Le 15 janvier 2025, dans une démarche transpartisane, des parlementaires de plusieurs groupes ont déposé une proposition de loi visant à faire entrer dans la Constitution les Conventions citoyennes. À l’initiative d’Hendrik Davi, député de la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône, et de Sciences Citoyennes, rejoint par Yan Chantrel, sénateur des Français établis hors de France et Démocratie Ouverte, ce texte propose une version rigoureuse, structurée et pérenne de ce processus délibératif afin que les recommandations des citoyens et les citoyennes tiré·es au sort ne soient pas balayées, comme après la Convention citoyenne pour le Climat. Lire la suite…
Le 15 janvier 2025, dans une démarche transpartisane, des parlementaires de plusieurs groupes ont déposé une proposition de loi visant à faire entrer dans la Constitution les Conventions citoyennes. À l’initiative d’Hendrik Davi, député de la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône, et de Sciences Citoyennes, rejoint par Yan Chantrel, sénateur des Français établis hors de France et Démocratie Ouverte, ce texte propose une version rigoureuse, structurée et pérenne de ce processus délibératif afin que les recommandations des citoyens et les citoyennes tiré·es au sort ne soient pas balayées, comme après la Convention citoyenne pour le Climat. Lire la suite…
Nous savons que, pour beaucoup d’entre nous, la situation est anxiogène à bien des titres. Mais nous ne devons pas baisser les bras pour autant et nous gardons nos convictions et nos valeurs chevillées au corps pour appréhender les défis que nous affronterons dans les mois et les années à venir Lire la suite…
Vous voulez rejoindre une équipe engagée et contribuer à valoriser la place des citoyen·nes dans les grandes orientations scientifiques et plus largement dans les choix de société ? Participez à une des deux missions de volontariat de service civique que Sciences Citoyennes vous propose ! Lire la suite…
Sciences Citoyennes a été invitée à tenir un stand au forum associatif de la COP4 Étudiante, qui s’est déroulé du 7 au 9 février 2025 à Marseille. Ce fut l’occasion pour nous d’échanger avec les étudiant·es présent·es sur les thématiques de l’association et d’apprécier les engagements de chacun·e.
Les organisateurs et les bénévoles de la COP4 étudiante salués lors de la clôture de l’événement. Crédits : Charlie Hallart
L’association Sciences Citoyennes était présente à la quatrième édition des COP Étudiantes. Cet événement national organisé par et pour les étudiant·es, s’est tenu sur le campus Saint-Charles de l’université Aix-Marseille du 7 au 9 février 2025. Cette COP visait à porter et à amplifier l’engagement de la jeunesse sur les enjeux climatiques, notamment sur ceux liés à la mer Méditerranée, au travers de 11 conférences et tables rondes, 14 ateliers (cleanwalk, fresque de l’eau, construction de plaidoyers, etc.) et d’un forum associatif. Lire la suite…
Sciences Citoyennes a choisi de soutenir l’appel lancé par les « 8 d’Arkema » qui est reproduit en intégralité ci-dessous :
Nous sommes les 8 d’Arkema.
Le 2 mars 2024, avec 400 autres citoyen·nes, nous avons décidé d’alerter en allant déployer une banderole sur la plateforme industrielle d’Arkema au sud de Lyon, pour dénoncer sa pollution éternelle et défendre la santé des travailleur·euses du site et des riverain·es.
Arrêté·e·s par la police, nous avons subi une répression d’État totalement disproportionnée : interpellations violentes, gardes à vue de 48h avec interrogatoires nocturnes répétés, chantage affectif de la police sur une mère, destruction d’un téléphone portable qui avait filmé des violences policières, accusations mensongères de la police, véhicule confisqué jusqu’à aujourd’hui sans justification.
Nous avons été poursuivi·es en justice par Arkema, l’empoisonneuse éternelle dont l’Etat se rend complice par son inaction, au prix de notre santé et de la pollution massive de notre environnement. Nous avons été relaxé·es en première instance : le tribunal a jugé les faits non caractérisés et notre liberté d’expression légitime et proportionnée pour défendre la santé des riverain·es et salarié·es. Lire la suite…
Le 21 janvier 2025, le collectif Horizon TERRE, coordonné par les organisations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atécopol, a transmis le communiqué de presse suivant, faisant la critique de la consultation citoyenne organisée par le CNRS et appelant à une Convention citoyenne de programmation de la recherche.
Le CNRS a lancé le 28 novembre 2024 une consultation citoyenne intitulée « Comment les sciences peuvent-elles nous aider à construire le monde de demain ? » via une plateforme numérique. Par cette question, l’organisme de recherche invite les citoyen·nes à s’exprimer jusqu’au 31 janvier 2025, avec l’objectif affiché de renforcer le dialogue entre la recherche et la société. L’objectif est louable, mais les moyens utilisés pour y parvenir sont critiquables : le collectif Horizon TERRE propose une alternative et appelle à une Convention citoyenne de programmation de recherche.
Les pratiques de recherche participative (co-production des savoirs) sont observables en France depuis plusieurs décennies, mais elles connaissent depuis quelques années maintenant un déploiement sans précédent. Lire la suite…
Douze ans avant la Convention Citoyenne pour le Climat, l’association Sciences Citoyennes « théorisait » une procédure codifiée et rigoureuse. Notre proposition s’appelait… la Convention de Citoyens…
Sciences Citoyennes revient sur l’événement des JESER2 (Journées des savoirs engagés et reliés) et sa place dans nos luttes au travers notamment de témoignages de participant·es. Elle expose aussi les perspectives et les points d’amélioration possibles pour la poursuite de cette dynamique.
Les participant·es des JESER2 ont défilé de manière parodique dans les rues de Lyon le 10 octobre 2024.
Au cours des Journées des savoirs engagés et reliés, organisées les 10-11-12 octobre dernier à Lyon, par le MSER, les participant·es ont choisi de rire des menaces issues de la droite et de l’extrême-droite sur l’Enseignement supérieur et la Recherche.
Lorsqu’il était encore député, le nouveau Ministre de l’Enseignement et de la Recherche, Patrice Hetzel avait rédigé, avec Mme Michèle Tabarot et plusieurs de ses collègues, une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête relative à l’entrisme idéologique et aux dérives islamo-gauchistes dans l’enseignement supérieur Lire la suite…
Nous avons appris en fin de semaine dernière la mort de Simon Fieschi. Simon, 40 ans, était un des survivants de l’attentat du 7 janvier 2015 contre l’équipe de Charlie Hebdo. Premier touché par les balles des frères Kouachi, il a vécu l’enfer des opérations et de la rééducation physique et psychologique. Chacun·e se souviendra de sa volonté de « témoigner debout » malgré la douleur. Avant de travailler à Charlie Hebdo en qualité de webmaster, Simon avait été un de nos collègues à Sciences Citoyennes, officiant à la mise en œuvre d’un nouveau site internet après une enquête auprès des adhérent·es de l’association. Nous nous souviendrons de son humour et des moments passés ensemble hors du bureau. Nous tenons, par ces quelques lignes, à témoigner toute notre affection à sa femme, sa fille, sa famille et ses proches.
Pour Sciences Citoyennes,
Glen Millot et Fabien Piasecki.
Le journal Le Monde a publié aujourd’hui, le 22 octobre 2024, un article sur la deuxième édition des JESER (Journées pour des Savoirs Engagés et Reliés). L’événement co-organisé par Sciences Citoyennes, au travers du collectif MSER (Mouvement pour des Savoirs Engagés et Reliés), a eu lieu du 10 au 12 octobre 2024 à Lyon.
Sciences Citoyennes accompagne le dispositif CO3 depuis sa création. Ce dispositif a choisi d’expérimenter, à travers trois appels à projets, l’accompagnement spécifique des pratiques de recherche participative en tant que moyen de renouveler les partenariats, les questions et les pratiques de recherche. Lire la suite…
L’association Global Chance propose un podcast intitulé « Un déjeuner chez Bernard ». Bernard, c’est Bernard Laponche, un grand spécialiste du nucléaire en France. Au cours d’un repas, il nous partage ses connaissances du sujet.
Parler du nucléaire n’est pas chose facile. C’est un sujet technique, politique, éthique et surtout passionné en France, pays le plus nucléarisé du monde. Heureusement j’ai la chance de pouvoir discuter fréquemment avec Bernard Laponche, qui est une encyclopédie vivante de la question nucléaire en France et dans le monde. Ce podcast vous propose de passer en revue des sujets d’actualité et de connaissance générale sur le nucléaire. Comme indiqué plus haut, ce podcast est financé par Global Chance, association indépendante d’expertise sur les questions énergétiques et dont Bernard Laponche est le président. Il est réalisé par Mathieu Eisinger, par ailleurs réalisateur de films et animateur radio sur RFPP, intéressé par les questions énergétiques et agricoles.
Gestion de l’eau et des déchets, production d’énergie, construction d’autoroutes ou d’aéroports : ces projets territoriaux ont enflammé les débats et cristallisé les affrontements, mettant en lumière la difficulté des collectivités territoriales à organiser une concertation à la hauteur des enjeux. Lire la suite…
Dimanche 9 juin 2024, nous apprenions le score historique réalisé par l’extrême droite et, dans la foulée, la dissolution de l’Assemblée nationale. Par cette décision, Emmanuel Macron a précipité le pays dans un chaos politique effréné, où l’extrême-droite et ses allié·es ont désormais le champs libre pour propager leurs idées fascistes et s’ériger en adversaire légitime du camp présidentiel.
Face à cela, la riposte citoyenne s’organise. Sciences Citoyennes soutient et s’aligne auprès des collectifs associatifs, militants et syndicaux qui s’élèvent pour contrer le basculement de la société toute entière vers l’extrême-droite. Lire la suite…
Atelier organisé par Sciences Citoyennes « Towards a democratic research programme, how to achieve significant changes for FP10? » pendant la conférence LK10 à Girona
Dès sa création en 2002, Sciences Citoyennes alerte sur le danger que notre modèle de société représente pour l’habitabilité de notre planète et sur la responsabilité particulière des scientifiques vis-à-vis des situations d’effondrement qui pèsent sur les écosystèmes et les sociétés humaines. Ce message, résumé dans sa charte, est malheureusement devenu une réalité sous la forme d’une crise systémique dont nos institutions semblent incapables de se saisir.
Face à l’urgence des situations écologiques et climatiques, de plus en plus de scientifiques s’engagent pour tenter d’éviter le pire. La recrudescence et la multiplicité des formes de cet engagement a conduit les institutions de recherche et d’enseignement supérieur et leurs comités d’éthique à se saisir de la question de la responsabilité et de la liberté d’engagement des scientifiques. Lire la suite…
Les savoirs modernes, au coeur des sociétés industrialisées, sont aussi une des sources de la grande accélération technologique qui met aujourd’hui en danger l’habitabilité de la Terre. À l’heure des bascules planétaires environnementales, sociales et politiques qui engagent notre avenir commun, le Mouvement pour des savoirs engagés et reliés veut susciter la création d’autres formes de savoirs et de techniques. Il s’agit de renforcer les démarches collectives de recherches qui soient formulées, choisies et partagées démocratiquement, qui ne soient pas captives d’intérêts privés, mais ouvertes et capables de produire des savoirs communs, partageables et visant à préserver une terre habitable. Lire la suite…
L’Assemblée générale de Sciences Citoyennes a eu lieu dans un format nouveau, puisqu’une partie des participants se sont retrouvés à l’Écogîte de Villarceaux tandis que d’autres participaient en ligne. Une trentaine de personnes étaient présentes pour faire un bilan de l’année écoulée et évoquer quelques perspectives pour 2024. Découvrez les rapports d’activité et financier votés à cette occasion : Lire la suite…
Le 2 avril 2024, le collectif Horizon TERRE, coordonné par les organisations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atécopol, a transmis le communiqué de presse suivant sur la recherche européenne :
« L’Union européenne vient de lancer le processus d’élaboration de son programme de financement de la recherche pour la période 2028-2034. Celui-ci sera largement influencé par les travaux d’un comité regroupant 15 expert·es spécialistes de l’innovation technologique. Plusieurs organisations dénoncent le risque d’accaparement des financements par des groupes d’intérêt et appellent à lancer des conventions citoyennes pour mieux orienter les budgets de recherche.
Au niveau européen, la recherche est financée par les Framework-Program for Research and Technological Development (abrégé en FP). Ces programmes sont votés tous les sept ans. Lancé en 2021 le FP9, appelé Horizon Europe, est doté de 95,5Md€, soit 8% du budget de l’UE. Il sera remplacé fin 2027 par le nouveau programme FP10.
Vous voulez rejoindre une équipe engagée et contribuer à valoriser la place des citoyen·nes dans les grandes orientations scientifiques et plus largement dans les choix de société́ ? Participez à une des deux missions de volontariat de service civique que Sciences Citoyennes vous propose !
Le mercredi 28 février 2024 s’est tenue, à l’Assemblée nationale, une réunion de travail réunissant des élus et des membres de divers collectifs issus du Mouvement pour des Savoirs engagés et reliés (Sciences Citoyennes, Ingénieurs sans frontières, Atécopol, Écopolien, Fabrique des Questions simples). Co-organisée avec le député Hendrik Davi, cette réunion avait pour objectif d’aborder la question des financements publics de la recherche afin d’identifier des pistes d’actions envisageables à l’échelle nationale et à l’échelle européenne. L’objectif est d’obtenir une meilleure visibilité des thèmes de recherche soutenues par les finances publiques et un arbitrage citoyen sur une partie du budget.
Sous les gouvernements actuel et précédents, les associations et mouvements progressistes ont subi des contraintes multiples : limitations du droit de manifester, violences d’État, contrat d’engagement républicain, procès contre des militantes et militants, Lire la suite…
L’intelligence artificielle (I.A) nourrit de nombreux fantasmes. Certains sont encore du domaine de la science-fiction comme la crainte d’une société telle que décrite par le film Matrix, où cette intelligence aura pris le pouvoir. Si ce scénario ne semble pas pour demain, d’autres visions dystopiques sont quant à elle devenues réalité. Lire la suite…
Invité.e.s : Valérie Fromentin (ANR), Julia Bonaccorsi (VP Sciences et Société Lyon 2) ; animation Isabelle Proux (Ecole de la Médiation)
La recherche participative vise la coconstruction des savoirs en engageant des chercheurs et des non-chercheurs qui peuvent être des professionnels, des citoyens ou des personnes concernées, apportant leur expertise et la croisant à celle des scientifiques. Constatant qu’il ne suffit pas toujours de se réunir et d’avoir envie de travailler ensemble pour que cela fonctionne et ne reproduise pas les hiérarchies entre types de savoirs, le dispositif tiers-veilleur apparait progressivement comme une forme d’accompagnement méthodologique qui tend à s’institutionaliser. Pourquoi ce tiers ? Comment existe-il aujourd’hui ? Lire la suite…
Montée des autoritarismes, influence des lobbys, expertises biaisées, budgets publics rabotés… La recherche scientifique n’échappe pas à l’air du temps. Dans le marigot ambiant, l’association Sciences Citoyennes poursuit ses actions pour œuvrer à la démocratisation des choix scientifiques et techniques, dans sa dénonciation de l’influence néfaste de la technoscience, dans l’implication des citoyennes et des citoyens dans la recherche et plus généralement dans la prise de décisions.
Pour cela, en 2023, Sciences Citoyennes a initié ou consolidé des réseaux Lire la suite…
L’association Sciences Citoyennes est heureuse de vous annoncer que le Conseil régional de Bretagne a mis en visibilité son action en faveur des pratiques de recherche participative (co-production des savoirs) à travers la production de 4 vidéos courtes.
Les Rencontres 2023 de Technologos et de Sciences Critiques, intitulées « Science en crise(s) », qui se tiendront les 22 et 23 septembre prochains à l’Académie du Climat (2 place Baudoyer, Paris 4e), à Paris, seront l’occasion de venir discuter de la place et du rôle de la Science dans notre société.
Sciences Citoyennes y sera représentée par l’entremise d’un de ses administrateurs, Pierre-Luc Bardet.
Dans l’histoire récente, des scientifiques professionnels et consciencieux ont produit la bombe atomique, l’agent orange, le chlordécone ou la thalidomide, avec les conséquences que l’on connaît. Et ce sont encore et toujours des scientifiques professionnels et consciencieux qui nous proposent aujourd’hui les technologies « vertes », «l’ intelligence artificielle », les biotechnologies, la géo-ingénierie ou encore la fusion nucléaire, censées améliorer nos vies et réparer les dégâts de notre civilisation.
L’heure est grave pour toutes celles et ceux qui souhaitent pouvoir cultiver ou s’alimenter sans OGM. En effet, en ce moment même, la Commission européenne s’engage dans un processus accéléré pour modifier la loi sur les OGM. Leur objectif, avec la complicité de l’agro-industrie : déréglementer les OGM. Ils veulent en finir avec l’évaluation et l’étiquetage des OGM, avec la volonté d’imposer leurs plantes pesticides brevetées et génétiquement manipulées. Il y a donc urgence à se mobiliser et renforcer la résistance ! Pour cela, nous vous donnons rendez-vous à Poitiers les 23 et 24 septembre 2023.
La nuit du 9 au 10 avril 2022, une trentaine de scientifiques et de militant·es ont occupé le Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris. Ils y ont donné douze présentations pour que des mesures urgentes, radicales et nécessaires soient prises afin de limiter les conséquences des crises climatiques et écologiques en cours et à venir. Certain·es seront en procès le 5 octobre 2023 à Paris, illustrant une fois de plus la criminalisation croissante des activistes environnementaux, qui s’étend dorénavant aux scientifiques.
Les conventions citoyennes ont eu droit à une place privilégiée lors de l’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités qui s’est tenue à Bobigny fin août 2023. Et pour cause, Sciences Citoyennes et la Ligue des droits de l’Homme ont organisé et animé une plénière intitulée « Penser les mobilisations et mouvements comme réponses à la démocratie en crise ».
Au-delà de l’animation proprement dite qui était assurée par Veronica Velasquez (stagiaire à Sciences Citoyennes), une vidéo de présentation des conventions citoyennes a été diffusée à l’assistance. Cette vidéo de Jacques Testart avait réalisée pour l’occasion au début de l’été. Y sont abordés non seulement les principes et lignes rouges pour des conventions citoyennes mais aussi la Convention citoyenne pour le climat ou encore la notion d’humanitude telle qu’elle a été définie par Jacques Testart il y a quelques années (voir notamment le livre L’humanitude au pouvoir – Comment les citoyens peuvent décider du bien commun). Cette vidéo est le résultat d’un travail nourri de Jacques Testart, Veronica Velasquez, Cyril Fiorini, Fabien Piasecki et Arthur Garcia, volontaire du service civique à Sciences Citoyennes, qui en a assuré la réalisation.
La vidéo a reçu un très bon accueil de la salle (comble) où elle était diffusée. Nous la mettons aujourd’hui à votre disposition sur notre chaîne YouTube. Bon visionnage !
Sciences Citoyennes se félicite que la philosophe belge, Isabelle Stengers, qui coopère avec l’association depuis plusieurs années, ait accepté de devenir présidente d’honneur de Sciences Citoyennes aux côtés de Jacques Testart. Cette « nomination » a été officiellement actée le 11 mai 2023 lors d’une réunion du conseil d’administration de l’association.Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas Isabelle Stengers ou aimeraient connaître un peu mieux son parcours, nous vous proposons de lire son portrait réalisé dans le cadre du projet Sciences-Sociétés-Démocratie.
Cette année encore, l’association Sciences Citoyennes et ses partenaires participeront à l’Université des mouvements sociaux et des solidarités qui se tient à Bobigny du 23 au 27 août 2023. Il n’est pas trop tard pour vous inscrire et participer.
Vous trouverez dans le document ci-après l’ensemble des activités auxquelles notre association participera.
Plus de 600 élus locaux de gauche demandent, dans une tribune au « Monde », la révision de la loi « séparatisme », un an après sa mise en application. Et dénoncent une dégradation des libertés publiques.
Dans quelques jours, nous allons fêter l’anniversaire de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association. Cette loi emblématique dans l’évolution de la société française, arrachée de haute lutte après trente ans de propositions, est une loi non pas d’interdiction mais de liberté et d’émancipation, constitutionnalisée en 1971 et consacrée par la Cour européenne des droits de l’homme. Grâce à elle, 1,5 million d’associations contribuent, quotidiennement, à une société française plus émancipée et plurielle, équitable et solidaire, dans tous des champs de notre République où le monde associatif joue un rôle déterminant.
Le changement climatique, via le réchauffement de l’atmosphère, est responsable du dégel du pergélisol. En fondant, le pergélisol libère des matières organiques qui, soumises à l’activité microbienne, produisent du CO2 en présence d’oxygène quand les sols sont secs ou du méthane quand ils sont saturés d’eau.
La prochaine Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités (UEMSS) aura lieu du 23 au 27 août 2023 à l’Université Sorbonne Paris Nord au Campus de Bobigny (93). Sciences Citoyennes a proposé d’y tenir des ateliers et des modules, qui sont en cours de définition et de modélisation avec nos partenaires. Nous vous en dirons plus très prochainement. Le programme, très dense, vise à faire de cette université un lieu d’apprentissage et d’échanges, de luttes et de savoirs critiques.
L’avenir du système énergétique en France sera en débat dans les mois à venir, notamment par la considération de la future « Loi de programmation énergie et climat ». Ce choix aura des impacts importants sur des multiples aspects de la société française : énergétiques bien sûr, mais aussi industriels, sociaux et sur la manière dont nous prenons des décisions sur des enjeux complexes. Le principal enjeu du débat à venir consiste à choisir entre un futur système à 100% renouvelable, ou un système qui inclut une part importante d’énergie nucléaire. Du fait de la nature de l’énergie nucléaire, ce choix nous engagera pour une longue période : plus d’un siècle pour la construction et les opérations de démantèlement des réacteurs et des millénaires pour la gestion des déchets. Ainsi, ce choix implique aussi bien le principe de précaution que l’exigence démocratique.
Le groupe de travail « Tiers-secteur scientifique » de Sciences Citoyennes vient de publier le n°1 de sa lettre d’information « Le pouvoir distribué par les savoirs partagés ». Cette nouvelle publication vise à faire connaître les différentes actions menées par l’association sur différents sujets : recherche participative, Boutiques des Sciences, reconnaissance du tiers-secteur scientifique… Lire la suite…
La France vit une période particulièrement difficile en raison d’un recul grave de la démocratie.
Tout récemment, le pouvoir exécutif, parce que la constitution le lui permet, s’est passé du débat parlementaire pour voter une loi inique et infondée, celle des retraites, malgré l’existence de plus de 70 % des Français·es la refusant. L’atteinte à l’expression du peuple se manifeste chaque jour.
Le poids de l’abstention aux élections est de plus en plus important : il ne signifie pas le désintérêt des français pour la vie politique mais le recul de la confiance en ceux qui ont le pouvoir. Les inégalités sociales sont de plus en plus importantes dans notre pays pourtant figurant parmi les pays riches.
Riche de quoi ? Où sont les valeurs fondatrices de la République, les valeurs fondatrices du Vivre ensemble ?
Cet atelier-déambulation est organisé dans la vallée de la Vire (musée de Vire) et la vallée de la Sée (Écomusée du Moulin de la Sée, Brouains) le 9 juin 2023 à l’occasion de la seconde édition du Printemps de l’histoire environnementale qui vise à donner plus de visibilité à l’approche historique et à la longue durée dans la compréhension des bouleversements écologiques actuels. Il repose sur des initiatives locales pensées comme des espaces de médiation des savoirs et des interrogations citoyennes, afin de renforcer les liens existants entre les recherches universitaires, les associations, diverses institutions et le public en général.
Le 2 mai 2023, Mme Sylvie Ferrer, députée des Hautes-Pyrénées, a adressé au gouvernement la question suivante :
« Mme Sylvie Ferrer appelle l’attention de Mme la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche sur la mise en place de convention citoyennes. Le 8 novembre 2021, les députés ont voté les 34 milliards d’euros d’investissement « France 2030 » en moins d’une heure. Ce budget pour l’innovation technologique, qualifié d’« amendement le plus cher de la Ve République », n’a pas eu le temps d’être débattu en profondeur. Pourtant il existe de nombreux choix possibles dans l’affection des budgets d’investissements pour les sciences et technologies. Lire la suite…
Scientifiques en rébellion publie un Manifeste pour la liberté d’engagement des scientifiques. Sciences Citoyennes soutient cette démarche et invite les personnes concernées à le signer.
Manifeste pour la liberté d’engagement des scientifiques
Cher·e·s collègues,
Nous demandons à votre [conseil/comité/société] de soutenir les scientifiques qui exercent leur liberté d’expression académique en alertant sur les crises écologiques et climatiques à travers l’engagement non-violent de leur choix.
Le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité, qui se déroulent à des vitesses jamais observées dans le passé, annoncent des crises sans précédent. Les premiers effets s’en font déjà sentir et augurent un futur dramatique pour l’ensemble des êtres vivants et plus particulièrement l’humanité.
Aurore Grandin et sa collègue Mathilde Mus étaient les invitées de « La science CQFD » le 18 mai 2023 pour nous parler de l’inaction climatique sous un angle tout à fait particulier
Voici comment leur intervention est décrite sur le site de France Culture
Inaction climatique : bon biaiser du cerveau
« Quand on parle de changement climatique c’est rarement le cerveau qui nous vient à l’esprit pour tenter de l’expliquer. Un phénomène aussi complexe peut-il être expliqué par un simple “bug” comme beaucoup l’affirment ? Les sciences cognitives abordent la question de manière moins fataliste. »
La deuxième édition du Printemps de l’histoire environnementale est organisée du 1er au 16 juin 2023 dans toute la France. Ce festival est porté par le Réseau universitaire de chercheur·es en histoire environnementale et soutenu par un grand nombre de partenaires associatifs, de médias et d’institutions. Une vingtaine d’événements auront lieu dans ce cadre.
L’initiative vise à mettre en valeur l’histoire des interactions entre les sociétés et leurs environnements (climat, eau, sous-sols, forêts, animaux, insectes, agriculture, urbanisations, pollutions, techniques, santé, imaginaires, etc.). Les événements sont ouverts à toutes et tous et entendent participer à la construction d’un réseau de personnes, d’institutions et de collectifs intéressés par les questions écologiques et soucieux d’en documenter les causes et les manifestations passées et présentes.
Cela constitue un immense pas en avant pour le collectif « Stop aux cancers de nos enfants » qui avait lancé l’alerte en 2019 sur des cas de cancers pédiatriques survenus en pays de Retz (25 cas de cancers dont 7 mortels sur le territoire depuis cette alerte) : le lancement de l’Institut citoyen de recherche et de prévention rassemblant citoyens, associations, chambres professionnelles, chercheurs, collectivités territoriales, l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire. Lire la suite…
Le processus Sciences-Sociétés-Démocratie (SSD), porté par Sciences Citoyennes, Global Chance, Aitec et IPAM lance sa série Sciences et Engagements. Chaque semaine, découvrez le portrait de scientifiques et de militant·es.
« Le Réseau francophone des Boutiques des Sciences s’est créé il y a plusieurs années et regroupe actuellement des partenaires de différents continents : Afrique (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Niger, Sénégal, Togo, Tunisie…), Amériques (Canada, Haïti…) et Europe (Belgique, France, Espagne, Italie et Pays-Bas…). Les membres du réseau ont comme point commun de partager la langue française comme langue de travail et d’échange. Ces membres ont souhaité se rassembler pour partager leurs expériences et leurs besoins et s’associer. Ils promeuvent des sciences au service de la société, qui proposent des solutions adaptées, visant à l’émancipation sociale par la pratique de la participation, des sciences au service du bien commun ». C’est ainsi que le préambule de la Charte positionne le Réseau des Boutiques des Sciences francophones. Lire la suite…
Moins d’un an après sa création, le dynamisme du Mouvement pour des Savoirs Engagés et Reliés ne se dément pas, pour relier et mettre en visibilité les organisations et les individus qui souhaitent susciter et renforcer la création d’autres formes de savoirs et de techniques, à l’heure des bascules planétaires environnementales, sociales et politiques.
Sciences Citoyennes a organisé le 1er avril 2023 un débat intitulé « Une recherche scientifique compatible avec les limites de la planète ». La discussion s’est organisée en trois temps :
État des lieux des politiques de recherche (France-Europe), animé par Sylvain Fischer et Aude Lapprand
10% de la recherche décidée par des Conventions Citoyennes ?, animé par François Warlop
Participation, confrontation, rébellion… Quelles tactiques pour faire évoluer la recherche ?, animé par Kévin Jean, avec Jacques Testart, Jérôme Santolini, Isabelle Goldringer, Matthieu Latapy, Isabelle Stengers en discutant·es.
Les deux premiers temps du débat sont désormais accessibles en ici : Lire la suite…
La 21e Assemblée générale (AG) de Sciences Citoyennes a eu lieu le samedi 1er avril à la FPH et en ligne. Merci à toutes et à tous d’être venu·es si nombreux·ses à cette belle journée d’échange.
Lors de l’AG, les rapports d’activité et financier ont obtenu l’approbation des adhérent·es. Vous pouvez les lire et les diffuser à l’envi.
Dans le cadre du projet Resp’haies mis en œuvre depuis 2019, Sciences Citoyennes assure la fonction de tiers-veilleur en matière d’accompagnement à la recherche participative.
Vous voulez rejoindre une équipe engagée et dynamique et travailler avec nous à valoriser la place des citoyennes et des citoyens dans les grandes orientations scientifiques et techniques, dans la recherche et plus largement dans la société ?
Participez à une des deux missions de volontariat de service civique que Sciences Citoyennes vous propose ! Lire la suite…
Nous nous soulevons, chacun·e depuis notre endroit, chacun.e à notre manière. Le mouvement des Soulèvements de la Terre ne peut pas être dissout car il est multiple et vivant. On ne dissout pas un mouvement, on ne dissout pas une révolte.
Nous appelons toutes et tous à nous rejoindre pour rendre caduque cette tentative d’étouffement. Nous sommes, toutes et tous ensemble, les Soulèvements de la Terre.
Plusieurs collectifs ou associations signent un appel commun de soutien au mouvement social en cours.
Nous appelons à soutenir les grèves et les manifestations en opposition à la réforme des retraites. Son contenu, ainsi que les moyens mis en oeuvre pour la faire inscrire dans la loi, sont contraires aux valeurs que nous défendons.
En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessé.es de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières.
La brutalité concomitante de la réponse d’État à la poursuite du mouvement des retraites et à la mobilisation de Sainte-Soline est en train de marquer au fer rouge l’histoire du pays. Elle appelle aujourd’hui à faire front ensemble.
Face à l’inaction climatique du gouvernement, à son soutien intangible à des lobbys industriels écocidaires et à l’aggravation flagrante de la crise écologique, le mouvement contre les méga-bassines a, ces derniers mois, offert une prise. Si le peuple de l’eau, plus nombreux que jamais à braver les interdictions préfectorales, est allé de nouveau jusqu’au chantier de la bassine de Sainte-Soline le 25 mars ce n’était pas par goût inconsidéré du risque. Tout ce qui a été dit sur les soi-disantes motivations obscures des manifestant·es par Darmanin et consorts avant et après la mobilisation est à cet égard une profonde insulte à l’engagement des 30 000 personnes qui se sont rassemblées samedi. Si depuis un an et demi, ces foules grandissantes ne se contentent plus de défiler mais recherchent des gestes ad hoc pour freiner concrètement certains chantiers, pour empêcher le pillage de l’eau ou des terres, c’est bien parce qu’il y a une urgence vitale à agir. Et ce sentiment d’urgence ne fera qu’augmenter tant que l’on continuera à construire dans ce pays des infrastructures dont les conséquences sont telles qu’elles incarnent une violence écologique et sociale qui n’est plus aujourd’hui tolérable. Lire la suite…
Sciences Citoyennes soutient la mobilisation contre le projet de réformes des retraites. Elle encourage toutes actions contre la réforme, provenant de tous les secteurs professionnels. En tant qu’employeur engagé, l’association Sciences Citoyennes donne toute latitude à son équipe salariée pour que ses membres puissent se mobiliser selon leur organisation collective. Toutes les journées dédiées à la mobilisation seront rémunérées comme des journées travaillées.
En tant que membre fondateur du Mouvement pour des Savoirs Engagés et Reliés, Sciences Citoyennes soutient son communiqué de presse, à la rédaction duquel elle a contribué et qui a été publié le 7 mars dernier. Le conseil d’administration de l’association l’a complété au lendemain de la mobilisation du 7 mars en y ajoutant – en italique dans le texte qui suit – des éléments liés à son activité propre.
Le réseau des Boutiques des Sciences francophones – dont Sciences Citoyennes a participé à la création – a le plaisir de vous inviter à célébrer le lancement de sa charte commune le 20 mars de 16h à 17h30 en visioconférence.
Pourquoi un webinaire le 20 mars ?
Le réseau des BdS francophones lance sa Charte commune, et nous souhaitions célébrer cela en cette journée de la Francophonie ! À cette occasion nous proposons aux curieux·euses de la recherche participative et aux personnes intéressé.e.s par les dispositifs de BdS partout dans le monde francophone à nous rejoindre pour :
Découvrir notre charte et ses 4 grandes valeurs
Rencontrer les membres de notre réseau sur plusieurs continents
Connaître des projets concrets de nos Boutiques des Sciences (notamment celles de Lyon, Tunis, Lille, Laval,…) et leur fonctionnement
Aujourd’hui, une nouvelle coalition internationale en pleine expansion [1] d’organisations de la société civile, de militants des droits de l’homme et d’universitaires lance une déclaration s’opposant aux efforts de certains scientifiques irresponsables visant à annuler l’interdiction légale de la modification génétique humaine (MGH) héréditaire. À l’occasion du 3e Sommet international sur l’édition du génome humain [2] qui débute à Londres, la coalition appelle les décideurs politiques et les scientifiques à respecter le fort consensus international pour l’interdiction de la MGH et du clonage, qui existe depuis les années 1990 [3]. La coalition s’oppose au processus antidémocratique par lequel un petit nombre de scientifiques, par le biais d’organisations d’élite scientifique, tentent de définir une politique pour l’ensemble de l’humanité.
Pour celles et ceux qui souhaitent nous rejoindre à distance, voici le lien de connexion pour la « visio » : https://us02web.zoom.us/j/81482129681. Vous pouvez également le suivre par téléphone : +33 1 86 99 58 31 (ID de réunion : 814 8212 9681).
