« Lois bioéthiques : le citoyen peu écouté ? » – Une tribune de Catherine Bourgain et Jacques Testart sur Libération.fr le 25 septembre 2018

Par et
mardi 25 septembre 2018
Miniature

Alors que le Comité consultatif national d’éthique doit rendre ce mardi son avis sur les éléments de la prochaine loi de bioéthique (procréation, fin de vie…), les chercheurs Catherine Bourgain et Jacques Testart contestent la façon dont la consultation citoyenne a été menée.

La suite sur Libération.frhttps://www.liberation.fr/debats/2018/09/25/lois-bioethiques-le-citoyen-peu-ecoute_1680878

Catherine Bourgain sur France Inter le 30 novembre 2016

Par
jeudi 1 décembre 2016
Miniature

À l’occasion des 10 ans de l’émission La tête au carré, Catherine Bourgain, secrétaire de Sciences Citoyennes, a participé au 7-9 de France Inter animé par Patrick Cohen, aux côtés de Mathieu Vidard et du Prix Nobel Serge Haroche.

Lire la suite

L’Artémisinine, emblème du meilleur des mondes de la biologie de synthèse

Par et
mardi 12 avril 2016
Miniature

La biologie synthétique, discipline technoscientifique émergente, a pour objectif de reformater les êtres vivants existant en modifiant profondément leur ADN.
Pour saisir certaines des questions soulevées par ce domaine, nous présentons ici l’exemple de l’artémisinine. Molécule recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour le traitement du paludisme, l’artémisinine est une substance naturellement présente dans une plante, l’armoise annuelle. Depuis 2006, une version produite par des levures génétiquement modifiées par biologie de synthèse est également disponible. Mise en avant pour démontrer les bienfaits de ces nouvelles approches biotechnologiques, l’artémisinine est aussi un cas d’école des pratiques et conséquences de ce domaine émergent : rôle central de chercheurs-entrepreneurs, investissements de grands groupes multinationaux, brevetage du vivant, mise en péril d’économies rurales au Sud… le tout porté par la promesse d’un avenir radieux devant inévitablement advenir grâce aux progrès technologiques.
Dix ans après ses débuts, l’avenir industriel de cette pilule miracle semble pourtant remis en cause. La menace n’est pas portée par une nouvelle technologie, mais par des améliorations de pratiques en matière de diagnostic du paludisme et de soutien aux cultures d’armoise en plein champ. Lire la suite

Non au cumul des mandats !

Par
vendredi 4 avril 2014
Miniature

Ils ont fait les comptes. En 2012, 40% des plus grosses compagnies pharmaceutiques du monde comptaient au moins un haut responsable de centre hospitalier universitaire, dans leur conseil de direction. Salaire annuel moyen versé à ces cumulards par les big pharmas ? La bagatelle de 312 564 dollars US. Chefs de départements, responsables de faculté de médecine, membres des conseils de direction d’hôpital voire présidents d’université : la liste des fonctions éligibles pour prétendre à ces frais émoluments est assez large. Les médecins prescripteurs ne sont pas les seuls à faire l’objet d’attention des industriels de la pharmacie. Les « académiques », au cœur des décisions en matière de recherche, d’innovation et de formation des futurs médecins, sont également prisés. Mais, le « banal conflit d’intérêt », qui implique classiquement une « simple » consultance ou le financement direct d’études scientifiques, est largement dépassé. On parle là de participation directe aux stratégies des firmes et à leur rentabilité financière. On parle de cumul de hautes responsabilités académiques et industrielles, dans des domaines extrêmement liés.
Certes, on s’en doutait. Mais cet état des lieux chiffré, publié ce mercredi 2 avril dans le journal de l’association médicale américaine (le JAMA)1, a le mérite de quantifier les choses. A l’heure où les chercheurs sont de plus en plus sommés de se travailler main dans la main avec le secteur privé, pour la croissance, l’emploi… Où le ministère de la recherche a échappé de peu à un rattachement à celui de l’industrie, rappelons que ces choix politiques ont des conséquences décisives sur les recherches et les savoirs produits par les laboratoires. La recherche peut-elle encore prétendre servir le bien commun lorsqu’elle est aussi fortement influencée par les intérêts privés ?

Résumé disponible en anglais : http://jama.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=1853147

  1. « Academic Medical Center Leadership on Pharmaceutical Company Boards of Directors”. Anderson et al. JAMA, 2 avril 2014. Vol 311. p1353-1355

Invitation – Conférence-débat : La biologie de synthèse existe-t-elle ? Cnam – Jeudi 25 avril

Par
lundi 15 avril 2013
Miniature
Bonjour,
Voici l’invitation pour le premier débat du Forum de la Biologie de Synthèse, dont la Fondation Sciences Citoyennes participe au comité de pilotage.
 
D’autres débats suivront cette année.
 
Il est important que toutes les interrogations, tous les enjeux qui entourent cette discipline scientifique émergente, autour de laquelle les convergences entre industriels et académiques atteignent un niveau encore inégalé, puissent y être soulevés.
 
La FSC a produit une première note sur ce sujet en 2010 (disponible sur notre site : http://www.sciencescitoyennes.org/biologie-synthetique-questions-autour-de-nouvelles-promesses/) et travaille actuellement sur un document plus complet.
 
Deux administrateurs ont récemment publié une tribune dans Médiapart dénonçant les projets visant à « redonner vie » aux espèces disparues par biologie de synthèse
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/210313/la-resurrection-d-espece-bonne-ou-mauvaise-idee
 
Catherine Bourgain, présidente de la Fondation Sciences Citoyennes