Vermeil à Ana SOTO, Professeure de Biologie à l’Université Tufts de Boston. La Ville de Paris lui remettra cette distinction afin de l’honorer pour son rôle pionnier dans la découverte de la perturbation endocrinienne.
Ouvrage réalisé sous la direction de Maryvonne Holzem, linguiste et vice-présidente de Sciences Citoyennes.
Les informations pléthoriques et dérégulées découragent toute controverse et dévalorisent les notions mêmes de vérité et de connaissance objective de notre monde commun.
Cette connaissance reste d’autant plus indispensable que nous nous trouvons à l’échelle planétaire face à de multiples dangers politiques, sanitaires et environnementaux, notamment une évolution climatique aussi complexe qu’imprévisible.
Or, du lobbying généralisé qui fabrique du mensonge à dessein pour semer le doute à la « foutaise » qui prétend n’importe quoi (Trump ne ment pas, il se fout de la vérité), l’ère de la post-vérité revêt de multiples facettes détaillées dans cet ouvrage.
Né d’une table ronde organisée par l’association Sciences Citoyennes, ce livre dépasse un cadre disciplinaire strict et bénéficie d’une pluralité de points de vue. Il dépasse le stade des constats pour éclairer le phénomène de la prétendue « post-vérité » dans un domaine où l’idée de vérité partagée est essentielle : celui des sciences.
Il explore plusieurs pistes pour démocratiser la connaissance scientifique et la pensée critique à l’heure où la précarisation de l’information redouble la précarité économique de bon nombre de citoyens qui exigent à juste titre de n’être plus des intermittents de la vie politique.
Rappel des rebondissements sur la suspension de cet additif :
Le dioxyde de titane, connu sous son nom de code E171, est un additif jusqu’à présent couramment utilisé dans l’alimentation pour donner un aspect brillant aux aliments, malgré les doutes sur son innocuité. Alors que sa suspension avait été inscrite dans la loi pour l’agriculture et l’alimentation en octobre 2018, Bercy repoussait sa mise en vigueur en affirmant, sur la base de l’évaluation de l’EFSA (dont les conflits d’intérêts récurrents sous souvent dénoncés), qu’il ne présentait pas de danger « grave ou immédiat ». Grâce à la pression exercée par un collectif d’associations, Bruno Lemaire s’était engagé en janvier à signer mi-avril un arrêté, nécessaire pour rendre cette mesure effective.
Le 17 avril dernier, le ministère a tenu son engagement et a enfin signé un arrêté pour interdire le dioxyde de titane dans les aliments, sur la base du principe de précaution. Mais nous découvrons avec regret que cette interdiction ne commencera qu’au 1er janvier 2020 et pour une durée d’un an. Étant donné que l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a confirmé quelques jours auparavant, le 12 avril 2019, les incertitudes sur l’innocuité pour la santé de cet additif, sa suspension devrait entrer en vigueur immédiatement.
Malgré ce délai supplémentaire, c’est une avancée importante dont nous nous réjouissons. Elle doit maintenant être généralisée au niveau de l’Union européenne et pour les autres additifs alimentaires controversés quant à leur impact sur la santé.
Votre élection il y a un peu plus de deux ans, vos premiers discours, avaient laissé entrevoir un rajeunissement des mécanismes décisionnaires, une implication des citoyennes et des citoyens dans les processus délibératifs, et des avancées significatives en matière de justice sociale et environnementale aux niveaux national et européen. Aujourd’hui, il apparaît évident que la démocratie représentative, dans ses mécanismes actuels, présente des signes d’essoufflement. Les citoyennes et les citoyens ne veulent ni ne peuvent plus être ignorés. Lire la suite…
Depuis plusieurs années, Sci-Hub et d’autres plateformes voisines, comme Libgen, proposent un accès gratuit, mais non autorisé, à des articles scientifiques normalement payants. Ce qui n’est pas pour plaire, bien sûr, aux éditeurs des revues dans lesquelles ces articles sont publiés à l’origine : ces derniers viennent d’obtenir le blocage de l’accès aux sites, en France, sur décision judiciaire.
Le 7 mars 2019, le tribunal de grande instance de Paris a répondu à la plainte déposée par Elsevier et Springer Nature, les principales maisons d’édition de revues académiques, à l’encontre des plateformes Sci-Hub et Libgen, en ordonnant le blocage des plateformes et de leurs sites miroirs, qui renvoient vers l’adresse principale. Lire la suite…
Sciences Citoyennes fait partie des premiers signataires de cet appel à décrocher 125 portraits présidentiels avant la tenue du G7, correspondant aux 125 jours qu’il a suffi à la France pour dépasser son empreinte écologique.
125. Il n’aura fallu que 125 jours à la France en cette année 2019 pour dépasser son empreinte écologique. Chaque année, le jour de dépassement survient plus tôt dans l’année.
Depuis le 5 mai dernier, nous avons consommé toutes les ressources naturelles que la planète peut renouveler en une année. Chaque jour qui passe est une dette que nous contractons envers les écosystèmes, les enfants qui naissent aujourd’hui, mais aussi, de plus en plus, envers nous mêmes. La dette d’un système prédateur, qui ne sera jamais remboursée et vient s’ajouter au réchauffement climatique et à l’extinction de la biodiversité.
Sciences Citoyennes a été informée de la tenue d’une conférence à l’École normale supérieure (ENS Paris-Ulm) le samedi 18 mai 2019 à 15h, intitulée : « Biodiversité : l’écologie est-elle encore scientifique ? » et organisée par l’Association française pour l’information scientifique (AFIS) [1]. Outre le titre provocateur, nous aimerions réagir avant tout au choix de l’intervenant, Christian Lévêque. Hydrobiologiste et spécialiste des milieux aquatiques continentaux, Christian Lévêque est également contributeur de la publication libertarienne Contrepoints, hub français des climatosceptiques. Lire la suite…
La première Conférence en ligne TeRRIFICA se tiendra le 22 mai 2019, de 10h à 14h. L’inscription est gratuite et se fait par email via hannah.hoff[a]uni-vechta.de
La Conférence commencera par une intervention sur la co-création du Dr. Angela Connelly (University of Manchester). La Conférence mettra également en avant les exemples de bonnes pratiques des six régions pilotes en Biélorussie, France, Allemagne, Pologne, Serbie et Espagne combinant des processus de co-création et des stratégies d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.
La Conférence est organisée par la Boutique des Sciences Vectha/Cloppenburg University of Vechta, dans le cadre du projet Horizon 2020 TeRRIFICA, dans lequel huit institutions Européennes [dont Sciences Citoyennes] travaillent ensemble pour renforcer les capacités d’atténuation et d’adaptation au changement climatique dans différentes régions européennes, avec le prisme de la Recherche et l’Innovation Responsable.
Dans son discours du 25 avril 2019, Emmanuel Macron a annoncé la tenue d’une « convention citoyenne » de 150 personnes tirées au sort afin de proposer des actions pour la transition écologique. L’association Sciences Citoyennes s’en félicite, mais au-delà de l’effet d’annonce, il est essentiel que le protocole soit clairement défini. Pour Jacques Testart, président d’honneur de Sciences Citoyennes « une telle convention citoyenne ne doit pas être un énième semblant de consultation – comme l’a été le grand débat national – mais une véritable avancée dans la démocratie participative. » Lire la suite…
14 organisations, dont Sciences Citoyennes, sont signataires de la tribune d’appel à la désobéissance civile le 19 avril contre la République des Pollueurs.
Malgré ses beaux discours, Emmanuel Macron a prouvé depuis le début de son mandat qu’il n’était pas le champion du climat. Alors que l’urgence écologique nous est rappelée à chaque canicule, tempête, inondation ou extinction d’espèce, le président de la République ignore les actions immédiates et radicales dont nous avons besoin pour limiter la catastrophe. La jeunesse est en grève pour défendre son droit à un avenir. Des centaines de milliers de citoyen-ne-s marchent pour la justice climatique, sociale et la préservation de la biodiversité. Plus de deux millions de personnes soutiennent le recours en justice visant l’Etat pour inaction climatique. Face à leurs cris d’alerte, Emmanuel Macron refuse de changer de cap.
Vous trouverez dans notre catalogue, l’offre des formations que Sciences Citoyennes est susceptible de dispenser sur demande. Le public visé et les modalités entourant vos attentes déterminera le caractère payant ou gratuit des formations. N’hésitez donc pas à nous contacter pour toutes demandes, nous serons heureux de répondre à vos besoins. Lire la suite…
La prochaine assemblée générale de notre association se tiendra le 6 avril prochain à Paris. Vous pouvez d’ores et déjà réserver cette date. Cette assemblée est ouverte à tou.te.s mais seuls les membres à jour de cotisation pourront participer aux votes en particulier celui qui désignera les futur.e.s administrateur.trice.s de Sciences Citoyennes. Lire la suite…
En décembre dernier, Sciences Citoyennes a rassemblé une cinquantaine de participants pour un séminaire sur l’accompagnement de la recherche participative. Basé sur le besoin exprimé par les porteurs de projet et sur l’expérience menée au sein du programme REPERE(1) du ministère de l’Environnement, le dispositif « tiers-veilleur » a été pensé pour apporter un regard extérieur au collectif de recherche, qui permette observation, appui, conseil et réflexivité sur les processus en cours de co-construction des savoirs. Lire la suite…
Sciences Citoyennes s’associe à Sherpa dans son interpellation du gouvernement.
Communiqué de presse – 21 mars 2019
Sherpa publie aujourd’hui une tribune dans Médiapart et une pétition soutenue par plus de 80 personnalités et organisations dont Eva Joly, Edwy Plénel, Anticor, Transparency International, Greenpeace, la Ligue des Droits de l’Homme, la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, OXFAM, Sciences Citoyennes et de nombreuses autres. Sherpa interpelle le gouvernement suite au refus de son agrément corruption. Ne laissons pas le gouvernement étouffer l’action de la société civile contre la corruption !