L’engagement des scientifiques a connu un certain regain de vigueur ces dernières années, avec l’émergence de nouveaux collectifs et de nouveaux modes de mobilisation. Le constat de plus en plus partagé que les politiques de recherche favorisent des pratiques et orientations allant à l’encontre des enjeux écologiques (compétition, productivisme, technosolutionnisme, etc.) peut contribuer à expliquer ce regain. En particulier, les actions de désobéissance civile de la part de scientifiques se sont multipliées et ont gagné en visibilité ces derniers mois. Cela ne peut que susciter l’enthousiasme de l’association Sciences Citoyennes, qui promeut de longue date un engagement des scientifiques en lien avec les luttes environnementales et sociales. Pour autant, ce mouvement relance certaines questions que Sciences Citoyennes se pose depuis longtemps. Lire la suite…
La 21e Assemblée générale (AG) de l’association Sciences Citoyennes se tiendra samedi 1er avril de 9h00 à 16h00 au 38 rue Saint Sabin à Paris et en ligne : https://us02web.zoom.us/j/81482129681 ou par téléphone : +33 1 86 99 58 31 (ID de réunion : 814 8212 9681).
Pour cette année, nous proposons une Assemblée générale hybride, en favorisant tant que faire se peut les retrouvailles dans un même lieu. L’AG est un moment important dans la vie de notre association pour échanger, faire le point et dessiner nos projets pour l’année à venir. C’est pourquoi nous comptons vivement sur votre participation, à indiquer au préalable en cliquant sur le lien suivant : https://lite.framacalc.org/ag_sc_23-9zcaLire la suite…
La Commission européenne a ouvert une consultation publique sur les programmes cadres Horizon 2020 et Horizon Europe. Cette consultation en trois volets dressera le bilan du précédent programme-cadre (Horizon 2020), l’évaluation à mi-parcours de l’actuel (Horizon Europe) et la préparation du plan stratégique pour la deuxième partie d’Horizon Europe (2025-2027). Elle est ouverte jusqu’au 23 février 2023.
Le collectif Horizon Terre se saisit de cette consultation pour exprimer une autre façon de concevoir la planification de la recherche et pour donner à voir le fruit de ses propres réflexions sur les orientations à donner aux recherches scientifiques futures dans différents domaines. Horizon Terre vous encourage à reprendre les réponses suivantes pour leur donner plus de visibilité. Les textes ci-dessous sont calibrés pour le nombre de caractères autorisés pour la réponse.
Le vendredi 2 décembre, l’association Sciences Citoyennes a fêté ses 20 ans !
Plus de 70 personnes étaient présentes à la REcyclerie afin de célébrer ensemble cet événement. Le public était composé à la fois d’adhérent.e.s actuel.le.s ou plus ancien.ne.s et d’un public extérieur venu par intérêt pour la thématique abordée pendant la soirée : “Quel avenir pour les sciences, quelles sciences pour le monde à venir ?”. Lire la suite…
Maryvonne Holzem et Dominique Cellier, tous deux membres de Sciences Citoyennes, comptent parmi les signataires de l’appel « Face à la crise climatique, « ne nous trompons pas de coupables » : des scientifiques défendent leurs collègues arrêtés en Allemagne » qui a reçu 1438 signataires au niveau national dont 27 de l’Université de Rouen.
Des personnels et étudiants de l’Université de Rouen ont considéré qu’il était insuffisant de signer un appel national s’il n’était pas possible de l’ancrer dans l’Université et INSA de Rouen. Un docteur de l’Université de Rouen fait partie des scientifiques arrêtés en Allemagne.
Un appel local a été rédigé pour développer la solidarité active des personnels et étudiant.e.s de l’Université de Rouen et Insa. Lire la suite…
Scientist Rebellion et son pendant français Scientifiques en rébellion ont organisé au cours du mois d’octobre une campagne européenne d’actions de désobéissance civile non-violente visant à alerter l’opinion publique sur l’ampleur de la crise climatique à venir. Par cette campagne, ces collectifs appellent les scientifiques à sortir du discours lénifiant de trajectoires d’évolution de la température contenues à 1.5°C et dénoncent l’inaction politique des gouvernements européens. En Allemagne, ces actions, accompagnées de demandes auprès de l’État allemand de prendre des mesures visant à décarboner le transport, annuler la dette des pays du Sud, et reconnaître l’échec de sa politique climatique, ont symboliquement visé les ministères des Transports, des Finances, les locaux des banques et constructeurs automobiles… La dernière de ces actions qui consistait à occuper de façon non-violente un Show-room d’automobiles de luxe à Munich a conduit à la mise en détention par les autorités allemandes de 16 scientifiques de toutes nationalité, dont 4 Français. Lire la suite…
40 ONG européennes ont cosigné une lettre ouverte à la commissaire européenne à la santé des consommateurs (DG Santé), Stella Kyriakidès, afin de demander que la consultation des parties prenantes sur la règlementation des produits issus des NBT (New Breeding Techniques, comme Crispr-Cas9) soit conduite de façon démocratique, transparente et impartiale. En effet de nombreux biais dans le questionnaire reçu au printemps, et clôturé en juillet, n’ont pas permis à de nombreux acteurs d’y répondre. Cette consultation pilotée ne peut donc constituer, de l’avis des signataires, un préalable valable à la dérèglementation des NBT.
La lettre est consultable ici : https://www.global2000.at/sites/global/files/221004_OpenLetter_NGT-consultation.pdf
Depuis 20 ans l’association Sciences Citoyennes mène ses combats sur la démocratisation des choix scientifiques et technologiques, sur la mise en débat des controverses technoscientifiques, sur la protection des lanceurs d’alerte, sur la recherche participative… Nous souhaitons célébrer , 20 ans après la création de l’association, nos victoires et avancées obtenues. Lire la suite…
Depuis bientôt trois ans, Sciences Citoyennes, Atécopol, Ingénieurs sans Frontières et une quarantaine de membres académiques, associatifs et étudiants travaillent ensemble à la formulation de propositions pour réorienter les stratégies de recherche, dans le projet Horizon Terre.
Pour cette rentrée 2022 où de nombreuses voix appellent à rompre avec le « business as usual », nous sommes heureux et fiers de présenter le site Horizon Terre qui regroupe l’ensemble de nos réflexions et propositions pour repenser les choix de recherche et la façon dont ils se font, car ils prédéterminent les trajectoires possibles de nos sociétés. L’adresse du site est : https://horizon-terre.org
« La biologie moléculaire a ouvert ces dernières décennies des perspectives vertigineuses : il est désormais possible de modifier le patrimoine génétique d’un embryon. En le corrigeant pour son bien, expliquent certains chercheurs ; au risque d’alimenter un marché de l’humain sur mesure, rétorquent d’autres. Comment informer la population et fixer des limites à ces pratiques ? »
C’est à ces questions que Jacques Testart tente d’apporter une réponse dans un article du Monde diplomatique du mois d’octobre 2022.
N.B. Cet article n’engage que son auteur. Lire la suite…
« Face à la gravité des crises qui menacent notre planète, les chercheurs Kévin Jean, Jérôme Santolini et Julia Steinberger expliquent, dans une tribune au « Monde », pourquoi les scientifiques peuvent légitimement recourir à la désobéissance civile. »
Nous, organisations citoyennes, environnementales et paysannes, dénonçons fermement l’amendement qui vient d’être adopté ce jour en commission des finances sur le Projet de Loi de Finances, qui vise à supprimer les avantages fiscaux accordés aux associations dont les militants se rendraient coupables d’intrusion sur des sites agricoles et industriels [1].
Si cet amendement était réellement voté en plénière, il toucherait de plein fouet l’ensemble des organisations qui dénoncent les dérives de notre système agricole et industriel, notamment via des actions de désobéissance civile. Nous appelons donc les députés à rejeter cet amendement lors du passage du texte en séance plénière. Lire la suite…
Disparues dans les années 1980, les Boutiques des Sciences (BdS) ont fait leur réapparition dans le paysage de la recherche française dans les années 2010. Promues par ceux qui en France soutenaient leur développement en réseau à un niveau international, elles s’inscrivent dans un contexte de changement des relations Sciences-Société. Ces dispositifs d’interface entre une « demande sociale » de résolution de problématiques complexes et la communauté scientifique censée pouvoir y répondre, traduisent le besoin de renouvellement de la place et du rôle des sciences face aux enjeux socio-environnementaux actuels. Les BdS accompagnent ainsi l’élaboration de projets communs entre chercheurs, organisations de la société civile et parfois étudiants. Lire la suite…
Depuis le lancement en février 2021 de l’appel à manifestation d’intérêt « Science avec et pour la société » (auquel Sciences Citoyennes avait répondu), nous attendions avec impatience l’ouverture de l’appel à projets « Recherches participatives » de l’Agence nationale de la recherche (ANR). Nous commencions même à désespérer… Mais l’appel à projets a enfin été publié dans les derniers jours du mois de juillet 2022. Le texte et le processus appellent de nombreux commentaires qui constitueront le cœur de vives discussions et de riches débats dans les mois à venir.
Cet article propose une première manière de lire le texte d’appel à projets, à travers le prisme des activités de Sciences Citoyennes mises en œuvre en matière de recherche participative depuis près de 20 ans: évaluation de la recherche participative ; distinction entre projets en émergence et projets consolidés ; dispositif tiers-veilleur d’accompagnement à la recherche participative…
En 2004, l’idée d’un grand pôle scientifique et technologique sur le plateau de Saclay prenait forme dans le rapport de Christian Blanc « Pour un écosystème de la croissance ». Il s’agissait de structurer sur le territoire recherche, développement technologique, industries et clients sur le modèle de la Sillicon Valley, et de propulser ainsi la capitale en haut de la compétition internationale des grandes métropoles. Mais aussi, et surtout, d’assouvir les appétits spéculatifs aiguisés de longue date par ces vastes espaces agricoles « vides » aux portes de Paris. Cinq ans après, Sarkozy la ressort du placard pour décréter une Opération d’Intérêt National (OIN) sur le plateau, dont les conséquences sont énormes. Lire la suite…
« Quelque chose est en train de se jouer ». Tel est le sentiment que beaucoup retiendront à la sortie des premières Journées d’Été des Savoirs Engagés et Reliés et c’est ainsi qu’Isabelle Stengers, philosophe des sciences présente lors des Journées, a introduit son témoignage. Lire la suite…
En février 2020, faisant le constat de l’impasse écologique et climatique, plus de 1 000 scientifiques français publiaient en une du journal Le Monde un appel à rejoindre les actions de désobéissance civile (https://rebellionscientifiques.wordpress.com/). Ce mouvement s’est ensuite constitué à l’échelle internationale avec la création du collectif Scientist Rebellion (SR), qui a organisé en avril dernier des actions dans 26 pays, mobilisant plus de 1 200 scientifiques (NB : s’il en reprend le mode d’action et certains codes, le collectif SR reste indépendant du mouvement Extinction Rebellion). En France, ce collectif avait notamment occupé pacifiquement le Museum d’Histoire naturelle de Paris pour y donner une conférence sur la crise écologique en cours (https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/scientist-rebellion-des-scientifiques-passent-a-l-action-pour-sauver-le-climat_5071984.html).
Le Mouvement pour les Savoirs Engagés et Reliés (Mouvement SER), vous invite à participer aux premières Journées d’Été des Savoirs Engagés et Reliés, à Lyon les 27, 28 et 29 août 2022.
Avant même que la Convention citoyenne pour le climat (CCC) ne rende ses conclusions, Sciences Citoyennes a proposé de travailler collectivement avec des chercheurs et des représentants du mouvement social pour déterminer quels devraient être les principes à suivre et lignes rouges à ne pas franchir pour organiser de futures conventions. Lire la suite…
Bien qu’elle ait frappé le monde de manière imprévue en 2020 et continue de nous imposer un rythme de vie particulier, la pandémie du Covid-19 n’est pas aussi inattendue qu’elle ne le semble.
Le développement et la gestion des haies constituent des enjeux essentiels face aux défis relatifs aux effets du changement climatique et à l’évolution nécessaire des modèles de production agricole. Lancé en janvier 2019, le projet Resp’haies a pour objectif de promouvoir l’implantation, la gestion et la valorisation multifonctionnelle des haies, notamment pour qu’elles contribuent à la résilience des exploitations agricoles et des territoires ruraux (pour une présentation générale du projet Resp’haies, lire cet article). Si les enjeux relatifs aux haies s’éloignent un peu des champs d’intervention habituels de l’association Sciences Citoyennes (!!), elle a néanmoins toute sa place dans ce collectif de recherche composé de 11 partenaires issus des secteurs scientifique, associatif, du développement et de l’enseignement agricole. En effet, elle y occupe une place spécifique de « tiers- veilleur » afin que se maintienne, tout au long de ce projet de recherche participative, une collaboration intense entre les partenaires pour garantir une véritable co-production des savoirs. Petit retour sur l’action menée par l’association dans le cadre du projet Resp’haies.
As part of the citizen mobilizations of COP21 (United Nations Climate Change Conference) in 2015. Sciences Citoyennes decided to seize the matter of geo- engineering. Since then, we have participated to spreading acculturation on those controversial subjects.
SC chose to multiply formats and diffusion canals in order to make this information more accessible to everyone.
Vous pouvez retrouver ici des BD explicatives des groupes de travail de Sciences Citoyennes. Elles vous aideront à mieux appréhender nos thématiques et leurs enjeux.
Il vous suffit de cliquer sur les images pour y accéder. D’autres BD seront publiées dans le futur.
N.B. Les personnages ont été créés par Hermès Germé (https://hermesgerme.wixsite.com/portfolio).
Un mandat pour le climat et la biodiversité – Le symbole est fort ! Dès le lendemain du deuxième tour des élections législatives, 25 scientifiques experts des enjeux de climat et de biodiversité – auteurs du GIEC, de l’IPBES, économistes du climat, de l’environnement… – viendront devant l’Assemblée nationale dans une démarche totalement apartisane, aux côtés de la jeunesse engagée dans le collectif Pour un Réveil Écologique et de la société civile. Pendant 3 jours, du 20 au 22 juin, ils seront à disposition des député-es qui viendront chercher leur mallette d’accueil pour leur transmettre, via des formations d’une vingtaine de minutes, le consensus scientifique justifiant l’urgence à agir dans tous les secteurs.
Nous* avons découvert avec émotion le discours radical prononcé mardi 10 mai par les représentant·e·s d’une partie des ingénieur·e·s fraichement « formé·e·s » à la cérémonie de remise de leurs diplômes à AgroParisTech. Le lendemain, des étudiantes et étudiants des Écoles Normales Supérieures ont également appelé dans Le Monde à aligner la recherche sur « les enjeux impérieux de ce siècle ». Ces actions se rajoutent à des démarches individuelles et collectives qui émergent depuis de nombreuses années au sein du monde de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Jérôme Santolini, membre du bureau de notre association, intervenait le 14 mars 2022, à l’Assemblée générale INRAE-Biogeco aux côtés notamment de Didier Swingedow (co-rédacteur du GIEC)
Tamara Ben Ari (Labo 1.5) et
Laure Teulières (Atecopol) sur la question de l’engagement des scientifiques.
Si la crise de Sars-Cov2 a brutalement mis en lumière la faillite de la gestion néolibérale des services publics (santé, éducation, enseignement supérieur…), cette pandémie a également révélé aux yeux de tous l’incapacité profonde de notre société à mettre en débat les choix socio-techniques qui sous-tendent les politiques publiques. Notre aptitude à surmonter les crises systémiques que le COVID semble préfigurer (crises écologiques, sanitaires, sociales, politiques, morales…) dépend avant tout de notre capacité à faire société et à mobiliser collectivement les savoirs nécessaires pour imaginer et mettre en œuvre ensemble les scénarios d’un futur commun. Cette appropriation politique de la crise passe nécessairement par des temps renouvelés de débats, d’échanges, de réflexions collectives. Pourtant face à cette exigence pressante de démocratie, nos sociétés semblent se polariser toujours d’avantage, tandis que se multiplient postures, clivages et manipulations qui laissent nos sociétés, sidérées, au point mort. Lire la suite…
Jérôme Santolini, administrateur de Sciences Citoyennes, est intervenu le 5 mars 2022 lors de la conférence « Why Your Movement Should Oppose Designer Babies? » organisé par Stop Designer Babies.
Sciences Citoyennes a modifié son « déploiement » sur les réseaux sociaux. Nous avons depuis peu un compte Instagram et une page LinkedIn. Par ailleurs, notre chaîne YouTube est en phase de refonte.
Le Conseil régional a ouvert du 11 mai 2021 au 2 juillet 2021 un nouvel appel à projets visant explicitement à soutenir des projets de recherche participative. Intitulé « Recherche et société », ce nouvel appel à projets s’inspire fortement du dispositif CO3.
La vingtième Assemblée générale (AG) de l’association Sciences Citoyennes L’Assemblée générale (AG) est de nouveau organisée en ligne cette année.
L’AG est un moment important dans la vie de notre association pour échanger, faire le point et dessiner nos projets pour l’année à venir. C’est pourquoi nous comptons vivement sur votre participation.
Merci donc de bien noter la date suivante sur vos agendas :
Après les États généraux des sciences et techniques engagées en août dernier, différentes organisations poursuivent la dynamique commune enclenchée et vous propose un atelier le 23 mars, sur le campus de la Doua à Villeurbanne, de 12h à 14h, sous le grand chapiteau du Karnaval Humanitaire.Lire la suite…
La recherche participative a gagné en légitimité institutionnelle il y a plus de 15 ans maintenant, pourtant ceux et celles qui la pratiquent subissent toujours un manque important de soutien pour la mettre en œuvre. Lire la suite…
Quatre associations (Aitec, Global Chance, Ipam et Sciences Citoyennes) recherchent un.e stagiaire dans le cadre de leur initiative commune autour du triptyque Sciences – Sociétés – Démocratie, pour contribuer à une mutation en profondeur du monde de la recherche et répondre à l’urgence écologique, Lire la suite…
Initié pour la première fois en 2019, l’appel à manifestation d’intérêt « Recherche participative » de l’université de Lille et ses partenaires connaît cette année sa 4e édition. L’appel à manifestation d’intérêt est ouvert jusqu’au 31 mars 2022.
Le démantèlement du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche est en cours, orchestré par des logiques néolibérales. Les défis socio-écologiques pressent notre société aujourd’hui et requièrent une mise en perspectives de nos connaissances sur le monde et sur nous même. Des mécanismes de désinformations et de manipulation des savoirs sont à l’oeuvre dans les agora publiques, politiques et médiatiques. Lire la suite…
Envie d’en apprendre plus sur certaines des thématiques de Sciences Citoyennes mais vous n’avez pas le temps de lire nos articles ? Nos podcasts vous permettent maintenant de découvrir des sujets tels que l’intelligence artificielle ou la modification génétique tout en faisant votre vaisselle ou votre jogging.
Intervention de jacques Testart aux débats « déconfinons les sciences » organisé par Sciences Critiques le 6 novembre 2021 à Paris
Tout comme la croissance économique qui arrive à un plafond, l’activité de recherche devra rompre avec la croyance que ses voies et son intensité sont sans limites, une croyance pourtant contredite par la programmation thématique officielle qui ignore des voies possibles (la recherche « non faite ») comme par les continuelles restrictions budgétaires. La récente crise sanitaire s’ajoute au désastre environnemental pour révéler à beaucoup que les besoins des populations et de notre espèce ne doivent pas être calqués sur les choix financiers et court-termistes des industriels .
En vue des prochaines échéances électorales, le CAC invite à la libre expression des acteurs associatifs au travers une enquête. Le collectif propose de réfléchir à l’évolution du monde associatif en répondant dans un premier temps à un questionnaire en ligne sur le quinquennat qui se termine et les attentes pour le prochain.
Afin d’offrir aux organisations de la société civile des dispositifs de recherche en mesure de répondre à leurs besoins ou questions, Sciences Citoyennes accompagne les projets de Boutiques des Sciences en France. Les boutiques des sciences ont la vertu de mettre à disposition des moyens de recherche à des citoyens organisés (associations, collectivités territoriales, conseils de quartier…) de manière participative et désintéressée. Les boutiques de sciences ne vendent rien (au sens marchand du terme), elles interviennent sur la reformulation du besoin en projet de recherche ou d’expertise et rassemblent les acteurs (étudiants, enseignants, chercheurs, organisations de la société civile…) à même de le mettre en œuvre. Avec le soutien du réseau international Living Knowledge (dont elle est le point de contact national), elle a contribué à la naissance et, dans la plupart des cas, au développement de structures de ce type à Cachan, Grenoble, Lyon, Lille et Montpellier.
Cette année encore, Sciences Citoyennes a fait le choix de participer à l’Université des mouvements sociaux et des solidarités. Cette année elle s’est déroulée à Nantes à la fin du mois d’août. Malgré un contexte difficile (reports successifs, pass sanitaire…), les militant.e.s ont répondu présent. Cet événement a été pour nous l’occasion d’exposer et de débattre avec nos partenaires sur plusieurs thématiques centrales de notre association.
Sciences Critiques fête leur sixième anniversaire à l’occasion d’une journée de conférences et de débats, intitulée « Déconfinons les sciences ! », le samedi 6 novembre prochain, à Paris, de 15h à 22h.
>Seront présents : Jacques Testart, Jean-Marc Lévy-Leblond, Annie Thébaud-Mony, Jean-Marie Vigoureux, Jean-Michel Hupé, Renaud Debailly, Tanguy Fardet, Pierre Bourlier (sous réserve) et Guillaume Loublier.
Afin d’offrir aux organisations de la société civile des dispositifs de recherche en mesure de répondre à leurs besoins ou questions, Sciences Citoyennes accompagne les projets de Boutiques des Sciences en France. Les boutiques des sciences ont la vertu de mettre à disposition des moyens de recherche à des citoyens organisés (associations, collectivités territoriales, conseils de quartier…) de manière participative et désintéressée. Les boutiques de sciences ne vendent rien (au sens marchand du terme), elles interviennent sur la reformulation du besoin en projet de recherche ou d’expertise et rassemblent les acteurs (étudiants, enseignants, chercheurs, organisations de la société civile…) à même de le mettre en œuvre. Avec le soutien du réseau international Living Knowledge (dont elle est le point de contact national), elle a contribué à la naissance et, dans la plupart des cas, au développement de structures de ce type à Cachan, Grenoble, Lyon, Lille et Montpellier.
Afin d’offrir aux organisations de la société civile des dispositifs de recherche en mesure de répondre à leurs besoins ou questions, Sciences Citoyennes accompagne les projets de Boutiques des Sciences en France. Les boutiques des sciences ont la vertu de mettre à disposition des moyens de recherche à des citoyens organisés (associations, collectivités territoriales, conseils de quartier…) de manière participative et désintéressée. Les boutiques de sciences ne vendent rien (au sens marchand du terme), elles interviennent sur la reformulation du besoin en projet de recherche ou d’expertise et rassemblent les acteurs (étudiants, enseignants, chercheurs, organisations de la société civile…) à même de le mettre en œuvre. Avec le soutien du réseau international Living Knowledge (dont elle est le point de contact national), elle a contribué à la naissance et, dans la plupart des cas, au développement de structures de ce type à Cachan, Grenoble, Lyon, Lille et Montpellier.
Dans le projet de loi de programmation de la recherche adopté le 23 septembre 2020 à l’Assemblée Nationale figure la proposition de « créer, à l’instar d’autres pays (Allemagne, Australie, Japon, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) une dynamique d’actions ou un réseau « Science et médias » (…) pour développer les relations et permettre la mise en contact rapide entre journalistes et chercheurs, favoriser l’accès des citoyens à une information scientifique fiable et accroître l’apport d’éclairages scientifiques dans les débats publics sur les grands sujets actuels. »
Les constats sont alarmistes et alarmants dans le dossier publié dans le Monde du 29 septembre 2021 et intitulé « La science française face au risque de l’effacement » Or, il est devenu encore plus clair avec la crise sanitaire que les travaux scientifiques ont une place de choix dans la gestion des difficultés que nos sociétés traversent. Donc, pour renforcer la recherche scientifique, il faut que ses enjeux soient débattus avec l’ensemble des citoyens.
De février à juin 2021 s’est tenue, sur une plate-forme ad hoc, une consultation sur le texte Horizon TERRE. Ce texte est issu d’un processus ayant rassemblé une quarantaine de chercheur.se.s en sciences expérimentales ou sciences humaines, expert.e.s associatif.ve.s et étudiant.e.s engagé.e.s qui ont imaginé ensemble un programme de recherche alternatif au programme Horizon Europe. Horizon TERRE est une initiative des organisations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Cela fait maintenant plus d’un an et demi que Sciences Citoyennes, par la voix de la Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA), demande à l’État d’agir pour défendre les lanceurs et lanceuses d’alerte en France en transposant rapidement la directive européenne votée fin 2019. Vous avez pu lire les lettres ouvertes publiées par la MLA appelant à une transposition rapide et ambitieuse de la directive européenne et le complément de réponse adressé au Ministre de la Justice pour l’inviter à aller plus loin que ce que la consultation restrictive et fermée lancée en mars laissait présager. La Défenseure des droits et la CNCDH sont intervenues. Lire la suite…
L’industrie agrochimique veut utiliser des pesticides pour contrer l’émergence des mauvaises herbes et des rongeurs. Mais ces technologies constituent-elles une véritable solution contre ce problème ? Ces pesticides pourraient causer des dégât irréparables, ils sont déjà la cause de la résistance de 540 espèces d’insectes et plus de 360 types de mauvaises herbe. Lire la suite…
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) tient son congrès mondial en septembre à Marseille. Toutes les parties prenantes intéressées par les questions liées à la biodiversité seront présentes. Les lobbies ne manqueront pas ce rendez-vous. Le forçage génétique, nouvel outil de la génétique moléculaire, y sera présenté comme un outil permettant de protéger la biodiversité contre des parasites, de nouvelles espèces invasives… Les discussions à ce sujet seront intenses.
Sciences Citoyennes rejoint le cortège de nombreuses ONG et de scientifiques, pour s’opposer fermement au forçage génétique, en application du principe de précaution, et étant donnés les risques écologiques et les atteintes éthiques au Vivant. Lire la suite…
Sciences Critiques et l’Université du bien commun à Paris ont le plaisir de vous inviter à des rencontres-débats sur les technologies paysannes et la marchandisation du vivant, intitulées : « Mondes paysans, marchandisation du vivant et résistances : vers une autonomie paysanne et alimentaire ? », le samedi 25 septembre prochain, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), de 15h à 19h. Lire la suite…
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles. Lire la suite…
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
Horizon TERRE (Tou.te.s Ensemble pour une Recherche Responsable et Engagée) est une initiative des associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
L’intelligence artificielle et ses algorithmes sont de plus en plus présents dans notre vie quotidienne : des recommandations de publicités sur mesure à la conduite de véhicules autonomes. Une question se pose cependant : l’intelligence artificielle est-elle éthique ?
Des dilemmes et critiques continuent d’apparaitre : nos données personnelles doivent-elles être utilisées ainsi à des fins commerciales ? Si l’accident était impossible à éviter, une voiture devrait-elle protéger un piéton plutôt que ses passagers ? Et surtout, l’intelligence artificielle agit-elle vraiment dans les intérêts de ses utilisateurs ?
L’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités (UEMSS) est un événement organisé de manière conjointe par de nombreuses organisations locales et nationales. L’événement se veut indépendant de tout parti politique et de toute structure publique.
L’édition 2021 aura lieu du 24 au 28 août à Nantes.
Nous vous invitons à partager les informations relatives à la 12e « Faîtes sans OGM » à laquelle Sciences Citoyennes est associée cette année.
Micro-organismes, plantes, animaux, êtres humains et embryons: tout le monde vivant est concerné.
La Commission Européenne, sous la pression des lobbies, se montre favorable à la déréglementation des OGM issus des nouvelles techniques de manipulation génétique.
La technologie avance à grande vitesse, et les citoyens ne sont ni informés, ni consultés sur l’orientation imposée par une certaine mafia scientifico-politico-industrielle, qui construit un monde vivant de plus en plus artificialisé, segmenté et confisqué par quelques multinationales.
La voix des scientifiques, des politiques et des citoyens ( convention citoyenne pour le climat comme exemple récent…) opposée à cette vision n ‘est jamais entendue et surtout jamais prise en compte. Lire la suite…
Chaque semaine, de nouveaux scandales apparaissent : Panama papers, Mediator, Dépakine, contaminations et fraudes alimentaires, pollutions environnementales… Derrière ces affaires, il y a des hommes et des femmes qui décident de prendre la parole pour dénoncer des dysfonctionnements et éviter des crises sanitaires, écologiques ou économiques.
Déclin des insectes, utilisation de pesticides, OGMs, agribashing : les débats sur nos choix en matière d’agriculture ou d’alimentation sont devenus un champ de mines où se succèdent controverses, invectives, confusions… L’information scientifique sur ces sujets constitue aujourd’hui un enjeu politique majeur où s’affrontent des intérêts économiques et politiques divergents et où s’opposent des visions différentes du monde dans lequel nous souhaitons vivre. À ce titre, ces débats constituent un exemple parfait des mécanismes d’instrumentalisation du discours scientifique au service d’un agenda politique, économique, industriel.
Dans la suite du webinaire organisé le 16 octobre 2020, autour de la proposition d’un réseau « Science et médias » inscrite dans la Loi de programmation de recherche, Sciences Citoyennes organise le mercredi 2 juin, de 16h30 à 18h30, une nouvelle rencontre-débat sur le sujet des enjeux politiques de l’information scientifique, à partir de quelques exemples ayant trait à l’agriculture. Lire la suite…
L’École de Printemps « Climat, agriculture, les enjeux de demain. L’arbre et la prairie, l’agroforesterie » aura lieu les 2 et 3 juin 2021 en visioconférence (programme ci-dessous). Cet événement impliquera des acteurs de différents profils, à l’aide de méthodologies participatives, Lire la suite…
Par son charisme, son dynamisme et sa foi communicative dans la science ouverte pour changer le monde, Florence a entrainé avec elle de nombreux collègues et camarades, dans tous les coins du monde, comme en témoigne la page Facebook ouverte pour lui rendre hommage : https://www.facebook.com/groups/523336355712640/Lire la suite…
La consultation Horizon Terre TERRE (Tou.te.s Ensemble pour une Recherche Responsable et Engagée), une initiative commune des associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique se poursuit et un webinaire « Quelle recherche voulons-nous pour demain ? » aura lieu mardi 13 avril de 16h à 18h !
Le programme du webinaire :
Tour de table: nom / organisation
Genèse d’Horizon TERRE
Consultation, objectifs
Répartition dans les 4 salons thématiques (Agri / Santé / EHM / Autre à définir sur le moment avec les participant.e.s).
Déroulé de l’atelier (1h) :
Présentation de la thématique et des blocs de propositions
Tour de table « Qu’est-ce qu’Horizon TERRE peut vous apporter? ; quelles sont les propositions nouvelles à apporter à Horizon TERRE ? ». Travail sur ces propositions.
Retour en plénière:
restitution des ateliers, suites d’Horizon TERRE.
Inscrivez-vous à ce webinaire en cliquant iciou en vous rendant sur ce lien de connexion Zoom(https://us02web.zoom.us/j/84695601648)
Le Parcours de Master « Études Environnementales » de l’Ehess, Sciences Citoyennes et le journal Reporterre se sont associés en 2020, grâce à un financement de la fondation Charles Léopold Mayer – FPH, pour créer un dispositif expérimental novateur de soutien à la formation et la recherche collaborative entre un Établissement Public d’Enseignement Supérieur et de Recherche (Ehess) et des organisations de la société civile à but non lucratif.
Cet appel « Écosociétés » s’adresse à des étudiant.e.s et apprenti.e.s chercheur.se.s, appuyés par un.e encadrant.e universitaire et un.e partenaire associatif (ou autre structure à but non lucratif, SCIC, etc.), qui proposent une recherche dans le cadre du Master 2 « Études Environnementales » de l’Ehess.
Les nouveaux outils de modification du vivant (CRISPR en tête) ouvrent de nouvelles perspectives qui attisent toutes les convoitises des sociétés de biotechnologie. Les enjeux financiers pour l’agriculture & l’alimentation de demain sont gigantesques. La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a réglementé en 2019 ces « nouveaux OGM » comme des OGM classiques, suivant le prudent principe de précaution. Ce faisant, la même règlementation s’applique, qui limite aujourd’hui le développement et la commercialisation de ces nouvelles productions, et évite la dissémination d’organismes vivants non complètement maîtrisés. Les lobbies sont depuis cette date à l’offensive pour casser cette loi et faire avancer leur agenda politique et économique, en dérégulant ces nouveaux OGM.
Ce mardi 30 mars 2021, 162 ONG européennes, dont Sciences Citoyennes ont envoyé une lettre ouverte au nouveau vice-président de la Commission pour lui demander de ne pas céder aux sirènes économiques, mais d’entendre la voix de la société civile.
L’association Anticor attend depuis plusieurs mois que vous renouveliez son agrément anticorruption lui donnant pouvoir de se constituer partie civile dans des procédures judiciaires visant des affaires de corruption ou de conflits d’intérêts. Le délai d’instruction prenait fin le 2 février, mais vous avez reporté votre décision au 2 avril en demandant à Anticor toujours plus de précisions parfois sans rapport avec les règles d’attribution d’un tel agrément. Tout cela fait légitimement craindre une décision défavorable. Sans cet agrément, Anticor ne pourra plus porter en justice des affaires de corruption au nom des citoyens français. Un scénario à nos yeux inacceptable.
Sciences Citoyennes a fait paraître une tribune sur le Monde, en réaction à l’enquête clivante demandée par Frédérique Vidale sur l’islamo-gauchisme dans les universités. La tribune dénonce le fait que les choix scientifiques et techniques ont des conséquences cruciales et durables mais que ni les scientifiques, ni les politiques, ni les citoyens ne sont à même de décider des priorités laissées à une nuée d’experts.
Il y a un an, le 16 mars 2020, E. Macron sonnait la mobilisation générale : « Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée ni contre une autre nation, mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, et qui progresse. Et cela requiert notre mobilisation générale. Nous sommes en guerre. Toute l’action du gouvernement et du Parlement doit être désormais tournée vers le combat contre l’épidémie, de jour comme de nuit. […] Nous sommes en guerre. J’appelle tous les acteurs politiques, économiques, sociaux, associatifs, tous les Français à s’inscrire dans cette union nationale qui a permis à notre pays de surmonter tant de crises par le passé. ». Lire la suite…
pour la libération de la production des vaccins, empêchée par les intérêts privés, considérations marchandes et tractations opaques qui installent une pénurie mondiale.
Un acte public pour rendre visible différents appels relatifs à la nécessité de changer la politique de gestion des vaccins contre le Sars-Cov2 se tiendra le 11 mars à Paris.
Le réseauFuturs-ACT (Anticipation des Changements Climatiques dans les Territoires en Transition) est un réseau régional de recherche situé en Nouvelle-Aquitaine.
