Nous savons que, pour beaucoup d’entre nous, la situation est anxiogène à bien des titres. Mais nous ne devons pas baisser les bras pour autant et nous gardons nos convictions et nos valeurs chevillées au corps pour appréhender les défis que nous affronterons dans les mois et les années à venir Lire la suite…
Nous savons que, pour beaucoup d’entre nous, la situation est anxiogène à bien des titres. Mais nous ne devons pas baisser les bras pour autant et nous gardons nos convictions et nos valeurs chevillées au corps pour appréhender les défis que nous affronterons dans les mois et les années à venir Lire la suite…
Douze ans avant la Convention Citoyenne pour le Climat, l’association Sciences Citoyennes « théorisait » une procédure codifiée et rigoureuse. Notre proposition s’appelait… la Convention de Citoyens…
Le 2 avril 2024, le collectif Horizon TERRE, coordonné par les organisations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atécopol, a transmis le communiqué de presse suivant sur la recherche européenne :
« L’Union européenne vient de lancer le processus d’élaboration de son programme de financement de la recherche pour la période 2028-2034. Celui-ci sera largement influencé par les travaux d’un comité regroupant 15 expert·es spécialistes de l’innovation technologique. Plusieurs organisations dénoncent le risque d’accaparement des financements par des groupes d’intérêt et appellent à lancer des conventions citoyennes pour mieux orienter les budgets de recherche.
Au niveau européen, la recherche est financée par les Framework-Program for Research and Technological Development (abrégé en FP). Ces programmes sont votés tous les sept ans. Lancé en 2021 le FP9, appelé Horizon Europe, est doté de 95,5Md€, soit 8% du budget de l’UE. Il sera remplacé fin 2027 par le nouveau programme FP10.
Le mercredi 28 février 2024 s’est tenue, à l’Assemblée nationale, une réunion de travail réunissant des élus et des membres de divers collectifs issus du Mouvement pour des Savoirs engagés et reliés (Sciences Citoyennes, Ingénieurs sans frontières, Atécopol, Écopolien, Fabrique des Questions simples). Co-organisée avec le député Hendrik Davi, cette réunion avait pour objectif d’aborder la question des financements publics de la recherche afin d’identifier des pistes d’actions envisageables à l’échelle nationale et à l’échelle européenne. L’objectif est d’obtenir une meilleure visibilité des thèmes de recherche soutenues par les finances publiques et un arbitrage citoyen sur une partie du budget.
Les Rencontres 2023 de Technologos et de Sciences Critiques, intitulées « Science en crise(s) », qui se tiendront les 22 et 23 septembre prochains à l’Académie du Climat (2 place Baudoyer, Paris 4e), à Paris, seront l’occasion de venir discuter de la place et du rôle de la Science dans notre société.
Sciences Citoyennes y sera représentée par l’entremise d’un de ses administrateurs, Pierre-Luc Bardet.
Dans l’histoire récente, des scientifiques professionnels et consciencieux ont produit la bombe atomique, l’agent orange, le chlordécone ou la thalidomide, avec les conséquences que l’on connaît. Et ce sont encore et toujours des scientifiques professionnels et consciencieux qui nous proposent aujourd’hui les technologies « vertes », «l’ intelligence artificielle », les biotechnologies, la géo-ingénierie ou encore la fusion nucléaire, censées améliorer nos vies et réparer les dégâts de notre civilisation.
Les conventions citoyennes ont eu droit à une place privilégiée lors de l’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités qui s’est tenue à Bobigny fin août 2023. Et pour cause, Sciences Citoyennes et la Ligue des droits de l’Homme ont organisé et animé une plénière intitulée « Penser les mobilisations et mouvements comme réponses à la démocratie en crise ».
Au-delà de l’animation proprement dite qui était assurée par Veronica Velasquez (stagiaire à Sciences Citoyennes), une vidéo de présentation des conventions citoyennes a été diffusée à l’assistance. Cette vidéo de Jacques Testart avait réalisée pour l’occasion au début de l’été. Y sont abordés non seulement les principes et lignes rouges pour des conventions citoyennes mais aussi la Convention citoyenne pour le climat ou encore la notion d’humanitude telle qu’elle a été définie par Jacques Testart il y a quelques années (voir notamment le livre L’humanitude au pouvoir – Comment les citoyens peuvent décider du bien commun). Cette vidéo est le résultat d’un travail nourri de Jacques Testart, Veronica Velasquez, Cyril Fiorini, Fabien Piasecki et Arthur Garcia, volontaire du service civique à Sciences Citoyennes, qui en a assuré la réalisation.
La vidéo a reçu un très bon accueil de la salle (comble) où elle était diffusée. Nous la mettons aujourd’hui à votre disposition sur notre chaîne YouTube. Bon visionnage !
Le changement climatique, via le réchauffement de l’atmosphère, est responsable du dégel du pergélisol. En fondant, le pergélisol libère des matières organiques qui, soumises à l’activité microbienne, produisent du CO2 en présence d’oxygène quand les sols sont secs ou du méthane quand ils sont saturés d’eau.
La France vit une période particulièrement difficile en raison d’un recul grave de la démocratie.
Tout récemment, le pouvoir exécutif, parce que la constitution le lui permet, s’est passé du débat parlementaire pour voter une loi inique et infondée, celle des retraites, malgré l’existence de plus de 70 % des Français·es la refusant. L’atteinte à l’expression du peuple se manifeste chaque jour.
Le poids de l’abstention aux élections est de plus en plus important : il ne signifie pas le désintérêt des français pour la vie politique mais le recul de la confiance en ceux qui ont le pouvoir. Les inégalités sociales sont de plus en plus importantes dans notre pays pourtant figurant parmi les pays riches.
Riche de quoi ? Où sont les valeurs fondatrices de la République, les valeurs fondatrices du Vivre ensemble ?
Le 2 mai 2023, Mme Sylvie Ferrer, députée des Hautes-Pyrénées, a adressé au gouvernement la question suivante :
« Mme Sylvie Ferrer appelle l’attention de Mme la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche sur la mise en place de convention citoyennes. Le 8 novembre 2021, les députés ont voté les 34 milliards d’euros d’investissement « France 2030 » en moins d’une heure. Ce budget pour l’innovation technologique, qualifié d’« amendement le plus cher de la Ve République », n’a pas eu le temps d’être débattu en profondeur. Pourtant il existe de nombreux choix possibles dans l’affection des budgets d’investissements pour les sciences et technologies. Lire la suite…
Aurore Grandin et sa collègue Mathilde Mus étaient les invitées de « La science CQFD » le 18 mai 2023 pour nous parler de l’inaction climatique sous un angle tout à fait particulier
Voici comment leur intervention est décrite sur le site de France Culture
Inaction climatique : bon biaiser du cerveau
« Quand on parle de changement climatique c’est rarement le cerveau qui nous vient à l’esprit pour tenter de l’expliquer. Un phénomène aussi complexe peut-il être expliqué par un simple “bug” comme beaucoup l’affirment ? Les sciences cognitives abordent la question de manière moins fataliste. »
La deuxième édition du Printemps de l’histoire environnementale est organisée du 1er au 16 juin 2023 dans toute la France. Ce festival est porté par le Réseau universitaire de chercheur·es en histoire environnementale et soutenu par un grand nombre de partenaires associatifs, de médias et d’institutions. Une vingtaine d’événements auront lieu dans ce cadre.
L’initiative vise à mettre en valeur l’histoire des interactions entre les sociétés et leurs environnements (climat, eau, sous-sols, forêts, animaux, insectes, agriculture, urbanisations, pollutions, techniques, santé, imaginaires, etc.). Les événements sont ouverts à toutes et tous et entendent participer à la construction d’un réseau de personnes, d’institutions et de collectifs intéressés par les questions écologiques et soucieux d’en documenter les causes et les manifestations passées et présentes.
Moins d’un an après sa création, le dynamisme du Mouvement pour des Savoirs Engagés et Reliés ne se dément pas, pour relier et mettre en visibilité les organisations et les individus qui souhaitent susciter et renforcer la création d’autres formes de savoirs et de techniques, à l’heure des bascules planétaires environnementales, sociales et politiques.
Sciences Citoyennes a organisé le 1er avril 2023 un débat intitulé « Une recherche scientifique compatible avec les limites de la planète ». La discussion s’est organisée en trois temps :
État des lieux des politiques de recherche (France-Europe), animé par Sylvain Fischer et Aude Lapprand
10% de la recherche décidée par des Conventions Citoyennes ?, animé par François Warlop
Participation, confrontation, rébellion… Quelles tactiques pour faire évoluer la recherche ?, animé par Kévin Jean, avec Jacques Testart, Jérôme Santolini, Isabelle Goldringer, Matthieu Latapy, Isabelle Stengers en discutant·es.
Les deux premiers temps du débat sont désormais accessibles en ici : Lire la suite…
Plusieurs collectifs ou associations signent un appel commun de soutien au mouvement social en cours.
Nous appelons à soutenir les grèves et les manifestations en opposition à la réforme des retraites. Son contenu, ainsi que les moyens mis en oeuvre pour la faire inscrire dans la loi, sont contraires aux valeurs que nous défendons.
La Commission européenne a ouvert une consultation publique sur les programmes cadres Horizon 2020 et Horizon Europe. Cette consultation en trois volets dressera le bilan du précédent programme-cadre (Horizon 2020), l’évaluation à mi-parcours de l’actuel (Horizon Europe) et la préparation du plan stratégique pour la deuxième partie d’Horizon Europe (2025-2027). Elle est ouverte jusqu’au 23 février 2023.
Le collectif Horizon Terre se saisit de cette consultation pour exprimer une autre façon de concevoir la planification de la recherche et pour donner à voir le fruit de ses propres réflexions sur les orientations à donner aux recherches scientifiques futures dans différents domaines. Horizon Terre vous encourage à reprendre les réponses suivantes pour leur donner plus de visibilité. Les textes ci-dessous sont calibrés pour le nombre de caractères autorisés pour la réponse.
Depuis bientôt trois ans, Sciences Citoyennes, Atécopol, Ingénieurs sans Frontières et une quarantaine de membres académiques, associatifs et étudiants travaillent ensemble à la formulation de propositions pour réorienter les stratégies de recherche, dans le projet Horizon Terre.
Pour cette rentrée 2022 où de nombreuses voix appellent à rompre avec le « business as usual », nous sommes heureux et fiers de présenter le site Horizon Terre qui regroupe l’ensemble de nos réflexions et propositions pour repenser les choix de recherche et la façon dont ils se font, car ils prédéterminent les trajectoires possibles de nos sociétés. L’adresse du site est : https://horizon-terre.org
En 2004, l’idée d’un grand pôle scientifique et technologique sur le plateau de Saclay prenait forme dans le rapport de Christian Blanc « Pour un écosystème de la croissance ». Il s’agissait de structurer sur le territoire recherche, développement technologique, industries et clients sur le modèle de la Sillicon Valley, et de propulser ainsi la capitale en haut de la compétition internationale des grandes métropoles. Mais aussi, et surtout, d’assouvir les appétits spéculatifs aiguisés de longue date par ces vastes espaces agricoles « vides » aux portes de Paris. Cinq ans après, Sarkozy la ressort du placard pour décréter une Opération d’Intérêt National (OIN) sur le plateau, dont les conséquences sont énormes. Lire la suite…
« Quelque chose est en train de se jouer ». Tel est le sentiment que beaucoup retiendront à la sortie des premières Journées d’Été des Savoirs Engagés et Reliés et c’est ainsi qu’Isabelle Stengers, philosophe des sciences présente lors des Journées, a introduit son témoignage. Lire la suite…
Le Mouvement pour les Savoirs Engagés et Reliés (Mouvement SER), vous invite à participer aux premières Journées d’Été des Savoirs Engagés et Reliés, à Lyon les 27, 28 et 29 août 2022.
Avant même que la Convention citoyenne pour le climat (CCC) ne rende ses conclusions, Sciences Citoyennes a proposé de travailler collectivement avec des chercheurs et des représentants du mouvement social pour déterminer quels devraient être les principes à suivre et lignes rouges à ne pas franchir pour organiser de futures conventions. Lire la suite…
Bien qu’elle ait frappé le monde de manière imprévue en 2020 et continue de nous imposer un rythme de vie particulier, la pandémie du Covid-19 n’est pas aussi inattendue qu’elle ne le semble.
Nous* avons découvert avec émotion le discours radical prononcé mardi 10 mai par les représentant·e·s d’une partie des ingénieur·e·s fraichement « formé·e·s » à la cérémonie de remise de leurs diplômes à AgroParisTech. Le lendemain, des étudiantes et étudiants des Écoles Normales Supérieures ont également appelé dans Le Monde à aligner la recherche sur « les enjeux impérieux de ce siècle ». Ces actions se rajoutent à des démarches individuelles et collectives qui émergent depuis de nombreuses années au sein du monde de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Jérôme Santolini, membre du bureau de notre association, intervenait le 14 mars 2022, à l’Assemblée générale INRAE-Biogeco aux côtés notamment de Didier Swingedow (co-rédacteur du GIEC)
Tamara Ben Ari (Labo 1.5) et
Laure Teulières (Atecopol) sur la question de l’engagement des scientifiques.
Si la crise de Sars-Cov2 a brutalement mis en lumière la faillite de la gestion néolibérale des services publics (santé, éducation, enseignement supérieur…), cette pandémie a également révélé aux yeux de tous l’incapacité profonde de notre société à mettre en débat les choix socio-techniques qui sous-tendent les politiques publiques. Notre aptitude à surmonter les crises systémiques que le COVID semble préfigurer (crises écologiques, sanitaires, sociales, politiques, morales…) dépend avant tout de notre capacité à faire société et à mobiliser collectivement les savoirs nécessaires pour imaginer et mettre en œuvre ensemble les scénarios d’un futur commun. Cette appropriation politique de la crise passe nécessairement par des temps renouvelés de débats, d’échanges, de réflexions collectives. Pourtant face à cette exigence pressante de démocratie, nos sociétés semblent se polariser toujours d’avantage, tandis que se multiplient postures, clivages et manipulations qui laissent nos sociétés, sidérées, au point mort. Lire la suite…
Après les États généraux des sciences et techniques engagées en août dernier, différentes organisations poursuivent la dynamique commune enclenchée et vous propose un atelier le 23 mars, sur le campus de la Doua à Villeurbanne, de 12h à 14h, sous le grand chapiteau du Karnaval Humanitaire.Lire la suite…
Le démantèlement du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche est en cours, orchestré par des logiques néolibérales. Les défis socio-écologiques pressent notre société aujourd’hui et requièrent une mise en perspectives de nos connaissances sur le monde et sur nous même. Des mécanismes de désinformations et de manipulation des savoirs sont à l’oeuvre dans les agora publiques, politiques et médiatiques. Lire la suite…
Intervention de jacques Testart aux débats « déconfinons les sciences » organisé par Sciences Critiques le 6 novembre 2021 à Paris
Tout comme la croissance économique qui arrive à un plafond, l’activité de recherche devra rompre avec la croyance que ses voies et son intensité sont sans limites, une croyance pourtant contredite par la programmation thématique officielle qui ignore des voies possibles (la recherche « non faite ») comme par les continuelles restrictions budgétaires. La récente crise sanitaire s’ajoute au désastre environnemental pour révéler à beaucoup que les besoins des populations et de notre espèce ne doivent pas être calqués sur les choix financiers et court-termistes des industriels .
Cette année encore, Sciences Citoyennes a fait le choix de participer à l’Université des mouvements sociaux et des solidarités. Cette année elle s’est déroulée à Nantes à la fin du mois d’août. Malgré un contexte difficile (reports successifs, pass sanitaire…), les militant.e.s ont répondu présent. Cet événement a été pour nous l’occasion d’exposer et de débattre avec nos partenaires sur plusieurs thématiques centrales de notre association.
Sciences Critiques fête leur sixième anniversaire à l’occasion d’une journée de conférences et de débats, intitulée « Déconfinons les sciences ! », le samedi 6 novembre prochain, à Paris, de 15h à 22h.
>Seront présents : Jacques Testart, Jean-Marc Lévy-Leblond, Annie Thébaud-Mony, Jean-Marie Vigoureux, Jean-Michel Hupé, Renaud Debailly, Tanguy Fardet, Pierre Bourlier (sous réserve) et Guillaume Loublier.
Dans le projet de loi de programmation de la recherche adopté le 23 septembre 2020 à l’Assemblée Nationale figure la proposition de « créer, à l’instar d’autres pays (Allemagne, Australie, Japon, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) une dynamique d’actions ou un réseau « Science et médias » (…) pour développer les relations et permettre la mise en contact rapide entre journalistes et chercheurs, favoriser l’accès des citoyens à une information scientifique fiable et accroître l’apport d’éclairages scientifiques dans les débats publics sur les grands sujets actuels. »
Les constats sont alarmistes et alarmants dans le dossier publié dans le Monde du 29 septembre 2021 et intitulé « La science française face au risque de l’effacement » Or, il est devenu encore plus clair avec la crise sanitaire que les travaux scientifiques ont une place de choix dans la gestion des difficultés que nos sociétés traversent. Donc, pour renforcer la recherche scientifique, il faut que ses enjeux soient débattus avec l’ensemble des citoyens.
De février à juin 2021 s’est tenue, sur une plate-forme ad hoc, une consultation sur le texte Horizon TERRE. Ce texte est issu d’un processus ayant rassemblé une quarantaine de chercheur.se.s en sciences expérimentales ou sciences humaines, expert.e.s associatif.ve.s et étudiant.e.s engagé.e.s qui ont imaginé ensemble un programme de recherche alternatif au programme Horizon Europe. Horizon TERRE est une initiative des organisations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique.
Horizon TERRE (Tou.te.s Ensemble pour une Recherche Responsable et Engagée) est une initiative des associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique.
Déclin des insectes, utilisation de pesticides, OGMs, agribashing : les débats sur nos choix en matière d’agriculture ou d’alimentation sont devenus un champ de mines où se succèdent controverses, invectives, confusions… L’information scientifique sur ces sujets constitue aujourd’hui un enjeu politique majeur où s’affrontent des intérêts économiques et politiques divergents et où s’opposent des visions différentes du monde dans lequel nous souhaitons vivre. À ce titre, ces débats constituent un exemple parfait des mécanismes d’instrumentalisation du discours scientifique au service d’un agenda politique, économique, industriel.
Dans la suite du webinaire organisé le 16 octobre 2020, autour de la proposition d’un réseau « Science et médias » inscrite dans la Loi de programmation de recherche, Sciences Citoyennes organise le mercredi 2 juin, de 16h30 à 18h30, une nouvelle rencontre-débat sur le sujet des enjeux politiques de l’information scientifique, à partir de quelques exemples ayant trait à l’agriculture. Lire la suite…
La consultation Horizon Terre TERRE (Tou.te.s Ensemble pour une Recherche Responsable et Engagée), une initiative commune des associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique se poursuit et un webinaire « Quelle recherche voulons-nous pour demain ? » aura lieu mardi 13 avril de 16h à 18h !
Le programme du webinaire :
Tour de table: nom / organisation
Genèse d’Horizon TERRE
Consultation, objectifs
Répartition dans les 4 salons thématiques (Agri / Santé / EHM / Autre à définir sur le moment avec les participant.e.s).
Déroulé de l’atelier (1h) :
Présentation de la thématique et des blocs de propositions
Tour de table « Qu’est-ce qu’Horizon TERRE peut vous apporter? ; quelles sont les propositions nouvelles à apporter à Horizon TERRE ? ». Travail sur ces propositions.
Retour en plénière:
restitution des ateliers, suites d’Horizon TERRE.
Inscrivez-vous à ce webinaire en cliquant iciou en vous rendant sur ce lien de connexion Zoom(https://us02web.zoom.us/j/84695601648)
Sciences Citoyennes a fait paraître une tribune sur le Monde, en réaction à l’enquête clivante demandée par Frédérique Vidale sur l’islamo-gauchisme dans les universités. La tribune dénonce le fait que les choix scientifiques et techniques ont des conséquences cruciales et durables mais que ni les scientifiques, ni les politiques, ni les citoyens ne sont à même de décider des priorités laissées à une nuée d’experts.
Il y a un an, le 16 mars 2020, E. Macron sonnait la mobilisation générale : « Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée ni contre une autre nation, mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, et qui progresse. Et cela requiert notre mobilisation générale. Nous sommes en guerre. Toute l’action du gouvernement et du Parlement doit être désormais tournée vers le combat contre l’épidémie, de jour comme de nuit. […] Nous sommes en guerre. J’appelle tous les acteurs politiques, économiques, sociaux, associatifs, tous les Français à s’inscrire dans cette union nationale qui a permis à notre pays de surmonter tant de crises par le passé. ». Lire la suite…
pour la libération de la production des vaccins, empêchée par les intérêts privés, considérations marchandes et tractations opaques qui installent une pénurie mondiale.
