
Dans le cadre du projet Resp’haies mis en œuvre depuis 2019, Sciences Citoyennes assure la fonction de tiers-veilleur en matière d’accompagnement à la recherche participative.
Dans le cadre du projet Resp’haies mis en œuvre depuis 2019, Sciences Citoyennes assure la fonction de tiers-veilleur en matière d’accompagnement à la recherche participative.
Dans le cadre du projet Resp’haies mis en œuvre depuis 2019, Sciences Citoyennes assure la fonction de tiers-veilleur en matière d’accompagnement à la recherche participative.
« Le Réseau francophone des Boutiques des Sciences s’est créé il y a plusieurs années et regroupe actuellement des partenaires de différents continents : Afrique (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Niger, Sénégal, Togo, Tunisie…), Amériques (Canada, Haïti…) et Europe (Belgique, France, Espagne, Italie et Pays-Bas…). Les membres du réseau ont comme point commun de partager la langue française comme langue de travail et d’échange. Ces membres ont souhaité se rassembler pour partager leurs expériences et leurs besoins et s’associer. Ils promeuvent des sciences au service de la société, qui proposent des solutions adaptées, visant à l’émancipation sociale par la pratique de la participation, des sciences au service du bien commun ». C’est ainsi que le préambule de la Charte positionne le Réseau des Boutiques des Sciences francophones. Lire la suite…
Produit par le Collectif des associations citoyennes (CAC), dont est membre Sciences Citoyennes, le premier rapport de l’Observatoire citoyen de la marchandisation des associations (OCMA) a été rendu public. Intitulé « Marchandisation et financiarisation des associations », ce rapport vise à identifier et à comprendre les mécanismes et les logiques de marché qui se sont immiscées au sein des associations. Lire la suite…
Le réseau des Boutiques des Sciences francophones – dont Sciences Citoyennes a participé à la création – a le plaisir de vous inviter à célébrer le lancement de sa charte commune le 20 mars de 16h à 17h30 en visioconférence.
Le réseau des BdS francophones lance sa Charte commune, et nous souhaitions célébrer cela en cette journée de la Francophonie ! À cette occasion nous proposons aux curieux·euses de la recherche participative et aux personnes intéressé.e.s par les dispositifs de BdS partout dans le monde francophone à nous rejoindre pour :
Disparues dans les années 1980, les Boutiques des Sciences (BdS) ont fait leur réapparition dans le paysage de la recherche française dans les années 2010. Promues par ceux qui en France soutenaient leur développement en réseau à un niveau international, elles s’inscrivent dans un contexte de changement des relations Sciences-Société. Ces dispositifs d’interface entre une « demande sociale » de résolution de problématiques complexes et la communauté scientifique censée pouvoir y répondre, traduisent le besoin de renouvellement de la place et du rôle des sciences face aux enjeux socio-environnementaux actuels. Les BdS accompagnent ainsi l’élaboration de projets communs entre chercheurs, organisations de la société civile et parfois étudiants. Lire la suite…
Depuis le lancement en février 2021 de l’appel à manifestation d’intérêt « Science avec et pour la société » (auquel Sciences Citoyennes avait répondu), nous attendions avec impatience l’ouverture de l’appel à projets « Recherches participatives » de l’Agence nationale de la recherche (ANR). Nous commencions même à désespérer… Mais l’appel à projets a enfin été publié dans les derniers jours du mois de juillet 2022. Le texte et le processus appellent de nombreux commentaires qui constitueront le cœur de vives discussions et de riches débats dans les mois à venir.
Cet article propose une première manière de lire le texte d’appel à projets, à travers le prisme des activités de Sciences Citoyennes mises en œuvre en matière de recherche participative depuis près de 20 ans : évaluation de la recherche participative ; distinction entre projets en émergence et projets consolidés ; dispositif tiers-veilleur d’accompagnement à la recherche participative…
« Quelque chose est en train de se jouer ». Tel est le sentiment que beaucoup retiendront à la sortie des premières Journées d’Été des Savoirs Engagés et Reliés et c’est ainsi qu’Isabelle Stengers, philosophe des sciences présente lors des Journées, a introduit son témoignage. Lire la suite…
Le développement et la gestion des haies constituent des enjeux essentiels face aux défis relatifs aux effets du changement climatique et à l’évolution nécessaire des modèles de production agricole. Lancé en janvier 2019, le projet Resp’haies a pour objectif de promouvoir l’implantation, la gestion et la valorisation multifonctionnelle des haies, notamment pour qu’elles contribuent à la résilience des exploitations agricoles et des territoires ruraux (pour une présentation générale du projet Resp’haies, lire cet article). Si les enjeux relatifs aux haies s’éloignent un peu des champs d’intervention habituels de l’association Sciences Citoyennes (!!), elle a néanmoins toute sa place dans ce collectif de recherche composé de 11 partenaires issus des secteurs scientifique, associatif, du développement et de l’enseignement agricole. En effet, elle y occupe une place spécifique de « tiers- veilleur » afin que se maintienne, tout au long de ce projet de recherche participative, une collaboration intense entre les partenaires pour garantir une véritable co-production des savoirs. Petit retour sur l’action menée par l’association dans le cadre du projet Resp’haies.
La recherche participative a gagné en légitimité institutionnelle il y a plus de 15 ans maintenant, pourtant ceux et celles qui la pratiquent subissent toujours un manque important de soutien pour la mettre en œuvre. Lire la suite…
Afin d’offrir aux organisations de la société civile des dispositifs de recherche en mesure de répondre à leurs besoins ou questions, Sciences Citoyennes accompagne les projets de Boutiques des Sciences en France. Les boutiques des sciences ont la vertu de mettre à disposition des moyens de recherche à des citoyens organisés (associations, collectivités territoriales, conseils de quartier…) de manière participative et désintéressée. Les boutiques de sciences ne vendent rien (au sens marchand du terme), elles interviennent sur la reformulation du besoin en projet de recherche ou d’expertise et rassemblent les acteurs (étudiants, enseignants, chercheurs, organisations de la société civile…) à même de le mettre en œuvre. Avec le soutien du réseau international Living Knowledge (dont elle est le point de contact national), elle a contribué à la naissance et, dans la plupart des cas, au développement de structures de ce type à Cachan, Grenoble, Lyon, Lille et Montpellier.
L’École de Printemps « Climat, agriculture, les enjeux de demain. L’arbre et la prairie, l’agroforesterie » aura lieu les 2 et 3 juin 2021 en visioconférence (programme ci-dessous). Cet événement impliquera des acteurs de différents profils, à l’aide de méthodologies participatives, Lire la suite…
À la veille du colloque « Une autre science, 10 ans plus tard : Penser, inventer et soutenir une science ouverte, engagée et inclusive« , lui-même précédent l’anniversaire des 10 ans de la fondation de l’association Science et Bien commun, la principale cheville ouvrière de ces événements, Florence Piron, est décédée lundi 26 avril, des suites d’un cancer. Une table ronde publique sur l’héritage intellectuel de Florence Piron aura lieu mercredi 5 mai, à 14h 30 au démarrage du colloque (lien vers la conférence)
Par son charisme, son dynamisme et sa foi communicative dans la science ouverte pour changer le monde, Florence a entrainé avec elle de nombreux collègues et camarades, dans tous les coins du monde, comme en témoigne la page Facebook ouverte pour lui rendre hommage : https://www.facebook.com/groups/523336355712640/ Lire la suite…
Le Parcours de Master « Études Environnementales » de l’Ehess, Sciences Citoyennes et le journal Reporterre se sont associés en 2020, grâce à un financement de la fondation Charles Léopold Mayer – FPH, pour créer un dispositif expérimental novateur de soutien à la formation et la recherche collaborative entre un Établissement Public d’Enseignement Supérieur et de Recherche (Ehess) et des organisations de la société civile à but non lucratif.
Cet appel « Écosociétés » s’adresse à des étudiant.e.s et apprenti.e.s chercheur.se.s, appuyés par un.e encadrant.e universitaire et un.e partenaire associatif (ou autre structure à but non lucratif, SCIC, etc.), qui proposent une recherche dans le cadre du Master 2 « Études Environnementales » de l’Ehess.
Le réseau Futurs-ACT (Anticipation des Changements Climatiques dans les Territoires en Transition) est un réseau régional de recherche situé en Nouvelle-Aquitaine.
