Douze ans avant la Convention Citoyenne pour le Climat, l’association Sciences Citoyennes « théorisait » une procédure codifiée et rigoureuse. Notre proposition s’appelait… la Convention de Citoyens…
Douze ans avant la Convention Citoyenne pour le Climat, l’association Sciences Citoyennes « théorisait » une procédure codifiée et rigoureuse. Notre proposition s’appelait… la Convention de Citoyens…
Sous les gouvernements actuel et précédents, les associations et mouvements progressistes ont subi des contraintes multiples : limitations du droit de manifester, violences d’État, contrat d’engagement républicain, procès contre des militantes et militants, Lire la suite…
L’intelligence artificielle (I.A) nourrit de nombreux fantasmes. Certains sont encore du domaine de la science-fiction comme la crainte d’une société telle que décrite par le film Matrix, où cette intelligence aura pris le pouvoir. Si ce scénario ne semble pas pour demain, d’autres visions dystopiques sont quant à elle devenues réalité. Lire la suite…
Montée des autoritarismes, influence des lobbys, expertises biaisées, budgets publics rabotés… La recherche scientifique n’échappe pas à l’air du temps. Dans le marigot ambiant, l’association Sciences Citoyennes poursuit ses actions pour œuvrer à la démocratisation des choix scientifiques et techniques, dans sa dénonciation de l’influence néfaste de la technoscience, dans l’implication des citoyennes et des citoyens dans la recherche et plus généralement dans la prise de décisions.
Pour cela, en 2023, Sciences Citoyennes a initié ou consolidé des réseaux Lire la suite…
La nuit du 9 au 10 avril 2022, une trentaine de scientifiques et de militant·es ont occupé le Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris. Ils y ont donné douze présentations pour que des mesures urgentes, radicales et nécessaires soient prises afin de limiter les conséquences des crises climatiques et écologiques en cours et à venir. Certain·es seront en procès le 5 octobre 2023 à Paris, illustrant une fois de plus la criminalisation croissante des activistes environnementaux, qui s’étend dorénavant aux scientifiques.
Sciences Citoyennes se félicite que la philosophe belge, Isabelle Stengers, qui coopère avec l’association depuis plusieurs années, ait accepté de devenir présidente d’honneur de Sciences Citoyennes aux côtés de Jacques Testart. Cette « nomination » a été officiellement actée le 11 mai 2023 lors d’une réunion du conseil d’administration de l’association.Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas Isabelle Stengers ou aimeraient connaître un peu mieux son parcours, nous vous proposons de lire son portrait réalisé dans le cadre du projet Sciences-Sociétés-Démocratie.
Cette année encore, l’association Sciences Citoyennes et ses partenaires participeront à l’Université des mouvements sociaux et des solidarités qui se tient à Bobigny du 23 au 27 août 2023. Il n’est pas trop tard pour vous inscrire et participer.
Vous trouverez dans le document ci-après l’ensemble des activités auxquelles notre association participera.
Le changement climatique, via le réchauffement de l’atmosphère, est responsable du dégel du pergélisol. En fondant, le pergélisol libère des matières organiques qui, soumises à l’activité microbienne, produisent du CO2 en présence d’oxygène quand les sols sont secs ou du méthane quand ils sont saturés d’eau.
Cet atelier-déambulation est organisé dans la vallée de la Vire (musée de Vire) et la vallée de la Sée (Écomusée du Moulin de la Sée, Brouains) le 9 juin 2023 à l’occasion de la seconde édition du Printemps de l’histoire environnementale qui vise à donner plus de visibilité à l’approche historique et à la longue durée dans la compréhension des bouleversements écologiques actuels. Il repose sur des initiatives locales pensées comme des espaces de médiation des savoirs et des interrogations citoyennes, afin de renforcer les liens existants entre les recherches universitaires, les associations, diverses institutions et le public en général.
La 21e Assemblée générale (AG) de Sciences Citoyennes a eu lieu le samedi 1er avril à la FPH et en ligne. Merci à toutes et à tous d’être venu·es si nombreux·ses à cette belle journée d’échange.
Lors de l’AG, les rapports d’activité et financier ont obtenu l’approbation des adhérent·es. Vous pouvez les lire et les diffuser à l’envi.
Dans le cadre du projet Resp’haies mis en œuvre depuis 2019, Sciences Citoyennes assure la fonction de tiers-veilleur en matière d’accompagnement à la recherche participative.
Vous voulez rejoindre une équipe engagée et dynamique et travailler avec nous à valoriser la place des citoyennes et des citoyens dans les grandes orientations scientifiques et techniques, dans la recherche et plus largement dans la société ?
Participez à une des deux missions de volontariat de service civique que Sciences Citoyennes vous propose ! Lire la suite…
Nous nous soulevons, chacun·e depuis notre endroit, chacun.e à notre manière. Le mouvement des Soulèvements de la Terre ne peut pas être dissout car il est multiple et vivant. On ne dissout pas un mouvement, on ne dissout pas une révolte.
Nous appelons toutes et tous à nous rejoindre pour rendre caduque cette tentative d’étouffement. Nous sommes, toutes et tous ensemble, les Soulèvements de la Terre.
En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessé.es de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières.
La brutalité concomitante de la réponse d’État à la poursuite du mouvement des retraites et à la mobilisation de Sainte-Soline est en train de marquer au fer rouge l’histoire du pays. Elle appelle aujourd’hui à faire front ensemble.
Face à l’inaction climatique du gouvernement, à son soutien intangible à des lobbys industriels écocidaires et à l’aggravation flagrante de la crise écologique, le mouvement contre les méga-bassines a, ces derniers mois, offert une prise. Si le peuple de l’eau, plus nombreux que jamais à braver les interdictions préfectorales, est allé de nouveau jusqu’au chantier de la bassine de Sainte-Soline le 25 mars ce n’était pas par goût inconsidéré du risque. Tout ce qui a été dit sur les soi-disantes motivations obscures des manifestant·es par Darmanin et consorts avant et après la mobilisation est à cet égard une profonde insulte à l’engagement des 30 000 personnes qui se sont rassemblées samedi. Si depuis un an et demi, ces foules grandissantes ne se contentent plus de défiler mais recherchent des gestes ad hoc pour freiner concrètement certains chantiers, pour empêcher le pillage de l’eau ou des terres, c’est bien parce qu’il y a une urgence vitale à agir. Et ce sentiment d’urgence ne fera qu’augmenter tant que l’on continuera à construire dans ce pays des infrastructures dont les conséquences sont telles qu’elles incarnent une violence écologique et sociale qui n’est plus aujourd’hui tolérable. Lire la suite…
Pour celles et ceux qui souhaitent nous rejoindre à distance, voici le lien de connexion pour la « visio » : https://us02web.zoom.us/j/81482129681. Vous pouvez également le suivre par téléphone : +33 1 86 99 58 31 (ID de réunion : 814 8212 9681).
L’engagement des scientifiques a connu un certain regain de vigueur ces dernières années, avec l’émergence de nouveaux collectifs et de nouveaux modes de mobilisation. Le constat de plus en plus partagé que les politiques de recherche favorisent des pratiques et orientations allant à l’encontre des enjeux écologiques (compétition, productivisme, technosolutionnisme, etc.) peut contribuer à expliquer ce regain. En particulier, les actions de désobéissance civile de la part de scientifiques se sont multipliées et ont gagné en visibilité ces derniers mois. Cela ne peut que susciter l’enthousiasme de l’association Sciences Citoyennes, qui promeut de longue date un engagement des scientifiques en lien avec les luttes environnementales et sociales. Pour autant, ce mouvement relance certaines questions que Sciences Citoyennes se pose depuis longtemps. Lire la suite…
La 21e Assemblée générale (AG) de l’association Sciences Citoyennes se tiendra samedi 1er avril de 9h00 à 16h00 au 38 rue Saint Sabin à Paris et en ligne : https://us02web.zoom.us/j/81482129681 ou par téléphone : +33 1 86 99 58 31 (ID de réunion : 814 8212 9681).
Pour cette année, nous proposons une Assemblée générale hybride, en favorisant tant que faire se peut les retrouvailles dans un même lieu. L’AG est un moment important dans la vie de notre association pour échanger, faire le point et dessiner nos projets pour l’année à venir. C’est pourquoi nous comptons vivement sur votre participation, à indiquer au préalable en cliquant sur le lien suivant : https://lite.framacalc.org/ag_sc_23-9zcaLire la suite…
Notre futur mérite mieux que ça. Nous avons longtemps hésité quant à la manière de qualifier notre appel aux dons en cette fin d’année 2022 mais nous ne faisons pas exception dans le monde associatif et SciencesCitoyennes a besoin d’un soutien affirmé pour conforter l’indépendance que nous avons construite grâce à vous depuis plus de 20 ans maintenant.
Nous, organisations citoyennes, environnementales et paysannes, dénonçons fermement l’amendement qui vient d’être adopté ce jour en commission des finances sur le Projet de Loi de Finances, qui vise à supprimer les avantages fiscaux accordés aux associations dont les militants se rendraient coupables d’intrusion sur des sites agricoles et industriels [1].
Si cet amendement était réellement voté en plénière, il toucherait de plein fouet l’ensemble des organisations qui dénoncent les dérives de notre système agricole et industriel, notamment via des actions de désobéissance civile. Nous appelons donc les députés à rejeter cet amendement lors du passage du texte en séance plénière. Lire la suite…
« Quelque chose est en train de se jouer ». Tel est le sentiment que beaucoup retiendront à la sortie des premières Journées d’Été des Savoirs Engagés et Reliés et c’est ainsi qu’Isabelle Stengers, philosophe des sciences présente lors des Journées, a introduit son témoignage. Lire la suite…
Bien qu’elle ait frappé le monde de manière imprévue en 2020 et continue de nous imposer un rythme de vie particulier, la pandémie du Covid-19 n’est pas aussi inattendue qu’elle ne le semble.
Vous pouvez retrouver ici des BD explicatives des groupes de travail de Sciences Citoyennes. Elles vous aideront à mieux appréhender nos thématiques et leurs enjeux.
Il vous suffit de cliquer sur les images pour y accéder. D’autres BD seront publiées dans le futur.
N.B. Les personnages ont été créés par Hermès Germé (https://hermesgerme.wixsite.com/portfolio).
Un mandat pour le climat et la biodiversité – Le symbole est fort ! Dès le lendemain du deuxième tour des élections législatives, 25 scientifiques experts des enjeux de climat et de biodiversité – auteurs du GIEC, de l’IPBES, économistes du climat, de l’environnement… – viendront devant l’Assemblée nationale dans une démarche totalement apartisane, aux côtés de la jeunesse engagée dans le collectif Pour un Réveil Écologique et de la société civile. Pendant 3 jours, du 20 au 22 juin, ils seront à disposition des député-es qui viendront chercher leur mallette d’accueil pour leur transmettre, via des formations d’une vingtaine de minutes, le consensus scientifique justifiant l’urgence à agir dans tous les secteurs.
Nous* avons découvert avec émotion le discours radical prononcé mardi 10 mai par les représentant·e·s d’une partie des ingénieur·e·s fraichement « formé·e·s » à la cérémonie de remise de leurs diplômes à AgroParisTech. Le lendemain, des étudiantes et étudiants des Écoles Normales Supérieures ont également appelé dans Le Monde à aligner la recherche sur « les enjeux impérieux de ce siècle ». Ces actions se rajoutent à des démarches individuelles et collectives qui émergent depuis de nombreuses années au sein du monde de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Sciences Citoyennes a modifié son « déploiement » sur les réseaux sociaux. Nous avons depuis peu un compte Instagram et une page LinkedIn. Par ailleurs, notre chaîne YouTube est en phase de refonte.
La vingtième Assemblée générale (AG) de l’association Sciences Citoyennes L’Assemblée générale (AG) est de nouveau organisée en ligne cette année.
L’AG est un moment important dans la vie de notre association pour échanger, faire le point et dessiner nos projets pour l’année à venir. C’est pourquoi nous comptons vivement sur votre participation.
Merci donc de bien noter la date suivante sur vos agendas :
Quatre associations (Aitec, Global Chance, Ipam et Sciences Citoyennes) recherchent un.e stagiaire dans le cadre de leur initiative commune autour du triptyque Sciences – Sociétés – Démocratie, pour contribuer à une mutation en profondeur du monde de la recherche et répondre à l’urgence écologique, Lire la suite…
Envie d’en apprendre plus sur certaines des thématiques de Sciences Citoyennes mais vous n’avez pas le temps de lire nos articles ? Nos podcasts vous permettent maintenant de découvrir des sujets tels que l’intelligence artificielle ou la modification génétique tout en faisant votre vaisselle ou votre jogging.
Afin d’offrir aux organisations de la société civile des dispositifs de recherche en mesure de répondre à leurs besoins ou questions, Sciences Citoyennes accompagne les projets de Boutiques des Sciences en France. Les boutiques des sciences ont la vertu de mettre à disposition des moyens de recherche à des citoyens organisés (associations, collectivités territoriales, conseils de quartier…) de manière participative et désintéressée. Les boutiques de sciences ne vendent rien (au sens marchand du terme), elles interviennent sur la reformulation du besoin en projet de recherche ou d’expertise et rassemblent les acteurs (étudiants, enseignants, chercheurs, organisations de la société civile…) à même de le mettre en œuvre. Avec le soutien du réseau international Living Knowledge (dont elle est le point de contact national), elle a contribué à la naissance et, dans la plupart des cas, au développement de structures de ce type à Cachan, Grenoble, Lyon, Lille et Montpellier.
Cette année encore, Sciences Citoyennes a fait le choix de participer à l’Université des mouvements sociaux et des solidarités. Cette année elle s’est déroulée à Nantes à la fin du mois d’août. Malgré un contexte difficile (reports successifs, pass sanitaire…), les militant.e.s ont répondu présent. Cet événement a été pour nous l’occasion d’exposer et de débattre avec nos partenaires sur plusieurs thématiques centrales de notre association.
Afin d’offrir aux organisations de la société civile des dispositifs de recherche en mesure de répondre à leurs besoins ou questions, Sciences Citoyennes accompagne les projets de Boutiques des Sciences en France. Les boutiques des sciences ont la vertu de mettre à disposition des moyens de recherche à des citoyens organisés (associations, collectivités territoriales, conseils de quartier…) de manière participative et désintéressée. Les boutiques de sciences ne vendent rien (au sens marchand du terme), elles interviennent sur la reformulation du besoin en projet de recherche ou d’expertise et rassemblent les acteurs (étudiants, enseignants, chercheurs, organisations de la société civile…) à même de le mettre en œuvre. Avec le soutien du réseau international Living Knowledge (dont elle est le point de contact national), elle a contribué à la naissance et, dans la plupart des cas, au développement de structures de ce type à Cachan, Grenoble, Lyon, Lille et Montpellier.
Afin d’offrir aux organisations de la société civile des dispositifs de recherche en mesure de répondre à leurs besoins ou questions, Sciences Citoyennes accompagne les projets de Boutiques des Sciences en France. Les boutiques des sciences ont la vertu de mettre à disposition des moyens de recherche à des citoyens organisés (associations, collectivités territoriales, conseils de quartier…) de manière participative et désintéressée. Les boutiques de sciences ne vendent rien (au sens marchand du terme), elles interviennent sur la reformulation du besoin en projet de recherche ou d’expertise et rassemblent les acteurs (étudiants, enseignants, chercheurs, organisations de la société civile…) à même de le mettre en œuvre. Avec le soutien du réseau international Living Knowledge (dont elle est le point de contact national), elle a contribué à la naissance et, dans la plupart des cas, au développement de structures de ce type à Cachan, Grenoble, Lyon, Lille et Montpellier.
Les constats sont alarmistes et alarmants dans le dossier publié dans le Monde du 29 septembre 2021 et intitulé « La science française face au risque de l’effacement » Or, il est devenu encore plus clair avec la crise sanitaire que les travaux scientifiques ont une place de choix dans la gestion des difficultés que nos sociétés traversent. Donc, pour renforcer la recherche scientifique, il faut que ses enjeux soient débattus avec l’ensemble des citoyens.
De février à juin 2021 s’est tenue, sur une plate-forme ad hoc, une consultation sur le texte Horizon TERRE. Ce texte est issu d’un processus ayant rassemblé une quarantaine de chercheur.se.s en sciences expérimentales ou sciences humaines, expert.e.s associatif.ve.s et étudiant.e.s engagé.e.s qui ont imaginé ensemble un programme de recherche alternatif au programme Horizon Europe. Horizon TERRE est une initiative des organisations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles. Lire la suite…
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
L’intelligence artificielle et ses algorithmes sont de plus en plus présents dans notre vie quotidienne : des recommandations de publicités sur mesure à la conduite de véhicules autonomes. Une question se pose cependant : l’intelligence artificielle est-elle éthique ?
Des dilemmes et critiques continuent d’apparaitre : nos données personnelles doivent-elles être utilisées ainsi à des fins commerciales ? Si l’accident était impossible à éviter, une voiture devrait-elle protéger un piéton plutôt que ses passagers ? Et surtout, l’intelligence artificielle agit-elle vraiment dans les intérêts de ses utilisateurs ?
L’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités (UEMSS) est un événement organisé de manière conjointe par de nombreuses organisations locales et nationales. L’événement se veut indépendant de tout parti politique et de toute structure publique.
L’édition 2021 aura lieu du 24 au 28 août à Nantes.
Nous vous invitons à partager les informations relatives à la 12e « Faîtes sans OGM » à laquelle Sciences Citoyennes est associée cette année.
Micro-organismes, plantes, animaux, êtres humains et embryons: tout le monde vivant est concerné.
La Commission Européenne, sous la pression des lobbies, se montre favorable à la déréglementation des OGM issus des nouvelles techniques de manipulation génétique.
La technologie avance à grande vitesse, et les citoyens ne sont ni informés, ni consultés sur l’orientation imposée par une certaine mafia scientifico-politico-industrielle, qui construit un monde vivant de plus en plus artificialisé, segmenté et confisqué par quelques multinationales.
La voix des scientifiques, des politiques et des citoyens ( convention citoyenne pour le climat comme exemple récent…) opposée à cette vision n ‘est jamais entendue et surtout jamais prise en compte. Lire la suite…
Il y a un an, le 16 mars 2020, E. Macron sonnait la mobilisation générale : « Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée ni contre une autre nation, mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, et qui progresse. Et cela requiert notre mobilisation générale. Nous sommes en guerre. Toute l’action du gouvernement et du Parlement doit être désormais tournée vers le combat contre l’épidémie, de jour comme de nuit. […] Nous sommes en guerre. J’appelle tous les acteurs politiques, économiques, sociaux, associatifs, tous les Français à s’inscrire dans cette union nationale qui a permis à notre pays de surmonter tant de crises par le passé. ». Lire la suite…
Bâillonnement de l’action militante, recours contre l’inaction de l’État ou simple allergie de la justice à la science : quels enjeux se cachent derrière ces constats ? Quels outils juridiques sont disponibles pour l’action militante ?
Qu’a-t-on à gagner ou à perdre sur le terrain juridique ?Lire la suite…
Un collectif d’associations citoyennes de défense de l’environnement, des consommateurs, des usagers de santé, d’associations familiales et de professionnels, et de syndicats, demande au Président de la République de mettre la santé environnementale au coeur du système de santé. Les données scientifiques sur l’impact des pollutions sur la santé n’ont jamais été aussi nombreuses et pourtant les politiques publiques ne sont pas à la hauteur des enjeux, à l’image du Plan cancer 2021-2030, qui fait l’impasse sur la dimension environnementale. Les associations demandent des mesures concrètes.
La lettre ouverte au Président de la République est disponible ici.
La dix-huitième Assemblée générale (AG) de l’association Sciences Citoyennes, ainsi qu’une Assemblée générale extraordinaire, se tiendront le samedi 7 novembre de 9h00 à 16h00
Les AG se tiendront en ligne, du fait de l’actualité incertaine.L’AG est un moment important dans la vie de notre association pour échanger, faire le point et dessiner nos projets pour l’année à venir. C’est pourquoi nous comptons vivement sur votre participation.
« Quelle voie suivre ? » est une initiative organisée à l’échelle internationale par ETC Group. En France, elle est coordonnée par des représentants de Pollinis, de Sciences Citoyennes et de la Confédération Paysanne. L’animateur-coordinateur de ce processus sera intégré dans ce comité de pilotage. Lire la suite…
Un an après la catastrophe de Lubrizol à Rouen, Sciences Citoyennes soutient le Collectif Unitaire Lubrizol pour son appel à manifester le 26 septembre 2020 à 13h30 devant l’usine Lubrizol (quai de France).
Sciences Citoyennes a rejoint l’appel « Se fédérer » aux côtés de nombreux individus et collectifs.
Nous sommes nombreuses, nous sommes nombreux : nous sommes tant et tant à penser et éprouver que ce système a fait son temps. Mais nos voix sont dispersées, nos appels cloisonnés, nos pratiques émiettées. Au point que quelquefois nous doutons de nos forces, nous succombons à la détresse de l’impuissance. Certes, parfois cette diffraction a du bon, loin des centralisations et, évidemment, loin des alignements. Il n’empêche : nous avons besoin de nous fédérer.
La mise à l’ordre du jour de la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR), d’abord au CNESER (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche) le 12 juin prochain, puis au conseil des ministres du 8 juillet prochain, sonne comme un terrible déni de démocratie. Ce projet de loi avait depuis fin 2018 fédéré contre lui une vaste majorité des actrices et acteurs de l’enseignement scientifique et de la recherche, dont la mobilisation avait culminé le 5 mars dernier, quelques jours avant le confinement. Lire la suite…
Le projet de recherche et développement RESP’HAIES (RESilience et PERformances des exploitations agricoles liées aux HAIES ) a démarré en janvier 2019 et porte spécifiquement sur la thématique des haies. D’une durée de trois ans, le projet RESP’HAIES bénéficie du soutien du ministère de l’agriculture et de l’alimentation (contribution du CASDAR), et s’inscrit dans le projet européen Horizon 2020 TeRRIFICA. L’équipe du projet RESP’HAIES est composée de dix organismes partenaires issus de la recherche, du développement et de l’enseignement agricole. L‘Afac-Agroforesteries en est chef de file, et Sciences Citoyennes accompagne le projet en tant que tiers-veilleur.
Le projet TeRRIFICA vise à renforcer la co-création de solutions d’atténuation ou d’adaptation par rapport aux changements climatiques dans six régions pilotes en Europe. En France, au sein de la région pilote Bretagne – Pays de la Loire – Normandie, Sciences Citoyennes expérimente le rôle de tiers-veilleur dans le projet de recherche participative en agro-foresterie, RESP’HAIES.
La recherche participative est un type de participation citoyenne à la recherche, où des membres d’une organisation de la société civile (association, ONG, groupe d’habitants ou de professionnels, etc. ) s’associent avec des chercheurs académiques pour construire et mener ensemble un projet de recherche. L’objectif dans ce type de partenariat est de produire des connaissances qui, à la fois, constituent un réel intérêt scientifique pour le chercheur et répondent également aux besoins du partenaire associatif.
Le soutien de Sciences Citoyennes à ce type de recherche vient de sa volonté d’accroitre les capacités de recherche et d’expertise de la société civile, des forces associatives, syndicales et citoyennes. L’objectif est d’appuyer la constitution d’un tiers secteur scientifique* qui réponde aux besoins sociaux et écologiques croissants et négligés par les orientations scientifiques dominantes, qu’elles soient le fait de l’État ou de l’industrie privée.