Un acte public pour rendre visible différents appels relatifs à la nécessité de changer la politique de gestion des vaccins contre le Sars-Cov2 se tiendra le 11 mars à Paris.
Bâillonnement de l’action militante, recours contre l’inaction de l’État ou simple allergie de la justice à la science : quels enjeux se cachent derrière ces constats ? Quels outils juridiques sont disponibles pour l’action militante ?
Qu’a-t-on à gagner ou à perdre sur le terrain juridique ?Lire la suite…
La consultation Horizon Terre TERRE (Tou.te.s Ensemble pour une Recherche Responsable et Engagée), une initiative commune des associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique est ouverte ! Cette consultation se fait via le site Horizon TERRE.
Horizon TERRE est une réponse à la stratégie de recherche européenne définie dans le programme « Horizon Europe », lequel ne nous semble pas en mesure de répondre aux principaux défis sociétaux contemporains. Lire la suite…
Quarante six organisations et plus de cent personnalités lancent un appel-pétition (https://www.wesign.it/fr/sante/brevets-sur-les-vaccins-anti-covid-stop-requisition-)
• Brevets sur les vaccins : stop !
• Tous les vaccins autorisés doivent devenir « biens communs « de l’humanité !
• Réquisition des entreprises pour la production des vaccins et des traitements anti-covid !
• Contrôle citoyen sur les accords, brevets, essais cliniques, pharmacovigilance, pour des vaccins et traitements sûrs et bien testés ! Lire la suite…
Un collectif d’associations citoyennes de défense de l’environnement, des consommateurs, des usagers de santé, d’associations familiales et de professionnels, et de syndicats, demande au Président de la République de mettre la santé environnementale au coeur du système de santé. Les données scientifiques sur l’impact des pollutions sur la santé n’ont jamais été aussi nombreuses et pourtant les politiques publiques ne sont pas à la hauteur des enjeux, à l’image du Plan cancer 2021-2030, qui fait l’impasse sur la dimension environnementale. Les associations demandent des mesures concrètes.
La lettre ouverte au Président de la République est disponible ici.
À l’heure où le gouvernement français remet précipitamment à l’ordre du jour une future loi de programmation pluriannuelle de la recherche, Sciences Citoyennes exprime son soutien à la mobilisation et réitère ses propositions pour une recherche avec et pour les citoyennes et les citoyens.
Personne ne croit à ce dernier leurre balancé par le président : un collectif de 35 citoyens chargé de « nourrir le pouvoir exécutif et législatif » dans la conduite des vaccinations et de « se prononcer sur la stratégie vaccinale en France ».
Un collectif de consommateurs, de syndicats et d’associations, dont Sciences Citoyenne fait partie, a signé cette tribune parue le 9 décembre dans Libération.
Pour contrer l’arrivée de nouvelles crises sanitaires d’origines infectieuses et limiter le nombre croissant des maladies chroniques, il est primordial de prendre en compte l’environnement dans le système de soins.
Tribune. Le contexte de l’après-Covid doit nous conduire à repenser notre politique de santé pour la fonder sur l’approche One Health («Un monde, une santé») et faire face au défi de la résurgence de nouvelles crises sanitaires d’origines infectieuses face auxquelles nos organismes seront fragilisés si nous n’agissons pas sur notre environnement. Si le système de soin a résisté à la crise, avec difficulté et grâce au dévouement d’un personnel soignant en grande souffrance, il est urgent de le soulager du poids croissant des maladies chroniques pour établir le second pilier du système de santé complémentaire du système de soin : la santé environnementale.
Un collectif d’acteurs de la vie publique et associative – dont Sciences Citoyennes – demande d’urgence l’organisation d’une Convention citoyenne sur le renouveau démocratique.
À l’heure de l’examen final d’un projet contesté de réforme du Conseil économique, social et environnemental (Cese), plusieurs collectifs appellent à signer une pétition déposée sur le site de l’Assemblée nationale pour réclamer la mise en place d’une Convention citoyenne sur le renouveau démocratique, tirée au sort. Lire la suite…
Ce vendredi 4 décembre 2020, Jacques Testart, président d’honneur de Sciences Citoyennes, participera à un « séminaire écopolien » en ligne de 16 à 18h. Cet atelier d’écologie politique francilien est intitulé « Convention citoyenne pour le Climat. Des sciences au droit, une expérience de démocratie environnementale ?« .
Jacques Testart, président d’honneur de Sciences Citoyennes nous propose ce billet d’humeur.
Nous devons associer deux positions gouvernementales récentes où les procédures démocratiques sont mises à mal. L’une concerne l’enterrement silencieux des principales revendications de la Convention citoyenne sur le climat (CCC) enterrement reconnu par l’un de ses garants, Cyril Dion, lequel bataille aujourd’hui pour implorer Macron de respecter ses engagements. L’autre est la mort du Haut conseil des biotechnologies (HCB) dont l’originalité parmi les instances mondiales d’expertise était de réunir un Comité scientifique avec un Comité éthique économique et social afin que les enjeux et risques technologiques ne soient pas évalués par les seuls scientifiques et leurs soutiens industriels. Lire la suite…
Les 25 et 26 septembre dernier, le collectif RoguesESR et le séminaire Politique des sciences co-organisaient trois demi-journées de travail de prospective, pour « Refonder l’Université et la Recherche« .
Sciences Citoyennes y est intervenu pour que la réflexion après la LPR permette la redéfinition d’un système de recherche où une alliance de la communauté académique avec les citoyens porte la démocratie technique.
Le 16 octobre 2020 s’est tenu un webinaire, réunissant une centaine de personnes, autour de la question des « Enjeux politiques de l’information scientifique ». Cet événement s’est déroulé en plusieurs temps, après une courte introduction par Jérôme Santolini, chercheur au CEA et administrateur de Sciences Citoyennes. Lire la suite…
En pleine tourmente sanitaire lors de cette rentrée 2020, la mobilisation contre la loi de programmation de la recherche (LPR) n’a pas pu être au rendez-vous du passage en force organisé par le gouvernement, qui a déclenché une procédure accélérée au début de l’été. Des auditions à huit-clos se sont tenues à la fin du mois d’août, auxquelles Sciences Citoyennes a refusé de participer, dénonçant par ce geste le simulacre de démocratie que représente tout le processus législatif autour de la LPR. Après l’adoption de ce projet de loi le 23 septembre dernier Lire la suite…
Dans le projet de loi de programmation de la recherche adopté le 23 septembre 2020 à l’Assemblée Nationale figure la proposition de « créer, à l’instar d’autres pays (Allemagne, Australie, Japon, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) une dynamique d’actions ou un réseau « Science et médias »
Sciences Citoyennes propose, depuis 2007, l’inscription des Conventions de citoyens dans la loi afin d’encadrer de manière stricte leur organisation. Ces procédures sont en effet organisées sans cadre précis, ce qui ouvre la porte à différentes formes de manipulation et d’instrumentalisation.
La Convention citoyenne sur le climat (CCC) a permis de populariser ce type de dispositifs, qui invite un groupe de citoyens à formuler des recommandations, après avoir été formés sur les questions traitées. Cette procédure, comme les précédentes, mérite d’être questionnée à la lumière de ce que nous estimons incontournable pour légitimer une telle initiative. Sans la disqualifier il s’agira de poser les questions du comité de pilotage, de son rôle et de son influence, mais aussi de la formation contradictoire reçue par les 150, de leur capacité à embrasser les multiples dimensions de la question posée. Sans oublier la promesse non tenue du Président de la République de mettre en œuvre sans filtre les recommandations de la conférence, sa position récente sur le déploiement de la 5G en étant une des déjà nombreuses incarnations. Il en va de la fiabilité et donc de la crédibilité d’une telle procédure.
Dans une tribune intitulée « Pour une éthique de la non-coopération démocratique », l’association Sciences citoyennes expose les raisons qui l’ont conduite à refuser une audition parlementaire dans le cadre du projet de loi de programmation de la recherche, fortement contesté.
Lundi 29 juin, le Président Macron recevait les 150 citoyen.ne.s de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) pour leur annoncer le devenir de leurs 149 propositions…
Un décorum idyllique – Un soleil radieux, les ors de la République ou plutôt ses jardins, distanciation sociale obligeant sans doute, un Premier ministre encore tout sourire de sa victoire personnelle de la veille, un Président en mode « normal », des ministres, des parlementaires mais aussi et surtout les organisateur.ice.s de la CCC et les désormais fameux.ses 150.
The videos of the conference in English are online!
The 3rd TeRRIFICA Reflective Workshop and Conference “Citizens’ Conventions, Taking Democracy Seriously” was held in Paris on October 14th and 15th 2019. The event was hosted at the Economic Social and Environmental Council (CESE) and the Fondation Charles Léopold Mayer.
Sciences Citoyennes organized both activities within the framework of the H2020 TeRRIFICA project, whereby eight European institutions work together to foster competence for climate change adaptation and mitigation in different European regions with a specific focus on Responsible Research and Innovation.
Les citoyennes et les citoyens tirés au sort ont rendu leur copie au terme de mois de travail dans le cadre d’un exercice démocratique au long cours. Les 150, comme on les appelle désormais, sortent renforcé.e.s individuellement et collectivement par cette expérience. L’humanitude[1], ce néologisme que l’on doit à Jacques Testart et qui caractérise le côté émancipateur de ce type de procédure, s’établit et on ne peut que s’en féliciter.
La mise à l’ordre du jour de la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR), d’abord au CNESER (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche) le 12 juin prochain, puis au conseil des ministres du 8 juillet prochain, sonne comme un terrible déni de démocratie. Ce projet de loi avait depuis fin 2018 fédéré contre lui une vaste majorité des actrices et acteurs de l’enseignement scientifique et de la recherche, dont la mobilisation avait culminé le 5 mars dernier, quelques jours avant le confinement. Lire la suite…
Le projet Horizon Terre, porté par les associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs sans Frontières et le collectif Atécopol, depuis septembre 2019, vise à créer des scénarios de recherche alternatifs à ceux d’Horizon Europe (le programme cadre de recherche de l’Union Européenne) dans l’objectif de créer des synergies entre les collectifs de chercheurs et d’étudiants et in fine, de faire du plaidoyer au niveau européen et national pour contribuer à faire infléchir les politiques d’orientation de la recherche selon les axes définis par les membres du projet.
Les membres du projet vont animer un premier un évènement public de consultation sous la forme d’un atelier durant la Vienna Degrowth Conference. Cet atelier en anglais aura lieu en ligne le samedi 30 mai de 15h15 à 16h45. Animé par des chercheurs (sciences sociales et sciences expérimentales) et des experts associatifs, il s’adresse à une trentaine de participants.
« L’association Sciences Citoyennes revendique le désenclavement de la science et de ses institutions. Elle plaide pour l’élaboration démocratique des choix scientifiques et techniques, par la mise en débat et l’instauration de dispositifs délibératifs sur les politiques publiques en matière de recherche. »
Sciences Citoyennes est signataire aux côtés de 61 organisations d’une lettre à destination des institutions européennes et gouvernements nationaux; la lettre demande que la recherche publique sur le COVID-19 fasse passer la santé avant le profit.
Dans le cadre de la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR), Sciences Citoyennes propose une autre lecture des axes des trois groupes de travail mis en place par le gouvernement (Financement – Carrière – Partenariat) et insiste sur l’urgence de réfléchir ensemble à la place et au rôle des Sciences dans nos sociétés.
Sur invitation de trois députés, Mme Buffet, Mme Victory et M. Prud’homme, Sciences Citoyennes organise un séminaire de travail le 13 février, de 9h à 13h à l’Assemblée Nationale, pour échanger avec des acteurs du monde de la recherche, autour de la future Loi de Programmation Pluriannuelle de la recherche (LPPR). Pour les personnes inscrites, rendez-vous au 126 rue de l’Université, salle Premier Bureau. Lire la suite…
Depuis plus de 20 ans, nous observons une entreprise obstinée de refonte des mondes professionnels de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Répondant au mot d’ordre « d’Economie de la Connaissance », une nouvelle façon de concevoir la place des savoirs dans nos sociétés a inspiré une succession de réformes systémiques ayant pour cadre commun la transformation des pratiques et des valeurs de nos métiers.
La Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) n’est que le dernier épisode de cette opération politique de reconfiguration des paysages scientifiques Lire la suite…
Une réponse écrite par Jérôme Santolini, chercheur en Biologie, administrateur de Sciences Citoyennes, membre de « Cantine Sans Plastique France » et coauteur du livre « Pas de plastique dans nos assiettes – des perturbateurs endocriniens à la cantine »
Il y a quelques jours, les député.es Claire Pitollat et Laurianne Rossi présentaient en grande pompe le rapport de leur mission d’information parlementaire sur les perturbateurs endocriniens présents dans les contenants en plastique. En écho aux annonces officielles et médiatiques (vidéos, articles…), le rapport souligne avec emphase l’urgence de la situation, l’ampleur de la crise sanitaire.
Edgar Blaustein, Dominique Cellier, Fabien Piasecki et Jacques Testart de l’association Sciences Citoyennes publient une tribune sur la Convention Citoyenne pour le Climat. Ils pointent les écueils méthodologiques de cette procédure prétendument parée de vertus…
Sciences Citoyennes est signataire, aux côtés de 278 organisations, d’une lettre ouverte sur le Traité sur la Charte de l’Énergie, adressée aux Ministres, Commissaires et Membres des Parlements nationaux et du Parlement Européen. Cette vidéo donne un exemple de comment le traité peut être utilisé par des industries des énergies fossiles pour poursuivre en justice les États pour leurs politiques climatiques. La lettre en français est disponible ici.
Dear Ministers, Commissioners, Members of Parliament and of the European Parliament,
We are writing to you as concerned civil society groups and trade unions from member states of the Energy Charter Conference, which will hold its annual meeting in Brussels over the next two days (10-11 December 2019). A first negotiation round to modernise the Energy Charter Treaty (ECT) will take place on 11 December.
Une Initiative Citoyenne Européenne (ICE) a été lancée le 25 novembre 2019 pour éliminer les pesticides de synthèse dans l’Union européenne dans les 15 ans, d’ici 2035, soutenir les agriculteurs et sauver les abeilles et la nature. Si elle réunit un million de signatures avant fin septembre 2020, la Commission et le Parlement européens sont tenus de considérer de légiférer pour prendre en compte les demandes de l’initiative. [1]
La conférence Conventions de Citoyens, prenons la démocratie au sérieux s’est tenue le 14 octobre 2019 au Conseil économique social et environnemental (CESE), dans le cadre du projet européen sur la co-création d’action contre le changement climatique, TeRRIFICA – Territorial Responsible Research and Innovation Fostering Innovative Climate Action.
Les Assemblées citoyennes en Irlande, l’annonce par Emmanuel Macron d’une Convention citoyenne pour la transition écologique, les revendications d’organisations environnementales pour une Assemblée citoyenne face à l’urgence climatique et écologique, les promesses de démocratie par le digital… Les revendications pour que l’avis des citoyens soit au cœur des décisions politiques sont nombreuses. Mais quelle procédure de démocratie participative mettre en place ? Selon quelles conditions une telle procédure peut-elle être réellement démocratique et prendre en compte l’avis éclairé des citoyens ?
Lors de la venue de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale, un grand nombre d’organisations écologistes et en défense des droits sociaux a lancé un appel à se mobiliser massivement les 20 et 21 septembre et à faire «monter d’un cran» un mouvement devenu « populaire et inédit ». Lire la suite…
Il est loin, le temps où les pays les plus riches, G7 ou G8, pouvaient dicter la marche du monde. Alors à quoi sert cette grande rencontre de 7 chefs des États parmi les plus riches, qu’Emmanuel Macron s’apprête à accueillir du 24 au 26 août à Biarritz ? Pourquoi tenir ce G7, qui semble relever d’un autre temps, à l’heure du bilatéralisme triomphant ? Derrière son charme suranné, le G7 est une arme de séduction massive pour imposer idéologiquement un capitalisme de plus en plus brutal.
C’est d’abord une grande vitrine du capitalisme financier. Nul doute que sera mise en scène la confrontation entre deux versions de ce capitalisme. La première, celle de Mme Merkel, M. Trudeau ou M.Macron, sera présentée comme vertueuse, ouverte sur le monde, louant les vertus de la mondialisation néolibérale. La seconde, celle de M. Trump ou M. Salvini, sera, du moins en France, présentée comme protectionniste, populiste, xénophobe et impérialiste. Les premiers seront présentés comme les remparts contre les seconds. Et on passera sous silence le fait que les premiers ont nourri l’ascension des seconds et que tous s’accordent sur l’essentiel : perpétuer un système au service des plus riches et des multinationales, se nourrissant de l’exploitation du travail et du vivant. Lire la suite…
Au terme des élections européennes de mai dernier, de nouveaux députés siègent au Parlement européen et seront amenés à travailler sur le futur programme cadre de recherche européen, Horizon Europe.
Global Health Advocates et l’ensemble des organisations non gouvernementales (ONGs) rassemblés autour d’Horizon Europe leur proposent une note résumant les principaux enjeux autour de ce programme, Lire la suite…
Votre élection il y a un peu plus de deux ans, vos premiers discours, avaient laissé entrevoir un rajeunissement des mécanismes décisionnaires, une implication des citoyennes et des citoyens dans les processus délibératifs, et des avancées significatives en matière de justice sociale et environnementale aux niveaux national et européen. Aujourd’hui, il apparaît évident que la démocratie représentative, dans ses mécanismes actuels, présente des signes d’essoufflement. Les citoyennes et les citoyens ne veulent ni ne peuvent plus être ignorés. Lire la suite…
Dans son discours du 25 avril 2019, Emmanuel Macron a annoncé la tenue d’une « convention citoyenne » de 150 personnes tirées au sort afin de proposer des actions pour la transition écologique. L’association Sciences Citoyennes s’en félicite, mais au-delà de l’effet d’annonce, il est essentiel que le protocole soit clairement défini. Pour Jacques Testart, président d’honneur de Sciences Citoyennes « une telle convention citoyenne ne doit pas être un énième semblant de consultation – comme l’a été le grand débat national – mais une véritable avancée dans la démocratie participative. » Lire la suite…
Cette analyse a été élaborée par Sciences Citoyennes et la Commission démocratie d’ATTAC
Neuf auteurs1 emmenés par Loïc Blondiaux ont publié le 19 février 2019 une note de Terra Nova proposant un « référendum d’initiative citoyenne délibératif »2, donnant aux citoyens « non seulement le choix des réponses mais aussi celui des questions ». Cette proposition est présentée en détail en Annexe 1. Elle ne traite que des RIC dits législatifs et abrogatifs, c’est-à-dire permettant de proposer un projet de loi à l’Assemblée nationale, de voter une loi ordinaire ou organique ou d’abroger une loi, sans présager de l’éventuel intérêt des RIC infra-législatifs (visant un décret), locaux (à propos d’un arrêté municipal par exemple), constitutionnels (révision de la Constitution), révocatoires (mettre fin au mandat d’un élu) ou ayant trait à un traité international.
Ces auteurs sont pour sept d’entre eux universitaires ou directeurs de recherche en science politique, droit, aide à la décision, et pour deux d’entre eux dirigeants d’associations. ↵
L’Europe négocie actuellement son futur programme de recherche (probablement 100 milliards d’euros pour 2020-2026). Sous la force des lobbies, le concept de Principe d’innovation a été introduit dans le texte et malgré des interpellations d’une coalition d’associations européennes n’a pas été retiré jusqu’à présent.
À cette étape finale des négociations, cette coalition réitère la demande de retrait du Principe d’Innovation, considérant que son inscription est susceptible de fragiliser le principe de précaution, dans le seul but de permettre la non application des règlements pour certains produits potentiellement dangereux. C’est le chemin inverse de celui qui faudrait parcourir pour assurer plus de protection sanitaire et environnementale.
Sciences Citoyennes adresse une lettre ouverte à Mme Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, pour regretter l’absence de réflexions collectives sur les enjeux de la future loi de programmation pluriannuelle de la Recherche et pour formuler des propositions afin d’inscrire les choix scientifiques et techniques dans notre démocratie.
Vous pouvez retrouver le texte de la lettre ouverte ci-dessous :
À l’attention de Madame Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
UNE LOI DE PROGRAMMATION DE LA RECHERCHE SANS LES CITOYEN.NE.S ?
Le 1er février dernier, le Premier ministre a annoncé son intention de mettre en place des groupes de travail devant préparer la future loi de programmation pluriannuelle de la recherche. L’agenda prévu est serré : suite aux contributions des groupes de travail, la loi doit être rédigée entre août et décembre 2019, pour entrer en vigueur le 1erjanvier 2021[1].