Dans le cadre du lancement du 3ème appel à projets de recherche du dispositif CO3. Co-Construction des Connaissances, le réseau Futurs-ACT a souhaité organiser un webinaire afin de présenter cette démarche unique de soutien à la recherche participative dont Sciences Citoyennes est à l’initiative.
Dans le cadre de son activité d’animation du dispositif CO3, Sciences Citoyennes interviendra lors de cet évènement.
Le webinaire aura lieu le Jeudi 4 mars de 9h30 à 11h30
Cet événement sera structuré autour de 3 interventions et d’un temps d’échange, les intervenant.e.s seront :
• Cyril Fiorini, Coordinateur au sein de Sciences Citoyennes
• Camille Clément, Chargée de mission scientifique à Agropolis Fondation, responsable du secrétariat du 3ème appel à projets CO3
• Colin Brown, Manageur du réseau régional de recherche Futurs-ACT
Afin d’obtenir le lien de connexion à la visioconférence, vous pouvez vous inscrire avant le 3 mars 16h30 à travers le lien suivant : https://bit.ly/2N3azVO
Vous trouverez ici la description du webinaire
Le dispositif Co-Construction des Connaissances (CO3) vient d’ouvrir son 3e appel à projets de recherche participative (APR) dans le but de soutenir des projets de recherche fondés sur les besoins des acteurs de la société civile non marchande et qui les impliquent tout au long du processus. Cette co-construction des connaissances rendue possible par CO3 est renforcée par le dispositif « tiers-veilleur » spécifiquement dédié à l’accompagnement de tous les collectifs de recherche soutenus.
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Qu’est ce que le tiers-secteur scientifique et comment le renforcer?
Sciences Citoyennes publie une brochure sur le tiers-secteur scientifique, au coeur du combat de l’association depuis 2002 pour renforcer la recherche participative, les Boutiques des Sciences et l’expertise associative.
Le festival Sciences Infuses, dans son édition 2020 Ingénieux Végétal, en partenariat avec le cinéma Le Méliès de Montreuil et Sciences Citoyennes, organise une projection-rencontre le mardi 29 septembre à 20h30, avec :
Le tiers-secteur scientifique est constitué d’initiatives de la société civile dans lesquelles des citoyens, des militants associatifs ou syndicaux, des usagés, des praticiens construisent collectivement des connaissances qui leur sont nécessaires. Il comporte une grande diversité de structures, d’objectifs, de moyens et de pratiques. Le développement du tiers-secteur scientifique participe de la construction d’un nouveau rapport entre les sciences et la société, légitimant les savoirs des non-chercheurs et non-chercheuses jusqu’alors non reconnus par la recherche traditionnelle. Ce nouveau rapport permet de construire collectivement des connaissances nécessaires pour faire face aux défis sociaux, environnementaux et sanitaires auxquels la recherche publique ne peut et ne doit pas répondre seule.
Cette page a pour ambition de rassembler en un même lieu des vidéos et podcasts sur le tiers-secteur scientifique, réalisés par Sciences Citoyennes mais également par d’autres organisations ou collectifs s’intéressant à la recherche participative, aux Boutiques des Sciences et à l’expertise associative. Ainsi vous retrouverez aussi bien des vidéos expliquant ce qu’est la recherche participative, que des interviews de chercheurs et chercheuses ou associations expérimentant la recherche participative, ou encore une vidéo réalisée avec le regard particulier d’une tiers-veilleuse.
Bertrand Bocquet et Sylvie Blangy exposent une réflexion sur la pertinence de la recherche action participative, d’autant plus révélée par la période exceptionnelle de la pandémie COVID, dans une tribune parue dans Alternatives Économiques – « La recherche action participative, parce que le « jour d’après » n’est pas écrit ».
Dans ce contexte de crises majeures, ils coordonnent également un appel à articles pour un numéro spécial de la revue Technologie et Innovation « Recherche Action Participative, méthodologie des Sciences en société ».
Grâce au soutien de la Fondation de France, Sciences Citoyennes expérimente depuis 2016 un dispositif appelé tiers-veilleur, initialement développé par le programme REPERE du ministère de l’Écologie, dont les expériences sont notamment relatées dans les synthèses des séminaires. L’objectif est d’accompagner la co-construction des savoirs dans les projets de recherche participative. L’association publie aujourd’hui une Note sur l’accompagnement de la recherche participative, visant à exposer la raison d’être du dispositif tiers-veilleur, relater quelques expériences d’accompagnement de la recherche participative et proposer des premières recommandations sur les missions et le cadre d’action du tiers-veilleur.
Le projet de recherche et développement RESP’HAIES (RESilience et PERformances des exploitations agricoles liées aux HAIES ) a démarré en janvier 2019 et porte spécifiquement sur la thématique des haies. D’une durée de trois ans, le projet RESP’HAIES bénéficie du soutien du ministère de l’agriculture et de l’alimentation (contribution du CASDAR), et s’inscrit dans le projet européen Horizon 2020 TeRRIFICA. L’équipe du projet RESP’HAIES est composée de dix organismes partenaires issus de la recherche, du développement et de l’enseignement agricole. L‘Afac-Agroforesteries en est chef de file, et Sciences Citoyennes accompagne le projet en tant que tiers-veilleur.
Le projet TeRRIFICA vise à renforcer la co-création de solutions d’atténuation ou d’adaptation par rapport aux changements climatiques dans six régions pilotes en Europe. En France, au sein de la région pilote Bretagne – Pays de la Loire – Normandie, Sciences Citoyennes expérimente le rôle de tiers-veilleur dans le projet de recherche participative en agro-foresterie, RESP’HAIES.
La recherche participative est un type de participation citoyenne à la recherche, où des membres d’une organisation de la société civile (association, ONG, groupe d’habitants ou de professionnels, etc. ) s’associent avec des chercheurs académiques pour construire et mener ensemble un projet de recherche. L’objectif dans ce type de partenariat est de produire des connaissances qui, à la fois, constituent un réel intérêt scientifique pour le chercheur et répondent également aux besoins du partenaire associatif.
Le soutien de Sciences Citoyennes à ce type de recherche vient de sa volonté d’accroitre les capacités de recherche et d’expertise de la société civile, des forces associatives, syndicales et citoyennes. L’objectif est d’appuyer la constitution d’un tiers secteur scientifique* qui réponde aux besoins sociaux et écologiques croissants et négligés par les orientations scientifiques dominantes, qu’elles soient le fait de l’État ou de l’industrie privée.
« L’association Sciences Citoyennes revendique le désenclavement de la science et de ses institutions. Elle plaide pour l’élaboration démocratique des choix scientifiques et techniques, par la mise en débat et l’instauration de dispositifs délibératifs sur les politiques publiques en matière de recherche. »
Le Parcours de Master “études environnementale” de l’Ehess, l’association Sciences Citoyennes et le journal Reporterre se sont associés, grâce à un financement de la fondation Charles Léopold Mayer – FPH, pour créer en 2020 un dispositif expérimental novateur de soutien à la formation et la recherche collaborative entre un Établissement Public d’Enseignement Supérieur et de Recherche (Ehess) et des organisations de la société civile à but non lucratif.
De nouveaux financements peuvent vous permettre de renforcer la co-construction des savoirs entre recherche et associations:
Depuis sa création en 2002, l’association Sciences Citoyennes se mobilise pour faire reconnaître l’expertise que les associations développent sur le terrain, Lire la suite…
Le deuxième Reflective Workshop TeRRIFICA aura lieu les 10 et 11 juillet à Belgrade. Il se tiendra dans le cadre de l’évènement « Science Meets Parliaments » au sein de l’Assemblée Nationale de la République de Serbie. L’équipe TeRRIFICA se réunira après le workshop pour une réunion de Consortium interne.
Ce second workshop portera sur les Indicateurs-Clés de Performance en lien avec les actions contre le changement climatique. Les six régions pilotes TeRRIFICA en Allemagne, Biélorussie, Espagne, France, Pologne et Serbie seront présentes autour de thématiques communes: air, agriculture, eau et température.
Ce workshop est organisé par le Center for the Promotion of Science dans le cadre du projet H2020, TeRRIFICA, dans lequel huit organisations européennes travaillent ensemble pour favoriser les actions d’atténuation et d’adaptation au changement climatique dans différentes régions européennes, avec un prisme par la Recherche et l’Innovation Responsable.
2nd July 2019
After a successful 1st TeRRIFICA Reflective Workshop, TeRRIFICA will hold the 2nd TeRRIFICA Reflective Workshop at theNational Assembly of the Republic of Serbia on July 10th and 11th.