Les Amis de la Terre France, Résistance à l’agression publicitaire (RAP) et Communication sans frontières (CSF) publient un rapport en partenariat avec l’ Observatoire des multinationales, intitulé BIG CORPO. Encadrer la pub et l’influence des multinationales : un impératif écologique et démocratique1. Décortiquant le rôle central de la publicité et la communication des multinationales dans la surconsommation, ce rapport contient des recommandations concrètes pour réguler ces activités d’influence des entreprises et donner, dans le monde d’après, plus de place aux discours citoyens.
À la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après », seize organisations lancent une pétition nationale pour défendre des mesures urgentes et de plus long terme, porteuses de profonds changements politiques. Cette pétition appelle les citoyen·ne·s, qui partagent le constat dressé d’urgence sociale et écologique et en ont assez des discours creux, à se mobiliser pour que le « Jour d’Après » soit construit ensemble, en rupture avec les politiques menées jusque-là. Les solutions existent, agissons !
L’activité de Sciences Citoyennes est perturbée en cette période de confinement. Comme chacun et chacune, nous tâchons de nous adapter à cette situation d’un genre nouveau. Nous vous prions de nous excuser pour les délais dans la réponse à vos sollicitations. Malgré tout, nous ferons au mieux pour « maintenir le lien » en gardant notre esprit critique et notre vigilance vis-à-vis des décisions prises par les autorités. Nous témoignons ici notre solidarité envers tous les personnels soignants, les salariés réquisitionnés, les précaires, les personnes en situation de fragilité extrême.
Les masques contre le coronavirus ne doivent pas devenir des baillons.
Des scientifiques initiateurs de la tribune du Monde dont Kévin Jean, enseignant-chercheur en épidémiologie et président de l’association Sciences Citoyennes, Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac, des activistes d’ANV-COP21 sont actuellement en garde à vue pour avoir voulu dresser le vrai bilan écologique et social d’Emmanuel Macron.
Un ensemble d’associations et de collectifs citoyens – dont Sciences Citoyennes – appellent à une nouvelle large mobilisation, un an après la Marche du Siècle et à la veille des élections municipales, le 14 mars prochain, aux côtés de Greta Thunberg qui sera présente à Paris. Ils exhortent à «contraindre nos élu·e·s à agir à la hauteur de l’urgence» pour un «changement de modèle économique et social».
Un an après la Marche du Siècle et à la veille des élections municipales, de nombreuses associations et collectifs citoyens appellent à une nouvelle mobilisation partout dans les territoires.
Nous étions plus de 500 000 dans les rues les 15 et 16 mars 2019. Un an après, le samedi 14 mars, à la veille des élections municipales, nous serons une nouvelle fois mobilisé·e·s.
Face à l’inaction et aux reculs de nos dirigeant·e·s, nous ne voulons plus attendre. Nous devons et nous pouvons transformer nos territoires dès maintenant.
Qu’elles soient locales ou nationales, petites ou grandes, chaque jour de nouvelles mobilisations, initiatives et actions se dessinent ici et là.
Partout, les habitant·e·s sont impacté·es par le dérèglement climatique, la pollution des sols, de l’eau, de l’air. En réponse à la désertification des centres-villes et à la diminution des services publics, tous les scénarios tendent à démontrer qu’un changement de modèle économique et social serait créateur d’emplois.
Les activités humaines ont causé un réchauffement du climat d’environ 1°C par rapport à l’ère préindustrielle. Localement, nous sommes témoins des effets des changements climatiques et savons que ces impacts vont probablement s’aggraver dans les années à venir.
Depuis plus de 20 ans, nous observons une entreprise obstinée de refonte des mondes professionnels de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Répondant au mot d’ordre « d’Economie de la Connaissance », une nouvelle façon de concevoir la place des savoirs dans nos sociétés a inspiré une succession de réformes systémiques ayant pour cadre commun la transformation des pratiques et des valeurs de nos métiers.
La Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) n’est que le dernier épisode de cette opération politique de reconfiguration des paysages scientifiques Lire la suite…
La troisième rencontre du Consortium du projet TeRRIFICA s’est tenue à Barcelone les 3 et 4 décembre 2019. L’évènement s’est déroulé à La Fàbrica del Sol, un lieu municipal d’éducation à l’environnement qui intègre différents services pour les citoyens concernant les énergies renouvelables, l’écologie et la durabilité urbaine.
ACUP / GUNI a organisé cette rencontre dans le cadre du projet H2020 TeRRIFICA, dans lequel huit institutions européennes travaillent ensemble à renforcer les capacités pour l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques dans différentes régions européennes, en particulier à travers la Recherche et l’Innovation Responsable.
The 3rd TeRRIFICA Consortium meeting was held in Barcelona on December 3rd-4th 2019. The event was hosted at La Fàbrica del Sol, a municipal facility for environmental education that integrates a number of services for citizens in renewable energy, urban environment and sustainability.
ACUP / GUNi organized the meeting within the framework of the H2020 TeRRIFICA project, whereby eight European institutions work together to foster competence for climate change adaptation and mitigation in different European regions with a specific focus on Responsible Research and Innovation.
Sciences Citoyennes est signataire d’une tribune publiée sur le site de Mediapart* en soutien à la grève de 5 décembre 2019.
« Nos résistances sont multiples, et porteuses des mêmes valeurs ». Pour une transformation profonde de notre société, des associations et collectifs en lutte contre le dérèglement climatique joignent leur colère à celle des salariés et des syndicalistes. Ils lancent un appel de soutien à la grève du 5 décembre: « La justice, l’égalité et l’urgence à agir, doivent être au cœur de nos mobilisations ».
Suite aux annonces du président de la République et de la ministre en charge de la Recherche, l’ANR lance un appel à projets appelé « Flash COVID-19 » doté d’un budget initial de 3 millions d’euros.
Le mot « Flash » signifie que cet appel s’accompagne d’un processus accéléré d’évaluation, avec une clôture de dépôt des dossiers le 23 mars et une évaluation (et donc une sélection) des dossiers retenus le 24 mars. Lire la suite…
Un collectif d’associations (dont Sciences Citoyennes), d’ONG, d’intellectuels, parmi lesquels Ken Loach, Christophe Alévêque et Alain Damasio, condamne, à l’occasion du Black Friday, le modèle économique et les pratiques sociales et fiscales du géant du commerce en ligne.
La satisfaction du client, c’est l’obsession affichée de Jeff Bezos patron d’Amazon, le géant du e-commerce aux 180 millions de références. Sa stratégie : le « day one », soit maximiser les cadences de préparation des colis pour livrer en moins d’un jour, moins d’une heure et peut être moins d’une demi-heure grâce à des drones de livraison. Son ambition : créer un écosystème complet avec des maisons connectées, des e-books, de la musique, des séries, des films… pour générer toujours plus de commandes de ses produits à bas prix. Mais, derrière le héros du néolibéralisme 2.0, se cache une vision du monde que nous devons combattre. Lire la suite…
Les associations Clamap et Sciences Citoyennes organisent un apéritif-débat sur le thème « Quelle place pour les pratiques agricoles dans la lutte contre le changement climatique ? », qui se tiendra à Clamart (Maison des associations, Salle Albert Camus) le jeudi 21 novembre, de 19h à 21h30.
L’agriculture conventionnelle est responsable d’une part non négligeable des émissions de gaz à effets de serre (environ 25% des émissions d’origine humaine). Les changements climatiques auxquels elle participe risquent bien de menacer ses rendements et la qualité nutritionnelle de ses produits. Or, au lieu de faire partie du problème et d’en subir les conséquences, l’agriculture pourrait faire partie des solutions. Lire la suite…
Onze syndicats et associations, dont Sciences Citoyennes, appellent à un sursaut après la catastrophe du 26 septembre 2019, à Rouen : ce matin-là, un gigantesque incendie a détruit 5 253 tonnes de produits chimiques chez Lubrizol, une entreprise de produits chimiques classée Seveso seuil haut. L’incendie a aussi touché trois entrepôts de son voisin Normandie Logistique qui stockait plus de 9 000 tonnes de produits sur son site. Syndicats ou associations, les onze signataires de la tribune, publiée par franceinfo jeudi 17 octobre, dénoncent des négligences et des insuffisances et pointent un manque de transparence. Et au-delà de Lubrizol, ils appellent à un sursaut dans la politique de gestion des risques industriels.
Pour sa 15e édition, le festival de projections-débats sur des controverses sciences et sociétés, Sciences en Bobines, organisé par Sciences Citoyennes et plus de trente organisations partenaires, se tiendra du 27 septembre au 24 octobre 2019 en France et au Québec.
Au programme, une trentaine de sessions au cours desquelles seront projetés des films abordant le climat et la géo-ingénierie, le nucléaire, les lanceurs d’alerte, les perturbateurs endocriniens et l’environnement, les ondes électromagnétiques, l’agroécologie et la chronotopie mais aussi les modes d’organisation ou de production alternatifs.Lire la suite…
Il est loin, le temps où les pays les plus riches, G7 ou G8, pouvaient dicter la marche du monde. Alors à quoi sert cette grande rencontre de 7 chefs des États parmi les plus riches, qu’Emmanuel Macron s’apprête à accueillir du 24 au 26 août à Biarritz ? Pourquoi tenir ce G7, qui semble relever d’un autre temps, à l’heure du bilatéralisme triomphant ? Derrière son charme suranné, le G7 est une arme de séduction massive pour imposer idéologiquement un capitalisme de plus en plus brutal.
C’est d’abord une grande vitrine du capitalisme financier. Nul doute que sera mise en scène la confrontation entre deux versions de ce capitalisme. La première, celle de Mme Merkel, M. Trudeau ou M.Macron, sera présentée comme vertueuse, ouverte sur le monde, louant les vertus de la mondialisation néolibérale. La seconde, celle de M. Trump ou M. Salvini, sera, du moins en France, présentée comme protectionniste, populiste, xénophobe et impérialiste. Les premiers seront présentés comme les remparts contre les seconds. Et on passera sous silence le fait que les premiers ont nourri l’ascension des seconds et que tous s’accordent sur l’essentiel : perpétuer un système au service des plus riches et des multinationales, se nourrissant de l’exploitation du travail et du vivant. Lire la suite…
Le sigle ISDS signifie Investor-State Dispute Settlement, soit un mécanisme de justice selon les traités commerciaux, censé « arbitrer » les différends entre des multinationales qui investissent et des États qui cherchent à défendre la santé, l’environnement, l’intérêt général. Un tribunal arbitral est saisi lorsqu’une firme juge qu’une mesure de régulation limite ou empêche l’obtention de tous les profits qu’elle estimait atteindre en faisant un investissement. Sans critères objectifs.
Le 2 juillet 2019 – Quelques jours après l’annonce d’un accord politique sur la finalisation des négociations commerciales entre l’UE et le Mercosur et à la veille de la présentation en Conseil des Ministres du projet de loi de ratification du CETA, défenseurs de l’environnement et des droits humains, professionnels des filières d’élevage, associations de consommateurs et syndicats de travailleurs, représentant 72 organisations, écrivent aux Députés et aux Sénateurs français pour leur demander solennellement de ne pas ratifier l’accord de commerce et d’investissement entre l’UE et le Canada.
Une récompense pour une chercheuse de haut niveau soucieuse de transférer les connaissances scientifiques au plus grand nombre.
Madame Anne Souyris, Adjointe à la Maire de Paris chargée de la santé et des relations avec l’AP-HP, remettra le 1er juillet, la médaille Grand Vermeil à Ana SOTO, Professeure de Biologie à l’Université Tufts de Boston. La Ville de Paris lui remettra cette distinction afin de l’honorer pour son rôle pionnier dans la découverte de la perturbation endocrinienne.
Rappel des rebondissements sur la suspension de cet additif :
Le dioxyde de titane, connu sous son nom de code E171, est un additif jusqu’à présent couramment utilisé dans l’alimentation pour donner un aspect brillant aux aliments, malgré les doutes sur son innocuité. Alors que sa suspension avait été inscrite dans la loi pour l’agriculture et l’alimentation en octobre 2018, Bercy repoussait sa mise en vigueur en affirmant, sur la base de l’évaluation de l’EFSA (dont les conflits d’intérêts récurrents sous souvent dénoncés), qu’il ne présentait pas de danger « grave ou immédiat ». Grâce à la pression exercée par un collectif d’associations, Bruno Lemaire s’était engagé en janvier à signer mi-avril un arrêté, nécessaire pour rendre cette mesure effective.
Le 17 avril dernier, le ministère a tenu son engagement et a enfin signé un arrêté pour interdire le dioxyde de titane dans les aliments, sur la base du principe de précaution. Mais nous découvrons avec regret que cette interdiction ne commencera qu’au 1er janvier 2020 et pour une durée d’un an. Étant donné que l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a confirmé quelques jours auparavant, le 12 avril 2019, les incertitudes sur l’innocuité pour la santé de cet additif, sa suspension devrait entrer en vigueur immédiatement.
Malgré ce délai supplémentaire, c’est une avancée importante dont nous nous réjouissons. Elle doit maintenant être généralisée au niveau de l’Union européenne et pour les autres additifs alimentaires controversés quant à leur impact sur la santé.
Votre élection il y a un peu plus de deux ans, vos premiers discours, avaient laissé entrevoir un rajeunissement des mécanismes décisionnaires, une implication des citoyennes et des citoyens dans les processus délibératifs, et des avancées significatives en matière de justice sociale et environnementale aux niveaux national et européen. Aujourd’hui, il apparaît évident que la démocratie représentative, dans ses mécanismes actuels, présente des signes d’essoufflement. Les citoyennes et les citoyens ne veulent ni ne peuvent plus être ignorés. Lire la suite…
Sciences Citoyennes fait partie des premiers signataires de cet appel à décrocher 125 portraits présidentiels avant la tenue du G7, correspondant aux 125 jours qu’il a suffi à la France pour dépasser son empreinte écologique.
125. Il n’aura fallu que 125 jours à la France en cette année 2019 pour dépasser son empreinte écologique. Chaque année, le jour de dépassement survient plus tôt dans l’année.
Depuis le 5 mai dernier, nous avons consommé toutes les ressources naturelles que la planète peut renouveler en une année. Chaque jour qui passe est une dette que nous contractons envers les écosystèmes, les enfants qui naissent aujourd’hui, mais aussi, de plus en plus, envers nous mêmes. La dette d’un système prédateur, qui ne sera jamais remboursée et vient s’ajouter au réchauffement climatique et à l’extinction de la biodiversité.
Sciences Citoyennes a été informée de la tenue d’une conférence à l’École normale supérieure (ENS Paris-Ulm) le samedi 18 mai 2019 à 15h, intitulée : « Biodiversité : l’écologie est-elle encore scientifique ? » et organisée par l’Association française pour l’information scientifique (AFIS) [1]. Outre le titre provocateur, nous aimerions réagir avant tout au choix de l’intervenant, Christian Lévêque. Hydrobiologiste et spécialiste des milieux aquatiques continentaux, Christian Lévêque est également contributeur de la publication libertarienne Contrepoints, hub français des climatosceptiques. Lire la suite…
Vous trouverez dans notre catalogue, l’offre des formations que Sciences Citoyennes est susceptible de dispenser sur demande. Le public visé et les modalités entourant vos attentes déterminera le caractère payant ou gratuit des formations. N’hésitez donc pas à nous contacter pour toutes demandes, nous serons heureux de répondre à vos besoins. Lire la suite…
La prochaine assemblée générale de notre association se tiendra le 6 avril prochain à Paris. Vous pouvez d’ores et déjà réserver cette date. Cette assemblée est ouverte à tou.te.s mais seuls les membres à jour de cotisation pourront participer aux votes en particulier celui qui désignera les futur.e.s administrateur.trice.s de Sciences Citoyennes. Lire la suite…
Lors de la quatrième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA-4), qui se tiendra à Nairobi, Kenya, du 11 au 15 mars 2019, une proposition de résolution sur la gouvernance globale de la géo-ingénierie est mise à l’agenda par la Suisse, et soutenue par le Burkina Faso, les États Fédérés de Micronésie, le Mali, le Mexique et le Niger. Lire la suite…
Lors de la quatrième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA-4), qui se tiendra à Nairobi, Kenya, du 11 au 15 mars 2019, une proposition de résolution sur la gouvernance globale de la géo-ingénierie* est mise à l’agenda par la Suisse, et soutenue par le Burkina Faso, les États Fédérés de Micronésie, le Mali, le Mexique et le Niger.
À l’appel de l’ONG ETC Group**, l’association Sciences Citoyennes vous demande d’exprimer une opposition ferme aux tentatives agressives de légitimer la géo-ingénierie comme réponse aux changements climatiques en interpellant le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy Lire la suite…
Dans le cadre des mobilisations citoyennes en marge de la COP21 (21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) en 2015, Sciences Citoyennes a décidé de s’emparer de la question de la géo-ingénierie. Depuis nous participons à l’acculturation sur ces techniques controversées. Lire la suite…
Dans une tribune publiée dans Le Monde du 24 décembre, 22 organisations* interpellent le ministre Bruno Le Maire, pour qu’il rende effective au plus vite la suspension de l’additif alimentaire E171, composé de dioxyde de titane**. Malgré un engagement fort du gouvernement et des parlementaires, Bercy se livre à un blocage jugé inacceptable par les co-signataires, qui demandent l’application sans plus tarder de cette mesure importante de santé publique.
100 milliards, c’est l’argent public qui devrait être dédié à la recherche européenne pour les 6 prochaines années. La recherche, quelle recherche ? Excellence, compétitivité industrielle et innovation sont les maitres mot du futur programme, qui fait l’impasse sur l’engagement citoyen dans les choix et les recherches scientifiques et techniques et qui arriment les défis sociétaux à la compétitivité.
Depuis quelques mois-années, les controverses et scandales sanitaires se suivent et se ressemblent, traduisant l’évolution de notre rapport à la Santé et une profonde mutation des politiques de Santé Publique. Diagnostics, chimiothérapies, implants, traitements… témoignent du développement de plus en plus envahissant d’une certaine Technologisation de la Santé, à laquelle est même aujourd’hui dédié un Institut de l’Inserm.
Derrière chaque controverse ou scandale, se distingue la même vision technologique et marchande de la santé qui structure aujourd’hui les nouvelles pratiques de l’Industrie de la Santé. Pour discuter de cette logique et de son impact sur notre santé, nous recevrons le lundi 17 décembre, dans les locaux de la FPH à Paris (38 rue Saint Sabin, 11e) à partir de 19h30, deux témoins privilégiés :
Depuis une trentaine d’années, la restauration scolaire a subi silencieusement une révolution en profondeur : les cantines locales ont progressivement cédé la place à des cuisines centrales « industrielles » pouvant élaborer des dizaines de milliers de repas quotidiens. Cette logique de centralisation a nécessité l’utilisation de nouveaux processus industriels faisant très largement appel au « Plastique »: aujourd’hui les repas de centaines de milliers d’enfants sont cuits 48 a à 72 heures dans des poches en plastique, conservés jusqu’à trois semaines dans ces poches, conditionnés et réchauffés dans des barquettes en plastique, puis servis dans des assiettes en plastique.
Or le plastique est un produit sournois: loin d’être inerte et inoffensif, il se dégrade et libère des dizaines de composés différents dont un très grand nombre sont toxiques. Lire la suite…
Le forçage génétique est une nouvelle technologie qui permet de modifier génétiquement des populations entières. Tous les êtres vivants sont concernés, insectes, plantes, animaux…. Cette technologie invasive constitue une tentative délibérée pour créer de nouvelles formes de pollution génétique : extinction d’espèces entières, mise en danger des formes d’agriculture et de nourriture durables et équitables.
Pour sa 14e édition, le festival de projections-débats sur des controverses sciences et sociétés, Sciences en Bobines, organisé par Sciences Citoyennes et plusieurs dizaines d’organisations partenaires, se tiendra du 1er au 30 octobre 2018 en France et au Québec.
Au programme, une trentaine de sessions au cours desquelles seront projetés des films abordant le climat et la géo-ingénierie, les lanceurs d’alerte, l’environnement, les déchets, l’agroécologie et plus généralement les alternatives au productivisme forcené, la post-vérité, l’arme nucléaire, l’immortalité, la biologie synthétique et la procréation médicalement assistée (PMA) ou encore la surveillance de masse.Lire la suite…
Vous trouverez dans le catalogue ci-dessous, l’offre des formations que Sciences Citoyennes est susceptible de dispenser sur demande. Le public visé et les modalités entourant vos attentes déterminera le caractère payant ou gratuit des formations. N’hésitez donc pas à nous contacter pour toutes demandes, nous serons heureux de répondre à vos besoins.
Les procédures participatives
: des outils au service des associations ?
Volume horaire : 4 x 3h30 = 14h
Contextualisation : Alors que les consultations et les procédures dites participatives ou citoyennes se sont multipliées au cours des quarante dernières années, certaines associations se montrent aujourd’hui méfiantes – pour ne pas dire défiantes – à leur égard. Plusieurs raisons à cela : le fait que ces procédures ne soient souvent pas les parangons de vertu qu’elles prétendent être, qu’elles soient rarement suivies d’effets mais aussi qu’elles privent les associations d’une partie de leurs prérogatives (expertise, plaidoyer…). Pourtant il existe des procédures, comme les Conventions de Citoyens par exemple, qui, parce qu’elles sont codifiées, qu’elles entendent réellement mettre les citoyens au centre des débats, parce qu’elles confèrent au mouvement associatif un statut d’expert dans les débats contradictoires, pourraient changer cet état de fait. Encore faudrait-il que les associations en connaissent l’existence et s’en emparent.
Intention pédagogique : Montrer que certaines procédures participatives ou consultations citoyennes peuvent être des outils au service du milieu associatif dès lors que les mécanismes et la place de chacun des acteurs impliqués sont connus.
Compétences travaillées : Analyse comparée, argumentation, mise en débat
Formateur : Coordination des intervenants par Jacques Testart, président d’honneur de l’association Sciences Citoyennes
Modalités pédagogiques :
– interventions d’acteurs académiques ou non : juristes, sociologues, politologues, associatifs, spécialistes ou praticiens du débat public et des procédures participatives, etc.
– études de cas ;
– ateliers-débats
Validation : Évaluation des connaissances acquises à partir de l’analyse d’un cas virtuel
Contenu :
– panorama historique des procédures participatives en France et en Europe ;
– avantages et limites des procédures participatives et du débat public ;
– étude d’un cas emblématique ;
– la Convention de Citoyens : pour une expertise reconnue des associations
Concepts abordés : Démocratie participative, expertise, citoyenneté, tirage au sort, décision publique, conférences de citoyens
Histoire et actualité des lanceurs d’alerte
Volume horaire : 3 x 3h30 = 10h30
Contextualisation : À la fin des années 1990, Francis Chateauraynaud et Didier Thorny inventaient le terme Lanceur d’alerte et l’associaient à une personne effectuant un signalement relatif à un risque ou une menace pour la santé, l’environnement ou de manière générale la société. En parallèle, le terme anglo-saxon Whistleblower était utilisé pour caractériser des personnes signalant des crimes et des délits. Progressivement, en même temps que les lois et la perception par la société évoluaient, ces deux notions ont fusionné et le terme lanceur d’alerte est maintenant considéré comme une traduction du terme whistleblower. Après le vote d’un patchwork de lois en France de 2007 à 2016, un véritable labyrinthe juridique a été mis en place. Pour y remédier, la loi Sapin 2 du 9 décembre 2016 a proposé enfin une approche globale. Mais quelques mois auparavant était votée une directive sur le secret des affaires.
Que retenir de ces signaux contradictoires ?
Quelles sont les réelles avancées au niveau du droit d’alerte et quels risques demeurent pour le lanceur d’alerte ?