Le processus d’élaboration de cette loi de programmation est un exemple flagrant de refus d’inclusion de la société civile dans la construction des politiques publiques. En effet, il consiste à construire la loi à l’écart des citoyennes et citoyens : les groupes de travail prévus par le gouvernement dont vous faites partie ne seront constitués que de parlementaires, scientifiques, dirigeant·e·s d’organisme de recherche et acteur·rice·s industriel·le·s. Aucune place n’est prévue pour la société civile associative et les syndicats.
Sciences Citoyennes a signé une tribune aux côtés de 140 organisations appelant à La Marche du siècle pour le climat. Nous appelons à rejoindre les étudiants et élèves de France et du monde qui feront grève pour le climat le vendredi 15 mars, et à marcher le samedi 16 mars pour demander des changements radicaux pour répondre à l’urgence climatique.
Si vous souhaitez marcher avec nous le vendredi 15 mars, nous vous proposons de se rejoindre à 13:00 au 38 rue Saint Sabin, 75011 Paris, et de nous envoyer un mail à contact@sciencescitoyennes.org pour nous faire savoir votre venue au point de rendez-vous.
La Marche du siècle
Notre contestation a éclos à l’automne. En hiver, sa croissance a été historique. Au printemps, elle change d’échelle. Il n’y a plus de saisons.
Nous sommes aujourd’hui des millions, prêt·es à résister, à déployer les alternatives, à demander des comptes au gouvernement, aux multinationales, aux banques et aux institutions financières.
Il est temps de changer de système industriel, politique et économique, pour protéger l’environnement, la société et les individus.
Lors de la quatrième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA-4), qui se tiendra à Nairobi, Kenya, du 11 au 15 mars 2019, une proposition de résolution sur la gouvernance globale de la géo-ingénierie est mise à l’agenda par la Suisse, et soutenue par le Burkina Faso, les États Fédérés de Micronésie, le Mali, le Mexique et le Niger. Lire la suite…
Lors de la quatrième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA-4), qui se tiendra à Nairobi, Kenya, du 11 au 15 mars 2019, une proposition de résolution sur la gouvernance globale de la géo-ingénierie* est mise à l’agenda par la Suisse, et soutenue par le Burkina Faso, les États Fédérés de Micronésie, le Mali, le Mexique et le Niger.
À l’appel de l’ONG ETC Group**, l’association Sciences Citoyennes vous demande d’exprimer une opposition ferme aux tentatives agressives de légitimer la géo-ingénierie comme réponse aux changements climatiques en interpellant le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy Lire la suite…
Comme tous les ans, ETC Group, ONG internationale présente sur 5 continents, propose une analyse aiguisée des enjeux scientifiques et techniques qui se dessinent pour 2019 et les années à suivre. Pour rappel, Sciences Citoyennes et ETC Group joignent régulièrement leurs efforts pour décrypter et analyser les enjeux autour de technologies émergentes (conférences, plaidoyers communs, événements internationaux tels que le Forum Social mondial ou le Forum Mondial Sciences et Démocratie…). Lire la suite…
Dans le cadre des mobilisations citoyennes en marge de la COP21 (21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) en 2015, Sciences Citoyennes a décidé de s’emparer de la question de la géo-ingénierie. Depuis nous participons à l’acculturation sur ces techniques controversées. Lire la suite…
Cette tribune co-signée par la commission démocratie d’Attac et l’association Sciences Citoyennes est également disponible sur le site de Mediapart.
Une convention de citoyens associée au RIC permettra aux électeurs de disposer d’une information solide et variée. C’est le « bien commun » qui en résultera. Le contenu et les modalités d’un RIC que sont son objet, le seuil de déclenchement et le seuil de succès ne sont pas des « détails », mais sont à étudier de près pour ne pas le vider discrètement de toute substance. Lire la suite…
100 milliards, c’est l’argent public qui devrait être dédié à la recherche européenne pour les 6 prochaines années. La recherche, quelle recherche ? Excellence, compétitivité industrielle et innovation sont les maitres mot du futur programme, qui fait l’impasse sur l’engagement citoyen dans les choix et les recherches scientifiques et techniques et qui arriment les défis sociétaux à la compétitivité.
Sciences Citoyennes est co-signataire de cette lettre ouverte aux parlementaires européens
Dear Member of the European Parliament,
on Wednesday 12 December, you will make a decisive vote on the proposal for a European Defence Fund to dedicate €13 billion for research and development projects in military technologies during the next multi-financial framework.
À l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, syndicalistes, responsables associatifs et politiques, chercheur·es, universitaires ou artistes appellent à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes. Lire la suite…
Depuis quelques mois-années, les controverses et scandales sanitaires se suivent et se ressemblent, traduisant l’évolution de notre rapport à la Santé et une profonde mutation des politiques de Santé Publique. Diagnostics, chimiothérapies, implants, traitements… témoignent du développement de plus en plus envahissant d’une certaine Technologisation de la Santé, à laquelle est même aujourd’hui dédié un Institut de l’Inserm.
Derrière chaque controverse ou scandale, se distingue la même vision technologique et marchande de la santé qui structure aujourd’hui les nouvelles pratiques de l’Industrie de la Santé. Pour discuter de cette logique et de son impact sur notre santé, nous recevrons le lundi 17 décembre, dans les locaux de la FPH à Paris (38 rue Saint Sabin, 11e) à partir de 19h30, deux témoins privilégiés :
Le 8 décembre prochain se tiendra une marche mondiale pour le climat. Elle mobilisera partout dans le monde les citoyen.ne.s engagé.e.s pour la justice climatique et sociale. Ceux et celles-ci revendiqueront l’urgence à agir pour la planète et l’humanité. Cette urgence n’a rien de rhétorique puisqu’elle est confirmée et soulignée par le récent Rapport spécial du Giec.
L’association Sciences Citoyennes s’est intéressée depuis plusieurs années aux techniques de manipulation du climat à grande échelle, la géo-ingénierie, et a ainsi apporté sa contribution spécifique aux larges mobilisations du mouvement social et environnemental. Au cours de ces dernières années, les considérations autour de la géo-ingénierie ont sensiblement évolué. Dans le rapport publié en 2014 par le Giec, ces techniques faisaient leur apparition sous la forme d’un plan B laissant entrevoir une place pour les apprentis sorciers du climat. Si le récent rapport du Giec a écarté l’usage de techniques inquiétantes liées à la gestion du rayonnement solaire, il laisse néanmoins une place considérable aux « technologies à émissions négatives », un oxymore regroupant des techniques variées de captations du CO2 et présentes dans 4 scénarios sur 5 envisagés par les experts.
Le recours massif à des technologies à émissions négatives aurait des répercussions certaines et, à coup sûr, inégalitaires à différents endroits de la planète, que ce soit sur l’usage des sols, la production alimentaire ou la biodiversité. Le dernier rapport du Giec ne manque d’ailleurs pas de le souligner. Il est néanmoins primordial de se demander pourquoi ces solutions technologiques incertaines sont précisément celles envisagées dans les modèles climatiques, au détriment de solutions plus justes. Envisager la captation massive de CO2 revient ainsi à remettre à plus tard la question de la réduction rapide des émissions, dont la moitié est imputable aux 10% les plus riches de la population mondiale.
Mettre en avant des solutions relevant du bricolage technologique inégalitaire (et dont l’efficacité est très loin d’être acquise) plutôt qu’attaquer la cause du problème climatique (le recours massif aux énergies fossiles) représente un jeu dangereux dans un contexte mondial où apparaissent des dirigeants jouant les imprécateurs et faisant souvent fi des résultats scientifiques. Les doubles discours conférant à la perversion intellectuelle pour ne pas dire à la bêtise pure et simple pullulent.
Aussi, pour mieux comprendre les enjeux de la manipulation du climat à grande échelle, nous vous invitons à découvrir nos productions (fiches didactiques, bandes dessinées, articles, vidéos…) et en particulier la « fiche » relative aux technologies à émissions négatives (https://sciencescitoyennes.org/geo-ingenierie/).
Pour que les citoyennes et les citoyens aient leur mot à dire dans la prise de décision relevant des grandes orientations climatiques – mais pas seulement -, notre association promeut une procédure claire et codifiée : la Convention de Citoyens (https://sciencescitoyennes.org/convention-de-citoyens/).
Parce qu’il y a plus que jamais urgence à agir, Sciences Citoyennes participera aux mobilisations pour le climat du 8 décembre prochain et ce, malgré les tentatives d’intimidation gouvernementale. Nous invitons nos adhérent.e.s et sympathisant.e.s à en faire autant parce qu’il est plus que temps de sonner l’alarme climatique.
L’association Sciences Citoyennes, représentée par son président Kévin Jean, interviendra sur ce sujet au forum organisé en amont de la marche parisienne pour le climat, le samedi 8 décembre de 10h à 12h à la Bourse du Travail de Paris (3 rue Château d’Eau, 75010). Ce forum a été reporté suite à la fermeture de la Bourse du travail le 8 décembre pour des « raisons de sécurité ».
Ce communiqué est disponible au format PDF en cliquant ici.
Le 8 décembre, sonnons l’alarme climatique. Associations et syndicats s’engagent à rejoindre les mobilisations du 8 décembre et appellent à amplifier le réveil citoyen pour la justice sociale et écologique.
Depuis une trentaine d’années, la restauration scolaire a subi silencieusement une révolution en profondeur : les cantines locales ont progressivement cédé la place à des cuisines centrales « industrielles » pouvant élaborer des dizaines de milliers de repas quotidiens. Cette logique de centralisation a nécessité l’utilisation de nouveaux processus industriels faisant très largement appel au « Plastique »: aujourd’hui les repas de centaines de milliers d’enfants sont cuits 48 a à 72 heures dans des poches en plastique, conservés jusqu’à trois semaines dans ces poches, conditionnés et réchauffés dans des barquettes en plastique, puis servis dans des assiettes en plastique.
Or le plastique est un produit sournois: loin d’être inerte et inoffensif, il se dégrade et libère des dizaines de composés différents dont un très grand nombre sont toxiques. Lire la suite…
Le 8 décembre prochain se tiendra une marche mondiale pour le climat. Elle mobilisera autour du monde les défenseurs d’une justice climatique et sociale soucieux du devenir de la planète et de l’humanité mais aussi et surtout de l’urgence à agir. Une urgence qui n’a rien de rhétorique puisqu’elle est confirmée et soulignée par le récent Rapport spécial du GIEC.
L’association Sciences Citoyennes s’est intéressée depuis plusieurs années aux techniques de manipulation du climat à grande échelle, la géo-ingénierie et a ainsi apporté sa contribution spécifique aux larges mobilisations du mouvement social et environnemental rassemblé depuis 2015 sous l’étendard de la Coalition Climat 21. Au cours de ces dernières années, les considérations autour de la géo-ingénierie ont sensiblement évolué. Dans le rapport publié en 2014 par le GIEC, ces techniques faisaient leur apparition sous la forme d’un plan B laissant entrevoir une place pour les apprentis sorciers du climat. Si le récent rapport du GIEC a écarté l’usage de techniques inquiétantes liées à la gestion du rayonnement solaire, il laisse néanmoins une place considérable aux « technologies à émissions négatives », un oxymore regroupant des techniques variées de captations du CO2 et présentes dans 4 scénarios sur 5 envisagés par les experts.
Audition, le 13 novembre 2018, de Jacques TESTART, docteur ès sciences et directeur de recherche honoraire à l’INSERM et président d’honneur de Sciences Citoyennes, par la Délégation à la prospective et à l’évaluation des politiques publiques du CESE dans le cadre de la saisine : « Sciences et société : les conditions du dialogue »
3 questions posées :
Comment les résultats de la recherche scientifique peuvent-ils alimenter le débat public ?
Quels principes éthiques imposer au chercheur ou à la chercheuse intervenant dans le débat public ?
Comment les citoyennes et citoyens peuvent-ils s’emparer des controverses scientifiques ?
Par Bénédicte Jeannerod, directrice France d’Human Rights Watch , Anne-Sophie Simpere , coordinatrice en France de la Campagne Stop Killer Robots , François Warlop, ingénieur, administrateur de Sciences Citoyennes, membre de la campagne internationale Stop Killer Robots et Tony Fortin, chargé d’études à l’Observatoire des Armements.
Alors que mercredi se tient à Genève la réunion annuelle de la Convention sur certaines armes classiques (CCAC), la France ne peut que négocier un traité pour interdire ces machines. Lire la suite…
Les armes entièrement autonomes ou robots tueurs sont des systèmes qui, une fois activés, peuvent choisir et attaquer une cible sans contrôle humain. Si des systèmes entièrement autonomes n’ont pas encore été développés, compte tenu des avancées de la robotique et de l’intelligence artificielle, ils pourraient apparaître d’ici quelques années.
Comment rester sous le seuil des 1,5°C de réchauffement ? Le dernier rapport du Giec préconise de retirer du carbone de l’atmosphère et envisage le déploiement de technologies dites « à émissions négatives ». En clair : nous pouvons continuer à émettre du CO2, les technologies de demain règleront le problème. Or, la concrétisation de ces technologies est plus qu’hypothétique, et leurs effets pourraient être dangereux pour les générations futures, explique Kévin Jean, de l’association Sciences Citoyennes dans cette tribune.
Sciences Citoyennes s’associe aux mobilisations « +Plus qu’une marche pour le climat » du 13 octobre 2018. Elles font suite à celles du 8 septembre. Nous invitons nos adhérent.e.s et sympathisant.e.s à participer aux initiatives et rassemblements prévus partout en France. #ilestencoretemps #unispourleclimat
Dans un Manifeste ayant reçu un grand appui et qui a été diffusé aujourd’hui, 23 organisations internationales, 6 récipiendaires du prix Nobel alternatif et 87 organisations nationales provenant de 5 continents ont appelé à un arrêt des tests et à la prise en compte des effets politiques de la géo-ingénierie climatique. Parmi les signataires figurent notamment des mouvements issus des peuples autochtones, des agriculteurs ainsi que des réseaux se consacrant à la justice climatique et à la protection de l’environnement.
Alors que le Comité consultatif national d’éthique doit rendre ce mardi son avis sur les éléments de la prochaine loi de bioéthique (procréation, fin de vie…), les chercheurs Catherine Bourgain et Jacques Testart contestent la façon dont la consultation citoyenne a été menée.
10 ans après la dernière crise financière internationale, «les promesses de régulation du secteur financier sont restées lettre morte» dénoncent de nombreux intellectuels et responsables associatifs. Ils appellent à se mobiliser et à manifester, du 8 au 15 septembre 2018, avec des mouvements sociaux et citoyens à travers le monde.
Le Conseil d’Administration de Sciences Citoyennes a fait le choix au printemps 2018 de rejoindre la coalition « Ban Killer Robots » contre le développement des robots autonomes, dans l’armement notamment. Avec l’essor fulgurant de l’Intelligence Artificielle, les moyens de recherche mis à disposition par les Etats, Agences, Industries sont démesurés, et attirent nombre de chercheurs. Les projets de recherche laissent imaginer des perspectives dignes des meilleurs scénarios d’anticipation, pour le meilleur… et pour le pire. Parmi ces perspectives ouvertes, les travaux sur les robots autonomes laissent particulièrement sceptiques, et interrogent sur la responsabilité des équipes engagées, sur leur capacité à anticiper les dérives dans le domaine militaire. C’est dans ce contexte libéral et frénétique que la coalition internationale a vu le jour en 2013. Le développement exponentiel de ces robots et machines pose un nombre important de problèmes légaux, éthiques, géopolitiques, techniques… et ne peut qu’accentuer les fortes tensions internationales. Certains pays ‘militaristes’ soutiennent un effort de recherche inédit pour développer un arsenal d’armes autonomes. Donner la possibilité à une machine de décider qui a droit de vie ou de mort sur le terrain ne nous semble pas acceptable. La coalition réclame d’instaurer un Traité International pour réguler et légiférer sur cette voie irresponsable et mortifère. Les grandes sociétés informatiques sont aussi encouragées à s’engager publiquement contre ces armes autonomes.
Sciences Citoyennes participe également à l’appel de l’ENAAT (réseau européen contre le commerce des armes) puisque l’Union Européenne devait voter jeudi 28 juin un budget sans précédent de 13 milliards d’euros pour la recherche militaire en Intelligence Artificielle. Voir communiqué joint.
Sciences Citoyennes est à ce jour la seule ONG française, mais invite ses partenaires à nous rejoindre!
Réaction d’une coalition d’organisations de la société civile à la proposition de la commission européenne pour le programme FP9.
Merci de nous faire savoir si vous souhaitez que votre organisation soit signataire.
Dans sa proposition pour le futur neuvième programme-cadre Recherche & Innovation (R&I) appelé Horizon Europe, la Commission Européenne suggère d’inclure la « compétitivité industrielle » dans les objectifs et dans le nom du deuxième futur pilier « challenge global ». Ce serait une profonde erreur.
L’enregistrement de l’intervention de Fabrice Flipo, administrateur de l’association, intervenu lors de l’apéritif-débat du 25 septembre 2017, à l’occasion de la sortie de son livre « Décroissance : ici et maintenant ! » , est disponible à l’écoute à partir du lien suivant : Débat « Sciences et décroissance ».
Comme chacun le sait, l’entrée en vigueur de la loi sur l’extension de l’obligation vaccinale porte désormais de trois à onze le nombre de vaccins pédiatriques obligatoires[1]. A partir du 1er juin 2018, en cas de refus, les parents pourront voir refuser l’accès aux crèches et aux écoles à leurs enfants. Le décret paru le 25 janvier dernier venant préciser les modalités de mise en œuvre de cette loi concernant notamment l’entrée ou le maintien des enfants en collectivités replace la question de la vaccination en France au devant de la scène.
Alors que la ministre de la Santé déclarait en septembre 2017 que « l’objectif de cette mesure n’est pas de sanctionner mais de rendre la confiance dans les vaccins », imposer une décision par voie législative en l’accompagnant de dispositions coercitives sonne pourtant comme un aveu d’échec. Lire la suite…
Depuis le 1er janvier 2018, ce sont 11 vaccins qui sont devenus obligatoires pour les nourrissons. Le caractère contradictoire d’une décision dont l’objectif annoncé est de ramener la confiance des citoyens dans les vaccins, mais qui passe par un dispositif coercitif, n’a pas manqué d’être mis en avant. Malgré la mise en place d’une concertation citoyenne, la controverse générée par l’extension de l’obligation vaccinale est le reflet d’un sentiment de carence démocratique dans le processus à l’origine de cette décision. Lire la suite…
Europe’s next budget for research-funding could reach €120-billion for the coming seven years. The European Parliament will vote in 2019 on its allocation in the next Research Framework Programme (FP9). Once again, most of that money will be granted to multinational companies, unless…
Sciences Citoyennes and Global Health Advocates, supported by a coalition of European non-governmental organisations (NGOs), have succeeded in convincing of the need for revitalisation of European democracy. The goal can only be achieved through the political engagement of citizens. Lire la suite…
Après la transgénèse, les techniques de manipulation du génome se succèdent à une vitesse spectaculaire, avec des noms plus barbares les unes que les autres (mutagenèse dirigée, nucléases dirigées à doigt de zinc, méganucléases, TALEN, CRISPR/Cas9, etc.). Les domaines d’application potentiels sont multiples et concernent aussi bien les végétaux que les animaux et les microorganismes.
120 milliards d’euros. C’est la somme que l’Union européenne pourrait engager dans les politiques de recherche et d’innovation pour les 7 années à venir. En 2019, le Parlement européen votera le futur Programme Cadre (FP9) qui définit la façon dont ce budget sera distribué. Encore une fois, cet argent ira principalement aux multinationales sauf si…
Sciences Citoyennes et Global Health Advocates, soutenus par une coalition d’ONG européennes, arrivent à convaincre qu’une revitalisation démocratique de l’Union européenne est nécessaire. Pour cela, il n’y qu’un seul moyen: engager politiquement les citoyens. Lire la suite…
Qu’est-ce que la décroissance ? Pourquoi nos sociétés sont-elles obsédées par la croissance ? Est-ce la faute du capitalisme ? Mais alors pourquoi les sociétés ou programmes socialistes sont-ils également croissancistes ? Quel est le rôle de la science dans ce processus destructeur pour la planète et ses habitants ?
La recherche scientifique peut-elle continuer plus longtemps à se soustraire à la démocratie ? Alors que « l’avenir se fabrique dans les laboratoires », comme le rappelle Jacques Testart, la toute-puissance croissante de la science n’est contrecarrée par aucun contre-pouvoir citoyen. Pourtant, des procédures démocratiques existent − comme les « conventions de citoyens » − pour orienter les développements technoscientifiques dans le sens de l’intérêt général. Rencontre avec un défenseur de l’« humanitude ».