En décembre dernier, Sciences Citoyennes a rassemblé une cinquantaine de participants pour un séminaire sur l’accompagnement de la recherche participative. Basé sur le besoin exprimé par les porteurs de projet et sur l’expérience menée au sein du programme REPERE(1) du ministère de l’Environnement, le dispositif « tiers-veilleur » a été pensé pour apporter un regard extérieur au collectif de recherche, qui permette observation, appui, conseil et réflexivité sur les processus en cours de co-construction des savoirs. Lire la suite…
Un appel à manifestation d’intérêts afin de décerner le Prix de la recherche participative 2019 vient d’être lancé. Se reconnaissant dans la co-construction des savoirs que souhaite promouvoir cet appel, Sciences Citoyennes contribue à cette démarche en tant que membre du comité scientifique :
Le premier séminaire du projet européen TeRRIFICA s’est tenu à Bonn (Allemagne) les 4 et 5 février 2019. Huit organisations européennes ont commencé à travailler au renforcement des compétences à propos du changement climatique dans différentes régions européennes, dans le contexte de la Recherche et de l’Innovation Responsables (RRI). Le projet s’insère dans l’Agenda pour le Développement Durable 2030 des Nations Unies et ses Objectifs de Développement Durable, qui permet un vision globale partagée vers un développement durable.
Point de contact du réseau international et animateur du réseau francophone des Boutiques desSciences, Sciences Citoyennes publie, aux Éditions Charles Léopold Mayer, un ouvrage décrivant l’histoire et le fonctionnement de ces dispositifs.
Quatrième de couverture :
« L’étude de relocalisation de la production électrique, d’une production alimentaire plus soutenable ou de dispositifs de circulation douce sont quelques-uns des sujets qui, bien que découlant de besoins exprimés par la population, sont souvent ignorés par la recherche scientifique. Pour répondre à ces besoins et servir d’interface entre la société civile et la recherche, les Boutiques des sciences ont été créées aux Pays-Bas, dans les années 1970. Elles fonctionnent aujourd’hui dans de nombreux pays et s’adressent à des citoyens organisés (associations, conseils de quartier, collectivités territoriales, etc.). Présentes en France à Lille, Grenoble, Lyon et Montpellier, comment ces Boutiques fonctionnent-elles ? Quelle est leur utilité ? Comment s’inscrivent-elles dans la dynamique de rapprochement entre sciences et société ?
De l’émergence d’une certaine forme de démocratie technique participative au développement de co-construction des connaissances, un mouvement convergent s’est opéré entre sciences et société dont les Boutiques des sciences sont devenues aujourd’hui un maillon essentiel. »
Prix : 11 € – Date de parution : 18 janvier 2019 – 200 pages – ISBN : 978-2-84377-214-6
Enfin une bonne nouvelle pour les acteurs de la recherche participative sur le territoire français ! Après la disparition de plusieurs dispositifs (programme REPERE, programmes régionaux PICRI, ASOSC, Chercheurs-citoyens), Sciences Citoyennes a permis la mise en mouvement d’une communauté de bailleurs de la recherche participative, dans la droite ligne de son soutien historique à ce type de recherche et dans la continuité des premières rencontres de bailleurs en 2013. Suite à un travail mené depuis 2016 avec la direction Recherche de l’ADEME, en collaboration avec un comité de suivi mixte (chercheurs et acteurs associatifs) Lire la suite…
La 8e conférence Living Knowledge aura lieu à Budapest du 30 mai au 1er juin 2018. Sciences Citoyennes y participe à la fois en tant que membre du comité de pilotage et à travers différentes contributions.
Le thème général est « Enriching Science and Community Engagement »
Il est possible de s’y inscrire à tarif préférentiel jusqu’au 30 mars !
Une Journée de l’Université du Vivant (2e édition) et son Assemblée Générale
Une révolution en marche depuis un siècle dans la relation entre la Planète, le Vivant et l’Homme
Bellegarde du Razès (11240) – Aude
Les 21 et 22 juillet 2017
L’Université du Vivant propose d’élargir son Assemblée Générale et de participer en même temps à la deuxième édition d’un temps fort de l’association, désigné « Une journée de l’Université du Vivant ». Les acteurs de cette université poursuivront les réflexions engagées par les participants à la première « Journée de l’Université du Vivant » avec l’objectif de produire un document collectif. Une troisième édition pourrait être envisagée dans la partie est de la France pour aller à la rencontre d’autres acteurs de la bio.
Plus d’informations et bulletin d’inscription à renvoyer le 10 juillet 2017
Sciences Citoyennes sera présente à l’Université d’été du Collectif des Associations Citoyennes. Elle y parlera recherche participative et contribuera à la réflexion sur la situation des associations citoyennes et leur rôle dans un monde très incertain. Lire la suite…
Depuis plus de dix ans, Sciences Citoyennes s’engage pour le développement et la reconnaissance des pratiques de recherche participative. Récemment, l’association a élaboré une série de recommandations pour leur développement en France dans son rapport paru en 2013 sur l’état des lieux de ces pratiques de co-construction des savoirs (accéder au rapport). Elle a poursuivi ce travail en avançant sur trois de ces recommandations qui portaient sur la mise en place d’un collectif de travail, sur l’évaluation des projets de recherche participative et sur la mise en place d’une plateforme en ligne sur la recherche participative. De ces travaux finalisés début 2016, l’association a obtenu des résultats prometteurs qu’elle publie ici sous forme de synthèses et sur lesquels elle s’appuie aujourd’hui pour œuvrer de manière concrète en faveur d’une démocratisation des sciences.
Et qu’est-ce que la science? Selon les domaines, les époques, il existe des « sciences » avec des définitions qui renvoient à des critères divers et variables. Si on appelle « science normale » les travaux de recherche qui satisfont aux critères classiques de falsifiabilité et reproductibilité, Funtowicz et Ravetz (1) ont proposé la notion de « science post-normale » pour désigner les travaux basés sur des méthodes appropriées aux cas où les faits sont incertains, les valeurs en débat, les enjeux élevés et les décisions urgentes.
Pour plus d’éléments de réflexion sur ce sujet, nous vous proposons la lecture d’un article paru sur le site Sciences Critiques, par Giacomo D’Alisa et Giorgos Kallis :
Sciences Citoyennes a souhaité adresser au ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (EER) un document de positionnement réaffirmant l’importance de soutenir la Recherche participative. Ce sont avant tout de véritables pratiques de co-construction des savoirs qui permettront de renouveler le dialogue Sciences-Société.
Quand les scientifiques et la société civile construisent ensemble
Les 12 et 13 novembre derniers a eu lieu au centre scientifique d’Orsay (Université Paris-Sud) le colloque international sur l’évaluation et la règlementation des OGM et des pesticides
Ce colloque, ouvert à la société civile (avec une traduction simultanée Français/Anglais), était organisé dans le cadre d’un projet de recherche participative PICRI (Partenariats Institution-Citoyens pour la Recherche et l’Innovation[1]), financé par la Région Ile-de-France. Ce projet (http://www.picri-ogm.fr), relatif à l’étude du principe d’équivalence en substance sur lequel s’appuie l’évaluation de tous les OGM agricoles dans le Monde, est réalisé en partenariat entre l’Université Paris-Sud, l’association Générations Futures (http://www.generations-futures.fr) et le Criigen (Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique : http://www.criigen.org).
La FSC réagit à l’avis du Comité d’éthique du CNRS portant sur les « sciences citoyennes ». Si notre association reconnaît l’importance de la prise en considération par les instances du CNRS des questions relatives à l’implication des citoyens dans la recherche scientifique, elle relève que l’avis ne tient pas compte d’importants enjeux qui fondent le nécessaire renouveau du dialogue Sciences-Société.
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La FSC a souhaité contribuer aux travaux menés par la mission sur les sciences participatives. Elle a donc choisi de déposer un cahier d’acteur en ligne afin d’ouvrir la réflexion sur le sens politique que doit revêtir une implication des citoyens dans la recherche, facteur impératif de la démocratisation de la recherche que la FSC appelle de ses vœux.
C’est en 2013 que la FSC a entamé sa collaboration avec l’association BEDE (Biodiversité, Echanges et Diffusions d’Expériences) et les Unités mixtes de Recherche (UMR) Innovation et le Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE) dans la coordination du projet Laboratoires Hors Murs (LHM) pour l’agro-biodiversité. Après avoir accompagné l’émergence des Laboratoires Hors Murs en Algérie, au Bénin et en France, le projet a entamé sa dernière phase de la meilleure des manières avec la tenue d’un séminaire de travail en avril 2015.