Qu’en est-il des associations et autres personnes morales ?
Intention pédagogique : Informer des droits et obligations des lanceurs d’alerte en France et en Europe en fonction de son statut et du type d’alerte lancée. Informer de l’actualité législative et réglementaire et des perspectives à court terme. Proposer un panorama des acteurs institutionnels et de la société civile actifs sur la question des lanceurs d’alerte et des alertes, et de leur interconnexion ; place du lanceur d’alerte dans ce paysage.
Compétences travaillées : Acquérir les bases de droit élémentaire nécessaires à l’action (droit administratif, droit pénal et droit européen), connaître les rôles et prérogatives des acteurs et la manière d’interagir avec eux.
Formateur : Glen Millot, chargé de la campagne lanceurs d’alerte de l’association Sciences Citoyennes.
Modalités pédagogiques :
– éléments théoriques et études de cas pratiques ;
– jeu de rôle sur le parcours d’un lanceur d’alerte.
Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence
Contenu :
– éléments historiques et actualités relatifs aux lanceurs d’alerte. Lanceurs d’alerte et whistleblowers ; évolution et fusion de la notion ; jalons politiques ;
– éléments de droit relatifs aux lanceurs d’alerte. Historique du droit d’alerte en France, état du droit actuel et éléments de jurisprudence. La situation en Europe et dans le monde ;
– études de cas pratiques et parcours d’un lanceur d’alerte. Quelques cas emblématiques, leur issue et leurs conséquences. Conseils pour le lancement d’alerte à travers un jeu de rôle où les participants se mettent dans la peau d’un lanceur d’alerte.
Les associations, actrices de nouveaux modes de production de savoir scientifique
Volume horaire : 4 x 3h30 = 14h
Contextualisation : Au cours des trois dernières décennies, de nouvelles évolutions remettent en cause l’hypothèse selon laquelle la science et son pilotage doivent se décider dans un cercle réservé aux chercheurs, décideurs politiques et industriels. Ces années ont vu un renforcement considérable de la capacité des acteurs de la société civile, non seulement à contester mais aussi à produire les savoirs et les innovations contribuant au bien-être de nos sociétés. Ces nouvelles approches rappellent que notre société d’abord qualifiée « d’économie de la connaissance » devient une « société de la connaissance » dans laquelle les différents acteurs perçoivent le savoir non seulement comme un produit mais aussi comme un processus et un bien commun. La montée de l’expertise associative du local au global (jusqu’à la participation d’Organisations Non Gouvernementales dans des négociations internationales), la mobilisation d’usagers (patients, consommateurs, etc.) pour coproduire les savoirs qui les concernent, et l’émergence de mouvements de création coopérative de pair à pair (logiciels libres, semences paysannes, naturalistes amateurs, etc.) en sont des témoins.
Intention pédagogique : Interroger la diversité des savoirs, en rendant visible l’expertise associative, les nouveaux modes de production de connaissance par la société civile, tout en donnant des clefs d’appropriation et des exemples de ces nouvelles modalités.
Compétences travaillées : Analyse des processus de production de connaissance, conception de modèles alternatifs.
Formateur : Cyril Fiorini, doctorant au CNAM, en thèse sur la recherche participative, ancien salarié de Sciences Citoyennes, Aude Lapprand, docteure, déléguée générale de l’association Sciences Citoyennes.
Modalités pédagogiques :
– interventions d’acteurs chercheurs et non chercheurs ;
– mise en perspective historique et politique ;
– mise en situation par la recherche de problématiques scientifiques propres.
Validation : Évaluation de l’intérêt porté au sujet par les pistes élaborées collectivement.
Contenu :
– l’expertise associative ;
– les modes de production citoyenne des connaissances ;
– organisation et moyens financiers ;
– les tiers-lieux.
Concepts abordés : Le savoir-pouvoir, construction sociale des sciences, démocratie participative, épistémologie politique
Les manipulations du vivant
Volume horaire : 2 x 3h30 = 7h
Contextualisation : Après la transgénèse, les techniques de manipulation du génome se succèdent à une vitesse spectaculaire, avec des noms plus barbares les unes que les autres (mutagenèse dirigée, nucléases dirigées à doigt de zinc, méganucléases, TALEN, CRISPR/Cas9, etc.). Les domaines d’application potentiels sont multiples et concernent aussi bien les végétaux que les animaux et les microorganismes. Certaines de ces techniques peuvent être utilisées directement sur les embryons animaux afin d’obtenir beaucoup plus facilement des animaux génétiquement modifiés. Ces techniques, pour lesquelles nous n’avons aucun recul, sont l’objet de tous les fantasmes et de toutes les promesses, que ce soit dans le domaine agricole avec la prétendue amélioration des plantes, ou dans le domaine médical pour résoudre les maladies génétiques contre lesquelles on attend encore que se réalisent concrètement les “miracles” de la thérapie génique vantés depuis 30 ans. L’industrie agro-alimentaire et semencière veut exonérer les produits de ces nouvelles techniques de la législation OGM, en considérant les plantes qui en seront issues comme conventionnelles. Les « experts », tant français qu’européens, tentent de justifier « scientifiquement » cette opération, au prétexte que ces techniques seraient plus précises que la transgenèse ou la technique de mutagenèse aléatoire avec laquelle on fabrique également des OGM agricoles, notamment tolérant aux herbicides (essentiellement colzas et tournesols), mais qui échappent à la législation européenne au prétexte qu’ils ne sont pas transgéniques (OGM cachés).
Intention pédagogique :
– démêler le vrai du faux et mieux appréhender les techniques elles-mêmes, leur évolution, leur mode opératoire, leur prétendue précision, leurs usages réels ou fantasmés ;
– poser les questions démocratiques et éthiques que leur utilisation et leur diffusion soulèvent.
Compétences travaillées : Acquérir les connaissances de bases sur les nouvelles techniques de manipulation du vivant (OGM cachés) et leurs champs d’applications, mise en débat.
Formateur : Jacques Testart, biologiste et président d’honneur de l’association Sciences Citoyennes, Christian Vélot, Docteur en biologie spécialisé en génétique moléculaire, Président du Conseil scientifique du CRIIGEN, Catherine Bourgain, généticienne, chargée de recherche Inserm.
Modalités pédagogiques : Interventions de scientifiques spécialistes, éléments théoriques, mise en perspective. Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence.
Contenu :
– les nouvelles techniques de manipulation du vivants (OGM cachés) ;
– les usages et le déploiement de ces techniques et les questions éthiques et démocratiques soulevées.
Concepts abordés : Démocratisation de la science, politique de recherche, déontologie de la recherche, expertise.
Les enjeux de la géo-ingénierie
Volume horaire : 3 x 3h30 = 10h30
Contextualisation : Des disciplines scientifiques et techniques émergentes telles que la géo-ingénierie, largement financées par des multinationales privées mais aussi, et de plus en plus, par les États, visent à contrôler le climat planétaire afin de pallier les effets des dérèglements climatiques. Or, cette fuite en avant technologique n’est pas sans danger. Les risques qui y sont associés sont mal compris par les scientifiques eux-mêmes et les mécanismes de réglementation et de surveillance existant sont inadaptés. La géo-ingénierie, aujourd’hui considérée comme un plan B, pourrait se présenter comme la seule approche possible en situation d’état d’urgence climatique (réchauffement global de plus de 2°C) avec des répercussions sur l’humanité et la biosphère totalement non maîtrisées. Le déploiement de cette technologie pose de nombreuses questions qui relèvent à la fois du rapport au progrès, de la géopolitique et de la diplomatie internationale (qui aura la main sur le thermostat ?) et du principe de précaution (quelles conséquences auraient des expérimentations ?). Cette session permettra, grâce à l’intervention d’experts, d’alimenter le public avec les informations les plus récentes quant au développement de ces recherches.
Intention pédagogique :
– informer sur cette discipline techno-scientifique émergente ;
– développer une analyse critique ;
– s’interroger sur les dérives possibles et sur l’impact sur l’environnement et sur nos vie.
Compétences travaillées : Acquérir les connaissances de bases sur les techniques de manipulation du climat, mise en débat.
Formateur : Dominique Cellier, chercheur, Président de Sciences Citoyennes, Kévin Jean, chercheur, maître de conférence au CNAM.
Modalités pédagogiques : Interventions de scientifiques spécialistes, éléments théoriques, mise en perspective.
Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence.
Contenu :
– les disciplines techno-scientifiques émergentes ;
– quels-sont les modèles de développement et les modèles économiques qui les sous-tendent ?
– quels sont leurs impacts ?
Concepts abordés : Démocratisation de la science, politique de recherche, déontologie de la recherche, expertise.
Analyse des politiques de recherche françaises et européennes
Volume horaire : 2 x 3h30 = 7h00
Contextualisation : En France, comme en Europe, les débats autour des politiques de recherche se limitent généralement à des questions d’attractivité, de compétition, de brevets et de puissance économique ou militaire. De grandes options technologiques désignées comme les plus prometteuses (ex. industrialisation de l’agriculture, utilisation de l’énergie nucléaire) sont privilégiées par les gouvernants sur les conseils des scientifiques et reçoivent la majorité des fonds publics et privés destinés à la recherche et au développement. Or, ces choix ne peuvent plus reposer sur la seule base de la seule expertise technique. Ils doivent intégrer divers avis, savoirs professionnels, traditionnels, locaux, empiriques et se situer dans le champ démocratique. Sciences Citoyennes plaide pour une intervention accrue de la société civile en tant que véritable partie prenante. La gouvernance délibérative, qui intègre par exemple les Conventions de Citoyens (CdC), réoriente le débat sur les politiques de recherche vers la sphère publique. Elle impose une nécessaire transparence sur les processus de décision. Alors que l’Union européenne pourrait engager 120 milliards d’euros dans les politiques de recherche et d’innovation pour les 7 années à venir, Sciences Citoyennes aura pour mission de mener le plaidoyer pour la démocratisation de la recherche européenne. Le prochain Programme Cadre (FP9) est donc l’occasion d’engager politiquement les citoyens afin de définir et orienter les futures missions de recherche. L’actualité politique européenne et les nombreuses actions prévues dans ce cadre par l’association impliquent la formation des candidats à ce sujet complexe.
Intention pédagogique :
– comprendre les enjeux des politiques de recherche françaises et européennes ;
– fournir une analyse critique des processus de décision.
Compétences travaillées : Analyse comparée, mise en débat.
Formateur : (Sous réserve) Rémi Barré, professeur des Universités, Ingénieur Civil des Mines, responsable au CNAM des enseignements concernant les politiques de la science et de la technologie. Il est également directeur de la Prospective à l’INRA et membre du conseil scientifique de l’ADEME, Aude Lapprand, Déléguée générale, Sciences Citoyennes.
Modalités pédagogiques : Interventions de scientifiques spécialistes, mise en perspective.
Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence.
Contenu :
– l’analyse des politiques de recherche et d’innovation menées en France ;
– les enjeux du futur programme cadre européen (FP9) et l’engagement des citoyens pour la programmation de la recherche.
Concepts abordés : Politique de recherche
La responsabilité en recherche scientifique
Volume horaire : 3 x 3h30 = 10h30
Contextualisation : Les responsabilités des institutions finançant, produisant et communiquant la recherche sont ici pointées du doigt. Les jeux d’influences dictés par la place croissante des intérêts privés dans les choix scientifiques et techniques impactent à la fois les connaissances produites et les savoirs jugés non pertinents (et donc non produits) par le système de recherche. Les concepts tels que l' »excellence scientifique » sont mis en avant pour justifier d’un mode de production et d’évaluation de la recherche. Il est vrai que la pratique du métier de chercheur est largement façonnée par ces contraintes et obligations réelles. Néanmoins, les raisons et les modalités de l’encadrement des pratiques, ainsi que les positionnements des chercheurs dans la sphère politique ou industrielle, influent directement sur la responsabilité et sur le rôle social du chercheur. Il s’ensuit des évolutions importantes pour le métier de chercheur (liberté et déontologie menacées par la compétition) comme pour la société (innovations imposées, non prise en compte des besoins citoyens). Par exemple, la fraude scientifique n’est plus exceptionnelle puisque la recherche est gérée comme une entreprise, avec des exigences de rentabilité. Malgré cette révolution qui met l’appareil de connaissance au service de l’économie, la gestion de l’outil scientifique échappe toujours à la démocratie. Il devient donc urgent de définir des outils pour décider des grandes orientations en amont (on ne peut pas chercher partout) et de la régulation des innovations en aval (le bien commun comme repère). La production scientifique doit donc privilégier des contres-modèles fondés sur de nouveaux systhèmes de valeur pour que soit menée une recherche scientifique responsable avant tout dans l’intérêt du bien commum.
Intention pédagogique :
– interroger le rôle du chercheur ;
– interroger la recherche scientifique faite et non faite ;
– étudier les contres-modèles existants et à mettre en œuvre.
Compétences travaillées : Analyse des processus de production de connaissances par les chercheurs, mise en débat.
Formateur : (à définir)
Modalités pédagogiques : Interventions de scientifiques spécialistes, étude d’alternatives, mise en perspective.
Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence et évaluation de l’intérêt porté au sujet par les pistes de contres-modèles élaborées collectivement.
Contenu :
– la pratique du métier de chercheur et ses obligations déontologiques ;
– la déresponsabilisation du chercheur dans le système d’organisation actuel de la recherche ;
– les moyens de parvenir à une recherche responsable en faveur d’une société durable et de l’intérêt général.
Concepts abordés : Démocratisation de la science, déontologie de la recherche, intérêt général, responsabilité.
L’été est déjà loin et cela fait donc un certain temps qu’une équipe de Sciences Citoyennes composée d’adhérent.e.s et de salarié.e.s est revenue de l’Université d’été rebelle et solidaire des mouvements sociaux et citoyens qui s’est tenue à Grenoble à la fin du mois d’août. Malgré tout, il n’est pas trop tard pour en faire le bilan et de le partager avec l’ensemble des adhérent.e.s et sympathisant.e.s de l’association, d’autant plus qu’il est particulièrement positif !
Le 15 septembre marquera la date anniversaire des 10 ans de la chute de la banque d’affaire Lehman Brothers, point d’orgue de la crise financière. Une journée internationale d’action est organisée par la coalition européenne « Change Finance » regroupant plus de 60 organisations qui appellent à prendre le contrôle sur la finance.
Ce jour là, nous ciblerons les plus grandes banques privées et les institutions publiques qui continuent à financer des industries toxiques et à pratiquer l’évasion fiscale. Pour dévoiler leur vrai visage, nous redécorerons à notre manière leurs vitrine en affichant leurs principaux méfaits accompagnés du slogan #PasAvecNotreArgent !
Un lobby ouvre une porte, un ministre la claque ! La démission de Nicolas Hulot a remis en lumière le rôle des lobbys du secteur privé qui mènent un travail aussi discret qu’acharné pour que les politiques publiques épousent les intérêts de telle ou telle entreprise, profession ou corporation. Ce débat revient régulièrement dans l’actualité et, comme à chaque fois, une partie de la classe politique feint de découvrir leur influence et leur régulation inadéquate. La loi sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique – dite Sapin 2 – de 2016 devait commencer à changer la donne. Lire la suite…
10 ans après la dernière crise financière internationale, «les promesses de régulation du secteur financier sont restées lettre morte» dénoncent de nombreux intellectuels et responsables associatifs. Ils appellent à se mobiliser et à manifester, du 8 au 15 septembre 2018, avec des mouvements sociaux et citoyens à travers le monde.
Sciences Citoyennes a décidé cette année d’être partie prenante de l’Université d’été solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens. Dans le prolongement de nombreuses initiatives citoyennes Lire la suite…
N’y aura-t-il personne, pas même une association, dans cet établissement « prestigieux » qu’est le Muséum, pour souligner le fait qu’au moment où une énième Grande Messe « pour sauvegarder la biodiversité » réunit quelques importants personnages sous nos ors, le même gouvernement s’apprête à autoriser la destruction de la forêt guyanaise par les orpailleurs (d’Etat cette fois, après les « Brésiliens clandestins »), après avoir autorisé le pollueur Total à importer des tonnes d’huile de palme pour faire des « biocarburants », renoncé à interdire les OGMs, les pesticides et perturbateurs endocriniens, etc. sur notre territoire ? Personne pour faire la liste des actions permanentes de cet Etat contre la biodiversité tout en tenant cette langue de bois « écologiste » ridicule ? Il est vrai que les chercheurs ont d’autres chats à fouetter : ne pas nuire à leur carrière en crachant dans la soupe (même si celle-ci est très claire), faire la chasse aux crédits pour pouvoir survivre, continuer à faire de la « recherche » (autorisée d’en haut), obtenir des ATMs, des postes, des ATERs, des post-docs. Et que cet établissement a pendant des décennies fait appel, entre autres, à ce même Total pour financer ses « grandes expéditions » pour lequel l’Etat et le Muséum ont toujours été très chiches en financements hors salaires.
Les inconditionnels de la manipulation génétique, en érection permanente depuis la découverte de Crispr-Cas9 en tant qu’outil, commencent à ramollir du gland en découvrant que le vivant est un peu plus complexe que ce qu’ils avaient imaginé.
Prétendre faire des miracles thérapeutiques avec une technique qui nécessite d’être utilisée sur des cellules dépourvues de leurs garde-fou anti-cancers (et notamment P53), c’est un petit peu comme prétendre résoudre la faim dans le monde avec une technologie qui nécessite que les paysans renoncent à leurs semences et cultures vivrières…
Le Conseil d’Administration de Sciences Citoyennes a fait le choix au printemps 2018 de rejoindre la coalition « Ban Killer Robots » contre le développement des robots autonomes, dans l’armement notamment. Avec l’essor fulgurant de l’Intelligence Artificielle, les moyens de recherche mis à disposition par les Etats, Agences, Industries sont démesurés, et attirent nombre de chercheurs. Les projets de recherche laissent imaginer des perspectives dignes des meilleurs scénarios d’anticipation, pour le meilleur… et pour le pire. Parmi ces perspectives ouvertes, les travaux sur les robots autonomes laissent particulièrement sceptiques, et interrogent sur la responsabilité des équipes engagées, sur leur capacité à anticiper les dérives dans le domaine militaire. C’est dans ce contexte libéral et frénétique que la coalition internationale a vu le jour en 2013. Le développement exponentiel de ces robots et machines pose un nombre important de problèmes légaux, éthiques, géopolitiques, techniques… et ne peut qu’accentuer les fortes tensions internationales. Certains pays ‘militaristes’ soutiennent un effort de recherche inédit pour développer un arsenal d’armes autonomes. Donner la possibilité à une machine de décider qui a droit de vie ou de mort sur le terrain ne nous semble pas acceptable. La coalition réclame d’instaurer un Traité International pour réguler et légiférer sur cette voie irresponsable et mortifère. Les grandes sociétés informatiques sont aussi encouragées à s’engager publiquement contre ces armes autonomes.
Sciences Citoyennes participe également à l’appel de l’ENAAT (réseau européen contre le commerce des armes) puisque l’Union Européenne devait voter jeudi 28 juin un budget sans précédent de 13 milliards d’euros pour la recherche militaire en Intelligence Artificielle. Voir communiqué joint.
Sciences Citoyennes est à ce jour la seule ONG française, mais invite ses partenaires à nous rejoindre!
38 organisations (associations et syndicats) et 10 sociétés de journalistes déposent une contribution au conseil constitutionnel (sous forme d’une « porte étroite ») pour s’associer aux recours déposés par les parlementaires contre la loi sur le secret des affaires. En effet, cette loi, en faisant du secret la règle et des libertés des exceptions inverse nos principes républicains. Lire la suite…
Communiqué de la coalition Stop Secrets des Affaires
Le jeudi 21 juin la proposition de loi Gauvain sur le secret des affaires a été adoptée par le Sénat.
Malgré les alertes lancées depuis près de 3 mois par une coalition rassemblant 52 organisations (syndicats et ONG) et l’essentiel des Sociétés de Journalistes, malgré la pétition signée par plus de 560 000 personnes, Raphael Gauvain et Emmanuel Macron ont refusé de modifier la proposition de loi. Lire la suite…
Lettre ouverte de la coalition Stop Secrets des Affaires
Nous en sommes persuadés. Comme nous, vous considérez la liberté d’informer comme un pilier de la démocratie. Comme nous, vous êtes favorable à l’équilibre des pouvoirs et à l’intérêt général.
Pendant des mois, nous avons défendu ces valeurs – dont vous êtes l’un des garants – pour amender la loi sur le secret des affaires, votre loi, portée par le député Raphaël Gauvain (LREM), ancien avocat d’affaires. Ce texte sera définitivement voté le 14 juin 2018 par l’Assemblée nationale. Lire la suite…
Réaction d’une coalition d’organisations de la société civile à la proposition de la commission européenne pour le programme FP9.
Merci de nous faire savoir si vous souhaitez que votre organisation soit signataire.
Dans sa proposition pour le futur neuvième programme-cadre Recherche & Innovation (R&I) appelé Horizon Europe, la Commission Européenne suggère d’inclure la « compétitivité industrielle » dans les objectifs et dans le nom du deuxième futur pilier « challenge global ». Ce serait une profonde erreur.
Ce jeudi 24 mai aura lieu la Commission Mixte Paritaire sur la proposition de loi sur le secret des affaires portée par le député Raphaël Gauvain pour transposer en France la directive européenne.
Une coalition de 52 organisations et 23 SDJ a saisi Emmanuel Macron le 16 avril dernier, considérant que cette proposition de loi remettait en cause nos principes républicains et portant une exigence : préciser que le secret des affaires s’applique aux seuls acteurs économiques concurrentiels. La pétition reprenant cette demande a été signée par plus de 550 000 citoyennes et citoyens puis déposée à l’Élysée. Après le déploiement spectaculaire d’une banderole géante devant l’Assemblée Nationale le 15 mai dernier, les cabinets de l’Elysée et Matignon ont enfin reçu la coalition le 18 mai.
La coalition a présenté ses amendements et demandes prioritaires en vue de la Commission Mixte Paritaire et notamment:
Précision du champ d’application du secret des affaires, pour le circonscrire aux seuls acteurs économiques concurrentiels et inversion de la charge de la preuve en cas de poursuites
Préservation des acquis de la loi Sapin 2 en matière de protection des lanceurs d’alerte
Garantie pour les représentant.e.s du personnel de pouvoir continuer à diffuser les informations obtenues dans le cadre de leur mandat aux salarié.e.s
Protection de la mobilité des salarié.e.s en intégrant dans la loi l’encadrement des clauses de non concurrence, actuellement seulement régies par la jurisprudence de la cour de cassation
Impossibilité de poursuivre des organes de presse devant les tribunaux de commerce
Mise en place d’amendes dissuasives en cas de procédures abusives dites « procédures bâillon » par les employeurs
Conciliation de la loi sur le devoir de vigilance des multinationales et de la loi sur le secret d’affaires
Ce mardi 15 mai à 7h30 une centaine de militant·e·s et de personnalités ont déployé une banderole géante devant l’assemblée nationale pour interpeller Emmanuel Macron et les parlementaires sur la proposition de loi Secret des affaires.