Cette analyse a été élaborée par Sciences Citoyennes et la Commission démocratie d’ATTAC
Neuf auteurs1 emmenés par Loïc Blondiaux ont publié le 19 février 2019 une note de Terra Nova proposant un « référendum d’initiative citoyenne délibératif »2, donnant aux citoyens « non seulement le choix des réponses mais aussi celui des questions ». Cette proposition est présentée en détail en Annexe 1. Elle ne traite que des RIC dits législatifs et abrogatifs, c’est-à-dire permettant de proposer un projet de loi à l’Assemblée nationale, de voter une loi ordinaire ou organique ou d’abroger une loi, sans présager de l’éventuel intérêt des RIC infra-législatifs (visant un décret), locaux (à propos d’un arrêté municipal par exemple), constitutionnels (révision de la Constitution), révocatoires (mettre fin au mandat d’un élu) ou ayant trait à un traité international.
Ces auteurs sont pour sept d’entre eux universitaires ou directeurs de recherche en science politique, droit, aide à la décision, et pour deux d’entre eux dirigeants d’associations. ↵
L’Europe négocie actuellement son futur programme de recherche (probablement 100 milliards d’euros pour 2020-2026). Sous la force des lobbies, le concept de Principe d’innovation a été introduit dans le texte et malgré des interpellations d’une coalition d’associations européennes n’a pas été retiré jusqu’à présent.
À cette étape finale des négociations, cette coalition réitère la demande de retrait du Principe d’Innovation, considérant que son inscription est susceptible de fragiliser le principe de précaution, dans le seul but de permettre la non application des règlements pour certains produits potentiellement dangereux. C’est le chemin inverse de celui qui faudrait parcourir pour assurer plus de protection sanitaire et environnementale.
Sciences Citoyennes adresse une lettre ouverte à Mme Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, pour regretter l’absence de réflexions collectives sur les enjeux de la future loi de programmation pluriannuelle de la Recherche et pour formuler des propositions afin d’inscrire les choix scientifiques et techniques dans notre démocratie.
Vous pouvez retrouver le texte de la lettre ouverte ci-dessous :
À l’attention de Madame Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
UNE LOI DE PROGRAMMATION DE LA RECHERCHE SANS LES CITOYEN.NE.S ?
Le 1er février dernier, le Premier ministre a annoncé son intention de mettre en place des groupes de travail devant préparer la future loi de programmation pluriannuelle de la recherche. L’agenda prévu est serré : suite aux contributions des groupes de travail, la loi doit être rédigée entre août et décembre 2019, pour entrer en vigueur le 1erjanvier 2021[1].
Le processus d’élaboration de cette loi de programmation est un exemple flagrant de refus d’inclusion de la société civile dans la construction des politiques publiques. En effet, il consiste à construire la loi à l’écart des citoyennes et citoyens : les groupes de travail prévus par le gouvernement dont vous faites partie ne seront constitués que de parlementaires, scientifiques, dirigeant·e·s d’organisme de recherche et acteur·rice·s industriel·le·s. Aucune place n’est prévue pour la société civile associative et les syndicats.
Notre printemps sera climatique et social. Le 15 mars, la jeunesse sera en grève partout en France et dans le monde.
Le 16 mars, nous marcherons ensemble, pour dire « ça suffit ! » et demander des changements immédiats.
Un appel à manifestation d’intérêts afin de décerner le Prix de la recherche participative 2019 vient d’être lancé. Se reconnaissant dans la co-construction des savoirs que souhaite promouvoir cet appel, Sciences Citoyennes contribue à cette démarche en tant que membre du comité scientifique :
La Fondation de France et le Groupement d’Intérêt Scientifique « Démocratie et Participation » partagent la conviction que la participation de toutes et tous à la production des savoirs est une condition nécessaire pour affronter les crises sociales, environnementales et démocratiques et relever les défis à venir. Ils s’associent pour organiser le Prix de la recherche participative 2019.
Sciences Citoyennes a signé une tribune aux côtés de 140 organisations appelant à La Marche du siècle pour le climat. Nous appelons à rejoindre les étudiants et élèves de France et du monde qui feront grève pour le climat le vendredi 15 mars, et à marcher le samedi 16 mars pour demander des changements radicaux pour répondre à l’urgence climatique.
Si vous souhaitez marcher avec nous le vendredi 15 mars, nous vous proposons de se rejoindre à 13:00 au 38 rue Saint Sabin, 75011 Paris, et de nous envoyer un mail à contact@sciencescitoyennes.org pour nous faire savoir votre venue au point de rendez-vous.
La Marche du siècle
Notre contestation a éclos à l’automne. En hiver, sa croissance a été historique. Au printemps, elle change d’échelle. Il n’y a plus de saisons.
Nous sommes aujourd’hui des millions, prêt·es à résister, à déployer les alternatives, à demander des comptes au gouvernement, aux multinationales, aux banques et aux institutions financières.
Il est temps de changer de système industriel, politique et économique, pour protéger l’environnement, la société et les individus.
Et si les compagnies agroalimentaires pouvaient modifier les gènes de populations entières d’insectes, de plantes et d’animaux sauvages ? Et puisque le forçage génétique le permet, qu’est-ce que le secteur agroalimentaire fait de cette technologie ?
Dans son rapport Forcer l’agriculture, (maintenant disponible en anglais et en espagnol), ETC Group explique comment les géants et les startups du secteur agroalimentaire dissimulent leurs motivations purement lucratives derrière des projets prétendument humanitaires comme Target Malaria, de façon à développer des organismes issus du forçage génétique.
Lors de la quatrième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA-4), qui se tiendra à Nairobi, Kenya, du 11 au 15 mars 2019, une proposition de résolution sur la gouvernance globale de la géo-ingénierie est mise à l’agenda par la Suisse, et soutenue par le Burkina Faso, les États Fédérés de Micronésie, le Mali, le Mexique et le Niger. Lire la suite…
Lors de la quatrième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA-4), qui se tiendra à Nairobi, Kenya, du 11 au 15 mars 2019, une proposition de résolution sur la gouvernance globale de la géo-ingénierie* est mise à l’agenda par la Suisse, et soutenue par le Burkina Faso, les États Fédérés de Micronésie, le Mali, le Mexique et le Niger.
À l’appel de l’ONG ETC Group**, l’association Sciences Citoyennes vous demande d’exprimer une opposition ferme aux tentatives agressives de légitimer la géo-ingénierie comme réponse aux changements climatiques en interpellant le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy Lire la suite…
Le premier séminaire du projet européen TeRRIFICA s’est tenu à Bonn (Allemagne) les 4 et 5 février 2019. Huit organisations européennes ont commencé à travailler au renforcement des compétences à propos du changement climatique dans différentes régions européennes, dans le contexte de la Recherche et de l’Innovation Responsables (RRI). Le projet s’insère dans l’Agenda pour le Développement Durable 2030 des Nations Unies et ses Objectifs de Développement Durable, qui permet un vision globale partagée vers un développement durable.
The first meeting of the European project TeRRIFICA was held in Bonn (Germany) on the 4th and 5th February 2019
Eight European institutions start to work together to foster competence for climate change adaptation in different European regions with a specific focus on Responsible Research and Innovation
The project embeds the United Nations 2030 Agenda for Sustainable Development and its Sustainable Development Goals, a landmark achievement that provides a shared global vision towards sustainable development.
Comme tous les ans, ETC Group, ONG internationale présente sur 5 continents, propose une analyse aiguisée des enjeux scientifiques et techniques qui se dessinent pour 2019 et les années à suivre. Pour rappel, Sciences Citoyennes et ETC Group joignent régulièrement leurs efforts pour décrypter et analyser les enjeux autour de technologies émergentes (conférences, plaidoyers communs, événements internationaux tels que le Forum Social mondial ou le Forum Mondial Sciences et Démocratie…). Lire la suite…
Dans le cadre des mobilisations citoyennes en marge de la COP21 (21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) en 2015, Sciences Citoyennes a décidé de s’emparer de la question de la géo-ingénierie. Depuis nous participons à l’acculturation sur ces techniques controversées. Lire la suite…
Après la condamnation de Monsanto cet été aux États-Unis, c’est maintenant en France que la justice permet une victoire contre le glyphosate.
Le tribunal administratif de Lyon a annulé, ce mardi 15 janvier dans une décision à effet immédiat, la mise sur le marché du Roundup Pro 360 de Monsanto, un herbicide à base de glyphosate commercialisé par Monsanto.
La justice avait été saisie en mai 2017 par le Comité de Recherche et d’Information Indépendantes Génétique (Criigen), à la suite de l’autorisation de mise sur le marché du Roundup Pro 360 accordée en mars 2017 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).
Les juges estiment que l’ANSES a commis une erreur d’appréciation en autorisant le produit. Se fondant sur l’expertise du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), le tribunal a statué que le Roundup Pro 360 était « potentiellement cancérigène pour l’homme, suspecté d’être toxique pour la reproduction humaine et pour les organismes aquatiques« . L’ANSES en revanche conteste toute erreur d’appréciation.
La décision d’annuler l’autorisation du Roundup Pro 360 est une réaffirmation du principe de précaution et une victoire contre le glyphosate, mais se pose alors la question de l’application de la décision à d’autres produits à base de glyphosate.
Pour rappel, la Commission Européenne a renouvelé l’approbation du glyphosate en décembre 2017. En France, le plan gouvernemental prévoit la sortie totale de l’utilisation du glyphosate au 1erjuillet 2021. L’ANSES évalue actuellement l’ensemble des produits à base de glyphosate commercialisés en France et leurs alternatives.
Point de contact du réseau international et animateur du réseau francophone des Boutiques desSciences, Sciences Citoyennes publie, aux Éditions Charles Léopold Mayer, un ouvrage décrivant l’histoire et le fonctionnement de ces dispositifs.
Quatrième de couverture :
« L’étude de relocalisation de la production électrique, d’une production alimentaire plus soutenable ou de dispositifs de circulation douce sont quelques-uns des sujets qui, bien que découlant de besoins exprimés par la population, sont souvent ignorés par la recherche scientifique. Pour répondre à ces besoins et servir d’interface entre la société civile et la recherche, les Boutiques des sciences ont été créées aux Pays-Bas, dans les années 1970. Elles fonctionnent aujourd’hui dans de nombreux pays et s’adressent à des citoyens organisés (associations, conseils de quartier, collectivités territoriales, etc.). Présentes en France à Lille, Grenoble, Lyon et Montpellier, comment ces Boutiques fonctionnent-elles ? Quelle est leur utilité ? Comment s’inscrivent-elles dans la dynamique de rapprochement entre sciences et société ?