5000 personnes environ à Paris, une belle réussite pour les organisateurs de cette marche mondiale pour la Science… mais quelle science ? pour quelle société au final ?
Sciences Citoyennes avait choisi de se positionner en marge de cette marche, ne s’y retrouvant pas dans un message très corporatiste et centré sur le sauvetage du bateau ‘Science’ sans en changer le carénage… Malgré tout, une petite équipe s’est rendue à la marche organisée à Paris, une occasion précieuse de toucher un large public scientifique pluri-disciplinaire, pour lui apporter une autre information, notamment au travers du Manifeste. 1000 communiqués et 1000 Manifestes ont ainsi pu être distribués avec une certaine facilité aux quelques 5000 personnes, soit un taux de pénétration assez considérable, et ce d’autant plus que très peu d’autres organisations ne distribuaient de tracts. L’accueil était favorable et facile, les sciences citoyennes étant dans toutes les bouches ce jour là… Il restait à se mettre d’accord sur le sens derrière l’expression ainsi que sur le sens d’une recherche responsable ! Gageons que ces graines germeront dans les jeunes têtes présentes ce samedi…
Merci à Aleth, Christophe et Glen pour l’édition et le pilage, merci à Nathalie, Elina, Catherine, Cyril et François pour le tractage, et à Taos pour le soutien moral !
La science ne doit plus être l’instrument d’un modèle économique dominant à bout de souffle en passe de causer des dommages irréversibles à la planète et à l’humanité. L’absence affirmée d’alternative au productivisme, les incantations au retour à la croissance détournent la recherche scientifique de sa vocation : produire de la connaissance et du savoir pour le bien commun. Dans cette note appelée à être étoffée ultérieurement, Sciences Citoyennes ébauche une réflexion sur la science et l’activité scientifique dans un environnement débarrassé d’un joug idéologique pesant et dangereux.
L’avis des juges du Tribunal citoyen a été rendu en avril 2017 ! Prenez-en connaissance, il est ICI. N’hésitez pas à en diffuser le contenu autour de vous.
Les messages que Donald Trump délivre depuis son arrivée à la Maison-Blanche sont sans ambiguïté sur bon nombre de sujets : immigration, femmes, santé, climat et environnement. Rapidement, il a démontré qu’il n’avait que faire du réchauffement climatique : refus de toute limite à l’extraction et à la combustion des énergies fossiles, remise en route du projet du gigantesque oléoduc Keystone XL reliant le Canada aux États-Unis, nomination de deux climato-sceptiques au ministère de l’Énergie et à la tête de l’Agence pour la Protection de l’Environnement (EPA), de l’ex-PDG d’ExxonMobil à la tête de la diplomatie, Lire la suite…
En cette période de carnaval, l’Académie des Sciences française organise le 21 février un colloque intitulé « Les problèmes éthiques associés à la modification des organismes par la technologie CRISPR-Cas9 ». Pour mémoire, CRISPR-Cas9 permet de modifier plus facilement, rapidement et à moindre coût, toutes les formes du vivant, des microorganismes à l’espèce humaine en passant par les champignons, plantes et animaux.
Le contenu du programme de ce colloque[1] est à l’image de la campagne de communication intense qui accompagne la diffusion de cette technologie depuis plusieurs mois : vanter des applications miraculeuses dans de nombreux domaines et minorer, quand elles ne sont carrément éludées, les questions éthiques, économiques et sociales qui se posent [2].
[2] Dans cette vidéo, Catherine Bourgain, généticienne et membre du bureau de Sciences Citoyennes, parle des sérieuses questions éthiques soulevées par CRISPR-Cas9.
Une lettre ouverte a été signée par une centaine de Prix Nobel accusant l’ONG d’être responsable « de crime contre l’humanité » à travers sa campagne menée contre le riz doré. Que l’on soit une organisation non gouvernementale (ONG), une association ou un simple citoyen, il parait de plus en plus difficile d’exprimer une opinion sur un sujet de controverse sans risquer une plainte, un procès ou voir sa réputation mise en cause sous le motif de porter atteinte au bien commun. C’est l’expérience vécue ces derniers jours par Greenpeace.
Il est difficile de retrouver les traces historiques des procédures françaises de type jury citoyen ou conférence citoyenne depuis 1998. Jacques Testart résume la plupart de ces procédures en apportant à chacune un éclairage de contexte et une analyse critique.
Attac France, ETC Group et Sciences Citoyennes organisent un atelier intitulé La manipulation délibérée du climat pour refroidir la Terre : le plan B que nous ne voulons pas !.Il aura lieu le jeudi 7 juillet 2016 à Besançon dans le cadre de l’Université d’été des mouvements sociaux et de la solidarité internationale. Lire la suite…
Et qu’est-ce que la science? Selon les domaines, les époques, il existe des « sciences » avec des définitions qui renvoient à des critères divers et variables. Si on appelle « science normale » les travaux de recherche qui satisfont aux critères classiques de falsifiabilité et reproductibilité, Funtowicz et Ravetz (1) ont proposé la notion de « science post-normale » pour désigner les travaux basés sur des méthodes appropriées aux cas où les faits sont incertains, les valeurs en débat, les enjeux élevés et les décisions urgentes.
Pour plus d’éléments de réflexion sur ce sujet, nous vous proposons la lecture d’un article paru sur le site Sciences Critiques, par Giacomo D’Alisa et Giorgos Kallis :
Dans le contexte des mobilisations Nuit Debout, les médias Radio Debout et TV Debout donnent la parole aux citoyens qui réfléchissent à une autre forme de société. Jacques Testart, biologiste – dont les travaux de recherches sur la fécondation in vitro (FIV) ont permis la naissance du premier bébé-éprouvette en France en 1982 – et président d’honneur de l’association Sciences Citoyennes, a été interviewé par Radio Debout le 18 mai 2016 (79 mars) et par TV Debout le 2 juin 2016 (94 mars). Lire la suite…
Les nouvelles technologies de modification du génome font l’objet de nombreux articles, émissions à la radio et à la télévision. Le Haut Conseil aux Biotechnologies (HCB) a également été entrainé dans la tourmente médiatique avec la démission d’Yves Bertheau, l’un des membres de son comité scientifique. Sciences Citoyennes a choisi de communiquer sur ce sujet en proposant une traduction qu’elle a réalisée de l’article CRISPR à l’épreuve de la démocratie : Les nouvelles technologies de modification du génome doivent faire l‘objet de débats ouverts.
Les marches citoyennes contre la multinationale Monsanto le samedi 21 mai dernier ont rassemblé dans une quarantaine de ville en France et dans le monde de nombreux citoyens qui refusent la mainmise sur les ressources alimentaires par des multinationales comme Monsanto. Monsanto est la caricature des multinationales prédatrices. Cette déclaration de Benjamin Sourice, un membre du collectif des Engraineurs collectif co-organisateur de la manifestation parisienne, résume bien l’impact négatif de la firme américaine. Lire la suite…
Pour la quatrième année consécutive, est organisé le samedi 21 mai 2016 dans le monde entier une marche citoyenne contre Monsanto. En France une trentaine de villes ont choisi d’y participer. Cette marche, au delà de la seule firme Monsanto, est une lutte citoyenne contre le modèle imposé au monde par des multinationales peu scrupuleuses en matière d’environnement et de santé. Lire la suite…
Plus de 160 pays au siège des Nations unies à New York ont signé le 22 avril 2016 l’Accord de Paris. Cet accord, dont l’entrée en vigueur est prévue en 2020 a vocation à contenir l’augmentation moyenne de la température nettement en dessous de 2 degrés par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5°. On peut émettre de sérieux doutes sur les moyens que ces Etats signataires seront prêts à engager pour atteindre cet objectif…
Dans ce contexte d’après COP21, Sciences Citoyennes poursuit sa mobilisation sur les inquiétudes liées au développement des techniques de géo-ingénierie comme (fausse) solution proposée pour lutter contre le changement climatique (pour plus d’informations, voir notre dossier sur la géo-ingénierie).
Dans un an, le 25 avril 2017 aura lieu, au Tribunal de Grande Instance de Paris, le procès du directeur de publication e t de l’auteur des écrits contenus dans l’article paru le 10 juin 2014 dans le journal « Contrepoint » et signé sous le pseudo « Anton Suwalki ». Ce procès fait suite à une plainte en diffamation déposée par Christian Vélot, enseignant chercheur spécialiste en génétique moléculaire et utilisateur de la technologie OGM en tant qu’outil au service des chercheurs.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. Dominique CELLIER est administrateur de Sciences Citoyennes.
Dominique Cellier a présenté la manipulation du climat à grande échelle aussi appelée géo-ingénierie. Les techniques de géo-ingénierie sont généralement divisées en deux grandes catégories : celles visant à capturer l’excès de dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère pour le transférer dans d’autres compartiments (couches géologiques, biomasse) et celles ayant pour but de réduire le rayonnement solaire capté par la Terre et la «serre» atmosphérique. Lire la suite…
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 21 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. Rémi BARRÉ est administrateur de Sciences Citoyennes.
Rémi Barré présente les grandes lignes de l’évolution du contrat science/ société. Celui-ci basé sur le compromis fordiste de l’après-guerre – la société endosse ces nouveaux modes de travail, de gestion des grandes entreprises et de mise en place d’un nouveau système de production et de consommation en échange d’un meilleur confort – subit un bouleversement à partir des années 80, du fait de la mondialisation et de la libéralisation de l’économie et de leurs conséquences sur le niveau de vie et de confort. Lire la suite…
Un nouveau monde s’ouvre à nous : celui de la biologie de synthèse. C’est par cette phrase pleine de promesse que débute la présentation de la biologie de synthèse sur le site du gouvernement français. Mais dans le cas de l’artémisinine de synthèse c’est une porte qui se referme.
La biologie synthétique, ou biologie de synthèse, est une discipline technoscientifique émergente. Elle a pour objectif de reformater les êtres vivants existant en modifiant profondément leur ADN. Cette discipline pose la question du rôle central des chercheurs-entrepreneurs, des investissements de grands groupes multinationaux, mais également du brevetage du vivant, et de la mise en péril d’économies rurales notamment dans l’hémisphère sud.
Afin de saisir les questions soulevées par ce domaine et leur évolution dans le temps, nous vous proposons de consulter la fiche didactique actualisée L’artémisinine, emblème du meilleur des mondes de la biologie de synthèse. L’artémisinine, molécule recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour le traitement du paludisme, est une substance naturellement présente dans une plante, l’armoise annuelle. Lire la suite…
La Dionyversité (Université Populaire de Saint-Denis) propose une conférence le Mardi 12 avril 2016 à 19h30 sur le thème de la géo-ingénierie.
Cette conférence s’articulera autour du reportage-BD « SOS Terre » paru dans le numéro 10 de La Revue Dessinée, réalisé par Sophie Chapelle et Sébastien Vassant. David Servenay, conseiller éditorial de La Revue Dessinée, présentera La Revue Dessinée et son projet.
Sophie Chapelle, journaliste à Bastamag, interviendra sur le thème « Géo-ingénierie : ce que préparent les apprentis sorciers du climat ».
L’association Sciences Citoyennes sera également présente pour participer au débat en exposant au travers de ses fiches didactiques quelques exemples d’enjeux de la géo-ingénierie.
Kévin Jean, administrateur à la FSC et membre du groupe de travail sur la géo-ingénierie interviendra le 1er mars à l’ENSTA ParisTech pour une conférence-débat organisée par l’association TamoSphère.
Elle aura lieu à 18h30 au foyer de l’ENSTA ParisTech.
Un événement s’inscrivant dans le cadre de « l’Appel du 26 » et organisé par l’association Kheper avec la participation de la CRIIRAD et de la FSC et soutenu par Attac 05.
Vous avez aimé l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes ?
Alors, ne ratez pas les Journées Buissonnières sur le thème :
L’accident nucléaire : hier (Tchernobyl), aujourd’hui (Fukushima) et… demain ? Une réponse les 4 et 5 mars à Gap (Hautes-Alpes).
Membre du collectif Stop TAFTA, la FSC dénonce le danger que représente la présence du règlement des différends entre investisseurs et États (RDIE) dans le traité transatlantique TAFTA. Comme de nombreuses autres organisations en France et en Europe, elle réclame l’abandon de ce mécanisme injuste qui laisse les populations totalement à la merci des multinationales.
Période trouble s’il en est… Et pourtant il nous faut continuer à réfléchir, à lutter, à proposer et ce, en toute indépendance et loin de toute pression (lobbies, industriels, agences, institutions…). Cette indépendance que nous revendiquons est la seule voie possible selon nous pour faire évoluer les relations entre les sciences et la société en mettant notamment en oeuvre un principe actif efficace, la démocratisation des choix scientifiques et techniques. Concrètement, cela signifie pour la FSC d’avancer sur les sujets suivants : Lire la suite…
Quand les scientifiques et la société civile construisent ensemble
Les 12 et 13 novembre derniers a eu lieu au centre scientifique d’Orsay (Université Paris-Sud) le colloque international sur l’évaluation et la règlementation des OGM et des pesticides
Ce colloque, ouvert à la société civile (avec une traduction simultanée Français/Anglais), était organisé dans le cadre d’un projet de recherche participative PICRI (Partenariats Institution-Citoyens pour la Recherche et l’Innovation[1]), financé par la Région Ile-de-France. Ce projet (http://www.picri-ogm.fr), relatif à l’étude du principe d’équivalence en substance sur lequel s’appuie l’évaluation de tous les OGM agricoles dans le Monde, est réalisé en partenariat entre l’Université Paris-Sud, l’association Générations Futures (http://www.generations-futures.fr) et le Criigen (Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique : http://www.criigen.org).
La Fondation Sciences Citoyennes (FSC) prend part aux mobilisations citoyennes autour de la COP21 avec la Coalition Climat 21 (http://coalitionclimat21.org/) dont elle est membre. Dans ce cadre, nous avons choisi de travailler sur la question de la manipulation du climat à grande échelle aussi appelée géo-ingénierie afin d’alerter sur les risques majeurs que ces technologies pourraient impliquer. Nous avons rédigé un questionnaire ainsi que des fiches didactiques disponibles ici (https://sciencescitoyennes.org/geo-ingenierie/), nous réaliserons des interviews d’acteurs-clés, tiendrons des ateliers sur ce thème et participerons aux différents temps forts de la mobilisation.
Désirer être évalué. Il y a quelque chose d’un peu paradoxal dans cette expression. Sauf si la question porte sur le « comment ». En ce cas, en tant qu’enseignants, nous savons que la question de la pertinence, la manière dont nous commentons, discutons le travail proposé par un-e étudiant-e peut – pour certains – avoir plus d’importance que la note. Une évaluation, aussi quantitativement généreuse qu’elle soit, n’y changera rien : s’il n’y a pas de retour pertinent sur la valeur de leur travail ces étudiant.es se sentiront méprisé.e.s ou alors nourriront un certain mépris pour l’enseignant qui maltraite son métier.
En écho au Manifeste pour une Recherche Scientifique Responsable publié par la FSC, nous relayons ici un article sur « La loi du nouveau marché académique », consécutif au suicide d’un professeur de médecine britannique et soulignant la pression subie par les chercheurs, comme d’autres travailleurs.
Une lettre ouverte a été publiée le 28 Juillet dernier, lors d’une Conférence Internationale sur l’Intelligence artificielle (IJCAI 2015). Elle est signée par plus d’un millier de personnalités scientifiques, dont l’astrophysicien Stephen Hawking, le cofondateur d’Apple Steve Wozniak ou encore le linguiste Noam Chomsky et réclame l’arrêt de la recherche sur des armes dotées d’intelligence artificielle. Voici ci-dessous une traduction du texte.
« Les armes autonomes peuvent sélectionner et attaquer des cibles, sans intervention humaine. Cela peut inclure, par exemple, la recherche et l’élimination de personnes répondant à certains critères, mais ne correspond pas aux missiles ou drones pour lesquels l’intervention humaine est nécessaire.
Aujourd’hui, les technologies d’intelligence artificielle (IA) ont atteint un tel stade de développement qu’il parait complètement possible que ces armes autonomes soient déployées dans quelques années, et non pas dans quelques décennies. Les enjeux sont colossaux : les armes autonomes ont été décrits comme la troisième révolution dans l’art de la guerre, après la poudre à canons et les armes nucléaires.
La Fondation Sciences Citoyennes soutient cette revendication.
L’inscription du Référendum d’Initiative Citoyenne dans notre constitution serait le premier pas vers des institution vraiment démocratiques que nous appelons de nos vœux.
En partenariat avec l’association Article 3, nous vous invitons donc à soutenir massivement la cette proposition. L’objectif est d’obtenir un débat public avec les parlementaires et de montrer que le RIC est massivement demandé dans notre pays.
Donner aux citoyens le droit d’initiative, c’est favoriser l’avènement de toutes les convictions que nous portons.
Merci de faire circuler largement cette information autour de vous.
Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à vous adresser par mail (contact[@]article3) à l’association article 3, à utiliser leur page facebook ou leur compte twitter.
Jacques Testart, Fabien Piasecki et Cyril Fiorini de la FSC signent une tribune dans Libération le 25 juin 2015. Y est abordée notamment la question des Conventions de Citoyens (CdC).
Tribune : La Fondation Sciences Citoyennes propose une méthodologie, presque scientifique, pour assurer un véritable débat public.
Par quels moyens peut-on espérer choisir, pour chaque problématique, la solution supposée approcher au plus près le bien commun ? Ce n’est pas dans les rituels du «débat public» que se définit le bien commun, même ou surtout s’il utilise Internet pour recueillir des paroles plus nombreuses. L’association pour une Fondation sciences citoyennes (FSC) a développé, depuis dix ans, des propositions réellement nouvelles, non seulement, en ce qui concerne la déontologie de l’expertise et la défense des lanceurs d’alerte, mais aussi pour la résolution des controverses par des conventions de citoyens.
Tram A : arrêt La Bruyère 23 rue des Trembles. GRENOBLE
Les nanotechnologies sont des technologies de taille infiniment petite.
Déjà commercialisées dans de nombreux produits de notre quotidien (cosmétiques, alimentation, médicaments, vêtements, électronique, etc …), certaines de celles-ci peuvent créer des cancers, et de nombreux dégâts sur la santé et sur l’environnement.
Le marché dicte si bien sa loi que la recherche sur les risques toxicologiques et socio-économiques de ces technologies n’a pour l’instant pas débouché sur la possibilité d’un véritable choix démocratique.
Cette soirée sera l’occasion de s’informer, de s’exprimer, ou de s’organiser !
La Tunisie accueillera la 4e édition du Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD) du 25 au 27 mars 2015 sur le site de l’Université El Manar à Tunis, deux ans après une première expérience particulièrement enrichissante dans ce pays au coeur d’une révolution politique, économique et sociale. Au sortir de cette rencontre au printemps 2013, il a été décidé collectivement que cette plateforme de dialogues politiques entre mouvements sociaux, ONG et institutions de recherche avait atteint un degré de maturité et de reconnaissance suffisant pour intégrer l’enceinte du Forum Social Mondial (FSM). Lire la suite…
Il faut croire que l’histoire se répète.En 2004, plus de 15 000 chercheurs et enseignants-chercheurs se mobilisaient à l’appel du mouvement « Sauvons La Recherche » pour protester contre les coupes budgétaires dans le secteur de l’Enseignement supérieur et la recherche (ESR). Depuis le 27 septembre 2014, ils sont à nouveau plusieurs milliers, à l’appel du mouvement Sciences en Marche, à sillonner la France à vélo, pour converger à Paris le 17 octobre et y manifester leur refus d’un arbitrage plus que contestable du financement du secteur. Lire la suite…
Le 17 octobre dernier, lors de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) qui se tenait à Pyeongchang, en Corée du Sud, 194 pays se sont engagés à réguler la biologie de synthèse1. La France en fait partie. Pas les Etats-Unis.
La régulation de la biologie synthétique était réclamée depuis 2010 par une coalition d’ONG, emmenée par les Amis de la Terre et l’ETC Group. Cette décision de la CDB fait suite à d’âpres négociations qui ont opposé un petit nombre de pays, au secteur biotechnologique bien développé, à de nombreux pays d’Asie, d’Afrique, des Caraïbes et de l’Amérique Latine, qui craignent de voir certaines de leur ressources agricoles remplacées par des produits issus de la biologie de synthèse.