Etaient notamment présent·e·s les personnalités et organisations suivantes : Edwy Plenel, Laurent Joffrin, Edouard Perrin, la CGT, Attac, Pollinis, Foodwatch, Greenpeace, Sherpa, Le Mouvement, les syndicats de journalistes (SNJ et SNJ-CGT), Sciences citoyennes, Informer n’est pas un délit, le Syndicat de la Magistrature…
La proposition de loi instituant le secret des affaires sera soumise le 24 mai à la Commission Mixte Paritaire. Elle est dénoncée par 53 organisations (syndicats et associations) et 23 sociétés de journalistes qui ont interpellé Emmanuel Macron le 16 avril dernier[1]. Pour empêcher que le secret ne devienne la règle et les libertés des exceptions, les organisations signataires exigent que le champ d’application du secret des affaires soit restreint aux seuls acteurs économiques concurrentiels. Malgré cette lettre ouverte, la pétition signée par plus de 550 000 personnes[2], et de multiples demandes de rendez-vous, Emmanuel Macron n’a pas répondu. Lire la suite…
M. Le Président, refusez qu’avec le secret des affaires, le secret ne devienne la règle et les libertés des exceptions
Monsieur le Président,
Le Parlement s’apprête à voter via une procédure accélérée une proposition de loi portant « sur la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d’affaires) contre l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicites ».
La 8e conférence Living Knowledge aura lieu à Budapest du 30 mai au 1er juin 2018. Sciences Citoyennes y participe à la fois en tant que membre du comité de pilotage et à travers différentes contributions.
Le thème général est « Enriching Science and Community Engagement »
Il est possible de s’y inscrire à tarif préférentiel jusqu’au 30 mars !
Sciences Citoyennes a lancé un appel aux dons pour l’année 2017. Comme d’autres associations, nous avons cruellement besoin de soutien pour l’ensemble de nos activités, afin de pouvoir travailler en toute indépendance à la réalisation des missions de l’association.
Retrouvez notre Avis de recherche responsable et faites votre don 2017 ici
120 milliards d’euros. C’est la somme que l’Union européenne pourrait engager dans les politiques de recherche et d’innovation pour les 7 années à venir. En 2019, le Parlement européen votera le futur Programme Cadre (FP9) qui définit la façon dont ce budget sera distribué. Encore une fois, cet argent ira principalement aux multinationales sauf si…
Sciences Citoyennes et Global Health Advocates, soutenus par une coalition d’ONG européennes, arrivent à convaincre qu’une revitalisation démocratique de l’Union européenne est nécessaire. Pour cela, il n’y qu’un seul moyen: engager politiquement les citoyens. Lire la suite…
Pour sa 13e édition, le festival de projections-débats sur des controverses sciences et sociétés, Sciences en Bobines, traverse nos frontières. Organisé par Sciences Citoyennes et une quarantaine d’organisations partenaires, le festival s’était progressivement déployé un peu partout en France, mais cette année, c’est au tour de Chertsey au Québec de rejoindre la vingtaine de villes accueillant une ou plusieurs sessions.
Autre nouveauté, une courte bande-annonce accompagne le festival. Vous pouvez la découvrir sur notre chaine Youtube.
Contre l’état d’urgence permanent : N’enterrez pas nos libertés !Manifestons partout en France dimanche 10 septembre
A Paris – RDV 15h – Père Lachaise.
Sciences Citoyennes sera présente à l’Université d’été du Collectif des Associations Citoyennes. Elle y parlera recherche participative et contribuera à la réflexion sur la situation des associations citoyennes et leur rôle dans un monde très incertain. Lire la suite…
La recherche scientifique peut-elle continuer plus longtemps à se soustraire à la démocratie ? Alors que « l’avenir se fabrique dans les laboratoires », comme le rappelle Jacques Testart, la toute-puissance croissante de la science n’est contrecarrée par aucun contre-pouvoir citoyen. Pourtant, des procédures démocratiques existent − comme les « conventions de citoyens » − pour orienter les développements technoscientifiques dans le sens de l’intérêt général. Rencontre avec un défenseur de l’« humanitude ».
Le comité national de soutien (dont notre association fait partie) appelle au rassemblement le 7 juin à Tours pour défendre le Dr Dominique Huez et la médecine du travail.
La Commission européenne, dans le cadre de son initiative sur l’alerte lancée en début d’année 2017, a ouvert une consultation publique sur la protection des lanceurs d’alerte. Près d’un an après le vote de la directive sur le secret des affaires, l’enjeu est d’obtenir une directive qui permette un cadre satisfaisant pour les États membres qui actuellement n’ont rien prévu dans ce domaine, en espérant que les meilleures dispositions des pays déjà moteurs sur ces questions servent de socle à cette directive.
L’avis des juges du Tribunal citoyen a été rendu en avril 2017 ! Prenez-en connaissance, il est ICI. N’hésitez pas à en diffuser le contenu autour de vous.
Les messages que Donald Trump délivre depuis son arrivée à la Maison-Blanche sont sans ambiguïté sur bon nombre de sujets : immigration, femmes, santé, climat et environnement. Rapidement, il a démontré qu’il n’avait que faire du réchauffement climatique : refus de toute limite à l’extraction et à la combustion des énergies fossiles, remise en route du projet du gigantesque oléoduc Keystone XL reliant le Canada aux États-Unis, nomination de deux climato-sceptiques au ministère de l’Énergie et à la tête de l’Agence pour la Protection de l’Environnement (EPA), de l’ex-PDG d’ExxonMobil à la tête de la diplomatie, Lire la suite…
En cette période de carnaval, l’Académie des Sciences française organise le 21 février un colloque intitulé « Les problèmes éthiques associés à la modification des organismes par la technologie CRISPR-Cas9 ». Pour mémoire, CRISPR-Cas9 permet de modifier plus facilement, rapidement et à moindre coût, toutes les formes du vivant, des microorganismes à l’espèce humaine en passant par les champignons, plantes et animaux.
Le contenu du programme de ce colloque[1] est à l’image de la campagne de communication intense qui accompagne la diffusion de cette technologie depuis plusieurs mois : vanter des applications miraculeuses dans de nombreux domaines et minorer, quand elles ne sont carrément éludées, les questions éthiques, économiques et sociales qui se posent [2].
[2] Dans cette vidéo, Catherine Bourgain, généticienne et membre du bureau de Sciences Citoyennes, parle des sérieuses questions éthiques soulevées par CRISPR-Cas9.
À l’heure où le repli sécuritaire met à mal les valeurs démocratiques, où la quête éperdue d’une croissance supposée indispensable justifie la fuite en avant technoscientifique et où le marché continue d’imposer ses vues à des décideurs asservis au risque de mettre en péril la biosphère, le soutien aux initiatives citoyennes telles que celles portées par Sciences Citoyennes constitue non seulement un acte de résistance, la garantie du maintien de la vigilance nécessaire mais aussi l’assurance de la valorisation d’alternatives plus justes du point de vue environnemental, sanitaire et social.
À l’occasion des 10 ans de l’émission La tête au carré, Catherine Bourgain, secrétaire de Sciences Citoyennes, a participé au 7-9 de France Inter animé par Patrick Cohen, aux côtés de Mathieu Vidard et du Prix Nobel Serge Haroche.
À l’occasion de la sortie de son nouvel ouvrage, Rêveries d’un chercheur solidaire, le président d’honneur de Sciences Citoyennes, Jacques Testart a participé à deux émissions radiophoniques à la fin du mois de novembre 2016, émissions que nous vous invitons à découvrir ou à redécouvrir.
La loi Sapin 2, votée mardi 8 novembre, promettait de répondre de manière globale à la question de l’alerte. L’association Sciences Citoyennes y était favorable tant le saupoudrage législatif opéré ces dernières années – à travers pas moins de huit lois – rendait la question de l’alerte et des lanceurs d’alerte inintelligible. La situation législative apparaissait inadaptée alors que chacun s’accordait sur le fait que les lanceurs d’alerte ont permis de révéler de nombreux scandales par le passé et pourraient permettre d’éviter de nouveaux drames et dysfonctionnements à l’avenir. Lire la suite…
Mercredi 14 septembre se réunit une Commission mixte paritaire (CMP) dont le but est d’aboutir à un texte commun au Sénat et à l’Assemblée nationale. Le texte issu de cette CMP ou un autre texte (celui issu de l’Assemblée nationale plus probablement) en cas de désaccord sera ensuite soumis à une nouvelle et dernière lecture par les députés.
Il est donc urgent d’interpeller les 28 parlementaires, membres de cette commission, afin qu’ils mesurent les enjeux de ce qui leur est confié et aillent dans le bon sens. Lire la suite…
Chaque année, de nouveaux adhérents rejoignent l’équipe du festival Sciences en Bobines et organisent une session dans leur localité. Ainsi, ce festival qui initialement ne se déroulait que sur Paris s’est progressivement promené à travers la France. 31 sessions ont été organisées dans 26 villes en 2016
Vous n’avez besoin d’aucune compétence technique. Votre principale responsabilité sera de communiquer localement sur l’évènement et d’assurer l’animation et l’accueil des intervenants.
Si vous connaissez un responsable de salle qui pourrait accueillir une ou plusieurs sessions et que vous souhaitez vous lancer, n’hésitez pas à nous contacter pour que nous vous expliquions comment tout ceci se déroule et que nous répondions à toutes vos questions.
La 12e édition du festival de projections-débats sur des controverses sciences-société aura lieu cette année dans 26 villesdu 4 au 21 octobre 2016. 3 sessions supplémentaires sont programmées les 6, 10 et 14 novembre.
Au-delà des discussions sur les impacts des technosciences, une large part de la programmation fera la part belle à la présentation d’alternatives concrètes pour enclencher la nécessaire transition.
Les équipes du festival sont déjà constituées, mais vous pouvez encore les rejoindre en utilisant les contacts listés sur le site du festival.
Depuis plus de dix ans, Sciences Citoyennes s’engage pour le développement et la reconnaissance des pratiques de recherche participative. Récemment, l’association a élaboré une série de recommandations pour leur développement en France dans son rapport paru en 2013 sur l’état des lieux de ces pratiques de co-construction des savoirs (accéder au rapport). Elle a poursuivi ce travail en avançant sur trois de ces recommandations qui portaient sur la mise en place d’un collectif de travail, sur l’évaluation des projets de recherche participative et sur la mise en place d’une plateforme en ligne sur la recherche participative. De ces travaux finalisés début 2016, l’association a obtenu des résultats prometteurs qu’elle publie ici sous forme de synthèses et sur lesquels elle s’appuie aujourd’hui pour œuvrer de manière concrète en faveur d’une démocratisation des sciences.
Du 26 au 28 août, Sciences Citoyennes Hautes-Alpes vous invite à vous rafraichir les méninges en altitude. Le programme des Journées Buissonnières d’août et ci-après des informations émanant de l’équipe locale, organisatrice de l’événement.
Attac France, ETC Group et Sciences Citoyennes organisent un atelier intitulé La manipulation délibérée du climat pour refroidir la Terre : le plan B que nous ne voulons pas !.Il aura lieu le jeudi 7 juillet 2016 à Besançon dans le cadre de l’Université d’été des mouvements sociaux et de la solidarité internationale. Lire la suite…
Le succès de la manifestation du 14 juin a entrainé des réactions violentes du pouvoir en place : campagne de désinformation sur le déroulement de cet événement (nous y étions ! ), dénigrement des organisations syndicales et de l’acte de manifester, atteinte à cette liberté fondamentale. Sciences Citoyennes reste mobilisée et partage la position exprimée par le Collectif des Associations Citoyennes (CAC) dans sa lettre d’information diffusée le 22 juin.
Dans le cadre des discussions en première lecture à l’Assemblée nationale du projet de loi relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (Sapin 2) et de la proposition de loi relative au Défenseur des droits, Sciences Citoyennes a fait parvenir à l’ensemble des députés le courriel suivant :
Par un amendement en commission des lois de l’Assemblée nationale adopté dans la nuit du 25 mai 2016, la loi relative à la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation, dite loi Sapin 2, accueille aujourd’hui une série de dispositions visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte. Leur sort était jusque-là régi par sept lois sectorielles, hétérogènes à bien des égards.
Sciences Citoyennes a souhaité adresser au ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (EER) un document de positionnement réaffirmant l’importance de soutenir la Recherche participative. Ce sont avant tout de véritables pratiques de co-construction des savoirs qui permettront de renouveler le dialogue Sciences-Société.
Pour la quatrième année consécutive, est organisé le samedi 21 mai 2016 dans le monde entier une marche citoyenne contre Monsanto. En France une trentaine de villes ont choisi d’y participer. Cette marche, au delà de la seule firme Monsanto, est une lutte citoyenne contre le modèle imposé au monde par des multinationales peu scrupuleuses en matière d’environnement et de santé. Lire la suite…
54 organisations françaises et européennes adressent ce jour une lettre ouverte aux chefs d’Etats et de gouvernement européens leur demandant de ne de ne pas valider la directive secret des affaires en l’état. En France, une interpellation est adressée à François Hollande.
Monsieur le Président,
Le 14 avril dernier, le Parlement européen a voté en faveur du projet de directive sur la protection du secret des affaires. Pour être adoptée, cette directive doit encore être approuvée, le 17 mai prochain, par le Conseil de l’Union Européenne, institution représentant les États européens, donc la France. Nous vous demandons de ne pas adopter cette directive en l’état.
Elaborée en toute opacité à la demande et avec l’aide de quelques multinationales françaises et américaines1, cette directive suscite l’inquiétude et l’opposition des ONG, organisations syndicales et citoyens européens. En effet, destinée à protéger les entreprises contre l’espionnage industriel, elle a un champ d’application potentiel beaucoup trop large et risque de permettre l’ouverture de poursuites judiciaires contre des personnes qui ne sont en aucun cas des criminels : journalistes, syndicalistes, lanceurs d’alertes obtenant ou publiant des informations internes d’une entreprise, ou salariés utilisant chez un nouvel employeur des informations acquises sur leur lieu de travail précédent.
Plus de 160 pays au siège des Nations unies à New York ont signé le 22 avril 2016 l’Accord de Paris. Cet accord, dont l’entrée en vigueur est prévue en 2020 a vocation à contenir l’augmentation moyenne de la température nettement en dessous de 2 degrés par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5°. On peut émettre de sérieux doutes sur les moyens que ces Etats signataires seront prêts à engager pour atteindre cet objectif…
Dans ce contexte d’après COP21, Sciences Citoyennes poursuit sa mobilisation sur les inquiétudes liées au développement des techniques de géo-ingénierie comme (fausse) solution proposée pour lutter contre le changement climatique (pour plus d’informations, voir notre dossier sur la géo-ingénierie).
Communiqué de presse d’une coalition européenne dont Sciences Citoyennes fait partie
Le parlement européen a adopté aujourd’hui[1], jeudi 14 avril, la directive sur le secret des affaires. Cette directive, censée protéger les entreprises contre l’espionnage industriel, a été élaborée en toute opacité par la commission européenne, à la demande et avec l’aide considérable de quelques multinationales françaises et américaines[2]. Elle introduit une nouvelle définition, le secret des affaires, aux contours tellement larges que toute information interne à l’entreprise peut potentiellement en faire partie. Surtout, la directive permet aux entreprises de poursuivre tous ceux, journalistes, syndicalistes, lanceurs d’alertes ou salariés utilisant leurs informations acquises sur leur lieu de travail, qui révèleraient un secret d’affaire. Les exceptions supposées protéger les libertés sont très insuffisantes : leur adaptation en droit national variera en fonction des Etats, et il reviendra au juge de faire la part des choses entre la protection de ces libertés d’une part, et la défense des intérêts économiques d’autre part. La charge de la preuve est inversée : Les entreprises devront seulement prouver qu’elles n’ont pas autorisé l’obtention, l’usage ou la publication du secret d’affaire concerné tandis que les citoyens devront démontrer au juge qu’ils ont agi de façon compatible avec une des exceptions prévues. La simple perspective des poursuites sera une intimidation permanente pour tous les enquêteurs ou lanceurs d’alerte potentiels, sans parler de l’effet au quotidien sur la mobilité des salariés et de la possibilité d’accéder à des informations d’intérêt général sur la toxicité des produits sur le marché.
Dans un an, le 25 avril 2017 aura lieu, au Tribunal de Grande Instance de Paris, le procès du directeur de publication e t de l’auteur des écrits contenus dans l’article paru le 10 juin 2014 dans le journal « Contrepoint » et signé sous le pseudo « Anton Suwalki ». Ce procès fait suite à une plainte en diffamation déposée par Christian Vélot, enseignant chercheur spécialiste en génétique moléculaire et utilisateur de la technologie OGM en tant qu’outil au service des chercheurs.
L’Assemblée générale de Sciences Citoyennes a eu lieu ! Une quarantaine de personnes étaient présentes pour faire un bilan de l’année écoulée et évoquer quelques perspectives en ce début 2016. Découvrez les rapports d’activité et financier votés à cette occasion :
La Recherche vit un schisme avec la Société. Cette défiance peut être liée à une forte évolution du paysage scientifique et une libéralisation de son activité à différents échelons.
Produire autrement
Si ce message concerne en premier lieu un secteur agricole acculé au changement de paradigme, il peut tout autant concerner un autre domaine également producteur, mais de connaissances : celui du monde scientifique. Longtemps sacralisé pour garantir une liberté absolue du chercheur en toutes disciplines, le mode de production des savoirs doit aussi être reconsidéré aujourd’hui, à l’aune d’une société qui évolue fortement et est en droit d’exiger une science qui réponde mieux à ses attentes.
Cette lettre n’engage que moi, n’est pas le fruit d’une concertation et n’a d’autre intention que d’exprimer un point de vue personnel, détaché de toute logique d’appareil. J’espère seulement qu’elle sera prise positivement, car je pense sincèrement que c’est possible.
Cher Collègue,
Je viens de lire ton interview donnée à l’AEF sur le suivi de carrière, sobrement intitulé Nous avons un minimum de comptes à rendre à la société.Je pourrais t’expliquer ce que le sous-entendu représente comme violence pour moi, recruté il n’y a même pas 10 ans, toujours plus évalué, toujours plus maltraité, à coup de concours brutaux, d’éloignement familial, de salaire gelé, privé de tout budget hors appel à projets… Tu pourrais me répondre que je vois le mal partout, je te répondrais que je tiens à ta disposition tous les textes qui montrent scientifiquement, factuellement, raisonnablement qu’on est allé trop loin dans l’évaluation, que la science crève de la pression à la publication, que l’enseignement crève de ses taux de réussite, que l’université crève de son classement de Shanghai, que l’hôpital crève de sa T2A, que le service public crève de sa RGPP, que les entreprises crèvent de leur lean management et de leur valeur boursière, que la société dans son ensemble crève de son injonction à la performance… Mais ça, tu le sais déjà.Puis tu enchaines : « Cette procédure risque d’être abandonnée très vite au profit d’une autre qui sera beaucoup moins protectrice pour les enseignants-chercheurs ». Je pourrais t’expliquer la faiblesse de l‘argument, le point de Godwin que tu viens d’atteindre, la violence, encore, de l’argument systématiquement ressorti « fais-le ou on le fera pour toi, et ça sera pire »… Que cela nous prive de toute auto-détermination, que cela prive nos directions de leurs responsabilités, que c’est la négation même de la démocratie… Mais ça, tu le sais déjà.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 26 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Jacques TESTART est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 25 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Christian VÉLOT est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 25 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Christian VÉLOT est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 24 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Catherine BOURGAIN est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. Dominique CELLIER est administrateur de Sciences Citoyennes.
Dominique Cellier a présenté la manipulation du climat à grande échelle aussi appelée géo-ingénierie. Les techniques de géo-ingénierie sont généralement divisées en deux grandes catégories : celles visant à capturer l’excès de dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère pour le transférer dans d’autres compartiments (couches géologiques, biomasse) et celles ayant pour but de réduire le rayonnement solaire capté par la Terre et la «serre» atmosphérique. Lire la suite…
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
Bertrand Bocquet est administrateur de Sciences Citoyennes.
La responsabilité sociale et environnementale des Universités est abordée par Bertrand Bocquet. Le contexte est rappelé, en évoquant le souhait des décideurs d’une économie de la connaissance, qui se heurte cependant aux finitudes de la planète. Il rappelle que la LRU (Loi relative aux libertés et responsabilités des universités) a fait évoluer l’université vers les standards internationaux de compétition et de transfert rapide des technologies. Enfin et malgré la terminologie de la loi LRU, la notion de responsabilité reste peu présente dans les établissements de recherche.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. François WARLOP est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
Isabelle STENGERS est philosophe et administratrice de Sciences Citoyennes.
Bien que le terme soit apparu il y a 30 ans, Isabelle Stengers définit la «technoscience » comme système émergeant à partir du 19ème siècle, avec le développement de la chimie allemande. La technoscience a émergé avec la symbiose systématique entre chercheurs et industrie qui a rapidement éliminé un ensemble d’anciens savoirs et pratiques. Les chercheurs ne sont alors plus formés dans la lenteur permettant de comprendre les pratiques artisanales. Enfermée dans son rapport de soumission et de connivence au progrès productiviste, la science ne s’adresse aujourd’hui qu’à une sélection d’interlocuteur : l’Etat et l’industrie. Lire la suite…
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 21 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
Jacques TESTART est Président d’honneur de Sciences Citoyennes.
En réponse à la question «Comment les citoyens peuvent décider du bien commun ?», Jacques Testart a présenté le projet des Conventions de Citoyens (CdC) dont il est l’initiateur à la FSC et plus largement il a abordé le concept d’humanitude développé ces dernières années. Le président d’honneur de la FSC a rappelé que décider du bien commun au sens politique du terme nécessite une définition claire et n’est pas sans exigences en matière d’indépendance vis-à-vis des influences extérieures (lobbies, etc.), d’acquisition de connaissances, d’altruisme et de capacité à formuler un positionnement clair. Lire la suite…
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 21 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. Dominique CELLIER est administrateur de Sciences Citoyennes.
Dominique Cellier, administrateur de la FSC, a commencé sa carrière d’enseignant-chercheur en mathématiques en 1970, au sortir de 1968 en souhaitant faire des mathématiques qui servent à quelque chose. Le boum de génomique, et la fascination qui en a résulté, l’a conduit à une reconversion vers la bio-informatique, une discipline naissante. Mais c’est aussi l’occasion de sa première objection vis-à-vis de ce réductionnisme qui consistait à considérer qu’il suffisait de décoder l’ADN pour tout comprendre.
La bio-informatique a servi à créer les outils permettant de stocker, d’analyser, de prédire de grandes quantités d’informations et d’améliorer les connaissances sur histoire de l’évolution. Une des conséquences de cette accumulation d’informations est que des acteurs ont imaginé s’en servir pour du diagnostic médical. Les perspectives de profits gigantesques ont suscité l’intérêt d’acteurs privés se livrant une course effrénée aux brevets. Tout est devenu guidé par cette recherche de profits, ce qui a eu un impact considérable sur le fonctionnement des laboratoires : projets à court-terme, en partenariat avec des entreprises, avec des chercheurs recrutés en CDD sur un projet. Les chercheurs sont en compétition. Il n’y a plus de partage. Alors que c’est la seule garantie de l’évolution des choses. Les premières questions qu’on doit se poser, c’est : la recherche qu’on fait, qui la décide ? Comment la fait-on ? Quelles vont être ses conséquences ? Quel est l’impact sur humanité, sur l’avenir des gens ? La responsabilité du chercheur se limite à la responsabilité légale.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 21 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. Rémi BARRÉ est administrateur de Sciences Citoyennes.
Rémi Barré présente les grandes lignes de l’évolution du contrat science/ société. Celui-ci basé sur le compromis fordiste de l’après-guerre – la société endosse ces nouveaux modes de travail, de gestion des grandes entreprises et de mise en place d’un nouveau système de production et de consommation en échange d’un meilleur confort – subit un bouleversement à partir des années 80, du fait de la mondialisation et de la libéralisation de l’économie et de leurs conséquences sur le niveau de vie et de confort. Lire la suite…
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 26 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Sarah DUBERNET est membre de plusieurs associations, dont Technologos, Sciences Citoyennes, Vivagora et Avicenn.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 21 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. François WARLOP est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 26 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Christophe MORVAN est chargé de mission à Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association KHEPER
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 26 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Christophe MORVAN est chargé de mission à Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. Maryvonne HOLZEM est chercheuse et linguiste.