De l’émergence d’une certaine forme de démocratie technique participative au développement de co-construction des connaissances, un mouvement convergent s’est opéré entre sciences et société dont les Boutiques des sciences sont devenues aujourd’hui un maillon essentiel. »
Prix : 11 € – Date de parution : 18 janvier 2019 – 200 pages – ISBN : 978-2-84377-214-6
Le dioxyde de titane est utilisé dans l’alimentation, sous sa forme nanométrique, pour donner un aspect brillant aux confiseries, glaçages de gâteau… Nom de code : E171. Cet additif est au cœur du feuilleton sanitaire de l’hiver, qui s’est terminé par la victoire de la mobilisation associative (voir communiqué de presse de Bruno Le Maire, ministère de l’Économie et des Finances, reproduit ci-dessous).Lire la suite…
Cette tribune co-signée par la commission démocratie d’Attac et l’association Sciences Citoyennes est également disponible sur le site de Mediapart.
Une convention de citoyens associée au RIC permettra aux électeurs de disposer d’une information solide et variée. C’est le « bien commun » qui en résultera. Le contenu et les modalités d’un RIC que sont son objet, le seuil de déclenchement et le seuil de succès ne sont pas des « détails », mais sont à étudier de près pour ne pas le vider discrètement de toute substance. Lire la suite…
Dans une tribune publiée dans Le Monde du 24 décembre, 22 organisations* interpellent le ministre Bruno Le Maire, pour qu’il rende effective au plus vite la suspension de l’additif alimentaire E171, composé de dioxyde de titane**. Malgré un engagement fort du gouvernement et des parlementaires, Bercy se livre à un blocage jugé inacceptable par les co-signataires, qui demandent l’application sans plus tarder de cette mesure importante de santé publique.
100 milliards, c’est l’argent public qui devrait être dédié à la recherche européenne pour les 6 prochaines années. La recherche, quelle recherche ? Excellence, compétitivité industrielle et innovation sont les maitres mot du futur programme, qui fait l’impasse sur l’engagement citoyen dans les choix et les recherches scientifiques et techniques et qui arriment les défis sociétaux à la compétitivité.
Le Parlement Européen a voté le 12 décembre en faveur de l’introduction du principe d’innovation dans les textes de loi… Les députés se sont laissés enfumés par un lobby plus efficace et offensif que jamais… Mais qu’est ce que ce principe ?
Concept apparemment innocent, le « principe d’innovation » a été inventé par certaines des industries les plus sales d’Europe. Ils l’ont soigneusement et stratégiquement inséré dans le système de l’UE, où il pourrait avoir un impact significatif sur l’élaboration de la nouvelle législation ou des politiques de l’UE, ainsi que sur celles en cours de révision. Lire la suite…
Sciences Citoyennes est co-signataire de cette lettre ouverte aux parlementaires européens
Dear Member of the European Parliament,
on Wednesday 12 December, you will make a decisive vote on the proposal for a European Defence Fund to dedicate €13 billion for research and development projects in military technologies during the next multi-financial framework.
À l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, syndicalistes, responsables associatifs et politiques, chercheur·es, universitaires ou artistes appellent à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes. Lire la suite…
Depuis quelques mois-années, les controverses et scandales sanitaires se suivent et se ressemblent, traduisant l’évolution de notre rapport à la Santé et une profonde mutation des politiques de Santé Publique. Diagnostics, chimiothérapies, implants, traitements… témoignent du développement de plus en plus envahissant d’une certaine Technologisation de la Santé, à laquelle est même aujourd’hui dédié un Institut de l’Inserm.
Derrière chaque controverse ou scandale, se distingue la même vision technologique et marchande de la santé qui structure aujourd’hui les nouvelles pratiques de l’Industrie de la Santé. Pour discuter de cette logique et de son impact sur notre santé, nous recevrons le lundi 17 décembre, dans les locaux de la FPH à Paris (38 rue Saint Sabin, 11e) à partir de 19h30, deux témoins privilégiés :
Le 8 décembre prochain se tiendra une marche mondiale pour le climat. Elle mobilisera partout dans le monde les citoyen.ne.s engagé.e.s pour la justice climatique et sociale. Ceux et celles-ci revendiqueront l’urgence à agir pour la planète et l’humanité. Cette urgence n’a rien de rhétorique puisqu’elle est confirmée et soulignée par le récent Rapport spécial du Giec.
L’association Sciences Citoyennes s’est intéressée depuis plusieurs années aux techniques de manipulation du climat à grande échelle, la géo-ingénierie, et a ainsi apporté sa contribution spécifique aux larges mobilisations du mouvement social et environnemental. Au cours de ces dernières années, les considérations autour de la géo-ingénierie ont sensiblement évolué. Dans le rapport publié en 2014 par le Giec, ces techniques faisaient leur apparition sous la forme d’un plan B laissant entrevoir une place pour les apprentis sorciers du climat. Si le récent rapport du Giec a écarté l’usage de techniques inquiétantes liées à la gestion du rayonnement solaire, il laisse néanmoins une place considérable aux « technologies à émissions négatives », un oxymore regroupant des techniques variées de captations du CO2 et présentes dans 4 scénarios sur 5 envisagés par les experts.
Le recours massif à des technologies à émissions négatives aurait des répercussions certaines et, à coup sûr, inégalitaires à différents endroits de la planète, que ce soit sur l’usage des sols, la production alimentaire ou la biodiversité. Le dernier rapport du Giec ne manque d’ailleurs pas de le souligner. Il est néanmoins primordial de se demander pourquoi ces solutions technologiques incertaines sont précisément celles envisagées dans les modèles climatiques, au détriment de solutions plus justes. Envisager la captation massive de CO2 revient ainsi à remettre à plus tard la question de la réduction rapide des émissions, dont la moitié est imputable aux 10% les plus riches de la population mondiale.
Mettre en avant des solutions relevant du bricolage technologique inégalitaire (et dont l’efficacité est très loin d’être acquise) plutôt qu’attaquer la cause du problème climatique (le recours massif aux énergies fossiles) représente un jeu dangereux dans un contexte mondial où apparaissent des dirigeants jouant les imprécateurs et faisant souvent fi des résultats scientifiques. Les doubles discours conférant à la perversion intellectuelle pour ne pas dire à la bêtise pure et simple pullulent.
Aussi, pour mieux comprendre les enjeux de la manipulation du climat à grande échelle, nous vous invitons à découvrir nos productions (fiches didactiques, bandes dessinées, articles, vidéos…) et en particulier la « fiche » relative aux technologies à émissions négatives (https://sciencescitoyennes.org/geo-ingenierie/).
Pour que les citoyennes et les citoyens aient leur mot à dire dans la prise de décision relevant des grandes orientations climatiques – mais pas seulement -, notre association promeut une procédure claire et codifiée : la Convention de Citoyens (https://sciencescitoyennes.org/convention-de-citoyens/).
Parce qu’il y a plus que jamais urgence à agir, Sciences Citoyennes participera aux mobilisations pour le climat du 8 décembre prochain et ce, malgré les tentatives d’intimidation gouvernementale. Nous invitons nos adhérent.e.s et sympathisant.e.s à en faire autant parce qu’il est plus que temps de sonner l’alarme climatique.
L’association Sciences Citoyennes, représentée par son président Kévin Jean, interviendra sur ce sujet au forum organisé en amont de la marche parisienne pour le climat, le samedi 8 décembre de 10h à 12h à la Bourse du Travail de Paris (3 rue Château d’Eau, 75010). Ce forum a été reporté suite à la fermeture de la Bourse du travail le 8 décembre pour des « raisons de sécurité ».
Ce communiqué est disponible au format PDF en cliquant ici.
Le 8 décembre, sonnons l’alarme climatique. Associations et syndicats s’engagent à rejoindre les mobilisations du 8 décembre et appellent à amplifier le réveil citoyen pour la justice sociale et écologique.
Depuis une trentaine d’années, la restauration scolaire a subi silencieusement une révolution en profondeur : les cantines locales ont progressivement cédé la place à des cuisines centrales « industrielles » pouvant élaborer des dizaines de milliers de repas quotidiens. Cette logique de centralisation a nécessité l’utilisation de nouveaux processus industriels faisant très largement appel au « Plastique »: aujourd’hui les repas de centaines de milliers d’enfants sont cuits 48 a à 72 heures dans des poches en plastique, conservés jusqu’à trois semaines dans ces poches, conditionnés et réchauffés dans des barquettes en plastique, puis servis dans des assiettes en plastique.
Or le plastique est un produit sournois: loin d’être inerte et inoffensif, il se dégrade et libère des dizaines de composés différents dont un très grand nombre sont toxiques. Lire la suite…
Le 8 décembre prochain se tiendra une marche mondiale pour le climat. Elle mobilisera autour du monde les défenseurs d’une justice climatique et sociale soucieux du devenir de la planète et de l’humanité mais aussi et surtout de l’urgence à agir. Une urgence qui n’a rien de rhétorique puisqu’elle est confirmée et soulignée par le récent Rapport spécial du GIEC.
L’association Sciences Citoyennes s’est intéressée depuis plusieurs années aux techniques de manipulation du climat à grande échelle, la géo-ingénierie et a ainsi apporté sa contribution spécifique aux larges mobilisations du mouvement social et environnemental rassemblé depuis 2015 sous l’étendard de la Coalition Climat 21. Au cours de ces dernières années, les considérations autour de la géo-ingénierie ont sensiblement évolué. Dans le rapport publié en 2014 par le GIEC, ces techniques faisaient leur apparition sous la forme d’un plan B laissant entrevoir une place pour les apprentis sorciers du climat. Si le récent rapport du GIEC a écarté l’usage de techniques inquiétantes liées à la gestion du rayonnement solaire, il laisse néanmoins une place considérable aux « technologies à émissions négatives », un oxymore regroupant des techniques variées de captations du CO2 et présentes dans 4 scénarios sur 5 envisagés par les experts.