Rappel de l’objet du projet
L’objectif du projet était d’accompagner la rencontre sur un même territoire entre des agriculteurs et représentants d’organisations paysannes locales d’une part, et des chercheurs universitaires nationaux d’autre part. La démarche entreprise était de pouvoir faire collaborer les expertises de ces deux univers, qui trop souvent s’ignorent, afin d’aboutir à la co-production de savoirs répondant aux besoins rencontrés dans leurs pratiques par les agriculteurs investis dans le développement d’une agriculture respectueuse de la biodiversité (agro-biodiversité). Cinq Laboratoires Hors Murs ont pu voir le jour dans le cadre du projet, répartis sur 3 pays : l’Algérie, le Bénin et la France.
Une présentation du projet est disponible à la page suivante :
Jeudi 30 avril 2015 après-midi
Montpellier SupAgro/Institut des Régions Chaudes, Montpellier
Le dispositif des «Laboratoires Hors Murs» a été initié en 2013 pour établir des programmes de recherche collaboratifs, à partir des priorités définies par des paysans engagés dans une transition écologique de leur agriculture. Les activités portent sur des questions construites par les agriculteurs avec des chercheurs, dans différents territoires (Languedoc-Roussillon en France, Kabylie et Mzab en Algérie, et Djougou au Bénin) dans l’objectif de valoriser la biodiversité agricole.
Ce Forum vous propose de partager avec la communauté scientifique et des praticiens de la gestion de la biodiversité agricole les premiers résultats méthodologiques du dispositif. L’objectif est d’approfondir la réflexion pour construire une dynamique collective susceptible de définir les contours d’une nouvelle démarche de recherche collaborative dans le domaine de l’agriculture et l’alimentation.
Le dispositif des Laboratoires Hors Murs pour l’agro-biodiversité est porté par l’association BEDE (Biodiversité, Echanges et Diffusion d’Expériences), l’UMR Innovation, l’UMR CEFE (Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive) et l’association Fondation Sciences citoyennes.
Le projet est soutenu par le programme « Open science » d’Agropolis Fondation.
Pour plus d’information sur le Forum et son organisation, veuillez vous reporter à la pièce jointe et consulter le site : http://www.bede-asso.org/?p=7480
Merci de confirmer votre inscription (gratuite) à l’adresse : labohorsmurs(at)bede-asso.org.
Contacts :
Bob Brac de la Perrière, brac(at)bede-asso.org
Pascale Maizi, pascale.maizi(at)supagro.inra.fr
Hélène Joly, helene.joly(at)cefe.cnrs.fr
Cyril Fiorini, cyril.fiorini(at)sciencescitoyennes.org
NNS Dialogues vient de publier la synthèse du forum « Repenser le développement, la société civile s’engage » qui s’est tenu le janvier 2011 à Paris.
Cette synthèse intitulée « Pour une transition écologique juste. Voix citoyennes croisées » est disponible en deux formats :
Pour une transition écologique juste. Voix citoyennes croisées (format pdf)
Pour une transition écologique juste. Voix citoyennes croisées (format epub)
Nous venons de mettre à jour et d’imprimer de multiples exemplaires de la synthèse du rapport produit en 2013 sur un état des lieux de la recherche participative en France.
Ce rapport présentait une étude que la FSC a menée en 2012 pour la Fondation de France afin de dresser un panorama représentatif des pratiques de recherche en partenariat en France, et d’identifier différents éléments pour une meilleure compréhension des blocages, ressources et mécanismes à l’œuvre.
Vous pouvez télécharger la synthèse du rapport.
N’hésitez pas à nous demander des versions papier.
Si vous avez envie de vous replonger dans le rapport intégral, c’est ici.
Le projet Laboratoire Hors Murs pour l’agrobiodiversité (LHM) a débuté en juin 2013 et se terminera début 2015. L’idée principale du projet est de développer les recherches collaboratives avec les agriculteurs dans le domaine de la gestion et de la valorisation de l’agro-biodiversité, en France, en Algérie et au Bénin.Vous pouvez lire ou relire la présentation du projet en vous rendant à la page suivante :
1- impliquer les citoyens dans une recherche capable de changer les pratiques autour de la biodiversité cultivée, mais aussi les pratiques d’expertise, de production de connaissances et d’innovation.
Paris, le 23 mai 2014
Introduction
Les contributions au débat de ces derniers années sur l’avenir de la recherche en France ont le plus souvent mis l’accent sur le manque de moyens et de postes de la recherche publique et sur la réforme des structures susceptibles d’améliorer la « productivité » de la science française. Mais la crise de notre système de recherche, d’expertise et d’innovation est autrement plus profonde. Nos sociétés traversent trois transformations majeures qui sont autant de défis pour nos institutions de recherche et leurs rapports avec la société:
→ La marchandisation de la science : rôle accru de la connaissance dans la production et la captation de la valeur ajoutée économique, affirmation des normes marchandes dans la production et la validation des savoirs, mise en concurrence mondiale des systèmes de recherches nationaux, montée de nouvelles formes d’appropriation des savoirs et du vivant, exhortations à la « compétitivité » des chercheurs de la part des dirigeants des organismes et des responsables politiques.
→ La montée des aspirations citoyennes : élévation du niveau culturel et demande de participation des citoyens aux choix et actions de recherche plutôt que de délégation, prise de conscience que tout « progrès » n’est pas bon à prendre et doutes sur la capacité de la science à contrôler les effets de ses propres découvertes, émergence d’une « société de la connaissance disséminée » où de multiples associations et organisations non-gouvernementales contribuent à la production de savoirs et d’innovations qui font la richesse de notre démocratie, du lien social et de notre économie.
→ L’entrée dans un monde fini où les effets secondaires des technologies ne peuvent plus être négligés : la science devenue technoscience, qui a voulu maîtriser la planète sur le mode de la conquête, est aujourd’hui questionnée dans ses paradigmes et amenée à jouer un rôle nouveau (principe de précaution, développement durable).
La recherche participative est un type de recherche conduit suivant un partenariat entre un partenaire académique (laboratoire, chercheur) et un partenaire de la société civile (association, ONG, groupe d’habitants, etc.). L’objectif dans ce type de partenariat est de produire des connaissances qui, à la fois, constituent un réel intérêt scientifique pour le chercheur et répondent également aux besoins du partenaire associatif. Les convergences nécessaires pour mettre en œuvre ces connaissances impliquent des pratiques, un système de valeurs et des finalités qui lui sont propres et qui diffèrent en partie de ce qui est mis en œuvre autant dans la recherche académique évaluée par les pairs que dans la recherche industrielle évaluée par les retours financiers sur investissement. La recherche participative est ainsi un des processus de démocratisation des connaissances tant dans la façon dont elles sont produites que dans l’usage qui peut en être fait. Les formes d’implication des différents acteurs varient selon leur intérêt et compétences respectifs. Lorsque le partenariat est le plus abouti, la participation des citoyens ne se limite pas à une consultation sur une thématique précise ou à une participation en terme de recueil de données, mais se pose en terme de co-construction du projet du début à la fin (définition du problème, élaboration d’objectifs communs, mise en place du projet, interprétation des résultats, évaluation, diffusion des résultats). Les résultats produits résultent d’un processus mêlant expertise citoyenne et scientifique.
Pour aller plus loin, le lien ci-dessous renvoie à quelques propositions d’action :
https://sciencescitoyennes.org/comment-integrer-les-sciences-a-la-democratie/
Publications de la Fondation Sciences Citoyennes sur le sujet
La 6e conférence Living Knowledge, co-organisée par la Fondation Sciences Citoyennes, se tiendra à Copenhague du 9 au 11 avril 2014. Elle est intitulée « An Innovative Civil Society: Impact through Co-creation and Participation«
Le projet Labo Hors murs a été récemment initié pour construire sur le terrain des collaborations entre le monde agricole et la recherche, pour la gestion dynamique et la valorisation de la recherche agricole. Ces collaborations se font à la demande des paysans dans des terroirs méditerranéens, sahariens et sub-sahariens. Ce dispositif a été monté à l’initiative de l’association BEDE avec la Fondation Sciences Citoyennes et deux Unités Mixtes de Recherche de Montpellier (CEFE et INNOVATION).
Communiqué du 5 février 2014 du collectif « Semons la biodiversité » dont FSC fait partie.