Dans le cadre du lancement du 3ème appel à projets de recherche du dispositif CO3. Co-Construction des Connaissances, le réseau Futurs-ACT a souhaité organiser un webinaire afin de présenter cette démarche unique de soutien à la recherche participative dont Sciences Citoyennes est à l’initiative. Dans le cadre de son activité d’animation du dispositif CO3, Sciences Citoyennes interviendra lors de cet évènement.
Le webinaire aura lieu le Jeudi 4 mars de 9h30 à 11h30
Cet événement sera structuré autour de 3 interventions et d’un temps d’échange, les intervenant.e.s seront : • Cyril Fiorini, Coordinateur au sein de Sciences Citoyennes • Camille Clément, Chargée de mission scientifique à Agropolis Fondation, responsable du secrétariat du 3ème appel à projets CO3 • Colin Brown, Manageur du réseau régional de recherche Futurs-ACT
Afin d’obtenir le lien de connexion à la visioconférence, vous pouvez vous inscrire avant le 3 mars 16h30 à travers le lien suivant : https://bit.ly/2N3azVO
Bâillonnement de l’action militante, recours contre l’inaction de l’État ou simple allergie de la justice à la science : quels enjeux se cachent derrière ces constats ? Quels outils juridiques sont disponibles pour l’action militante ?
Qu’a-t-on à gagner ou à perdre sur le terrain juridique ?Lire la suite…
La consultation Horizon Terre TERRE (Tou.te.s Ensemble pour une Recherche Responsable et Engagée), une initiative commune des associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique est ouverte ! Cette consultation se fait via le site Horizon TERRE.
Horizon TERRE est une réponse à la stratégie de recherche européenne définie dans le programme « Horizon Europe », lequel ne nous semble pas en mesure de répondre aux principaux défis sociétaux contemporains. Lire la suite…
Quarante six organisations et plus de cent personnalités lancent un appel-pétition (https://www.wesign.it/fr/sante/brevets-sur-les-vaccins-anti-covid-stop-requisition-)
• Brevets sur les vaccins : stop !
• Tous les vaccins autorisés doivent devenir « biens communs « de l’humanité !
• Réquisition des entreprises pour la production des vaccins et des traitements anti-covid !
• Contrôle citoyen sur les accords, brevets, essais cliniques, pharmacovigilance, pour des vaccins et traitements sûrs et bien testés ! Lire la suite…
Réunies autour du collectif « Objectif Zéro OGM », 25 organisations (voir ci-dessous) lancent une pétition pour que le gouvernement français publie le décret qui doit répondre aux injonctions prononcées par le Conseil d’État dans son arrêt du 7 février 2020 concernant les OGM issus de mutagenèse ainsi que les Variétés Rendues Tolérantes aux Herbicides ( https://ogmjenveuxpas.agirpourlenvironnement.org). Lire la suite…
Un collectif d’associations citoyennes de défense de l’environnement, des consommateurs, des usagers de santé, d’associations familiales et de professionnels, et de syndicats, demande au Président de la République de mettre la santé environnementale au coeur du système de santé. Les données scientifiques sur l’impact des pollutions sur la santé n’ont jamais été aussi nombreuses et pourtant les politiques publiques ne sont pas à la hauteur des enjeux, à l’image du Plan cancer 2021-2030, qui fait l’impasse sur la dimension environnementale. Les associations demandent des mesures concrètes.
La lettre ouverte au Président de la République est disponible ici.
À l’heure où le gouvernement détricote les propositions de la Convention citoyenne sur le climat, va-t-il en plus accepter de nouveaux projets d’exploitation d’hydrocarbures en Lorraine ? Dans une lettre ouverte, plus de trente organisations appellent Emmanuel Macron et Barbara Pompili à ne pas délivrer de permis d’exploitation de gaz extrait de couches de charbon et à mettre immédiatement fin au soutien public à ces projets.
Le dispositif Co-Construction des Connaissances (CO3) vient d’ouvrir son 3e appel à projets de recherche participative (APR) dans le but de soutenir des projets de recherche fondés sur les besoins des acteurs de la société civile non marchande et qui les impliquent tout au long du processus. Cette co-construction des connaissances rendue possible par CO3 est renforcée par le dispositif « tiers-veilleur » spécifiquement dédié à l’accompagnement de tous les collectifs de recherche soutenus. Lire la suite…
À l’heure où le gouvernement français remet précipitamment à l’ordre du jour une future loi de programmation pluriannuelle de la recherche, Sciences Citoyennes exprime son soutien à la mobilisation et réitère ses propositions pour une recherche avec et pour les citoyennes et les citoyens.
Personne ne croit à ce dernier leurre balancé par le président : un collectif de 35 citoyens chargé de « nourrir le pouvoir exécutif et législatif » dans la conduite des vaccinations et de « se prononcer sur la stratégie vaccinale en France ».
Sciences Citoyennes est signataire de cette tribune dans Libération, datée du 14 décembre, initiée par l’association InterHop.
Contestable en matière de sécurité, le projet de centralisation des données de santé des Français est inconciliable avec le respect des droits à la protection des informations personnelles, alertent des associations, personnalités publiques, syndicats des secteurs de la santé et de la défense des libertés.
Gestion de la crise sanitaire, fraude fiscale, pollutions, surveillance des citoyens, conflits d’intérêts, fuites de données personnelles, violences policières : qu’ils soient fonctionnaires, aides-soignants, banquiers, médecins, chauffeurs ou encore policiers, nombre d’inconnus ont pris des risques pour défendre l’intérêt général. Mais ces Davids qui s’attaquent aux Goliaths sont trop souvent exposés au risque de représailles. La démocratie doit les protéger sans trembler, sans quoi ils disparaîtront et, avec eux, leurs combats d’intérêt général.
Un collectif de consommateurs, de syndicats et d’associations, dont Sciences Citoyenne fait partie, a signé cette tribune parue le 9 décembre dans Libération.
Pour contrer l’arrivée de nouvelles crises sanitaires d’origines infectieuses et limiter le nombre croissant des maladies chroniques, il est primordial de prendre en compte l’environnement dans le système de soins.
Tribune. Le contexte de l’après-Covid doit nous conduire à repenser notre politique de santé pour la fonder sur l’approche One Health («Un monde, une santé») et faire face au défi de la résurgence de nouvelles crises sanitaires d’origines infectieuses face auxquelles nos organismes seront fragilisés si nous n’agissons pas sur notre environnement. Si le système de soin a résisté à la crise, avec difficulté et grâce au dévouement d’un personnel soignant en grande souffrance, il est urgent de le soulager du poids croissant des maladies chroniques pour établir le second pilier du système de santé complémentaire du système de soin : la santé environnementale.
Un collectif d’acteurs de la vie publique et associative – dont Sciences Citoyennes – demande d’urgence l’organisation d’une Convention citoyenne sur le renouveau démocratique.
À l’heure de l’examen final d’un projet contesté de réforme du Conseil économique, social et environnemental (Cese), plusieurs collectifs appellent à signer une pétition déposée sur le site de l’Assemblée nationale pour réclamer la mise en place d’une Convention citoyenne sur le renouveau démocratique, tirée au sort. Lire la suite…
Ce vendredi 4 décembre 2020, Jacques Testart, président d’honneur de Sciences Citoyennes, participera à un « séminaire écopolien » en ligne de 16 à 18h. Cet atelier d’écologie politique francilien est intitulé « Convention citoyenne pour le Climat. Des sciences au droit, une expérience de démocratie environnementale ?« .
Sciences Citoyennes et 118 autres autres organisations interpellent les institutions de l’Union européenne dans le but d’obtenir une législation à même de protéger la démocratie et les droits fondamentaux. L’appel est en anglais.
Ending Gag Lawsuits in Europe Protecting Democracy and Fundamental Rights
The problem: gag lawsuits against public interest defenders
The EU must end gag lawsuits used to silence individuals and organisations that hold those in positions of power to account. Strategic Lawsuits Against Public Participation (SLAPP) are lawsuits brought forward by powerful actors (e.g. companies, public officials in their private capacity, high profile persons) to harass and silence those speaking out in the public interest. Typical victims are those with a watchdog role, for instance: journalists, activists, informal associations, academics, trade unions, media organisations and civil society organisations. Lire la suite…
Jacques Testart, président d’honneur de Sciences Citoyennes nous propose ce billet d’humeur.
Nous devons associer deux positions gouvernementales récentes où les procédures démocratiques sont mises à mal. L’une concerne l’enterrement silencieux des principales revendications de la Convention citoyenne sur le climat (CCC) enterrement reconnu par l’un de ses garants, Cyril Dion, lequel bataille aujourd’hui pour implorer Macron de respecter ses engagements. L’autre est la mort du Haut conseil des biotechnologies (HCB) dont l’originalité parmi les instances mondiales d’expertise était de réunir un Comité scientifique avec un Comité éthique économique et social afin que les enjeux et risques technologiques ne soient pas évalués par les seuls scientifiques et leurs soutiens industriels. Lire la suite…
Le règlement européen 2020/1043 vient modifier la règlementation OGM. Il permet à tout essai clinique de médicaments contenant des OGM, ou consistant en de tels organismes destinés à traiter ou à prévenir la Covid-19, d’échapper aux évaluations préalables sur la santé et l’environnement. Six associations et groupes de citoyens, représentés par Maitre TUMERELLE, ont déposé un recours en annulation de ce règlement. En appui à cette procédure, le Dr VÉLOT, généticien moléculaire à l’Université-Paris-Saclay et Président du Conseil scientifique du CRIIGEN, a rédigé un rapport d’expertise grand public sur les risques sanitaires et environnementaux que peuvent présenter les candidats vaccins contre la Covid-19 actuellement en cours d’essais cliniques.
Les 25 et 26 septembre dernier, le collectif RoguesESR et le séminaire Politique des sciences co-organisaient trois demi-journées de travail de prospective, pour « Refonder l’Université et la Recherche« .
Sciences Citoyennes y est intervenu pour que la réflexion après la LPR permette la redéfinition d’un système de recherche où une alliance de la communauté académique avec les citoyens porte la démocratie technique.
Le 16 octobre 2020 s’est tenu un webinaire, réunissant une centaine de personnes, autour de la question des « Enjeux politiques de l’information scientifique ». Cet événement s’est déroulé en plusieurs temps, après une courte introduction par Jérôme Santolini, chercheur au CEA et administrateur de Sciences Citoyennes. Lire la suite…
Qu’est ce que le tiers-secteur scientifique et comment le renforcer?
Sciences Citoyennes publie une brochure sur le tiers-secteur scientifique, au coeur du combat de l’association depuis 2002 pour renforcer la recherche participative, les Boutiques des Sciences et l’expertise associative.
La dix-huitième Assemblée générale (AG) de l’association Sciences Citoyennes, ainsi qu’une Assemblée générale extraordinaire, se tiendront le samedi 7 novembre de 9h00 à 16h00
Les AG se tiendront en ligne, du fait de l’actualité incertaine.L’AG est un moment important dans la vie de notre association pour échanger, faire le point et dessiner nos projets pour l’année à venir. C’est pourquoi nous comptons vivement sur votre participation.
En pleine tourmente sanitaire lors de cette rentrée 2020, la mobilisation contre la loi de programmation de la recherche (LPR) n’a pas pu être au rendez-vous du passage en force organisé par le gouvernement, qui a déclenché une procédure accélérée au début de l’été. Des auditions à huit-clos se sont tenues à la fin du mois d’août, auxquelles Sciences Citoyennes a refusé de participer, dénonçant par ce geste le simulacre de démocratie que représente tout le processus législatif autour de la LPR. Après l’adoption de ce projet de loi le 23 septembre dernier Lire la suite…
Dans le projet de loi de programmation de la recherche adopté le 23 septembre 2020 à l’Assemblée Nationale figure la proposition de « créer, à l’instar d’autres pays (Allemagne, Australie, Japon, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) une dynamique d’actions ou un réseau « Science et médias »
Jacques Testart, biologiste, président d’honneur de Sciences Citoyennes. L’article est également disponible dans la revue Les Possibles — No. 25 Automne 2020.
La récente pandémie a montré l’impuissance de la science pour combattre un fléau pourtant clairement attendu. Ce n’est pas seulement l’insuffisance matérielle des moyens de protection (masques, désinfectants, tests…) qui fut alors révélée, démontrant une carence du politique, c’est l’ignorance scientifique de leur efficacité réelle et de leurs places respectives dans la stratégie de distanciation et de confinement, seule parade disponible bien qu’héritée des siècles passés. Et ce n’est pas seulement l’absence de traitement qui inquiète, c’est la perspective très lointaine et même douteuse d’un traitement efficace (vaccin).
Pourtant, les responsables politiques, et les médias unanimes, ont propulsé la science et les « savants » comme unique source de savoir et de proposition. Outre la création de deux conseils scientifiques pour éclairer le gouvernement, la plupart des controverses publiques ont évalué le degré de scientificité de telle ou telle mesure (voir la comédie médiatique avec Didier Raoult en vedette non conformiste), comme la controverse de Valladolid évaluait le degré d’humanité des « sauvages ». Ce fut alors un spectacle de science réelle avec son cortège de fake news, de preuves expéditives ou de remèdes miracles, pour cause de compétition et d’articles falsifiés jusque dans The Lancet.
« Quelle voie suivre ? » est une initiative organisée à l’échelle internationale par ETC Group. En France, elle est coordonnée par des représentants de Pollinis, de Sciences Citoyennes et de la Confédération Paysanne. L’animateur-coordinateur de ce processus sera intégré dans ce comité de pilotage. Lire la suite…
Sciences Citoyennes propose, depuis 2007, l’inscription des Conventions de citoyens dans la loi afin d’encadrer de manière stricte leur organisation. Ces procédures sont en effet organisées sans cadre précis, ce qui ouvre la porte à différentes formes de manipulation et d’instrumentalisation.
La Convention citoyenne sur le climat (CCC) a permis de populariser ce type de dispositifs, qui invite un groupe de citoyens à formuler des recommandations, après avoir été formés sur les questions traitées. Cette procédure, comme les précédentes, mérite d’être questionnée à la lumière de ce que nous estimons incontournable pour légitimer une telle initiative. Sans la disqualifier il s’agira de poser les questions du comité de pilotage, de son rôle et de son influence, mais aussi de la formation contradictoire reçue par les 150, de leur capacité à embrasser les multiples dimensions de la question posée. Sans oublier la promesse non tenue du Président de la République de mettre en œuvre sans filtre les recommandations de la conférence, sa position récente sur le déploiement de la 5G en étant une des déjà nombreuses incarnations. Il en va de la fiabilité et donc de la crédibilité d’une telle procédure.
Un an après la catastrophe de Lubrizol à Rouen, Sciences Citoyennes soutient le Collectif Unitaire Lubrizol pour son appel à manifester le 26 septembre 2020 à 13h30 devant l’usine Lubrizol (quai de France).
Le festival Sciences Infuses, dans son édition 2020 Ingénieux Végétal, en partenariat avec le cinéma Le Méliès de Montreuil et Sciences Citoyennes, organise une projection-rencontre le mardi 29 septembre à 20h30, avec :
La projection du film les Gens des blésd’Harold Vasselin, film documentaire de 2017,
Suivie d’un débat et d’un élargissement des interrogations soulevées par le films avec les interventions d’Isabelle Goldringer (INRAE), Germain Meulemans (anthropologue), Christophe Bichon ( animateur du Jardin Pouplier – Sens de l’Humus), Pauline Sy (Laboratoire 3S) et Marion Maignan,Hajar El Karmouni et Didier Bodelot (projet COPALIM).
Dans une tribune intitulée « Pour une éthique de la non-coopération démocratique », l’association Sciences citoyennes expose les raisons qui l’ont conduite à refuser une audition parlementaire dans le cadre du projet de loi de programmation de la recherche, fortement contesté.
Dans une lettre ouverte adressée au Premier Ministre, 16 organisations demandent l’interdiction de la production, de l’utilisation et de la dissémination de tout OGM issu du forçage génétique.
un.e chercheur.e, un.e citoyen.ne, un.e chargé.e de projet, un.e financeur.e, un.e consultant.e, un.e étudiant.e, etc.
déjà impliqué.e dans des démarches de sciences participatives
à la recherche d’un espace de formation pour améliorer vos pratiques
Vous pensez que pour tendre vers une société plus juste et plus durable il faut construire collectivement les solutions et savoirs.
Alors, rejoignez-nous pour l’école thématique « Co-créer les savoirs pour construire la société de demain » pour une semaine de formation, d’apprentissage et d’échange bienveillants sur la recherche en co-création. La semaine aura lieu en résidentiel du dimanche 3 janvier 2021 au vendredi 8 janvier 2021 à Bruxelles (Maison Notre-Dame du Chant-D’Oiseau à Woluwé-Saint-Pierre, Belgique).
Le tiers-secteur scientifique est constitué d’initiatives de la société civile dans lesquelles des citoyens, des militants associatifs ou syndicaux, des usagés, des praticiens construisent collectivement des connaissances qui leur sont nécessaires. Il comporte une grande diversité de structures, d’objectifs, de moyens et de pratiques. Le développement du tiers-secteur scientifique participe de la construction d’un nouveau rapport entre les sciences et la société, légitimant les savoirs des non-chercheurs et non-chercheuses jusqu’alors non reconnus par la recherche traditionnelle. Ce nouveau rapport permet de construire collectivement des connaissances nécessaires pour faire face aux défis sociaux, environnementaux et sanitaires auxquels la recherche publique ne peut et ne doit pas répondre seule.
Cette page a pour ambition de rassembler en un même lieu des vidéos et podcasts sur le tiers-secteur scientifique, réalisés par Sciences Citoyennes mais également par d’autres organisations ou collectifs s’intéressant à la recherche participative, aux Boutiques des Sciences et à l’expertise associative. Ainsi vous retrouverez aussi bien des vidéos expliquant ce qu’est la recherche participative, que des interviews de chercheurs et chercheuses ou associations expérimentant la recherche participative, ou encore une vidéo réalisée avec le regard particulier d’une tiers-veilleuse.
Lundi 29 juin, le Président Macron recevait les 150 citoyen.ne.s de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) pour leur annoncer le devenir de leurs 149 propositions…
Un décorum idyllique – Un soleil radieux, les ors de la République ou plutôt ses jardins, distanciation sociale obligeant sans doute, un Premier ministre encore tout sourire de sa victoire personnelle de la veille, un Président en mode « normal », des ministres, des parlementaires mais aussi et surtout les organisateur.ice.s de la CCC et les désormais fameux.ses 150.
The videos of the conference in English are online!
The 3rd TeRRIFICA Reflective Workshop and Conference “Citizens’ Conventions, Taking Democracy Seriously” was held in Paris on October 14th and 15th 2019. The event was hosted at the Economic Social and Environmental Council (CESE) and the Fondation Charles Léopold Mayer.
Sciences Citoyennes organized both activities within the framework of the H2020 TeRRIFICA project, whereby eight European institutions work together to foster competence for climate change adaptation and mitigation in different European regions with a specific focus on Responsible Research and Innovation.
Les auteurs du rapport interdisciplinaire Gene Drive (2019) produit par ENSSER ont organisé des webinaires sur les questions sociales, technologiques et scientifiques, environnementales, éthiques et juridiques de cette nouvelle technique. Retrouvez les vidéos de ces webinaires (en anglais).
Pourquoi deux vrais jumeaux qui ont le même génome et qui se ressemblent tant à la naissance deviennent-ils plus différents avec l’âge ? Chaque cellule vivante contient son génome, constitué d’une ou plusieurs molécules d’ADN. Ce qui régule l’information contenue dans les gènes relève de l’épigénétique. Ce terme a été introduit en 1942 par le scientifique britannique Conrad Waddington pour définir la branche de la biologie qui étudie les liens de causalité entre le génotype (les gènes) et le phénotype (leurs effets) afin d’appréhender les processus de développement. Aujourd’hui, l’épigénétique se définit comme l’étude de l’ensemble des processus qui modifient l’activité de l’ADN sans en altérer la séquence. Parmi ces processus, un certain nombre sont liés à l’environnement : ce qu’on mange, respire, ressent, etc. L’épigénétique peut dysfonctionner, et ces dysfonctionnements peuvent être le résultat de la toxicité de nombreuses substances, en particulier de perturbateurs endocriniens, qui, le plus souvent, n’obéissent pas aux lois de la toxicité classique.
Pour nous éclairer sur ce sujet, le Dr Jean Lefèvre, Porte-Parole de l’ASEF,
est parti rencontrer le Dr Christian Vélot, spécialiste de la question.
630 organisations de la société civile, dont Sciences Citoyennes, ont signé cette lettre ouverte alarmant les gouvernements sur une vague de plaintes COVID-19 dans des « tribunaux d’entreprise ». La lettre a été envoyée au Premier Ministre français Edouard Philippe. Retrouvez également le communiqué de presse expliquant l’initiative.
À l’endroit des gouvernements:
Aujourd’hui, nous vous invitons, par la présente lettre, à prendre l’initiative pour assurer que les pays du monde ne soient confrontés à une vague de poursuites de règlements des différends entre investisseurs et États (RDIE) en raison des mesures prises pour lutter contre la pandémie COVID-19 et la crise économique qui en découle.
Partout dans le monde, certains gouvernements prennent des mesures pour sauver des vies, endiguer la pandémie, protéger les emplois,lutter contre les catastrophes économiques et veiller à ce que les besoins fondamentaux des populations soient couverts. L’ampleur de ces mesures est sans précédent dans les temps modernes et la nécessité de ces actions est évidente. Cependant, la portée très étendue du mécanisme de RDIE pourrait exposer ces mesures gouvernementales cruciales à des plaintes avec demande d’indemnisation à hauteur de plusieurs millions de dollars de la part des investisseurs étrangers. Le nombre de ces plaintes pourrait également être sans précédent et imposer des charges financières considérables aux gouvernements qui croulent déjà sous le fardeau des crises sanitaires et économiques dévastatrices.
Les citoyennes et les citoyens tirés au sort ont rendu leur copie au terme de mois de travail dans le cadre d’un exercice démocratique au long cours. Les 150, comme on les appelle désormais, sortent renforcé.e.s individuellement et collectivement par cette expérience. L’humanitude[1], ce néologisme que l’on doit à Jacques Testart et qui caractérise le côté émancipateur de ce type de procédure, s’établit et on ne peut que s’en féliciter.
Plus de 50 ONGs, dont Sciences Citoyennes, ont signé cet appel demandant à la présidence allemande, démarrant le 1er juillet 2020, de prioriser l’intérêt général dans les prises de décisions au niveau européen, des réformes législatives sur la transparence des lobbys au sein du Conseil, une transparence complète des lobbys allemands et de nouveaux droits pour les citoyens de s’exprimer sur les décisions des gouvernements concernant les affaires européennes. La déclaration se trouve ici, et résulte de la publication du nouveau rapport de Corporate Europe Observatory et LobbyControl – Tainted love: corporate lobbying and the upcoming German EU Presidency (retrouvez la synthèse du rapport, et le rapport complet).
We, civil society organisations from Germany and across Europe, demand a German EU Council Presidency that sets new standards in transparency and accountability, and which tackles the challenges ahead in the public interest.
The EU Presidency must prioritise three urgent challenges: handling the coronavirus pandemic and its consequences, tackling inequality, and fighting the climate crisis. These need to be addressed together on a strong foundation of democracy, anti-racism, human rights, social rights, and international solidarity. Instead of bailing out climate polluters and tax-dodgers, and giving in to ‘coronawash’ lobbying for weaker regulations, we need a new vision based on progressive alternatives that will roll back inequality. The German Presidency must use this moment to forgo corporate interests and to instead make serving the public interest the clear priority.
Sciences Citoyennes a rejoint l’appel « Se fédérer » aux côtés de nombreux individus et collectifs.
Nous sommes nombreuses, nous sommes nombreux : nous sommes tant et tant à penser et éprouver que ce système a fait son temps. Mais nos voix sont dispersées, nos appels cloisonnés, nos pratiques émiettées. Au point que quelquefois nous doutons de nos forces, nous succombons à la détresse de l’impuissance. Certes, parfois cette diffraction a du bon, loin des centralisations et, évidemment, loin des alignements. Il n’empêche : nous avons besoin de nous fédérer.
La mise à l’ordre du jour de la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR), d’abord au CNESER (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche) le 12 juin prochain, puis au conseil des ministres du 8 juillet prochain, sonne comme un terrible déni de démocratie. Ce projet de loi avait depuis fin 2018 fédéré contre lui une vaste majorité des actrices et acteurs de l’enseignement scientifique et de la recherche, dont la mobilisation avait culminé le 5 mars dernier, quelques jours avant le confinement. Lire la suite…
Grâce au soutien de la Fondation de France, Sciences Citoyennes expérimente depuis 2016 un dispositif appelé tiers-veilleur, initialement développé par le programme REPERE du ministère de l’Écologie, dont les expériences sont notamment relatées dans les synthèses des séminaires. L’objectif est d’accompagner la co-construction des savoirs dans les projets de recherche participative. L’association publie aujourd’hui une Note sur l’accompagnement de la recherche participative, visant à exposer la raison d’être du dispositif tiers-veilleur, relater quelques expériences d’accompagnement de la recherche participative et proposer des premières recommandations sur les missions et le cadre d’action du tiers-veilleur.
Le projet de recherche et développement RESP’HAIES (RESilience et PERformances des exploitations agricoles liées aux HAIES ) a démarré en janvier 2019 et porte spécifiquement sur la thématique des haies. D’une durée de trois ans, le projet RESP’HAIES bénéficie du soutien du ministère de l’agriculture et de l’alimentation (contribution du CASDAR), et s’inscrit dans le projet européen Horizon 2020 TeRRIFICA. L’équipe du projet RESP’HAIES est composée de dix organismes partenaires issus de la recherche, du développement et de l’enseignement agricole. L‘Afac-Agroforesteries en est chef de file, et Sciences Citoyennes accompagne le projet en tant que tiers-veilleur.
Le projet TeRRIFICA vise à renforcer la co-création de solutions d’atténuation ou d’adaptation par rapport aux changements climatiques dans six régions pilotes en Europe. En France, au sein de la région pilote Bretagne – Pays de la Loire – Normandie, Sciences Citoyennes expérimente le rôle de tiers-veilleur dans le projet de recherche participative en agro-foresterie, RESP’HAIES.
La recherche participative est un type de participation citoyenne à la recherche, où des membres d’une organisation de la société civile (association, ONG, groupe d’habitants ou de professionnels, etc. ) s’associent avec des chercheurs académiques pour construire et mener ensemble un projet de recherche. L’objectif dans ce type de partenariat est de produire des connaissances qui, à la fois, constituent un réel intérêt scientifique pour le chercheur et répondent également aux besoins du partenaire associatif.
Le soutien de Sciences Citoyennes à ce type de recherche vient de sa volonté d’accroitre les capacités de recherche et d’expertise de la société civile, des forces associatives, syndicales et citoyennes. L’objectif est d’appuyer la constitution d’un tiers secteur scientifique* qui réponde aux besoins sociaux et écologiques croissants et négligés par les orientations scientifiques dominantes, qu’elles soient le fait de l’État ou de l’industrie privée.
La prochaine assemblée générale de notre association se tiendra le 7 novembre 2020. Vous pouvez d’ores et déjà réserver cette date. Cette assemblée est ouverte à tou.te.s mais seuls les membres à jour de cotisation pourront participer aux votes en particulier celui qui désignera les futur.e.s administrateur.trice.s de Sciences Citoyennes.
Les Amis de la Terre France, Résistance à l’agression publicitaire (RAP) et Communication sans frontières (CSF) publient un rapport en partenariat avec l’ Observatoire des multinationales, intitulé BIG CORPO. Encadrer la pub et l’influence des multinationales : un impératif écologique et démocratique1. Décortiquant le rôle central de la publicité et la communication des multinationales dans la surconsommation, ce rapport contient des recommandations concrètes pour réguler ces activités d’influence des entreprises et donner, dans le monde d’après, plus de place aux discours citoyens.
Sciences Citoyennes est associé à la coalition de 119 organisations demandant aux institutions européennes de renforcer la législation contre les procès-bâillons.
Un policy paper, ci-dessous (en anglais) a été publié ce jour :
Ending Gag Lawsuits in Europe Protecting Democracy and Fundamental Rights
The problem: gag lawsuits against public interest defenders
The EU must end gag lawsuits used to silence individuals and organisations that hold those in positions of power to account. Strategic Lawsuits Against Public Participation (SLAPP) are lawsuits brought forward by powerful actors (e.g. companies, public officials in their private capacity, high profile persons) to harass and silence those speaking out in the public interest. Typical victims are those with a watchdog role, for instance: journalists, activists, informal associations, academics, trade unions, media organisations and civil society organisations.
« Le contexte de «déconfinement progressif» est encore très incertain et beaucoup dépend de paramètres que personne ne maîtrise, comme la mise au point d’un vaccin ou la découverte de traitements efficaces contre le Covid-19. Mais c’est précisément dans les périodes de choc d’immédiat après-crise que l’histoire s’accélère, que les bifurcations sont engagées ou pas, que les décisions prises conditionnent pour une longue période la construction du futur. L’expérience toute récente est source de prises de conscience et de ré exions de plus long terme sur lesquelles nous entendons bien nous appuyer.
Depuis plusieurs mois, des organisations syndicales et associatives convergent, convaincues que les réponses aux urgences sociales et écologiques doivent être construites ensemble. La crise qui a éclaté en ce début d’année 2020 montre une fois de plus la nécessité de changer de système. C’est pourquoi nos organisations ont constitué un front élargi et inédit pour initier une tribune, puis une pétition et un appel aux mobilisations du 1er mai. Nous pensons que le moment est venu de préciser les contours du «plus jamais ça» que nous mettions en avant dans cette tribune le 18 mars et auquel nous entendons désormais donner plus de corps. Désormais il est nécessaire de dépasser l’effet de sidération paralysant que génère le traumatisme de la crise sanitaire. Il s’agit d’amener la population à se saisir de ce moment pour exiger que des enseignements en soient tirés.
Le projet Horizon Terre, porté par les associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs sans Frontières et le collectif Atécopol, depuis septembre 2019, vise à créer des scénarios de recherche alternatifs à ceux d’Horizon Europe (le programme cadre de recherche de l’Union Européenne) dans l’objectif de créer des synergies entre les collectifs de chercheurs et d’étudiants et in fine, de faire du plaidoyer au niveau européen et national pour contribuer à faire infléchir les politiques d’orientation de la recherche selon les axes définis par les membres du projet.
Les membres du projet vont animer un premier un évènement public de consultation sous la forme d’un atelier durant la Vienna Degrowth Conference. Cet atelier en anglais aura lieu en ligne le samedi 30 mai de 15h15 à 16h45. Animé par des chercheurs (sciences sociales et sciences expérimentales) et des experts associatifs, il s’adresse à une trentaine de participants.
The authors of the interdisciplinary Gene Drive Report (2019) are holding webinars on social, technological & scientific, environmental, ethical and legal questions of this new technique in June 2020 via Zoom – for free.
S’il reste peu connu du grand public, le nom du Dr Li Wenliang restera associé à une alerte dont les conséquences sont incalculables, à la fois du point de vue des victimes humaines et leurs proches, et du point de vue des modes de fonctionnement des sociétés contemporaines. Médecin ophtalmologue à l’hôpital de Wuhan en Chine, mort des suites du coronavirus, ce dernier avait été arrêté avec sept autres médecins pour « perturbation de l’ordre public ». Leur forfait ? Avoir alerté de manière précoce sur les premiers cas suspects de coronavirus en Chine, pays gouverné de manière autoritaire et qui n’est donc pas un champion des libertés publiques.
COVID-19. Le coronavirus – ses effets, les remèdes, le confinement – occupent tout l’espace public. Pourtant, nous savons que les autres problèmes – changement climatique, inégalités économiques, pollutions, retraites… – n’ont pas disparu. Lire la suite…
« L’association Sciences Citoyennes revendique le désenclavement de la science et de ses institutions. Elle plaide pour l’élaboration démocratique des choix scientifiques et techniques, par la mise en débat et l’instauration de dispositifs délibératifs sur les politiques publiques en matière de recherche. »
A l’initiative du réseau Global Campaign to Demand Climate Justice, des organisations à travers le monde signent cet appel à une nouvelle normalité. L’appel en anglais et espagnol, ainsi que la liste complète des signataires (dont Sciences Citoyennes fait partie) sont disponibles ici.
La pandémie de COVID-19 expose un système économique incapable de répondre aux besoins des populations et de la planète. Notre seule solution pour faire face à cette crise mondiale, qui survient au milieu d’une crise climatique dévastatrice, est de nous unir et de construire un monde plus juste, plus résistant et plus durable. En tant que membres et alliés de la Campagne mondiale pour exiger la justice climatique, nous formulons une première série de demandes aux gouvernements dans le cadre de leur réponse à la pandémie.
Le Parcours de Master “études environnementale” de l’Ehess, l’association Sciences Citoyennes et le journal Reporterre se sont associés, grâce à un financement de la fondation Charles Léopold Mayer – FPH, pour créer en 2020 un dispositif expérimental novateur de soutien à la formation et la recherche collaborative entre un Établissement Public d’Enseignement Supérieur et de Recherche (Ehess) et des organisations de la société civile à but non lucratif.
Sciences Citoyennes soutient l’Appel commun à la reconstruction, porté par de nombreuses associations, et appelle les citoyens à rejoindre cette initiative commune.
Nous aimions nous croire invulnérables.
La réalité nous a rattrapés.
La crise sanitaire que nous traversons a interrompu brutalement le cours de nos vies. Elle a imposé le confinement de la moitié de la planète et perturbé toutes nos habitudes. Des millions de personnes ont perdu leur emploi. Beaucoup ont dû dire adieu à des proches. Avec la crise, nos préoccupations ont profondément changé.
Aujourd’hui, le gouvernement prend des mesures extraordinaires pour sauver des entreprises. Demain, il organisera la relance de l’économie. Mais la grande erreur serait de reconstruire notre monde en conservant les méthodes d’hier. Notre société s’est révélée fragile, alors que nous sommes face à de nombreux autres périls. En plus des crises sanitaires, les désastres écologiques nous menacent et les inégalités sociales nous rendent toujours plus vulnérables.
Michel Goldberg est maître de conférences à l’Université de La Rochelle. Ses recherches portent sur l’étude des débats et des controverses sociales à thème scientifique. La vidéo suivante présente des projets pédagogiques menés à l’université pour la formation à la pensée critique, et notamment pour éduquer face aux idées conspirationnistes. Lire la suite…
À la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après », seize organisations lancent une pétition nationale pour défendre des mesures urgentes et de plus long terme, porteuses de profonds changements politiques. Cette pétition appelle les citoyen·ne·s, qui partagent le constat dressé d’urgence sociale et écologique et en ont assez des discours creux, à se mobiliser pour que le « Jour d’Après » soit construit ensemble, en rupture avec les politiques menées jusque-là. Les solutions existent, agissons !