Maryvonne Holzem pose comme préalable que les méthodes des sciences de la nature sont généralisantes alors que celles des sciences de la culture sont individualisantes mais que cela ne joue pas sur la rigueur des travaux menés.
Ce rappel étant fait, Maryvonne Holzem explique que la subjectivité n’a rien de péjoratif et qu’il faut s’opposer à l’individualisme méthodologique dès lors qu’il est question de culture et d’humanités : il nous faut croire en la construction plus qu’en l’accumulation, en l’éducation plus qu’en l’idéologie managériale, aux récits fondateurs plus qu’aux chroniques, aux connaissances plus qu’aux simples compétences… Lire la suite…
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 31 août 2014 à l’occasion du 5ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Didier Coeurnelle est vice président de l’Association Française Transhumaniste Technoprog Sarah Dubernet est administratrice de Sciences Citoyennes.
Le thème complet de cette « dispute » : » Être ou ne pas être … transhumaniste. Comprendre la philosophie du mouvement transhumaniste et ses objection dans un débat contradictoire ».
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence à trois voix donnée à Pont Lagrand (05) le 23 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. François ROUSSEAU est enseignant en lettre. Vincent LAMIRAND est chercheur en physique. Jacques TESTART est chercheur généticien et Président d’honneur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Sciences Citoyennes soutient les lanceurs d’alerte Antoine Deltour et Édouard Perrin à l’origine de l’affaire Luxleaks.
Alors que les #Panama Papers suscitent une condamnation unanyme, Antoine Deltour est poursuivi par la justice luxembourgeoise et risque ainsi la prison et une lourde amende pour avoir révélé le système d’optimisation fiscale concernant des centaines de multinationales au Luxembourg. Son procès débutera le 26 avril 2016.
La Dionyversité (Université Populaire de Saint-Denis) propose une conférence le Mardi 12 avril 2016 à 19h30 sur le thème de la géo-ingénierie.
Cette conférence s’articulera autour du reportage-BD « SOS Terre » paru dans le numéro 10 de La Revue Dessinée, réalisé par Sophie Chapelle et Sébastien Vassant. David Servenay, conseiller éditorial de La Revue Dessinée, présentera La Revue Dessinée et son projet.
Sophie Chapelle, journaliste à Bastamag, interviendra sur le thème « Géo-ingénierie : ce que préparent les apprentis sorciers du climat ».
L’association Sciences Citoyennes sera également présente pour participer au débat en exposant au travers de ses fiches didactiques quelques exemples d’enjeux de la géo-ingénierie.
La Fondation Sciences Citoyennes s’associe à Corporate Europe Observatory dans une lettre ouverte au comité de contrôle budgétaire du Parlement Européen et demande l’ajournement de la décharge budgétaire de l’EFSA tant que l’agence en charge de la sécurité des aliments n’aura mis en place une réelle politique d’indépendance envers les intérêts commerciaux. Lire la suite…
Civil society groups ask the European Parliament’s Budget control committee to postpone EFSA’s budget discharge, as long as it fails to enact a serious independence policy on regulated commercial interests. Our demand is also to provide an additional budget for EFSA to pay independent experts and develop in-house research. Lire la suite…
Pour information, l’Institut universitaire de formation des cadres (INUFOCAD) inaugurera sa boutique de sciences baptisée Savoirs POur Tous (SPOT)– Konesans pou tout moun le 2 mars 2016.
Kévin Jean, administrateur à la FSC et membre du groupe de travail sur la géo-ingénierie interviendra le 1er mars à l’ENSTA ParisTech pour une conférence-débat organisée par l’association TamoSphère.
Elle aura lieu à 18h30 au foyer de l’ENSTA ParisTech.
La FSC s’associe à l’Appel à mobilisation le26 février 2016 ‘Pour l’abandon du projet d’aéroport – Pour l’avenir de la ZAD – Ni expulsions, ni travaux’.
La biologie synthétique, discipline technoscientifique émergente, a pour objectif de reformater les êtres vivants existant en modifiant profondément leur ADN.
Pour saisir certaines des questions soulevées par ce domaine, nous présentons ici l’exemple de l’artémisinine. Molécule recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour le traitement du paludisme, l’artémisinine est une substance naturellement présente dans une plante, l’armoise annuelle. Depuis 2006, une version produite par des levures génétiquement modifiées par biologie de synthèse est également disponible. Mise en avant pour démontrer les bienfaits de ces nouvelles approches biotechnologiques, l’artémisinine est aussi un cas d’école des pratiques et conséquences de ce domaine émergent : rôle central de chercheurs-entrepreneurs, investissements de grands groupes multinationaux, brevetage du vivant, mise en péril d’économies rurales au Sud… le tout porté par la promesse d’un avenir radieux devant inévitablement advenir grâce aux progrès technologiques.
Dix ans après ses débuts, l’avenir industriel de cette pilule miracle semble pourtant remis en cause. La menace n’est pas portée par une nouvelle technologie, mais par des améliorations de pratiques en matière de diagnostic du paludisme et de soutien aux cultures d’armoise en plein champ. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes s’associe à la campagne de demande de rejet de la directive sur le secret des affaires.
Une vidéo en anglais sous-titrée en français (sous-titre à activer via le bouton dédié dans la barre de contrôle de la vidéo) explique les enjeux et dangers de cette directive :
Membre du collectif Stop TAFTA, la FSC dénonce le danger que représente la présence du règlement des différends entre investisseurs et États (RDIE) dans le traité transatlantique TAFTA. Comme de nombreuses autres organisations en France et en Europe, elle réclame l’abandon de ce mécanisme injuste qui laisse les populations totalement à la merci des multinationales.
La Fondation Sciences Citoyennes est signataire d’un appel à rejeter la directive sur le Secret des Affaires. En voici le texte en anglais :
On 28 January 2016, the European Parliament’s Legal Affairs Committee will vote to accept or reject the text of the EU Trade Secrets Directive agreed in trilogues at the end of 2015.
We call on its members to reject it.
The text is the result of negotiations between the European Commission, EU Member States and the European Parliament, which spent half of 2015 debating and amending it. The negotiators have made clear that further amendment is not welcome. But this text is also a result of the lobbying of multinational corporations from the US and the EU, whose lobbyists helped a few officials at DG Internal Market draft and push for its publication. Of course, right now the companies appearing publicly to defend the text are only European SMEs and innovative start-ups. Lire la suite…
Période trouble s’il en est… Et pourtant il nous faut continuer à réfléchir, à lutter, à proposer et ce, en toute indépendance et loin de toute pression (lobbies, industriels, agences, institutions…). Cette indépendance que nous revendiquons est la seule voie possible selon nous pour faire évoluer les relations entre les sciences et la société en mettant notamment en oeuvre un principe actif efficace, la démocratisation des choix scientifiques et techniques. Concrètement, cela signifie pour la FSC d’avancer sur les sujets suivants : Lire la suite…
Le 10 novembre 2015 dernier, la Commission Européenne a annoncé la composition d’un nouveau groupe d’experts scientifiques de haut niveau (HLG pour High Level Group), qui s’intégrera dans un ensemble (SAM pour Scientific Advice System). Ceci vise à remplacer l’ancien poste d’Anne Glover (Chief of scientific Adviser, CSA), non renouvelé suite, entre autres, à l’interpellation d’ONGs et de la Fondation Sciences Citoyennes. Le présent communiqué, proposé par Corporate Europe Observatory et Fondation Sciences Citoyennes, vise à interpeller la Commission Européenne sur le fonctionnement prévu ou à prévoir du futur groupe, de lui rappeler ses intentions de participation citoyenne à l’expertise et de proposer des pistes dans ce sens.Lire la suite…
Un projet de directive européenne sur le secret des affaires est actuellement en débat au niveau européen. Proposé par la commission, ce projet de directive sera soumis aux députés européens en séance plénière probablement avant la fin de l’année 2015. La discussion a actuellement lieu en « trilogue » pour accorder les positions de la Commission, du Parlement et du Conseil européens. La France devra donc faire part de sa position, qui sera déterminante pour les arbitrages sur ce projet de directive. Lire la suite…
« Il est battu par les flots, mais ne sombre pas », devise de Paris.
La Fondation Sciences Citoyennes s’associe à la déclaration d’Alternatiba de solidarité avec les victimes des massacres de Paris et leurs proches. Nous reproduisons ici leur message, pour continuer à construire un monde solidaire, convivial et durable.
Dimanche 29 novembre, la journée sera placée sous le signe du climat aussi à Paris.
Suite à l’interdiction de la marche mondiale pour le climat et au regard des délais serrés, la mobilisation citoyenne se construira à travers une diversité d’initiatives. Celles-ci sont à l’initiative d’organisations membres de la Coalition climat 21, qui sert de caisse de résonance à cette mobilisation citoyenne. Lire la suite…
Communiqué de la Coalition Climat 21 du 18 septembre 2015
La Préfecture de police de Paris vient de nous informer qu’en raison des tragiques attentats qui ont eu lieu le 13 novembre dernier, la Marche mondiale pour le climat du 29 novembre et les mobilisations prévues le 12 décembre sont interdites à Paris.
Nous regrettons qu’aucune alternative n’ait été trouvée pour permettre nos mobilisations. Pour autant, nous sommes plus que jamais déterminés à faire entendre nos voix sur les questions de justice climatique. Lire la suite…
La FSC a souhaité contribuer aux travaux menés par la mission sur les sciences participatives. Elle a donc choisi de déposer un cahier d’acteur en ligne afin d’ouvrir la réflexion sur le sens politique que doit revêtir une implication des citoyens dans la recherche, facteur impératif de la démocratisation de la recherche que la FSC appelle de ses vœux.
La CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) combat pour la transparence sur le groupe d’experts en charge de la protection contre les dangers de la radioactivité et des rayonnements ionisants.
« La Commission européenne veut reconduire les niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive adoptés en 1987 sous la pression du lobby nucléaire. Ces limites impliquent des risques sanitaires tout à fait inacceptables : à l’échelle de la France, cette contamination légale pourrait induire des dizaines de milliers de cancers (et bien plus si le pire advenait) sans compter les autres pathologies et la transmission d’anomalies génétiques. Les consommateurs ne pourront pas s’en protéger car ils ne pourront pas différencier les aliments radioactifs des aliments non contaminés ». Voir ici la pétition soutenue par la Fondation Sciences Citoyennes : http://criirad-protegeonsnotrealimentation.wesign.it/fr
Pour aboutir à cette législation, la Commission sollicite des experts, mais refuse à ce jour de communiquer leurs noms et références professionnelles, bien que de nombreuses erreurs aient été recensées dans le rapport d’expertise. Alors que la transparence est maintenant de règle dans les statuts et règles de fonctionnement des agences européennes ayant des fonctions similaires (EFSA, ECHA, EMA), la Commission Européenne ainsi que la Direction Générale de la Santé française maintiennent leur refus malgré les sollicitations argumentées de la CRIIRAD.
Une lettre ouverte a été publiée le 28 Juillet dernier, lors d’une Conférence Internationale sur l’Intelligence artificielle (IJCAI 2015). Elle est signée par plus d’un millier de personnalités scientifiques, dont l’astrophysicien Stephen Hawking, le cofondateur d’Apple Steve Wozniak ou encore le linguiste Noam Chomsky et réclame l’arrêt de la recherche sur des armes dotées d’intelligence artificielle. Voici ci-dessous une traduction du texte.
« Les armes autonomes peuvent sélectionner et attaquer des cibles, sans intervention humaine. Cela peut inclure, par exemple, la recherche et l’élimination de personnes répondant à certains critères, mais ne correspond pas aux missiles ou drones pour lesquels l’intervention humaine est nécessaire.
Aujourd’hui, les technologies d’intelligence artificielle (IA) ont atteint un tel stade de développement qu’il parait complètement possible que ces armes autonomes soient déployées dans quelques années, et non pas dans quelques décennies. Les enjeux sont colossaux : les armes autonomes ont été décrits comme la troisième révolution dans l’art de la guerre, après la poudre à canons et les armes nucléaires.
Le programme de l’édition 2015 de notre festival de projections-débats sur des controverses sciences et société est en ligne !
Si vous souhaitez rejoindre une des équipes locales pour aider à l’organisation sur place le jour J, les contacts des coordinateurs locaux sont indiqués sur le site du festival.
La Fondation Sciences Citoyennes soutient cette revendication.
L’inscription du Référendum d’Initiative Citoyenne dans notre constitution serait le premier pas vers des institution vraiment démocratiques que nous appelons de nos vœux.
En partenariat avec l’association Article 3, nous vous invitons donc à soutenir massivement la cette proposition. L’objectif est d’obtenir un débat public avec les parlementaires et de montrer que le RIC est massivement demandé dans notre pays.
Donner aux citoyens le droit d’initiative, c’est favoriser l’avènement de toutes les convictions que nous portons.
Merci de faire circuler largement cette information autour de vous.
Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à vous adresser par mail (contact[@]article3) à l’association article 3, à utiliser leur page facebook ou leur compte twitter.
Des essais à grande échelle mettent en risque la biodiversité et la production d’olives dans la région méditerranéenne.
La société britannique Oxitec prévoit la libération de mouches de l’olive génétiquement modifiés, en Catalogne (Espagne). Ces insectes sont modifiés de façon à ce que les descendantes femelles meurent (à l’état larvaire, dans les olives), tandis que les générations mâles survivent. L’objectif de la société Oxitex est de libérer jusqu’à 5000 mouches par semaine, dans une région proche de Tarragone, sur une zone expérimentale d’environ 1000m2. Face aux risques de modification de la biodiversité et de dissémination, y compris dans des productions d’agriculture biologique, des organisations, dont la Fondation Sciences Citoyennes, demandent l’interdiction de toute libération de ces espèces.
Une information plus complète est disponible en anglais ci-dessous :
Treize organisations, associations et lanceurs d’alerte ont écrit à François Hollande pour qu’il réponde favorablement à la demande d’asile en France de Julian Assange.
Bertrand Bocquet, président de la Fondation Sciences Citoyennes ; Florian Borg, président du Syndicat des Avocats de France ; Vincent Brossel, directeur de Peuples Solidaires ; Thomas Coutrot, porte-parole d’Attac ; Antoine Deltour, lanceur d’alerte de LuxLeaks ; Françoise Dumont, présidente de la LDH ; Stéphanie Gibaud, lanceuse d’alerte d’UBS ; Cécile Gondard-Lalanne et Eric Beynel, co-délégué-es généraux de l’Union syndicale Solidaires ; Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU ; Marie-José Kotlicki, secrétaire générale et Sophie Binet, secrétaire générale adjointe de la CGT des Ingénieurs, Cadres et Techniciens ; Bruno Lamour, président du Collectif Roosevelt ; Jean-Christophe Picard, président d’Anticor ; Emmanuel Vire, secrétaire général du Syndicat National des Journalistes CGT.
Monsieur le Président de la République,
Julian Assange vous a adressé le 3 juillet dernier une demande d’asile en France. Julian Assange n’a pas choisi la France par hasard. Cette demande procède certes de raisons familiales, mais surtout du rapport historique particulier qu’entretient notre pays avec les droits de l’homme. Sa demande est une marque de confiance pour notre pays, qui pose des questions fondamentales que l’on ne peut évacuer de façon expéditive. Nous sommes donc interpellés de la réponse négative apportée par vos services moins de 24 heures après l’expression de la demande de Julian Assange. La question est trop grave pour en rester à un classement sans suite, d’autant que ceci arrive après les difficultés rencontrées par Edward Snowden et reflète une problématique qui se reposera à l’avenir. Lire la suite…
C’est en 2013 que la FSC a entamé sa collaboration avec l’association BEDE (Biodiversité, Echanges et Diffusions d’Expériences) et les Unités mixtes de Recherche (UMR) Innovation et le Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE) dans la coordination du projet Laboratoires Hors Murs (LHM) pour l’agro-biodiversité. Après avoir accompagné l’émergence des Laboratoires Hors Murs en Algérie, au Bénin et en France, le projet a entamé sa dernière phase de la meilleure des manières avec la tenue d’un séminaire de travail en avril 2015.
Rappel de l’objet du projet
L’objectif du projet était d’accompagner la rencontre sur un même territoire entre des agriculteurs et représentants d’organisations paysannes locales d’une part, et des chercheurs universitaires nationaux d’autre part. La démarche entreprise était de pouvoir faire collaborer les expertises de ces deux univers, qui trop souvent s’ignorent, afin d’aboutir à la co-production de savoirs répondant aux besoins rencontrés dans leurs pratiques par les agriculteurs investis dans le développement d’une agriculture respectueuse de la biodiversité (agro-biodiversité). Cinq Laboratoires Hors Murs ont pu voir le jour dans le cadre du projet, répartis sur 3 pays : l’Algérie, le Bénin et la France.
Une présentation du projet est disponible à la page suivante :
La Fondation Sciences Citoyennes place la construction des savoirs au cœur de ses préoccupations et formule une critique forte à l’encontre du monopole que possède la recherche académique sur la production de connaissances dites « légitimes ». En effet, il nous faut le réaffirmer : la science n’est pas neutre, elle est façonnée par les cadres idéologiques de ses producteurs. Il nous apparaît donc essentiel, face au constat des dérives perpétuelles de la technoscience des lobbying industriels au service d’une démocratie technique, de favoriser la réappropriation des savoirs par les citoyens, que ce soit au niveau de leur production ou au niveau de leur utilisation pour orienter la décision politique.
Dans une volonté de cohérence avec ses engagements, la FSC s’inscrit dans une dynamique de diffusion des connaissances, c’est pourquoi elle organise au mois d’avril un cycle de formations à destination de ses adhérent-e-s et de ses sympathisant-e-s.
Les formations se tiendront à la Maison des associations de solidarité située au 10/18 rue des Terres au curé, 75013 PARIS.
Un communiqué de Transparency International auquel la Fondation Sciences Citoyennes s’associe (avec une modification mentionnée en rouge dans le texte)
Paris, le 23 janvier 2015
Alors que le projet de loi pour la croissance et l’activité (loi Macron) doit être débattu à l’Assemblée nationale à partir de lundi prochain, Transparency International France s’inquiète des conséquences d’un amendement adopté sur le secret des affaires, qui pourrait réduire à néant la protection accordée tout récemment aux lanceurs d’alerte. L’association appelle les députés à se saisir du sujet en séance publique afin d’instaurer un véritable débat et de compléter le texte sur plusieurs points.
Lors des travaux sur le projet de loi Macron, la Commission des lois a adopté un amendement du rapporteur Richard Ferrand visant à instaurer dans le droit français un secret des affaires. Selon l’exposé des motifs, cet amendement vise à protéger les entreprises françaises de « l’espionnage économique ». Une violation du secret des affaires serait ainsi passible de trois ans de prison et 375 000 euros d’amende, peine pouvant être doublée en cas d’« atteinte à la souveraineté, à la sécurité ou aux intérêts économiques essentiels de la France. »
Entre 2010 et 2014, la FSC s’est engagée dans le projet européen PERARES (Public Engagement with Research And Research Engagement with Society). Ce projet, financé par le 7e Programme Cadre de Recherche et de Développement, rassemblait 26 partenaires de 17 pays européens et avait pour objectif de renforcer l’engagement du public dans la recherche (Public engagement in research – PER) en impliquant chercheurs et organisations de la société civile dans la formulation d’agendas de recherche et dans des processus de recherche.
PERARES comportait 12 programmes de travail (Work Packages), dont 2 coordonnés par la Fondation Sciences Citoyennes (WP3 et WP8).
Si c’était seulement un attentat aveugle, il faudrait s’indigner sans réserve, mais 200 fois moins qu’après le 11 septembre, eu égard au nombre des victimes.
Si c’était seulement un attentat contre la liberté de la presse, on devrait fustiger, mais sans larmes, cette atteinte inadmissible à la démocratie.
Il s’agit de bien autre chose. Ce que les monstres ont assassiné c’est l’intelligence, c’est une vision du monde qui n’est pas plus celle des néo libéraux que des islamistes. Ils ont tué l’humour mais aussi la générosité, l’énorme envie de changer la vie non pas pour embrigader ou exploiter davantage mais pour créer l’an 01. Ils n’ont pas tué des PDG ou des rentiers, ni des racistes, ni des petites mains au service d’un système contre l’homme, mais des humanistes sans pouvoir, moquant les parvenus et les idéologues, des désobéissants à toutes les oppressions, à tous les dogmes et à l’horrible culture de compétition.
Ils ont tué nos amis de cœur.
Simon, tu ne passais pas chez Charlie par hasard. Forcément ces valeurs tu les partageais comme le montre le souvenir que tu as laissé, six ans après ton stage, à la FSC. Tous, nous te souhaitons un prompt rétablissement.
Pour la Fondation Sciences Citoyennes, J. Testart, Président d’honneur
Note : Simon Fieschi avait notamment travaillé avec nous à la création de ce site web.
l’implication réelle des citoyen.ne.s dans les grandes orientations scientifiques grâce à un processus démocratique et vertueux :
les conventions de citoyens
Nous vous remercions par avance pour la confiance que vous nous accordez.
Les dons sont sujets à déduction fiscale à hauteur de 66% (s’ils ne dépassent pas 20% du revenu imposable).
À titre d’exemple, un don de 120 € ne vous coûtera que 40 € (80 € de déduction fiscale).
Le montant total des dons sera rendu public.
Les dons peuvent aussi être envoyés par chèque à l’ordre de Sciences Citoyennes à l’adresse :
Sciences Citoyennes
38 rue Saint-Sabin
75011 Paris
Un argument candide revient souvent pour justifier les possibles conflits d’intérêts qui peuvent exister chez certains chercheurs : les conflits d’intérêts n’impactent pas les résultats de la recherche car un chercheur intègre sait faire la part des choses et ne va pas laisser des intérêts extérieurs influencer le résultat de ses travaux. Ceci est vrai dans un monde idéal, dépourvu de biais liés aux sources de financement des travaux de recherche. Dans un article publié à la fin de l’année 2013 dans la très sérieuse revue Plos Medicine (article en open-access), des chercheurs espagnols et allemands ont justement essayé d’évaluer si le champ de la recherche en nutrition-santé constituait ce genre de monde idéal. Ils se sont penchés sur les travaux étudiant le lien entre boissons « allégées » et gain de poids. Leur hypothèse de travail : si le domaine de la recherche sur les effets des boissons « light » était un monde idéal, les études concernant leur impact sur le gain de poids ou l’obésité devraient être cohérentes entre elles et leurs résultats devraient être indépendants de l’existence ou de l’absence de conflit d’intérêt chez les personnes les ayant réalisées.
Ce dessin d’Aurel (voir son site lesitedaurel.com) a été publié le 22 octobre 2014 sur le site de Politis (http://www.politis.fr/Les-dessins-de-la-semaine,28680.html). Aurel a accepté qu’il soit reproduit sur Le vélo déchaîné, qu’il en soit chaleureusement remercié. NB. Merci également à Marge qui a effectué le relais auprès du dessinateur.