Le collectif « Semons la biodiversité » félicite les députés qui ont entendu la voix des paysans et des citoyens. En faisant inscrire dans la loi que « l’utilisation de semences de ferme ne constitue pas une contrefaçon« , ils ont franchi un pas important vers la reconnaissance des droits et pratiques des paysans. Depuis plusieurs mois les membres du collectif « Semons la biodiversité » se mobilisent pour obtenir l’exception agricole, alerter les élus et les citoyens.
Le 21 Janvier, suite à l’action paysanne dans les locaux parisiens du GNIS, le gouvernement s’est enfin engagé à « présenter un amendement afin que les semences de ferme ne soient plus concernées par la loi renforçant la lutte contre la contrefaçon ». Cet amendement a lui aussi été voté, mais il ne concerne que les nouvelles mesures de lutte contre la contrefaçon comme les saisies ou les destructions de récoltes. Les députés ont donc choisit d’aller au-delà de cette promesse.
Communiqué du collectif « Semons la Biodiversité » du 12 novembre 2013
Cette loi va condamner tout agriculteur qui produit à la ferme ses semences, ses plants, ses animaux reproducteurs ou ses préparations naturelles à base de micro-organismes ou d’autres éléments naturels issues de sa ferme ou de l’environnement naturel et destinées à ses productions fermières ou aux soins de ses cultures et des ses animaux.
Le Sénat doit examiner le 20 novembre 2013 en procédure accélérée une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre les contrefaçons. Cette loi vise à mettre l’État, sa justice et sa police, au service direct des entreprises privées détentrices de Droits de Propriété Intellectuelle (DPI). Tous ces dispositifs renforceraient le contrôle exercé par les détenteurs des marques commerciales, des brevets, y compris les brevets sur les plantes, les animaux et les micro organismes. Ils sont en outre étendus sans restrictions aux Certificats d’Obtention Végétale (COV).. L’acte millénaire de sélectionner et de ressemer une partie de sa récolte sera considéré comme une contrefaçon, c’est à dire sera mis sur le même plan que la reproduction frauduleuse d’un objet ou d’une monnaie.
L’évolution de nos systèmes agricoles et alimentaires touche chacun d’entre nous dans notre quotidien. Sur le thème de la « Reconnaissance sociale et réglementaire », le projet ReSoRIV ambitionnait de rendre visible l’innovation collective en matière de semences émanant de paysans et de chercheurs. Il s’est construit et s’est déroulé avec ce souci constant de faire connaître et de mettre en dialogue les acteurs pour apporter un cadre serein de développement d’une vision forte de l’agro-écologie, grâce à des semences adaptées et adaptables par les utilisateurs eux-mêmes.
Plusieurs fiches réalisées dans le cadre du projet ReSoRIV synthétisent donc les résultats scientifiques issus de projets de sélection participative, de thèses, de publications académiques et reviennent sur des thématiques spécifiques.
Sélection participative
resoriv_selection participative
Questions réglementaires posées par les paysans du Réseau Semences Paysannes
Ce rapport présente une étude que la FSC a menée en 2012 pour la Fondation de France afin de dresser un panorama représentatif des pratiques de recherche en partenariat en France, et d’identifier différents éléments pour une meilleure compréhension des blocages, ressources et mécanismes à l’œuvre.
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Au moment des Etats-Généraux de la recherche en 2004, la fondation sciences citoyennes avait proposé d’importer en France un dispositif canadien de financement de la recherche visant à soutenir des travaux communs et à égalité des partenaires, entre organismes de la société civile à but non lucratif et chercheurs académiques (dispositif ARUC). Fraichement élu vice-président chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, Marc Lipinski (eelv) avait repris et porté l’idée. Sur son impulsion, la Région Ile de France lançait en 2005 le premier appel à projets des Partenariats institutions-citoyens pour la recherche et l’innovation (PICRI). (https://sciencescitoyennes.org/les-picri-une-recherche-plus-proche-des-citoyens/).
La recherche sur la biodiversité cultivée, et la recherche scientifique en général, ne peuvent être coupées des enjeux actuels qui caractérisent notre société. On ne peut isoler une innovation ou un laboratoire de recherche du contexte dans lequel ils évoluent. La recherche scientifique est étroitement liée aux modes de pensées et de savoirs qui régissent notre société, mais aussi aux politiques publiques, marchés et modes de consommation. Ils l’orientent et la définissent.
Communiqué de presse de Générations Futures
Partenariats entre Institutions et Citoyens pour la Recherche et l’Innovation (PICRI) : Suivez au quotidien la réalisation d’une étude scientifique inédite en France portant sur le fameux « principe d’équivalence en substance » utilisé dans le domaine des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Lire la suite…
La Fondation Sciences CItoyennes participe au consortium européen qui organise la 5e conférence internationale Living Knowledge sur le thème Réimaginer les relations dans la recherche – Co-créer de la connaissance dans une société démocratique. Elle aura lieu à Bonn (Allemagne) du 10 au 12 mai 2012. Elle sera précédée de l’université d’été des boutiques de science les 8 et 9 mai.
La conférence s’adresse aux personnes actives dans ou s’intéressant à la recherche participative (citoyens, chercheurs, institutions, décideurs, financeurs, etc.). Elle explorera des idées et discutera de nouvelles stratégies pour construire des passerelles entre organisations de la société civile et recherche. Lire la suite…
Dans le cadre du projet européen PERARES, la Fondation Sciences Citoyennes co-organise avec les associations de la Coopérative de projets et du collectif ALASSO, l’ADReCA, le laboratoire CREG et la SFE, une journée d’échanges sur l’évaluation du non-marchand, le 20 mars 2012 à Saint-Martin d’Hères.
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Nous continuons notre travail avec les acteurs de la sélection participative grâce au deuxième appel à projets du programme REPERE du ministère de l’Ecologie. Le projet ReSoRiv, Reconnaissance Sociale et Réglementaire de l’InnovationVariétale pour les agricultures biologique et paysanne, est porté par le département SAD Paysage (Sciences pour l’Action et le Développement) de l’INRA de Rennes et la Fondation Sciences Citoyennes. Le Réseau Semences Paysannes (RSP) et l’Institut Technique pour l’Agriculture Biologique (ITAB) sont également associés au projet. Véronique Chable (INRA) est la coordinatrice du projet. Lire la suite…
« Les multiples expressions des imaginaires paysans se [traduisent] dans la fantaisie, la poésie, la rigueur, exprimées verbalement ou pas, mais bel et bien vivantes dans l’approche de la sélection paysanne. Voilà comment nous paysans contribuons à maintenir la diversité cultivée et sauvage et ses fruits. La diversité a aussi besoin d’un imaginaire, de fantaisie, de poésie, d’attrait entre la plante et le paysan dans un dialogue infini et de mystère, libre. Alors, quelle influence aura l’approche scientifique sur le devenir de la sélection participative, en particulier sur les initiatives individuelles paysannes de la sélection ? Le libre cours des différents imaginaires, plantes, paysans, en tant que mystère sans cesse renouvelé, clé garante d’une biodiversité cultivée évolutive, sera-t-il préservé dans cette grande aventure ? »
J.F. Berthellot, paysan-boulanger. Lire la suite…
Le 19 juillet dernier, la députée européenne et présidente de Cap 21, Corinne Lepage publiait sur son blog hébergé par le site de Rue 89 un article intitulé : Le décret qui entube en douce les assos pour l’environnement. Dans les premières lignes de son article, Corinne Lepage explique : « Les mauvais coups se font généralement le 14 juillet ou le 15 août. C’est encore plus tentant en période de crise majeure, comme actuellement. Lire la suite…
Le deuxième séminaire du projet, « La vision paysanne de la recherche participative. Comment co-construire et mutualiser les connaissances sur les plantes ? », a eu lieu le mardi 24 mai à l’AgroParisTech, à Paris. Il était organisé par la Fondation Sciences Citoyennes, en partenariat avec le Réseau Semences Paysannes et le département Sciences pour l’Action et le Développement de l’INRA. Ce séminaire avait pour objectif de réunir des chercheurs de diverses disciplines (agronomie, écologie, génétique, sciences sociales et humaines…) en ciblant spécifiquement des chercheurs intéressés mais pas encore impliqués dans des processus de co-production des savoirs. Lire la suite…
Communiqué de la Confédération Paysanne
Le gouvernement missionne le représentant du lobby semencier pour supprimer les droits des agriculteurs sur leurs semences
C’est avec stupéfaction que la Confédération Paysanne a découvert que le gouvernement a désigné le représentant du GNIS (Groupement National Interprofessionnel des Semences) pour défendre la position française sur les droits des agriculteurs lors de la prochaine réunion du Traité international sur les semences. Lire la suite…
En quelques mois deux « Manifestes » portant sur les rapports entre la science et les citoyens ont été publiés en Europe. L’un vient de chercheurs du Sussex (mais se nomme Manifesto), l’autre est plus international(avec Vandana Shiva et Danielle Mitterrand) mais porté par le président de la Région Toscane. Lire la suite…
La quatrième session du Cycle de Formation proposé par la FSC aura lieu le 19 mai 2010 de 19h à 21h30 à Paris(Ageca – 177 rue de Charonne, 75011 Paris. M° Alexandre Dumas (2) ou Charonne (2). Plan d’accès :
http://ageca.asso.free.fr/plandacces.php). Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes organise, du 14 avril au 30 juin 2010 en Ile-de-France, une session de formation sur les différentes thématiques qui constituent son coeur d’activité. L’idée est d’aider les participants à élaborer des argumentaires pour leur permettre d’intervenir lors de débats, de programmer de tels débats voire de leur donner la capacité d’être des porteurs de projets sur ces différentes thématiques. Aussi, il est nécessaire pour participer à ces sessions d’avoir un minimum de connaissance du sujet traité.