Suite au débat intitulé Pourquoi avons-nous besoin de vérités citoyennes et quelles pratiques scientifiques peuvent y contribuer ? dans le cadre de la Nuit des Débats organisée par la ville de Paris le jeudi 17 octobre à propos de l’ouvrage Vérités citoyennes. Les sciences contre la post-vérité, dirigé par Maryvonne Holzem (Éditions du Croquant, 2019), François Rastier (directeur de recherche ER-TIM, INaLCO, CNRS) a rédigé un texte intitulé « Se réconcilier avec la vérité : enjeux scientifiques et politiques ». Lire la suite…
Sciences Citoyennes est signataire aux côtés de 61 organisations d’une lettre à destination des institutions européennes et gouvernements nationaux; la lettre demande que la recherche publique sur le COVID-19 fasse passer la santé avant le profit.
L’activité de Sciences Citoyennes est perturbée en cette période de confinement. Comme chacun et chacune, nous tâchons de nous adapter à cette situation d’un genre nouveau. Nous vous prions de nous excuser pour les délais dans la réponse à vos sollicitations. Malgré tout, nous ferons au mieux pour « maintenir le lien » en gardant notre esprit critique et notre vigilance vis-à-vis des décisions prises par les autorités. Nous témoignons ici notre solidarité envers tous les personnels soignants, les salariés réquisitionnés, les précaires, les personnes en situation de fragilité extrême.
Les masques contre le coronavirus ne doivent pas devenir des baillons.
Suite à l’arrestation de son président, Kévin Jean, lors de l’action non violente #DémasquonsMacron, Sciences Citoyennes demande sa libération immédiate ainsi que celle des scientifiques et activistes également gardés à vue.
Hier le Président Macron affirmait sa confiance dans les scientifiques et réclamait à la Nation entière d’en faire autant. Ce matin, trois scientifiques et des activistes étaient interpellé.e.s pour avoir participé à une action non violente, rue de Suresnes à Paris.
Des scientifiques initiateurs de la tribune du Monde dont Kévin Jean, enseignant-chercheur en épidémiologie et président de l’association Sciences Citoyennes, Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac, des activistes d’ANV-COP21 sont actuellement en garde à vue pour avoir voulu dresser le vrai bilan écologique et social d’Emmanuel Macron.
Un ensemble d’associations et de collectifs citoyens – dont Sciences Citoyennes – appellent à une nouvelle large mobilisation, un an après la Marche du Siècle et à la veille des élections municipales, le 14 mars prochain, aux côtés de Greta Thunberg qui sera présente à Paris. Ils exhortent à «contraindre nos élu·e·s à agir à la hauteur de l’urgence» pour un «changement de modèle économique et social».
Un an après la Marche du Siècle et à la veille des élections municipales, de nombreuses associations et collectifs citoyens appellent à une nouvelle mobilisation partout dans les territoires.
Nous étions plus de 500 000 dans les rues les 15 et 16 mars 2019. Un an après, le samedi 14 mars, à la veille des élections municipales, nous serons une nouvelle fois mobilisé·e·s.
Face à l’inaction et aux reculs de nos dirigeant·e·s, nous ne voulons plus attendre. Nous devons et nous pouvons transformer nos territoires dès maintenant.
Qu’elles soient locales ou nationales, petites ou grandes, chaque jour de nouvelles mobilisations, initiatives et actions se dessinent ici et là.
Partout, les habitant·e·s sont impacté·es par le dérèglement climatique, la pollution des sols, de l’eau, de l’air. En réponse à la désertification des centres-villes et à la diminution des services publics, tous les scénarios tendent à démontrer qu’un changement de modèle économique et social serait créateur d’emplois.
Les activités humaines ont causé un réchauffement du climat d’environ 1°C par rapport à l’ère préindustrielle. Localement, nous sommes témoins des effets des changements climatiques et savons que ces impacts vont probablement s’aggraver dans les années à venir.
Dans le cadre de la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR), Sciences Citoyennes propose une autre lecture des axes des trois groupes de travail mis en place par le gouvernement (Financement – Carrière – Partenariat) et insiste sur l’urgence de réfléchir ensemble à la place et au rôle des Sciences dans nos sociétés.
Sur invitation de trois députés, Mme Buffet, Mme Victory et M. Prud’homme, Sciences Citoyennes organise un séminaire de travail le 13 février, de 9h à 13h à l’Assemblée Nationale, pour échanger avec des acteurs du monde de la recherche, autour de la future Loi de Programmation Pluriannuelle de la recherche (LPPR). Pour les personnes inscrites, rendez-vous au 126 rue de l’Université, salle Premier Bureau. Lire la suite…
Depuis plus de 20 ans, nous observons une entreprise obstinée de refonte des mondes professionnels de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Répondant au mot d’ordre « d’Economie de la Connaissance », une nouvelle façon de concevoir la place des savoirs dans nos sociétés a inspiré une succession de réformes systémiques ayant pour cadre commun la transformation des pratiques et des valeurs de nos métiers.
La Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) n’est que le dernier épisode de cette opération politique de reconfiguration des paysages scientifiques Lire la suite…
Une réponse écrite par Jérôme Santolini, chercheur en Biologie, administrateur de Sciences Citoyennes, membre de « Cantine Sans Plastique France » et coauteur du livre « Pas de plastique dans nos assiettes – des perturbateurs endocriniens à la cantine »
Il y a quelques jours, les député.es Claire Pitollat et Laurianne Rossi présentaient en grande pompe le rapport de leur mission d’information parlementaire sur les perturbateurs endocriniens présents dans les contenants en plastique. En écho aux annonces officielles et médiatiques (vidéos, articles…), le rapport souligne avec emphase l’urgence de la situation, l’ampleur de la crise sanitaire.
La troisième rencontre du Consortium du projet TeRRIFICA s’est tenue à Barcelone les 3 et 4 décembre 2019. L’évènement s’est déroulé à La Fàbrica del Sol, un lieu municipal d’éducation à l’environnement qui intègre différents services pour les citoyens concernant les énergies renouvelables, l’écologie et la durabilité urbaine.
ACUP / GUNI a organisé cette rencontre dans le cadre du projet H2020 TeRRIFICA, dans lequel huit institutions européennes travaillent ensemble à renforcer les capacités pour l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques dans différentes régions européennes, en particulier à travers la Recherche et l’Innovation Responsable.
The 3rd TeRRIFICA Consortium meeting was held in Barcelona on December 3rd-4th 2019. The event was hosted at La Fàbrica del Sol, a municipal facility for environmental education that integrates a number of services for citizens in renewable energy, urban environment and sustainability.
ACUP / GUNi organized the meeting within the framework of the H2020 TeRRIFICA project, whereby eight European institutions work together to foster competence for climate change adaptation and mitigation in different European regions with a specific focus on Responsible Research and Innovation.
Edgar Blaustein, Dominique Cellier, Fabien Piasecki et Jacques Testart de l’association Sciences Citoyennes publient une tribune sur la Convention Citoyenne pour le Climat. Ils pointent les écueils méthodologiques de cette procédure prétendument parée de vertus…
Sciences Citoyennes est signataire, aux côtés de 278 organisations, d’une lettre ouverte sur le Traité sur la Charte de l’Énergie, adressée aux Ministres, Commissaires et Membres des Parlements nationaux et du Parlement Européen. Cette vidéo donne un exemple de comment le traité peut être utilisé par des industries des énergies fossiles pour poursuivre en justice les États pour leurs politiques climatiques. La lettre en français est disponible ici.
Dear Ministers, Commissioners, Members of Parliament and of the European Parliament,
We are writing to you as concerned civil society groups and trade unions from member states of the Energy Charter Conference, which will hold its annual meeting in Brussels over the next two days (10-11 December 2019). A first negotiation round to modernise the Energy Charter Treaty (ECT) will take place on 11 December.
Sciences Citoyennes est signataire d’une tribune publiée sur le site de Mediapart* en soutien à la grève de 5 décembre 2019.
« Nos résistances sont multiples, et porteuses des mêmes valeurs ». Pour une transformation profonde de notre société, des associations et collectifs en lutte contre le dérèglement climatique joignent leur colère à celle des salariés et des syndicalistes. Ils lancent un appel de soutien à la grève du 5 décembre: « La justice, l’égalité et l’urgence à agir, doivent être au cœur de nos mobilisations ».
We urge you to act to hold the industries and corporations that have fueled and continue to worsen the climate crisis liable, as well as the executives behind them, so that we may advance climate justice globally.
For decades, Big Polluters like Exxon, Shell, and others have spent billions of dollars simultaneously fueling and denying the climate crisis, delaying action, and pushing false “solutions” at every level—all while raking in billions in profits each year. And despite what their greenwashing advertising says, they’re still doing it, as are other major polluting industries like agribusiness.
People around the globe are fighting to protect their homelands from the rising seas, their loved ones from extreme weather events, and their lives and livelihoods from floods, droughts, pipelines, brutal fossil fuel extraction, deforestation, destruction of natural ecosystems, land grabs, and other violations of their rights. Communities in the Global South, women, youth, indigenous peoples, and other communities on the front lines of the climate crisis urgently need funding to implement a just and equitable transition away from fossil fuels and false “solutions” like carbon markets and offsets, bioenergy, and geo-engineering—and toward the community-centered solutions that must power our future: solutions like leaving fossil fuels in the ground, practicing agroecology, protecting vital ecosystems like the Amazon rainforest, and other solutions enshrined in the People’s Demands for Climate Justice.
Une Initiative Citoyenne Européenne (ICE) a été lancée le 25 novembre 2019 pour éliminer les pesticides de synthèse dans l’Union européenne dans les 15 ans, d’ici 2035, soutenir les agriculteurs et sauver les abeilles et la nature. Si elle réunit un million de signatures avant fin septembre 2020, la Commission et le Parlement européens sont tenus de considérer de légiférer pour prendre en compte les demandes de l’initiative. [1]
Un entretien avec Jacques Testart (rien à voir avec Jean-Paul Rouve dans son rôle de Jeff Tuche qui illustre avec la vidéo ;-) ) à propos de sa position sur le Téléthon…
Suite aux annonces du président de la République et de la ministre en charge de la Recherche, l’ANR lance un appel à projets appelé « Flash COVID-19 » doté d’un budget initial de 3 millions d’euros.
Le mot « Flash » signifie que cet appel s’accompagne d’un processus accéléré d’évaluation, avec une clôture de dépôt des dossiers le 23 mars et une évaluation (et donc une sélection) des dossiers retenus le 24 mars. Lire la suite…
Un collectif d’associations (dont Sciences Citoyennes), d’ONG, d’intellectuels, parmi lesquels Ken Loach, Christophe Alévêque et Alain Damasio, condamne, à l’occasion du Black Friday, le modèle économique et les pratiques sociales et fiscales du géant du commerce en ligne.
La satisfaction du client, c’est l’obsession affichée de Jeff Bezos patron d’Amazon, le géant du e-commerce aux 180 millions de références. Sa stratégie : le « day one », soit maximiser les cadences de préparation des colis pour livrer en moins d’un jour, moins d’une heure et peut être moins d’une demi-heure grâce à des drones de livraison. Son ambition : créer un écosystème complet avec des maisons connectées, des e-books, de la musique, des séries, des films… pour générer toujours plus de commandes de ses produits à bas prix. Mais, derrière le héros du néolibéralisme 2.0, se cache une vision du monde que nous devons combattre. Lire la suite…
Le 4 octobre dernier, Philippe Huneman, chercheur CNRS affilié à l’Université Paris I Sorbonne, publiait une lettre ouverte, pour protester contre la participation de Laurent Alexandre à un événement placé sous le haut patronage de la présidence de l’Université Paris 1.
Se retrouvant dans les principes énoncés dans la lettre, Sciences Citoyennes publie ici la lettre, avec l’accord de son auteur, qui complète ici son propos par un épilogue, rédigé a posteriori, suite à la reprise massive de la lettre dans les réseaux sociaux.
La France a adopté en 2016, avec la Loi dite Sapin 2, une législation pionnière en matière de protection pour les lanceurs et lanceuses d’alerte. C’est en s’appuyant sur ses équilibres et ses acquis que nos organisations ont obtenu l’adoption en octobre dernier de la première directive européenne en leur faveur. Cette directive reprend l’essentiel des avancées de la loi française, mais offre également une opportunité de pallier les limites de cette dernière et de l’amender. Elle comporte une « clause de non régression », qui garantit l’objectif démocratique de renforcement des protections des lanceurs d’alerte lors de sa transposition. Lire la suite…
La conférence Conventions de Citoyens, prenons la démocratie au sérieux s’est tenue le 14 octobre 2019 au Conseil économique social et environnemental (CESE), dans le cadre du projet européen sur la co-création d’action contre le changement climatique, TeRRIFICA – Territorial Responsible Research and Innovation Fostering Innovative Climate Action.
Les Assemblées citoyennes en Irlande, l’annonce par Emmanuel Macron d’une Convention citoyenne pour la transition écologique, les revendications d’organisations environnementales pour une Assemblée citoyenne face à l’urgence climatique et écologique, les promesses de démocratie par le digital… Les revendications pour que l’avis des citoyens soit au cœur des décisions politiques sont nombreuses. Mais quelle procédure de démocratie participative mettre en place ? Selon quelles conditions une telle procédure peut-elle être réellement démocratique et prendre en compte l’avis éclairé des citoyens ?
Les associations Clamap et Sciences Citoyennes organisent un apéritif-débat sur le thème « Quelle place pour les pratiques agricoles dans la lutte contre le changement climatique ? », qui se tiendra à Clamart (Maison des associations, Salle Albert Camus) le jeudi 21 novembre, de 19h à 21h30.
L’agriculture conventionnelle est responsable d’une part non négligeable des émissions de gaz à effets de serre (environ 25% des émissions d’origine humaine). Les changements climatiques auxquels elle participe risquent bien de menacer ses rendements et la qualité nutritionnelle de ses produits. Or, au lieu de faire partie du problème et d’en subir les conséquences, l’agriculture pourrait faire partie des solutions. Lire la suite…
Dix organisations de la société civile (dont Sciences Citoyennes, voir ci-dessous) alertent sur l’éventuel suppression du Haut Conseil des biotechnologies (HCB). Le communiqué est reproduit ci-après:
Communiqué de presse, Bagnolet, le 29 octobre 2019
C’est au détour d’une Annexe au projet de loi des finances 20201 qu’on peut découvrir que, pour le gouvernement, le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) a vocation à être supprimé.
Ce Haut Conseil a pourtant été créé après de nombreuses années de débat par la loi du 25 juin 2008 relative aux organismes génétiquement modifiés. Pour application du principe constitutionnel de précaution, il vise à fournir à l’État une expertise Lire la suite…
Cette année a vu une prolifération d’initiatives se mobilisant pour « défendre la Science », sa culture, sa rationalité, sa place dans la prise de décisions publiques. Ce militantisme « Pro-Science » est-il une réponse à une défiance croissante de nos sociétés en crise face au développement technoscientifique ou correspond-il à la résurgence d’un scientisme héritier d’un positivisme du XIXème siècle ?
Pour comprendre et analyser ce phénomène, Sciences Citoyennes vous convie à un apéritif-débat le mercredi 27 novembre, dans les locaux de la FPH (38 rue Saint Sabin, 75011 Paris), de 19h à 21h30, en présence de quatre intervenants : Lire la suite…
Onze syndicats et associations, dont Sciences Citoyennes, appellent à un sursaut après la catastrophe du 26 septembre 2019, à Rouen : ce matin-là, un gigantesque incendie a détruit 5 253 tonnes de produits chimiques chez Lubrizol, une entreprise de produits chimiques classée Seveso seuil haut. L’incendie a aussi touché trois entrepôts de son voisin Normandie Logistique qui stockait plus de 9 000 tonnes de produits sur son site. Syndicats ou associations, les onze signataires de la tribune, publiée par franceinfo jeudi 17 octobre, dénoncent des négligences et des insuffisances et pointent un manque de transparence. Et au-delà de Lubrizol, ils appellent à un sursaut dans la politique de gestion des risques industriels.
Sciences Citoyennes est signataire de cette tribune pour une politique zéro fossile. La campagne a été fondée par Corporate Europe Observatory, Friends of the Earth Europe, Food & Water Europe et Greenpeace EU. Plus de 200 organisations ont rejoint l’initiative demandant une politique sans énergie fossile.
Rejoignez notre appel pour une politique sans énergies fossiles et signez notre lettre.
Cher.e personne politique
Nous sommes dans une situation d’urgence climatique, créée par l’industrie des énergies fossiles. Nous exigeons une politique zéro fossile !
Des communautés sont déjà touchées par les impacts de la crise climatique, par des tempêtes, sécheresses et incendies record – en particulier dans les pays des Suds. Notre droit à une vie saine, à une nourriture de qualité et à des conditions de vie décentes est en danger pendant que quelques privilégiés mènent une vie de luxe.
Pour sa 15e édition, le festival de projections-débats sur des controverses sciences et sociétés, Sciences en Bobines, organisé par Sciences Citoyennes et plus de trente organisations partenaires, se tiendra du 27 septembre au 24 octobre 2019 en France et au Québec.
Au programme, une trentaine de sessions au cours desquelles seront projetés des films abordant le climat et la géo-ingénierie, le nucléaire, les lanceurs d’alerte, les perturbateurs endocriniens et l’environnement, les ondes électromagnétiques, l’agroécologie et la chronotopie mais aussi les modes d’organisation ou de production alternatifs.Lire la suite…
Lors de la venue de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale, un grand nombre d’organisations écologistes et en défense des droits sociaux a lancé un appel à se mobiliser massivement les 20 et 21 septembre et à faire «monter d’un cran» un mouvement devenu « populaire et inédit ». Lire la suite…
Depuis sa création en 2002, l’association Sciences Citoyennes se mobilise pour faire reconnaître l’expertise que les associations développent sur le terrain, Lire la suite…
Plusieurs acteurs du monde scientifique – journalistes, chercheurs, étudiants, médiateurs, influenceurs – viennent de publier une tribune ayant pour titre « La Science ne saurait avoir de parti-pris ». On n’aurait pu laisser ce texte à son sort et à son public déjà convaincu, mais il nous est apparu essentiel de clarifier les termes du débat, de révéler les amalgames volontaires et répétitifs de cette Nième tribune pseudo-scientifique et de dénoncer le projet politique qui sous-tend une telle tribune.
Comme l’indique le nom du groupe qui a rédigé ce texte- « nofakescience » – il s’agirait ici de défendre la science « vraie » contre la fausse – nommée « fakescience » – les consensus scientifiques contre l’opinion vulgaire et irrationnelle. Or il ne s’agit pas de consensus s’inscrivant dans des champs scientifiques mais de controverses sur certaines technologies telles que le Glyphosate et les OGM, l’homéopathie et les vaccins, le nucléaire et le CO2 – et on aurait pu rajouter nanoparticules, intelligence artificielle… @nofakescience ne nous parle pas de « Science » bafouée, de consensus scientifiques maltraités mais prend pied dans les débats sociétaux qui ont fait l’actualité ces dernières années.
Il est loin, le temps où les pays les plus riches, G7 ou G8, pouvaient dicter la marche du monde. Alors à quoi sert cette grande rencontre de 7 chefs des États parmi les plus riches, qu’Emmanuel Macron s’apprête à accueillir du 24 au 26 août à Biarritz ? Pourquoi tenir ce G7, qui semble relever d’un autre temps, à l’heure du bilatéralisme triomphant ? Derrière son charme suranné, le G7 est une arme de séduction massive pour imposer idéologiquement un capitalisme de plus en plus brutal.
C’est d’abord une grande vitrine du capitalisme financier. Nul doute que sera mise en scène la confrontation entre deux versions de ce capitalisme. La première, celle de Mme Merkel, M. Trudeau ou M.Macron, sera présentée comme vertueuse, ouverte sur le monde, louant les vertus de la mondialisation néolibérale. La seconde, celle de M. Trump ou M. Salvini, sera, du moins en France, présentée comme protectionniste, populiste, xénophobe et impérialiste. Les premiers seront présentés comme les remparts contre les seconds. Et on passera sous silence le fait que les premiers ont nourri l’ascension des seconds et que tous s’accordent sur l’essentiel : perpétuer un système au service des plus riches et des multinationales, se nourrissant de l’exploitation du travail et du vivant. Lire la suite…
Au terme des élections européennes de mai dernier, de nouveaux députés siègent au Parlement européen et seront amenés à travailler sur le futur programme cadre de recherche européen, Horizon Europe.
Global Health Advocates et l’ensemble des organisations non gouvernementales (ONGs) rassemblés autour d’Horizon Europe leur proposent une note résumant les principaux enjeux autour de ce programme, Lire la suite…
Le sigle ISDS signifie Investor-State Dispute Settlement, soit un mécanisme de justice selon les traités commerciaux, censé « arbitrer » les différends entre des multinationales qui investissent et des États qui cherchent à défendre la santé, l’environnement, l’intérêt général. Un tribunal arbitral est saisi lorsqu’une firme juge qu’une mesure de régulation limite ou empêche l’obtention de tous les profits qu’elle estimait atteindre en faisant un investissement. Sans critères objectifs.
After a successful 1st TeRRIFICA Reflective Workshop, TeRRIFICA will hold the 2nd TeRRIFICA Reflective Workshop at the National Assembly of the Republic of Serbia on July 10th and 11th.
This workshop is part of the ‘Science Meets Parliaments’ event organized for the first time in Serbia by the Center for the Promotion of Science in collaboration with the Ministry of Education, Science and Technological Development, and under the patronage of the Joint Research Centrе(JRC) of the European Committee.
Le 2 juillet 2019 – Quelques jours après l’annonce d’un accord politique sur la finalisation des négociations commerciales entre l’UE et le Mercosur et à la veille de la présentation en Conseil des Ministres du projet de loi de ratification du CETA, défenseurs de l’environnement et des droits humains, professionnels des filières d’élevage, associations de consommateurs et syndicats de travailleurs, représentant 72 organisations, écrivent aux Députés et aux Sénateurs français pour leur demander solennellement de ne pas ratifier l’accord de commerce et d’investissement entre l’UE et le Canada.
Communiqué de 36 associations et médias, dont Sciences Citoyennes, à paraître dans Le Monde cette semaine.
La transposition en droit français de la directive européenne protégeant le secret des affaires, en juillet 2018, avait fait planer une menace sur nos libertés fondamentales et provoqué une levée de boucliers de la société civile.
Alors que les défendeurs de ce texte avaient assuré qu’il ne porterait pas atteinte à la liberté de la presse et au droit à l’information, quatre mois après la transposition, le journal Le Monde devait d’ores et déjà voir sa capacité d’investigation entravée. Dans le cadre de l’enquête « Implant Files »,qui a révélé que les dispositifs médicaux (défibrillateurs, pompes à insuline, prothèses de hanche)ont fait des centaines de morts, le journal s’est vu refuser l’accès à la liste des dispositifs ayant reçu un certificat de conformité.
Ce refus est basé sur le secret des affaires.
La CADA, dans une décision inique, estimait que les secrets pèsent plus lourd que le droit à la santé,l’information et la protection des citoyens et confirmait les craintes légitimes de la Société civile au moment de l’adoption de ce texte.
Pourtant, la loi elle-même prévoit que le secret des affaires ne peut pas être opposé aux médias, aux lanceurs d’alerte et aux syndicats, des acteurs essentiels de toute démocratie.
Le Monde a contesté ce refus devant le Tribunal administratif de Paris.
Une récompense pour une chercheuse de haut niveau soucieuse de transférer les connaissances scientifiques au plus grand nombre.
Madame Anne Souyris, Adjointe à la Maire de Paris chargée de la santé et des relations avec l’AP-HP, remettra le 1er juillet, la médaille Grand Vermeil à Ana SOTO, Professeure de Biologie à l’Université Tufts de Boston. La Ville de Paris lui remettra cette distinction afin de l’honorer pour son rôle pionnier dans la découverte de la perturbation endocrinienne.
Ouvrage réalisé sous la direction de Maryvonne Holzem, linguiste et vice-présidente de Sciences Citoyennes.
Les informations pléthoriques et dérégulées découragent toute controverse et dévalorisent les notions mêmes de vérité et de connaissance objective de notre monde commun.
Cette connaissance reste d’autant plus indispensable que nous nous trouvons à l’échelle planétaire face à de multiples dangers politiques, sanitaires et environnementaux, notamment une évolution climatique aussi complexe qu’imprévisible.
Or, du lobbying généralisé qui fabrique du mensonge à dessein pour semer le doute à la « foutaise » qui prétend n’importe quoi (Trump ne ment pas, il se fout de la vérité), l’ère de la post-vérité revêt de multiples facettes détaillées dans cet ouvrage.
Né d’une table ronde organisée par l’association Sciences Citoyennes, ce livre dépasse un cadre disciplinaire strict et bénéficie d’une pluralité de points de vue. Il dépasse le stade des constats pour éclairer le phénomène de la prétendue « post-vérité » dans un domaine où l’idée de vérité partagée est essentielle : celui des sciences.
Il explore plusieurs pistes pour démocratiser la connaissance scientifique et la pensée critique à l’heure où la précarisation de l’information redouble la précarité économique de bon nombre de citoyens qui exigent à juste titre de n’être plus des intermittents de la vie politique.
Rappel des rebondissements sur la suspension de cet additif :
Le dioxyde de titane, connu sous son nom de code E171, est un additif jusqu’à présent couramment utilisé dans l’alimentation pour donner un aspect brillant aux aliments, malgré les doutes sur son innocuité. Alors que sa suspension avait été inscrite dans la loi pour l’agriculture et l’alimentation en octobre 2018, Bercy repoussait sa mise en vigueur en affirmant, sur la base de l’évaluation de l’EFSA (dont les conflits d’intérêts récurrents sous souvent dénoncés), qu’il ne présentait pas de danger « grave ou immédiat ». Grâce à la pression exercée par un collectif d’associations, Bruno Lemaire s’était engagé en janvier à signer mi-avril un arrêté, nécessaire pour rendre cette mesure effective.
Le 17 avril dernier, le ministère a tenu son engagement et a enfin signé un arrêté pour interdire le dioxyde de titane dans les aliments, sur la base du principe de précaution. Mais nous découvrons avec regret que cette interdiction ne commencera qu’au 1er janvier 2020 et pour une durée d’un an. Étant donné que l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a confirmé quelques jours auparavant, le 12 avril 2019, les incertitudes sur l’innocuité pour la santé de cet additif, sa suspension devrait entrer en vigueur immédiatement.
Malgré ce délai supplémentaire, c’est une avancée importante dont nous nous réjouissons. Elle doit maintenant être généralisée au niveau de l’Union européenne et pour les autres additifs alimentaires controversés quant à leur impact sur la santé.
Votre élection il y a un peu plus de deux ans, vos premiers discours, avaient laissé entrevoir un rajeunissement des mécanismes décisionnaires, une implication des citoyennes et des citoyens dans les processus délibératifs, et des avancées significatives en matière de justice sociale et environnementale aux niveaux national et européen. Aujourd’hui, il apparaît évident que la démocratie représentative, dans ses mécanismes actuels, présente des signes d’essoufflement. Les citoyennes et les citoyens ne veulent ni ne peuvent plus être ignorés. Lire la suite…
Depuis plusieurs années, Sci-Hub et d’autres plateformes voisines, comme Libgen, proposent un accès gratuit, mais non autorisé, à des articles scientifiques normalement payants. Ce qui n’est pas pour plaire, bien sûr, aux éditeurs des revues dans lesquelles ces articles sont publiés à l’origine : ces derniers viennent d’obtenir le blocage de l’accès aux sites, en France, sur décision judiciaire.
Le 7 mars 2019, le tribunal de grande instance de Paris a répondu à la plainte déposée par Elsevier et Springer Nature, les principales maisons d’édition de revues académiques, à l’encontre des plateformes Sci-Hub et Libgen, en ordonnant le blocage des plateformes et de leurs sites miroirs, qui renvoient vers l’adresse principale. Lire la suite…
Sciences Citoyennes fait partie des premiers signataires de cet appel à décrocher 125 portraits présidentiels avant la tenue du G7, correspondant aux 125 jours qu’il a suffi à la France pour dépasser son empreinte écologique.
125. Il n’aura fallu que 125 jours à la France en cette année 2019 pour dépasser son empreinte écologique. Chaque année, le jour de dépassement survient plus tôt dans l’année.
Depuis le 5 mai dernier, nous avons consommé toutes les ressources naturelles que la planète peut renouveler en une année. Chaque jour qui passe est une dette que nous contractons envers les écosystèmes, les enfants qui naissent aujourd’hui, mais aussi, de plus en plus, envers nous mêmes. La dette d’un système prédateur, qui ne sera jamais remboursée et vient s’ajouter au réchauffement climatique et à l’extinction de la biodiversité.
Sciences Citoyennes a été informée de la tenue d’une conférence à l’École normale supérieure (ENS Paris-Ulm) le samedi 18 mai 2019 à 15h, intitulée : « Biodiversité : l’écologie est-elle encore scientifique ? » et organisée par l’Association française pour l’information scientifique (AFIS) [1]. Outre le titre provocateur, nous aimerions réagir avant tout au choix de l’intervenant, Christian Lévêque. Hydrobiologiste et spécialiste des milieux aquatiques continentaux, Christian Lévêque est également contributeur de la publication libertarienne Contrepoints, hub français des climatosceptiques. Lire la suite…
“Climate change is the defining challenge of our time. Mitigating its impacts and adapting to changes already taking place or impossible to avoid will require fundamental changes to societies and behaviours all over the world – as well as scientific breakthroughs, both technological and social” (Climate Change Adaptation – Directorate-General for Research and Innovation, European Commission). It is in this context the TeRRIFICA project emerges and organizes its 1st TeRRIFICA Online Conference. How can people have an impact on climate adaptation and mitigation? How can co-creation and participatory methodologies be implemented into climate action? These and other questions will be discussed during the event.
Dans son discours du 25 avril 2019, Emmanuel Macron a annoncé la tenue d’une « convention citoyenne » de 150 personnes tirées au sort afin de proposer des actions pour la transition écologique. L’association Sciences Citoyennes s’en félicite, mais au-delà de l’effet d’annonce, il est essentiel que le protocole soit clairement défini. Pour Jacques Testart, président d’honneur de Sciences Citoyennes « une telle convention citoyenne ne doit pas être un énième semblant de consultation – comme l’a été le grand débat national – mais une véritable avancée dans la démocratie participative. » Lire la suite…
14 organisations, dont Sciences Citoyennes, sont signataires de la tribune d’appel à la désobéissance civile le 19 avril contre la République des Pollueurs.
Malgré ses beaux discours, Emmanuel Macron a prouvé depuis le début de son mandat qu’il n’était pas le champion du climat. Alors que l’urgence écologique nous est rappelée à chaque canicule, tempête, inondation ou extinction d’espèce, le président de la République ignore les actions immédiates et radicales dont nous avons besoin pour limiter la catastrophe. La jeunesse est en grève pour défendre son droit à un avenir. Des centaines de milliers de citoyen-ne-s marchent pour la justice climatique, sociale et la préservation de la biodiversité. Plus de deux millions de personnes soutiennent le recours en justice visant l’Etat pour inaction climatique. Face à leurs cris d’alerte, Emmanuel Macron refuse de changer de cap.
Vous trouverez dans notre catalogue, l’offre des formations que Sciences Citoyennes est susceptible de dispenser sur demande. Le public visé et les modalités entourant vos attentes déterminera le caractère payant ou gratuit des formations. N’hésitez donc pas à nous contacter pour toutes demandes, nous serons heureux de répondre à vos besoins. Lire la suite…
La prochaine assemblée générale de notre association se tiendra le 6 avril prochain à Paris. Vous pouvez d’ores et déjà réserver cette date. Cette assemblée est ouverte à tou.te.s mais seuls les membres à jour de cotisation pourront participer aux votes en particulier celui qui désignera les futur.e.s administrateur.trice.s de Sciences Citoyennes. Lire la suite…
En décembre dernier, Sciences Citoyennes a rassemblé une cinquantaine de participants pour un séminaire sur l’accompagnement de la recherche participative. Basé sur le besoin exprimé par les porteurs de projet et sur l’expérience menée au sein du programme REPERE(1) du ministère de l’Environnement, le dispositif « tiers-veilleur » a été pensé pour apporter un regard extérieur au collectif de recherche, qui permette observation, appui, conseil et réflexivité sur les processus en cours de co-construction des savoirs. Lire la suite…
Sciences Citoyennes s’associe à Sherpa dans son interpellation du gouvernement.
Communiqué de presse – 21 mars 2019
Sherpa publie aujourd’hui une tribune dans Médiapart et une pétition soutenue par plus de 80 personnalités et organisations dont Eva Joly, Edwy Plénel, Anticor, Transparency International, Greenpeace, la Ligue des Droits de l’Homme, la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, OXFAM, Sciences Citoyennes et de nombreuses autres. Sherpa interpelle le gouvernement suite au refus de son agrément corruption. Ne laissons pas le gouvernement étouffer l’action de la société civile contre la corruption !
Cette analyse a été élaborée par Sciences Citoyennes et la Commission démocratie d’ATTAC
Neuf auteurs1 emmenés par Loïc Blondiaux ont publié le 19 février 2019 une note de Terra Nova proposant un « référendum d’initiative citoyenne délibératif »2, donnant aux citoyens « non seulement le choix des réponses mais aussi celui des questions ». Cette proposition est présentée en détail en Annexe 1. Elle ne traite que des RIC dits législatifs et abrogatifs, c’est-à-dire permettant de proposer un projet de loi à l’Assemblée nationale, de voter une loi ordinaire ou organique ou d’abroger une loi, sans présager de l’éventuel intérêt des RIC infra-législatifs (visant un décret), locaux (à propos d’un arrêté municipal par exemple), constitutionnels (révision de la Constitution), révocatoires (mettre fin au mandat d’un élu) ou ayant trait à un traité international.
Ces auteurs sont pour sept d’entre eux universitaires ou directeurs de recherche en science politique, droit, aide à la décision, et pour deux d’entre eux dirigeants d’associations. ↵
L’Europe négocie actuellement son futur programme de recherche (probablement 100 milliards d’euros pour 2020-2026). Sous la force des lobbies, le concept de Principe d’innovation a été introduit dans le texte et malgré des interpellations d’une coalition d’associations européennes n’a pas été retiré jusqu’à présent.