Il faut croire que l’histoire se répète.En 2004, plus de 15 000 chercheurs et enseignants-chercheurs se mobilisaient à l’appel du mouvement « Sauvons La Recherche » pour protester contre les coupes budgétaires dans le secteur de l’Enseignement supérieur et la recherche (ESR). Depuis le 27 septembre 2014, ils sont à nouveau plusieurs milliers, à l’appel du mouvement Sciences en Marche, à sillonner la France à vélo, pour converger à Paris le 17 octobre et y manifester leur refus d’un arbitrage plus que contestable du financement du secteur. Lire la suite…
Le 17 octobre dernier, lors de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) qui se tenait à Pyeongchang, en Corée du Sud, 194 pays se sont engagés à réguler la biologie de synthèse1. La France en fait partie. Pas les Etats-Unis.
La régulation de la biologie synthétique était réclamée depuis 2010 par une coalition d’ONG, emmenée par les Amis de la Terre et l’ETC Group. Cette décision de la CDB fait suite à d’âpres négociations qui ont opposé un petit nombre de pays, au secteur biotechnologique bien développé, à de nombreux pays d’Asie, d’Afrique, des Caraïbes et de l’Amérique Latine, qui craignent de voir certaines de leur ressources agricoles remplacées par des produits issus de la biologie de synthèse.
Le 18 septembre 2014, Altermondes lance se nouvelle formule en kiosque pour couvrir l’actualité internationale sous l’angle de la solidarité, de la citoyenneté, du développement durable, des droits humains… La Fondation Sciences Citoyennes est sociétaire de la SCIC (plus d’information sur ce point sur le site d’Altermondes) qui a été créée pour l’occasion et se réjouit de voir ce nouveau média citoyen exister.
Au programme : chercheurs engagés, lanceurs d’alerte et lobbies, bien commun, téléphonie mobile et ondes, nucléaire, gaz de schistes, nanotechnologies, biologie de synthèse et plus globalement transhumanisme, mais aussi biodiversité, agroécologie, santé environnementale et transition écologique.
Cette session automnale aura lieu dans 16 villes supplémentaires : Lire la suite…
Le projet Laboratoire Hors Murs pour l’agrobiodiversité (LHM) a débuté en juin 2013 et se terminera début 2015. L’idée principale du projet est de développer les recherches collaboratives avec les agriculteurs dans le domaine de la gestion et de la valorisation de l’agro-biodiversité, en France, en Algérie et au Bénin.Vous pouvez lire ou relire la présentation du projet en vous rendant à la page suivante :
Le projet Labo Hors Murs est une plateforme de structuration des échanges et des initiatives autour de l’agrobiodiversité, au sein de la recherche mais aussi et surtout entre société civile et monde de la recherche. Quelques objectifs concrets à atteindre :
1- impliquer les citoyens dans une recherche capable de changer les pratiques autour de la biodiversité cultivée, mais aussi les pratiques d’expertise, de production de connaissances et d’innovation.
Que les futurs chercheuses et chercheurs soient rassurés! Les institutions gouvernementales et académiques ont trouvé de quoi améliorer leur insertion professionnelle : la valorisation. Ce terme, avant de devenir un nouvel avatar de la novlangue technocratique, désignait le fait, assez commun, de faire connaitre sa thèse, principalement au sein du monde académique (en communiquant sur ses travaux et en tâchant de les faire publier). Désormais fi du monde académique, la valorisation s’oriente davantage vers le secteur privé. Et la conséquence de cette nouvelle affirmation du mariage de l’université et de l’industrie pourrait se traduire par une phrase simple qui devrait être bientôt intériorisée par tous les thésards: « rendez vos travaux sexy, afin qu’ils intéressent le monde extra-académique ! ». Lire la suite…
Deux ans après sa première publication, ensuite censurée, l’étude est republiée en accès libre avec ses données brutes par le groupe Springer. Restent désormais des questions embarrassantes pour les autorités.
Après deux années de controverses et de pression Lire la suite…
Les contributions au débat de ces derniers années sur l’avenir de la recherche en France ont le plus souvent mis l’accent sur le manque de moyens et de postes de la recherche publique et sur la réforme des structures susceptibles d’améliorer la « productivité » de la science française. Mais la crise de notre système de recherche, d’expertise et d’innovation est autrement plus profonde. Nos sociétés traversent trois transformations majeures qui sont autant de défis pour nos institutions de recherche et leurs rapports avec la société:
→ La marchandisation de la science : rôle accru de la connaissance dans la production et la captation de la valeur ajoutée économique, affirmation des normes marchandes dans la production et la validation des savoirs, mise en concurrence mondiale des systèmes de recherches nationaux, montée de nouvelles formes d’appropriation des savoirs et du vivant, exhortations à la « compétitivité » des chercheurs de la part des dirigeants des organismes et des responsables politiques.
→ La montée des aspirations citoyennes : élévation du niveau culturel et demande de participation des citoyens aux choix et actions de recherche plutôt que de délégation, prise de conscience que tout « progrès » n’est pas bon à prendre et doutes sur la capacité de la science à contrôler les effets de ses propres découvertes, émergence d’une « société de la connaissance disséminée » où de multiples associations et organisations non-gouvernementales contribuent à la production de savoirs et d’innovations qui font la richesse de notre démocratie, du lien social et de notre économie.
→ L’entrée dans un monde fini où les effets secondaires des technologies ne peuvent plus être négligés : la science devenue technoscience, qui a voulu maîtriser la planète sur le mode de la conquête, est aujourd’hui questionnée dans ses paradigmes et amenée à jouer un rôle nouveau (principe de précaution, développement durable).
Ils ont fait les comptes. En 2012, 40% des plus grosses compagnies pharmaceutiques du monde comptaient au moins un haut responsable de centre hospitalier universitaire, dans leur conseil de direction. Salaire annuel moyen versé à ces cumulards par les big pharmas ? La bagatelle de 312 564 dollars US. Chefs de départements, responsables de faculté de médecine, membres des conseils de direction d’hôpital voire présidents d’université : la liste des fonctions éligibles pour prétendre à ces frais émoluments est assez large. Les médecins prescripteurs ne sont pas les seuls à faire l’objet d’attention des industriels de la pharmacie. Les « académiques », au cœur des décisions en matière de recherche, d’innovation et de formation des futurs médecins, sont également prisés. Mais, le « banal conflit d’intérêt », qui implique classiquement une « simple » consultance ou le financement direct d’études scientifiques, est largement dépassé. On parle là de participation directe aux stratégies des firmes et à leur rentabilité financière. On parle de cumul de hautes responsabilités académiques et industrielles, dans des domaines extrêmement liés.
Certes, on s’en doutait. Mais cet état des lieux chiffré, publié ce mercredi 2 avril dans le journal de l’association médicale américaine (le JAMA)1, a le mérite de quantifier les choses. A l’heure où les chercheurs sont de plus en plus sommés de se travailler main dans la main avec le secteur privé, pour la croissance, l’emploi… Où le ministère de la recherche a échappé de peu à un rattachement à celui de l’industrie, rappelons que ces choix politiques ont des conséquences décisives sur les recherches et les savoirs produits par les laboratoires. La recherche peut-elle encore prétendre servir le bien commun lorsqu’elle est aussi fortement influencée par les intérêts privés ?
Il y a quelques jours a été rendu public un rapport commandé par les ministères de l’Économie, de la Défense, de l’Environnement, de l’Agriculture, et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche intitulé « Le déploiement industriel des nanotechnologies et de la biologie de synthèse sur les territoires, précurseur des manufactures du futur ». Qu’ont-elles de si prometteur, ces fameuses technologies du futur? Des marchés mirobolants estimés à plusieurs milliers de milliards de dollars à l’horizon 2025, répond l’OCDE.
Dès lors, on comprend pourquoi ce rapport se permet de passer rapidement sur la question des risques associés à ces technologies, puisque, comme il est laconiquement affirmé : « Ces risques, inhérents à toute innovation scientifique, ne doivent en aucun cas empêcher toute avancée scientifique dans ce domaine, ne serait-ce que pour la sécurité nationale ».
Une fois ce parti pris sur la question des risques, le rapport déroule les recommandations: il faut financer la recherche, si possible privée (maintien du crédit impôt recherche), si possible brevetable, et en priorité sur les technologies duales chères au Ministère de la Défense (les technologies ayant un intérêt pour le secteur civil et militaire). Il faut également préserver le dogme de « l’exemption Défense » dans le domaine de la régulation de ces technologies. Et enfin, et surtout, il faut « préserver l’acceptation par la société de produits utiles à nos industries de Défense et nos industries duales, issus des nanotechnologies et de la biologie de synthèse » (recommandation n°13 du rapport). Pour cela, pas de grand débat national (on apprend des échecs du passé), la transparence et le discours banalisé devraient suffire. Une vision pour le moins condescendante, car selon ce rapport, « la position des « profanes » ne tient pas tant à la co mpréhen sion et à l’information sur les caractéristiques spécifiques des nanotechnologies qu’à l’opinion préalable qu’ils ont sur les technologies et sur les institutions qui les gèrent ».
Dans une société où le risque technologique est devenu un sujet de préoccupation du citoyen, ce livre questionne les liaisons dangereuses qui unissent experts, décideurs et industriels dans des politiques d’orientation technologique trop souvent imposées sans aucune forme de consultation. La nécessité d’un encadrement plus strict des conflits d’intérêts est ainsi devenue un enjeu majeur pour la défense des principes de transparence et d’indépendance de la décision publique.
Benjamin Sourice étudie en détail les méthodes de lobbying moderne et les mécanismes conduisant à la capture de la prise de décision publique par des intérêts privés. Il s’appuie sur l’étude de divers scandales – amiante, Mediator, OGM – et illustre son propos d’exemples récents pour éclairer les rouages opaques d’un système évoluant aux marges du lobbying et de la corruption. Ces manquements graves finissant par jeter indistinctement l’opprobre sur l’action publique et ses représentants, ils nourrissent in fine la démagogie populiste au détriment du projet démocratique.
La 6e conférence Living Knowledge, co-organisée par la Fondation Sciences Citoyennes, se tiendra à Copenhague du 9 au 11 avril 2014. Elle est intitulée « An Innovative Civil Society: Impact through Co-creation and Participation »
Le projet Labo Hors murs a été récemment initié pour construire sur le terrain des collaborations entre le monde agricole et la recherche, pour la gestion dynamique et la valorisation de la recherche agricole. Ces collaborations se font à la demande des paysans dans des terroirs méditerranéens, sahariens et sub-sahariens. Ce dispositif a été monté à l’initiative de l’association BEDE avec la Fondation Sciences Citoyennes et deux Unités Mixtes de Recherche de Montpellier (CEFE et INNOVATION).
La 12e assemblée générale de l’Association pour une Fondation Sciences Citoyennes a eu lieu le samedi 15 mars de 9h15 à 16h30 dans les locaux de la Fondation Charles Léopold Mayer à Parisau38 rue Saint-Sabin – Paris 11e (Métro : Bréguet-Sabin ou Chemin vert).
Le film documentaire « Semeurs, semeuses » d’une durée de 26 min, a été réalisé par Harold Vasselin et co-produit par la société de production « Pays des miroirs » et FSC. Il a été diffusé lors de la « classe verte » organisée en juin 2013 à Chavagne dans le cadre du projet ReSoRIV. Il est constitué de portraits de paysans créant et valorisant des semences paysannes en Bretagne et membres des associations Triptolème et Kaol Khoz. Lire la suite…
Voici le compte-rendu des premières journées d’été de la Fondation Sciences Citoyennes organisées en parallèle de la 9e édition du festival Sciences en bobines
En septembre 2012, Gilles-Eric Séralini (GES) et son équipe publiaient dans Food and Chemical Toxicology (FCT), une grande revue scientifique internationale, la plus longue étude de toxicologie (2 années) jamais réalisée sur un maïs génétiquement modifié (NK603) ainsi que sur l’herbicide Roundup auquel ce maïs a été rendu tolérant1, deux produits de l’entreprise Monsanto. S’est alors engagée à l’encontre de Séralini une campagne de dénigrement d’une violence extrême, cherchant non seulement à discréditer le scientifique mais aussi l’homme lui même2. Lire la suite…
Des nouvelles disciplines scientifiques et techniques comme la biologie de synthèse et la géo-ingénierie, largement financées par des multinationales privées mais aussi, et de plus en plus, par les États, ont beaucoup en commun. Mêmes promesses de technologies miracles arrivant à point nommé pour réparer les dégâts du progrès. Même fuite en avant technologique Lire la suite…
La « classe verte » pour décideurs politiques et institutionnels s’est déroulée le mercredi 19 juin 3013, à Chavagne près de Rennes, dans le cadre du projet ReSoRIV (Reconnaissance Sociale et Réglementaire de l’Innovation Variétale par la sélection participative pour les agriculture biologique et paysanne).
Cette journée a été un succès : elle a réuni une soixantaine de personnes issus de milieux divers (paysans, associatifs, chercheurs, institutionnels, représentants locaux, etc.) autour des questions de recherche et de réglementation sur les semences paysannes. Lire la suite…
Vous trouverez ci-dessous quelques photographies rappelant les agréables moments passés lors de nos rencontres d’été dans les Hautes Alpes.
Ces quelques souvenirs sont aussi l’occasion pour nous de remercier tous les participantes et participants, les intervenantes et intervenants, les bénévoles, l’association Khéper, Ludambule (merci pour ta patience et ton entrain Gaetano), Pascal et son équipe mais aussi et surtout Jocelyne et Pierre Mallet, deux adhérents de la FSC sans qui rien de tout ça n’aurait pu avoir lieu, nous en oublions sûrement…
« La science citoyenne, cette fumisterie » : c’est la dernière récidive de l’AFIS, via l’article de M. Quirant publié ici. Rien de bien neuf, c’est toujours la même recette.
Tout d’abord prenez un argument scientiste de base. Par exemple: il existe une vraie science qui dit la vraie vérité – celle des scientistes (ceux qui font de la science une religion) – et tout le reste n’est qu’une vaste farce. Par « tout le reste » il faut surtout comprendre les actions et dires des associations de citoyens, des associations indépendantes des milieux industriels, des démarches de sciences citoyennes, participatives, etc. Cet argument vous permet de poser vos personnages : la pauvre ‘science’ maltraitée par les méchantes associations et ses lobbies hyper-puissants. Lire la suite…
L’évolution de nos systèmes agricoles et alimentaires touche chacun d’entre nous dans notre quotidien. Sur le thème de la « Reconnaissance sociale et réglementaire », le projet ReSoRIV ambitionnait de rendre visible l’innovation collective en matière de semences émanant de paysans et de chercheurs. Il s’est construit et s’est déroulé avec ce souci constant de faire connaître et de mettre en dialogue les acteurs pour apporter un cadre serein de développement d’une vision forte de l’agro-écologie, grâce à des semences adaptées et adaptables par les utilisateurs eux-mêmes.
Plusieurs fiches réalisées dans le cadre du projet ReSoRIV synthétisent donc les résultats scientifiques issus de projets de sélection participative, de thèses, de publications académiques et reviennent sur des thématiques spécifiques.
Pour dénoncer le caractère illusoire des récentes annonces d’austérité budgétaire et le risque induit d’un vaste plan social associatif
Le collectif des associations citoyennes a envoyé le 9 juillet une lettre ouverte au Premier ministre après l’annonce faite par le gouvernement de 14 milliards d’euros d’économie à réaliser en 2014 et 2015. Les associations sont directement visées par ces restrictions budgétaires, qui ne peuvent que se traduire par l’abandon de nombreuses subventions pour des actions ne relevant pas des compétences obligatoires des collectivités. Cela concerne la culture, l’éducation populaire, l’environnement, le sport, la politique de la ville, la défense des droits…, c’est-à-dire les actions déterminantes les plus porteuses des valeurs fondamentales de la vie associative et de l’avenir de notre démocratie. Cela se traduirait, si ces mesures sont appliquées, par un énorme « plan social » plus important encore que ceux qui touchent l’industrie et les services, d’ampleur équivalente à celles des reconversions industrielles des années 80.
Les projets de loi sur la transparence de la vie publique ont été discutés la semaine dernière par la Commission des lois du Sénat. Si plusieurs dispositions importantes et attendues ont été adoptées, l’article relatif à la protection des lanceurs d’alerte a été supprimé. Les associations de la société civile, qui avaient salué cette disposition comme une avancée majeure, font part de leur incompréhension et appellent les sénateurs à revenir sur cette suppression. Lire la suite…
Ce débat est co-organisé par l’INRA Angers-Nantes et le Collectif Nos Campagne Sans OGM et se tiendra le jeudi 20 juin 2013 de 15h30 à 22h30 à la Faculté de droit, d’économie et de gestion de l’Université d’Angers Lire la suite…
La Convention de Citoyens est une procédure de participation qui combine une formation préalable (où les citoyens étudient), une intervention active (où les citoyens interrogent) et un positionnement collectif (où les citoyens rendent un avis). Tout sujet d’intérêt général, sans limitation du champ géographique, est susceptible de faire l’objet d’une convention de citoyens dès lors que les connaissances en la matière ont acquis un certain niveau de maturation.
La Convention de Citoyens est une procédure de participation qui combine une formation préalable (où les citoyens étudient), une intervention active (où les citoyens interrogent) et un positionnement collectif (où les citoyens rendent un avis). Tout sujet d’intérêt général, sans limitation du champ géographique, est susceptible de faire l’objet d’une convention de citoyens dès lors que les connaissances en la matière ont acquis un certain niveau de maturation.
La Convention de Citoyens est une procédure de participation qui combine une formation préalable (où les citoyens étudient), une intervention active (où les citoyens interrogent)
et un positionnement collectif (où les citoyens rendent un avis). Tout sujet d’intérêt général, sans limitation du champ géographique, est susceptible de faire l’objet d’une convention de citoyens dès lors que les connaissances en la matière ont acquis un certain niveau de maturation. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes s’associe avec l’association Khéper pour fêter ses 10 ans du 23 au 25 août 2013 à Trescléoux et Pont-Lagrand dans les Hautes-Alpes. Trois journées organisées en deux temps pour terminer en beauté les vacances et se préparer pour une rentrée active. En journée, se tiendront des débats et des ateliers sur le thème « Regards croisés sciences et société – Quels outils pour une citoyenneté active ? » et en soirée auront lieu des conférences, des projections et du théâtre forum sur le thème « Ces gens qui ont dit non – Cas de conscience ».
Le gouvernement a entrepris de redéfinir le cadre des relations entre l’État, les collectivités et les associations, ainsi que la législation et la réglementation relatives au financement des associations. Lire la suite…
Par souci de transparence et parce que la Fondation Sciences Citoyennes critique vivement le lobbying pour privilégier des démarches de plaidoyer, nous publions ici les amendements que nous avons envoyés aux parlementaires en espérant leur intégration dans la loi relative à l’Enseignement supérieur et la recherche qui sera discutée le 13 mai 2013 en première lecture à l’Assemblée nationale.
Nous saluons les travaux de l’Alliance Sciences-Société dont nous avons repris un grand nombre d’amendements soit in extenso, soit en les reformulant pour les accorder avec nos propres idées.
Une version plus facile à imprimer de nos propositions d’amendements est téléchargeable ici
En réponse à la mise en œuvre d’une mission « sciences citoyennes » au CNRS, conduite par Marc Lipinski, l’AFIS s’est fendue d’un communiqué rageur : « l’idéologie » entrerait dans le CNRS, les associations seraient sommées de rester hors de « la science », le risque étant de réactiver la « science prolétarienne ».
La question qui vient à l’esprit est immédiatement celle-ci : pourquoi tant de hargne contre les associations, alors que d’autres acteurs de la société civile, les entreprises, ne sont pas prises à partie ? Le CNRS est engagé dans un nombre incalculable de partenariats avec ces acteurs qui ne représentent pourtant qu’eux-mêmes, pour reprendre le vocabulaire de l’AFIS. Tout se passe comme si les intérêts de l’industrie étaient « objectifs » et vierges de toute « idéologie ». Lire la suite…
Ce rapport présente une étude que la FSC a menée en 2012 pour la Fondation de France afin de dresser un panorama représentatif des pratiques de recherche en partenariat en France, et d’identifier différents éléments pour une meilleure compréhension des blocages, ressources et mécanismes à l’œuvre. Lire la suite…
Voici l’invitation pour le premier débat du Forum de la Biologie de Synthèse, dont la Fondation Sciences Citoyennes participe au comité de pilotage.
D’autres débats suivront cette année.
Il est important que toutes les interrogations, tous les enjeux qui entourent cette discipline scientifique émergente, autour de laquelle les convergences entre industriels et académiques atteignent un niveau encore inégalé, puissent y être soulevés.
La Ministre de la Recherche, Geneviève Fioraso, a présenté hier son projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) devant la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale qui devra, dans les semaines qui viennent, se pencher sur ce texte. Le projet est censé répondre aux défis et difficultés auxquels est confronté notre système d’ESR.
Baisse drastique des financements récurrents des laboratoires publics, compétition accrue entre équipes, laboratoires et instituts de recherche, méthodes managériales de gestion, évaluations technocratiques des scientifiques, envol de la précarité, enseignements universitaires de plus en plus tournés vers l’employabilité, pression accrue à la publication… Lire la suite…
En s’indignant de la création d’une mission « science citoyenne » au CNRS, et à sa direction par un écologiste « militant » (Marc Lipinski, conseiller régional), l’AFIS lève le masque !
Ce groupe d’idéologues scientistes ne nous surprenait plus avec, à chaque occasion, son arrogance pour attaquer quiconque met en doute l’intérêt des productions de la technoscience. Cette fois, ils s’en prennent à tous ceux (désignés comme « militants », un terme que l’AFIS considère péjoratif) qui voudraient que la science soit au service de la société plutôt qu’à celui de l’industrie. Il faudrait donc condamner les PICRI, une des plus intéressantes expériences pour que certains scientifiques sortent de leur tour d’ivoire, et d’autres de la Bourse. Pour démontrer la nature « politique » (encore un gros mot !) de ce programme, l’AFIS cite quelques exemples exécrables puisqu’il y est question de bio (diversité ou agriculture), de discriminations, et même de démocratie. Mieux vaudrait soutenir le Téléthon qui ne réussit à escroquer que 100 millions chaque année à des citoyens trompés depuis 25 ans [1]! Lire la suite…
Les représentants des 27 gouvernements de l’Union Européenne réunis, le 25 février 2013 au sein du Comité Permanent de la Chaîne Alimentaire, ont décidé d’ouvrir brutalement le marché européen à 66 nouveaux OGM. 27 d’entre eux pourront aussi envahir les champs.
Aujourd’hui, les industriels qui veulent commercialiser des OGM, décident eux-mêmes des protocoles d’évaluation sanitaires de leur produit. Face à l’inquiétude des consommateurs et citoyens constatant que de plus en plus de nouveaux produits technologiques atterrissent dans leur assiette et dans les champs sans aucune évaluation sérieuse, l’Europe a suspendu ses procédures d’autorisation dans l’attente de la définition de protocoles officiels. Le règlement adopté le 25 février rend évaluation toxicologique enfin obligatoire. Cette décision devrait rassurer les consommateurs constatant qu’elle ne l’était pas jusqu’à présent ! Lire la suite…
Merci à JB. Simian, agriculteur, qui nous informe à propos de deux consultations successives des instances européennes. Nous avions relayé la dernière (janvier 2013), portant sur le Réexamen de la politique européenne relative à l’agriculture biologique sans l’analyse critique nécessaire, pourtant éclairée par le bilan de la précédente (août 2012) sur un thème proche : De l’agriculteur au consommateur, quelle politique agricole et alimentaire commune ? Lire la suite…
Communiqué de la Fondation Sciences Citoyennes – 15 février 2013
La Fondation Sciences Citoyennes s’insurge contre la condamnation, le mardi 12 février 2013, par le tribunal de Termonde (Belgique) de onze membres du Field Liberation Movement pour avoir participé à une action non violente contre l’expérimentation plein champ d’une variété de pommes de terre OGM.