La Tunisie accueillera la 4e édition du Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD) du 24 au 28 mars 2015 (sur le site de l’Université El Manar à Tunis), deux ans après une première expérience particulièrement enrichissante dans ce pays au coeur d’une révolution politique, économique et sociale. Au sortir de cette rencontre au printemps 2013, il a été décidé collectivement que cette plateforme de dialogues politiques entre mouvements sociaux, ONG et institutions de recherche avait atteint un degré de maturité et de reconnaissance suffisant pour intégrer l’enceinte du Forum Social Mondial (FSM). Ce sera donc le cas en 2015.
Nous considérons important que les ONG saisissent les opportunités que le programme européen de recherche Horizon 2020 leur offre. Notre brochure (en anglais) vise à donner une courte introduction pratique aux ONG sur la façon de participer à des projets Lire la suite…
Se chauffer, se déplacer sans polluer ni se ruiner. Vivre dans un air redevenu sain.
Créer des centaines de milliers d’emplois durables au cœur des territoires.
Engager nos entreprises, petites et grandes, dans des activités d’avenir.
Réduire nos importations de pétrole, charbon et gaz (plus de 1000 € par Français et par an !) qui creusent le déficit commercial.
Sécuriser notre accès à l’énergie car consommer mieux et moins, recourir aux énergies renouvelables, c’est garantir un avenir moins dépendant des risques géopolitiques.
Limiter le risque de catastrophes aux effets irréversibles tels un accident technologique majeur (nucléaire, chimique ou pétrolier) ou un dérèglement climatique hors de tout contrôle.
En finir, enfin, avec le fléau de la précarité énergétique.
Voilà ce que changer notre façon de consommer et de produire de l’énergie peut nous procurer : la transition énergétique n’est pas une contrainte, c’est une chance !
Les contributions au débat de ces derniers années sur l’avenir de la recherche en France ont le plus souvent mis l’accent sur le manque de moyens et de postes de la recherche publique et sur la réforme des structures susceptibles d’améliorer la « productivité » de la science française. Mais la crise de notre système de recherche, d’expertise et d’innovation est autrement plus profonde. Nos sociétés traversent trois transformations majeures qui sont autant de défis pour nos institutions de recherche et leurs rapports avec la société:
→ La marchandisation de la science : rôle accru de la connaissance dans la production et la captation de la valeur ajoutée économique, affirmation des normes marchandes dans la production et la validation des savoirs, mise en concurrence mondiale des systèmes de recherches nationaux, montée de nouvelles formes d’appropriation des savoirs et du vivant, exhortations à la « compétitivité » des chercheurs de la part des dirigeants des organismes et des responsables politiques.
→ La montée des aspirations citoyennes : élévation du niveau culturel et demande de participation des citoyens aux choix et actions de recherche plutôt que de délégation, prise de conscience que tout « progrès » n’est pas bon à prendre et doutes sur la capacité de la science à contrôler les effets de ses propres découvertes, émergence d’une « société de la connaissance disséminée » où de multiples associations et organisations non-gouvernementales contribuent à la production de savoirs et d’innovations qui font la richesse de notre démocratie, du lien social et de notre économie.
→ L’entrée dans un monde fini où les effets secondaires des technologies ne peuvent plus être négligés : la science devenue technoscience, qui a voulu maîtriser la planète sur le mode de la conquête, est aujourd’hui questionnée dans ses paradigmes et amenée à jouer un rôle nouveau (principe de précaution, développement durable).
Aucun bilan sérieux des expériences de démocratie participative n’est actuellement possible, les organisateurs de ces procédures n’en présentant, au mieux, que le texte final, sans informer sur les modalités du protocole utilisé. Or, la validité des avis dépend évidemment des moyens mis en place pour les obtenir. Lire la suite…
Dans une société où le risque technologique est devenu un sujet de préoccupation du citoyen, ce livre questionne les liaisons dangereuses qui unissent experts, décideurs et industriels dans des politiques d’orientation technologique trop souvent imposées sans aucune forme de consultation. La nécessité d’un encadrement plus strict des conflits d’intérêts est ainsi devenue un enjeu majeur pour la défense des principes de transparence et d’indépendance de la décision publique.
Benjamin Sourice étudie en détail les méthodes de lobbying moderne et les mécanismes conduisant à la capture de la prise de décision publique par des intérêts privés. Il s’appuie sur l’étude de divers scandales – amiante, Mediator, OGM – et illustre son propos d’exemples récents pour éclairer les rouages opaques d’un système évoluant aux marges du lobbying et de la corruption. Ces manquements graves finissant par jeter indistinctement l’opprobre sur l’action publique et ses représentants, ils nourrissent in fine la démagogie populiste au détriment du projet démocratique.
Le colloque « Alerte, expertise et démocratie » organisé par la Fondation Sciences Citoyennes s’est tenu le 17 décembre 2013 au Palais du Luxembourg. Les inscriptions étaient closes un peu moins de trois jours après l’annonce de sa tenue, nous n’avons pu accueillir toutes celles et tous ceux ayant souhaité y participer. Lire la suite…
OMG, nucléaire, gaz de schistes : un collectif de chercheurs prône un contrôle de la société sur les développements scientifiques et techniques.
Dans une tribune récente, intitulée «La France a besoin de scientifiques techniciens», quatre personnalités politiques (Robert Badinter, Jean-Pierre Chevènement, Alain Juppé et Michel Rocard) s’inquiètent de l’évolution des relations de la société française avec les «sciences et techniques». Un collectif de chercheurs lui répond.
Ce texte très bref [cosigné par Robert Badinter, Jean-Pierre Chevènement, Alain Juppé et Michel Rocard] aborde deux thèmes importants. Le premier concerne le développement de l’innovation dans des domaines controversés (OGM, ondes électromagnétiques, nanotechnologies, nucléaire, gaz de schistes). On comprend bien que les auteurs admettent mal la critique du développement de ces techniques – qui s’est pourtant dans plusieurs cas avérée judicieuse – et font l’apologie du scientifique traitant de ces questions «non idéologiquement», ce qui sous-entend que les critiques sont, elles, idéologiques. Et pourtant, plus d’un siècle de développement scientifique et technique nous a montré que si ce développement a permis dans certains domaines d’améliorer les conditions de vie des hommes et l’environnement, l’inverse s’est malheureusement manifesté largement dans de nombreux domaines (biodiversité, climat, pollutions atmosphériques et marines, accidents technologiques…). La nécessité du contrôle de la société sur ces développements est aujourd’hui une évidence.
La Fondation Sciences Citoyennes (FSC) oeuvre depuis plus de 10 ans à nourrir les réflexions relatives à l’expertise, aux lanceurs d’alerte et à la participation citoyenne dans la prise de décision liée aux sciences, aux technologies et à l’innovation. Pour à la fois nourrir ses réflexions, dresser un état de l’art Lire la suite…
Qu’avons-nous appris de Tchernobyl, puis de Fukushima ? Pourquoi est-il toujours tabou d’évoquer l’option d’une sortie du nucléaire en France, alors que nous ne sommes pas à l’abri ? pas plus que les Japonais ? d’un accident majeur ? Quel est donc l’art de faire vivre l’énergie nucléaire, cette fierté nationale, cette exception française ? Comment les Français, très sceptiques vis-à-vis de l’atome dans les années 1970, sont-ils parvenus à l’« aimer » ou, en tout cas, à l’accepter ? Qu’est devenu, au cours du temps, le mouvement antinucléaire d’il y a quarante ans, alors un des plus forts d’Europe ? Quel rôle l’État et les organismes nucléaires ont joué dans ces transformations ? De quelle façon la prise en charge institutionnelle des critiques a-t-elle orienté les conditions de citoyenneté à l’âge atomique ? Lire la suite…
Cet article est paru dans l’édition du Monde du 19 mars 1988. Il a également été diffusé en anglais dans la revue Nature. La disparition récente d’Albert Jacquard, cosignataire de cet article avec Jacques Testart, président d’honneur de la FSC et de nombreux autres scientifiques de renom nous a incité à le diffuser à nouveau. Il reste d’une terrible actualité.
Des nouvelles disciplines scientifiques et techniques comme la biologie de synthèse et la géo-ingénierie, largement financées par des multinationales privées mais aussi, et de plus en plus, par les États, ont beaucoup en commun. Mêmes promesses de technologies miracles arrivant à point nommé pour réparer les dégâts du progrès. Même fuite en avant technologique Lire la suite…
Le 25 avril 2013 était organisée au CNAM la première séance du forum public sur les enjeux de la biologie de synthèse, organisé par l’observatoire de la biologie de synthèse1. Le thème retenu pour ce premier débat était « La biologie de synthèse existe-t-elle ? ». Trois personnes avaient été invitées pour introduire les échanges : Jean Weissenbach (chercheur, Genopole), Jacques Aiech (chercheur en BS à Strasbourg) et Jean Gayon (chercheur, historien des sciences). Une centaine de personnes étaient présentes dans la salle et le débat était retransmis en direct sur Internet. Lire la suite…
Ce débat est co-organisé par l’INRA Angers-Nantes et le Collectif Nos Campagne Sans OGM et se tiendra le jeudi 20 juin 2013 de 15h30 à 22h30 à la Faculté de droit, d’économie et de gestion de l’Université d’Angers Lire la suite…
La Convention de Citoyens est une procédure de participation qui combine une formation préalable (où les citoyens étudient), une intervention active (où les citoyens interrogent) et un positionnement collectif (où les citoyens rendent un avis). Tout sujet d’intérêt général, sans limitation du champ géographique, est susceptible de faire l’objet d’une convention de citoyens dès lors que les connaissances en la matière ont acquis un certain niveau de maturation.
La Convention de Citoyens est une procédure de participation qui combine une formation préalable (où les citoyens étudient), une intervention active (où les citoyens interrogent) et un positionnement collectif (où les citoyens rendent un avis). Tout sujet d’intérêt général, sans limitation du champ géographique, est susceptible de faire l’objet d’une convention de citoyens dès lors que les connaissances en la matière ont acquis un certain niveau de maturation.
La Convention de Citoyens est une procédure de participation qui combine une formation préalable (où les citoyens étudient), une intervention active (où les citoyens interrogent)
et un positionnement collectif (où les citoyens rendent un avis). Tout sujet d’intérêt général, sans limitation du champ géographique, est susceptible de faire l’objet d’une convention de citoyens dès lors que les connaissances en la matière ont acquis un certain niveau de maturation. Lire la suite…
Par souci de transparence et parce que la Fondation Sciences Citoyennes critique vivement le lobbying pour privilégier des démarches de plaidoyer, nous publions ici les amendements que nous avons envoyés aux parlementaires en espérant leur intégration dans la loi relative à l’Enseignement supérieur et la recherche qui sera discutée le 13 mai 2013 en première lecture à l’Assemblée nationale.
Nous saluons les travaux de l’Alliance Sciences-Société dont nous avons repris un grand nombre d’amendements soit in extenso, soit en les reformulant pour les accorder avec nos propres idées.
Une version plus facile à imprimer de nos propositions d’amendements est téléchargeable ici
La Ministre de la Recherche, Geneviève Fioraso, a présenté hier son projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) devant la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale qui devra, dans les semaines qui viennent, se pencher sur ce texte. Le projet est censé répondre aux défis et difficultés auxquels est confronté notre système d’ESR.
Baisse drastique des financements récurrents des laboratoires publics, compétition accrue entre équipes, laboratoires et instituts de recherche, méthodes managériales de gestion, évaluations technocratiques des scientifiques, envol de la précarité, enseignements universitaires de plus en plus tournés vers l’employabilité, pression accrue à la publication… Lire la suite…
Depuis les débuts de l’époque industrielle, une partie de l’humanité s’est érigée en force géophysique toute-puissante, au point qu’aujourd’hui tous les cycles de la biosphère sont modifiés par les activités humaines. L’Anthropocène, qui désigne une période géologique nouvelle liée à la combustion de charbon, de pétrole et d’uranium dans les machines thermiques, s’illustre par des bouleversements et une accélération sans précédent. Au point qu’aujourd’hui, tous les cycles de la biosphère sont modifiés par les activités humaines — cycle du carbone, de l’eau, du phosphore, sixième crise d’extinction de la biodiversité… La Terre sort de la zone de stabilité de l’Holocène qui a vu s’épanouir les civilisations. Pourra-t-on éviter l’impasse de l’Anthropocène ? Quel sujet cosmopolitique et quelles résistances cette période fait-elle émerger ?
Le 2ème débat public entre le collectif Nos Campagnes Sans OGM et l’INRA se tiendra le jeudi 24 janvier à l’ESSCA d’Angers de 19h30 à 22h30. Lire la suite…
Lancée en 2007 (notamment par la Fondation Sciences Citoyennes qui assure le secrétariat exécutif de cette initiative avec l’AFPD), le Forum Mondial Sciences et Démocratie poursuit sa route pour une 3e édition qui se déroulera du 23 au 25 mars 2013 à Tunis.
Il se déroulera à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis et vous êtes invités à participer et/ou proposer des activités.
Un bulletin d’information est publié régulièrement pour vous permettre de suivre la mise en place de ce 3e FMSD. Lire la suite…
« Posons enfin la question : quelle est l’utilité des plantes génétiquement modifées existantes pour les consommateurs ? » propose Jacques Testart, président d’honneur de la Fondation sciences citoyennes. Et laissons des« citoyens dénués d’intérêts particuliers (tirés au sort) et complètement informés » y répondre, poursuit-il, en demandant aux institutions d’organiser le débat.
En publiant une étude dont les résultats ébranlent les certitudes de nombreux scientifiques, Gilles-Eric Séralini et son équipe ont posé une bombe dans le champ des plantes génétiquement modifiées (PGM). Rien ne sera plus comme avant. « L’affaire Séralini » a démontré les insuffisances des évaluations, au niveau de la recherche – puisque son expérience n’avait pas été menée par les institutions – comme au niveau des autorisations – puisque son protocole est plus exigeant que ceux dont les agences se suffisent. En réaction à ce qu’ils ont justement considéré comme une menace, les experts impliqués et les industriels ont fait preuve d’une solidarité agressive, presque irrationnelle, dont l’orchestration internationale laisse songeur et a surpris bien des citoyens (on a découvert à cette occasion que l’Hexagone compte six académies scientifiques, toutes unies contre l’impie grâce à leur profonde connaissance des gènes, du maïs, des rats et du marché…).
Le 27 novembre 2012 à Angers, le Collectif Nos Campagnes Sans OGM (NCSO) et le Centre INRA Angers-Nantes invitent conjointement à un débat (que la FSC co-animera) Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes sera présente à la conférence citoyenne réunissant plusieurs dizaines d’ONG européennes à Parme, siège de l’ l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire (AESA/EFSA), les 12 et 13 novembre. Ce rassemblement se déroule parallèlement à la célébration officielle des 10 ans d’existence de cette agence « indépendante » dont les règles de fonctionnement doivent être réexaminées par la Commission Européenne début 2013.
L’étude de Gilles-Eric Séralini, dont la conclusion tend vers la toxicité des OGM, fait toujours polémique. Décriée par de nombreux chercheurs, elle fait aussi débat au sein de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA). Le syndicat SUD Recherche EPST branche INRA fait valoir ici sa position. Lire la suite…
Qui est-il ? D’où vient-il ? Formidable héros des temps nouveaux, l’expert est l’incarnation de la vérité ou, a minima, de la vérité de l’instant. Au tribunal ou dans les médias, il donne un avis supposé être détaché de tout intérêt extérieur, qu’il soit financier, industriel, idéologique ou politique. Le moins que l’on puisse dire est que cela relève d’une vision idéalisée, pour ne pas dire utopiste, de la réalité. Lire la suite…
Les OGM sont des productions de laboratoires. Certains demeurent au service des scientifiques, comme les animaux modifiés pour servir de modèles expérimentaux, d’autres s’intègrent à l’univers médical ou industriel, tels les micro-organismes qui fabriquent des médicaments ou des molécules nouvelles.
Ces créatures sont maintenues captives dans un univers savant (animalerie de recherche, fermenteur), elles répondent globalement et sans dérive notoire au projet qui les a inventées et passent inaperçues du public tant elle s’intègrent docilement à la recherche ou à l’industrie. Lire la suite…
Horizon 2020, le futur programme cadre recherche et innovation de la Commission Européenne, rentre dans une phase décisive de négociation avec le Parlement européen.
FSC et d’autres ONGs se battent depuis plus d’un an pour un programme plus juste et plus écologique.
Fondation Sciences Citoyennes wants science to be closer to the real concerns of citizens. In Paris, Tania Rabesandratana spoke with the organisation’s director Claudia Neubauer about her fight for unbiased, participatory research.
Science in Society was Framework 7’s funding programme dedicated to reflection and debate on science and technology in our society. It had a budget of €330 million for 2007-13, but the programme has been axed in the proposal for Horizon 2020, the follow-up to Framework 7 for 2014-20. Fondation Sciences Citoyennes, a French not-for-profit association, is among those who are fighting to reverse the programme’s removal. The organisation, founded in Paris in 2002 by a group of researchers, has urged the European Commission to create a comparable funding stream for Horizon 2020 with a €1-billion budget, or 1.25 per cent of the proposed €80bn total budget.
Le secrétariat international du Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD) vous invite à participer à la conférence Science and Technology for Social Justice and Preservation of the Earth organisée dans le cadre du Sommet des Peuples à Rio le 15 juin à 16h30 (tente 15, « Elisabeth Texeira »).
Cette session fournira également l’occasion de discuter du processus FMSD et de la 3e édition du Forum Mondial Sciences et Démocratie qui se tiendra à Tunis en 2013. Lire la suite…
Depuis avril 2011, une alliance informelle d’ONG européennes s’est formée autour du nouveau programme cadre de recherche et d’innovation, Horizon 2020. Dès son début, FSC y est activement impliquée. L’alliance co-organise avec des membres du parlement européen une table ronde sur la place des citoyens, de la société civile et des bien publics dans le programme Horizon 2020 qui se tiendra le jeudi 7 juin entre 12h00 et 15h00 au Parlement européen (en anglais).
«La place qu’occupe la science dans nos sociétés est considérable. Si la science s’impose comme un phénomène structurant de la marche de toutes les sociétés humaines, ses innombrables applications et usages dits scientifiques sont aujourd’hui en question.
La compréhension du monde, inhérente au «progrès de l’humanité», reste aujourd’hui un enjeu majeur pour notre société. La vision critique, qui empêche ou limite les excès des divers pouvoirs (scientifique, technique, économique, politique…), est indispensable à la démocratie. Lire la suite…
Lors du 2e Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD) qui s’est tenu à Dakar en février 2011 est apparu de façon claire – pour les acteurs de la société civile comme pour les chercheurs – le besoin d’instaurer un dialogue « de communauté à communauté ». Autrement dit, les enseignants et chercheurs ont appelé, pour la clarté du débat public, comme pour sa qualité et sa force, à un discours moins dispersé de la part des acteurs de la société civile non marchande intéressés aux enjeux de la recherche, de l’enseignement supérieure et aux stratégies d’innovation Lire la suite…
Mai 2012. Rien ne s’est passé comme prévu. Le président sortant et son concurrent le plus sérieux ont été tous deux balayés par un grand souffle d’air frais. En toute légalité, sans violence, le peuple français vient d’accomplir une nouvelle révolution. Lire la suite…
Le 21 décembre 2011, la FSC, le RES et Générations futures envoyaient un message commun suite à la fermeture programmée du Registre des Malformations congénitales de Rhône-Alpes (REMERA). Le Pr André Syrota, PDG de l’Inserm, nous a adressé une réponse en date du 23 décembre. Lire la suite…
Il y a quelques semaines, l’Agence nationale de la recherche (ANR) rayait des tablettes pour 2012 le programme consacré à la santé environnementale « Contaminants et environnement : métrologie, santé, adaptabilité, comportements et usages » (CESA). Décision prise en catimini à la demande du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche sans que le conseil scientifique de l’ANR n’ait été associé.