À cette étape finale des négociations, cette coalition réitère la demande de retrait du Principe d’Innovation, considérant que son inscription est susceptible de fragiliser le principe de précaution, dans le seul but de permettre la non application des règlements pour certains produits potentiellement dangereux. C’est le chemin inverse de celui qui faudrait parcourir pour assurer plus de protection sanitaire et environnementale.
Sciences Citoyennes adresse une lettre ouverte à Mme Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, pour regretter l’absence de réflexions collectives sur les enjeux de la future loi de programmation pluriannuelle de la Recherche et pour formuler des propositions afin d’inscrire les choix scientifiques et techniques dans notre démocratie.
Vous pouvez retrouver le texte de la lettre ouverte ci-dessous :
À l’attention de Madame Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
UNE LOI DE PROGRAMMATION DE LA RECHERCHE SANS LES CITOYEN.NE.S ?
Le 1er février dernier, le Premier ministre a annoncé son intention de mettre en place des groupes de travail devant préparer la future loi de programmation pluriannuelle de la recherche. L’agenda prévu est serré : suite aux contributions des groupes de travail, la loi doit être rédigée entre août et décembre 2019, pour entrer en vigueur le 1erjanvier 2021[1].
Le processus d’élaboration de cette loi de programmation est un exemple flagrant de refus d’inclusion de la société civile dans la construction des politiques publiques. En effet, il consiste à construire la loi à l’écart des citoyennes et citoyens : les groupes de travail prévus par le gouvernement dont vous faites partie ne seront constitués que de parlementaires, scientifiques, dirigeant·e·s d’organisme de recherche et acteur·rice·s industriel·le·s. Aucune place n’est prévue pour la société civile associative et les syndicats.
Notre printemps sera climatique et social. Le 15 mars, la jeunesse sera en grève partout en France et dans le monde.
Le 16 mars, nous marcherons ensemble, pour dire « ça suffit ! » et demander des changements immédiats.
Un appel à manifestation d’intérêts afin de décerner le Prix de la recherche participative 2019 vient d’être lancé. Se reconnaissant dans la co-construction des savoirs que souhaite promouvoir cet appel, Sciences Citoyennes contribue à cette démarche en tant que membre du comité scientifique :
La Fondation de France et le Groupement d’Intérêt Scientifique « Démocratie et Participation » partagent la conviction que la participation de toutes et tous à la production des savoirs est une condition nécessaire pour affronter les crises sociales, environnementales et démocratiques et relever les défis à venir. Ils s’associent pour organiser le Prix de la recherche participative 2019.
Sciences Citoyennes a signé une tribune aux côtés de 140 organisations appelant à La Marche du siècle pour le climat. Nous appelons à rejoindre les étudiants et élèves de France et du monde qui feront grève pour le climat le vendredi 15 mars, et à marcher le samedi 16 mars pour demander des changements radicaux pour répondre à l’urgence climatique.
Si vous souhaitez marcher avec nous le vendredi 15 mars, nous vous proposons de se rejoindre à 13:00 au 38 rue Saint Sabin, 75011 Paris, et de nous envoyer un mail à contact@sciencescitoyennes.org pour nous faire savoir votre venue au point de rendez-vous.
La Marche du siècle
Notre contestation a éclos à l’automne. En hiver, sa croissance a été historique. Au printemps, elle change d’échelle. Il n’y a plus de saisons.
Nous sommes aujourd’hui des millions, prêt·es à résister, à déployer les alternatives, à demander des comptes au gouvernement, aux multinationales, aux banques et aux institutions financières.
Il est temps de changer de système industriel, politique et économique, pour protéger l’environnement, la société et les individus.
Et si les compagnies agroalimentaires pouvaient modifier les gènes de populations entières d’insectes, de plantes et d’animaux sauvages ? Et puisque le forçage génétique le permet, qu’est-ce que le secteur agroalimentaire fait de cette technologie ?
Dans son rapport Forcer l’agriculture, (maintenant disponible en anglais et en espagnol), ETC Group explique comment les géants et les startups du secteur agroalimentaire dissimulent leurs motivations purement lucratives derrière des projets prétendument humanitaires comme Target Malaria, de façon à développer des organismes issus du forçage génétique.
Lors de la quatrième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA-4), qui se tiendra à Nairobi, Kenya, du 11 au 15 mars 2019, une proposition de résolution sur la gouvernance globale de la géo-ingénierie est mise à l’agenda par la Suisse, et soutenue par le Burkina Faso, les États Fédérés de Micronésie, le Mali, le Mexique et le Niger. Lire la suite…
Lors de la quatrième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA-4), qui se tiendra à Nairobi, Kenya, du 11 au 15 mars 2019, une proposition de résolution sur la gouvernance globale de la géo-ingénierie* est mise à l’agenda par la Suisse, et soutenue par le Burkina Faso, les États Fédérés de Micronésie, le Mali, le Mexique et le Niger.
À l’appel de l’ONG ETC Group**, l’association Sciences Citoyennes vous demande d’exprimer une opposition ferme aux tentatives agressives de légitimer la géo-ingénierie comme réponse aux changements climatiques en interpellant le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy Lire la suite…
The first meeting of the European project TeRRIFICA was held in Bonn (Germany) on the 4th and 5th February 2019. Eight European institutions start to work together to foster competence for climate change adaptation in different European regions with a specific focus on Responsible Research and Innovation. The project embeds the United Nations 2030 Agenda for Sustainable Development and its Sustainable Development Goals, a landmark achievement that provides a shared global vision towards sustainable development.
Comme tous les ans, ETC Group, ONG internationale présente sur 5 continents, propose une analyse aiguisée des enjeux scientifiques et techniques qui se dessinent pour 2019 et les années à suivre. Pour rappel, Sciences Citoyennes et ETC Group joignent régulièrement leurs efforts pour décrypter et analyser les enjeux autour de technologies émergentes (conférences, plaidoyers communs, événements internationaux tels que le Forum Social mondial ou le Forum Mondial Sciences et Démocratie…). Lire la suite…
Dans le cadre des mobilisations citoyennes en marge de la COP21 (21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) en 2015, Sciences Citoyennes a décidé de s’emparer de la question de la géo-ingénierie. Depuis nous participons à l’acculturation sur ces techniques controversées. Lire la suite…
Après la condamnation de Monsanto cet été aux États-Unis, c’est maintenant en France que la justice permet une victoire contre le glyphosate.
Le tribunal administratif de Lyon a annulé, ce mardi 15 janvier dans une décision à effet immédiat, la mise sur le marché du Roundup Pro 360 de Monsanto, un herbicide à base de glyphosate commercialisé par Monsanto.
La justice avait été saisie en mai 2017 par le Comité de Recherche et d’Information Indépendantes Génétique (Criigen), à la suite de l’autorisation de mise sur le marché du Roundup Pro 360 accordée en mars 2017 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).
Les juges estiment que l’ANSES a commis une erreur d’appréciation en autorisant le produit. Se fondant sur l’expertise du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), le tribunal a statué que le Roundup Pro 360 était « potentiellement cancérigène pour l’homme, suspecté d’être toxique pour la reproduction humaine et pour les organismes aquatiques« . L’ANSES en revanche conteste toute erreur d’appréciation.
La décision d’annuler l’autorisation du Roundup Pro 360 est une réaffirmation du principe de précaution et une victoire contre le glyphosate, mais se pose alors la question de l’application de la décision à d’autres produits à base de glyphosate.
Pour rappel, la Commission Européenne a renouvelé l’approbation du glyphosate en décembre 2017. En France, le plan gouvernemental prévoit la sortie totale de l’utilisation du glyphosate au 1erjuillet 2021. L’ANSES évalue actuellement l’ensemble des produits à base de glyphosate commercialisés en France et leurs alternatives.
Point de contact du réseau international et animateur du réseau francophone des Boutiques desSciences, Sciences Citoyennes publie, aux Éditions Charles Léopold Mayer, un ouvrage décrivant l’histoire et le fonctionnement de ces dispositifs.
Quatrième de couverture :
« L’étude de relocalisation de la production électrique, d’une production alimentaire plus soutenable ou de dispositifs de circulation douce sont quelques-uns des sujets qui, bien que découlant de besoins exprimés par la population, sont souvent ignorés par la recherche scientifique. Pour répondre à ces besoins et servir d’interface entre la société civile et la recherche, les Boutiques des sciences ont été créées aux Pays-Bas, dans les années 1970. Elles fonctionnent aujourd’hui dans de nombreux pays et s’adressent à des citoyens organisés (associations, conseils de quartier, collectivités territoriales, etc.). Présentes en France à Lille, Grenoble, Lyon et Montpellier, comment ces Boutiques fonctionnent-elles ? Quelle est leur utilité ? Comment s’inscrivent-elles dans la dynamique de rapprochement entre sciences et société ?
De l’émergence d’une certaine forme de démocratie technique participative au développement de co-construction des connaissances, un mouvement convergent s’est opéré entre sciences et société dont les Boutiques des sciences sont devenues aujourd’hui un maillon essentiel. »
Prix : 11 € – Date de parution : 18 janvier 2019 – 200 pages – ISBN : 978-2-84377-214-6
Le dioxyde de titane est utilisé dans l’alimentation, sous sa forme nanométrique, pour donner un aspect brillant aux confiseries, glaçages de gâteau… Nom de code : E171. Cet additif est au cœur du feuilleton sanitaire de l’hiver, qui s’est terminé par la victoire de la mobilisation associative (voir communiqué de presse de Bruno Le Maire, ministère de l’Économie et des Finances, reproduit ci-dessous).Lire la suite…
Cette tribune co-signée par la commission démocratie d’Attac et l’association Sciences Citoyennes est également disponible sur le site de Mediapart.
Une convention de citoyens associée au RIC permettra aux électeurs de disposer d’une information solide et variée. C’est le « bien commun » qui en résultera. Le contenu et les modalités d’un RIC que sont son objet, le seuil de déclenchement et le seuil de succès ne sont pas des « détails », mais sont à étudier de près pour ne pas le vider discrètement de toute substance. Lire la suite…
Dans une tribune publiée dans Le Monde du 24 décembre, 22 organisations* interpellent le ministre Bruno Le Maire, pour qu’il rende effective au plus vite la suspension de l’additif alimentaire E171, composé de dioxyde de titane**. Malgré un engagement fort du gouvernement et des parlementaires, Bercy se livre à un blocage jugé inacceptable par les co-signataires, qui demandent l’application sans plus tarder de cette mesure importante de santé publique.
100 milliards, c’est l’argent public qui devrait être dédié à la recherche européenne pour les 6 prochaines années. La recherche, quelle recherche ? Excellence, compétitivité industrielle et innovation sont les maitres mot du futur programme, qui fait l’impasse sur l’engagement citoyen dans les choix et les recherches scientifiques et techniques et qui arriment les défis sociétaux à la compétitivité.
Le Parlement Européen a voté le 12 décembre en faveur de l’introduction du principe d’innovation dans les textes de loi… Les députés se sont laissés enfumés par un lobby plus efficace et offensif que jamais… Mais qu’est ce que ce principe ?
Concept apparemment innocent, le « principe d’innovation » a été inventé par certaines des industries les plus sales d’Europe. Ils l’ont soigneusement et stratégiquement inséré dans le système de l’UE, où il pourrait avoir un impact significatif sur l’élaboration de la nouvelle législation ou des politiques de l’UE, ainsi que sur celles en cours de révision. Lire la suite…
Sciences Citoyennes est co-signataire de cette lettre ouverte aux parlementaires européens
Dear Member of the European Parliament,
on Wednesday 12 December, you will make a decisive vote on the proposal for a European Defence Fund to dedicate €13 billion for research and development projects in military technologies during the next multi-financial framework.
À l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, syndicalistes, responsables associatifs et politiques, chercheur·es, universitaires ou artistes appellent à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes. Lire la suite…
Depuis quelques mois-années, les controverses et scandales sanitaires se suivent et se ressemblent, traduisant l’évolution de notre rapport à la Santé et une profonde mutation des politiques de Santé Publique. Diagnostics, chimiothérapies, implants, traitements… témoignent du développement de plus en plus envahissant d’une certaine Technologisation de la Santé, à laquelle est même aujourd’hui dédié un Institut de l’Inserm.
Derrière chaque controverse ou scandale, se distingue la même vision technologique et marchande de la santé qui structure aujourd’hui les nouvelles pratiques de l’Industrie de la Santé. Pour discuter de cette logique et de son impact sur notre santé, nous recevrons le lundi 17 décembre, dans les locaux de la FPH à Paris (38 rue Saint Sabin, 11e) à partir de 19h30, deux témoins privilégiés :
Le 8 décembre prochain se tiendra une marche mondiale pour le climat. Elle mobilisera partout dans le monde les citoyen.ne.s engagé.e.s pour la justice climatique et sociale. Ceux et celles-ci revendiqueront l’urgence à agir pour la planète et l’humanité. Cette urgence n’a rien de rhétorique puisqu’elle est confirmée et soulignée par le récent Rapport spécial du Giec.
L’association Sciences Citoyennes s’est intéressée depuis plusieurs années aux techniques de manipulation du climat à grande échelle, la géo-ingénierie, et a ainsi apporté sa contribution spécifique aux larges mobilisations du mouvement social et environnemental. Au cours de ces dernières années, les considérations autour de la géo-ingénierie ont sensiblement évolué. Dans le rapport publié en 2014 par le Giec, ces techniques faisaient leur apparition sous la forme d’un plan B laissant entrevoir une place pour les apprentis sorciers du climat. Si le récent rapport du Giec a écarté l’usage de techniques inquiétantes liées à la gestion du rayonnement solaire, il laisse néanmoins une place considérable aux « technologies à émissions négatives », un oxymore regroupant des techniques variées de captations du CO2 et présentes dans 4 scénarios sur 5 envisagés par les experts.
Le recours massif à des technologies à émissions négatives aurait des répercussions certaines et, à coup sûr, inégalitaires à différents endroits de la planète, que ce soit sur l’usage des sols, la production alimentaire ou la biodiversité. Le dernier rapport du Giec ne manque d’ailleurs pas de le souligner. Il est néanmoins primordial de se demander pourquoi ces solutions technologiques incertaines sont précisément celles envisagées dans les modèles climatiques, au détriment de solutions plus justes. Envisager la captation massive de CO2 revient ainsi à remettre à plus tard la question de la réduction rapide des émissions, dont la moitié est imputable aux 10% les plus riches de la population mondiale.
Mettre en avant des solutions relevant du bricolage technologique inégalitaire (et dont l’efficacité est très loin d’être acquise) plutôt qu’attaquer la cause du problème climatique (le recours massif aux énergies fossiles) représente un jeu dangereux dans un contexte mondial où apparaissent des dirigeants jouant les imprécateurs et faisant souvent fi des résultats scientifiques. Les doubles discours conférant à la perversion intellectuelle pour ne pas dire à la bêtise pure et simple pullulent.
Aussi, pour mieux comprendre les enjeux de la manipulation du climat à grande échelle, nous vous invitons à découvrir nos productions (fiches didactiques, bandes dessinées, articles, vidéos…) et en particulier la « fiche » relative aux technologies à émissions négatives (https://sciencescitoyennes.org/geo-ingenierie/).
Pour que les citoyennes et les citoyens aient leur mot à dire dans la prise de décision relevant des grandes orientations climatiques – mais pas seulement -, notre association promeut une procédure claire et codifiée : la Convention de Citoyens (https://sciencescitoyennes.org/convention-de-citoyens/).
Parce qu’il y a plus que jamais urgence à agir, Sciences Citoyennes participera aux mobilisations pour le climat du 8 décembre prochain et ce, malgré les tentatives d’intimidation gouvernementale. Nous invitons nos adhérent.e.s et sympathisant.e.s à en faire autant parce qu’il est plus que temps de sonner l’alarme climatique.
L’association Sciences Citoyennes, représentée par son président Kévin Jean, interviendra sur ce sujet au forum organisé en amont de la marche parisienne pour le climat, le samedi 8 décembre de 10h à 12h à la Bourse du Travail de Paris (3 rue Château d’Eau, 75010). Ce forum a été reporté suite à la fermeture de la Bourse du travail le 8 décembre pour des « raisons de sécurité ».
Ce communiqué est disponible au format PDF en cliquant ici.
Le 8 décembre, sonnons l’alarme climatique. Associations et syndicats s’engagent à rejoindre les mobilisations du 8 décembre et appellent à amplifier le réveil citoyen pour la justice sociale et écologique.
Depuis une trentaine d’années, la restauration scolaire a subi silencieusement une révolution en profondeur : les cantines locales ont progressivement cédé la place à des cuisines centrales « industrielles » pouvant élaborer des dizaines de milliers de repas quotidiens. Cette logique de centralisation a nécessité l’utilisation de nouveaux processus industriels faisant très largement appel au « Plastique »: aujourd’hui les repas de centaines de milliers d’enfants sont cuits 48 a à 72 heures dans des poches en plastique, conservés jusqu’à trois semaines dans ces poches, conditionnés et réchauffés dans des barquettes en plastique, puis servis dans des assiettes en plastique.
Or le plastique est un produit sournois: loin d’être inerte et inoffensif, il se dégrade et libère des dizaines de composés différents dont un très grand nombre sont toxiques. Lire la suite…
Le 8 décembre prochain se tiendra une marche mondiale pour le climat. Elle mobilisera autour du monde les défenseurs d’une justice climatique et sociale soucieux du devenir de la planète et de l’humanité mais aussi et surtout de l’urgence à agir. Une urgence qui n’a rien de rhétorique puisqu’elle est confirmée et soulignée par le récent Rapport spécial du GIEC.
L’association Sciences Citoyennes s’est intéressée depuis plusieurs années aux techniques de manipulation du climat à grande échelle, la géo-ingénierie et a ainsi apporté sa contribution spécifique aux larges mobilisations du mouvement social et environnemental rassemblé depuis 2015 sous l’étendard de la Coalition Climat 21. Au cours de ces dernières années, les considérations autour de la géo-ingénierie ont sensiblement évolué. Dans le rapport publié en 2014 par le GIEC, ces techniques faisaient leur apparition sous la forme d’un plan B laissant entrevoir une place pour les apprentis sorciers du climat. Si le récent rapport du GIEC a écarté l’usage de techniques inquiétantes liées à la gestion du rayonnement solaire, il laisse néanmoins une place considérable aux « technologies à émissions négatives », un oxymore regroupant des techniques variées de captations du CO2 et présentes dans 4 scénarios sur 5 envisagés par les experts.
Audition, le 13 novembre 2018, de Jacques TESTART, docteur ès sciences et directeur de recherche honoraire à l’INSERM et président d’honneur de Sciences Citoyennes, par la Délégation à la prospective et à l’évaluation des politiques publiques du CESE dans le cadre de la saisine : « Sciences et société : les conditions du dialogue »
3 questions posées :
Comment les résultats de la recherche scientifique peuvent-ils alimenter le débat public ?
Quels principes éthiques imposer au chercheur ou à la chercheuse intervenant dans le débat public ?
Comment les citoyennes et citoyens peuvent-ils s’emparer des controverses scientifiques ?
Par Bénédicte Jeannerod, directrice France d’Human Rights Watch , Anne-Sophie Simpere , coordinatrice en France de la Campagne Stop Killer Robots , François Warlop, ingénieur, administrateur de Sciences Citoyennes, membre de la campagne internationale Stop Killer Robots et Tony Fortin, chargé d’études à l’Observatoire des Armements.
Alors que mercredi se tient à Genève la réunion annuelle de la Convention sur certaines armes classiques (CCAC), la France ne peut que négocier un traité pour interdire ces machines. Lire la suite…
L’idée de Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA) remonte à une dizaine d’années suite à l’organisation par Sciences Citoyennes de campagnes de mobilisation pour soutenir les lanceurs d’alerte Pierre Meneton (sel dans l’alimentation), Véronique Lapides (écoles construites sur un sol pollué) et Christian Vélot (risques liés aux OGM). Lire la suite…
Pour la première fois dans le monde, une Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA) est créée, sous l’égide d’un collectif de 17 associations et syndicats (voir liste ci-dessous*).
Pour la société et la démocratie, les lanceurs d’alerte ont joué – et jouent – un rôle clé, en signalant ou révélant des faits qui portent atteinte à l’intérêt général, aux biens communs.
Les lanceurs d’alerte permettent la détection, la prévention et la révélation de failles et dysfonctionnements dans nos États, nos économies, nos systèmes financiers et sanitaires et contribuent ainsi à une meilleure gouvernance citoyenne. Alors qu’ils jouent un rôle essentiel dans la prévention de tragédies ou la préservation de nos vies, ils sont trop souvent licenciés, poursuivis, arrêtés, menacés ou même tués.
La MLA, en les accompagnant, permettra de faciliterl’alerte et son traitement, tout en protégeant les personnes.
Les armes entièrement autonomes ou robots tueurs sont des systèmes qui, une fois activés, peuvent choisir et attaquer une cible sans contrôle humain. Si des systèmes entièrement autonomes n’ont pas encore été développés, compte tenu des avancées de la robotique et de l’intelligence artificielle, ils pourraient apparaître d’ici quelques années.
Le forçage génétique est une nouvelle technologie qui permet de modifier génétiquement des populations entières. Tous les êtres vivants sont concernés, insectes, plantes, animaux…. Cette technologie invasive constitue une tentative délibérée pour créer de nouvelles formes de pollution génétique : extinction d’espèces entières, mise en danger des formes d’agriculture et de nourriture durables et équitables.
L’Europe est en train de décider de la manière dont seront protégés, à l’avenir, les lanceurs d’alerte dans l’Union Européenne. Concrètement, un projet de directive est actuellement débattu au Parlement Européen, puis sera négocié entre le Parlement et le Conseil Européen (les chefs d’État).
Sciences Citoyennes plaide depuis sa création pour la liberté d’expression et de débat dans le monde scientifique, ce qui se traduit, entre autres, par les démarches de création d’une Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA) et le soutien au projet de Maison des médias libres à Paris.
Un collectif formé notamment d’intellectuels et d’artistes publie une tribune (reproduite ci-dessous) au Monde pour la création de ce lieu, dans le cadre du concours Réinventer Paris 2. La MLA figure comme partenaire du projet. Lire la suite…
Pour sa 14e édition, le festival de projections-débats sur des controverses sciences et sociétés, Sciences en Bobines, organisé par Sciences Citoyennes et plusieurs dizaines d’organisations partenaires, se tiendra du 1er au 30 octobre 2018 en France et au Québec.
Au programme, une trentaine de sessions au cours desquelles seront projetés des films abordant le climat et la géo-ingénierie, les lanceurs d’alerte, l’environnement, les déchets, l’agroécologie et plus généralement les alternatives au productivisme forcené, la post-vérité, l’arme nucléaire, l’immortalité, la biologie synthétique et la procréation médicalement assistée (PMA) ou encore la surveillance de masse.Lire la suite…
Comment rester sous le seuil des 1,5°C de réchauffement ? Le dernier rapport du Giec préconise de retirer du carbone de l’atmosphère et envisage le déploiement de technologies dites « à émissions négatives ». En clair : nous pouvons continuer à émettre du CO2, les technologies de demain règleront le problème. Or, la concrétisation de ces technologies est plus qu’hypothétique, et leurs effets pourraient être dangereux pour les générations futures, explique Kévin Jean, de l’association Sciences Citoyennes dans cette tribune.
Sciences Citoyennes s’associe aux mobilisations « +Plus qu’une marche pour le climat » du 13 octobre 2018. Elles font suite à celles du 8 septembre. Nous invitons nos adhérent.e.s et sympathisant.e.s à participer aux initiatives et rassemblements prévus partout en France. #ilestencoretemps #unispourleclimat
Dans un Manifeste ayant reçu un grand appui et qui a été diffusé aujourd’hui, 23 organisations internationales, 6 récipiendaires du prix Nobel alternatif et 87 organisations nationales provenant de 5 continents ont appelé à un arrêt des tests et à la prise en compte des effets politiques de la géo-ingénierie climatique. Parmi les signataires figurent notamment des mouvements issus des peuples autochtones, des agriculteurs ainsi que des réseaux se consacrant à la justice climatique et à la protection de l’environnement.
Vous trouverez dans le catalogue ci-dessous, l’offre des formations que Sciences Citoyennes est susceptible de dispenser sur demande. Le public visé et les modalités entourant vos attentes déterminera le caractère payant ou gratuit des formations. N’hésitez donc pas à nous contacter pour toutes demandes, nous serons heureux de répondre à vos besoins.
Les procédures participatives
: des outils au service des associations ?
Volume horaire : 4 x 3h30 = 14h
Contextualisation : Alors que les consultations et les procédures dites participatives ou citoyennes se sont multipliées au cours des quarante dernières années, certaines associations se montrent aujourd’hui méfiantes – pour ne pas dire défiantes – à leur égard. Plusieurs raisons à cela : le fait que ces procédures ne soient souvent pas les parangons de vertu qu’elles prétendent être, qu’elles soient rarement suivies d’effets mais aussi qu’elles privent les associations d’une partie de leurs prérogatives (expertise, plaidoyer…). Pourtant il existe des procédures, comme les Conventions de Citoyens par exemple, qui, parce qu’elles sont codifiées, qu’elles entendent réellement mettre les citoyens au centre des débats, parce qu’elles confèrent au mouvement associatif un statut d’expert dans les débats contradictoires, pourraient changer cet état de fait. Encore faudrait-il que les associations en connaissent l’existence et s’en emparent.
Intention pédagogique : Montrer que certaines procédures participatives ou consultations citoyennes peuvent être des outils au service du milieu associatif dès lors que les mécanismes et la place de chacun des acteurs impliqués sont connus.
Compétences travaillées : Analyse comparée, argumentation, mise en débat
Formateur : Coordination des intervenants par Jacques Testart, président d’honneur de l’association Sciences Citoyennes
Modalités pédagogiques :
– interventions d’acteurs académiques ou non : juristes, sociologues, politologues, associatifs, spécialistes ou praticiens du débat public et des procédures participatives, etc.
– études de cas ;
– ateliers-débats
Validation : Évaluation des connaissances acquises à partir de l’analyse d’un cas virtuel
Contenu :
– panorama historique des procédures participatives en France et en Europe ;
– avantages et limites des procédures participatives et du débat public ;
– étude d’un cas emblématique ;
– la Convention de Citoyens : pour une expertise reconnue des associations
Concepts abordés : Démocratie participative, expertise, citoyenneté, tirage au sort, décision publique, conférences de citoyens
Histoire et actualité des lanceurs d’alerte
Volume horaire : 3 x 3h30 = 10h30
Contextualisation : À la fin des années 1990, Francis Chateauraynaud et Didier Thorny inventaient le terme Lanceur d’alerte et l’associaient à une personne effectuant un signalement relatif à un risque ou une menace pour la santé, l’environnement ou de manière générale la société. En parallèle, le terme anglo-saxon Whistleblower était utilisé pour caractériser des personnes signalant des crimes et des délits. Progressivement, en même temps que les lois et la perception par la société évoluaient, ces deux notions ont fusionné et le terme lanceur d’alerte est maintenant considéré comme une traduction du terme whistleblower. Après le vote d’un patchwork de lois en France de 2007 à 2016, un véritable labyrinthe juridique a été mis en place. Pour y remédier, la loi Sapin 2 du 9 décembre 2016 a proposé enfin une approche globale. Mais quelques mois auparavant était votée une directive sur le secret des affaires.
Que retenir de ces signaux contradictoires ?
Quelles sont les réelles avancées au niveau du droit d’alerte et quels risques demeurent pour le lanceur d’alerte ?
Qu’en est-il des associations et autres personnes morales ?
Intention pédagogique : Informer des droits et obligations des lanceurs d’alerte en France et en Europe en fonction de son statut et du type d’alerte lancée. Informer de l’actualité législative et réglementaire et des perspectives à court terme. Proposer un panorama des acteurs institutionnels et de la société civile actifs sur la question des lanceurs d’alerte et des alertes, et de leur interconnexion ; place du lanceur d’alerte dans ce paysage.
Compétences travaillées : Acquérir les bases de droit élémentaire nécessaires à l’action (droit administratif, droit pénal et droit européen), connaître les rôles et prérogatives des acteurs et la manière d’interagir avec eux.
Formateur : Glen Millot, chargé de la campagne lanceurs d’alerte de l’association Sciences Citoyennes.
Modalités pédagogiques :
– éléments théoriques et études de cas pratiques ;
– jeu de rôle sur le parcours d’un lanceur d’alerte.
Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence
Contenu :
– éléments historiques et actualités relatifs aux lanceurs d’alerte. Lanceurs d’alerte et whistleblowers ; évolution et fusion de la notion ; jalons politiques ;
– éléments de droit relatifs aux lanceurs d’alerte. Historique du droit d’alerte en France, état du droit actuel et éléments de jurisprudence. La situation en Europe et dans le monde ;
– études de cas pratiques et parcours d’un lanceur d’alerte. Quelques cas emblématiques, leur issue et leurs conséquences. Conseils pour le lancement d’alerte à travers un jeu de rôle où les participants se mettent dans la peau d’un lanceur d’alerte.
Les associations, actrices de nouveaux modes de production de savoir scientifique
Volume horaire : 4 x 3h30 = 14h
Contextualisation : Au cours des trois dernières décennies, de nouvelles évolutions remettent en cause l’hypothèse selon laquelle la science et son pilotage doivent se décider dans un cercle réservé aux chercheurs, décideurs politiques et industriels. Ces années ont vu un renforcement considérable de la capacité des acteurs de la société civile, non seulement à contester mais aussi à produire les savoirs et les innovations contribuant au bien-être de nos sociétés. Ces nouvelles approches rappellent que notre société d’abord qualifiée « d’économie de la connaissance » devient une « société de la connaissance » dans laquelle les différents acteurs perçoivent le savoir non seulement comme un produit mais aussi comme un processus et un bien commun. La montée de l’expertise associative du local au global (jusqu’à la participation d’Organisations Non Gouvernementales dans des négociations internationales), la mobilisation d’usagers (patients, consommateurs, etc.) pour coproduire les savoirs qui les concernent, et l’émergence de mouvements de création coopérative de pair à pair (logiciels libres, semences paysannes, naturalistes amateurs, etc.) en sont des témoins.
Intention pédagogique : Interroger la diversité des savoirs, en rendant visible l’expertise associative, les nouveaux modes de production de connaissance par la société civile, tout en donnant des clefs d’appropriation et des exemples de ces nouvelles modalités.
Compétences travaillées : Analyse des processus de production de connaissance, conception de modèles alternatifs.
Formateur : Cyril Fiorini, doctorant au CNAM, en thèse sur la recherche participative, ancien salarié de Sciences Citoyennes, Aude Lapprand, docteure, déléguée générale de l’association Sciences Citoyennes.
Modalités pédagogiques :
– interventions d’acteurs chercheurs et non chercheurs ;
– mise en perspective historique et politique ;
– mise en situation par la recherche de problématiques scientifiques propres.
Validation : Évaluation de l’intérêt porté au sujet par les pistes élaborées collectivement.
Contenu :
– l’expertise associative ;
– les modes de production citoyenne des connaissances ;
– organisation et moyens financiers ;
– les tiers-lieux.
Concepts abordés : Le savoir-pouvoir, construction sociale des sciences, démocratie participative, épistémologie politique
Les manipulations du vivant
Volume horaire : 2 x 3h30 = 7h
Contextualisation : Après la transgénèse, les techniques de manipulation du génome se succèdent à une vitesse spectaculaire, avec des noms plus barbares les unes que les autres (mutagenèse dirigée, nucléases dirigées à doigt de zinc, méganucléases, TALEN, CRISPR/Cas9, etc.). Les domaines d’application potentiels sont multiples et concernent aussi bien les végétaux que les animaux et les microorganismes. Certaines de ces techniques peuvent être utilisées directement sur les embryons animaux afin d’obtenir beaucoup plus facilement des animaux génétiquement modifiés. Ces techniques, pour lesquelles nous n’avons aucun recul, sont l’objet de tous les fantasmes et de toutes les promesses, que ce soit dans le domaine agricole avec la prétendue amélioration des plantes, ou dans le domaine médical pour résoudre les maladies génétiques contre lesquelles on attend encore que se réalisent concrètement les “miracles” de la thérapie génique vantés depuis 30 ans. L’industrie agro-alimentaire et semencière veut exonérer les produits de ces nouvelles techniques de la législation OGM, en considérant les plantes qui en seront issues comme conventionnelles. Les « experts », tant français qu’européens, tentent de justifier « scientifiquement » cette opération, au prétexte que ces techniques seraient plus précises que la transgenèse ou la technique de mutagenèse aléatoire avec laquelle on fabrique également des OGM agricoles, notamment tolérant aux herbicides (essentiellement colzas et tournesols), mais qui échappent à la législation européenne au prétexte qu’ils ne sont pas transgéniques (OGM cachés).
Intention pédagogique :
– démêler le vrai du faux et mieux appréhender les techniques elles-mêmes, leur évolution, leur mode opératoire, leur prétendue précision, leurs usages réels ou fantasmés ;
– poser les questions démocratiques et éthiques que leur utilisation et leur diffusion soulèvent.
Compétences travaillées : Acquérir les connaissances de bases sur les nouvelles techniques de manipulation du vivant (OGM cachés) et leurs champs d’applications, mise en débat.
Formateur : Jacques Testart, biologiste et président d’honneur de l’association Sciences Citoyennes, Christian Vélot, Docteur en biologie spécialisé en génétique moléculaire, Président du Conseil scientifique du CRIIGEN, Catherine Bourgain, généticienne, chargée de recherche Inserm.
Modalités pédagogiques : Interventions de scientifiques spécialistes, éléments théoriques, mise en perspective. Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence.
Contenu :
– les nouvelles techniques de manipulation du vivants (OGM cachés) ;
– les usages et le déploiement de ces techniques et les questions éthiques et démocratiques soulevées.
Concepts abordés : Démocratisation de la science, politique de recherche, déontologie de la recherche, expertise.
Les enjeux de la géo-ingénierie
Volume horaire : 3 x 3h30 = 10h30
Contextualisation : Des disciplines scientifiques et techniques émergentes telles que la géo-ingénierie, largement financées par des multinationales privées mais aussi, et de plus en plus, par les États, visent à contrôler le climat planétaire afin de pallier les effets des dérèglements climatiques. Or, cette fuite en avant technologique n’est pas sans danger. Les risques qui y sont associés sont mal compris par les scientifiques eux-mêmes et les mécanismes de réglementation et de surveillance existant sont inadaptés. La géo-ingénierie, aujourd’hui considérée comme un plan B, pourrait se présenter comme la seule approche possible en situation d’état d’urgence climatique (réchauffement global de plus de 2°C) avec des répercussions sur l’humanité et la biosphère totalement non maîtrisées. Le déploiement de cette technologie pose de nombreuses questions qui relèvent à la fois du rapport au progrès, de la géopolitique et de la diplomatie internationale (qui aura la main sur le thermostat ?) et du principe de précaution (quelles conséquences auraient des expérimentations ?). Cette session permettra, grâce à l’intervention d’experts, d’alimenter le public avec les informations les plus récentes quant au développement de ces recherches.
