
L’ensemble des vidéos du cycle de colloques « Pour une recherche scientifique responsable » est désormais accessible : 1er colloque ; 2ème colloque ; 3ème colloque
L’ensemble des vidéos du cycle de colloques « Pour une recherche scientifique responsable » est désormais accessible : 1er colloque ; 2ème colloque ; 3ème colloque
L’ensemble des vidéos du cycle de colloques « Pour une recherche scientifique responsable » est désormais accessible : 1er colloque ; 2ème colloque ; 3ème colloque
L’association Sciences Citoyennes souhaite développer sa réflexion sur la question de la responsabilité en sciences dans le cadre d’un futur colloque « Pour une recherche scientifique responsable », qui se tiendra en mars 2018. Les échanges porteront sur l’éthique et l’intégrité scientifique, aborderont les conséquences de la recherche sur l’environnement, la société et l’être humain, et proposeront des pistes concrètes pour assurer la réalité du principe de responsabilité en recherche et expertise.
D’ici là, nous avons souhaité lancer une enquête en amont du colloque afin de récolter l’avis de la communauté scientifique concernant la responsabilité en recherche.
La recherche scientifique peut-elle continuer plus longtemps à se soustraire à la démocratie ? Alors que « l’avenir se fabrique dans les laboratoires », comme le rappelle Jacques Testart, la toute-puissance croissante de la science n’est contrecarrée par aucun contre-pouvoir citoyen. Pourtant, des procédures démocratiques existent − comme les « conventions de citoyens » − pour orienter les développements technoscientifiques dans le sens de l’intérêt général. Rencontre avec un défenseur de l’« humanitude ».
La suite sur le site Sciences Critiques : https://sciences-critiques.fr/jacques-testart-il-faut-prendre-le-mal-a-la-racine/
L’association Sciences Citoyennes s’engage et publie un Manifeste, appelé à interpeller et à encourager le débat concernant les finalités de la recherche, les moyens de les mettre en oeuvre et les responsabilités individuelles et collectives. La tribune publiée dans Reporterre.
En 2015, Sciences Citoyennes rédigeait un Manifeste pour une recherche scientifique responsable. Grace au site d’information Reporterre, nous publions une tribune qui en reprend les principaux éléments.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 26 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand.
Jacques TESTART est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
Bertrand Bocquet est administrateur de Sciences Citoyennes.
La responsabilité sociale et environnementale des Universités est abordée par Bertrand Bocquet. Le contexte est rappelé, en évoquant le souhait des décideurs d’une économie de la connaissance, qui se heurte cependant aux finitudes de la planète. Il rappelle que la LRU (Loi relative aux libertés et responsabilités des universités) a fait évoluer l’université vers les standards internationaux de compétition et de transfert rapide des technologies. Enfin et malgré la terminologie de la loi LRU, la notion de responsabilité reste peu présente dans les établissements de recherche.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
Isabelle STENGERS est philosophe et administratrice de Sciences Citoyennes.
Bien que le terme soit apparu il y a 30 ans, Isabelle Stengers définit la «technoscience » comme système émergeant à partir du 19ème siècle, avec le développement de la chimie allemande. La technoscience a émergé avec la symbiose systématique entre chercheurs et industrie qui a rapidement éliminé un ensemble d’anciens savoirs et pratiques. Les chercheurs ne sont alors plus formés dans la lenteur permettant de comprendre les pratiques artisanales. Enfermée dans son rapport de soumission et de connivence au progrès productiviste, la science ne s’adresse aujourd’hui qu’à une sélection d’interlocuteur : l’Etat et l’industrie. Lire la suite…
La CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) combat pour la transparence sur le groupe d’experts en charge de la protection contre les dangers de la radioactivité et des rayonnements ionisants.
« La Commission européenne veut reconduire les niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive adoptés en 1987 sous la pression du lobby nucléaire. Ces limites impliquent des risques sanitaires tout à fait inacceptables : à l’échelle de la France, cette contamination légale pourrait induire des dizaines de milliers de cancers (et bien plus si le pire advenait) sans compter les autres pathologies et la transmission d’anomalies génétiques. Les consommateurs ne pourront pas s’en protéger car ils ne pourront pas différencier les aliments radioactifs des aliments non contaminés ». Voir ici la pétition soutenue par la Fondation Sciences Citoyennes : http://criirad-protegeonsnotrealimentation.wesign.it/fr
Pour aboutir à cette législation, la Commission sollicite des experts, mais refuse à ce jour de communiquer leurs noms et références professionnelles, bien que de nombreuses erreurs aient été recensées dans le rapport d’expertise. Alors que la transparence est maintenant de règle dans les statuts et règles de fonctionnement des agences européennes ayant des fonctions similaires (EFSA, ECHA, EMA), la Commission Européenne ainsi que la Direction Générale de la Santé française maintiennent leur refus malgré les sollicitations argumentées de la CRIIRAD.
Pour en savoir plus : http://www.criirad.org/