Aujourd’hui, c’est le Registre des Malformations congénitales de Rhône-Alpes (REMERA) qui perd sa qualification ce qui entraîne ipso facto son arrêt au 1er janvier 2012. Le REMERA existe pourtant depuis 1973. Il avait fait l’objet d’un audit positif le 5 septembre dernier diligenté par le Comité National des Registres, présidé alternativement par l’Inserm et par l’InVS, qui sont aussi les 2 principaux financeurs du registre, mais aucun rapport d’audit n’a été communiqué officiellement. Lire la suite…
En votant à l’unanimité le 12 Octobre dernier l’interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires, les députés français ont édicté la première loi de ce genre au monde. Après avoir voté en mai dernier l’interdiction des phtalates, des alkylphénols et des parabènes, ils ont confirmé qu’ils avaient pris la pleine mesure de la question des perturbateurs endocriniens. L’ANSES a, elle aussi, pris en compte le changement de paradigme des perturbateurs endocriniens en publiant un rapport, le 27 septembre dernier, qui reconnaît les effets du bisphénol A aux faibles doses. La France se retrouve ainsi être le pays pionnier en la matière. Lire la suite…
Pourquoi une pratique quasiment abandonnée depuis 2500 ans revient-elle en surface de la démocratie ? Appliqué à Athènes pour le gouvernement de quelques dizaines de milliers de personnes, le tirage au sort des dirigeants était le fait des citoyens mâles, et donc sollicitait directement toute la population à l’exclusion des femmes et des esclaves.Après des siècles de dictature des riches et des rois, la Révolution a réinventé la république en promouvant la nomination par élection des représentants du peuple. Lire la suite…
Dix-huit organisations et coalitions paysannes, environnementales et de la société civile[1] demandent le retrait de la proposition de loi sur les obtentions végétales. Cette proposition, qui sera débattu par les députés le 24 novembre, vise à renforcer les droits de propriété de l’industrie semencière. Elle veut contraindre les paysans à l’achat de semences protégées par ces droits de propriété, en les empêchant d’utiliser les semences produites à partir de leur récolte (semences de ferme). Le texte propose d’autoriser la semence de ferme pour seulement 21 espèces, en échange du paiement de royalties à l’industrie, et d’interdire cette pratique pour toutes les autres espèces. Lire la suite…
Some 30 activists representing 14 environmental, technology assessment and consumer organisations from Europe, the United States, Canada and Latin America met for the 4th International Nanotechnology Activist Summit in Berlin on October 6 and 7 2011. Lire la suite…
Alors que l’initiative [de la Fête de la Science] fête ses vingt ans, impossible de ne pas évoquer le désenchantement qui frappe le monde de la recherche. Car, la science, elle, n’est pas à la fête. Faibles rémunérations, contrats sans lendemain, manque de reconnaissance et de financement public plongent les chercheurs dans une précarité impossible à conjuguer avec les conditions fondamentales de l’activité scientifique. Se pose la question de « comment faire de la science » sans que scientifique rime avec scienti’fric. table ronde entre Chantal Pacteau, secrétaire générale adjointe du Syndicat national des chercheurs scientifiques (SNCS-FSU). Emmanuel Saint-James, président de l’association Sauvons la recherche. Jacques Testart, biologiste co-concepteur de la fécondation in vitro, président de la Fondation sciences citoyennes. (1) Lire la suite…
Nos lecteurs le savent, une réflexion est en cours au sein du comité de rédaction, qui a comme objet d’adapter notre revue à son contexte actuel à partir des enseignements qui peuvent être tirés de ses dix-huit années d’existence. En témoignent d’ores et déjà les modifications apportées à sa structure et à sa maquette. C’est pour accompagner cette réflexion que l’association Natures Sciences Sociétés – Dialogues a pris l’initiative d’organiser, en partenariat avec six autres associations, un Forum des associations intitulé « Repenser le développement : la société civile s’engage », qui s’est déroulé les 20, 21 et 22 janvier 2011 à la Cité internationale universitaire de Paris et qui a été un intense moment de réflexion partagée entre une centaine d’associations (cf. http://www.nss-dialogues.fr/Forum-des-associations-01-2011). Lire la suite…
Plus de 100 organisations de chercheurs et de la société civile ont envoyé une lettre ouverte à la Commission européenne concernant le cadre stratégique commun pour le financement de la recherche (2014-2020). Lire la suite…
Plus d’une centaine d’organisations de chercheurs et de la société civile de toute l’Europe – dont la FSC – s’alarment de ce que les projets préparatoires de la Commission Européenne pour le cadre stratégique commun sur le financement de la recherche (2014-2020) ne permettent pas de relever les défis que les sociétés européennes doivent affronter aujourd’hui, et en appellent à un programme de recherche européen qui soit orienté en fonction des besoins de la société et de l’environnement plutôt que des intérêts des grandes entreprisesLire la suite…
Entre le 19 février et 20 mai 2011, la Commission Européenne a ouvert une consultation sur le livre vert du financement de la recherche et de l’innovation européenne dans le cadre d’un futur Common Strategic FrameworkLire la suite…
Plusieurs membres et administrateurs de la Fondation Sciences Citoyennes sont intervenus dans le colloque « Technosciences, environnement, santé, risques, gouvernance et société » organisé par l’Institut des Sciences de l’Environnement de l’Université du Québec à Montréal. Il s’est tenu à Sherbrooke et Montréal du 9 au 13 mai 2011 dans le cadre du 37e congrès de l’Association francophone pour le savoir. Lire la suite…
En partenariat avec l’AITEC, le CCFD – Terre Solidaire, le site DPH, les Petits Débrouillards, La Fondation Sciences Citoyennes, Ingénieurs sans frontières, 4D, Ritimo et NSS-Dialogues. L’actualité nous rattrape ! Préparé depuis 6 mois ce hors-série trouve un écho particulier ces derniers temps…. Mais les questions d’expertise citoyenne, de rapport entre sciences, techniques et sociétés, des enjeux liés au savoir et de responsabilité des scientifiques ne s’arrêtent pas au nucléaire Lire la suite…
L’association pour une Fondation Sciences Citoyennes (FSC) vous remercie pour l’envoi du pré-rapport de M. le député Bertrand Pancher.
Nous tenons d’abord à préciser des positions qui nous sont attribuées dans la retransmission des auditions :
– À propos des cellules d’alerte que nous préconisons dans les entreprises elles ne sont aucunement réservées aux « entreprises faisant de la recherche » mais à toutes les entreprises employant au moins 10 salariés (voir notre projet de loi ici). Lire la suite…
Sciences Citoyennes s’associe et soutient la déclaration Pour une campagne de refus des puces électroniques, dans l’élevage et ailleurs (ci-dessous) lancée par des éleveurs qui refusent et dénoncent l’emprise généralisée de la technologie sur nos vies et la qualité de nos vies. Ces technologies de « fichage » n’améliorent pas la sécurité alimentaire et nuisent à l’autonomie des exploitations alors que nos paysans protègent, par leurs pratiques, notre santé et l’environnement.
Nous appelons à une convergence des résistances au fichage biométrique, aux surveillances multiples poussées par nos bureaucraties. Lire la suite…
Cet article présente le compte-rendu de l’atelier « Pour une démocratie des savoirs, vers une démocratisation des choix scientifiques » qui s’est tenu le vendredi 21 janvier de 14h à 17h dans le cadre du Forum des associations « Repenser le développement, la société civile s’engage ». Lire la suite…
La catastrophe nucléaire au Japon oblige nos dirigeants à justifier leurs décisions et les citoyens passifs à s’interroger..Alors on parle de référendum mais le pouvoir affirme qu’une telle procédure n’est pas nécessaire puisque les citoyens pourront exprimer leur choix en 2012 lors de l’élection présidentielle ! C’est se moquer du monde car le président n’est pas élu sur son engagement pour ou contre une technologie particulière.Autre argument du pouvoir pour refuser un référendum : la complexité et la variété des problèmes engagés par l’option nucléaire seraient au delà des compétences des simples citoyens. Lire la suite…
L’arrivée des OGM dans l’agroalimentaire a provoqué l’un des plus importants débats politico-scientifiques de ces dernières années.
En quoi ces OGM sont-ils différents de ceux utilisés depuis plus de trente ans dans les laboratoires pour la recherche fondamentale et médicale ? Pourquoi engendrent-ils des questions nouvelles et des risques nouveaux ? Comment sont-ils évalués ? Répondent-ils à une utilité sociale ? Sont-ils une étape incontournable de la marche du progrès ou le résultat d’une dérive technoscientifique au service d’intérêts mercantiles ? Lire la suite…
Les sciences et les technologies ont apporté un bien être considérable aux citoyens des pays développés. C’est loin d’être le cas en Afrique qui occupe, dans le domaine de la production scientifique, une position marginale. La contribution de l’Afrique dans les journaux scientifiques indexés est dérisoire et tend à baisser. Les deux premiers pays (Afrique du Sud et Égypte) concentrent environ la moitié de la production. Ceci n’est pas étonnant quand on sait que l’Afrique compte moins d’1 chercheur/ingénieur pour 10 000 habitants alors que même les pays pauvres d’Asie du Sud-Est comptent entre 2 et 5 ingénieurs pour 10 000 habitants. La science est donc monopolisée par une minorité de pays développés. Il faut la démocratiser et permettre à l’Afrique d’y contribuer pleinement. Mais comment ? Lire la suite…
L’épuisement avait déjà gagné les participants du forum mondial Science et démocratie lorsque, vers 20h ce 5 février à Dakar, les traducteurs ont rendu leur tablier et que tout s’est arrêté en quelques minutes pendant la séance de conclusion. Après deux jours de débats, les participants commençaient à se connaître, les discussions avançaient, des propositions concrètes émergeaient. Pourtant c’était fini. Maintenant, même si l’exercice était frustrant et pouvait paraître futile : il fallait conclure ! Lire la suite…
Dakar 2011 ce n’est pas uniquement le Forum social mondial dans l’université Cheikh Anta Diop, à partir du 6 février. C’est aussi le Forum sciences et démocratie organisé les 4 et 5 février dans l’école polytechnique supérieure, à l’intérieur de l’université. Lire la suite…
Le 2e Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD) s’est tenu à Dakar les 4 et 5 février 2011. Voici quelques chiffres qui vous permettront de mieux appréhender cette seconde édition. Lire la suite…
Des veilles citoyennes pour des choix technologiques éclairés
Depuis les premières actions de contestation à la fin des années 1990, la lutte contre l’introduction des cultures OGM est plus que jamais d’actualité.
Si les militants écologistes affirment qu’elles ne peuvent apporter que des déséquilibres dans l’écosystème et à terme, engendrer des famines, les multinationales de l’agroalimentaire, relayées parfois complaisamment par certains chercheurs, s’obstinent à vanter les bienfaits de ces nouvelles plantes. Face à ces avis divergents, comment le consommateur peut-il se faire sa propre idée sur la question ? Lire la suite…
Politis, Fondation Sciences citoyennes, Global Chance, AITEC ont organisé un colloque le 20 novembre 2010 sur le thème : La science face à la démocratie. Il a eu lieu Salle Jean Dame dans le 2e arrondissement de Paris. Lire la suite…
Malgré les chapelles, les limites du savoir et les projets utilitaristes, on devrait disposer d’expertises bien calibrées, honnêtes, non partisanes pour connaître l’état objectif de tel aspect du monde. A vrai dire, et malgré les meilleures volontés humaines, le doute habite souvent la réponse aux nouvelles questions de la science, depuis qu’elle a épuisé les plus faciles. Lire la suite…
Le Forum Mondial Sciences et Démocratie met à votre disposition un nouveau bulletin d’information.
Si vous souhaitez le recevoir, vous avez deux moyens à votre disposition :
en vous inscrivant directement sur le site du FMSD : http://www.sdwf-fmsd.org/spip.php?page=lettre en envoyant un courriel à un des coordinateurs de cette initiative : fabien.piasecki[at]sciencescitoyennes.org.
Merci d’avance pour votre intérêt pour cette initiative dans laquelle la FSC s’implique depuis plus de 3 ans maintenant.
promouvoir et développer l’idée que la science et les technologies appartiennent à l’héritage commun de l’humanité, et pour renforcer leur contribution à la paix et au développement humain et écologique ;
promouvoir et développer l’idée que la connaissance scientifique, tout autant que les autres types de savoirs, sont les biens communs qui devraient être accessibles à l’humanité tout entière ; Lire la suite…
Le Forum Mondial Sciences et Démocratie a pu voir le jour grâce à l’implication d’un groupe informel constitué d’organisations venues de différents pays. Depuis le premier Forum Mondial Sciences et Démocratie, le processus s’est articulé autour de deux entités : un secrétariat international (IS) en charge de la coordination et un Conseil international transitoire (IIC) en charge de la stratégie et des décisions politiques. L’IS et l’IIC sont constitués exclusivement de personnes morales et non d’individus. Lire la suite…
Le Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD) est un processus initié par des acteurs des mouvements sociaux, des organisations de la société civile, des syndicats représentatifs de la communauté scientifique et des ONG travaillant sur l’interface Sciences et technologies / Société dans différentes parties du monde. Le FMSD a pour objectif d’étendre les principes démocratiques à la pratique des sciences et des technologies et aux politiques publiques sur ces questions. Lire la suite…
– You were a researcher, you became – without looking for it – a kind of David versus Goliath, involved in the battle of the South against the North, of peasants against seeds transnationals. In other words, you are now the incarnation of what is a whistleblower. Is it a « heavy load » or are you claiming it loudly ?
First I must declare something very important : I am only one of very many people who find themselves in the cross-hairs of the corporate machinery. The only difference of my case is that I survived, more or less, their attack. Many others have not fared with the same luck that I had : people die from this, many others have lost their jobs and with this their capacity to be heard in public. So it is not a question of heroics, or one in which I (or any other individual) displayed unusual powers (as I think David is supposed to have done against Goliath). The reality seems to be more and more that we are all really more like a swarm of many people who oppose what has happened to our science, to our environment, to our society. The privilege (and the burden) is on those of us who are lucky to have received the charge of representing the public. Lire la suite…
Les principaux objectifs du CODESRIA, tels que clairement énoncés dans sa Charte, sont, entre autres, la facilitation de la recherche multidisciplinaire, la promotion de publications issues de la recherche, le renforcement des compétences des chercheurs africains de tous niveaux grâce à un solide programme de formation, la promotion du principe de liberté académique, et la création de multiples forums d’échanges et d’informations entre chercheurs africains. Lire la suite…
Depuis 2001, les forums sociaux mondiaux (FSM) se sont progressivement inscrits dans les agendas de milliers d’ONG, médias, syndicats, mouvements sociaux, autorités locales, institutions et même gouvernements à travers la planète, comme un moment de réflexions, de partages et de constructions d’innovations sociales, culturelles et économiques à l’échelle du monde. Lire la suite…
A cause de l’économie de la connaissance, ce sont des champs scientifiques entiers qui sont en voie de destruction, telles les sciences de l’éducation (psycho-pédagogie, didactiques disciplinaires…). Après la fermeture des IUFM (formation des enseignants), c’est le tour de l’INRP (recherche dans ces domaines). Cela au moment où l’Education nationale française est classée par l’OCDE dans les derniers rangs en matière de qualité de vie à l’Ecole. Le plan sarkozyste est clair, il s’agit de casser un fief principal de résistance démocratique dans ce pays. Lire la suite…
On peut, à l’instar de Denis Sieffert (Politis, 4 mars 2010), réunir Claude Allègre, Georges Frêche et Michel Charasse (mais sûrement aussi quelques autres…) dans le parti des « beaufs », lesquels sont identifiables par leur discours trivial, l’apologie de la croissance, ou le choix du scientisme contre la précaution. Lire la suite…
A l’initiative de Michel Pimbert (International Institute for Environment and Development (IIED) Londres) a eu lieu à Nyéléni (Mali), du 1 au 6 février 2010, un « Espace citoyen d’interpellation démocratique (ECID) » sur le thème « Comment démocratiser la gouvernance de la recherche agricole pour une plus grande souveraineté alimentaire ? ». Lire la suite…
Le samedi 3 juillet aura lieu la journée de débats « Citoyenneté, politique et engagement », organisée par Eric Julliard et dont la Fondation Sciences Citoyennes est l’un des partenaires, avec d’autres associations telles Anticor, Alternative citoyenne, Clairvoyance, Ni putes ni soumises… La webradio engagée Fréquence Orange couvrira les débats. Tous les détails sont sur le blog Harmonie, entièrement consacré à cette journée et à ses prolongements. Lire la suite…
La sixième session du Cycle de Formation proposé par la FSC aura lieu le 2 juin 2010 de 19h à 21h30 à Paris – (Ageca – 177 rue de Charonne, 75011 Paris. M° Alexandre Dumas (2) ou Charonne (2). Lire la suite…
Les « conférences de citoyens » se sont récemment multipliées (on en dénombrait 4 jusqu’en 2008 puis 4 en 2009-2010) en négligeant de plus en plus la rigueur du protocole qui permet la validation de ces procédures. De plus, à la suite de la proposition du député Jean Léonetti, un projet de loi devrait être adopté pour confier au Comité national d’éthique l’organisation de CdC. Lire la suite…
La cinquième session du Cycle de Formation proposé par la FSC aura lieu le 26 mai 2010 de 19h à 21h30 à Paris (Ageca – 177 rue de Charonne, 75011 Paris. M° Alexandre Dumas (2) ou Charonne (2). Lire la suite…
Changement climatique, OGM, Grippe A, tests ADN… on ne compte plus les enjeux politiques qui mobilisent les savoirs scientifiques. Mais, nous dit-on, les citoyens doivent avoir confiance. Les experts officiels évaluent les risques de façon strictement objective et, dans les labos, les chercheurs et les ingénieurs inventent les meilleures solutions possibles pour demain… Lire la suite…
Ce jeudi 20 mai 2010, le journal Science a publié un article d’une équipe de recherche emmenée par J. Craig Venter revendiquant la création de la première cellule dotée d’un ADN entièrement réalisé par ordinateur. Pour Craig Venter cela représente : « une étape importante scientifiquement et philosophiquement ». Les associations de la société civile, notamment ETC Group, demandent un moratoire sur les techniques employées dites de « biologie synthétique » et appellent à une réflexion globale sur la génétique extrême. Lire la suite…
Cette page ne donne pas de définition du lobbying, mais quelques indications et liens sur l’engagement et l’activité de la Fondation Sciences Citoyennes en la matière. Lire la suite…
La première session du Cycle de Formation proposé par la FSC a eu lieu le 14 avril 2010 de 19h à 21h30 à Chatenay-Malabry (RER B – Robinson). Jacques Testart a traité du sujet suivant : La Technoscience en Démocratie. Comment ? Pour en savoir plus, cliquez ici.
Le DP est la seule procédure « participative » régie par la loi (2002) et donc assez bien codifiée. Sa gestion dépend de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) qui crée des commissions particulières (CPDP) pour chaque thème mis en débat. Nous avons réalisé un travail d’élaboration pour qu’il en soit de même des CdC (projet de loi ) et dépasser la confusion actuelle dans les pratiques internationales, confusion propice autant à l’incompréhension de la procédure par le public qu’à sa négligence par les élus Lire la suite…
Le 23 janvier prochain se tiendra à Paris une Initiative française du Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD). Le processus FMSD, initié à Belém (Brésil) en janvier 2009, vise à promouvoir la mise en place Lire la suite…
Aujourd’hui la capacité à produire de l’expertise et de la recherche est largement cantonnée aux firmes privées et aux organismes d’Etats. Or avec les lobbyings qui s’exercent sur l’expertise et la régulation publique des risques, avec le reflux de l’Etat entrepreneur de science, et la marchandisation croissante des connaissances, l’Etat n’est plus toujours une garantie suffisante pour assurer une recherche et une expertise d’intérêt général. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes (FSC) participe au Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD), un processus dans lequel notre association est impliquée depuis ses débuts à l’été 2007.
Cette plateforme a pour objectif d’instaurer un dialogue permanent entre syndicats et associations de chercheurs, mouvements sociaux et ONG sur des enjeux cruciaux pour nos sociétés dans les années à venir : la place de la recherche scientifique dans un monde socialement et écologiquement plus juste, le statut des biens communs de la connaissance, Lire la suite…
Les Petits Débrouillards Île-de-France rassemblent scientifiques, élus, enseignants, éducateurs et citoyens, le jeudi 10 décembre 2009 au CNAM à Paris pour Savoirs et citoyenneté : un scénario d’avenir, une rencontre pour dialoguer sur une société de la connaissance partagée. Lire la suite…
Ces deux journées de débats et d’animations se dérouleront les 4 et 5 décembre 2009 au sein de l’Université Paris 12 à Créteil (94). Elles s’adressent à tous ceux qui sont concernés par la circulation, l’appropriation et la transmission des savoirs dans la société. Lire la suite…
Le jeudi 3 décembre 2009 de 9H00 à 13H00
A l’Auditorium du Palais de la découverte
Avenue Franklin Roosevelt 75008 PARIS
Evelyne Fox Keller, professeur d’histoire et philosophie des sciences au MIT (Etats-Unis), viendra faire une communication autour de la question : Qu’est-ce que la biologie synthétique a à voir avec la biologie ? Lire la suite…
Le Sénat a publié le 7 octobre des premières règles pour l’encadrement des groupes d’intérêts (lobbyistes). Le Réseau citoyen ETAL (pour un encadrement et une transparence des activités de lobbying) les juge partielles et imprécises, même si la mise en place d’un registre obligatoire et la publication des noms des clients des lobbyistes semblent aller un peu plus loin que les dispositions prises précédemment par l’Assemblée nationale. Lire la suite…
Sollicitée par la Commission Particulière du Débat Public Nanotechnologies (CPDP nano), la Fondation Sciences Citoyennes (FSC) vient de proposer un cahier d’acteurs exposant ses positions. Lire la suite…
Le groupe français du Forum mondial sciences et démocratie organise une réunion de présentation et de réflexion sur une initiative française en janvier 2010 à l’occasion du Forum social mondial décentralisé. Lire la suite…
Enjeux sociétaux, culturels et géopolitiques
Le jeudi 4 juin de 18h30 à 21h à l’espace Piazza du Centre Pompidou à Paris (entrée de la salle à droite de la place, au pied de Beaubourg (métro Rambuteau ou Chatelet-Le Halles) avec : Lire la suite…
La participation ne doit pas se réduire à l’information des citoyens. Il faut que des “gens ordinaires” soient complètement informés des enjeux des projets techniques, scientifiques, d’aménagement et d’innovation afin d’élaborer des avis indépendants des intérêts particuliers.