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Mercredi 7 avril 18h15-21h00 – CONFERENCE-DEBATS « LIBRES ECHANGES » – en liaison avec l’association ASPERT
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Aujourd’hui la capacité à produire de l’expertise et de la recherche est largement cantonnée aux firmes privées et aux organismes d’Etats. Or avec les lobbyings qui s’exercent sur l’expertise et la régulation publique des risques, avec le reflux de l’Etat entrepreneur de science, et la marchandisation croissante des connaissances, l’Etat n’est plus toujours une garantie suffisante pour assurer une recherche et une expertise d’intérêt général. Lire la suite…
Les Petits Débrouillards Île-de-France rassemblent scientifiques, élus, enseignants, éducateurs et citoyens, le jeudi 10 décembre 2009 au CNAM à Paris pour Savoirs et citoyenneté : un scénario d’avenir, une rencontre pour dialoguer sur une société de la connaissance partagée. Lire la suite…
Longtemps réservée aux seuls « savants », la recherche académique en France s’ouvre depuis peu (2005) à d’autres acteurs de la société civile grâce à des appels d’offre publics dédiés. En effet, sous l’impulsion d’une organisation non gouvernementale (La Fondation Sciences Citoyennes) et d’un élu convaincu, une institution comme le Conseil Régional d’Ile de France a mis en place un appel annuel à projet partenarial entre chercheurs et acteurs associatifs : les Partenariats Institutions-Citoyens pour la Recherche et l’Innovation (PICRI). La Région de Bretagne a suivi l’exemple en mettant en place son propre appel d’offre (1). Lire la suite…
« L’agriculture paysanne peut-elle nourrir le monde ? » Conférence – débat avec M. Marc Dufumier, Professeur d’agriculture comparée et de développement agricole à AgroParisTech, et des représentants des organisations partenaires : Lire la suite…
L’Association pour le Développement d’une Recherche Citoyenne Active (ADReCA) a le plaisir de vous inviter à une réunion d’information le samedi 19 Janvier 2008 de 10 h à 12 h à l’Espace Vie Etudiante (EVE, Campus universitaire), Saint Martin d’Hères (38) Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes (FSC) a obtenu en 2005 l’aide du Conseil Régional Ile de France (programmes PICRI) afin de Définir la conférence de citoyens pour trouver sa place dans l’ordre juridique. L’enjeu est de permettre de sortir les recommandations des citoyens de cette zone incertaine où elles sont aujourd’hui reléguées par les mécanismes consultatifs classiques . Lire la suite…
Télécharger le Rapport Convention de Citoyens – PICRI – oct 2007
A l’occasion de la conférence internationale Living knowledge – Savoirs vivants, Quand chercheurs et citoyens co-produisent les savoirs et les décisions scientifiques et techniques, la Fondation Sciences Citoyennes et les animateurs des groupes de travail 5 et 6 de l’Alliance pour la Planète sont heureux de vous convier à une plateforme d’échange sur le thème : Grenelle de l’environnement : les enjeux pour l’expertise, la recherche et l’enseignement supérieur. Lire la suite…
Demain s’ouvrira jusqu’au 1er septembre à l’Ecole des Mines la troisième conférence internationale « Savoirs Vivants ». 300 chercheurs et représentants associatifs viendront de tous les continents pour témoigner du dynamisme des pratiques scientifiques citoyennes et proposer une nouvelle gouvernance de la science, qui prenne en compte les intérêts et les aspirations de la société. Lire la suite…
Several organisations support the preparation of the conference. Lire la suite…
Plusieurs organisations et institutions nous soutiennent dans la préparation de la conférence. Lire la suite…
The Programme Committee incorporates all members of the organising committee and some additional members. There are especially some more members from France in order to guarantee locally the good implementation of the conference.The programme committee is the main responsible for the programme, selection of abstracts and organisation of the parallel sessions. Project teams will be created for each of the five themes of the conference. Every abstract will be read by at least three people.
The international organising committee includes researchers and administrators of science shops, of Fondation Sciences Citoyennes, of INES and of divers universities coming from different European countries (Netherlands, Romania, France, Denmark, Belgium, Germany, Northern Ireland), from the USA, Canada and South Africa.
The 3rd international Living knowledge conference will provide a forum where information on community based research, carried out in both community and academic settings, on new forms of partnerships between research and civil society and on new modes of innovation can be shared and developed. It aims at disseminating and exchanging information on community based and participatory research, on citizens’ science and cooperative innovation.
Des problèmes locaux avec une entreprise polluante, des incertitudes sur des dangers sanitaires et environnementaux divers dans un contexte local, des besoins d’une expertise scientifique gratuite – les « boutiques des sciences » sont des structures qui répondent à des besoins de recherche et d’expertise de groupements d’habitants, d’associations et ONGs, de syndicats et d’autres organisations de la société civile. A l’interface science et société, les boutiques des sciences permettent de prendre en considération ces questions qui ne sont habituellement pas traitées par la recherche institutionnelle. Elles peuvent toucher à toutes les disciplines, sociale, agricole, médicale, économique…
Si les boutiques des sciences ne sont pas répandues en France (mais il y en avait au début des années 80 !), elles le sont néanmoins chez nos voisins européens comme les Pays-Bas, le Danemark, la Belgique, l’Allemagne, l’Angleterre, etc. Ces boutiques se sont mises en réseau international depuis quelques années afin de renforcer leur démarche, d’échanger des expériences et savoirs et de se développer partout dans le monde.
http://www.livingknowledge.org
La Fondation Sciences Citoyennes est partenaire du programme européen TRAMS (Training & Mentoring of Science Shops), qui vise à former les personnes intéressées par les boutiques des sciences, pour diffuser le concept et appuyer la création de nouvelles structures en Europe.
Dans ce cadre, Sciences Citoyennes organise une rencontre le 28 février à partir de 11.00, à Paris avec un « boutiquaire » hollandais (qui est aussi le coordinateur du réseau international). Les objectifs de cette rencontre seront : mieux comprendre l’idée et le mode de fonctionnement des boutiques des sciences, présentation des expériences hollandaises et internationales, présentation de la boutique des sciences de l’ENS de Cachan, poser les nombreuses questions inhérentes au démarrage d’un tel projet…
Vous êtes les bienvenus pour participer à cette rencontre informelle !
Renseignements & inscriptions obligatoires auprès de Claudia Neubauer
Lieu :
38, rue St. Sabin,
75011 Paris,
dans les locaux de la FPH (Fondation pour le progrès de l’homme),
au fond de la cour à droite, il y a un accueil, c’est au premier étage
Déroulement :
11.00 – 13.00 : courtes présentations par Caspar de Bok (boutique des sciences de biologie d’Utrecht), Claudia Neubauer (FSC), François Warlop (GRAB Groupe de recherche en agriculture biologique et FSC, Avignon), Marine Soichot (à confirmer, boutique des sciences de l’ENS de Cachan), discussion
13.00 – 14.00 déjeuner (malheureusement FSC n’est pas en mesure de vous payer le déjeuner)
14.00 – 16.00 : discussions, questions, etc.