Intention pédagogique :
– informer sur cette discipline techno-scientifique émergente ;
– développer une analyse critique ;
– s’interroger sur les dérives possibles et sur l’impact sur l’environnement et sur nos vie.
Compétences travaillées : Acquérir les connaissances de bases sur les techniques de manipulation du climat, mise en débat.
Formateur : Dominique Cellier, chercheur, Président de Sciences Citoyennes, Kévin Jean, chercheur, maître de conférence au CNAM.
Modalités pédagogiques : Interventions de scientifiques spécialistes, éléments théoriques, mise en perspective.
Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence.
Contenu :
– les disciplines techno-scientifiques émergentes ;
– quels-sont les modèles de développement et les modèles économiques qui les sous-tendent ?
– quels sont leurs impacts ?
Concepts abordés : Démocratisation de la science, politique de recherche, déontologie de la recherche, expertise.
Analyse des politiques de recherche françaises et européennes
Volume horaire : 2 x 3h30 = 7h00
Contextualisation : En France, comme en Europe, les débats autour des politiques de recherche se limitent généralement à des questions d’attractivité, de compétition, de brevets et de puissance économique ou militaire. De grandes options technologiques désignées comme les plus prometteuses (ex. industrialisation de l’agriculture, utilisation de l’énergie nucléaire) sont privilégiées par les gouvernants sur les conseils des scientifiques et reçoivent la majorité des fonds publics et privés destinés à la recherche et au développement. Or, ces choix ne peuvent plus reposer sur la seule base de la seule expertise technique. Ils doivent intégrer divers avis, savoirs professionnels, traditionnels, locaux, empiriques et se situer dans le champ démocratique. Sciences Citoyennes plaide pour une intervention accrue de la société civile en tant que véritable partie prenante. La gouvernance délibérative, qui intègre par exemple les Conventions de Citoyens (CdC), réoriente le débat sur les politiques de recherche vers la sphère publique. Elle impose une nécessaire transparence sur les processus de décision. Alors que l’Union européenne pourrait engager 120 milliards d’euros dans les politiques de recherche et d’innovation pour les 7 années à venir, Sciences Citoyennes aura pour mission de mener le plaidoyer pour la démocratisation de la recherche européenne. Le prochain Programme Cadre (FP9) est donc l’occasion d’engager politiquement les citoyens afin de définir et orienter les futures missions de recherche. L’actualité politique européenne et les nombreuses actions prévues dans ce cadre par l’association impliquent la formation des candidats à ce sujet complexe.
Intention pédagogique :
– comprendre les enjeux des politiques de recherche françaises et européennes ;
– fournir une analyse critique des processus de décision.
Compétences travaillées : Analyse comparée, mise en débat.
Formateur : (Sous réserve) Rémi Barré, professeur des Universités, Ingénieur Civil des Mines, responsable au CNAM des enseignements concernant les politiques de la science et de la technologie. Il est également directeur de la Prospective à l’INRA et membre du conseil scientifique de l’ADEME, Aude Lapprand, Déléguée générale, Sciences Citoyennes.
Modalités pédagogiques : Interventions de scientifiques spécialistes, mise en perspective.
Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence.
Contenu :
– l’analyse des politiques de recherche et d’innovation menées en France ;
– les enjeux du futur programme cadre européen (FP9) et l’engagement des citoyens pour la programmation de la recherche.
Concepts abordés : Politique de recherche
La responsabilité en recherche scientifique
Volume horaire : 3 x 3h30 = 10h30
Contextualisation : Les responsabilités des institutions finançant, produisant et communiquant la recherche sont ici pointées du doigt. Les jeux d’influences dictés par la place croissante des intérêts privés dans les choix scientifiques et techniques impactent à la fois les connaissances produites et les savoirs jugés non pertinents (et donc non produits) par le système de recherche. Les concepts tels que l' »excellence scientifique » sont mis en avant pour justifier d’un mode de production et d’évaluation de la recherche. Il est vrai que la pratique du métier de chercheur est largement façonnée par ces contraintes et obligations réelles. Néanmoins, les raisons et les modalités de l’encadrement des pratiques, ainsi que les positionnements des chercheurs dans la sphère politique ou industrielle, influent directement sur la responsabilité et sur le rôle social du chercheur. Il s’ensuit des évolutions importantes pour le métier de chercheur (liberté et déontologie menacées par la compétition) comme pour la société (innovations imposées, non prise en compte des besoins citoyens). Par exemple, la fraude scientifique n’est plus exceptionnelle puisque la recherche est gérée comme une entreprise, avec des exigences de rentabilité. Malgré cette révolution qui met l’appareil de connaissance au service de l’économie, la gestion de l’outil scientifique échappe toujours à la démocratie. Il devient donc urgent de définir des outils pour décider des grandes orientations en amont (on ne peut pas chercher partout) et de la régulation des innovations en aval (le bien commun comme repère). La production scientifique doit donc privilégier des contres-modèles fondés sur de nouveaux systhèmes de valeur pour que soit menée une recherche scientifique responsable avant tout dans l’intérêt du bien commum.
Intention pédagogique :
– interroger le rôle du chercheur ;
– interroger la recherche scientifique faite et non faite ;
– étudier les contres-modèles existants et à mettre en œuvre.
Compétences travaillées : Analyse des processus de production de connaissances par les chercheurs, mise en débat.
Formateur : (à définir)
Modalités pédagogiques : Interventions de scientifiques spécialistes, étude d’alternatives, mise en perspective.
Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence et évaluation de l’intérêt porté au sujet par les pistes de contres-modèles élaborées collectivement.
Contenu :
– la pratique du métier de chercheur et ses obligations déontologiques ;
– la déresponsabilisation du chercheur dans le système d’organisation actuel de la recherche ;
– les moyens de parvenir à une recherche responsable en faveur d’une société durable et de l’intérêt général.
Concepts abordés : Démocratisation de la science, déontologie de la recherche, intérêt général, responsabilité.
L’été est déjà loin et cela fait donc un certain temps qu’une équipe de Sciences Citoyennes composée d’adhérent.e.s et de salarié.e.s est revenue de l’Université d’été rebelle et solidaire des mouvements sociaux et citoyens qui s’est tenue à Grenoble à la fin du mois d’août. Malgré tout, il n’est pas trop tard pour en faire le bilan et de le partager avec l’ensemble des adhérent.e.s et sympathisant.e.s de l’association, d’autant plus qu’il est particulièrement positif !
Alors que le Comité consultatif national d’éthique doit rendre ce mardi son avis sur les éléments de la prochaine loi de bioéthique (procréation, fin de vie…), les chercheurs Catherine Bourgain et Jacques Testart contestent la façon dont la consultation citoyenne a été menée.
Le 15 septembre marquera la date anniversaire des 10 ans de la chute de la banque d’affaire Lehman Brothers, point d’orgue de la crise financière. Une journée internationale d’action est organisée par la coalition européenne « Change Finance » regroupant plus de 60 organisations qui appellent à prendre le contrôle sur la finance.
Ce jour là, nous ciblerons les plus grandes banques privées et les institutions publiques qui continuent à financer des industries toxiques et à pratiquer l’évasion fiscale. Pour dévoiler leur vrai visage, nous redécorerons à notre manière leurs vitrine en affichant leurs principaux méfaits accompagnés du slogan #PasAvecNotreArgent !
Un lobby ouvre une porte, un ministre la claque ! La démission de Nicolas Hulot a remis en lumière le rôle des lobbys du secteur privé qui mènent un travail aussi discret qu’acharné pour que les politiques publiques épousent les intérêts de telle ou telle entreprise, profession ou corporation. Ce débat revient régulièrement dans l’actualité et, comme à chaque fois, une partie de la classe politique feint de découvrir leur influence et leur régulation inadéquate. La loi sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique – dite Sapin 2 – de 2016 devait commencer à changer la donne. Lire la suite…
10 ans après la dernière crise financière internationale, «les promesses de régulation du secteur financier sont restées lettre morte» dénoncent de nombreux intellectuels et responsables associatifs. Ils appellent à se mobiliser et à manifester, du 8 au 15 septembre 2018, avec des mouvements sociaux et citoyens à travers le monde.
La journée mondiale Dans nos rues pour le climat se tiendra le 8 septembre 2018. Cette journée, en amont du Global Climate Action Summit de San Francisco, des milliers de rassemblements auront lieu partout dans le monde et en France. Sciences Citoyennes s’y associe pour faire passer un message simple à nos élu.e.s, nos institutions : assez de tergiversations, assez de retards ! Nous marquerons notre engagement à faire campagne pour construire un monde libéré des combustibles fossiles. “Pas un Euro de Plus” pour l’industrie fossile, réinvestissons dans un modèle énergétique sobre, décentralisé et renouvelable, tenons l’industrie fossile responsable pour les destructions qu’elle cause.
Sciences Citoyennes a décidé cette année d’être partie prenante de l’Université d’été solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens. Dans le prolongement de nombreuses initiatives citoyennes Lire la suite…
N’y aura-t-il personne, pas même une association, dans cet établissement « prestigieux » qu’est le Muséum, pour souligner le fait qu’au moment où une énième Grande Messe « pour sauvegarder la biodiversité » réunit quelques importants personnages sous nos ors, le même gouvernement s’apprête à autoriser la destruction de la forêt guyanaise par les orpailleurs (d’Etat cette fois, après les « Brésiliens clandestins »), après avoir autorisé le pollueur Total à importer des tonnes d’huile de palme pour faire des « biocarburants », renoncé à interdire les OGMs, les pesticides et perturbateurs endocriniens, etc. sur notre territoire ? Personne pour faire la liste des actions permanentes de cet Etat contre la biodiversité tout en tenant cette langue de bois « écologiste » ridicule ? Il est vrai que les chercheurs ont d’autres chats à fouetter : ne pas nuire à leur carrière en crachant dans la soupe (même si celle-ci est très claire), faire la chasse aux crédits pour pouvoir survivre, continuer à faire de la « recherche » (autorisée d’en haut), obtenir des ATMs, des postes, des ATERs, des post-docs. Et que cet établissement a pendant des décennies fait appel, entre autres, à ce même Total pour financer ses « grandes expéditions » pour lequel l’Etat et le Muséum ont toujours été très chiches en financements hors salaires.
Enfin une bonne nouvelle pour les acteurs de la recherche participative sur le territoire français ! Après la disparition de plusieurs dispositifs (programme REPERE, programmes régionaux PICRI, ASOSC, Chercheurs-citoyens), Sciences Citoyennes a permis la mise en mouvement d’une communauté de bailleurs de la recherche participative, dans la droite ligne de son soutien historique à ce type de recherche et dans la continuité des premières rencontres de bailleurs en 2013. Suite à un travail mené depuis 2016 avec la direction Recherche de l’ADEME, en collaboration avec un comité de suivi mixte (chercheurs et acteurs associatifs) Lire la suite…
Les inconditionnels de la manipulation génétique, en érection permanente depuis la découverte de Crispr-Cas9 en tant qu’outil, commencent à ramollir du gland en découvrant que le vivant est un peu plus complexe que ce qu’ils avaient imaginé.
Prétendre faire des miracles thérapeutiques avec une technique qui nécessite d’être utilisée sur des cellules dépourvues de leurs garde-fou anti-cancers (et notamment P53), c’est un petit peu comme prétendre résoudre la faim dans le monde avec une technologie qui nécessite que les paysans renoncent à leurs semences et cultures vivrières…
Le Conseil d’Administration de Sciences Citoyennes a fait le choix au printemps 2018 de rejoindre la coalition « Ban Killer Robots » contre le développement des robots autonomes, dans l’armement notamment. Avec l’essor fulgurant de l’Intelligence Artificielle, les moyens de recherche mis à disposition par les Etats, Agences, Industries sont démesurés, et attirent nombre de chercheurs. Les projets de recherche laissent imaginer des perspectives dignes des meilleurs scénarios d’anticipation, pour le meilleur… et pour le pire. Parmi ces perspectives ouvertes, les travaux sur les robots autonomes laissent particulièrement sceptiques, et interrogent sur la responsabilité des équipes engagées, sur leur capacité à anticiper les dérives dans le domaine militaire. C’est dans ce contexte libéral et frénétique que la coalition internationale a vu le jour en 2013. Le développement exponentiel de ces robots et machines pose un nombre important de problèmes légaux, éthiques, géopolitiques, techniques… et ne peut qu’accentuer les fortes tensions internationales. Certains pays ‘militaristes’ soutiennent un effort de recherche inédit pour développer un arsenal d’armes autonomes. Donner la possibilité à une machine de décider qui a droit de vie ou de mort sur le terrain ne nous semble pas acceptable. La coalition réclame d’instaurer un Traité International pour réguler et légiférer sur cette voie irresponsable et mortifère. Les grandes sociétés informatiques sont aussi encouragées à s’engager publiquement contre ces armes autonomes.
Sciences Citoyennes participe également à l’appel de l’ENAAT (réseau européen contre le commerce des armes) puisque l’Union Européenne devait voter jeudi 28 juin un budget sans précédent de 13 milliards d’euros pour la recherche militaire en Intelligence Artificielle. Voir communiqué joint.
Sciences Citoyennes est à ce jour la seule ONG française, mais invite ses partenaires à nous rejoindre!
38 organisations (associations et syndicats) et 10 sociétés de journalistes déposent une contribution au conseil constitutionnel (sous forme d’une « porte étroite ») pour s’associer aux recours déposés par les parlementaires contre la loi sur le secret des affaires. En effet, cette loi, en faisant du secret la règle et des libertés des exceptions inverse nos principes républicains. Lire la suite…
Communiqué de la coalition Stop Secrets des Affaires
Le jeudi 21 juin la proposition de loi Gauvain sur le secret des affaires a été adoptée par le Sénat.
Malgré les alertes lancées depuis près de 3 mois par une coalition rassemblant 52 organisations (syndicats et ONG) et l’essentiel des Sociétés de Journalistes, malgré la pétition signée par plus de 560 000 personnes, Raphael Gauvain et Emmanuel Macron ont refusé de modifier la proposition de loi. Lire la suite…
Lettre ouverte de la coalition Stop Secrets des Affaires
Nous en sommes persuadés. Comme nous, vous considérez la liberté d’informer comme un pilier de la démocratie. Comme nous, vous êtes favorable à l’équilibre des pouvoirs et à l’intérêt général.
Pendant des mois, nous avons défendu ces valeurs – dont vous êtes l’un des garants – pour amender la loi sur le secret des affaires, votre loi, portée par le député Raphaël Gauvain (LREM), ancien avocat d’affaires. Ce texte sera définitivement voté le 14 juin 2018 par l’Assemblée nationale. Lire la suite…
L’espèce humaine fait aujourd’hui peser un grand risque sur sa propre survie. Pourquoi nos connaissances scientifiques ne nous aident-elles pas à redresser la barre ?
Réaction d’une coalition d’organisations de la société civile à la proposition de la commission européenne pour le programme FP9.
Merci de nous faire savoir si vous souhaitez que votre organisation soit signataire.
Dans sa proposition pour le futur neuvième programme-cadre Recherche & Innovation (R&I) appelé Horizon Europe, la Commission Européenne suggère d’inclure la « compétitivité industrielle » dans les objectifs et dans le nom du deuxième futur pilier « challenge global ». Ce serait une profonde erreur.
Ce jeudi 24 mai aura lieu la Commission Mixte Paritaire sur la proposition de loi sur le secret des affaires portée par le député Raphaël Gauvain pour transposer en France la directive européenne.
Une coalition de 52 organisations et 23 SDJ a saisi Emmanuel Macron le 16 avril dernier, considérant que cette proposition de loi remettait en cause nos principes républicains et portant une exigence : préciser que le secret des affaires s’applique aux seuls acteurs économiques concurrentiels. La pétition reprenant cette demande a été signée par plus de 550 000 citoyennes et citoyens puis déposée à l’Élysée. Après le déploiement spectaculaire d’une banderole géante devant l’Assemblée Nationale le 15 mai dernier, les cabinets de l’Elysée et Matignon ont enfin reçu la coalition le 18 mai.
La coalition a présenté ses amendements et demandes prioritaires en vue de la Commission Mixte Paritaire et notamment:
Précision du champ d’application du secret des affaires, pour le circonscrire aux seuls acteurs économiques concurrentiels et inversion de la charge de la preuve en cas de poursuites
Préservation des acquis de la loi Sapin 2 en matière de protection des lanceurs d’alerte
Garantie pour les représentant.e.s du personnel de pouvoir continuer à diffuser les informations obtenues dans le cadre de leur mandat aux salarié.e.s
Protection de la mobilité des salarié.e.s en intégrant dans la loi l’encadrement des clauses de non concurrence, actuellement seulement régies par la jurisprudence de la cour de cassation
Impossibilité de poursuivre des organes de presse devant les tribunaux de commerce
Mise en place d’amendes dissuasives en cas de procédures abusives dites « procédures bâillon » par les employeurs
Conciliation de la loi sur le devoir de vigilance des multinationales et de la loi sur le secret d’affaires
Ce mardi 15 mai à 7h30 une centaine de militant·e·s et de personnalités ont déployé une banderole géante devant l’assemblée nationale pour interpeller Emmanuel Macron et les parlementaires sur la proposition de loi Secret des affaires.
Etaient notamment présent·e·s les personnalités et organisations suivantes : Edwy Plenel, Laurent Joffrin, Edouard Perrin, la CGT, Attac, Pollinis, Foodwatch, Greenpeace, Sherpa, Le Mouvement, les syndicats de journalistes (SNJ et SNJ-CGT), Sciences citoyennes, Informer n’est pas un délit, le Syndicat de la Magistrature…
La proposition de loi instituant le secret des affaires sera soumise le 24 mai à la Commission Mixte Paritaire. Elle est dénoncée par 53 organisations (syndicats et associations) et 23 sociétés de journalistes qui ont interpellé Emmanuel Macron le 16 avril dernier[1]. Pour empêcher que le secret ne devienne la règle et les libertés des exceptions, les organisations signataires exigent que le champ d’application du secret des affaires soit restreint aux seuls acteurs économiques concurrentiels. Malgré cette lettre ouverte, la pétition signée par plus de 550 000 personnes[2], et de multiples demandes de rendez-vous, Emmanuel Macron n’a pas répondu. Lire la suite…
L’espèce humaine fait aujourd’hui peser un grand risque sur sa propre survie. Pourquoi nos connaissances scientifiques ne nous aident-elles pas à redresser la barre ?
Rendez-vous annuel de la vie de notre association, l’assemblée générale s’est tenue le samedi 7 avril 2018 dans les locaux de la FPH et a réuni une trentaine d’adhérent.e.s en plus de la cinquantaine d’autre s’étant fait.e.s représenter. Elle aura été l’occasion de revenir sur les principaux chantiers développés au cours de cette 15e année d’existence pour Sciences Citoyennes.
M. Le Président, refusez qu’avec le secret des affaires, le secret ne devienne la règle et les libertés des exceptions
Monsieur le Président,
Le Parlement s’apprête à voter via une procédure accélérée une proposition de loi portant « sur la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d’affaires) contre l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicites ».
Représentée par quelques salarié.e.s et adhérent.e.s d’Île-de-France, Sciences Citoyennes a participé à un rassemblement symbolique place de la République à Paris, le lundi 16 avril, pour la sauvegarde des libertés fondamentales, tel que le droit à l’information des citoyen.ne.s. Sciences Citoyennes et des organisations partenaires visaient ainsi à dénoncer les dangers que représente la proposition de loi sur le secret des affaires des entreprises en cours d’adoption.
Mardi 27 mars, l’Assemblée nationale discutera en séance publique de la proposition de loi sur le secret des affaires. Afin que le droit des affaires ne l’emporte pas sur la liberté d’expression et le droit d’alerte, nous avons publié une lettre ouverte aux parlementaires, co-signée par un grand nombre de sociétés de journalistes. Cette action est menée avec la coalition d’organisations qui s’était mobilisée en 2015 et 2016 à l’occasion de la loi Macron et de la directive sur le secret des affaires.
Nous avons également rencontré des députés de différents groupes afin de leur présenter nos propositions d’amendements à la fois pour inverser la logique de cette loi et, à défaut, essayer d’en atténuer les effets. Ces amendements ont ensuite été envoyés aux députés.
En parallèle, nous appelons à signer une pétition à destination de ces derniers, qui reprend notre lettre ouverte et que nous vous invitons à relayer :
Vous serez prochainement amenés à vous prononcer sur la proposition de loi portant « sur la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d’affaires) contre l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicites ».
Ce texte est la transposition d’une directive européenne adoptée en 2016 malgré les mises en garde des ONG, des syndicats, des journalistes et l’opposition massive des citoyens. Elaborée par les représentants des lobbies des multinationales et des banques d’affaires, elle constitue une offensive sans précédent contre l’intérêt général et le droit des citoyens à l’information.
La « loi secret des affaires » a des implications juridiques, sociales, sanitaires et environnementales graves. Sous couvert de protéger les entreprises, elle verrouille l’information sur les pratiques des firmes et les produits commercialisés par les entreprises.Des scandales comme celui du Médiator ou du bisphénol A, ou des affaires comme les Panama Papers ou LuxLeaks, pourraient ne plus être portés à la connaissance des citoyens.
En gravant dans le marbre la menace systématique de longs et couteux procès, cette loi est une arme de dissuasion massive tournée vers les journalistes, les syndicats, les scientifiques, les ONGs et les lanceurs d’alertes.
Nous, signataires de cette pétition, lanceurs d’alertes, syndicats, ONGs, journalistes, chercheurs, et simples citoyens, nous opposons à l’application en l’état de cette loi en France, et vous demandons de défendre le droit à l’information et l’intérêt des citoyens que vous représentez, en adoptant les amendements qui vous sont présentés pour restreindre son champ d’application aux seuls acteurs économiques concurrentiels.
L’assemblée générale de Sciences Citoyennes se tiendra le samedi 7 avril 2018, de 9h00 à 16h30 au 38 rue St Sabin à Paris (11e arrondissement, métro Bréguet-Sabin ou Chemin Vert). Cette AG aura lieu le lendemain du 1er colloque « Pour une recherche scientifique responsable »(inscription nécessaire sur le site https://recherche-responsable.org), ce qui pourra peut-être vous permettre de participer à ces deux événements consécutifs .
L’espèce humaine fait aujourd’hui peser un grand risque sur sa propre survie. Pourquoi nos connaissances scientifiques ne nous aident-elles pas à redresser la barre ?
L’enregistrement de l’intervention de Fabrice Flipo, administrateur de l’association, intervenu lors de l’apéritif-débat du 25 septembre 2017, à l’occasion de la sortie de son livre « Décroissance : ici et maintenant ! » , est disponible à l’écoute à partir du lien suivant : Débat « Sciences et décroissance ».
Comme chacun le sait, l’entrée en vigueur de la loi sur l’extension de l’obligation vaccinale porte désormais de trois à onze le nombre de vaccins pédiatriques obligatoires[1]. A partir du 1er juin 2018, en cas de refus, les parents pourront voir refuser l’accès aux crèches et aux écoles à leurs enfants. Le décret paru le 25 janvier dernier venant préciser les modalités de mise en œuvre de cette loi concernant notamment l’entrée ou le maintien des enfants en collectivités replace la question de la vaccination en France au devant de la scène.
Alors que la ministre de la Santé déclarait en septembre 2017 que « l’objectif de cette mesure n’est pas de sanctionner mais de rendre la confiance dans les vaccins », imposer une décision par voie législative en l’accompagnant de dispositions coercitives sonne pourtant comme un aveu d’échec. Lire la suite…
Depuis le 1er janvier 2018, ce sont 11 vaccins qui sont devenus obligatoires pour les nourrissons. Le caractère contradictoire d’une décision dont l’objectif annoncé est de ramener la confiance des citoyens dans les vaccins, mais qui passe par un dispositif coercitif, n’a pas manqué d’être mis en avant. Malgré la mise en place d’une concertation citoyenne, la controverse générée par l’extension de l’obligation vaccinale est le reflet d’un sentiment de carence démocratique dans le processus à l’origine de cette décision. Lire la suite…
La 8e conférence Living Knowledge aura lieu à Budapest du 30 mai au 1er juin 2018. Sciences Citoyennes y participe à la fois en tant que membre du comité de pilotage et à travers différentes contributions.
Le thème général est « Enriching Science and Community Engagement »
Il est possible de s’y inscrire à tarif préférentiel jusqu’au 30 mars !
Europe’s next budget for research-funding could reach €120-billion for the coming seven years. The European Parliament will vote in 2019 on its allocation in the next Research Framework Programme (FP9). Once again, most of that money will be granted to multinational companies, unless…
Sciences Citoyennes and Global Health Advocates, supported by a coalition of European non-governmental organisations (NGOs), have succeeded in convincing of the need for revitalisation of European democracy. The goal can only be achieved through the political engagement of citizens. Lire la suite…
Après la transgénèse, les techniques de manipulation du génome se succèdent à une vitesse spectaculaire, avec des noms plus barbares les unes que les autres (mutagenèse dirigée, nucléases dirigées à doigt de zinc, méganucléases, TALEN, CRISPR/Cas9, etc.). Les domaines d’application potentiels sont multiples et concernent aussi bien les végétaux que les animaux et les microorganismes.
Sciences Citoyennes a lancé un appel aux dons pour l’année 2017. Comme d’autres associations, nous avons cruellement besoin de soutien pour l’ensemble de nos activités, afin de pouvoir travailler en toute indépendance à la réalisation des missions de l’association.
Retrouvez notre Avis de recherche responsable et faites votre don 2017 ici
120 milliards d’euros. C’est la somme que l’Union européenne pourrait engager dans les politiques de recherche et d’innovation pour les 7 années à venir. En 2019, le Parlement européen votera le futur Programme Cadre (FP9) qui définit la façon dont ce budget sera distribué. Encore une fois, cet argent ira principalement aux multinationales sauf si…
Sciences Citoyennes et Global Health Advocates, soutenus par une coalition d’ONG européennes, arrivent à convaincre qu’une revitalisation démocratique de l’Union européenne est nécessaire. Pour cela, il n’y qu’un seul moyen: engager politiquement les citoyens. Lire la suite…
Qu’est-ce que la post-vérité ? Qu’est-ce que la montée en puissance de cette question nous dit du monde d’aujourd’hui et des enjeux qui y sont associés. Comment repérer la foutaise dans les discours politiques ? Quelle place de la formation à l’esprit critique ? Quelles actions citoyennes fédérer pour agir ensemble ?
La post-vérité donne plus d’importance aux émotions et aux croyances qu’à la réalité des faits avérés. Elle permet bien souvent de façonner et d’infléchir l’opinion publique en jouant sur ces émotions et la démagogie.
L’association Sciences Citoyennes, dont l’objectif est d’œuvrer à une appropriation citoyenne et démocratique des connaissances scientifiques pour le bien commun, vous invite à participer à la table ronde qu’elle organise le samedi 25 novembre après midi (14h) dans ses locaux (38 rue Saint Sabin dans le 11° arrondissement de Paris) sur la question de la post vérité qui menace notre avenir commun.
Nous aborderons entre autres les points suivants :
Qu’est-ce que la post vérité ? Qu’est-ce que la montée en puissance de cette question nous dit du monde d’aujourd’hui et des enjeux qui y sont associés. Comment repérer la foutaise dans les discours politiques ? Quelle place de la formation à l’esprit critique ? Quelles actions citoyennes fédérer pour agir ensemble ?
La salle ne peut contenir qu’une quarantaine de personnes, ce qui pour un premier échange nous semble suffisant. Les participants adhérents ou non de Sciences Citoyennes devront donc se manifester au préalable pour retenir leur place.
Pour sa 13e édition, le festival de projections-débats sur des controverses sciences et sociétés, Sciences en Bobines, traverse nos frontières. Organisé par Sciences Citoyennes et une quarantaine d’organisations partenaires, le festival s’était progressivement déployé un peu partout en France, mais cette année, c’est au tour de Chertsey au Québec de rejoindre la vingtaine de villes accueillant une ou plusieurs sessions.
Autre nouveauté, une courte bande-annonce accompagne le festival. Vous pouvez la découvrir sur notre chaine Youtube.
L’association Sciences Citoyennes souhaite développer sa réflexion sur la question de la responsabilité en sciences dans le cadre d’un futur colloque « Pour une recherche scientifique responsable », qui se tiendra en mars 2018. Les échanges porteront sur l’éthique et l’intégrité scientifique, aborderont les conséquences de la recherche sur l’environnement, la société et l’être humain, et proposeront des pistes concrètes pour assurer la réalité du principe de responsabilité en recherche et expertise.
D’ici là, nous avons souhaité lancer une enquête en amont du colloque afin de récolter l’avis de la communauté scientifique concernant la responsabilité en recherche.
Qu’est-ce que la décroissance ? Pourquoi nos sociétés sont-elles obsédées par la croissance ? Est-ce la faute du capitalisme ? Mais alors pourquoi les sociétés ou programmes socialistes sont-ils également croissancistes ? Quel est le rôle de la science dans ce processus destructeur pour la planète et ses habitants ?
Contre l’état d’urgence permanent : N’enterrez pas nos libertés !Manifestons partout en France dimanche 10 septembre
A Paris – RDV 15h – Père Lachaise.
Une Journée de l’Université du Vivant (2e édition) et son Assemblée Générale
Une révolution en marche depuis un siècle dans la relation entre la Planète, le Vivant et l’Homme
Bellegarde du Razès (11240) – Aude
Les 21 et 22 juillet 2017
L’Université du Vivant propose d’élargir son Assemblée Générale et de participer en même temps à la deuxième édition d’un temps fort de l’association, désigné « Une journée de l’Université du Vivant ». Les acteurs de cette université poursuivront les réflexions engagées par les participants à la première « Journée de l’Université du Vivant » avec l’objectif de produire un document collectif. Une troisième édition pourrait être envisagée dans la partie est de la France pour aller à la rencontre d’autres acteurs de la bio.
Sciences Citoyennes sera présente à l’Université d’été du Collectif des Associations Citoyennes. Elle y parlera recherche participative et contribuera à la réflexion sur la situation des associations citoyennes et leur rôle dans un monde très incertain. Lire la suite…
La recherche scientifique peut-elle continuer plus longtemps à se soustraire à la démocratie ? Alors que « l’avenir se fabrique dans les laboratoires », comme le rappelle Jacques Testart, la toute-puissance croissante de la science n’est contrecarrée par aucun contre-pouvoir citoyen. Pourtant, des procédures démocratiques existent − comme les « conventions de citoyens » − pour orienter les développements technoscientifiques dans le sens de l’intérêt général. Rencontre avec un défenseur de l’« humanitude ».
Le comité national de soutien (dont notre association fait partie) appelle au rassemblement le 7 juin à Tours pour défendre le Dr Dominique Huez et la médecine du travail.
La Commission européenne, dans le cadre de son initiative sur l’alerte lancée en début d’année 2017, a ouvert une consultation publique sur la protection des lanceurs d’alerte. Près d’un an après le vote de la directive sur le secret des affaires, l’enjeu est d’obtenir une directive qui permette un cadre satisfaisant pour les États membres qui actuellement n’ont rien prévu dans ce domaine, en espérant que les meilleures dispositions des pays déjà moteurs sur ces questions servent de socle à cette directive.
5000 personnes environ à Paris, une belle réussite pour les organisateurs de cette marche mondiale pour la Science… mais quelle science ? pour quelle société au final ?
Sciences Citoyennes avait choisi de se positionner en marge de cette marche, ne s’y retrouvant pas dans un message très corporatiste et centré sur le sauvetage du bateau ‘Science’ sans en changer le carénage… Malgré tout, une petite équipe s’est rendue à la marche organisée à Paris, une occasion précieuse de toucher un large public scientifique pluri-disciplinaire, pour lui apporter une autre information, notamment au travers du Manifeste. 1000 communiqués et 1000 Manifestes ont ainsi pu être distribués avec une certaine facilité aux quelques 5000 personnes, soit un taux de pénétration assez considérable, et ce d’autant plus que très peu d’autres organisations ne distribuaient de tracts. L’accueil était favorable et facile, les sciences citoyennes étant dans toutes les bouches ce jour là… Il restait à se mettre d’accord sur le sens derrière l’expression ainsi que sur le sens d’une recherche responsable ! Gageons que ces graines germeront dans les jeunes têtes présentes ce samedi…
Merci à Aleth, Christophe et Glen pour l’édition et le pilage, merci à Nathalie, Elina, Catherine, Cyril et François pour le tractage, et à Taos pour le soutien moral !
La science ne doit plus être l’instrument d’un modèle économique dominant à bout de souffle en passe de causer des dommages irréversibles à la planète et à l’humanité. L’absence affirmée d’alternative au productivisme, les incantations au retour à la croissance détournent la recherche scientifique de sa vocation : produire de la connaissance et du savoir pour le bien commun. Dans cette note appelée à être étoffée ultérieurement, Sciences Citoyennes ébauche une réflexion sur la science et l’activité scientifique dans un environnement débarrassé d’un joug idéologique pesant et dangereux.
L’avis des juges du Tribunal citoyen a été rendu en avril 2017 ! Prenez-en connaissance, il est ICI. N’hésitez pas à en diffuser le contenu autour de vous.
L’association Sciences Citoyennes s’engage et publie un Manifeste, appelé à interpeller et à encourager le débat concernant les finalités de la recherche, les moyens de les mettre en oeuvre et les responsabilités individuelles et collectives. La tribune publiée dans Reporterre.
Les messages que Donald Trump délivre depuis son arrivée à la Maison-Blanche sont sans ambiguïté sur bon nombre de sujets : immigration, femmes, santé, climat et environnement. Rapidement, il a démontré qu’il n’avait que faire du réchauffement climatique : refus de toute limite à l’extraction et à la combustion des énergies fossiles, remise en route du projet du gigantesque oléoduc Keystone XL reliant le Canada aux États-Unis, nomination de deux climato-sceptiques au ministère de l’Énergie et à la tête de l’Agence pour la Protection de l’Environnement (EPA), de l’ex-PDG d’ExxonMobil à la tête de la diplomatie, Lire la suite…
Bonjour et merci d’avoir (ré-)adhéré à notre association.
En dehors des événements publics que nous organisons et de l’assemblée générale auxquels vous êtes convié.e.s, vous pouvez suivre nos activités au quotidien sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter) et sur le site web de l’association : https://sciencescitoyennes.org/.
Un espace adhérent.e.s vous est désormais dédié sur notre site à l’adresse suivante : https://sciencescitoyennes.org/espace-adherents/ (le mot de passe vous a été communiqué lors de votre (ré-)adhésion).