Audition, le 13 novembre 2018, de Jacques TESTART, docteur ès sciences et directeur de recherche honoraire à l’INSERM et président d’honneur de Sciences Citoyennes, par la Délégation à la prospective et à l’évaluation des politiques publiques du CESE dans le cadre de la saisine : « Sciences et société : les conditions du dialogue »
3 questions posées :
Comment les résultats de la recherche scientifique peuvent-ils alimenter le débat public ?
Quels principes éthiques imposer au chercheur ou à la chercheuse intervenant dans le débat public ?
Comment les citoyennes et citoyens peuvent-ils s’emparer des controverses scientifiques ?
Par Bénédicte Jeannerod, directrice France d’Human Rights Watch , Anne-Sophie Simpere , coordinatrice en France de la Campagne Stop Killer Robots , François Warlop, ingénieur, administrateur de Sciences Citoyennes, membre de la campagne internationale Stop Killer Robots et Tony Fortin, chargé d’études à l’Observatoire des Armements.
Alors que mercredi se tient à Genève la réunion annuelle de la Convention sur certaines armes classiques (CCAC), la France ne peut que négocier un traité pour interdire ces machines. Lire la suite…
L’idée de Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA) remonte à une dizaine d’années suite à l’organisation par Sciences Citoyennes de campagnes de mobilisation pour soutenir les lanceurs d’alerte Pierre Meneton (sel dans l’alimentation), Véronique Lapides (écoles construites sur un sol pollué) et Christian Vélot (risques liés aux OGM). Lire la suite…
Pour la première fois dans le monde, une Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA) est créée, sous l’égide d’un collectif de 17 associations et syndicats (voir liste ci-dessous*).
Pour la société et la démocratie, les lanceurs d’alerte ont joué – et jouent – un rôle clé, en signalant ou révélant des faits qui portent atteinte à l’intérêt général, aux biens communs.
Les lanceurs d’alerte permettent la détection, la prévention et la révélation de failles et dysfonctionnements dans nos États, nos économies, nos systèmes financiers et sanitaires et contribuent ainsi à une meilleure gouvernance citoyenne. Alors qu’ils jouent un rôle essentiel dans la prévention de tragédies ou la préservation de nos vies, ils sont trop souvent licenciés, poursuivis, arrêtés, menacés ou même tués.
La MLA, en les accompagnant, permettra de faciliterl’alerte et son traitement, tout en protégeant les personnes.
Les armes entièrement autonomes ou robots tueurs sont des systèmes qui, une fois activés, peuvent choisir et attaquer une cible sans contrôle humain. Si des systèmes entièrement autonomes n’ont pas encore été développés, compte tenu des avancées de la robotique et de l’intelligence artificielle, ils pourraient apparaître d’ici quelques années.
Le forçage génétique est une nouvelle technologie qui permet de modifier génétiquement des populations entières. Tous les êtres vivants sont concernés, insectes, plantes, animaux…. Cette technologie invasive constitue une tentative délibérée pour créer de nouvelles formes de pollution génétique : extinction d’espèces entières, mise en danger des formes d’agriculture et de nourriture durables et équitables.
L’Europe est en train de décider de la manière dont seront protégés, à l’avenir, les lanceurs d’alerte dans l’Union Européenne. Concrètement, un projet de directive est actuellement débattu au Parlement Européen, puis sera négocié entre le Parlement et le Conseil Européen (les chefs d’État).
Sciences Citoyennes plaide depuis sa création pour la liberté d’expression et de débat dans le monde scientifique, ce qui se traduit, entre autres, par les démarches de création d’une Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA) et le soutien au projet de Maison des médias libres à Paris.
Un collectif formé notamment d’intellectuels et d’artistes publie une tribune (reproduite ci-dessous) au Monde pour la création de ce lieu, dans le cadre du concours Réinventer Paris 2. La MLA figure comme partenaire du projet. Lire la suite…
Pour sa 14e édition, le festival de projections-débats sur des controverses sciences et sociétés, Sciences en Bobines, organisé par Sciences Citoyennes et plusieurs dizaines d’organisations partenaires, se tiendra du 1er au 30 octobre 2018 en France et au Québec.
Au programme, une trentaine de sessions au cours desquelles seront projetés des films abordant le climat et la géo-ingénierie, les lanceurs d’alerte, l’environnement, les déchets, l’agroécologie et plus généralement les alternatives au productivisme forcené, la post-vérité, l’arme nucléaire, l’immortalité, la biologie synthétique et la procréation médicalement assistée (PMA) ou encore la surveillance de masse.Lire la suite…
Comment rester sous le seuil des 1,5°C de réchauffement ? Le dernier rapport du Giec préconise de retirer du carbone de l’atmosphère et envisage le déploiement de technologies dites « à émissions négatives ». En clair : nous pouvons continuer à émettre du CO2, les technologies de demain règleront le problème. Or, la concrétisation de ces technologies est plus qu’hypothétique, et leurs effets pourraient être dangereux pour les générations futures, explique Kévin Jean, de l’association Sciences Citoyennes dans cette tribune.
Sciences Citoyennes s’associe aux mobilisations « +Plus qu’une marche pour le climat » du 13 octobre 2018. Elles font suite à celles du 8 septembre. Nous invitons nos adhérent.e.s et sympathisant.e.s à participer aux initiatives et rassemblements prévus partout en France. #ilestencoretemps #unispourleclimat
Dans un Manifeste ayant reçu un grand appui et qui a été diffusé aujourd’hui, 23 organisations internationales, 6 récipiendaires du prix Nobel alternatif et 87 organisations nationales provenant de 5 continents ont appelé à un arrêt des tests et à la prise en compte des effets politiques de la géo-ingénierie climatique. Parmi les signataires figurent notamment des mouvements issus des peuples autochtones, des agriculteurs ainsi que des réseaux se consacrant à la justice climatique et à la protection de l’environnement.
Vous trouverez dans le catalogue ci-dessous, l’offre des formations que Sciences Citoyennes est susceptible de dispenser sur demande. Le public visé et les modalités entourant vos attentes déterminera le caractère payant ou gratuit des formations. N’hésitez donc pas à nous contacter pour toutes demandes, nous serons heureux de répondre à vos besoins.
Les procédures participatives
: des outils au service des associations ?
Volume horaire : 4 x 3h30 = 14h
Contextualisation : Alors que les consultations et les procédures dites participatives ou citoyennes se sont multipliées au cours des quarante dernières années, certaines associations se montrent aujourd’hui méfiantes – pour ne pas dire défiantes – à leur égard. Plusieurs raisons à cela : le fait que ces procédures ne soient souvent pas les parangons de vertu qu’elles prétendent être, qu’elles soient rarement suivies d’effets mais aussi qu’elles privent les associations d’une partie de leurs prérogatives (expertise, plaidoyer…). Pourtant il existe des procédures, comme les Conventions de Citoyens par exemple, qui, parce qu’elles sont codifiées, qu’elles entendent réellement mettre les citoyens au centre des débats, parce qu’elles confèrent au mouvement associatif un statut d’expert dans les débats contradictoires, pourraient changer cet état de fait. Encore faudrait-il que les associations en connaissent l’existence et s’en emparent.
Intention pédagogique : Montrer que certaines procédures participatives ou consultations citoyennes peuvent être des outils au service du milieu associatif dès lors que les mécanismes et la place de chacun des acteurs impliqués sont connus.
Compétences travaillées : Analyse comparée, argumentation, mise en débat
Formateur : Coordination des intervenants par Jacques Testart, président d’honneur de l’association Sciences Citoyennes
Modalités pédagogiques :
– interventions d’acteurs académiques ou non : juristes, sociologues, politologues, associatifs, spécialistes ou praticiens du débat public et des procédures participatives, etc.
– études de cas ;
– ateliers-débats
Validation : Évaluation des connaissances acquises à partir de l’analyse d’un cas virtuel
Contenu :
– panorama historique des procédures participatives en France et en Europe ;
– avantages et limites des procédures participatives et du débat public ;
– étude d’un cas emblématique ;
– la Convention de Citoyens : pour une expertise reconnue des associations
Concepts abordés : Démocratie participative, expertise, citoyenneté, tirage au sort, décision publique, conférences de citoyens
Histoire et actualité des lanceurs d’alerte
Volume horaire : 3 x 3h30 = 10h30
Contextualisation : À la fin des années 1990, Francis Chateauraynaud et Didier Thorny inventaient le terme Lanceur d’alerte et l’associaient à une personne effectuant un signalement relatif à un risque ou une menace pour la santé, l’environnement ou de manière générale la société. En parallèle, le terme anglo-saxon Whistleblower était utilisé pour caractériser des personnes signalant des crimes et des délits. Progressivement, en même temps que les lois et la perception par la société évoluaient, ces deux notions ont fusionné et le terme lanceur d’alerte est maintenant considéré comme une traduction du terme whistleblower. Après le vote d’un patchwork de lois en France de 2007 à 2016, un véritable labyrinthe juridique a été mis en place. Pour y remédier, la loi Sapin 2 du 9 décembre 2016 a proposé enfin une approche globale. Mais quelques mois auparavant était votée une directive sur le secret des affaires.
Que retenir de ces signaux contradictoires ?
Quelles sont les réelles avancées au niveau du droit d’alerte et quels risques demeurent pour le lanceur d’alerte ?
Qu’en est-il des associations et autres personnes morales ?
Intention pédagogique : Informer des droits et obligations des lanceurs d’alerte en France et en Europe en fonction de son statut et du type d’alerte lancée. Informer de l’actualité législative et réglementaire et des perspectives à court terme. Proposer un panorama des acteurs institutionnels et de la société civile actifs sur la question des lanceurs d’alerte et des alertes, et de leur interconnexion ; place du lanceur d’alerte dans ce paysage.
Compétences travaillées : Acquérir les bases de droit élémentaire nécessaires à l’action (droit administratif, droit pénal et droit européen), connaître les rôles et prérogatives des acteurs et la manière d’interagir avec eux.
Formateur : Glen Millot, chargé de la campagne lanceurs d’alerte de l’association Sciences Citoyennes.