Pour dénoncer l’expérimentation plein champ d’une variété de pommes de terre OGM au mépris du principe de précaution, plusieurs centaines de militants avaient choisi, le 29 mai 2011 à Wetteren (Belgique), de remplacer des tubercules génétiquement modifiées par des variétés conventionnelles et biologiques. Cela leur a valu une citation directe du parquet et les institutions menant l’essai ont choisi de porter cette affaire devant les tribunaux. Lire la suite…
Lors de la réflexion pour élaborer les premières lois de bioéthique (1994) le législateur avait choisi de substituer le terme AMP (assistance médicale à la procréation) à PMA (procréation médicalement assistée) utilisé jusque là. Son argument était que la procréation ne constitue pas le sujet médical, la médecine ne pouvant qu’aider à réaliser cette fonction. Jamais autant qu’aujourd’hui politiques et médias n’ont adopté PMA plutôt qu’AMP, comme si on avançait dans une ère où s’affirme la fabrication technique de l’enfant. Lire la suite…
La onzième assemblée générale de l’Association pour une Fondation Sciences Citoyennes se tiendra le samedi 16 mars de 9h45 à 16h30 dans les locaux de la Fondation Charles Léopold Mayerà Paris (38 rue Saint-Sabin, Paris 11e ; Métro : Bréguet-Sabin (5) ou Chemin-Vert (8)). Lire la suite…
Communiqué de la Fondation Sciences Citoyennes – le 4 février 2013
Une semaine après la publication du rapport « Signaux précoces et leçons tardives » de l’Agence Européenne de l’Environnement, la Fondation Sciences Citoyennes ne peut que confirmer que les leçons sont effectivement bien tardives pour ne pas dire ignorées. En effet, le 31 janvier, l’Assemblée nationale terminait de vider de sa substance une proposition de loi relative à l’indépendance de l’expertise en matière de santé et d’environnement et à la protection des lanceurs d’alerte, déposée fin août au Sénat par le groupe écologiste. Lire la suite…
Le 21 novembre prochain, le Sénat va réexaminer la proposition de loi relative à la création de la Haute Autorité de l’expertise scientifique et de l’alerte en matière de santé et d’environnement (HAESA). Cette proposition a été déposée le 28 août dernier par Madame Marie-Christine Blandin pour le groupe EELV du Sénat et a déjà fait l’objet d’un premier débat en séance publique le 15 octobre dernier. Lire la suite…
Le 27 novembre 2012 à Angers, le Collectif Nos Campagnes Sans OGM (NCSO) et le Centre INRA Angers-Nantes invitent conjointement à un débat (que la FSC co-animera) Lire la suite…
Parme, 13 Novembre – Des militants ont manifesté aujourd’hui devant le siège de l’Autorité Européenne pour la Sécurité des Aliments (EFSA) où se tenait une conférence marquant le 10ème anniversaire de cette institution basée à Parme, en Italie. Des paysans, des ONGs, des étudiants et des militants locaux se sont rassemblés pour dénoncer la capture par l’industrie de notre système de sécurité alimentaire, au sein duquel l’EFSA occupe une place essentielle. Lire la suite…
NB. Merci à Philippe Tastet, dessinateur de presse, d’avoir autorisé la Fondation Sciences Citoyennes à reproduire son dessin paru sur son site web : http://philippetastet.com.
L’ANSES a rendu son avis sur l’étude menée par Gilles-Eric Séralini et son équipe sur le maïs OGM de Monsanto NK603 et le Roundup. L’ANSES reconnaît la quasi-absence d’études menées sur la durée de vie des animaux, qu’il s’agisse des PGM ou du Roundup, mais néanmoins conclue que « les résultats de l’étude tels que publiés aujourd’hui ne sont pas de nature à remettre en cause les conclusions des évaluations précédentes sur le maïs NK603 et sur l’herbicide ROUND-UP ». Lire la suite…
La 8e édition des Bobines poursuit son expansion sur le territoire en passant de 6 à 12 villes d’accueil. Le festival aura lieu du 6 au 23 novembre 2012 à Avignon, Cany-Barville, Dijon, La Rochelle, Montpellier, Paris, Saint Valery en Caux, Saint-Malo, Savennières, Trescléoux, Veules-les-roses et Villeneuve d’Ascq. Cette 8e édition souhaite fêter à sa manière les 10 ans de la Fondation Sciences Citoyennes, ce qui permettra d’aborder l’ensemble des thématiques que nous traitons dans le cadre de nos activités. Aussi parlerons nous de conflits d’intérêt, d’expertise, de gouvernance de la recherche, mais également de thèmes plus spécifiques comme la biologie synthétique, le rôle de l’industrie pharmaceutique, la téléphonie mobile, etc. Lire la suite…
Lettre ouverte au Premier Ministre, aux Ministres de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, des Affaires sociales et de la Santé
Paris le 17 octobre 2012
Monsieur le Premier Ministre, Mesdames les Ministres, Monsieur le Ministre,
Suite à la publication par l’équipe de Gilles-Eric Séralini d’un article dans la revue Food and Chemical Toxicology 1, le gouvernement a demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’ environnement et du travail (ANSES) et au Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) par saisine en date du 24 septembre 2012 2 de : 1. « déterminer si elle est de nature à remettre en cause ou non les conclusions des évaluations précédentes sur cet OGM et notamment si elle peut être considérée comme conclusive quant au risque sanitaire » ;
2. « déterminer si elle est de nature à remettre en cause ou non les conclusions des évaluations précédentes de l’ANSES sur l’herbicide Roundup » ;
3. « évaluer si le protocole mis en oeuvre et les conclusions de cette étude remettent en cause les lignes directrices actuelles ou à venir en matière d’évaluation des risques sanitaires ».Lire la suite…
Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize, G.-E. Séralini et al. Food and Chemical Toxicology Vol. 50, Issue 11, Novembre 2012, pp. 4221–4231 ↵
Communiqué de la Fondation Sciences Citoyennes du 11 octobre 2012
Le 15 octobre prochain, la proposition de loi relative à la création de la Haute Autorité de l’expertise scientifique et de l’alerte en matière de santé et d’environnement sera présentée en première lecture en séance publique au Sénat. Cette proposition a été déposée sur le bureau du président de la chambre haute le 28 août dernier par Marie-Christine Blandin pour le groupe écologiste du Sénat. Elle s’inspire des travaux de la Fondation Sciences Citoyennes et des recommandations de la Commission Lepage sur la gouvernance écologique. Lire la suite…
Vous pouvez en tant que scientifique demander à ce que votre nom (et votre affiliation si vous le souhaitez) soit ajouté(s) à la liste des signataires (voir plus bas) en écrivant (an anglais) à isneditor (@) bioscienceresource.org en n’oubliant de mettre « Seralini letter » dans le sujet de votre courriel.
Un nouvel article de l’équipe de Gilles-Eric Séralini décrit les effets nocifs sur des rats nourris avec des aliments contenant du maïs génétiquement modifié (variété NK603), avec et sans l’herbicide Roundup, ainsi qu’avec du Roundup seul. Cette étude publiée dans une revue à comité de lecture (Seralini et al., 2012) a été critiquée par certains scientifiques dont les propos ont été largement rapportés dans la presse généraliste (Carmen, 2012; Mestel, 2012; Revkin, 2012; Worstall, 2012). Elle renforce les autre études démontrant la toxicité et/ou les effets sur le système endocrinien du Roundup (Gaivão et al., 2012 ; Kelly et al., 2010 ; Romno et al., 2012), comme rapporté par Antoniou et al. (2010). Lire la suite…
Au-delà de l’électrochoc médiatique, politique et scientifique, l’étude du professeur Séralini et de son équipe sur la toxicité d’un maïs génétiquement modifié et d’un pesticide a le mérite de (re)mettre en débat deux notions qui nous apparaissent fondamentales, l’expertise et l’alerte. Hasard ou coïncidence du calendrier, ce début d’automne, le groupe écologiste du Sénat a fait une proposition de loi relative à la création de la Haute Autorité de l’expertise scientifique et de l’alerte en matière de santé et d’environnement qui devrait passer en première lecture le 15 octobre prochain. Lire la suite…
Lettre ouverte envoyée à Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.
Suite à la publication de l’étude toxicologique à long terme par l’équipe du professeur Gilles-Eric Séralini¹, 128 organisations de la société civile (dont la Fondation Sciences Citoyennes, le WWF, Greenpeace, Générations Futures, le Réseau Environnement Santé, ATTAC, CAP21, le collectif Roosevelt 2012, la Confédération Paysanne,…) signent un appel commun. Cet appel a été remis ce jour aux autorités publiques compétentes (Ministres de la recherche, de la santé, de l’agriculture et de l’environnement…), afin de prendre les mesures de précaution nécessaires dans l’intérêt général. Lire la suite…
Qui est-il ? D’où vient-il ? Formidable héros des temps nouveaux, l’expert est l’incarnation de la vérité ou, a minima, de la vérité de l’instant. Au tribunal ou dans les médias, il donne un avis supposé être détaché de tout intérêt extérieur, qu’il soit financier, industriel, idéologique ou politique. Le moins que l’on puisse dire est que cela relève d’une vision idéalisée, pour ne pas dire utopiste, de la réalité. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes réclame depuis sa création une loi sur l’alerte et la déontologie de l’expertise. L’étude du Pr Séralini et de son équipe et les doutes qui n’ont pas tardé à fuser montrent qu’elle est plus que jamais indispensable. Dans un communiqué envoyé à la presse le 24 septembre 2012, la FSC demande aux sénateurs de prendre leurs responsabilités sur la question puisqu’une proposition de loi existe et doit passer devant le Sénat prochainement.
La publication des travaux de Gilles-Eric Séralini et de ses collègues, la semaine dernière, a fait l’effet d’une bombe. Autant dans la communauté scientifique que dans l’espace politique, tant les implications sur la santé inquiètent.
Mais ce qui n’a pas été soulevé, et qui est indirectement dénoncé à travers cette étude menée sur une durée bien supérieure à celles généralement constatées, ce sont les implications sur la façon dont sont conduites les expertises et les homologations.
Et lorsque Gilles-Eric Séralini et le CRIIGEN publient en 2010 des contre-expertises remettant en cause l’innocuité sanitaire de trois maïs OGM de la firme Monsanto, ils font alors l’objet de nombreuses attaques de la part de scientifiques empêtrés dans des conflits d’intérêt avec l’industrie. Ces campagnes de dénigrement, d’intimidation, qui dans certains cas se terminent par une mise au placard, un licenciement ou un procès en diffamation sont le lot commun des lanceurs d’alerte. Lire la suite…
Les OGM sont des productions de laboratoires. Certains demeurent au service des scientifiques, comme les animaux modifiés pour servir de modèles expérimentaux, d’autres s’intègrent à l’univers médical ou industriel, tels les micro-organismes qui fabriquent des médicaments ou des molécules nouvelles.
Ces créatures sont maintenues captives dans un univers savant (animalerie de recherche, fermenteur), elles répondent globalement et sans dérive notoire au projet qui les a inventées et passent inaperçues du public tant elle s’intègrent docilement à la recherche ou à l’industrie. Lire la suite…
Suite à un article collectif publié dans Politis le 18 juin 2009, le sieur Claude Allègre, s’estimant diffamé, déposait une plainte tardive qui devait conduire le journal et les 6 survivants parmi les 8 coauteurs au tribunal de grande instance. C’était prévu pour le 20 septembre 2012 soit plus de 3 ans après les faits, C Allègre ayant tout fait pour repousser la confrontation en justice. Neuf jours avant ce procès, le plaignant a jeté l’éponge. C’est donc qu’il ne considère plus diffamatoires les qualificatifs utilisés dans l’article. Profitons-en ! Crions que le géologue, ancien ministre, s’est rendu coupable (c’était dans “l’affaire de La Soufrière”, dans les années 1970) de manipulation, de manque de déontologie, d’erreurs de diagnostics et de falsification de résultats… Bien sûr, c’est au risque d’un nouveau dépôt de plainte mais le dossier en défense est prêt, et redouté par le bonhomme… Et cette plainte devrait être abandonnée dans 3 ans si sa fonction se limiter à assure la quiétude du personnage entre temps ! La menace judiciaire semble efficace pour faire taire les critiques potentielles : il y a bien longtemps que les médias ne moquent plus Claude Allègre…
Et si le cas du lanceur d’alerte Gilles-Éric Séralini permettait l’adoption d’une loi devenue impérative pour mettre en œuvre le principe de précaution ? Le Sénat devrait prochainement examiner une proposition de loi couvrant à la fois la protection des lanceurs d’alerte et la déontologie de l’expertise. Cette dernière repose largement sur les travaux de la Fondation Sciences Citoyennes.
Depuis près de 10 ans, la Fondation Sciences Citoyennes travaille sur l’alerte scientifique et l’expertise en défendant des cas de lanceurs d’alerte (dont celui de Gilles-Éric Séralini mais également ceux de Pierre Meneton, Christian Vélot et Véronique Lapides) et en rédigeant une proposition de loi avec des juristes et des chercheurs, spécialistes de la question. Il semblerait que la Fondation Sciences Citoyennes soit enfin entendue puisqu’un groupe de parlementaires s’en est très largement inspiré pour proposer un texte législatif qui devrait passer en première lecture au Sénat le 15 octobre prochain, même si des atermoiements parlementaires ne sont pas à exclure.
L’élection de François Hollande à la Présidence de la République constitue un espoir, un immense soulagement et une libération. Les associations citoyennes espèrent qu’elle signifie aussi la fin d’une période d’instrumentalisation des associations, avec l’application maximaliste des règlements européens, la rupture des financements publics, la RGPP et, la réforme des collectivités. Les associations citoyennes ne veulent être considérées ni comme des sous-traitants ni comme des entreprises commerciales. Elles sont au contraire des piliers de l’initiative citoyenne nécessaire à l’équilibre démocratique de nos sociétés, à la respiration démocratique, sociale et culturelle des territoires. A ce jour les dégâts sont importants. Lire la suite…
La Fondation Sciences CItoyennes participe au consortium européen qui organise la 5e conférence internationale Living Knowledge sur le thème Réimaginer les relations dans la recherche – Co-créer de la connaissance dans une société démocratique. Elle aura lieu à Bonn (Allemagne) du 10 au 12 mai 2012. Elle sera précédée de l’université d’été des boutiques de science les 8 et 9 mai.
La conférence s’adresse aux personnes actives dans ou s’intéressant à la recherche participative (citoyens, chercheurs, institutions, décideurs, financeurs, etc.). Elle explorera des idées et discutera de nouvelles stratégies pour construire des passerelles entre organisations de la société civile et recherche. Lire la suite…
Dans le cadre du projet européen PERARES, la Fondation Sciences Citoyennes co-organise avec les associations de la Coopérative de projets et du collectif ALASSO, l’ADReCA, le laboratoire CREG et la SFE, une journée d’échanges sur l’évaluation du non-marchand, le 20 mars 2012 à Saint-Martin d’Hères. Lire la suite…
Le rapport moral et le rapport financier 2011 de la FSC ont été approuvés par les adhérents lors de la 10e Assemblée générale de l’association. Vous pouvez en prendre connaissance pour découvrir ou redécouvrir les activités et la vie de la FSC. Lire la suite…
Les associations, ce sont 1,8 million de salariés et 14 millions de bénévoles œuvrant dans l’action sociale, l’éducation, la santé ou la culture. Plusieurs personnalités, dont Stéphane Hessel, Geneviève Azam ou Jacques Testart, lancent un ci d’alarme. La crise et les plans d’austérité menacent leur existence alors que le secteur associatif constitue un espace indispensable « pour résister, inventer des alternatives et construire un monde décent à finalité humaine ». Lire la suite…
«La place qu’occupe la science dans nos sociétés est considérable. Si la science s’impose comme un phénomène structurant de la marche de toutes les sociétés humaines, ses innombrables applications et usages dits scientifiques sont aujourd’hui en question.
La compréhension du monde, inhérente au «progrès de l’humanité», reste aujourd’hui un enjeu majeur pour notre société. La vision critique, qui empêche ou limite les excès des divers pouvoirs (scientifique, technique, économique, politique…), est indispensable à la démocratie. Lire la suite…
La dixième assemblée générale de l’association Sciences Citoyennes se tiendra le samedi 17 mars de 10h00 à 17h00 au CNAM à Paris (Salle des Conseils René-Mayer ; escalier 37 – 1er étage – salle 49 ; entrée : 2 rue Conté, Paris 3e ; Métro : Arts et Métiers).
L’AG est ouverte aux adhérents actuels mais aussi aux adhérents futurs. Aussi n’hésitez pas à convier les personnes de votre entourage qui pourraient être intéressées. Il faut néanmoins être à jour de cotisation pour pouvoir participer aux votes. L’actualisation peut être réalisée sur place le jour même ou par envoi postal (le bulletin d’adhésion est disponible sur ce site en cliquant ici ou sur le bouton « adhérer » dans la colonne de droite). Lire la suite…
La contre-étude qui remettait en cause ces résultats est fondée sur une méthodologie erronée.
Dans une publication récente du 15 février, des chercheurs de l’Institut fédéral suisse de technologie (ETH) de Zürich, sous la direction du Dr Angelika Hilbeck[1], confirment les résultats d’une étude précédente selon lesquels, dans les tests de laboratoire, la toxine insecticide Cry1Ab de la bactérie du sol Bacillus thuringiensis (Bt), dans sa version produite par les maïs génétiquement modifiés (GM) Bt tel que le MON810, augmente la mortalité chez les jeunes larves de coccinelle (Adalia bipunctata). Celles-ci font partie des organismes non-cibles, c’est-à-dire censés ne pas être affectés par ces maïs GM et la toxine qu’ils produisent. Lire la suite…
Nous continuons notre travail avec les acteurs de la sélection participative grâce au deuxième appel à projets du programme REPERE du ministère de l’Ecologie. Le projet ReSoRiv, Reconnaissance Sociale et Réglementaire de l’InnovationVariétale pour les agricultures biologique et paysanne, est porté par le département SAD Paysage (Sciences pour l’Action et le Développement) de l’INRA de Rennes et la Fondation Sciences Citoyennes. Le Réseau Semences Paysannes (RSP) et l’Institut Technique pour l’Agriculture Biologique (ITAB) sont également associés au projet. Véronique Chable (INRA) est la coordinatrice du projet. Lire la suite…
Vendredi 24 février 2012, la Cour d ‘Appel du Tribunal Administratif de Nancy examinera l’appel de Robert Gosseye contre un jugement rendu par le Tribunal Administratif de Strasbourg le 16 février 2011 relatif au non respect de l’article 41 de la loi du 11 janvier 1984 sur la mise à disposition d’un fonctionnaire d’Etat Lire la suite…
« Les multiples expressions des imaginaires paysans se [traduisent] dans la fantaisie, la poésie, la rigueur, exprimées verbalement ou pas, mais bel et bien vivantes dans l’approche de la sélection paysanne. Voilà comment nous paysans contribuons à maintenir la diversité cultivée et sauvage et ses fruits. La diversité a aussi besoin d’un imaginaire, de fantaisie, de poésie, d’attrait entre la plante et le paysan dans un dialogue infini et de mystère, libre. Alors, quelle influence aura l’approche scientifique sur le devenir de la sélection participative, en particulier sur les initiatives individuelles paysannes de la sélection ? Le libre cours des différents imaginaires, plantes, paysans, en tant que mystère sans cesse renouvelé, clé garante d’une biodiversité cultivée évolutive, sera-t-il préservé dans cette grande aventure ? »
La gouvernance de la recherche comprend la régulation, l’organisation et la gestion du travail scientifique et défini comment et avec la participation de qui sont prises les décisions relatives à la recherche, notamment quant aux priorités et sujets de recherche, à la sélection et conception des méthodes, à la coopération et aux synergies entre différentes parties du système de recherche et au contrôle de qualité des résultats. Dans le contexte actuel de transformations majeures dans nos sociétés qui vont avec une crise du système de recherche, d’expertise et d’innovation, la gouvernance de la recherche est confrontée à de multiples défis. Ainsi, la recherche et sa gouvernance ont attiré de façon croissante l’intérêt des associations, des médias et des citoyens faisant d’elle un sujet public au delà de la communauté scientifique, les décideurs politiques et l’industrie. En conséquence, la recherche est appelée à devenir plus réflexive sur ses effets collatéraux, plus complexe pour appréhender des causalités indirectes et de long terme, plus libre par rapport aux intérêts politico-économiques de court terme. Un nouveau modèle de gouvernance délibératif émerge, où les débats sortent du carcan strictement technique dans lesquels ils étaient enfermés, pour laisser leur juste place aux dimensions socio-politiques, socio-économiques et environnementales. Lire la suite…
Biométrie, RFID, NBIC, nanotechnologies : un flot de néologismes s’immisce dans notre vocabulaire pour désigner des développements technologiques plus ou moins récents, qui pourraient avoir un impact important sur la société de demain. Les développements récents de la biométrie permettent d’interroger les visions du monde et les impacts sur le fonctionnement démocratique de nos sociétés dont ces technologies sont porteuses. Lire la suite…
Les crises sanitaires, alimentaires et environnementales répétées ont mis à mal le schéma des décisions en matière de politique scientifique et technique, basées sur une science neutre et objective et une prédominance de l’expertise scientifique. Un nouveau modèle de gouvernance délibératif émerge, où les débats sortent du carcan strictement technique dans lesquels ils étaient enfermés, pour laisser leur juste place aux dimensions socio-politiques, socio-économiques et environnementales.
Par nature, la sélection de semences industrielles génétiquement homogènes n’envisage l’adaptation aux défis environnementaux que par le prisme de l’amélioration des intrants chimiques. Au contraire, la sélection participative met les paysans au cœur du processus de la sélection, valorise la diversité génétique des semences et l’utilise pour répondre aux besoins spécifiques des différents terroirs et des variations climatiques.
Ils ‘agit de valoriser un nouveau mode d’innovation mieux adapté aux urgences environnementales et climatiques que constituent la sauvegarde de la biodiversité et la limitation des intrants chimiques dans les pratiques agricoles. Lire la suite…
L’impact des sciences et des technologies sur le quotidien de tout un chacun, qu’il soit scientifique ou non, est avéré. Le changement climatique, la biodiversité, les nanotechnologies, la souveraineté alimentaire, pour ne citer qu’eux, sont autant de sujets qui engendrent un questionnement de la part de la société civile au sens large et des acteurs sociaux en particulier. Aussi, à différentes échelles, observe-t-on la mise en place d’espaces de dialogues, d’échanges, de production commune pour que les scientifiques et les acteurs associatifs, sociaux, militants fassent un pas les uns vers les autres en vue d’une plus grande prise en compte du « citoyen » dans les orientations de la rechercher scientifique. Le Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD), initié par les mouvements sociaux, en est l’illustration au niveau international. Il a pour but de proposer un espace autonome où les scientifiques et les institutions d’une part, les ONG et les mouvements sociaux d’autre part pourraient dialoguer et envisager des partenariats à plus ou moins long terme. Lire la suite…
Effets délétères de l’amiante et du bisphénol A, impacts négatifs des plantes génétiquement modifiées, risques occasionnés par les ondes électromagnétiques, conséquences dramatiques de nos rejets industriels de CO2, excès de sel dans notre alimentation, autant de sujets mis sur la place publique parce que quelqu’un, un jour, a décidé de sonner l’alarme, se transformant en « lanceur d’alerte », en informant la société civile et les pouvoirs publics. Malheureusement, le temps que le risque soit publiquement reconnu et même s’il est effectivement pris en compte, il est souvent trop tard. Les conséquences pour le lanceur d’alerte, qui agit à titre individuel parce qu’il n’existe pas à l’heure actuelle en France de dispositif de traitement des alertes, peuvent être graves : il se retrouve directement exposé aux représailles dans un système hiérarchique qui ne le soutient pas car souvent subordonné à des intérêts financiers, professionnels ou politiques.