Une méthodologie pour des “conventions de citoyens” est proposée par la Fondation Sciences Citoyennes, en tant que projet législatif. Partant d’expériences conduites dans différents pays, cette démarche se déroule en plusieurs phases : organisation d’un comité de pilotage pluraliste comprenant des spécialistes de la question posée, choix d’un panel de citoyens, formation de ceux-ci, débats, et production d’avis à l’usage des décideurs. Lire la suite…
Dans le cadre du cycle Ingénierie du vivant 2.0 : La biologie synthétique en question, VivAgora, la Cité des sciences et de l’industrie et l’Institut de recherche et d’innovation du Centre Pompidou vous invitent au débat public sur le thème : « Enjeux cognitifs : vers quelle biologie allons-nous ? »Lire la suite…
Paris, le 4 février – La Fondation Sciences Citoyennes dénonce les réformes précarisant le travail universitaire, comme la modification du décret sur le statut des enseignants-chercheurs, qui menace leur autonomie pédagogique face aux pressions gestionnairesdes directeurs d’UFR et présidents d’Université dotés de nouveaux pouvoirs hiérarchiques, et d’instances d’évaluation obnubilées par la compétition et les résultats quantifiables. Lire la suite…
Le prochain sommet de printemps des chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne se tiendra les 19 et 20 mars 2009. À l’ordre du jour de ce Conseil européen figurent comme points prioritaires l’évaluation et la poursuite de la stratégie de Lisbonne amorcée en 2000 qui, entre autres, encadre les politiques engagées actuellement dans tous les pays membres pour « moderniser » les systèmes nationaux de recherche et d’enseignement (primaire, secondaire, supérieur, « formation tout au long de la vie »). Lire la suite…
Call – printing version The next spring summit of the heads of state and governments of the European union will take place on March 19th ‐ 20th 2009. One of its priorities will be the assessment of the Lisbon strategy initiated in 2000, which frames the policies currently engaged in the Member States so as to “modernise” the national research and education system (primary, secondary and higher education, lifelong learning). Lire la suite…
Der nächste Frühjahrsgipfel der Staats‐ und Regierungschefs der Europäischen Union wird am 19. und 20. März 2009 stattfinden. Auf der Tagesordnung dieses Europäischen Rates stehen vor allem die Evaluierung und Fortführung der im Jahre 2000 verabschiedeten Lissabon‐Strategie. Diese Strategie definiert, unter anderem, den politischen Rahmen zur « Modernisierung » der nationalen Forschungs‐ und Bildungssysteme in allen Mitgliedsstaaten (von der Grundschule bis zur Hochschule, lebenslanges Lernen, etc.). Lire la suite…
Le discours prononcé par Nicolas Sarkozy le 22 janvier à l’occasion du lancement de « la réflexion pour une stratégie nationale de recherche et d’innovation » est un modèle du genre. Les chiffres fantaisistes et les assauts d’idéologie qu’il contient nous confirment bien que la réflexion n’a pas encore commencé, ce qui n’empêche pas son auteur de mobiliser tout le champ lexical du mouvement, au risque de multiplier les contradictions. Il y en a une qui nous occupe particulièrement : elle concerne la mise en démocratie de la politique scientifique que nous avions déjà évoquée ici (Libération du 10 septembre 2008). Lire la suite…
Comme vous le savez sans doute, la Fondation Sciences Citoyennes a lancé il y a deux ans l’idée d’un Forum mondial sciences et démocratie (FMSD) en marge du Forum social mondial (FSM). Après deux ans de travail et d’échanges avec des chercheurs, des organisations de scientifiques, des syndicats, des associations, des ONGs, la première édition du FMSD se tiendra les 26 et 27 janvier 2009, c’est-à-dire deux jours avant le début du Forum social mondial de Belém. Lire la suite…
Dix-huit associations et syndicats ont lancé jeudi 9 octobre 2008, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale à Paris, un « Appel citoyen pour un encadrement et une transparence des activités de lobbying en direction des instances de décision publiques ». Lire la suite…
Le Grenelle de l’environnement stoppé aux portes du ministère de la Recherche
Paris, 3 octobre 2008 – La Fondation Sciences Citoyennes, membre de l’Alliance pour la Planète, s’indigne de la façon dont les engagements du Grenelle de l’environnement sont escamotés ou détournés dans le domaine de la recherche, de l’expertise et de l’enseignement supérieur. Lire la suite…
QUOTIDIEN : mercredi 10 septembre 2008 http://www.liberation.fr/rebonds/351046.FR.php
L’autonomie de la recherche : voilà l’enjeu désigné de la crise ouverte au printemps entre la grande majorité des chercheurs et leur ministère, et que pourraient relancer les récents propos de la ministre de la Recherche (1). Lire la suite…
« L’agriculture paysanne peut-elle nourrir le monde ? » Conférence – débat avec M. Marc Dufumier, Professeur d’agriculture comparée et de développement agricole à AgroParisTech, et des représentants des organisations partenaires : Lire la suite…
Tel est l’intitulé de la 14e Université d’Eté de l’Innovation Rurale, organisée par la Mission Agrobiosciences et la Communauté de Communes Bastides et Vallons du Gers, à Marciac, les 6, 7 et 8 août prochains. Lire la suite…
ATTENTION : dernier jour pour s’inscrire : vendredi 14 mars – le Mardi 18 mars 2008, de 9h à 19h – Dans l’hémicycle du Conseil Régional d’Ile-de-France – 57 rue de Babylone, 75007 Paris – Avec le soutien du MEDAD et de Genopole.
En partenariat avec OREE, Centrale-Ethique, Ars Industrialis , La FING, La F@brique du Futur, Alternatives économiques, France Info, Reporters d’espoirs, Valeurs Vertes, MediaPart, Avec le parrainage de l’Académie des Technologies Lire la suite…
1re PARTIE :
Quels nouveaux indicateurs de richesse et de développement ? Quels outils d’évaluation de la soutenabilité de la recherche ?
La transition vers des sociétés plus soutenables implique une forte transformation de la structure économique actuelle. Quel est l’état de la recherche sur les stratégies qui permettent de fortes réductions d’empreinte écologique ? Quelles sont les conséquences économiques ? Aboutirons-nous à des sociétés « immobiles » ou aurons-nous affaire à de nouvelles formes d’innovation ? Cela implique-t-il d’abandonner l’universalisme du développement ? Ces questions font-elles l’objet de programme de recherche ou sont-elles élaborées ailleurs ? Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes (FSC) a obtenu en 2005 l’aide du Conseil Régional Ile de France (programmes PICRI) afin de Définir la conférence de citoyens pour trouver sa place dans l’ordre juridique. L’enjeu est de permettre de sortir les recommandations des citoyens de cette zone incertaine où elles sont aujourd’hui reléguées par les mécanismes consultatifs classiques . Lire la suite…
Conclusions provisoires avant travaux. Mercredi 11 juillet de 17h00 à 20h00, au Palais de la Découverte, avenue F. Roosevelt , 75008 paris. Les documents issus du débat seront mis à disposition des participants : présentation des 32 propositions, synthèse des travaux et de la participation. Lire la suite…
À Aix-en-Provence les 24 et 25 mai 2007. L’informatique est déjà « omniprésente ». Le rapprochement entre les technologies des bits, des atomes, des neurones et des gènes s’engage. Nous en mesurons mal les conséquences, tant sur le monde d’aujourd’hui que sur celui de demain – mais nous les savons importantes. Nous sommes tous des apprentis sorciers, mais des apprentis sans maître ! Lire la suite…
Débat animé par Laurent Dianoux. Organisé à l’occasion de l’Assemblée Générale de la Fondation Sciences Citoyennes le 3 février 2007. Transcription par Taos Ait Si Slimane
Les 26 et 27 février 2007, 16 organisations (1) organisaient les États Généraux du Moratoire à Orléans. À l’issue de ces deux jours de débats, elles ont lancé l’appel suivant : Lire la suite…
Les NST – NanoSciences et NanoTechnologies – prétendent imposer une (r)évolution scientifique et technologique. C’est un des secteurs d’activité annonçant des perspectives d’innovation les plus fortes, exigeant pour cela un soutien massif des secteurs public et privé. Pourtant, on connaît encore mal son contexte d’émergence, les réseaux d’acteurs impliqués et leur forme d’engagement ainsi que les paramètres scientifiques qui la conditionnent. Lire la suite…
En invitant Serge Latouche (SL) (1), Fabrice Flipo (FF) (2) et Guillaume Duval (GD) (3) à venir débattre le 24 septembre dernier, la Fondation sciences citoyennes (FSC) a souhaité contribuer au débat sur la décroissance, de plus en plus virulent. Pourtant, il y a loin entre les clivages revendiqués et les convergences possibles : accords sur le désastre écologique et la faillite du modèle développement durable ; sur la nécessité de réussir le virage éco-sociétal en urgence d’où la crainte d’un éco-totalitarisme qui interdirait la mise en œuvre de propositions alliant une certaine radicalité, le respect des droits humains et la mobilisation de forces sociales sans recours à la force. Lire la suite…
14 et 15 septembre 2006 à Lille – L’année 2005 aura marqué une étape significative dans l’existence de la Commission nationale du débat public (CNDP). Celle-ci devient une institution majeure de la démocratie participative, ancrant dans l’action publique, au fil des controverses que soulèvent les procédures qu’elle conduit, les droits de « participation du public aux processus décisionnels » ouverts par la Convention d’Aarhus et la Charte de l’Environnement. Lire la suite…
On proclame qu’« on ne peut pas arrêter le progrès des connaissances… », comme si les laboratoires étaient encore peuplés de poètes en quête de savoir plutôt que de techniciens en quête de pouvoir. C’est parce que la « science » n’a pas (n’a plus) pour but de connaître le monde (de le comprendre, de créer des concepts) mais de le maîtriser (d’agir avec efficacité, de créer et gérer des outils) que s’impose un devoir de contrôle social sur l’activité de la technoscience. En effet,désormais,c’est seulement quand l’innovation est produite, et déjà en vente, que l’interrogation publique peut arriver. Lire la suite…
Ce forum était plus petit que les autres FSE, ceci étant surtout dû au choix de l’endroit (mais peut-être aussi à une certaine fatigue du mouvement ?). On a entendu parler de chiffres autour de 10 000 participants. Mais bon ce n’est pas seulement la quantité qui compte mais aussi la qualité ! Lire la suite…
Le 2 juin prochain, le CEA-Grenoble, l’Institut National Polytechnique de Grenoble et le Conseil général de l’Isère inaugureront le Minatec – premier pôle européen des micros et des nanotechnologies. Les trois jours précédents, le comité OGN (1) organise un forum pour contester cette implantation. Quand les uns évoquent le principe de précaution, les autres renvoient aux contraintes de la compétition internationale. Quand les premiers postulent la nécessité d’un débat démocratique en l’espèce, les seconds répondent en termes de bassins d’emploi. Quant on annonce un meilleur des mondes, on renvoie l’image d’obscurantistes millénaristes. Dialogue de sourds. Lire la suite…
A coalition of thirty-eight international organizations including scientists, environmentalists, trade unionists, biowarfare experts and social justice advocates called for inclusive public debate, regulation and oversight of the rapidly advancing field of synthetic biology – the construction of unique and novel artificial life forms to perform specific tasks. Lire la suite…
Trois lois importantes pour l’avenir de la création, la recherche et l’innovation viennent d’être votées ou sont en passe de l’être ; la loi d’orientation et de programmation de la recherche, qui favorise le pilotage et l’appropriation de la recherche par les entreprises (adoptée le 23 mars) ; le projet de loi relatif aux obtentions végétales, qui renforce les droits de propriété des firmes semencières (voté au Sénat le 2 février en première lecture) ; et le projet de loi relatif au droit d’auteur et aux droits voisins (DADVSI), qui organise la chasse à l’échange d’œuvres culturelles (adopté à l’Assemblée nationale le 21 mars en première lecture). Elles participent d’une même politique des savoirs, du vivant et de la création, au service d’une économie de rente, soucieuse avant tout de leur appropriation par les grands intérêts économiques. Lire la suite…
Conférence de Jacques Testart, dans le cadre de la « Semaine de l’environnement » organisée par l’association ASPE, du lundi 20 au jeudi 23 mars, à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, campus de Pau. Conférences retransmises en direct sur le campus de Bayonne – Gratuit, étudiants et grand public –
La Fondation Sciences Citoyennes est partenaire du programme européen TRAMS (Training & Mentoring of Science Shops), qui vise à former les personnes intéressées par les boutiques de sciences, pour diffuser le concept et appuyer la création de nouvelles structures en Europe. Lire la suite…
Membres de la Fondation Sciences citoyennes, Suzanne Orru et Jacques Testart dénoncent le fait que les décisions sur le nouveau réacteur nucléaire aient été prises avant même le début des consultations. Il est impératif que les citoyens puissent réellement peser sur de telles décisions. Lire la suite…
Cette contribution présentée en décembre 2005, a été refusée par le président de la CPDP sans explication précise, ni possibilité de dialogue. Contrairement à ce qu’elle affirme sur son site, il n’est pas exact que la CPDP-EPR permette à tous de participer au débat. Lire la suite…
Bamako (19-23 Janvier 2005) « Face à la marchandisation des sciences et des techniques, quels alternatives pour l’Afrique ? Quels moyens pour les mouvements citoyens du Nord et du Sud pour mettre la recherche et l’innovation au service du bien commun dans le continent africain ? » Lire la suite…
Lundi 23 janvier 2006, de 14h à19h à l’Assemblée Nationale, salle 62-42, 126 rue de l’université, 75007 – Inscription gratuite mais obligatoire ! Auprès glen.millot [at] sciencescitoyennes.org (remplacer [at] par @) ou 01 43 14 73 64 Lire la suite…
Le projet de PICRI déposé par la Fondation Sciences Citoyenne a été retenu par la Région Ile-de-France. Jacques Testart en assurera le pilotage avec Marie-Angèle Hermitte. Outre la FSC le projet été présenté par Michel Callon, Professeur à l’Ecole des mines de Paris, Marie-Angèle Hermitte, Directeur de recherches au CNRS, , Dominique Rousseau, Professeur de droit à l’Université de Montpellier Lire la suite…
Le Café numérique est une initiative du Chantier numérique de la Maison des Métallos. Il est organisé par Nicolas Benvegnu, Denis Pansu (planete émergence) et Anne Brisset-Giustiniani (Sopinspace) et propose tout au long de l’année, à un rythme mensuel, une rencontre avec des acteurs du débat public sur Internet. Lire la suite…
Comme en témoigne le succès des Partenariats institutions citoyens pour la recherche et l’innovation (Picri) organisés par le conseil régional d’Île-de-France (1), les chercheurs ont semble-t-il de la sympathie pour les organisations de la société civile. Malheureusement, cette sympathie se mue souvent en un paternalisme bienveillant lorsqu’il est question de « choses sérieuses ». Les associations co-signataires du communiqué de l’intersyndicale et de Sauvons la recherche (SLR) appelant à la mobilisation du 9 mars 2005 (2) -ce qui n’a pas été sans amener quelques réticences appuyées de certains syndicats- ont été tout simplement exclues des négociations engagées par la suite avec le ministère. Lire la suite…
Directeur de recherche à l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), Jacques Testart est connu comme le « père » du premier bébé conçu par fécondation in vitro en France. C’était en 1982. Depuis lors, la génétique a fait son entrée en force et ce biologiste de la reproduction a très vite compris les dérives que cette nouvelle donne laissait planer sur sa spécialité. Lire la suite…
Organisé par le Centre de Recherche en Histoire des Sciences et des Techniques – Centre Alexandre Koyré, mardi 29 novembre 2005, Cité des sciences et de l’industrie, 30, avenue Corentin Cariou – Paris – 19ème – M° Porte de la Villette Salle Jean-Painlevé Lire la suite…
Essai de documentation sur le combat vital. « Et les coûts de Mégalopolis grandissent encore plus vite que sa taille. A tout prix il faut faire venir plus d’énergie, plus d’eau. Il faut assurer le transport des vivants. Mégalopolis est une cité assiégée, mais elle ne l’est que par sa propre masse. Aussi ne peut-elle être sauvée que par le sacrifice chaque jour plus poussé de ses libertés. » Lire la suite…
Début, aujourd’hui, de la quatorzième Fête de la science sur fond d’année mondiale de la physique… et de contestation du projet de loi sur la recherche, présenté récemment . Lire la suite…
Préambule :Le terme nanotechnologie est apparu il y a quelques années pour désigner un nouveau domaine en émergence, lié à la maîtrise de la matière à l’échelle nanoscopique (de 0,1 à 100 nanomètres). Ce phénomène d’émergence n’est pas sans comparaison avec les biotechnologies dans les années 1970/80.
Résumé – Les politiques publiques auront à relever un défi majeur au cours des trente prochaines années, celui des nanotechnologies. Une relance ambitieuse des grands programmes scientifiques et techniques pour stimuler l’emploi et la compétitivité est à l’ordre du jour en France et dans l’Union européenne. A ce titre, les nanotechnologies sont appelées à prendre une place significative.
Introduction : La fin du vingtième siècle a été marquée par une évolution scientifique et technologique majeure dont nous commençons seulement à entrevoir les conséquences incalculables. Lire la suite…
En début d’année, à la lecture du rapport de Jean-Louis Beffa, PDG de Saint-Gobain, Jacques Chirac lui demande de mettre en place l’Agence de l’Innovation Industrielle (AII) dans le but de » permettre à la France et à l’Europe d’établir ou d’accroître leur supériorité technologique et de créer de nouveaux emplois, dans des secteurs prioritaires et exportateurs « . Lire la suite…
Le « European Science Social Forum » est une alliance d’ONG et de personnes souhaitant réorienter la politique européenne de recherche au service d’une société solidaire, soutenable et juste. Ce réseau a été lancé après les forums sociaux européens de Paris et de Londres par des ONG telles que Greenpeace, la Fondation Sciences Citoyennes, l’International Network of Engineers and Scientists, Genewatch, etc. Lire la suite…
Le « European Science Social Forum » est une alliance d’ONG et de personnes souhaitant réorienter la politique européenne de recherche au service d’une société solidaire, soutenable et juste. Ce réseau a été lancé après les forums sociaux européens de Paris et de Londres par des ONG telles Greenpeace, la Fondation Sciences Citoyennes, l’International Network of Engineers and Scientists, Genewatch, etc. Lire la suite…
Sommaire – Le communiqué de presse – Introduction de Marc Dufumier,Professeur à l’INAPG – Présentation des AMAP par François Lerique,Président de la fédération des AMAP IDF – Une expérience en Ile de France : Partenariats Institutions et Citoyens pour la recherche et l’innovation (PICRI) par Claudia Neubauer, Fondation Sciences Citoyennes Lire la suite…
Afin de préparer le prochain lancement du Café Numérique consacré à la mobilisation d’internet dans le débat public, une réunion de préparation ouverte à tous aura lieu le mardi 28 juin 2005 à 19 h à la Maison des Métallos. Plus d’informations : http://www.maisondesmetallos.org/article480.html
Le 1er juillet 2005, à l’Auditorium du Museum National d’Histoire Naturelle, 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire – 75005 PARIS – Pour toutes vos questions, n’hésitez pas à contacter Catherine Musset au Secrétariat de Marc Lipinski, par téléphone : 01 53 85 69 20, ou par mail : catherine.musset@iledefrance.frLire la suite…
Les avancées scientifiques et techniques sont des facteurs majeurs de changement dans nos sociétés. Souvent porteuses de progrès, parfois porteuses de risques et de nouvelles dépendances, elles sont rarement discutées et orientées de façon démocratique. D’où les crises et les contestations citoyennes de ces dernières années. Par Christophe Bonneuil, secrétaire de la Fondation Sciences Citoyennes, Jean-Paul Gaudillière etJacques Testart,vice-présidents de laFondation Sciences Citoyennes, Jérôme Martin,président d’Act up-Paris, Yannick Jadot,Directeur des campagnes de Greenpeace France, Gus Massiah,vice-président d’ ATTAC, Christian Saout,président d’Aides
Les organisations signataires, réunies le 16 février 2005, ont fait le bilan des rencontres qui ont eu lieu entre les différentes organisations et les ministres de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur. Au vu de ces discussions, il apparaît clairement que le texte du projet de L.O.P.R.I (Loi d’Orientation et de Programmation pour la Recherche et l’Innovation), rendu public en janvier et qualifié de « brouillon » par F. d’Aubert, reste entièrement d’actualité pour le gouvernement qui a déjà anticipé sa mise en application.< Lire la suite…
Parmi les dix personnalités préférées des Français on dénombre deux sportifs, deux chanteurs de variétés et deux acteurs de cinéma. Mais aucun homme politique, aucun syndicaliste, aucun écrivain ou chercheur, aucun « intellectuel » ou porteur de projet. Chacun connaît ce scandale, répété au fil des sondages, mais personne n’ose le prendre en compte pour évaluer ce qu’est aussi la démocratie. Lire la suite…
Pour répondre aux enjeux de la santé environnementale, www.debatSE.org offre aux citoyens un espace de débat public basé sur des outils de participation et de coopération. Retour sur cette expérience portée par l’association Fondation Sciences Citoyennes. Lire la suite…
La fermeture imposée, d’ici à 2006, de la décharge d’Entressen, la plus grande d’Europe, suscite une tension entre les élus PS et UMP des Bouches-du-Rhône, qui prônent des solutions différentes. Un débat public est organisé dans le département.