Modalités pédagogiques :
– éléments théoriques et études de cas pratiques ;
– jeu de rôle sur le parcours d’un lanceur d’alerte.
Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence
Contenu :
– éléments historiques et actualités relatifs aux lanceurs d’alerte. Lanceurs d’alerte et whistleblowers ; évolution et fusion de la notion ; jalons politiques ;
– éléments de droit relatifs aux lanceurs d’alerte. Historique du droit d’alerte en France, état du droit actuel et éléments de jurisprudence. La situation en Europe et dans le monde ;
– études de cas pratiques et parcours d’un lanceur d’alerte. Quelques cas emblématiques, leur issue et leurs conséquences. Conseils pour le lancement d’alerte à travers un jeu de rôle où les participants se mettent dans la peau d’un lanceur d’alerte.
Les associations, actrices de nouveaux modes de production de savoir scientifique
Volume horaire : 4 x 3h30 = 14h
Contextualisation : Au cours des trois dernières décennies, de nouvelles évolutions remettent en cause l’hypothèse selon laquelle la science et son pilotage doivent se décider dans un cercle réservé aux chercheurs, décideurs politiques et industriels. Ces années ont vu un renforcement considérable de la capacité des acteurs de la société civile, non seulement à contester mais aussi à produire les savoirs et les innovations contribuant au bien-être de nos sociétés. Ces nouvelles approches rappellent que notre société d’abord qualifiée « d’économie de la connaissance » devient une « société de la connaissance » dans laquelle les différents acteurs perçoivent le savoir non seulement comme un produit mais aussi comme un processus et un bien commun. La montée de l’expertise associative du local au global (jusqu’à la participation d’Organisations Non Gouvernementales dans des négociations internationales), la mobilisation d’usagers (patients, consommateurs, etc.) pour coproduire les savoirs qui les concernent, et l’émergence de mouvements de création coopérative de pair à pair (logiciels libres, semences paysannes, naturalistes amateurs, etc.) en sont des témoins.
Intention pédagogique : Interroger la diversité des savoirs, en rendant visible l’expertise associative, les nouveaux modes de production de connaissance par la société civile, tout en donnant des clefs d’appropriation et des exemples de ces nouvelles modalités.
Compétences travaillées : Analyse des processus de production de connaissance, conception de modèles alternatifs.
Formateur : Cyril Fiorini, doctorant au CNAM, en thèse sur la recherche participative, ancien salarié de Sciences Citoyennes, Aude Lapprand, docteure, déléguée générale de l’association Sciences Citoyennes.
Modalités pédagogiques :
– interventions d’acteurs chercheurs et non chercheurs ;
– mise en perspective historique et politique ;
– mise en situation par la recherche de problématiques scientifiques propres.
Validation : Évaluation de l’intérêt porté au sujet par les pistes élaborées collectivement.
Contenu :
– l’expertise associative ;
– les modes de production citoyenne des connaissances ;
– organisation et moyens financiers ;
– les tiers-lieux.
Concepts abordés : Le savoir-pouvoir, construction sociale des sciences, démocratie participative, épistémologie politique
Les manipulations du vivant
Volume horaire : 2 x 3h30 = 7h
Contextualisation : Après la transgénèse, les techniques de manipulation du génome se succèdent à une vitesse spectaculaire, avec des noms plus barbares les unes que les autres (mutagenèse dirigée, nucléases dirigées à doigt de zinc, méganucléases, TALEN, CRISPR/Cas9, etc.). Les domaines d’application potentiels sont multiples et concernent aussi bien les végétaux que les animaux et les microorganismes. Certaines de ces techniques peuvent être utilisées directement sur les embryons animaux afin d’obtenir beaucoup plus facilement des animaux génétiquement modifiés. Ces techniques, pour lesquelles nous n’avons aucun recul, sont l’objet de tous les fantasmes et de toutes les promesses, que ce soit dans le domaine agricole avec la prétendue amélioration des plantes, ou dans le domaine médical pour résoudre les maladies génétiques contre lesquelles on attend encore que se réalisent concrètement les “miracles” de la thérapie génique vantés depuis 30 ans. L’industrie agro-alimentaire et semencière veut exonérer les produits de ces nouvelles techniques de la législation OGM, en considérant les plantes qui en seront issues comme conventionnelles. Les « experts », tant français qu’européens, tentent de justifier « scientifiquement » cette opération, au prétexte que ces techniques seraient plus précises que la transgenèse ou la technique de mutagenèse aléatoire avec laquelle on fabrique également des OGM agricoles, notamment tolérant aux herbicides (essentiellement colzas et tournesols), mais qui échappent à la législation européenne au prétexte qu’ils ne sont pas transgéniques (OGM cachés).
Intention pédagogique :
– démêler le vrai du faux et mieux appréhender les techniques elles-mêmes, leur évolution, leur mode opératoire, leur prétendue précision, leurs usages réels ou fantasmés ;
– poser les questions démocratiques et éthiques que leur utilisation et leur diffusion soulèvent.
Compétences travaillées : Acquérir les connaissances de bases sur les nouvelles techniques de manipulation du vivant (OGM cachés) et leurs champs d’applications, mise en débat.
Formateur : Jacques Testart, biologiste et président d’honneur de l’association Sciences Citoyennes, Christian Vélot, Docteur en biologie spécialisé en génétique moléculaire, Président du Conseil scientifique du CRIIGEN, Catherine Bourgain, généticienne, chargée de recherche Inserm.
Modalités pédagogiques : Interventions de scientifiques spécialistes, éléments théoriques, mise en perspective. Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence.
Contenu :
– les nouvelles techniques de manipulation du vivants (OGM cachés) ;
– les usages et le déploiement de ces techniques et les questions éthiques et démocratiques soulevées.
Concepts abordés : Démocratisation de la science, politique de recherche, déontologie de la recherche, expertise.
Les enjeux de la géo-ingénierie
Volume horaire : 3 x 3h30 = 10h30
Contextualisation : Des disciplines scientifiques et techniques émergentes telles que la géo-ingénierie, largement financées par des multinationales privées mais aussi, et de plus en plus, par les États, visent à contrôler le climat planétaire afin de pallier les effets des dérèglements climatiques. Or, cette fuite en avant technologique n’est pas sans danger. Les risques qui y sont associés sont mal compris par les scientifiques eux-mêmes et les mécanismes de réglementation et de surveillance existant sont inadaptés. La géo-ingénierie, aujourd’hui considérée comme un plan B, pourrait se présenter comme la seule approche possible en situation d’état d’urgence climatique (réchauffement global de plus de 2°C) avec des répercussions sur l’humanité et la biosphère totalement non maîtrisées. Le déploiement de cette technologie pose de nombreuses questions qui relèvent à la fois du rapport au progrès, de la géopolitique et de la diplomatie internationale (qui aura la main sur le thermostat ?) et du principe de précaution (quelles conséquences auraient des expérimentations ?). Cette session permettra, grâce à l’intervention d’experts, d’alimenter le public avec les informations les plus récentes quant au développement de ces recherches.
Intention pédagogique :
– informer sur cette discipline techno-scientifique émergente ;
– développer une analyse critique ;
– s’interroger sur les dérives possibles et sur l’impact sur l’environnement et sur nos vie.
Compétences travaillées : Acquérir les connaissances de bases sur les techniques de manipulation du climat, mise en débat.
Formateur : Dominique Cellier, chercheur, Président de Sciences Citoyennes, Kévin Jean, chercheur, maître de conférence au CNAM.
Modalités pédagogiques : Interventions de scientifiques spécialistes, éléments théoriques, mise en perspective.
Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence.
Contenu :
– les disciplines techno-scientifiques émergentes ;
– quels-sont les modèles de développement et les modèles économiques qui les sous-tendent ?
– quels sont leurs impacts ?
Concepts abordés : Démocratisation de la science, politique de recherche, déontologie de la recherche, expertise.
Analyse des politiques de recherche françaises et européennes
Volume horaire : 2 x 3h30 = 7h00
Contextualisation : En France, comme en Europe, les débats autour des politiques de recherche se limitent généralement à des questions d’attractivité, de compétition, de brevets et de puissance économique ou militaire. De grandes options technologiques désignées comme les plus prometteuses (ex. industrialisation de l’agriculture, utilisation de l’énergie nucléaire) sont privilégiées par les gouvernants sur les conseils des scientifiques et reçoivent la majorité des fonds publics et privés destinés à la recherche et au développement. Or, ces choix ne peuvent plus reposer sur la seule base de la seule expertise technique. Ils doivent intégrer divers avis, savoirs professionnels, traditionnels, locaux, empiriques et se situer dans le champ démocratique. Sciences Citoyennes plaide pour une intervention accrue de la société civile en tant que véritable partie prenante. La gouvernance délibérative, qui intègre par exemple les Conventions de Citoyens (CdC), réoriente le débat sur les politiques de recherche vers la sphère publique. Elle impose une nécessaire transparence sur les processus de décision. Alors que l’Union européenne pourrait engager 120 milliards d’euros dans les politiques de recherche et d’innovation pour les 7 années à venir, Sciences Citoyennes aura pour mission de mener le plaidoyer pour la démocratisation de la recherche européenne. Le prochain Programme Cadre (FP9) est donc l’occasion d’engager politiquement les citoyens afin de définir et orienter les futures missions de recherche. L’actualité politique européenne et les nombreuses actions prévues dans ce cadre par l’association impliquent la formation des candidats à ce sujet complexe.
Intention pédagogique :
– comprendre les enjeux des politiques de recherche françaises et européennes ;
– fournir une analyse critique des processus de décision.
Compétences travaillées : Analyse comparée, mise en débat.
Formateur : (Sous réserve) Rémi Barré, professeur des Universités, Ingénieur Civil des Mines, responsable au CNAM des enseignements concernant les politiques de la science et de la technologie. Il est également directeur de la Prospective à l’INRA et membre du conseil scientifique de l’ADEME, Aude Lapprand, Déléguée générale, Sciences Citoyennes.
Modalités pédagogiques : Interventions de scientifiques spécialistes, mise en perspective.
Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence.