L’absence actuelle de dispositif juridique permettant une protection du lanceur d’alerte et un encadrement du traitement de l’alerte est d’autant plus grave que la recherche et son développement sont pilotés de plus en plus largement par des intérêts industriels nécessitant des retours sur investissements rapides, et où les études d’évaluation des risques sont souvent portées par des groupes d’experts mandatés et financés en partie par les entrepreneurs eux-mêmes.
Les engagements pris lors du Grenelle de l’environnement sur ces questions ayant fait l’objet d’un enterrement de première classe, la Fondation Sciences Citoyennes vient d’élaborer une proposition de loi de protection de l’alerte et de déontologie de l’expertise. Lire la suite…
Les systèmes d’enseignement supérieur européens sont traversés par d’importantes réformes visant à leur harmonisation au niveau mondial. Le principal moteur de ces réformes est le choix de s’adapter à l’économie de l’innovation, dans laquelle la production et l’utilisation du savoir sont la source de la productivité économique. Le secteur émergent des nanosciences et nanotechnologies (NSNT) constitue un exemple frappant de cette transformation consacrant l’université comme lieu de formation adaptée à des travailleurs de l’économie de l’innovation. Les enjeux de ces réformes touchent à la place du savoir et du savoir-faire dans notre société, devenue centrale dans l’économie de l’innovation mais aussi pour la construction d’une démocratie juste et effective dans un monde complexe. Lire la suite…
Le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG) a été mis en place en France en 1998 pour répertorier les empreintes génétiques associées aux infractions à caractère sexuel. Plusieurs lois successives ont élargi la liste des infractions passibles d’inscription au FNAEG. Aujourd’hui, les empreintes génétiques de plus d’1,2 millions de personnes y sont ainsi consignées. Depuis 2004, des personnes condamnées pour des délits mineurs (faucheurs d’OGM, syndicalistes, militants anti-pubs…) refusent le prélèvement et sont poursuivies par la justice. Ces procès font émerger un nouveau débat autour de la génétique, axé sur son utilisation pour le fichage des populations. Interrogée de façon globale et non plus sous le coup de l’émotion suscitée par quelques affaires emblématiques, cette technique se révèle être un outil de fichage et de contrôle des populations d’une intensité et d’une précision encore inégalées. Ces débats sont également l’occasion de mettre en avant la fragilité des dispositifs censés assurer la protection des droits et libertés individuelles et qui reposent sur des connaissances scientifiques largement remises en cause aujourd’hui. Enfin, ils obligent à interroger dans toutes leurs dimensions, les futurs rendus possibles par ces technologies. Lire la suite…
La biologie synthétique est une nouvelle discipline scientifique à la croisée de la biologie, des sciences de l’ingénieur et de l’informatique. Son ambition est de construire de nouveaux dispositifs biologiques pour reformater les organismes vivants existants et les adapter aux besoins de l’homme. Depuis quelques années des annonces sur la biologie synthétique se multiplient accompagnées d’un discours sur sa nouveauté radicale.
Les plus gros investissements sont réalisés par des multinationales du pétrole, de la chimie, du médicament, des biotechnologies en associant des start-up mais la recherche publique est également partie prenante.
Actuellement, aucune régulation spécifique n’existe pour encadrer la biologie synthétique.
La biologie synthétique, comme les OGM, mobilisent un discours sur la maîtrise du vivant, reposent sur une même réduction du vivant à l’ADN et sont présentées comme des technologies qui vont résoudre les principaux maux de la planète.
Plusieurs risques sont liés à la biologie synthétique à partir de la dissémination du vivant modifié et de l’extension de la privatisation du vivant jusqu’à l’utilisation des agents modifiés pour des armes bactériologiques.
Ces technologies ont un impact potentiel énorme sur les sociétés, touchant de multiples dimensions : sanitaire, politique, économique, environnementale, philosophique… Lire la suite…
La Conférence de citoyens est une procédure de participation véritable qui combine une formation préalable (où les citoyens étudient) avec une intervention active (où les citoyens interrogent) et un positionnement collectif (où les citoyens discutent en interne puis avisent). Elle apparaît aujourd’hui, et après de nombreuses expériences mondiales, capable d’aider les élus à faire les choix les plus propices au bien général. Le prix à payer pour cet exercice démocratique est de le limiter à un petit nombre de citoyens tirés au sort plutôt que de consulter la population entière. En retour et au contraire d’autres procédures « participatives », celle-ci s’achève par la production d’avis, pas nécessairement unanimes, mais réfléchis collectivement et rédigés par les citoyens eux-mêmes. Lire la suite…
Le Tiers-Secteur Scientifique est une appellation qui couvre une grande diversité d’acteurs et de processus relatifs à une approche participative de la recherche. Certaines formes d’organisations de ces acteurs autour de projets concrets se sont développées et ont acquis une reconnaissance institutionnelle, du moins à l’échelle européenne ou internationale. Les Boutiques de Sciences constituent un exemple de réussite à l’échelon européen mais qui hélas, après une première expérience éphémère dans les années 80, peinent à réémerger en France. Pourtant les enjeux de ce type de structures ne sont pas à négliger. Que ce soit le rapprochement entre une communauté scientifique de plus en plus bousculée et des citoyens réclamant d’avoir leur mot à dire sur des avancées technologiques de plus en plus présentes ou le simple fait de pouvoir répondre à des besoins de recherche orphelins, les Boutiques de Sciences ont montré dans de nombreux pays qu’elles pouvaient constituer un médiateur efficace entre le monde de la recherche et la société civile. Mais pour qu’un tel essor soit possible en France, il est nécessaire de trouver des solutions aux deux principaux freins à leur développement, à savoir le manque de reconnaissance académique et institutionnelle et le manque de moyens. Lire la suite…
Le développement des nanotechnologies depuis 10 ans a été réalisé hors de toute prise en compte de l’avis de la population. Des manifestations diverses (débats publics, expositions savantes, jurys de citoyens, débats parlementaires, communications médiatiques…) ont révélé de fortes réticences mais celles-ci n’ont conduit à aucune mesure effective telle que seraient un moratoire sur les nanomatériaux et la démonstration de leur innocuité en préalable à toute dissémination. Comme dans d’autres secteurs technoscientifiques présentés comme susceptibles, et même souvent seuls capables, d’améliorer le sort de l’humanité, ce sont surtout des intérêts économiques qui imposent le développement de l’innovation. Cette situation fait courir des risques majeurs à l’intégrité de l’espèce et ne peut être résolue que par la reconnaissance du droit et de la capacité des citoyens à décider de leur avenir. Pour cela des procédures de gestion démocratique de la technoscience doivent être définies et adoptées sans réticences.Lire la suite…
Le 18 décembre 2011, j’avais rédigé ce billet pour Le vélo déchaîné :
« Il se passe quelque chose d’inédit grâce aux physiciens du CERN. Ces spécialistes de haute volée, agissant dans une discipline des plus complexes pour le grand public, cherchent à faire partager par tous les amateurs de science leurs doutes et leurs embûches.Lire la suite…
Il y a quelques semaines, l’Agence nationale de la recherche (ANR) rayait des tablettes pour 2012 le programme consacré à la santé environnementale « Contaminants et environnement : métrologie, santé, adaptabilité, comportements et usages » (CESA). Décision prise en catimini à la demande du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche sans que le conseil scientifique de l’ANR n’ait été associé.
Aujourd’hui, c’est le Registre des Malformations congénitales de Rhône-Alpes (REMERA) qui perd sa qualification ce qui entraîne ipso facto son arrêt au 1er janvier 2012. Le REMERA existe pourtant depuis 1973. Il avait fait l’objet d’un audit positif le 5 septembre dernier diligenté par le Comité National des Registres, présidé alternativement par l’Inserm et par l’InVS, qui sont aussi les 2 principaux financeurs du registre, mais aucun rapport d’audit n’a été communiqué officiellement. Lire la suite…
Le 28 novembre dernier, en réaction à la décision du Conseil d’Etat de suspendre l’interdiction française de cultiver le maïs OGM MON810, le médecin-journaliste Jean-Daniel Flaysakier est intervenu sur France 2 dans le journal de 20H de David Pujadas.
Voici les propos qu’il y a tenus : « On a étudié les OGM comme des médicaments. On a voulu savoir s’ils étaient toxiques ou allergisants. Aujourd’hui, aucune étude ne permet formellement de dire qu’il y a un risque toxique ou allergisant avec les OGM. On a pris des rats. On leur a fait manger l’équivalent de 2 kg de maïs OGM par jour. On les a suivis pendant l’équivalent de 10 ans de notre vie et on s’est aperçu en bout de course que les protéines fabriquées, ce que leur patrimoine génétique fabriquait, était parfaitement identique aux protéines d’animaux nourris sans OGM. Donc, il n’y a pas d’altération du patrimoine génétique, ce que l’on a constaté aussi chez l’homme, pas de flambée de tumeurs cancéreuses ni d’allergie. »
En votant à l’unanimité le 12 Octobre dernier l’interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires, les députés français ont édicté la première loi de ce genre au monde. Après avoir voté en mai dernier l’interdiction des phtalates, des alkylphénols et des parabènes, ils ont confirmé qu’ils avaient pris la pleine mesure de la question des perturbateurs endocriniens. L’ANSES a, elle aussi, pris en compte le changement de paradigme des perturbateurs endocriniens en publiant un rapport, le 27 septembre dernier, qui reconnaît les effets du bisphénol A aux faibles doses. La France se retrouve ainsi être le pays pionnier en la matière. Lire la suite…
Dix-huit organisations et coalitions paysannes, environnementales et de la société civile[1] demandent le retrait de la proposition de loi sur les obtentions végétales. Cette proposition, qui sera débattu par les députés le 24 novembre, vise à renforcer les droits de propriété de l’industrie semencière. Elle veut contraindre les paysans à l’achat de semences protégées par ces droits de propriété, en les empêchant d’utiliser les semences produites à partir de leur récolte (semences de ferme). Le texte propose d’autoriser la semence de ferme pour seulement 21 espèces, en échange du paiement de royalties à l’industrie, et d’interdire cette pratique pour toutes les autres espèces. Lire la suite…
Le Forum Recherche agricole – Projet de société, organisé par la Fondation Sciences Citoyennes, en partenariat avec le Réseau Semences Paysannes, s’est tenu à Rennes le 14 juin 2011. Vous trouverez ici tous les documents (vidéos, actes…) relatifs à cet événement. Lire la suite…
Some 30 activists representing 14 environmental, technology assessment and consumer organisations from Europe, the United States, Canada and Latin America met for the 4th International Nanotechnology Activist Summit in Berlin on October 6 and 7 2011. Lire la suite…
La loi « médicaments » commence sa navette au parlement. Compte tenu de la première version de cette loi votée à l’assemblée nationale le 4 octobre 2011, il est clair que le gouvernement cherche à imposer un texte a minima qui ne protègera pas suffisamment la population d’une industrie pharmaceutique où sévissent l’opacité et les conflits d’intérêt. L’affaire dite du Médiator vient d’en faire une splendide démonstration. Lire la suite…
Après avoir lancé son nouveau site internet en février dernier, l’association pour une Fondation Sciences Citoyennes est désormais présente sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter et propose un blog d’expression libre Le vélo déchaîné.
La page Facebook (http://www.facebook.com/pages/Fondation-Sciences-Citoyennes/282656621762288) nous permettra de relayer les articles mis en ligne sur notre site, de recommander la lecture d’articles de presse proches des préoccupations de la FSC et de renvoyer vers des organisations qui partagent nos analyses. Cette page Facebook est aussi la vôtre, vous pouvez y poster des liens ou des commentaires pour améliorer les échanges entre les salariés, le conseil d’administration, les adhérents et les sympathisants de l’association.
Le compte Twitter (http://twitter.com/#!/fsc_infos) se fera lui aussi le relais des activités de la FSC mais aussi et surtout nous permettra de tenir un fil d’actualités pour les événements que nous organisons et/ou auxquels nous participons (manifestations, procès, colloques…). Lire la suite…
Finalement, pour Claude Allègre, le climat n’a rien à voir avec l’écologie… C’est en tous cas tout le sens des statuts de la fondation Ecologie d’avenir portée par l’ancien chercheur. C’est une sacrée couleuvre que le trublion de l’Académie des sciences a dû avaler pour bénéficier du très chic label « Institut de France ».
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le lancement ne s’est pas fait en grande pompe, et comme le rappelait ce matin Terra Eco, de nombreux membres de l’Académie des sciences l’ont appris en lisant un billet d’Hervé Kempf dans le Monde du 27 septembre, tandis que l’adoubement officiel a eu lieu en juin dernier. Inutile de dire qu’il y a des dents qui grincent… «Scandaleux», dit une chercheuse. «Les bras m’en tombent», dit un académicien. Les miens aussi… Voir accoler le nom de la prestigieuse institution à celui d’un homme qui traine les climatologues dans la boue… ça laisse rêveur.
L’accord avec l’Institut de France interdit à la fondation Ecologie d’Avenir toute évocation des questions climatiques… Ça va être coton de parler d’écologie sans climat. Biodiversité, hydrologie, agriculture, etc… ça en fait des sujets qui seront traités de manière incomplète. Mais c’était ça ou se contenter d’une banale association loi de 1901, sans le patronage de l’Institut de France. Et surtout vivre de maigres ressources car, forte de ce label, Ecologie d’Avenir va pouvoir faire les poches des entreprises, qui pourront déduire 60% de leurs dons de leur impôt.(1) A noté que la paranoïa d’Allègre se loge jusque dans les détails: le site internet d’Ecologie d’avenir est réalisé en quasi totalité en Flash, ce qui interdit d’en recopier facilement le contenu… Lire la suite…
Information (source : Infonucléaire) : A la fin des rencontres de Lézan (Convergence citoyenne pour une transition énergétique) est élaboré (vote à main levée) le texte de la déclaration de Lézan (http://www.convergenceenergetique.org), et la salle vote pour « l’arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire ». Cet arrêt « immédiat » est visiblement intolérable à Maxime Combes d’ATTAC qui (alors que le vote vient d’être effectué selon la procédure habituelle) prend le micro pour expliquer à ceux qui ont voté, qu’ils ont mal voté, qu’ils n’ont pas compris les enjeux de leur vote, qu’il ne faut pas mettre « immédiat » car cela menace l’union de la convergence… Alors les participants acceptent de revenir sur leur vote et exigent cette fois d’ »Arrêter le nucléaire civil et militaire » une formulation bien plus neutre.
Commentaire : Quoi qu’on pense du nucléaire et du comportement dénoncé, il faut noter la facilité avec laquelle un bon intervenant peut fabriquer (refabriquer) une opinion en quelques minutes. Voilà un résultat qui montre les limites démocratiques du vote. Il est certain qu’on ne retourne pas aussi facilement l’avis émis par des citoyens tirés au sort avant d’être parfaitement éclairés ! La démocratie n’est pas innée, elle se construit, comme dans notre proposition législative de conventions de citoyens.
Information : Le Comité Français d’Observation des Allergies (CFOA) s’est engagé, en partenariat avec l’IFOP, dans une véritable démarche citoyenne en réunissant citoyens, professionnels de santé et responsables d’associations au sein d’une Conférence de citoyens pour débattre et apporter un avis éclairé sur la question des allergies respiratoires et leur impact sur la qualité de vie des patients. À l’issue de cette concertation, les citoyens ont rédigé une charte de recommandations, qu’ils présenteront à l’Auditorium Paris Centre Marceau le 12 octobre 2011 entre 11h30 et 14h30.
Commentaire : Outre qu’il n’y a aucune information sur la procédure utilisée, on note que le CFOA est financé exclusivement par le laboratoire biopharmaceutique Stallergènes… Ainsi l’IFOP (entreprise de la patronne des patrons) confirme son investissement dans le bizness de la démocratie participative. Et l’industrie pharmaceutique s’offre une caution citoyenne à bon compte. Ce jeu se poursuivra tant que les élus, qui ont le temps de légiférer inutilement à tour de (gros) bras sur la “sécurité”, ne prendront pas en compte des propositions de portée majeure comme celle de la FSC concernant les conventions de citoyens.
Il y a deux ans, le festival des Sciences en Bobines est sorti de ses murs parisiens.
Cette année, les Bobines pour leur 7e édition ont lieu du 12 au 23 octobre 2011 dans 6 villes de France (Avignon, Montpellier, Paris, Savennières (49), Trescléoux (05) et Villeneuve d’Ascq). Lire la suite…
Entre 2007 et 2010, FSC a assuré la coordination d’un projet européen intitulé « Science, technologie et société civile – les organisations de la société civile comme acteurs de la recherche », financé par la Commission européenne. Le projet visait à construire des sujets de recherches et à trouver des projets communs sur lesquels différents partenaires pourraient travailler dans l’avenir (par exemple en agriculture biologique, alimentation et droit à la santé, logiciels libres, nanotechnologies). Lire la suite…
Entre 2009 et 2011, la FSC s’est engagé dans le projet européen CREPE (Co-operative Research on Environmental Problems in Europe). Ce projet de recherche participatif CREPE avait pour but d’analyser la définition des priorités européennes de recherche sur les questions agri-environnementales. CREPE a rassemblé des organisations de la société civile et des universitaires afin de renforcer la participation des ONG dans des projets de recherche coopérative. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes appelle le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, à revoir son projet de loi sur le médicament, afin de respecter ses propres déclarations de janvier dernier et de traduire en actes certaines propositions approfondies, à commencer par celles contenues dans le rapport de juin de l’Inspection générale des affaires sociales « sur la pharmacovigilance et la gouvernance de la chaîne du médicament »Lire la suite…
Le 27 mai 2011, plusieurs membres de la Fondation Sciences Citoyennes (Christophe Bonneuil, Baudouin Jurdant, Nicolas Lechopier et Jacques Testart) ont participé au Colloque « Science & Société » organisé par l’Université Claude Bernard – Lyon 1.
Vous pouvez accéder aux vidéos de toutes les interventions et le programme Lire la suite…
Plus de 100 organisations de chercheurs et de la société civile ont envoyé une lettre ouverte à la Commission européenne concernant le cadre stratégique commun pour le financement de la recherche (2014-2020). Lire la suite…
Le deuxième séminaire du projet, « La vision paysanne de la recherche participative. Comment co-construire et mutualiser les connaissances sur les plantes ? », a eu lieu le mardi 24 mai à l’AgroParisTech, à Paris. Il était organisé par la Fondation Sciences Citoyennes, en partenariat avec le Réseau Semences Paysannes et le département Sciences pour l’Action et le Développement de l’INRA. Ce séminaire avait pour objectif de réunir des chercheurs de diverses disciplines (agronomie, écologie, génétique, sciences sociales et humaines…) en ciblant spécifiquement des chercheurs intéressés mais pas encore impliqués dans des processus de co-production des savoirs. Lire la suite…
Il est vachement réglo, ce scientifique. L’astrophysicien Willie Soon s’est illustré ces dernières années par une série de travaux qui dédouanent l’homme de son rôle dans le réchauffement climatique, mais aussi conteste l’idée d’un problème sanitaire avec les émissions de mercure des centrales à charbon, conteste tout impact de l’évolution climatique sur les populations d’ours blancs… De quoi agacer Greenpeace, qui a profité de la loi sur la liberté d’accès à l’information pour enquêter sur les financements du chercheur. Devinez-quoi, ce sont les producteurs d’énergie fossile qui ont le plus contribué au fonctionnement de son laboratoire ces dernières années: le charbonnier Southern, les frangins Koch, Exxon Mobil… Bref, le gars est fiable, tu le paies, et il te renvoie l’ascenseur. Et comme il mange à tous les rateliers, il a expliqué qu’il reste indépendant de ses sources de financement, et qu’il serait même prêt à accepter de l’argent de Greenpeace pour financer ses recherches…
NB. Merci à Denis Delbecq, journaliste indépendant, d’avoir accepté que nous reproduisions son article sur notre blog. Nous vous invitons vivement à visiter son site : Effets de terre.
Plus d’une centaine d’organisations de chercheurs et de la société civile de toute l’Europe – dont la FSC – s’alarment de ce que les projets préparatoires de la Commission Européenne pour le cadre stratégique commun sur le financement de la recherche (2014-2020) ne permettent pas de relever les défis que les sociétés européennes doivent affronter aujourd’hui, et en appellent à un programme de recherche européen qui soit orienté en fonction des besoins de la société et de l’environnement plutôt que des intérêts des grandes entreprisesLire la suite…
La désinformation pharmaceutique sur les 802 millions de dollars par médicament mise à mal par des estimations récentes.
L’industrie pharmaceutique dispose de moyens de communication très performants pour déformer la réalité de ses actes en lançant des écrans de fumée tels que des chiffres fictifs et des données imaginaires et non vérifiables sur ses dépenses réelles en recherche et développement (R&D). Les mythes ainsi créés donnent l’image d’une industrie qui, plus que toute autre, investirait « sur ses fonds propres », en prenant des risques pour financer en permanence le développement de médicaments innovants. Lire la suite…
Le mardi 14 juin a eu lieu à Rennes le Forum Recherche agricole – Projet de société, organisé par la Fondation Sciences Citoyennes, en partenariat avec le Réseau Semences Paysannes. Il visait à mobiliser des acteurs bretons – mais pas seulement – chercheurs, membres de collectivités locales, d’associations, du secteur privé, paysans et citoyens, autour du lien entre agriculture, recherche et approches participatives. Il souhaitait donner une plus grande place à une agriculture plus respectueuse de l’environnement et favorisant les circuits courts. Lire la suite…
Un court documentaire par des espions du Bio détaille l’influence corruptrice des grandes entreprises multinationales de l’alimentation dans l’Organic Trade Association (OTA).
Les espions du BIO donnent des nouvelles en communiquant des renseignements sur les intérêts financiers et des contributions de campagne des sociétés qui sont représentées au sein du bureau de l’OTA, mais l’histoire qui sous-tend les efforts de Food Inc. pour coopter et en afaiblissant la Bio, tout en protégeant leurs intérêts dans l’agriculture industrielle avec les OGM et leurs fermes industrielles, remonte au tout début du Programme National de la BIO. Lire la suite…
Le rapport moral et le rapport financier 2010 de la FSC ont été approuvés par les adhérents lors de la 9e Assemblée générale de l’association. Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur les liens ci-dessous :
Sciences Citoyennes s’associe et soutient la déclaration Pour une campagne de refus des puces électroniques, dans l’élevage et ailleurs (ci-dessous) lancée par des éleveurs qui refusent et dénoncent l’emprise généralisée de la technologie sur nos vies et la qualité de nos vies. Ces technologies de « fichage » n’améliorent pas la sécurité alimentaire et nuisent à l’autonomie des exploitations alors que nos paysans protègent, par leurs pratiques, notre santé et l’environnement.
Nous appelons à une convergence des résistances au fichage biométrique, aux surveillances multiples poussées par nos bureaucraties. Lire la suite…
Le 31 mars dernier s’est tenu à Bruxelles un atelier de consultations de l’Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA, ou EFSA[1] en anglais) qui était censé traiter du concept d’équivalence en substance, comme l’avait initialement proposé la directrice exécutive de l’agence, Madame Geslain-Lanéelle, à la demande de l’eurodéputé José Bové en novembre 2010. Lire la suite…