Cet espace a pour objectif de renforcer les liens et les interactions entre l’association et vous.
Ce lieu d’information et d’échange vous offre l’opportunité :
de vous inscrire à nos revues de presse et d’y contribuer ;
d’échanger avec nos « points de contact » à Paris et en régions ;
d’utiliser un agenda partagé pour annoncer des événements ;
de proposer des articles, illustrations et autres services ;
de participer concrètement à nos activités et de mettre votre temps et vos compétences au service de l’association. Il vous est possible de remplir un formulaire de compétences en ligne, dans la rubrique « Participer » et de vous référer aux petites annonces concernant nos besoins spécifiques pour un événement particulier.
Enfin, vous trouverez les comptes-rendus, les dates et les ordres du jour des futurs Conseils d’administration.
Par ailleurs, un reçu fiscal vous sera envoyé par courrier postal ou électronique. Nous tenons à vous indiquer que cette procédure est automatique lorsque vous effectuez une (ré-)adhésion en ligne. Pensez-y l’année prochaine !
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez la moindre question.
Merci encore de nous soutenir et bienvenue à bord.
Sciences Citoyennes a rejoint le collectif de soutien du Dr Dominique Huez (voir son blog), médecin du travail et lanceur d’alerte poursuivi par l’Ordre des médecins. Nous appelons à signer la pétition « Contre les collusions entre les employeurs et l’Ordre des médecins », à la diffuser largement et à diffuser aussi les informations que nous présentons de façon synthétique dans cet article très riche en informations et liens.
Jacques Testart, président d’honneur de Sciences Citoyennes, était l’invité de franceinfo: le 20 mars 2017 à l’occasion de la sortie de son livre intitulé Les rêveries d’un chercheur solitaire publié aux éditions La ville brûle. L’occasion pour lui de revenir sur l’évolution du monde de la recherche.
Dans le cadre de l’émission « Seul contre tous » de Sud radio, Glen Millot, un des coordinateurs de Sciences Citoyennes, est intervenu aux côtés de Renaud Dufeu, avocat de lanceurs d’alerte et Jean-Luc Thouly, lanceur d’alerte sur les multinationales de l’eau.
L’objectif était de répondre à la posture défendue par le journaliste Philippe David : « Les lanceurs d’alertes sont des traitres à leur pays ! »
Sciences Citoyennes s’associe à cette pétition initiée par le Réseau Environnement Santé dont elle est membre fondateur. Elle sera envoyée aux candidats à l’élection présidentielle.
Les bébés naissent aujourd’hui avec plusieurs dizaines de substances chimiques toxiques dans leur organisme. Un grand nombre d’entre elles sont des perturbateurs endocriniens.
La récente étude de l’agence Santé Publique France, menée auprès de plus de 4000 femmes enceintes, montre une imprégnation généralisée : 70% pour le Bisphénol A, 99,6 % pour les phtalates, 100% pour les pesticides pyréthrinoïdes, 50 % pour les pesticides organophosphorés, 100 % pour les PCB, dioxines et furannes, 100 % pour les retardateurs de flamme bromés, 100 % pour les perfluorés.
En cette période de carnaval, l’Académie des Sciences française organise le 21 février un colloque intitulé « Les problèmes éthiques associés à la modification des organismes par la technologie CRISPR-Cas9 ». Pour mémoire, CRISPR-Cas9 permet de modifier plus facilement, rapidement et à moindre coût, toutes les formes du vivant, des microorganismes à l’espèce humaine en passant par les champignons, plantes et animaux.
Le contenu du programme de ce colloque[1] est à l’image de la campagne de communication intense qui accompagne la diffusion de cette technologie depuis plusieurs mois : vanter des applications miraculeuses dans de nombreux domaines et minorer, quand elles ne sont carrément éludées, les questions éthiques, économiques et sociales qui se posent [2].
[2] Dans cette vidéo, Catherine Bourgain, généticienne et membre du bureau de Sciences Citoyennes, parle des sérieuses questions éthiques soulevées par CRISPR-Cas9.
À l’heure où le repli sécuritaire met à mal les valeurs démocratiques, où la quête éperdue d’une croissance supposée indispensable justifie la fuite en avant technoscientifique et où le marché continue d’imposer ses vues à des décideurs asservis au risque de mettre en péril la biosphère, le soutien aux initiatives citoyennes telles que celles portées par Sciences Citoyennes constitue non seulement un acte de résistance, la garantie du maintien de la vigilance nécessaire mais aussi l’assurance de la valorisation d’alternatives plus justes du point de vue environnemental, sanitaire et social.
À l’occasion des 10 ans de l’émission La tête au carré, Catherine Bourgain, secrétaire de Sciences Citoyennes, a participé au 7-9 de France Inter animé par Patrick Cohen, aux côtés de Mathieu Vidard et du Prix Nobel Serge Haroche.
À l’occasion de la sortie de son nouvel ouvrage, Rêveries d’un chercheur solidaire, le président d’honneur de Sciences Citoyennes, Jacques Testart a participé à deux émissions radiophoniques à la fin du mois de novembre 2016, émissions que nous vous invitons à découvrir ou à redécouvrir.
Encore un cas flagrant de lanceur d’alerte pour ce chercheur argentin ayant témoigné lors du Tribunal Monsanto de la Hague, qui se retrouve désormais privé de moyens matériels et humains pour ses travaux.
La loi Sapin 2, votée mardi 8 novembre, promettait de répondre de manière globale à la question de l’alerte. L’association Sciences Citoyennes y était favorable tant le saupoudrage législatif opéré ces dernières années – à travers pas moins de huit lois – rendait la question de l’alerte et des lanceurs d’alerte inintelligible. La situation législative apparaissait inadaptée alors que chacun s’accordait sur le fait que les lanceurs d’alerte ont permis de révéler de nombreux scandales par le passé et pourraient permettre d’éviter de nouveaux drames et dysfonctionnements à l’avenir. Lire la suite…
Mercredi 14 septembre se réunit une Commission mixte paritaire (CMP) dont le but est d’aboutir à un texte commun au Sénat et à l’Assemblée nationale. Le texte issu de cette CMP ou un autre texte (celui issu de l’Assemblée nationale plus probablement) en cas de désaccord sera ensuite soumis à une nouvelle et dernière lecture par les députés.
Il est donc urgent d’interpeller les 28 parlementaires, membres de cette commission, afin qu’ils mesurent les enjeux de ce qui leur est confié et aillent dans le bon sens. Lire la suite…
Chaque année, de nouveaux adhérents rejoignent l’équipe du festival Sciences en Bobines et organisent une session dans leur localité. Ainsi, ce festival qui initialement ne se déroulait que sur Paris s’est progressivement promené à travers la France. 31 sessions ont été organisées dans 26 villes en 2016
Vous n’avez besoin d’aucune compétence technique. Votre principale responsabilité sera de communiquer localement sur l’évènement et d’assurer l’animation et l’accueil des intervenants.
Si vous connaissez un responsable de salle qui pourrait accueillir une ou plusieurs sessions et que vous souhaitez vous lancer, n’hésitez pas à nous contacter pour que nous vous expliquions comment tout ceci se déroule et que nous répondions à toutes vos questions.
La 12e édition du festival de projections-débats sur des controverses sciences-société aura lieu cette année dans 26 villesdu 4 au 21 octobre 2016. 3 sessions supplémentaires sont programmées les 6, 10 et 14 novembre.
Au-delà des discussions sur les impacts des technosciences, une large part de la programmation fera la part belle à la présentation d’alternatives concrètes pour enclencher la nécessaire transition.
Les équipes du festival sont déjà constituées, mais vous pouvez encore les rejoindre en utilisant les contacts listés sur le site du festival.
Depuis plus de dix ans, Sciences Citoyennes s’engage pour le développement et la reconnaissance des pratiques de recherche participative. Récemment, l’association a élaboré une série de recommandations pour leur développement en France dans son rapport paru en 2013 sur l’état des lieux de ces pratiques de co-construction des savoirs (accéder au rapport). Elle a poursuivi ce travail en avançant sur trois de ces recommandations qui portaient sur la mise en place d’un collectif de travail, sur l’évaluation des projets de recherche participative et sur la mise en place d’une plateforme en ligne sur la recherche participative. De ces travaux finalisés début 2016, l’association a obtenu des résultats prometteurs qu’elle publie ici sous forme de synthèses et sur lesquels elle s’appuie aujourd’hui pour œuvrer de manière concrète en faveur d’une démocratisation des sciences.
Du 26 au 28 août, Sciences Citoyennes Hautes-Alpes vous invite à vous rafraichir les méninges en altitude. Le programme des Journées Buissonnières d’août et ci-après des informations émanant de l’équipe locale, organisatrice de l’événement.
Une lettre ouverte a été signée par une centaine de Prix Nobel accusant l’ONG d’être responsable « de crime contre l’humanité » à travers sa campagne menée contre le riz doré. Que l’on soit une organisation non gouvernementale (ONG), une association ou un simple citoyen, il parait de plus en plus difficile d’exprimer une opinion sur un sujet de controverse sans risquer une plainte, un procès ou voir sa réputation mise en cause sous le motif de porter atteinte au bien commun. C’est l’expérience vécue ces derniers jours par Greenpeace.
Il est difficile de retrouver les traces historiques des procédures françaises de type jury citoyen ou conférence citoyenne depuis 1998. Jacques Testart résume la plupart de ces procédures en apportant à chacune un éclairage de contexte et une analyse critique.
Attac France, ETC Group et Sciences Citoyennes organisent un atelier intitulé La manipulation délibérée du climat pour refroidir la Terre : le plan B que nous ne voulons pas !.Il aura lieu le jeudi 7 juillet 2016 à Besançon dans le cadre de l’Université d’été des mouvements sociaux et de la solidarité internationale. Lire la suite…
Et qu’est-ce que la science? Selon les domaines, les époques, il existe des « sciences » avec des définitions qui renvoient à des critères divers et variables. Si on appelle « science normale » les travaux de recherche qui satisfont aux critères classiques de falsifiabilité et reproductibilité, Funtowicz et Ravetz (1) ont proposé la notion de « science post-normale » pour désigner les travaux basés sur des méthodes appropriées aux cas où les faits sont incertains, les valeurs en débat, les enjeux élevés et les décisions urgentes.
Pour plus d’éléments de réflexion sur ce sujet, nous vous proposons la lecture d’un article paru sur le site Sciences Critiques, par Giacomo D’Alisa et Giorgos Kallis :
Le succès de la manifestation du 14 juin a entrainé des réactions violentes du pouvoir en place : campagne de désinformation sur le déroulement de cet événement (nous y étions ! ), dénigrement des organisations syndicales et de l’acte de manifester, atteinte à cette liberté fondamentale. Sciences Citoyennes reste mobilisée et partage la position exprimée par le Collectif des Associations Citoyennes (CAC) dans sa lettre d’information diffusée le 22 juin.
Dans le contexte des mobilisations Nuit Debout, les médias Radio Debout et TV Debout donnent la parole aux citoyens qui réfléchissent à une autre forme de société. Jacques Testart, biologiste – dont les travaux de recherches sur la fécondation in vitro (FIV) ont permis la naissance du premier bébé-éprouvette en France en 1982 – et président d’honneur de l’association Sciences Citoyennes, a été interviewé par Radio Debout le 18 mai 2016 (79 mars) et par TV Debout le 2 juin 2016 (94 mars). Lire la suite…
Dans le cadre des discussions en première lecture à l’Assemblée nationale du projet de loi relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (Sapin 2) et de la proposition de loi relative au Défenseur des droits, Sciences Citoyennes a fait parvenir à l’ensemble des députés le courriel suivant :
Sciences Citoyennes et Transparency International France organisent le vendredi 10 juin 2016 de 14h à 17h un point presse suivi d’un séminaire consacrés aux lanceurs d’alerte, à l’évolution de la loi dite Sapin 2 et à l’articulation entre alertes et secrets
Les directeurs de grandes fondations étrangères en soutien aux lanceurs d’alerte et des experts internationaux du droit d’alerte, membres du réseau WIN (Whistleblowing International Network) se réunissent pour la première fois à Paris les 8, 9 et 10 Juin, en plein cœur des délibérations du Parlement visant à doter la France d’un statut unifié du lanceur d’alerte, lui garantissant une protection effective et efficace.
L’association Pour une Fondation Sciences Citoyennes, association loi 1901, a été créée en 2002 avec pour objectif général de favoriser et prolonger le mouvement d’appropriation citoyenne et démocratique de la science, afin de la mettre au service du bien commun.
Le terme « fondation » avait été choisi pour deux raisons : réussir à faire financer les sciences citoyennes (fondation « financeur ») tout en contribuant à leur développement (fondation « bâtisseur »).
Les nouvelles technologies de modification du génome font l’objet de nombreux articles, émissions à la radio et à la télévision. Le Haut Conseil aux Biotechnologies (HCB) a également été entrainé dans la tourmente médiatique avec la démission d’Yves Bertheau, l’un des membres de son comité scientifique. Sciences Citoyennes a choisi de communiquer sur ce sujet en proposant une traduction qu’elle a réalisée de l’article CRISPR à l’épreuve de la démocratie : Les nouvelles technologies de modification du génome doivent faire l‘objet de débats ouverts.
Par un amendement en commission des lois de l’Assemblée nationale adopté dans la nuit du 25 mai 2016, la loi relative à la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation, dite loi Sapin 2, accueille aujourd’hui une série de dispositions visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte. Leur sort était jusque-là régi par sept lois sectorielles, hétérogènes à bien des égards.
Les marches citoyennes contre la multinationale Monsanto le samedi 21 mai dernier ont rassemblé dans une quarantaine de ville en France et dans le monde de nombreux citoyens qui refusent la mainmise sur les ressources alimentaires par des multinationales comme Monsanto. Monsanto est la caricature des multinationales prédatrices. Cette déclaration de Benjamin Sourice, un membre du collectif des Engraineurs collectif co-organisateur de la manifestation parisienne, résume bien l’impact négatif de la firme américaine. Lire la suite…
Sciences Citoyennes a souhaité adresser au ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (EER) un document de positionnement réaffirmant l’importance de soutenir la Recherche participative. Ce sont avant tout de véritables pratiques de co-construction des savoirs qui permettront de renouveler le dialogue Sciences-Société.
Article proposed and written by an advisory board member of Sciences Citoyennes, Christian Vélot1,2,3,4* , about democracy in science and public engagement, illustrated by a concrete example of participatory research. This is an open-access article, originally published here : http://journal.frontiersin.org/article/10.3389/fpubh.2016.00096/full.Lire la suite…
Pour la quatrième année consécutive, est organisé le samedi 21 mai 2016 dans le monde entier une marche citoyenne contre Monsanto. En France une trentaine de villes ont choisi d’y participer. Cette marche, au delà de la seule firme Monsanto, est une lutte citoyenne contre le modèle imposé au monde par des multinationales peu scrupuleuses en matière d’environnement et de santé. Lire la suite…
54 organisations françaises et européennes adressent ce jour une lettre ouverte aux chefs d’Etats et de gouvernement européens leur demandant de ne de ne pas valider la directive secret des affaires en l’état. En France, une interpellation est adressée à François Hollande.
Monsieur le Président,
Le 14 avril dernier, le Parlement européen a voté en faveur du projet de directive sur la protection du secret des affaires. Pour être adoptée, cette directive doit encore être approuvée, le 17 mai prochain, par le Conseil de l’Union Européenne, institution représentant les États européens, donc la France. Nous vous demandons de ne pas adopter cette directive en l’état.
Elaborée en toute opacité à la demande et avec l’aide de quelques multinationales françaises et américaines1, cette directive suscite l’inquiétude et l’opposition des ONG, organisations syndicales et citoyens européens. En effet, destinée à protéger les entreprises contre l’espionnage industriel, elle a un champ d’application potentiel beaucoup trop large et risque de permettre l’ouverture de poursuites judiciaires contre des personnes qui ne sont en aucun cas des criminels : journalistes, syndicalistes, lanceurs d’alertes obtenant ou publiant des informations internes d’une entreprise, ou salariés utilisant chez un nouvel employeur des informations acquises sur leur lieu de travail précédent.
Plus de 160 pays au siège des Nations unies à New York ont signé le 22 avril 2016 l’Accord de Paris. Cet accord, dont l’entrée en vigueur est prévue en 2020 a vocation à contenir l’augmentation moyenne de la température nettement en dessous de 2 degrés par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5°. On peut émettre de sérieux doutes sur les moyens que ces Etats signataires seront prêts à engager pour atteindre cet objectif…
Dans ce contexte d’après COP21, Sciences Citoyennes poursuit sa mobilisation sur les inquiétudes liées au développement des techniques de géo-ingénierie comme (fausse) solution proposée pour lutter contre le changement climatique (pour plus d’informations, voir notre dossier sur la géo-ingénierie).
Sciences Citoyennes a participé d’octobre 2015 à janvier 2016 à un groupe d’étude du Conseil d’État sur l’alerte constitué de membres du Conseil d’État, de représentants des ministères les plus concernés, des membres d’association (Sciences Citoyennes et Transparency International) et de l’Université. Compte-tenu du patchwork législatif actuel et des nombreuses lacunes que ces textes de loi comportent, un des objectifs était de faire un état des lieux avant de proposer une mise en cohérence et une amélioration du droit d’alerte et du traitement de l’alerte.
Communiqué de presse d’une coalition européenne dont Sciences Citoyennes fait partie
Le parlement européen a adopté aujourd’hui[1], jeudi 14 avril, la directive sur le secret des affaires. Cette directive, censée protéger les entreprises contre l’espionnage industriel, a été élaborée en toute opacité par la commission européenne, à la demande et avec l’aide considérable de quelques multinationales françaises et américaines[2]. Elle introduit une nouvelle définition, le secret des affaires, aux contours tellement larges que toute information interne à l’entreprise peut potentiellement en faire partie. Surtout, la directive permet aux entreprises de poursuivre tous ceux, journalistes, syndicalistes, lanceurs d’alertes ou salariés utilisant leurs informations acquises sur leur lieu de travail, qui révèleraient un secret d’affaire. Les exceptions supposées protéger les libertés sont très insuffisantes : leur adaptation en droit national variera en fonction des Etats, et il reviendra au juge de faire la part des choses entre la protection de ces libertés d’une part, et la défense des intérêts économiques d’autre part. La charge de la preuve est inversée : Les entreprises devront seulement prouver qu’elles n’ont pas autorisé l’obtention, l’usage ou la publication du secret d’affaire concerné tandis que les citoyens devront démontrer au juge qu’ils ont agi de façon compatible avec une des exceptions prévues. La simple perspective des poursuites sera une intimidation permanente pour tous les enquêteurs ou lanceurs d’alerte potentiels, sans parler de l’effet au quotidien sur la mobilité des salariés et de la possibilité d’accéder à des informations d’intérêt général sur la toxicité des produits sur le marché.
Dans un an, le 25 avril 2017 aura lieu, au Tribunal de Grande Instance de Paris, le procès du directeur de publication e t de l’auteur des écrits contenus dans l’article paru le 10 juin 2014 dans le journal « Contrepoint » et signé sous le pseudo « Anton Suwalki ». Ce procès fait suite à une plainte en diffamation déposée par Christian Vélot, enseignant chercheur spécialiste en génétique moléculaire et utilisateur de la technologie OGM en tant qu’outil au service des chercheurs.
L’Assemblée générale de Sciences Citoyennes a eu lieu ! Une quarantaine de personnes étaient présentes pour faire un bilan de l’année écoulée et évoquer quelques perspectives en ce début 2016. Découvrez les rapports d’activité et financier votés à cette occasion :
La Recherche vit un schisme avec la Société. Cette défiance peut être liée à une forte évolution du paysage scientifique et une libéralisation de son activité à différents échelons.
Produire autrement
Si ce message concerne en premier lieu un secteur agricole acculé au changement de paradigme, il peut tout autant concerner un autre domaine également producteur, mais de connaissances : celui du monde scientifique. Longtemps sacralisé pour garantir une liberté absolue du chercheur en toutes disciplines, le mode de production des savoirs doit aussi être reconsidéré aujourd’hui, à l’aune d’une société qui évolue fortement et est en droit d’exiger une science qui réponde mieux à ses attentes.
Cette lettre n’engage que moi, n’est pas le fruit d’une concertation et n’a d’autre intention que d’exprimer un point de vue personnel, détaché de toute logique d’appareil. J’espère seulement qu’elle sera prise positivement, car je pense sincèrement que c’est possible.
Cher Collègue,
Je viens de lire ton interview donnée à l’AEF sur le suivi de carrière, sobrement intitulé Nous avons un minimum de comptes à rendre à la société.Je pourrais t’expliquer ce que le sous-entendu représente comme violence pour moi, recruté il n’y a même pas 10 ans, toujours plus évalué, toujours plus maltraité, à coup de concours brutaux, d’éloignement familial, de salaire gelé, privé de tout budget hors appel à projets… Tu pourrais me répondre que je vois le mal partout, je te répondrais que je tiens à ta disposition tous les textes qui montrent scientifiquement, factuellement, raisonnablement qu’on est allé trop loin dans l’évaluation, que la science crève de la pression à la publication, que l’enseignement crève de ses taux de réussite, que l’université crève de son classement de Shanghai, que l’hôpital crève de sa T2A, que le service public crève de sa RGPP, que les entreprises crèvent de leur lean management et de leur valeur boursière, que la société dans son ensemble crève de son injonction à la performance… Mais ça, tu le sais déjà.Puis tu enchaines : « Cette procédure risque d’être abandonnée très vite au profit d’une autre qui sera beaucoup moins protectrice pour les enseignants-chercheurs ». Je pourrais t’expliquer la faiblesse de l‘argument, le point de Godwin que tu viens d’atteindre, la violence, encore, de l’argument systématiquement ressorti « fais-le ou on le fera pour toi, et ça sera pire »… Que cela nous prive de toute auto-détermination, que cela prive nos directions de leurs responsabilités, que c’est la négation même de la démocratie… Mais ça, tu le sais déjà.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 26 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Jacques TESTART est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 25 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Christian VÉLOT est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 25 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Christian VÉLOT est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 24 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Catherine BOURGAIN est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. Dominique CELLIER est administrateur de Sciences Citoyennes.
Dominique Cellier a présenté la manipulation du climat à grande échelle aussi appelée géo-ingénierie. Les techniques de géo-ingénierie sont généralement divisées en deux grandes catégories : celles visant à capturer l’excès de dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère pour le transférer dans d’autres compartiments (couches géologiques, biomasse) et celles ayant pour but de réduire le rayonnement solaire capté par la Terre et la «serre» atmosphérique. Lire la suite…
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
Bertrand Bocquet est administrateur de Sciences Citoyennes.
La responsabilité sociale et environnementale des Universités est abordée par Bertrand Bocquet. Le contexte est rappelé, en évoquant le souhait des décideurs d’une économie de la connaissance, qui se heurte cependant aux finitudes de la planète. Il rappelle que la LRU (Loi relative aux libertés et responsabilités des universités) a fait évoluer l’université vers les standards internationaux de compétition et de transfert rapide des technologies. Enfin et malgré la terminologie de la loi LRU, la notion de responsabilité reste peu présente dans les établissements de recherche.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. François WARLOP est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
Isabelle STENGERS est philosophe et administratrice de Sciences Citoyennes.
Bien que le terme soit apparu il y a 30 ans, Isabelle Stengers définit la «technoscience » comme système émergeant à partir du 19ème siècle, avec le développement de la chimie allemande. La technoscience a émergé avec la symbiose systématique entre chercheurs et industrie qui a rapidement éliminé un ensemble d’anciens savoirs et pratiques. Les chercheurs ne sont alors plus formés dans la lenteur permettant de comprendre les pratiques artisanales. Enfermée dans son rapport de soumission et de connivence au progrès productiviste, la science ne s’adresse aujourd’hui qu’à une sélection d’interlocuteur : l’Etat et l’industrie. Lire la suite…
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 21 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
Jacques TESTART est Président d’honneur de Sciences Citoyennes.
En réponse à la question «Comment les citoyens peuvent décider du bien commun ?», Jacques Testart a présenté le projet des Conventions de Citoyens (CdC) dont il est l’initiateur à la FSC et plus largement il a abordé le concept d’humanitude développé ces dernières années. Le président d’honneur de la FSC a rappelé que décider du bien commun au sens politique du terme nécessite une définition claire et n’est pas sans exigences en matière d’indépendance vis-à-vis des influences extérieures (lobbies, etc.), d’acquisition de connaissances, d’altruisme et de capacité à formuler un positionnement clair. Lire la suite…
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 21 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. Dominique CELLIER est administrateur de Sciences Citoyennes.
Dominique Cellier, administrateur de la FSC, a commencé sa carrière d’enseignant-chercheur en mathématiques en 1970, au sortir de 1968 en souhaitant faire des mathématiques qui servent à quelque chose. Le boum de génomique, et la fascination qui en a résulté, l’a conduit à une reconversion vers la bio-informatique, une discipline naissante. Mais c’est aussi l’occasion de sa première objection vis-à-vis de ce réductionnisme qui consistait à considérer qu’il suffisait de décoder l’ADN pour tout comprendre.
La bio-informatique a servi à créer les outils permettant de stocker, d’analyser, de prédire de grandes quantités d’informations et d’améliorer les connaissances sur histoire de l’évolution. Une des conséquences de cette accumulation d’informations est que des acteurs ont imaginé s’en servir pour du diagnostic médical. Les perspectives de profits gigantesques ont suscité l’intérêt d’acteurs privés se livrant une course effrénée aux brevets. Tout est devenu guidé par cette recherche de profits, ce qui a eu un impact considérable sur le fonctionnement des laboratoires : projets à court-terme, en partenariat avec des entreprises, avec des chercheurs recrutés en CDD sur un projet. Les chercheurs sont en compétition. Il n’y a plus de partage. Alors que c’est la seule garantie de l’évolution des choses. Les premières questions qu’on doit se poser, c’est : la recherche qu’on fait, qui la décide ? Comment la fait-on ? Quelles vont être ses conséquences ? Quel est l’impact sur humanité, sur l’avenir des gens ? La responsabilité du chercheur se limite à la responsabilité légale.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 21 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. Rémi BARRÉ est administrateur de Sciences Citoyennes.
Rémi Barré présente les grandes lignes de l’évolution du contrat science/ société. Celui-ci basé sur le compromis fordiste de l’après-guerre – la société endosse ces nouveaux modes de travail, de gestion des grandes entreprises et de mise en place d’un nouveau système de production et de consommation en échange d’un meilleur confort – subit un bouleversement à partir des années 80, du fait de la mondialisation et de la libéralisation de l’économie et de leurs conséquences sur le niveau de vie et de confort. Lire la suite…
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 26 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Sarah DUBERNET est membre de plusieurs associations, dont Technologos, Sciences Citoyennes, Vivagora et Avicenn.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 21 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. François WARLOP est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 26 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Christophe MORVAN est chargé de mission à Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association KHEPER
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 26 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Christophe MORVAN est chargé de mission à Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. Maryvonne HOLZEM est chercheuse et linguiste.
Maryvonne Holzem pose comme préalable que les méthodes des sciences de la nature sont généralisantes alors que celles des sciences de la culture sont individualisantes mais que cela ne joue pas sur la rigueur des travaux menés.
Ce rappel étant fait, Maryvonne Holzem explique que la subjectivité n’a rien de péjoratif et qu’il faut s’opposer à l’individualisme méthodologique dès lors qu’il est question de culture et d’humanités : il nous faut croire en la construction plus qu’en l’accumulation, en l’éducation plus qu’en l’idéologie managériale, aux récits fondateurs plus qu’aux chroniques, aux connaissances plus qu’aux simples compétences… Lire la suite…
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 31 août 2014 à l’occasion du 5ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Didier Coeurnelle est vice président de l’Association Française Transhumaniste Technoprog Sarah Dubernet est administratrice de Sciences Citoyennes.
Le thème complet de cette « dispute » : » Être ou ne pas être … transhumaniste. Comprendre la philosophie du mouvement transhumaniste et ses objection dans un débat contradictoire ».
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence à trois voix donnée à Pont Lagrand (05) le 23 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. François ROUSSEAU est enseignant en lettre. Vincent LAMIRAND est chercheur en physique. Jacques TESTART est chercheur généticien et Président d’honneur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Un nouveau monde s’ouvre à nous : celui de la biologie de synthèse. C’est par cette phrase pleine de promesse que débute la présentation de la biologie de synthèse sur le site du gouvernement français. Mais dans le cas de l’artémisinine de synthèse c’est une porte qui se referme.
La biologie synthétique, ou biologie de synthèse, est une discipline technoscientifique émergente. Elle a pour objectif de reformater les êtres vivants existant en modifiant profondément leur ADN. Cette discipline pose la question du rôle central des chercheurs-entrepreneurs, des investissements de grands groupes multinationaux, mais également du brevetage du vivant, et de la mise en péril d’économies rurales notamment dans l’hémisphère sud.
Afin de saisir les questions soulevées par ce domaine et leur évolution dans le temps, nous vous proposons de consulter la fiche didactique actualisée L’artémisinine, emblème du meilleur des mondes de la biologie de synthèse. L’artémisinine, molécule recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour le traitement du paludisme, est une substance naturellement présente dans une plante, l’armoise annuelle. Lire la suite…
Sciences Citoyennes soutient les lanceurs d’alerte Antoine Deltour et Édouard Perrin à l’origine de l’affaire Luxleaks.
Alors que les #Panama Papers suscitent une condamnation unanyme, Antoine Deltour est poursuivi par la justice luxembourgeoise et risque ainsi la prison et une lourde amende pour avoir révélé le système d’optimisation fiscale concernant des centaines de multinationales au Luxembourg. Son procès débutera le 26 avril 2016.
La Dionyversité (Université Populaire de Saint-Denis) propose une conférence le Mardi 12 avril 2016 à 19h30 sur le thème de la géo-ingénierie.
Cette conférence s’articulera autour du reportage-BD « SOS Terre » paru dans le numéro 10 de La Revue Dessinée, réalisé par Sophie Chapelle et Sébastien Vassant. David Servenay, conseiller éditorial de La Revue Dessinée, présentera La Revue Dessinée et son projet.
Sophie Chapelle, journaliste à Bastamag, interviendra sur le thème « Géo-ingénierie : ce que préparent les apprentis sorciers du climat ».
L’association Sciences Citoyennes sera également présente pour participer au débat en exposant au travers de ses fiches didactiques quelques exemples d’enjeux de la géo-ingénierie.
La Fondation Sciences Citoyennes s’associe à Corporate Europe Observatory dans une lettre ouverte au comité de contrôle budgétaire du Parlement Européen et demande l’ajournement de la décharge budgétaire de l’EFSA tant que l’agence en charge de la sécurité des aliments n’aura mis en place une réelle politique d’indépendance envers les intérêts commerciaux. Lire la suite…
Civil society groups ask the European Parliament’s Budget control committee to postpone EFSA’s budget discharge, as long as it fails to enact a serious independence policy on regulated commercial interests. Our demand is also to provide an additional budget for EFSA to pay independent experts and develop in-house research. Lire la suite…
Pour information, l’Institut universitaire de formation des cadres (INUFOCAD) inaugurera sa boutique de sciences baptisée Savoirs POur Tous (SPOT)– Konesans pou tout moun le 2 mars 2016.
Kévin Jean, administrateur à la FSC et membre du groupe de travail sur la géo-ingénierie interviendra le 1er mars à l’ENSTA ParisTech pour une conférence-débat organisée par l’association TamoSphère.
Elle aura lieu à 18h30 au foyer de l’ENSTA ParisTech.
La FSC s’associe à l’Appel à mobilisation le26 février 2016 ‘Pour l’abandon du projet d’aéroport – Pour l’avenir de la ZAD – Ni expulsions, ni travaux’.
La Fondation Sciences Citoyennes partenaire de l’Association Avicenn, vous présente le nouvel ouvrage de l’Avicenn « Nanomatériaux et risques pour la santé et l’environnement » paru en Février 2016 aux Editions Yves Michel (Collection Société civile – 7 €).
Si vous êtes intéressé l’Avicenn peut faire parvenir des exemplaires gratuits dans la limite du stock à sa disposition, avec participation aux frais d’envois pour 4 euros. Suivez ce lien, ouvert jusqu’au 28 mars 2016 : https://www.helloasso.com/associations/avicenn/collectes/expedition-du-livre-nanomateriaux-soyons-vigilants Lire la suite…
La biologie synthétique, discipline technoscientifique émergente, a pour objectif de reformater les êtres vivants existant en modifiant profondément leur ADN.
Pour saisir certaines des questions soulevées par ce domaine, nous présentons ici l’exemple de l’artémisinine. Molécule recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour le traitement du paludisme, l’artémisinine est une substance naturellement présente dans une plante, l’armoise annuelle. Depuis 2006, une version produite par des levures génétiquement modifiées par biologie de synthèse est également disponible. Mise en avant pour démontrer les bienfaits de ces nouvelles approches biotechnologiques, l’artémisinine est aussi un cas d’école des pratiques et conséquences de ce domaine émergent : rôle central de chercheurs-entrepreneurs, investissements de grands groupes multinationaux, brevetage du vivant, mise en péril d’économies rurales au Sud… le tout porté par la promesse d’un avenir radieux devant inévitablement advenir grâce aux progrès technologiques.
Dix ans après ses débuts, l’avenir industriel de cette pilule miracle semble pourtant remis en cause. La menace n’est pas portée par une nouvelle technologie, mais par des améliorations de pratiques en matière de diagnostic du paludisme et de soutien aux cultures d’armoise en plein champ. Lire la suite…
Un événement s’inscrivant dans le cadre de « l’Appel du 26 » et organisé par l’association Kheper avec la participation de la CRIIRAD et de la FSC et soutenu par Attac 05.
Vous avez aimé l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes ?
Alors, ne ratez pas les Journées Buissonnières sur le thème :
L’accident nucléaire : hier (Tchernobyl), aujourd’hui (Fukushima) et… demain ? Une réponse les 4 et 5 mars à Gap (Hautes-Alpes).
La Fondation Sciences Citoyennes s’associe à la campagne de demande de rejet de la directive sur le secret des affaires.
Une vidéo en anglais sous-titrée en français (sous-titre à activer via le bouton dédié dans la barre de contrôle de la vidéo) explique les enjeux et dangers de cette directive :
Membre du collectif Stop TAFTA, la FSC dénonce le danger que représente la présence du règlement des différends entre investisseurs et États (RDIE) dans le traité transatlantique TAFTA. Comme de nombreuses autres organisations en France et en Europe, elle réclame l’abandon de ce mécanisme injuste qui laisse les populations totalement à la merci des multinationales.