Contenu :
– l’analyse des politiques de recherche et d’innovation menées en France ;
– les enjeux du futur programme cadre européen (FP9) et l’engagement des citoyens pour la programmation de la recherche.
Concepts abordés : Politique de recherche
La responsabilité en recherche scientifique
Volume horaire : 3 x 3h30 = 10h30
Contextualisation : Les responsabilités des institutions finançant, produisant et communiquant la recherche sont ici pointées du doigt. Les jeux d’influences dictés par la place croissante des intérêts privés dans les choix scientifiques et techniques impactent à la fois les connaissances produites et les savoirs jugés non pertinents (et donc non produits) par le système de recherche. Les concepts tels que l' »excellence scientifique » sont mis en avant pour justifier d’un mode de production et d’évaluation de la recherche. Il est vrai que la pratique du métier de chercheur est largement façonnée par ces contraintes et obligations réelles. Néanmoins, les raisons et les modalités de l’encadrement des pratiques, ainsi que les positionnements des chercheurs dans la sphère politique ou industrielle, influent directement sur la responsabilité et sur le rôle social du chercheur. Il s’ensuit des évolutions importantes pour le métier de chercheur (liberté et déontologie menacées par la compétition) comme pour la société (innovations imposées, non prise en compte des besoins citoyens). Par exemple, la fraude scientifique n’est plus exceptionnelle puisque la recherche est gérée comme une entreprise, avec des exigences de rentabilité. Malgré cette révolution qui met l’appareil de connaissance au service de l’économie, la gestion de l’outil scientifique échappe toujours à la démocratie. Il devient donc urgent de définir des outils pour décider des grandes orientations en amont (on ne peut pas chercher partout) et de la régulation des innovations en aval (le bien commun comme repère). La production scientifique doit donc privilégier des contres-modèles fondés sur de nouveaux systhèmes de valeur pour que soit menée une recherche scientifique responsable avant tout dans l’intérêt du bien commum.
Intention pédagogique :
– interroger le rôle du chercheur ;
– interroger la recherche scientifique faite et non faite ;
– étudier les contres-modèles existants et à mettre en œuvre.
Compétences travaillées : Analyse des processus de production de connaissances par les chercheurs, mise en débat.
Formateur : (à définir)
Modalités pédagogiques : Interventions de scientifiques spécialistes, étude d’alternatives, mise en perspective.
Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence et évaluation de l’intérêt porté au sujet par les pistes de contres-modèles élaborées collectivement.
Contenu :
– la pratique du métier de chercheur et ses obligations déontologiques ;
– la déresponsabilisation du chercheur dans le système d’organisation actuel de la recherche ;
– les moyens de parvenir à une recherche responsable en faveur d’une société durable et de l’intérêt général.
Concepts abordés : Démocratisation de la science, déontologie de la recherche, intérêt général, responsabilité.
L’été est déjà loin et cela fait donc un certain temps qu’une équipe de Sciences Citoyennes composée d’adhérent.e.s et de salarié.e.s est revenue de l’Université d’été rebelle et solidaire des mouvements sociaux et citoyens qui s’est tenue à Grenoble à la fin du mois d’août. Malgré tout, il n’est pas trop tard pour en faire le bilan et de le partager avec l’ensemble des adhérent.e.s et sympathisant.e.s de l’association, d’autant plus qu’il est particulièrement positif !
Alors que le Comité consultatif national d’éthique doit rendre ce mardi son avis sur les éléments de la prochaine loi de bioéthique (procréation, fin de vie…), les chercheurs Catherine Bourgain et Jacques Testart contestent la façon dont la consultation citoyenne a été menée.
Le 15 septembre marquera la date anniversaire des 10 ans de la chute de la banque d’affaire Lehman Brothers, point d’orgue de la crise financière. Une journée internationale d’action est organisée par la coalition européenne « Change Finance » regroupant plus de 60 organisations qui appellent à prendre le contrôle sur la finance.
Ce jour là, nous ciblerons les plus grandes banques privées et les institutions publiques qui continuent à financer des industries toxiques et à pratiquer l’évasion fiscale. Pour dévoiler leur vrai visage, nous redécorerons à notre manière leurs vitrine en affichant leurs principaux méfaits accompagnés du slogan #PasAvecNotreArgent !
Un lobby ouvre une porte, un ministre la claque ! La démission de Nicolas Hulot a remis en lumière le rôle des lobbys du secteur privé qui mènent un travail aussi discret qu’acharné pour que les politiques publiques épousent les intérêts de telle ou telle entreprise, profession ou corporation. Ce débat revient régulièrement dans l’actualité et, comme à chaque fois, une partie de la classe politique feint de découvrir leur influence et leur régulation inadéquate. La loi sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique – dite Sapin 2 – de 2016 devait commencer à changer la donne. Lire la suite…
10 ans après la dernière crise financière internationale, «les promesses de régulation du secteur financier sont restées lettre morte» dénoncent de nombreux intellectuels et responsables associatifs. Ils appellent à se mobiliser et à manifester, du 8 au 15 septembre 2018, avec des mouvements sociaux et citoyens à travers le monde.
La journée mondiale Dans nos rues pour le climat se tiendra le 8 septembre 2018. Cette journée, en amont du Global Climate Action Summit de San Francisco, des milliers de rassemblements auront lieu partout dans le monde et en France. Sciences Citoyennes s’y associe pour faire passer un message simple à nos élu.e.s, nos institutions : assez de tergiversations, assez de retards ! Nous marquerons notre engagement à faire campagne pour construire un monde libéré des combustibles fossiles. “Pas un Euro de Plus” pour l’industrie fossile, réinvestissons dans un modèle énergétique sobre, décentralisé et renouvelable, tenons l’industrie fossile responsable pour les destructions qu’elle cause.
Sciences Citoyennes a décidé cette année d’être partie prenante de l’Université d’été solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens. Dans le prolongement de nombreuses initiatives citoyennes Lire la suite…
N’y aura-t-il personne, pas même une association, dans cet établissement « prestigieux » qu’est le Muséum, pour souligner le fait qu’au moment où une énième Grande Messe « pour sauvegarder la biodiversité » réunit quelques importants personnages sous nos ors, le même gouvernement s’apprête à autoriser la destruction de la forêt guyanaise par les orpailleurs (d’Etat cette fois, après les « Brésiliens clandestins »), après avoir autorisé le pollueur Total à importer des tonnes d’huile de palme pour faire des « biocarburants », renoncé à interdire les OGMs, les pesticides et perturbateurs endocriniens, etc. sur notre territoire ? Personne pour faire la liste des actions permanentes de cet Etat contre la biodiversité tout en tenant cette langue de bois « écologiste » ridicule ? Il est vrai que les chercheurs ont d’autres chats à fouetter : ne pas nuire à leur carrière en crachant dans la soupe (même si celle-ci est très claire), faire la chasse aux crédits pour pouvoir survivre, continuer à faire de la « recherche » (autorisée d’en haut), obtenir des ATMs, des postes, des ATERs, des post-docs. Et que cet établissement a pendant des décennies fait appel, entre autres, à ce même Total pour financer ses « grandes expéditions » pour lequel l’Etat et le Muséum ont toujours été très chiches en financements hors salaires.
Enfin une bonne nouvelle pour les acteurs de la recherche participative sur le territoire français ! Après la disparition de plusieurs dispositifs (programme REPERE, programmes régionaux PICRI, ASOSC, Chercheurs-citoyens), Sciences Citoyennes a permis la mise en mouvement d’une communauté de bailleurs de la recherche participative, dans la droite ligne de son soutien historique à ce type de recherche et dans la continuité des premières rencontres de bailleurs en 2013. Suite à un travail mené depuis 2016 avec la direction Recherche de l’ADEME, en collaboration avec un comité de suivi mixte (chercheurs et acteurs associatifs) Lire la suite…
Les inconditionnels de la manipulation génétique, en érection permanente depuis la découverte de Crispr-Cas9 en tant qu’outil, commencent à ramollir du gland en découvrant que le vivant est un peu plus complexe que ce qu’ils avaient imaginé.
Prétendre faire des miracles thérapeutiques avec une technique qui nécessite d’être utilisée sur des cellules dépourvues de leurs garde-fou anti-cancers (et notamment P53), c’est un petit peu comme prétendre résoudre la faim dans le monde avec une technologie qui nécessite que les paysans renoncent à leurs semences et cultures vivrières…
Le Conseil d’Administration de Sciences Citoyennes a fait le choix au printemps 2018 de rejoindre la coalition « Ban Killer Robots » contre le développement des robots autonomes, dans l’armement notamment. Avec l’essor fulgurant de l’Intelligence Artificielle, les moyens de recherche mis à disposition par les Etats, Agences, Industries sont démesurés, et attirent nombre de chercheurs. Les projets de recherche laissent imaginer des perspectives dignes des meilleurs scénarios d’anticipation, pour le meilleur… et pour le pire. Parmi ces perspectives ouvertes, les travaux sur les robots autonomes laissent particulièrement sceptiques, et interrogent sur la responsabilité des équipes engagées, sur leur capacité à anticiper les dérives dans le domaine militaire. C’est dans ce contexte libéral et frénétique que la coalition internationale a vu le jour en 2013. Le développement exponentiel de ces robots et machines pose un nombre important de problèmes légaux, éthiques, géopolitiques, techniques… et ne peut qu’accentuer les fortes tensions internationales. Certains pays ‘militaristes’ soutiennent un effort de recherche inédit pour développer un arsenal d’armes autonomes. Donner la possibilité à une machine de décider qui a droit de vie ou de mort sur le terrain ne nous semble pas acceptable. La coalition réclame d’instaurer un Traité International pour réguler et légiférer sur cette voie irresponsable et mortifère. Les grandes sociétés informatiques sont aussi encouragées à s’engager publiquement contre ces armes autonomes.
Sciences Citoyennes participe également à l’appel de l’ENAAT (réseau européen contre le commerce des armes) puisque l’Union Européenne devait voter jeudi 28 juin un budget sans précédent de 13 milliards d’euros pour la recherche militaire en Intelligence Artificielle. Voir communiqué joint.
Sciences Citoyennes est à ce jour la seule ONG française, mais invite ses partenaires à nous rejoindre!