Les habitudes des Français ont profondément changé ces dernières années, révèle une enquête de l’Observatoire du débat public. La multiplication des sources, une certaine boulimie de médias, conduiraient, selon cette étude, à une sorte de « mal info ».
Cet appel vous est adressé par la Fondation Sciences Citoyennes et par des chercheurs et enseignants des institutions publiques qui se sont mobilisés à l’occasion des lettres ouvertes « Ouvrons la recherche ». Face aux menaces qui pèsent sur la recherche publique et au malaise qui se développe au sujet de l’activité de recherche dans nos sociétés, cette initiative a pour objectif d’instaurer sur ce sujet important un débat ouvert à tous et de vous inviter à vous mobiliser en faveur de propositions positives. Lire la suite…
Sur le site de la bibliothèque sonore du Forum social européen, vous pouvez écouter en ligne les interventions de Christophe Bonneuil, David King, Claire Weill et Jacques Testart, enregistées, le 13 novembre 2003, à Ivry, lors de la conférence organisée par le Forum social européen (FSE), et proposée par la Fondaction sciences citoyennes, la fondaction Charles Léopold Mayer, l’AITEC et l’Institute of Science in Society (ISIS). Lire la suite…
Ce que l’on a voulu faire, c’est partir de l’exemple des OGM mais pour poser le problème, en amont de ces techniques, du système de recherches qui les a générés. Donc aujourd’hui, on va essayer de poser le problème de la globalisation de la recherche et de la domination du » tout génétique » en biologie ; et les OGM sont un des avatars de cela, de même que la génomique ou toute une série de technologies d’intervention sur l’humain. Donc ce que l’on va essayer de voir ce sont les transformations profondes des systèmes de recherche, notamment en sciences de la vie, dans les dernières 25 années avec la généralisation des brevets et ses conséquences pour voir à quel point la science a été touchée de plein fouet par le phénomène de la mondialisation néo-libérale et qu’il est important d’introduire cette thématique de la recherche dans le mouvement alter-mondialiste. Lire la suite…
Introduction par Marc Lipinski, vice-président du Conseil Régional d’Ile-de-France, en charge de la recherche, de l’enseignement supérieur et de l’innovation scientifique et technique. Ce forum est le premier que la Région Ile-de-France organise sur la recherche. Il intervient alors que le monde de la recherche est en crise, crise qui a suscité de nombreux débats aussi bien au sein du monde de la recherche qu’en externe. Et c’est certainement là l’une de ses principales réussites : avoir ouvert la recherche sur la société. Lire la suite et télécharger la synthèse complète
Ce nouveau chiffre s’ajoute à la liste grandissante de prédictions qui font craindre aux experts que ne s’installe une certaine confusion et qu’un débat public sur le besoin de se préparer à affronter une pandémie n’ait pas lieu.
Le tableau de bord européen de l’innovation 2004 (TBEI) confirme que la Suède et la Finlande sont les premiers pays novateurs de l’Union européenne, alors que l’Estonie et la Slovénie arrivent en tête des dix nouveaux États membres.
… Le monde associatif n’est pas en reste puisque l’association Fondation Sciences Citoyennes a lancé un débat public sur les questions de santé liées à l’environnement sur Internet.
Un an après la tenue d’une conférence de consensus sur les effets secondaires présumés du vaccin contre l’hépatite B, cette controverse scientifique au long cours rebondit, à l’occasion d’une réunion d’information co-organisée par l’Inserm, l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) et l’Anaes (Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé)
Le débat public est ouvert depuis ce week-end et pour trois mois. Il a été lancé sur l’Internet (1) par la fondation Sciences citoyennes et a pour ambition d’aborder un sujet générateur d’inquiétudes et de polémiques : la santé environnementale. « Cette thématique au coeur de nos contradictions illustre bien le débat croissant entre science et société », estime André Cicolella, chercheur, chimiste de formation et président de Sciences citoyennes. Lire la suite…
Afin de faire le bilan des forums régionaux et des groupes de travail par Internet, le forum de synthèse aura lieu le samedi 27 novembre, de 9H30 à 18H, Mairie d’Ivry (Ligne 7 à la sortie du M° Mairie d’Ivry) Lire la suite…
Après Rennes, Montpellier et Toulouse, c’est au tour de l’Ile-de-France d’accueillir les forums de la recherche publique pour une agriculture durable et une bonne alimentation, dans un environnement sain et des campagnes vivantes. Lire la suite…
Les contributions au débat de ces derniers mois sur l’avenir de la recherche en France ont le plus souvent mis l’accent sur le manque de moyens et de postes de la recherche publique et sur la réforme des structures susceptibles d’améliorer la « productivité » de la science française. Mais la crise de notre système de recherche, d’expertise et d’innovation est autrement plus profonde. Nos sociétés traversent trois transformations majeures qui sont autant de défis pour nos institutions de recherche et leurs rapports avec la société : Lire la suite…
Ce rapport est basé sur un travail de documentation (réflexions théoriques, exemples pratiques), sur des entretiens avec différents acteurs étrangers et français, et des discussions avec le comité de suivi. Il présente en première partie un résumé et une synthèse, suivie de la deuxième partie qui comprend une courte réflexion générale sur la participation du public et présente des fiches d’expériences en termes de dispositifs et d’institutions existants dans des pays européens ainsi que des expériences françaises. La troisième partie présente des recommandations en termes d’actions et d’initiatives concrètes dans lesquelles la mission pourrait s’engager. Lire la suite…
Après la culture, l’enseignement et la santé, la recherche publique française est mise en danger par une absence de vision politique. La société civile ne peut qu’être aux côtés des chercheurs. En tant que syndicats, associations productrices de savoirs ou mouvements citoyens engagés dans des problématiques à fort contenu scientifique et technique, nous savons la place que peut et doit occuper la recherche publique pour contribuer à relever les défis de notre planète et de nos sociétés. Lire la suite…
Samedi 9 octobre 2004, de 13h30 à 19h00, salle Espace République, 20 rue de la République (près de la gare), Montpellier – PRE INSCRIPTION RECOMMANDEE auprès de Frédéric Prat. ar mél : frederic.prat@geyser.asso.fr ou courrier postal : Geyser, rue haute, 34270 Claret¨. Entrée libre en fonction des places disponibles.La journée sera clôturée par une intervention d’élus régionaux et par un buffet bio.Lire la suite…
Compte-rendu de la conférence « Génomique et amélioration des plantes : quels enjeux pour la recherche et ses finalités ? » – 30 juin 2004, 18h00 à 20h00 – Compte-rendu par Frédéric Prat (Geyser), pour la Fondation Sciences Citoyennes – Version définitive du 29 juillet 2004 Lire la suite…
Questions posées à la recherche par des citoyens, chercheurs ou membres de la société civile. Objectifs du groupe de travail – Le groupe a la particularité de réunir des chercheurs en biologie et en sciences sociales, des juristes et des représentants de la société civile. Il prendra la forme d’un forum électronique accompagné de quelques réunions physiques. Il a pour objectif de produire, pour la fin de l’année 2004, un rapport qui sera fondé sur les contributions des membres du groupe et qui reprendra les questions que les chercheurs et les juristes (comme citoyens ou comme experts de leur spécialité) ainsi que les représentants de la société civile posent à la recherche pour répondre aux questions des citoyens sur le brevetage du vivant.Lire la suite…
Mercredi 23 juin 2004, de 14 h 00 à 19 h 30, Agro-campus de Rennes. Ouvrons la recherche au dialogue avec la société ! Citoyens, agriculteurs, consommateurs, chercheurs : mettons en débat les pratiques et les orientations de la recherche nécessaires à un développement durable ! Lire la suite…
LE CHAMP DU PAYSAN NE PEUT SE SOUMETTRE A LA PROPRIETE INTELLECTUELLE ISSUE DU LABORATOIRE . Par Guy Kastler, Réseau Semences Paysannes. LES PREMIERS LABORATOIRES DE RECHERCHE FURENT LES CHAMPS DES PAYSANS. Il n’y a pas de vie sans échange, il n’y a pas d’échange viable sans diversité. Chaque organisme vivant, quel qu’il soit, prélève dans l’environnement les substances et énergies dont il a besoin et y élimine d’autres substances toxiques pour lui et dont l’accumulation peut lui être fatale. Lire la suite…
A quelques semaines des élections européennes, la levée du moratoire sur les OGM pose autant un problème politique que scientifique, autour de trois questions : les aliments génétiquement modifiés font-ils courir plus de risques aux consommateurs que les aliments traditionnels ? Apportent-ils des bénéfices aux consommateurs, dans les pays industrialisés comme dans les pays du tiers-monde ? Leur développement peut-il se faire de manière distincte des filières conventionnelles, depuis le champ jusqu’à l’assiette ? Les réponses ont évolué depuis la décision du moratoire. Lire la suite…
Ce ne sont pas les agronomes ni les généticiens qui ont inventé l’agriculture. Ce sont les paysans qui, depuis le néolithique, n’ont pas cessé de mettre au point de nouveaux modes de mise en valeur des écosystèmes ruraux. Les institutions de recherche ont néanmoins depuis peu sélectionné un nombre limité de races et de variétés pour la croissance et le développement desquelles les agriculteurs ont été incités à simplifier et fragiliser exagérément leurs agro-écosystèmes. Les chercheurs sont donc invités aujourd’hui à prendre davantage en compte les exigences du développement durable dans la définition de leurs thèmes de recherche et la conception de protocoles associant plus étroitement les paysanneries concernées.Lire la suite…
« La Croix » 23 avril 2004 – Avec beaucoup de mes collègues, chercheurs en physique fondamentale, j’aimerais tant savoir si le boson de Higgs existe et quelle est sa masse, si l’expansion de l’Univers accélère ou ralentit, et quelle était la structure quantique de l’espace avant le temps de Planck ! Mais la solution de ces énigmes, et de bien d’autres tout aussi passionnantes – pour nous -, exige des accélérateurs de particules, des télescopes et des ordinateurs dont les coûts se chiffrent désormais en milliards d’euros, sans même parler des salaires de notre collectivité, qui se montent à plusieurs dizaines de millions d’euros par an. Lire la suite…
Des milliers de directeurs de laboratoires ont massivement démissionné de leurs responsabilités administratives le 9 Mars 2004, au fil d’un combat qui, pour la première fois, a été largement médiatisé. C’est que les chercheurs ne disposent pas habituellement des moyens de pression d’autres professionnels (enseignants, cheminots, journalistes, etc …) pour démontrer leur contribution à la vie quotidienne : il n’y a pas d’usagers de la recherche en temps réel … Lire la suite…
ACRO, ActUp, Adéquations, Agir pour l’environnement, AIDES, AITEC, Amis de la Terre France, ATTAC, Fondation Sciences citoyennes, Geyser, MASC, Réseau Action Climat France, Réseau Semences paysannes Lire la suite…
A l’aube du XXI siècle, la France a besoin d’une recherche vigoureuse. Cette activité est indispensable aux innovations de demain, au développement économique de notre pays, ainsi qu’à son rayonnement culturel. Dans la conjoncture actuelle, les pays qui ne maintiendront pas un outil de recherche d’excellence seront incapables de suivre l’accélération de l’évolution économique associée à la production des connaissances. Plus grave encore, ils deviendront rapidement incapables de former les jeunes générations de manière compétitive. Ils entreront donc dans une dépendance économique difficilement réversible. Lire la suite…
Après la culture, c’est au tour de la recherche publique de subir les coupes sombres à courte vue du gouvernement Raffarin. Suppressions de postes, réductions de crédits, renforcement des logiques de financement à court terme. On met la recherche publique au pain sec pour dégager des crédits redistribués aux entreprises sous la forme de ristournes fiscales à la recherche privée ; on précarise les chercheurs, à commencer par les jeunes. On retrouve là les recettes néo-libérales, à présent appliquées aux systèmes de recherche, qui sont en plein mutation depuis une ou deux décennies : constitution d’un marché de la connaissance, pilotage accru de la recherche par les acteurs économiques et ministériels au détriment de l’autonomie des chercheurs et de la recherche de base. Lire la suite…
Si la marchandisation des savoirs est une menace, ne pas écouter la société civile l’est tout autant. Libération / Rebonds /22 janvier 2004. En quelques jours, plus de 17 000 chercheurs ont signé une pétition dans laquelle ils mettent en balance leur démission de toute responsabilité administrative si le gouvernement ne change rien à sa politique budgétaire… Dans un milieu qui n’est pas caractérisé par les traditions de mobilisation collective, il s’agit d’un bon indice de la crise que traverse aujourd’hui la recherche. Lire la suite…
Intervention introductive d’Isabelle Stengers au colloque « Quelles sciences pour quelle société » organisé par la revue EcoRev’ en novembre 2001. Isabelle Stengers est philosophe, enseigne à Bruxelles, travaille depuis de nombreuses années dans le domaine de la philosophie des sciences, de l’épistémologie, du rapport des sciences à la démocratie. Lire la suite…
Christophe Bonneuil est chercheur en histoire des sciences au Cnrs et membre de la Fondation Sciences Citoyennes. Yves Sintomer est professeur de sociologie à l’Université de Paris 8- St.-Denis et spécialiste de l’espace public. Ils retracent les transformations des rapports entre science et société depuis un siècle et radiographient la difficile émergence de la société civile comme acteur central de la gouvernance de la recherche, à laquelle l’ouvrage de Richard Sclove est une contribution. Lire la suite…
En 1992, l’Office Danois de Technologie initiait un projet intitulé « Obstacles à l’écologie urbaine », centré sur des questions de déchets, d’énergie et d’habitat. Ses concepteurs avaient commencé par établir quatre scénarii retraçant chacun une journée de la vie d’une famille moyenne imaginaire. Des ateliers de travail furent organisés dans quatre villes différentes, regroupant des politiques, des experts, de représentants du monde économique et des habitants, avec pour objectif de développer des « visions » de l’écologie urbaine, d’identifier les obstacles à leur réalisation et de proposer des solutions pour lever ces obstacles. Les quatre scénarii servaient de base à ce travail, afin d’en garantir le caractère concret et de stimuler la créativité. Les résultats de cette expérience furent ensuite intégrés par le gouvernement danois dans un plan national d’écologie urbaine. Deux autres ateliers scénario ont été organisés depuis au Danemark : en 1995 sur « La librairie de l’avenir » et en 2001 sur « L’avenir de l’éducation ». Lire la suite…
Les « cellules de planification » (Plannungszellen) ont été initiées par le sociologue allemand Peter C. Dienel dans les années 1970. D’abord appliquées à la scène politique locale en Allemagne, elles se sont aujourd’hui répandues dans de nombreux autres pays. Aux Etats-Unis, en Grande Bretagne et en Espagne, ce modèle est aussi connu sous le nom de « jury de citoyens » (citizens jury), avec des différences minimes par rapport au modèle allemand. Lire la suite…
Comme de nombreux autres pays d’Amérique latine, le Brésil a toujours considéré la formation des élites comme un élément clé dans le processus de construction d’un Etat-nation, puis dans les efforts de sortie du « sous-développement ». Au cours des dernières années, dans un contexte de désengagement général de l’Etat vis-à-vis de l’éducation, c’est encore l’enseignement supérieur, facteur supposé de compétitivité sur le marché mondial, qui s’en sort le mieux, au détriment des écoles primaires et de l’enseignement général. Les universités publiques brésiliennes, qu’elles soient gérées au niveau fédéral ou au niveau des Etats (ceux de Rio de Janeiro et de São Paulo notamment), sont donc caractérisées par une forte sélection, qui oblige de nombreux étudiants à se tourner vers les établissements privés. Comme n’importe qui ou presque peut créer une université au Brésil, ce secteur privé est lui-même d’une grande diversité, la principale ligne de partage passant entre les universités à but lucratif et celles à but non lucratif (dites « université communautaires »), en particulier les grandes universités catholiques, qui se retrouvent dans la plupart des Etats brésiliens. Lire la suite…
Initiées au Danemark dans les années 80, les conférences de citoyens (ou « consensus conférences ») sont certainement le plus connu des dispositifs apparus au cours des dernières années pour répondre au défi démocratique posé par l’évolution des sciences et des technologies. En témoigne leur adoption par un nombre croissant de pays, en Europe et ailleurs, sous des noms divers : conférences de citoyens, publiforums, panel délibératifs de citoyens, etc. [] Lire la suite…
Les autorités ont expliqué qu’elles avaient été surprises par la nouveauté et le caractère exceptionnel de la vague de chaleur de la première quinzaine d’août. Pourtant, une étude de la littérature mondiale permet de voir que d’autres vagues de chaleur ont fait l’objet d’étude (voir communiqué de la FSC). Lire la suite…
La mortalité liée à la canicule est aussi révélatrice du déficit de la politique de santé environnementale en France. Au moment où la société française découvre avec surprise l’ampleur de l’impact sanitaire que peut avoir une vague de chaleur, il est nécessaire de s’interroger non seulement sur la dimension sanitaire et sociale de cette épidémie, comme on a commencé à le faire, mais aussi sur la dimension scientifique de cette question, c’est à dire principalement sur les outils scientifiques nécessaires, non seulement pour évaluer, mais pour anticiper un tel impact. Lire la suite…
Des publications dans des journaux scientifiques (aussi bien en sciences naturelles qu’en sciences sociales), des contacts personnels et des participations à des congrès internationaux des boutiquiers firent connaître l’expérience à l’étranger. Développées aux Pays-Bas, les boutiques de sciences s’essaimaient à partir des années 1990 dans plusieurs pays européens comme le Danemark, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Autriche, la Roumanie et autres, mais aussi en Afrique de Sud, en Malaysia, au Canada, et en Israël. Dans les pays comme l’Allemagne, l’Autriche des boutiques liées à des universités et des boutiques indépendantes coexistent. Lire la suite…
En 1998, après dix ans de négociations, une directive européenne a consacré la brevetabilité de tous les organismes vivants, excepté l’être humain, de tous leurs éléments et produits, y compris les éléments d’origine humaine, gènes, cellules, organes et tissus. Tout aussitôt, certains États membres ont refusé la transposition, l’opinion publique européenne déjà ébranlée par le gène Terminator s’est émue, des pétitions ont circulé pour demander que des limites éthiques à la brevetabilité du vivant soient renégociées. Lire la suite…
Le Rapport « LE PRINCIPE DE PRECAUTION » a été présenté au Premier ministre par Philippe KOURILSKY (Professeur au Collège de France, Directeur de l’Institut Pasteur) et Geneviève VINEY (Professeur à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne) le 15 octobre 1999. Dans ce texte, les rapporteurs estiment indispensable d’organiser la mise en œuvre du principe de précaution, afin « d’améliorer réellement la sécurité des citoyens ». Les recommandations visent tant « la réflexion et l’action pour le plus long terme » que la « mise en œuvre dans le court terme » par « des actes politiques et réglementaires ». Lire la suite…
Le rapport de Philippe Kourilsky et Geneviève Viney est remarquable par son exploitation cohérente de vastes sources d’informations, et la pertinence de ses