Rencontre d’échange autour des boutiques des sciences
Lundi 23 janvier 2006, de 14h à19h à l’Assemblée Nationale, salle 62-42, 126 rue de l’université, 75007 – Inscription gratuite mais obligatoire ! Auprès glen.millot [at] sciencescitoyennes.org (remplacer [at] par @) ou 01 43 14 73 64 Lire la suite…
Le projet de PICRI déposé par la Fondation Sciences Citoyenne a été retenu par la Région Ile-de-France. Jacques Testart en assurera le pilotage avec Marie-Angèle Hermitte. Outre la FSC le projet été présenté par Michel Callon, Professeur à l’Ecole des mines de Paris, Marie-Angèle Hermitte, Directeur de recherches au CNRS, , Dominique Rousseau, Professeur de droit à l’Université de Montpellier Lire la suite…
Comme en témoigne le succès des Partenariats institutions citoyens pour la recherche et l’innovation (Picri) organisés par le conseil régional d’Île-de-France (1), les chercheurs ont semble-t-il de la sympathie pour les organisations de la société civile. Malheureusement, cette sympathie se mue souvent en un paternalisme bienveillant lorsqu’il est question de « choses sérieuses ». Les associations co-signataires du communiqué de l’intersyndicale et de Sauvons la recherche (SLR) appelant à la mobilisation du 9 mars 2005 (2) -ce qui n’a pas été sans amener quelques réticences appuyées de certains syndicats- ont été tout simplement exclues des négociations engagées par la suite avec le ministère. Lire la suite…
Organisé par le Centre de Recherche en Histoire des Sciences et des Techniques – Centre Alexandre Koyré, mardi 29 novembre 2005, Cité des sciences et de l’industrie, 30, avenue Corentin Cariou – Paris – 19ème – M° Porte de la Villette Salle Jean-Painlevé Lire la suite…
Préambule : Le terme nanotechnologie est apparu il y a quelques années pour désigner un nouveau domaine en émergence, lié à la maîtrise de la matière à l’échelle nanoscopique (de 0,1 à 100 nanomètres). Ce phénomène d’émergence n’est pas sans comparaison avec les biotechnologies dans les années 1970/80.
Sommaire – Le communiqué de presse – Introduction de Marc Dufumier, Professeur à l’INAPG – Présentation des AMAP par François Lerique, Président de la fédération des AMAP IDF – Une expérience en Ile de France : Partenariats Institutions et Citoyens pour la recherche et l’innovation (PICRI) par Claudia Neubauer , Fondation Sciences Citoyennes Lire la suite…
Communiqué de presse : Une vraie ouverture en Ile-de-France, inédite en France ! Les PICRI – une recherche plus proche des citoyen. L’appel à projets de recherche des PICRI – Partenariats Institutions Citoyens pour la Recherche et l’Innovation – vient d’être publié par le Conseil Régional Ile-de-France. C’est la première fois qu’il y a en France un dispositif financier permettant un travail de recherche commun et à égalité des partenaires, entre organismes de la société civile à but non lucratif (associations loi 1901, SCIC) et chercheurs académiques (universités, organismes de recherche publics). Lire la suite…
Le 1er juillet 2005, à l’Auditorium du Museum National d’Histoire Naturelle, 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire – 75005 PARIS – Pour toutes vos questions, n’hésitez pas à contacter Catherine Musset au Secrétariat de Marc Lipinski, par téléphone : 01 53 85 69 20, ou par mail : catherine.musset@iledefrance.fr Lire la suite…
Living Knowledge – Building Partnerships for Public Access to Research -Newsletter – May 2005 Lire la suite…
La coalition mondiale d’ONG qui a initié en septembre dernier un travail de fond pour réformer le système mondial de propriété intellectuelle poursuit son travail. Lire la suite…
Conférence internationale sur la recherche citoyenne. The 2nd. « Living Knowledge » Network Conference « Advancing Science and Society Interactions » will take place from 3rd to 5th February 2005 in Seville. https://sciencescitoyennes.org/article.php3 ?id_article=595
Pour répondre aux enjeux de la santé environnementale, www.debatSE.org offre aux citoyens un espace de débat public basé sur des outils de participation et de coopération. Retour sur cette expérience portée par l’association Fondation Sciences Citoyennes. Lire la suite…
http://www.cienciaysociedadsevilla.org/ingles/index.html – Cette conférence internationale constituera un lieu d’information et d’échange sur la recherche citoyenne (community based research), effectuée dans des cadres associatifs et/ou universitaires. La conférence présentera l’impact social et les valeurs scientifiques et démocratiques de la recherche citoyenne dans toute une gamme de disciplines comprenant les sciences sociales, dures/naturelles et les technologies. Lire la suite…
Ce que l’on a voulu faire, c’est partir de l’exemple des OGM mais pour poser le problème, en amont de ces techniques, du système de recherches qui les a générés. Donc aujourd’hui, on va essayer de poser le problème de la globalisation de la recherche et de la domination du » tout génétique » en biologie ; et les OGM sont un des avatars de cela, de même que la génomique ou toute une série de technologies d’intervention sur l’humain. Donc ce que l’on va essayer de voir ce sont les transformations profondes des systèmes de recherche, notamment en sciences de la vie, dans les dernières 25 années avec la généralisation des brevets et ses conséquences pour voir à quel point la science a été touchée de plein fouet par le phénomène de la mondialisation néo-libérale et qu’il est important d’introduire cette thématique de la recherche dans le mouvement alter-mondialiste. Lire la suite…
Introduction par Marc Lipinski, vice-président du Conseil Régional d’Ile-de-France, en charge de la recherche, de l’enseignement supérieur et de l’innovation scientifique et technique. Ce forum est le premier que la Région Ile-de-France organise sur la recherche. Il intervient alors que le monde de la recherche est en crise, crise qui a suscité de nombreux débats aussi bien au sein du monde de la recherche qu’en externe. Et c’est certainement là l’une de ses principales réussites : avoir ouvert la recherche sur la société. Lire la suite et télécharger la synthèse complète
August 2003This paper presents the overall concept of science shops as practised in most of the European science shops and presents the concept practised and some experience obtained at The Technical University of Denmark. At the end, an outline for the planning of new science shops is presented. Lire la suite…
Presentation at the Forum, Conseil Régional d’Ile-de-France, 5-6 November 2004 – Associate Professor and Co-ordinator Michael Soegaard Joergensen – The Science Shop c/o Department of Manufacturing Engineering and Management Technical University of Denmark Lire la suite…
<—télécharger le rapport
Ce rapport est basé sur un travail de documentation (réflexions théoriques, exemples pratiques), sur des entretiens avec différents acteurs étrangers et français, et des discussions avec le comité de suivi. Il présente en première partie un résumé et une synthèse, suivie de la deuxième partie qui comprend une courte réflexion générale sur la participation du public et présente des fiches d’expériences en termes de dispositifs et d’institutions existants dans des pays européens ainsi que des expériences françaises. La troisième partie présente des recommandations en termes d’actions et d’initiatives concrètes dans lesquelles la mission pourrait s’engager. Lire la suite…
Ce forum est organisé par le Conseil régional d’Ile-de-France, à l’initiative de son Vice-président chargé de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation scientifique et technique. Il vise, par un large processus de consultation des acteurs académiques et associatifs, à initier une dynamique et à dégager des propositions concrètes pour de nouvelles thématiques à explorer et de nouvelles initiatives à prendre pour la recherche en Ile-de-France. Lire la suite…
Présents : Geneviève LeBihan (GL) – IRD, Christian Remesy (CR) – INRA (centre de nutrition humaine), Walter Lopez (WL) – Limagrain, Yveline Nicolas (YN) – Association Adéquations, Glen Millot (GM) – Fondation Sciences Citoyennes. Excusés : Chantal Jacovetti, Francis Delpeuch, Michel Ferry, Yves Le Pape Lire la suite…
Présents : Jacques Maret (JM) – Les Verts, Diane Vandaele (DV) – Réseau Action-Climat France, Laurent LeGuyader (LL) – Action Consommation, Glen Millot (GM) – Fondation Sciences Citoyennes. Excusés : Michel Mustin, Catherine Darrot, Régis Faguelin, ONG AREM Lire la suite…
Présents : Jacques Berthelot (JB) – Michel Buisson (MB) – Jacques Maret (JM) – Philippe Chotteaux (PC) – Jean-Luc Malpaux (JLM) – Glen Millot (GM). Excusés : Isabelle Doussan (avec note), Philippe Léna, Vincent Perrot. « SA » sera utilisé pour « souveraineté alimentaire » Lire la suite…
Mercredi 6 juillet 2004 à Auzeville (31) – INRA – Présents : Anne Mauffret (AM) – Café des sciences. Gilles Allaire (GA) – INRA. Jean-Claude Flamant (JCF) – Mission d’Animation des Agrobiosciences. Jean-Marie Guilloux (JMG). Pierre Labeyrie (PL) – Conseiller municipal vert de Toulouse. Association EDEN (Énergie Environnement Développement). Pierre-Louis Osty (PLO) – INRA. Thierry Dupeuble (TD) – INRA. Glen Millot (GM) – FSC . Prochaines dates : jeudi 22 juillet 14H, INRA (Auzeville), service généraux, salle à préciser. Lire la suite…
LE CHAMP DU PAYSAN NE PEUT SE SOUMETTRE A LA PROPRIETE INTELLECTUELLE ISSUE DU LABORATOIRE . Par Guy Kastler, Réseau Semences Paysannes. LES PREMIERS LABORATOIRES DE RECHERCHE FURENT LES CHAMPS DES PAYSANS. Il n’y a pas de vie sans échange, il n’y a pas d’échange viable sans diversité. Chaque organisme vivant, quel qu’il soit, prélève dans l’environnement les substances et énergies dont il a besoin et y élimine d’autres substances toxiques pour lui et dont l’accumulation peut lui être fatale. Lire la suite…
Pour Guy Kastler, un des initiateurs du « Réseau Semences Paysannes », responsable à la Confédération Paysanne et Nature et Progrès, il est temps d’inventer de réelles alternatives à la logique industrielle et stérilisante qui a conduit des lignées pures aux hybrides puis aux OGM. En France comme dans le reste du monde, la réappropriation paysanne de l’innovation semencière s’organise. Connaîtra-t-elle le même succès que le logiciel libre ?
