En 2004, l’idée d’un grand pôle scientifique et technologique sur le plateau de Saclay prenait forme dans le rapport de Christian Blanc « Pour un écosystème de la croissance ». Il s’agissait de structurer sur le territoire recherche, développement technologique, industries et clients sur le modèle de la Sillicon Valley, et de propulser ainsi la capitale en haut de la compétition internationale des grandes métropoles. Mais aussi, et surtout, d’assouvir les appétits spéculatifs aiguisés de longue date par ces vastes espaces agricoles « vides » aux portes de Paris. Cinq ans après, Sarkozy la ressort du placard pour décréter une Opération d’Intérêt National (OIN) sur le plateau, dont les conséquences sont énormes. Lire la suite…
La consultation Horizon Terre TERRE (Tou.te.s Ensemble pour une Recherche Responsable et Engagée), une initiative commune des associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique se poursuit et un webinaire « Quelle recherche voulons-nous pour demain ? » aura lieu mardi 13 avril de 16h à 18h !
Le programme du webinaire :
Répartition dans les 4 salons thématiques (Agri / Santé / EHM / Autre à définir sur le moment avec les participant.e.s).
Déroulé de l’atelier (1h) :
Retour en plénière:
Inscrivez-vous à ce webinaire en cliquant ici ou en vous rendant sur ce lien de connexion Zoom (https://us02web.zoom.us/j/84695601648)
Sciences Citoyennes a fait paraître une tribune sur le Monde, en réaction à l’enquête clivante demandée par Frédérique Vidale sur l’islamo-gauchisme dans les universités. La tribune dénonce le fait que les choix scientifiques et techniques ont des conséquences cruciales et durables mais que ni les scientifiques, ni les politiques, ni les citoyens ne sont à même de décider des priorités laissées à une nuée d’experts.
Le texte est consultable sur le site du Monde : https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/25/l-ensemble-du-budget-de-recherche-est-decide-a-travers-des-mecanismes-complexes-et-opaques_6074466_3232.html
À l’heure où le gouvernement français remet précipitamment à l’ordre du jour une future loi de programmation pluriannuelle de la recherche, Sciences Citoyennes exprime son soutien à la mobilisation et réitère ses propositions pour une recherche avec et pour les citoyennes et les citoyens.
Quand des scientifiques, des étudiants et des acteurs associatifs imaginent la connaissance nécessaire à la transition écologique : Lire la suite…
Le projet Horizon Terre, porté par les associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs sans Frontières et le collectif Atécopol, depuis septembre 2019, vise à créer des scénarios de recherche alternatifs à ceux d’Horizon Europe (le programme cadre de recherche de l’Union Européenne) dans l’objectif de créer des synergies entre les collectifs de chercheurs et d’étudiants et in fine, de faire du plaidoyer au niveau européen et national pour contribuer à faire infléchir les politiques d’orientation de la recherche selon les axes définis par les membres du projet.
Les membres du projet vont animer un premier un évènement public de consultation sous la forme d’un atelier durant la Vienna Degrowth Conference. Cet atelier en anglais aura lieu en ligne le samedi 30 mai de 15h15 à 16h45. Animé par des chercheurs (sciences sociales et sciences expérimentales) et des experts associatifs, il s’adresse à une trentaine de participants.
L’enregistrement de l’intervention de Fabrice Flipo, administrateur de l’association, intervenu lors de l’apéritif-débat du 25 septembre 2017, à l’occasion de la sortie de son livre « Décroissance : ici et maintenant ! » , est disponible à l’écoute à partir du lien suivant : Débat « Sciences et décroissance ».
Qu’est-ce que la décroissance ?
Pourquoi nos sociétés sont-elles obsédées par la croissance ?
Est-ce la faute du capitalisme ?
Mais alors pourquoi les sociétés ou programmes socialistes sont-ils également croissancistes ?
Quel est le rôle de la science dans ce processus destructeur pour la planète et ses habitants ?
La science ne doit plus être l’instrument d’un modèle économique dominant à bout de souffle en passe de causer des dommages irréversibles à la planète et à l’humanité. L’absence affirmée d’alternative au productivisme, les incantations au retour à la croissance détournent la recherche scientifique de sa vocation : produire de la connaissance et du savoir pour le bien commun. Dans cette note appelée à être étoffée ultérieurement, Sciences Citoyennes ébauche une réflexion sur la science et l’activité scientifique dans un environnement débarrassé d’un joug idéologique pesant et dangereux.
Mars-avril-mai 2013
Cycle de débats publics organisé par les enseignants du séminaire « Histoire de l’Anthropocène » de l’Ehess (Centre Alexandre Koyré) et l’Institut Momentum, en partenariat avec la revue Entropia, Mediapart, La Fondation Sciences Citoyennes, Attac, et le Festival des Utopies Concrètes.
Depuis les débuts de l’époque industrielle, une partie de l’humanité s’est érigée en force géophysique toute-puissante, au point qu’aujourd’hui tous les cycles de la biosphère sont modifiés par les activités humaines. L’Anthropocène, qui désigne une période géologique nouvelle liée à la combustion de charbon, de pétrole et d’uranium dans les machines thermiques, s’illustre par des bouleversements et une accélération sans précédent. Au point qu’aujourd’hui, tous les cycles de la biosphère sont modifiés par les activités humaines — cycle du carbone, de l’eau, du phosphore, sixième crise d’extinction de la biodiversité… La Terre sort de la zone de stabilité de l’Holocène qui a vu s’épanouir les civilisations. Pourra-t-on éviter l’impasse de l’Anthropocène ? Quel sujet cosmopolitique et quelles résistances cette période fait-elle émerger ?
Aller sur le site web des Dialogues Sciences-Planète
1re PARTIE :
Quels nouveaux indicateurs de richesse et de développement ? Quels outils d’évaluation de la soutenabilité de la recherche ?
La transition vers des sociétés plus soutenables implique une forte transformation de la structure économique actuelle. Quel est l’état de la recherche sur les stratégies qui permettent de fortes réductions d’empreinte écologique ? Quelles sont les conséquences économiques ? Aboutirons-nous à des sociétés « immobiles » ou aurons-nous affaire à de nouvelles formes d’innovation ? Cela implique-t-il d’abandonner l’universalisme du développement ? Ces questions font-elles l’objet de programme de recherche ou sont-elles élaborées ailleurs ? Lire la suite…
En invitant Serge Latouche (SL) (1), Fabrice Flipo (FF) (2) et Guillaume Duval (GD) (3) à venir débattre le 24 septembre dernier, la Fondation sciences citoyennes (FSC) a souhaité contribuer au débat sur la décroissance, de plus en plus virulent. Pourtant, il y a loin entre les clivages revendiqués et les convergences possibles : accords sur le désastre écologique et la faillite du modèle développement durable ; sur la nécessité de réussir le virage éco-sociétal en urgence d’où la crainte d’un éco-totalitarisme qui interdirait la mise en œuvre de propositions alliant une certaine radicalité, le respect des droits humains et la mobilisation de forces sociales sans recours à la force. Lire la suite…