38 organisations (associations et syndicats) et 10 sociétés de journalistes déposent une contribution au conseil constitutionnel (sous forme d’une « porte étroite ») pour s’associer aux recours déposés par les parlementaires contre la loi sur le secret des affaires. En effet, cette loi, en faisant du secret la règle et des libertés des exceptions inverse nos principes républicains. Lire la suite…
Communiqué de la coalition Stop Secrets des Affaires
Le jeudi 21 juin la proposition de loi Gauvain sur le secret des affaires a été adoptée par le Sénat.
Malgré les alertes lancées depuis près de 3 mois par une coalition rassemblant 52 organisations (syndicats et ONG) et l’essentiel des Sociétés de Journalistes, malgré la pétition signée par plus de 560 000 personnes, Raphael Gauvain et Emmanuel Macron ont refusé de modifier la proposition de loi. Lire la suite…
Lettre ouverte de la coalition Stop Secrets des Affaires
Nous en sommes persuadés. Comme nous, vous considérez la liberté d’informer comme un pilier de la démocratie. Comme nous, vous êtes favorable à l’équilibre des pouvoirs et à l’intérêt général.
Pendant des mois, nous avons défendu ces valeurs – dont vous êtes l’un des garants – pour amender la loi sur le secret des affaires, votre loi, portée par le député Raphaël Gauvain (LREM), ancien avocat d’affaires. Ce texte sera définitivement voté le 14 juin 2018 par l’Assemblée nationale. Lire la suite…
L’espèce humaine fait aujourd’hui peser un grand risque sur sa propre survie. Pourquoi nos connaissances scientifiques ne nous aident-elles pas à redresser la barre ?
Réaction d’une coalition d’organisations de la société civile à la proposition de la commission européenne pour le programme FP9.
Merci de nous faire savoir si vous souhaitez que votre organisation soit signataire.
Dans sa proposition pour le futur neuvième programme-cadre Recherche & Innovation (R&I) appelé Horizon Europe, la Commission Européenne suggère d’inclure la « compétitivité industrielle » dans les objectifs et dans le nom du deuxième futur pilier « challenge global ». Ce serait une profonde erreur.
Ce jeudi 24 mai aura lieu la Commission Mixte Paritaire sur la proposition de loi sur le secret des affaires portée par le député Raphaël Gauvain pour transposer en France la directive européenne.
Une coalition de 52 organisations et 23 SDJ a saisi Emmanuel Macron le 16 avril dernier, considérant que cette proposition de loi remettait en cause nos principes républicains et portant une exigence : préciser que le secret des affaires s’applique aux seuls acteurs économiques concurrentiels. La pétition reprenant cette demande a été signée par plus de 550 000 citoyennes et citoyens puis déposée à l’Élysée. Après le déploiement spectaculaire d’une banderole géante devant l’Assemblée Nationale le 15 mai dernier, les cabinets de l’Elysée et Matignon ont enfin reçu la coalition le 18 mai.
La coalition a présenté ses amendements et demandes prioritaires en vue de la Commission Mixte Paritaire et notamment:
Précision du champ d’application du secret des affaires, pour le circonscrire aux seuls acteurs économiques concurrentiels et inversion de la charge de la preuve en cas de poursuites
Préservation des acquis de la loi Sapin 2 en matière de protection des lanceurs d’alerte
Garantie pour les représentant.e.s du personnel de pouvoir continuer à diffuser les informations obtenues dans le cadre de leur mandat aux salarié.e.s
Protection de la mobilité des salarié.e.s en intégrant dans la loi l’encadrement des clauses de non concurrence, actuellement seulement régies par la jurisprudence de la cour de cassation
Impossibilité de poursuivre des organes de presse devant les tribunaux de commerce
Mise en place d’amendes dissuasives en cas de procédures abusives dites « procédures bâillon » par les employeurs
Conciliation de la loi sur le devoir de vigilance des multinationales et de la loi sur le secret d’affaires
Ce mardi 15 mai à 7h30 une centaine de militant·e·s et de personnalités ont déployé une banderole géante devant l’assemblée nationale pour interpeller Emmanuel Macron et les parlementaires sur la proposition de loi Secret des affaires.
Etaient notamment présent·e·s les personnalités et organisations suivantes : Edwy Plenel, Laurent Joffrin, Edouard Perrin, la CGT, Attac, Pollinis, Foodwatch, Greenpeace, Sherpa, Le Mouvement, les syndicats de journalistes (SNJ et SNJ-CGT), Sciences citoyennes, Informer n’est pas un délit, le Syndicat de la Magistrature…
La proposition de loi instituant le secret des affaires sera soumise le 24 mai à la Commission Mixte Paritaire. Elle est dénoncée par 53 organisations (syndicats et associations) et 23 sociétés de journalistes qui ont interpellé Emmanuel Macron le 16 avril dernier[1]. Pour empêcher que le secret ne devienne la règle et les libertés des exceptions, les organisations signataires exigent que le champ d’application du secret des affaires soit restreint aux seuls acteurs économiques concurrentiels. Malgré cette lettre ouverte, la pétition signée par plus de 550 000 personnes[2], et de multiples demandes de rendez-vous, Emmanuel Macron n’a pas répondu. Lire la suite…
L’espèce humaine fait aujourd’hui peser un grand risque sur sa propre survie. Pourquoi nos connaissances scientifiques ne nous aident-elles pas à redresser la barre ?
Rendez-vous annuel de la vie de notre association, l’assemblée générale s’est tenue le samedi 7 avril 2018 dans les locaux de la FPH et a réuni une trentaine d’adhérent.e.s en plus de la cinquantaine d’autre s’étant fait.e.s représenter. Elle aura été l’occasion de revenir sur les principaux chantiers développés au cours de cette 15e année d’existence pour Sciences Citoyennes.
M. Le Président, refusez qu’avec le secret des affaires, le secret ne devienne la règle et les libertés des exceptions
Monsieur le Président,
Le Parlement s’apprête à voter via une procédure accélérée une proposition de loi portant « sur la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d’affaires) contre l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicites ».
Représentée par quelques salarié.e.s et adhérent.e.s d’Île-de-France, Sciences Citoyennes a participé à un rassemblement symbolique place de la République à Paris, le lundi 16 avril, pour la sauvegarde des libertés fondamentales, tel que le droit à l’information des citoyen.ne.s. Sciences Citoyennes et des organisations partenaires visaient ainsi à dénoncer les dangers que représente la proposition de loi sur le secret des affaires des entreprises en cours d’adoption.
Mardi 27 mars, l’Assemblée nationale discutera en séance publique de la proposition de loi sur le secret des affaires. Afin que le droit des affaires ne l’emporte pas sur la liberté d’expression et le droit d’alerte, nous avons publié une lettre ouverte aux parlementaires, co-signée par un grand nombre de sociétés de journalistes. Cette action est menée avec la coalition d’organisations qui s’était mobilisée en 2015 et 2016 à l’occasion de la loi Macron et de la directive sur le secret des affaires.
Nous avons également rencontré des députés de différents groupes afin de leur présenter nos propositions d’amendements à la fois pour inverser la logique de cette loi et, à défaut, essayer d’en atténuer les effets. Ces amendements ont ensuite été envoyés aux députés.
En parallèle, nous appelons à signer une pétition à destination de ces derniers, qui reprend notre lettre ouverte et que nous vous invitons à relayer :
Vous serez prochainement amenés à vous prononcer sur la proposition de loi portant « sur la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d’affaires) contre l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicites ».
Ce texte est la transposition d’une directive européenne adoptée en 2016 malgré les mises en garde des ONG, des syndicats, des journalistes et l’opposition massive des citoyens. Elaborée par les représentants des lobbies des multinationales et des banques d’affaires, elle constitue une offensive sans précédent contre l’intérêt général et le droit des citoyens à l’information.
La « loi secret des affaires » a des implications juridiques, sociales, sanitaires et environnementales graves. Sous couvert de protéger les entreprises, elle verrouille l’information sur les pratiques des firmes et les produits commercialisés par les entreprises.Des scandales comme celui du Médiator ou du bisphénol A, ou des affaires comme les Panama Papers ou LuxLeaks, pourraient ne plus être portés à la connaissance des citoyens.
En gravant dans le marbre la menace systématique de longs et couteux procès, cette loi est une arme de dissuasion massive tournée vers les journalistes, les syndicats, les scientifiques, les ONGs et les lanceurs d’alertes.
Nous, signataires de cette pétition, lanceurs d’alertes, syndicats, ONGs, journalistes, chercheurs, et simples citoyens, nous opposons à l’application en l’état de cette loi en France, et vous demandons de défendre le droit à l’information et l’intérêt des citoyens que vous représentez, en adoptant les amendements qui vous sont présentés pour restreindre son champ d’application aux seuls acteurs économiques concurrentiels.
L’assemblée générale de Sciences Citoyennes se tiendra le samedi 7 avril 2018, de 9h00 à 16h30 au 38 rue St Sabin à Paris (11e arrondissement, métro Bréguet-Sabin ou Chemin Vert). Cette AG aura lieu le lendemain du 1er colloque « Pour une recherche scientifique responsable »(inscription nécessaire sur le site https://recherche-responsable.org), ce qui pourra peut-être vous permettre de participer à ces deux événements consécutifs .
L’espèce humaine fait aujourd’hui peser un grand risque sur sa propre survie. Pourquoi nos connaissances scientifiques ne nous aident-elles pas à redresser la barre ?
L’enregistrement de l’intervention de Fabrice Flipo, administrateur de l’association, intervenu lors de l’apéritif-débat du 25 septembre 2017, à l’occasion de la sortie de son livre « Décroissance : ici et maintenant ! » , est disponible à l’écoute à partir du lien suivant : Débat « Sciences et décroissance ».
Comme chacun le sait, l’entrée en vigueur de la loi sur l’extension de l’obligation vaccinale porte désormais de trois à onze le nombre de vaccins pédiatriques obligatoires[1]. A partir du 1er juin 2018, en cas de refus, les parents pourront voir refuser l’accès aux crèches et aux écoles à leurs enfants. Le décret paru le 25 janvier dernier venant préciser les modalités de mise en œuvre de cette loi concernant notamment l’entrée ou le maintien des enfants en collectivités replace la question de la vaccination en France au devant de la scène.