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Ce ne sont pas les agronomes ni les généticiens qui ont inventé l’agriculture. Ce sont les paysans qui, depuis le néolithique, n’ont pas cessé de mettre au point de nouveaux modes de mise en valeur des écosystèmes ruraux. Les institutions de recherche ont néanmoins depuis peu sélectionné un nombre limité de races et de variétés pour la croissance et le développement desquelles les agriculteurs ont été incités à simplifier et fragiliser exagérément leurs agro-écosystèmes. Les chercheurs sont donc invités aujourd’hui à prendre davantage en compte les exigences du développement durable dans la définition de leurs thèmes de recherche et la conception de protocoles associant plus étroitement les paysanneries concernées. Lire la suite…
ACRO, ActUp, Adéquations, Agir pour l’environnement, AIDES, AITEC, Amis de la Terre France, ATTAC, Fondation Sciences citoyennes, Geyser, MASC, Réseau Action Climat France, Réseau Semences paysannes Lire la suite…
Le programme « Alliances de Recherche université – communauté », ARUC (Le terme anglo-saxon « Communauté » recoupe à la fois le monde associatif et les collectivités locales) est un appel à projets né au Canada. Il constitue un exemple de politique publique de recherche qui permet de contrebalancer les politiques actuelles trop exclusivement orientées vers l’encouragement de partenariats recherche publique – firmes privées. Lire la suite…
17 ans après la fermeture de la dernière Boutique de Science française, une nouvelle boutique est née sur le campus de l’ENS Cachan. Lire la suite…
Christophe Bonneuil est chercheur en histoire des sciences au Cnrs et membre de la Fondation Sciences Citoyennes. Yves Sintomer est professeur de sociologie à l’Université de Paris 8- St.-Denis et spécialiste de l’espace public. Ils retracent les transformations des rapports entre science et société depuis un siècle et radiographient la difficile émergence de la société civile comme acteur central de la gouvernance de la recherche, à laquelle l’ouvrage de Richard Sclove est une contribution. Lire la suite…
Comme de nombreux autres pays d’Amérique latine, le Brésil a toujours considéré la formation des élites comme un élément clé dans le processus de construction d’un Etat-nation, puis dans les efforts de sortie du « sous-développement ». Au cours des dernières années, dans un contexte de désengagement général de l’Etat vis-à-vis de l’éducation, c’est encore l’enseignement supérieur, facteur supposé de compétitivité sur le marché mondial, qui s’en sort le mieux, au détriment des écoles primaires et de l’enseignement général. Les universités publiques brésiliennes, qu’elles soient gérées au niveau fédéral ou au niveau des Etats (ceux de Rio de Janeiro et de São Paulo notamment), sont donc caractérisées par une forte sélection, qui oblige de nombreux étudiants à se tourner vers les établissements privés. Comme n’importe qui ou presque peut créer une université au Brésil, ce secteur privé est lui-même d’une grande diversité, la principale ligne de partage passant entre les universités à but lucratif et celles à but non lucratif (dites « université communautaires »), en particulier les grandes universités catholiques, qui se retrouvent dans la plupart des Etats brésiliens. Lire la suite…
Scientific knowledge plays a determining role in the societal development provoking profound social, political, economic and cultural transformations. Traditionally scientific knowledge is seen as being neutral and independent but in fact it is contested and negotiated knowledge that is more and more influenced by pure economic factors and for which the economic and organisational resources are unequally distributed in the society. Lire la suite…
Note d’actualité n°1 de la Fondation Sciences Citoyennes. Ce texte est téléchargeable sous format pdf ou rtf. Lire la suite…
Les rapports (en anglais) de l’International Science Shop Network sont librement téléchargeables, sur leur site. Leur utilisation n’est autorisée qu’avec les références complètes du rapport, le © Copyright restant la propriété des auteurs. Lire la suite…
André Cicolella est toxicologue. Avec d’autres scientifiques, dont Jacques Testart, il a créé la Fondation Sciences citoyennes, pour impliquer les citoyens dans les débats qui les concernent, comme les OGM, l’amiante ou le nucléaire. Lire la suite…
Le programme « Alliances de Recherche université – communauté », ARUC (Le terme anglo-saxon « Communauté » recoupe à la fois le monde associatif et les collectivités locales) est un appel à projets né au Canada. Il constitue un exemple de politique publique de recherche qui permet de contrebalancer les politiques actuelles trop exclusivement orientées vers l’encouragement de partenariats recherche publique – firmes privées. Lire la suite…
Le cas de la ville Steenwijk est un bon exemple pour montrer la complexité des problèmes qui peuvent être traités dans une boutique de sciences. Le problème des habitants de Steenwijk a aussi bien des dimensions scientifique et sanitaire que politique et économique. La boutique a rempli ici à la fois un travail scientifique mais surtout un travail de médiation et de la recherche d’un consensus. Lire la suite…
Des publications dans des journaux scientifiques (aussi bien en sciences naturelles qu’en sciences sociales), des contacts personnels et des participations à des congrès internationaux des boutiquiers firent connaître l’expérience à l’étranger. Développées aux Pays-Bas, les boutiques de sciences s’essaimaient à partir des années 1990 dans plusieurs pays européens comme le Danemark, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Autriche, la Roumanie et autres, mais aussi en Afrique de Sud, en Malaysia, au Canada, et en Israël. Dans les pays comme l’Allemagne, l’Autriche des boutiques liées à des universités et des boutiques indépendantes coexistent. Lire la suite…
Le modèle des boutiques de science néerlandais s’est inspiré de l’expérience des « boutiques de droit » initiées en France dès 1873 qui étaient de centres communautaires animés par des bénévoles en milieu ouvrier, et chargés de susciter une participation à la vie locale tout en offrant un certain nombre de services gratuits d’informations sociales et juridiques (Revon 1978). Un premier précurseur des actuelles boutiques de sciences existait entre 1908 et 1919 à l’Université de Delft où des étudiants avaient ouvert un bureau qui traitait des questions relatives à la santé, aux conditions de travail et à l’environnement. Les boutiques de sciences telles qu’elles existent aujourd’hui aux Pays Bas ont commencé en 1973 (Spits 1999). Pour y arriver, il fallait toute une série d’événements qui ont déclenché le mouvement des boutiques de sciences. Lire la suite…
« Une boutique de sciences fournit un support de recherche indépendant et participatif qui répond aux préoccupations de la société civile. » telle est la définition (la plus courte) que les boutiques de sciences donnent d’elles-mêmes (Gnaiger and Martin 2001). Elles comprennent le terme ‘science’ dans le sens le plus large possible qui inclut les sciences sociales et humaines aussi bien que les sciences exactes, l’ingénierie et les technologies. Lire la suite…