Alors que la ministre de la Santé déclarait en septembre 2017 que « l’objectif de cette mesure n’est pas de sanctionner mais de rendre la confiance dans les vaccins », imposer une décision par voie législative en l’accompagnant de dispositions coercitives sonne pourtant comme un aveu d’échec. Lire la suite…
Depuis le 1er janvier 2018, ce sont 11 vaccins qui sont devenus obligatoires pour les nourrissons. Le caractère contradictoire d’une décision dont l’objectif annoncé est de ramener la confiance des citoyens dans les vaccins, mais qui passe par un dispositif coercitif, n’a pas manqué d’être mis en avant. Malgré la mise en place d’une concertation citoyenne, la controverse générée par l’extension de l’obligation vaccinale est le reflet d’un sentiment de carence démocratique dans le processus à l’origine de cette décision. Lire la suite…
La 8e conférence Living Knowledge aura lieu à Budapest du 30 mai au 1er juin 2018. Sciences Citoyennes y participe à la fois en tant que membre du comité de pilotage et à travers différentes contributions.
Le thème général est « Enriching Science and Community Engagement »
Il est possible de s’y inscrire à tarif préférentiel jusqu’au 30 mars !
Europe’s next budget for research-funding could reach €120-billion for the coming seven years. The European Parliament will vote in 2019 on its allocation in the next Research Framework Programme (FP9). Once again, most of that money will be granted to multinational companies, unless…
Sciences Citoyennes and Global Health Advocates, supported by a coalition of European non-governmental organisations (NGOs), have succeeded in convincing of the need for revitalisation of European democracy. The goal can only be achieved through the political engagement of citizens. Lire la suite…
Après la transgénèse, les techniques de manipulation du génome se succèdent à une vitesse spectaculaire, avec des noms plus barbares les unes que les autres (mutagenèse dirigée, nucléases dirigées à doigt de zinc, méganucléases, TALEN, CRISPR/Cas9, etc.). Les domaines d’application potentiels sont multiples et concernent aussi bien les végétaux que les animaux et les microorganismes.
Sciences Citoyennes a lancé un appel aux dons pour l’année 2017. Comme d’autres associations, nous avons cruellement besoin de soutien pour l’ensemble de nos activités, afin de pouvoir travailler en toute indépendance à la réalisation des missions de l’association.
Retrouvez notre Avis de recherche responsable et faites votre don 2017 ici
120 milliards d’euros. C’est la somme que l’Union européenne pourrait engager dans les politiques de recherche et d’innovation pour les 7 années à venir. En 2019, le Parlement européen votera le futur Programme Cadre (FP9) qui définit la façon dont ce budget sera distribué. Encore une fois, cet argent ira principalement aux multinationales sauf si…
Sciences Citoyennes et Global Health Advocates, soutenus par une coalition d’ONG européennes, arrivent à convaincre qu’une revitalisation démocratique de l’Union européenne est nécessaire. Pour cela, il n’y qu’un seul moyen: engager politiquement les citoyens. Lire la suite…
Qu’est-ce que la post-vérité ? Qu’est-ce que la montée en puissance de cette question nous dit du monde d’aujourd’hui et des enjeux qui y sont associés. Comment repérer la foutaise dans les discours politiques ? Quelle place de la formation à l’esprit critique ? Quelles actions citoyennes fédérer pour agir ensemble ?
La post-vérité donne plus d’importance aux émotions et aux croyances qu’à la réalité des faits avérés. Elle permet bien souvent de façonner et d’infléchir l’opinion publique en jouant sur ces émotions et la démagogie.
L’association Sciences Citoyennes, dont l’objectif est d’œuvrer à une appropriation citoyenne et démocratique des connaissances scientifiques pour le bien commun, vous invite à participer à la table ronde qu’elle organise le samedi 25 novembre après midi (14h) dans ses locaux (38 rue Saint Sabin dans le 11° arrondissement de Paris) sur la question de la post vérité qui menace notre avenir commun.
Nous aborderons entre autres les points suivants :
Qu’est-ce que la post vérité ? Qu’est-ce que la montée en puissance de cette question nous dit du monde d’aujourd’hui et des enjeux qui y sont associés. Comment repérer la foutaise dans les discours politiques ? Quelle place de la formation à l’esprit critique ? Quelles actions citoyennes fédérer pour agir ensemble ?
La salle ne peut contenir qu’une quarantaine de personnes, ce qui pour un premier échange nous semble suffisant. Les participants adhérents ou non de Sciences Citoyennes devront donc se manifester au préalable pour retenir leur place.
Pour sa 13e édition, le festival de projections-débats sur des controverses sciences et sociétés, Sciences en Bobines, traverse nos frontières. Organisé par Sciences Citoyennes et une quarantaine d’organisations partenaires, le festival s’était progressivement déployé un peu partout en France, mais cette année, c’est au tour de Chertsey au Québec de rejoindre la vingtaine de villes accueillant une ou plusieurs sessions.
Autre nouveauté, une courte bande-annonce accompagne le festival. Vous pouvez la découvrir sur notre chaine Youtube.
L’association Sciences Citoyennes souhaite développer sa réflexion sur la question de la responsabilité en sciences dans le cadre d’un futur colloque « Pour une recherche scientifique responsable », qui se tiendra en mars 2018. Les échanges porteront sur l’éthique et l’intégrité scientifique, aborderont les conséquences de la recherche sur l’environnement, la société et l’être humain, et proposeront des pistes concrètes pour assurer la réalité du principe de responsabilité en recherche et expertise.
D’ici là, nous avons souhaité lancer une enquête en amont du colloque afin de récolter l’avis de la communauté scientifique concernant la responsabilité en recherche.
Qu’est-ce que la décroissance ? Pourquoi nos sociétés sont-elles obsédées par la croissance ? Est-ce la faute du capitalisme ? Mais alors pourquoi les sociétés ou programmes socialistes sont-ils également croissancistes ? Quel est le rôle de la science dans ce processus destructeur pour la planète et ses habitants ?
Contre l’état d’urgence permanent : N’enterrez pas nos libertés !Manifestons partout en France dimanche 10 septembre
A Paris – RDV 15h – Père Lachaise.
Une Journée de l’Université du Vivant (2e édition) et son Assemblée Générale
Une révolution en marche depuis un siècle dans la relation entre la Planète, le Vivant et l’Homme
Bellegarde du Razès (11240) – Aude
Les 21 et 22 juillet 2017
L’Université du Vivant propose d’élargir son Assemblée Générale et de participer en même temps à la deuxième édition d’un temps fort de l’association, désigné « Une journée de l’Université du Vivant ». Les acteurs de cette université poursuivront les réflexions engagées par les participants à la première « Journée de l’Université du Vivant » avec l’objectif de produire un document collectif. Une troisième édition pourrait être envisagée dans la partie est de la France pour aller à la rencontre d’autres acteurs de la bio.
Sciences Citoyennes sera présente à l’Université d’été du Collectif des Associations Citoyennes. Elle y parlera recherche participative et contribuera à la réflexion sur la situation des associations citoyennes et leur rôle dans un monde très incertain. Lire la suite…
La recherche scientifique peut-elle continuer plus longtemps à se soustraire à la démocratie ? Alors que « l’avenir se fabrique dans les laboratoires », comme le rappelle Jacques Testart, la toute-puissance croissante de la science n’est contrecarrée par aucun contre-pouvoir citoyen. Pourtant, des procédures démocratiques existent − comme les « conventions de citoyens » − pour orienter les développements technoscientifiques dans le sens de l’intérêt général. Rencontre avec un défenseur de l’« humanitude ».
Le comité national de soutien (dont notre association fait partie) appelle au rassemblement le 7 juin à Tours pour défendre le Dr Dominique Huez et la médecine du travail.
La Commission européenne, dans le cadre de son initiative sur l’alerte lancée en début d’année 2017, a ouvert une consultation publique sur la protection des lanceurs d’alerte. Près d’un an après le vote de la directive sur le secret des affaires, l’enjeu est d’obtenir une directive qui permette un cadre satisfaisant pour les États membres qui actuellement n’ont rien prévu dans ce domaine, en espérant que les meilleures dispositions des pays déjà moteurs sur ces questions servent de socle à cette directive.
5000 personnes environ à Paris, une belle réussite pour les organisateurs de cette marche mondiale pour la Science… mais quelle science ? pour quelle société au final ?
Sciences Citoyennes avait choisi de se positionner en marge de cette marche, ne s’y retrouvant pas dans un message très corporatiste et centré sur le sauvetage du bateau ‘Science’ sans en changer le carénage… Malgré tout, une petite équipe s’est rendue à la marche organisée à Paris, une occasion précieuse de toucher un large public scientifique pluri-disciplinaire, pour lui apporter une autre information, notamment au travers du Manifeste. 1000 communiqués et 1000 Manifestes ont ainsi pu être distribués avec une certaine facilité aux quelques 5000 personnes, soit un taux de pénétration assez considérable, et ce d’autant plus que très peu d’autres organisations ne distribuaient de tracts. L’accueil était favorable et facile, les sciences citoyennes étant dans toutes les bouches ce jour là… Il restait à se mettre d’accord sur le sens derrière l’expression ainsi que sur le sens d’une recherche responsable ! Gageons que ces graines germeront dans les jeunes têtes présentes ce samedi…
Merci à Aleth, Christophe et Glen pour l’édition et le pilage, merci à Nathalie, Elina, Catherine, Cyril et François pour le tractage, et à Taos pour le soutien moral !
La science ne doit plus être l’instrument d’un modèle économique dominant à bout de souffle en passe de causer des dommages irréversibles à la planète et à l’humanité. L’absence affirmée d’alternative au productivisme, les incantations au retour à la croissance détournent la recherche scientifique de sa vocation : produire de la connaissance et du savoir pour le bien commun. Dans cette note appelée à être étoffée ultérieurement, Sciences Citoyennes ébauche une réflexion sur la science et l’activité scientifique dans un environnement débarrassé d’un joug idéologique pesant et dangereux.