La Fondation Sciences Citoyennes est signataire d’un appel à rejeter la directive sur le Secret des Affaires. En voici le texte en anglais :
On 28 January 2016, the European Parliament’s Legal Affairs Committee will vote to accept or reject the text of the EU Trade Secrets Directive agreed in trilogues at the end of 2015.
We call on its members to reject it.
The text is the result of negotiations between the European Commission, EU Member States and the European Parliament, which spent half of 2015 debating and amending it. The negotiators have made clear that further amendment is not welcome. But this text is also a result of the lobbying of multinational corporations from the US and the EU, whose lobbyists helped a few officials at DG Internal Market draft and push for its publication. Of course, right now the companies appearing publicly to defend the text are only European SMEs and innovative start-ups. Lire la suite…
As a result of a collective work, here is our Manifesto for a Responsible Scientific Research. Fondation Sciences Citoyennes purpose is to encourage debates concerning the scientific research aims and the means to implement individual and collective accountability in this field.Lire la suite…
Période trouble s’il en est… Et pourtant il nous faut continuer à réfléchir, à lutter, à proposer et ce, en toute indépendance et loin de toute pression (lobbies, industriels, agences, institutions…). Cette indépendance que nous revendiquons est la seule voie possible selon nous pour faire évoluer les relations entre les sciences et la société en mettant notamment en oeuvre un principe actif efficace, la démocratisation des choix scientifiques et techniques. Concrètement, cela signifie pour la FSC d’avancer sur les sujets suivants : Lire la suite…
Le 10 novembre 2015 dernier, la Commission Européenne a annoncé la composition d’un nouveau groupe d’experts scientifiques de haut niveau (HLG pour High Level Group), qui s’intégrera dans un ensemble (SAM pour Scientific Advice System). Ceci vise à remplacer l’ancien poste d’Anne Glover (Chief of scientific Adviser, CSA), non renouvelé suite, entre autres, à l’interpellation d’ONGs et de la Fondation Sciences Citoyennes. Le présent communiqué, proposé par Corporate Europe Observatory et Fondation Sciences Citoyennes, vise à interpeller la Commission Européenne sur le fonctionnement prévu ou à prévoir du futur groupe, de lui rappeler ses intentions de participation citoyenne à l’expertise et de proposer des pistes dans ce sens.Lire la suite…
Un projet de directive européenne sur le secret des affaires est actuellement en débat au niveau européen. Proposé par la commission, ce projet de directive sera soumis aux députés européens en séance plénière probablement avant la fin de l’année 2015. La discussion a actuellement lieu en « trilogue » pour accorder les positions de la Commission, du Parlement et du Conseil européens. La France devra donc faire part de sa position, qui sera déterminante pour les arbitrages sur ce projet de directive. Lire la suite…
Quand les scientifiques et la société civile construisent ensemble
Les 12 et 13 novembre derniers a eu lieu au centre scientifique d’Orsay (Université Paris-Sud) le colloque international sur l’évaluation et la règlementation des OGM et des pesticides
Ce colloque, ouvert à la société civile (avec une traduction simultanée Français/Anglais), était organisé dans le cadre d’un projet de recherche participative PICRI (Partenariats Institution-Citoyens pour la Recherche et l’Innovation[1]), financé par la Région Ile-de-France. Ce projet (http://www.picri-ogm.fr), relatif à l’étude du principe d’équivalence en substance sur lequel s’appuie l’évaluation de tous les OGM agricoles dans le Monde, est réalisé en partenariat entre l’Université Paris-Sud, l’association Générations Futures (http://www.generations-futures.fr) et le Criigen (Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique : http://www.criigen.org).
La Fondation Sciences Citoyennes (FSC) prend part aux mobilisations citoyennes autour de la COP21 avec la Coalition Climat 21 (http://coalitionclimat21.org/) dont elle est membre. Dans ce cadre, nous avons choisi de travailler sur la question de la manipulation du climat à grande échelle aussi appelée géo-ingénierie afin d’alerter sur les risques majeurs que ces technologies pourraient impliquer. Nous avons rédigé un questionnaire ainsi que des fiches didactiques disponibles ici (https://sciencescitoyennes.org/geo-ingenierie/), nous réaliserons des interviews d’acteurs-clés, tiendrons des ateliers sur ce thème et participerons aux différents temps forts de la mobilisation.
Désirer être évalué. Il y a quelque chose d’un peu paradoxal dans cette expression. Sauf si la question porte sur le « comment ». En ce cas, en tant qu’enseignants, nous savons que la question de la pertinence, la manière dont nous commentons, discutons le travail proposé par un-e étudiant-e peut – pour certains – avoir plus d’importance que la note. Une évaluation, aussi quantitativement généreuse qu’elle soit, n’y changera rien : s’il n’y a pas de retour pertinent sur la valeur de leur travail ces étudiant.es se sentiront méprisé.e.s ou alors nourriront un certain mépris pour l’enseignant qui maltraite son métier.
« Il est battu par les flots, mais ne sombre pas », devise de Paris.
La Fondation Sciences Citoyennes s’associe à la déclaration d’Alternatiba de solidarité avec les victimes des massacres de Paris et leurs proches. Nous reproduisons ici leur message, pour continuer à construire un monde solidaire, convivial et durable.
Dimanche 29 novembre, la journée sera placée sous le signe du climat aussi à Paris.
Suite à l’interdiction de la marche mondiale pour le climat et au regard des délais serrés, la mobilisation citoyenne se construira à travers une diversité d’initiatives. Celles-ci sont à l’initiative d’organisations membres de la Coalition climat 21, qui sert de caisse de résonance à cette mobilisation citoyenne. Lire la suite…
Communiqué de la Coalition Climat 21 du 18 septembre 2015
La Préfecture de police de Paris vient de nous informer qu’en raison des tragiques attentats qui ont eu lieu le 13 novembre dernier, la Marche mondiale pour le climat du 29 novembre et les mobilisations prévues le 12 décembre sont interdites à Paris.
Nous regrettons qu’aucune alternative n’ait été trouvée pour permettre nos mobilisations. Pour autant, nous sommes plus que jamais déterminés à faire entendre nos voix sur les questions de justice climatique. Lire la suite…
La FSC réagit à l’avis du Comité d’éthique du CNRS portant sur les « sciences citoyennes ». Si notre association reconnaît l’importance de la prise en considération par les instances du CNRS des questions relatives à l’implication des citoyens dans la recherche scientifique, elle relève que l’avis ne tient pas compte d’importants enjeux qui fondent le nécessaire renouveau du dialogue Sciences-Société. Lire la suite…
En écho au Manifeste pour une Recherche Scientifique Responsable publié par la FSC, nous relayons ici un article sur « La loi du nouveau marché académique », consécutif au suicide d’un professeur de médecine britannique et soulignant la pression subie par les chercheurs, comme d’autres travailleurs.
La FSC a souhaité contribuer aux travaux menés par la mission sur les sciences participatives. Elle a donc choisi de déposer un cahier d’acteur en ligne afin d’ouvrir la réflexion sur le sens politique que doit revêtir une implication des citoyens dans la recherche, facteur impératif de la démocratisation de la recherche que la FSC appelle de ses vœux.
La Fondation Sciences Citoyennes et Transparency International France organisent en 2015 un cycle de colloques pour l’amendement de notre législation de l’alerte éthique (signalement dans l’intérêt général). Nous travaillons également à un texte de loi, qui pallierait la stratification du dispositif français (6 lois sectorielles). Lire la suite…
La Ligue des Droits de l’Homme de Bordeaux organise ces premières Rencontres Emile Durkheim afin de faire prendre conscience de la nécessité d’une mise en débat des impacts sur la société des développements scientifiques et technologiques.
La rencontre débutera par un séminaire de Dominique Pestre à 14h30, suivie d’une conférence-débat prévue à 18h.
La Fondation Sciences Citoyennes interviendra lors de la table ronde « regards croisés » et tiendra un stand pour vous accueillir.
La CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) combat pour la transparence sur le groupe d’experts en charge de la protection contre les dangers de la radioactivité et des rayonnements ionisants.
« La Commission européenne veut reconduire les niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive adoptés en 1987 sous la pression du lobby nucléaire. Ces limites impliquent des risques sanitaires tout à fait inacceptables : à l’échelle de la France, cette contamination légale pourrait induire des dizaines de milliers de cancers (et bien plus si le pire advenait) sans compter les autres pathologies et la transmission d’anomalies génétiques. Les consommateurs ne pourront pas s’en protéger car ils ne pourront pas différencier les aliments radioactifs des aliments non contaminés ». Voir ici la pétition soutenue par la Fondation Sciences Citoyennes : http://criirad-protegeonsnotrealimentation.wesign.it/fr
Pour aboutir à cette législation, la Commission sollicite des experts, mais refuse à ce jour de communiquer leurs noms et références professionnelles, bien que de nombreuses erreurs aient été recensées dans le rapport d’expertise. Alors que la transparence est maintenant de règle dans les statuts et règles de fonctionnement des agences européennes ayant des fonctions similaires (EFSA, ECHA, EMA), la Commission Européenne ainsi que la Direction Générale de la Santé française maintiennent leur refus malgré les sollicitations argumentées de la CRIIRAD.
Une lettre ouverte a été publiée le 28 Juillet dernier, lors d’une Conférence Internationale sur l’Intelligence artificielle (IJCAI 2015). Elle est signée par plus d’un millier de personnalités scientifiques, dont l’astrophysicien Stephen Hawking, le cofondateur d’Apple Steve Wozniak ou encore le linguiste Noam Chomsky et réclame l’arrêt de la recherche sur des armes dotées d’intelligence artificielle. Voici ci-dessous une traduction du texte.
« Les armes autonomes peuvent sélectionner et attaquer des cibles, sans intervention humaine. Cela peut inclure, par exemple, la recherche et l’élimination de personnes répondant à certains critères, mais ne correspond pas aux missiles ou drones pour lesquels l’intervention humaine est nécessaire.
Aujourd’hui, les technologies d’intelligence artificielle (IA) ont atteint un tel stade de développement qu’il parait complètement possible que ces armes autonomes soient déployées dans quelques années, et non pas dans quelques décennies. Les enjeux sont colossaux : les armes autonomes ont été décrits comme la troisième révolution dans l’art de la guerre, après la poudre à canons et les armes nucléaires.
Le programme de l’édition 2015 de notre festival de projections-débats sur des controverses sciences et société est en ligne !
Si vous souhaitez rejoindre une des équipes locales pour aider à l’organisation sur place le jour J, les contacts des coordinateurs locaux sont indiqués sur le site du festival.
Le premier d’entre eux s’est tenu le 4 février 2015 à l’Assemblée nationale (salle Colbert, 126 rue de l’Université) et avait pour titre « Lanceurs d’alerte. La sécurisation des canaux et des procédures »
Nous vous en proposons un compte-rendu synthétique accompagné de la plupart des supports de communication des intervenants.
La Fondation Sciences Citoyennes soutient cette revendication.
L’inscription du Référendum d’Initiative Citoyenne dans notre constitution serait le premier pas vers des institution vraiment démocratiques que nous appelons de nos vœux.
En partenariat avec l’association Article 3, nous vous invitons donc à soutenir massivement la cette proposition. L’objectif est d’obtenir un débat public avec les parlementaires et de montrer que le RIC est massivement demandé dans notre pays.
Donner aux citoyens le droit d’initiative, c’est favoriser l’avènement de toutes les convictions que nous portons.
Merci de faire circuler largement cette information autour de vous.
Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à vous adresser par mail (contact[@]article3) à l’association article 3, à utiliser leur page facebook ou leur compte twitter.
Des essais à grande échelle mettent en risque la biodiversité et la production d’olives dans la région méditerranéenne.
La société britannique Oxitec prévoit la libération de mouches de l’olive génétiquement modifiés, en Catalogne (Espagne). Ces insectes sont modifiés de façon à ce que les descendantes femelles meurent (à l’état larvaire, dans les olives), tandis que les générations mâles survivent. L’objectif de la société Oxitex est de libérer jusqu’à 5000 mouches par semaine, dans une région proche de Tarragone, sur une zone expérimentale d’environ 1000m2. Face aux risques de modification de la biodiversité et de dissémination, y compris dans des productions d’agriculture biologique, des organisations, dont la Fondation Sciences Citoyennes, demandent l’interdiction de toute libération de ces espèces.
Une information plus complète est disponible en anglais ci-dessous :
Treize organisations, associations et lanceurs d’alerte ont écrit à François Hollande pour qu’il réponde favorablement à la demande d’asile en France de Julian Assange.
Bertrand Bocquet, président de la Fondation Sciences Citoyennes ; Florian Borg, président du Syndicat des Avocats de France ; Vincent Brossel, directeur de Peuples Solidaires ; Thomas Coutrot, porte-parole d’Attac ; Antoine Deltour, lanceur d’alerte de LuxLeaks ; Françoise Dumont, présidente de la LDH ; Stéphanie Gibaud, lanceuse d’alerte d’UBS ; Cécile Gondard-Lalanne et Eric Beynel, co-délégué-es généraux de l’Union syndicale Solidaires ; Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU ; Marie-José Kotlicki, secrétaire générale et Sophie Binet, secrétaire générale adjointe de la CGT des Ingénieurs, Cadres et Techniciens ; Bruno Lamour, président du Collectif Roosevelt ; Jean-Christophe Picard, président d’Anticor ; Emmanuel Vire, secrétaire général du Syndicat National des Journalistes CGT.
Monsieur le Président de la République,
Julian Assange vous a adressé le 3 juillet dernier une demande d’asile en France. Julian Assange n’a pas choisi la France par hasard. Cette demande procède certes de raisons familiales, mais surtout du rapport historique particulier qu’entretient notre pays avec les droits de l’homme. Sa demande est une marque de confiance pour notre pays, qui pose des questions fondamentales que l’on ne peut évacuer de façon expéditive. Nous sommes donc interpellés de la réponse négative apportée par vos services moins de 24 heures après l’expression de la demande de Julian Assange. La question est trop grave pour en rester à un classement sans suite, d’autant que ceci arrive après les difficultés rencontrées par Edward Snowden et reflète une problématique qui se reposera à l’avenir. Lire la suite…
Jacques Testart, Fabien Piasecki et Cyril Fiorini de la FSC signent une tribune dans Libération le 25 juin 2015. Y est abordée notamment la question des Conventions de Citoyens (CdC).
Tribune : La Fondation Sciences Citoyennes propose une méthodologie, presque scientifique, pour assurer un véritable débat public.
Par quels moyens peut-on espérer choisir, pour chaque problématique, la solution supposée approcher au plus près le bien commun ? Ce n’est pas dans les rituels du «débat public» que se définit le bien commun, même ou surtout s’il utilise Internet pour recueillir des paroles plus nombreuses. L’association pour une Fondation sciences citoyennes (FSC) a développé, depuis dix ans, des propositions réellement nouvelles, non seulement, en ce qui concerne la déontologie de l’expertise et la défense des lanceurs d’alerte, mais aussi pour la résolution des controverses par des conventions de citoyens.
C’est en 2013 que la FSC a entamé sa collaboration avec l’association BEDE (Biodiversité, Echanges et Diffusions d’Expériences) et les Unités mixtes de Recherche (UMR) Innovation et le Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE) dans la coordination du projet Laboratoires Hors Murs (LHM) pour l’agro-biodiversité. Après avoir accompagné l’émergence des Laboratoires Hors Murs en Algérie, au Bénin et en France, le projet a entamé sa dernière phase de la meilleure des manières avec la tenue d’un séminaire de travail en avril 2015.
Rappel de l’objet du projet
L’objectif du projet était d’accompagner la rencontre sur un même territoire entre des agriculteurs et représentants d’organisations paysannes locales d’une part, et des chercheurs universitaires nationaux d’autre part. La démarche entreprise était de pouvoir faire collaborer les expertises de ces deux univers, qui trop souvent s’ignorent, afin d’aboutir à la co-production de savoirs répondant aux besoins rencontrés dans leurs pratiques par les agriculteurs investis dans le développement d’une agriculture respectueuse de la biodiversité (agro-biodiversité). Cinq Laboratoires Hors Murs ont pu voir le jour dans le cadre du projet, répartis sur 3 pays : l’Algérie, le Bénin et la France.
Une présentation du projet est disponible à la page suivante :
Communiqué de presse du collectif « Informer n’est pas un délit » pour un appel soutenu par la Fondation Sciences Citoyennes
PARIS, le 10 juin 2015 – Lancée jeudi 4 juin sur Change.org par Elise Lucet, présentatrice du JT de 13h sur France 2 et rédactrice en chef de l’émission d’enquêtes “Cash Investigation”, avec le soutien du collectif “Informer n’est pas un délit”, la pétition contre la directive européenne sur le secret des affaires a déjà rassemblé plus de 150 000 signatures dans plusieurs pays de l’Union. La vidéo qui l’accompagne a été visionnée plus de 15 000 fois.
Inquiète des conséquences que pourrait avoir cette directive si elle est adoptée lors d’un vote prévu en commission du Parlement européen le 16 juin, Elise Lucet écrit notamment dans le texte de sa pétition : “Si une source ou un journaliste « viole » ce « secret des affaires », des sommes colossales pourraient lui être réclamées, pouvant atteindre des millions voire des milliards d’euros, puisqu’il faudra que les « dommages-intérêts correspond(ent) au préjudice que celui-ci a réellement subi. On pourrait même assister à des peines de prison dans certains pays.” La conséquence pour tous les citoyens serait immédiate et radicale, ajoute-t-elle : “Notre métier consistant à révéler des informations d’intérêt public, il nous sera désormais impossible de vous informer sur des pans entiers de la vie économique, sociale et politique de nos pays.”
Jeudi 30 avril 2015 après-midi Montpellier SupAgro/Institut des Régions Chaudes, Montpellier
Le dispositif des «Laboratoires Hors Murs» a été initié en 2013 pour établir des programmes de recherche collaboratifs, à partir des priorités définies par des paysans engagés dans une transition écologique de leur agriculture. Les activités portent sur des questions construites par les agriculteurs avec des chercheurs, dans différents territoires (Languedoc-Roussillon en France, Kabylie et Mzab en Algérie, et Djougou au Bénin) dans l’objectif de valoriser la biodiversité agricole.
Ce Forum vous propose de partager avec la communauté scientifique et des praticiens de la gestion de la biodiversité agricole les premiers résultats méthodologiques du dispositif. L’objectif est d’approfondir la réflexion pour construire une dynamique collective susceptible de définir les contours d’une nouvelle démarche de recherche collaborative dans le domaine de l’agriculture et l’alimentation.
Le dispositif des Laboratoires Hors Murs pour l’agro-biodiversité est porté par l’association BEDE (Biodiversité, Echanges et Diffusion d’Expériences), l’UMR Innovation, l’UMR CEFE (Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive) et l’association Fondation Sciences citoyennes.
Le projet est soutenu par le programme « Open science » d’Agropolis Fondation.
Pour plus d’information sur le Forum et son organisation, veuillez vous reporter à la pièce jointe et consulter le site : http://www.bede-asso.org/?p=7480
Merci de confirmer votre inscription (gratuite) à l’adresse : labohorsmurs(at)bede-asso.org.
Contacts :
Bob Brac de la Perrière, brac(at)bede-asso.org
Pascale Maizi, pascale.maizi(at)supagro.inra.fr
Hélène Joly, helene.joly(at)cefe.cnrs.fr
Cyril Fiorini, cyril.fiorini(at)sciencescitoyennes.org
Tram A : arrêt La Bruyère 23 rue des Trembles. GRENOBLE
Les nanotechnologies sont des technologies de taille infiniment petite.
Déjà commercialisées dans de nombreux produits de notre quotidien (cosmétiques, alimentation, médicaments, vêtements, électronique, etc …), certaines de celles-ci peuvent créer des cancers, et de nombreux dégâts sur la santé et sur l’environnement.
Le marché dicte si bien sa loi que la recherche sur les risques toxicologiques et socio-économiques de ces technologies n’a pour l’instant pas débouché sur la possibilité d’un véritable choix démocratique.
Cette soirée sera l’occasion de s’informer, de s’exprimer, ou de s’organiser !
La Fondation Sciences Citoyennes place la construction des savoirs au cœur de ses préoccupations et formule une critique forte à l’encontre du monopole que possède la recherche académique sur la production de connaissances dites « légitimes ». En effet, il nous faut le réaffirmer : la science n’est pas neutre, elle est façonnée par les cadres idéologiques de ses producteurs. Il nous apparaît donc essentiel, face au constat des dérives perpétuelles de la technoscience des lobbying industriels au service d’une démocratie technique, de favoriser la réappropriation des savoirs par les citoyens, que ce soit au niveau de leur production ou au niveau de leur utilisation pour orienter la décision politique.
Dans une volonté de cohérence avec ses engagements, la FSC s’inscrit dans une dynamique de diffusion des connaissances, c’est pourquoi elle organise au mois d’avril un cycle de formations à destination de ses adhérent-e-s et de ses sympathisant-e-s.
Les formations se tiendront à la Maison des associations de solidarité située au 10/18 rue des Terres au curé, 75013 PARIS.
Un communiqué de Transparency International auquel la Fondation Sciences Citoyennes s’associe (avec une modification mentionnée en rouge dans le texte)
Paris, le 23 janvier 2015
Alors que le projet de loi pour la croissance et l’activité (loi Macron) doit être débattu à l’Assemblée nationale à partir de lundi prochain, Transparency International France s’inquiète des conséquences d’un amendement adopté sur le secret des affaires, qui pourrait réduire à néant la protection accordée tout récemment aux lanceurs d’alerte. L’association appelle les députés à se saisir du sujet en séance publique afin d’instaurer un véritable débat et de compléter le texte sur plusieurs points.
Lors des travaux sur le projet de loi Macron, la Commission des lois a adopté un amendement du rapporteur Richard Ferrand visant à instaurer dans le droit français un secret des affaires. Selon l’exposé des motifs, cet amendement vise à protéger les entreprises françaises de « l’espionnage économique ». Une violation du secret des affaires serait ainsi passible de trois ans de prison et 375 000 euros d’amende, peine pouvant être doublée en cas d’« atteinte à la souveraineté, à la sécurité ou aux intérêts économiques essentiels de la France. »
La Fondation Sciences Citoyennes a contribué aux chronique de la gouvernance 2015 à travers un article sur les lanceurs d’alerte : « Et si les lanceurs d’alerte n’étaient pas des corbeaux, mais les garants d’une société responsable« , par Glen Millot
Face à la crise économique et financière, ou après une catastrophe naturelle ou sanitaire, unemême question revient avec toujours plus d’acuité : qui est responsable ? La réponse est rarement évidente. Sous l’effet de la mondialisation, de l’émergence de « nouveaux » acteurs dans l’action publique, et face à l’affaiblissement des États, les responsabilités sont moins identifiables que par le passé.
L’implication d’une pluralité d’acteurs induit l’émergence d’une responsabilité plus collective autour de l’action publique. Cette évolution est-elle source d’une plus grande efficacité ? Traduit-elle une évolution vers une gouvernance plus démocratique en rendant les différents intervenants plus redevables de leurs actions ? Cette nouvelle édition des Chroniques de la gouvernance s’attache à mieux comprendre cette mutation de la responsabilité en contexte pluriacteurs et ses conséquences sur l’action publique à travers le monde. Lire la suite…
La Tunisie accueillera la 4e édition du Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD) du 25 au 27 mars 2015 sur le site de l’Université El Manar à Tunis, deux ans après une première expérience particulièrement enrichissante dans ce pays au coeur d’une révolution politique, économique et sociale. Au sortir de cette rencontre au printemps 2013, il a été décidé collectivement que cette plateforme de dialogues politiques entre mouvements sociaux, ONG et institutions de recherche avait atteint un degré de maturité et de reconnaissance suffisant pour intégrer l’enceinte du Forum Social Mondial (FSM). Lire la suite…
La plupart des scandales sanitaires mais aussi environnementaux et financiers, n’auraient pas vu le jour sans le courage d’une personne qui a commencé à se lever pour clamer la vérité, osant souvent défier sa hiérarchie, prendre des risques professionnels, s’exposer aux menaces des lobbies… Comment les lanceurs d’alerte parviennent-ils à faire percer une information dérangeante, et comment fonctionnent les mécanismes de la répression ? Pouvoir mieux protéger et soutenir les lanceurs d’alerte est une exigence urgente, comme le montrent les exemples de ce dossier réalisé en partenariat avec Sciences Citoyennes.
Sommaire du dossier
Le lobbyiste, la machine à consentir et le lanceur d’alerte (Benjamin Sourice)
Nicole Marie Meyer, omerta au sein de la fonction publique (Glen Millot)
Le collectif Vigilance Franklin, porteur d’alertes (Glen Millot)
Les lanceurs d’alerte face à un système qui cherche à les broyer (Glen Millot)
Dossier réalisé en partenariat avec laFondation Sciences Citoyennes Lire la suite…
Entre 2010 et 2014, la FSC s’est engagée dans le projet européen PERARES (Public Engagement with Research And Research Engagement with Society). Ce projet, financé par le 7e Programme Cadre de Recherche et de Développement, rassemblait 26 partenaires de 17 pays européens et avait pour objectif de renforcer l’engagement du public dans la recherche (Public engagement in research – PER) en impliquant chercheurs et organisations de la société civile dans la formulation d’agendas de recherche et dans des processus de recherche.
PERARES comportait 12 programmes de travail (Work Packages), dont 2 coordonnés par la Fondation Sciences Citoyennes (WP3 et WP8).
Si c’était seulement un attentat aveugle, il faudrait s’indigner sans réserve, mais 200 fois moins qu’après le 11 septembre, eu égard au nombre des victimes.
Si c’était seulement un attentat contre la liberté de la presse, on devrait fustiger, mais sans larmes, cette atteinte inadmissible à la démocratie.
Il s’agit de bien autre chose. Ce que les monstres ont assassiné c’est l’intelligence, c’est une vision du monde qui n’est pas plus celle des néo libéraux que des islamistes. Ils ont tué l’humour mais aussi la générosité, l’énorme envie de changer la vie non pas pour embrigader ou exploiter davantage mais pour créer l’an 01. Ils n’ont pas tué des PDG ou des rentiers, ni des racistes, ni des petites mains au service d’un système contre l’homme, mais des humanistes sans pouvoir, moquant les parvenus et les idéologues, des désobéissants à toutes les oppressions, à tous les dogmes et à l’horrible culture de compétition.
Ils ont tué nos amis de cœur.
Simon, tu ne passais pas chez Charlie par hasard. Forcément ces valeurs tu les partageais comme le montre le souvenir que tu as laissé, six ans après ton stage, à la FSC. Tous, nous te souhaitons un prompt rétablissement.
Pour la Fondation Sciences Citoyennes, J. Testart, Président d’honneur
Note : Simon Fieschi avait notamment travaillé avec nous à la création de ce site web.
De 2007 à 2013, cinq premières lois ont été adoptées en leur faveur, grâce à la coordination constituée avec associations et ONG de la société civile.
Il nous faut à présent amender cette première législation lacunaire (oeuvrer à une loi globale), la compléter par une autorité indépendante pour le traitement de l’alerte et une Maison ou une fondation pour les lanceurs d’alerte.
Pour poursuivre nos réflexions et travaux, nous organisons le 4 février 2015 de 14h à 18h à l’Assemblée nationale (salle Colbert, 126 rue de l’Université) * un colloque intitulé « Lanceurs d’alerte. La sécurisation des canaux et des procédures ». Des représentants des corps intermédiaires (ONG, associations, organisations professionnelles…), des institutions, des chercheurs et lanceurs d’alerte seront conviés pour échanger et élaborer des recommandations. Lire la suite…
l’implication réelle des citoyen.ne.s dans les grandes orientations scientifiques grâce à un processus démocratique et vertueux :
les conventions de citoyens
Nous vous remercions par avance pour la confiance que vous nous accordez.
Les dons sont sujets à déduction fiscale à hauteur de 66% (s’ils ne dépassent pas 20% du revenu imposable).
À titre d’exemple, un don de 120 € ne vous coûtera que 40 € (80 € de déduction fiscale).
Le montant total des dons sera rendu public.
Les dons peuvent aussi être envoyés par chèque à l’ordre de Sciences Citoyennes à l’adresse :
Sciences Citoyennes
38 rue Saint-Sabin
75011 Paris
Un argument candide revient souvent pour justifier les possibles conflits d’intérêts qui peuvent exister chez certains chercheurs : les conflits d’intérêts n’impactent pas les résultats de la recherche car un chercheur intègre sait faire la part des choses et ne va pas laisser des intérêts extérieurs influencer le résultat de ses travaux. Ceci est vrai dans un monde idéal, dépourvu de biais liés aux sources de financement des travaux de recherche. Dans un article publié à la fin de l’année 2013 dans la très sérieuse revue Plos Medicine (article en open-access), des chercheurs espagnols et allemands ont justement essayé d’évaluer si le champ de la recherche en nutrition-santé constituait ce genre de monde idéal. Ils se sont penchés sur les travaux étudiant le lien entre boissons « allégées » et gain de poids. Leur hypothèse de travail : si le domaine de la recherche sur les effets des boissons « light » était un monde idéal, les études concernant leur impact sur le gain de poids ou l’obésité devraient être cohérentes entre elles et leurs résultats devraient être indépendants de l’existence ou de l’absence de conflit d’intérêt chez les personnes les ayant réalisées.
Ce dessin d’Aurel (voir son site lesitedaurel.com) a été publié le 22 octobre 2014 sur le site de Politis (http://www.politis.fr/Les-dessins-de-la-semaine,28680.html). Aurel a accepté qu’il soit reproduit sur Le vélo déchaîné, qu’il en soit chaleureusement remercié. NB. Merci également à Marge qui a effectué le relais auprès du dessinateur.
Il faut croire que l’histoire se répète.En 2004, plus de 15 000 chercheurs et enseignants-chercheurs se mobilisaient à l’appel du mouvement « Sauvons La Recherche » pour protester contre les coupes budgétaires dans le secteur de l’Enseignement supérieur et la recherche (ESR). Depuis le 27 septembre 2014, ils sont à nouveau plusieurs milliers, à l’appel du mouvement Sciences en Marche, à sillonner la France à vélo, pour converger à Paris le 17 octobre et y manifester leur refus d’un arbitrage plus que contestable du financement du secteur. Lire la suite…
Nous venons de mettre à jour et d’imprimer de multiples exemplaires de la synthèse du rapport produit en 2013 sur un état des lieux de la recherche participative en France.
Ce rapport présentait une étude que la FSC a menée en 2012 pour la Fondation de France afin de dresser un panorama représentatif des pratiques de recherche en partenariat en France, et d’identifier différents éléments pour une meilleure compréhension des blocages, ressources et mécanismes à l’œuvre.
Le 17 octobre dernier, lors de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) qui se tenait à Pyeongchang, en Corée du Sud, 194 pays se sont engagés à réguler la biologie de synthèse1. La France en fait partie. Pas les Etats-Unis.
La régulation de la biologie synthétique était réclamée depuis 2010 par une coalition d’ONG, emmenée par les Amis de la Terre et l’ETC Group. Cette décision de la CDB fait suite à d’âpres négociations qui ont opposé un petit nombre de pays, au secteur biotechnologique bien développé, à de nombreux pays d’Asie, d’Afrique, des Caraïbes et de l’Amérique Latine, qui craignent de voir certaines de leur ressources agricoles remplacées par des produits issus de la biologie de synthèse.
La Tunisie accueillera la 4e édition du Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD) du 24 au 28 mars 2015 (sur le site de l’Université El Manar à Tunis), deux ans après une première expérience particulièrement enrichissante dans ce pays au coeur d’une révolution politique, économique et sociale. Au sortir de cette rencontre au printemps 2013, il a été décidé collectivement que cette plateforme de dialogues politiques entre mouvements sociaux, ONG et institutions de recherche avait atteint un degré de maturité et de reconnaissance suffisant pour intégrer l’enceinte du Forum Social Mondial (FSM). Ce sera donc le cas en 2015.
Le 18 septembre 2014, Altermondes lance se nouvelle formule en kiosque pour couvrir l’actualité internationale sous l’angle de la solidarité, de la citoyenneté, du développement durable, des droits humains… La Fondation Sciences Citoyennes est sociétaire de la SCIC (plus d’information sur ce point sur le site d’Altermondes) qui a été créée pour l’occasion et se réjouit de voir ce nouveau média citoyen exister.
Au programme : chercheurs engagés, lanceurs d’alerte et lobbies, bien commun, téléphonie mobile et ondes, nucléaire, gaz de schistes, nanotechnologies, biologie de synthèse et plus globalement transhumanisme, mais aussi biodiversité, agroécologie, santé environnementale et transition écologique.
Cette session automnale aura lieu dans 16 villes supplémentaires : Lire la suite…
Nous considérons important que les ONG saisissent les opportunités que le programme européen de recherche Horizon 2020 leur offre. Notre brochure (en anglais) vise à donner une courte introduction pratique aux ONG sur la façon de participer à des projets Lire la suite…
Le projet Laboratoire Hors Murs pour l’agrobiodiversité (LHM) a débuté en juin 2013 et se terminera début 2015. L’idée principale du projet est de développer les recherches collaboratives avec les agriculteurs dans le domaine de la gestion et de la valorisation de l’agro-biodiversité, en France, en Algérie et au Bénin.Vous pouvez lire ou relire la présentation du projet en vous rendant à la page suivante :
Le projet Labo Hors Murs est une plateforme de structuration des échanges et des initiatives autour de l’agrobiodiversité, au sein de la recherche mais aussi et surtout entre société civile et monde de la recherche. Quelques objectifs concrets à atteindre :
1- impliquer les citoyens dans une recherche capable de changer les pratiques autour de la biodiversité cultivée, mais aussi les pratiques d’expertise, de production de connaissances et d’innovation.
The Citizens Convention is a participatory procedure aiming at informing people about political decision processes on research and innovation issues. It combines three phases: a prior training (during which a drawn by lot group of 15 citizens are studying), an active intervention (during which these citizens are questioning) and a collective positioning (during which citizens are expressing an advice). A Citizens Convention offers an appropriate setting for general concerns without any geographical restriction. The only limitation is the level of maturation of the dealt topic, which must be high enough.
This articles was written by Claudia Neubauer (FSC) and Matthieu Calame (FPH) in 2013. It was published in the 5th GUNi Report Higher Education in the World: Knowledge, Engagement and Higher Education: Contributing to Social Change, which has been published in February 2014 by Palgrave Macmillan.
Sciences Citoyennes – Citizen Sciences – is a non for profit organisation, which was created in 2002 by a group of researchers from various fields of humanities and natural sciences, by students and citizens.
Our background and our objectives
Our main issue is to critically question the role of science and technology in the construction of a society and to put science into democracy so that it serves the common good.
Que les futurs chercheuses et chercheurs soient rassurés! Les institutions gouvernementales et académiques ont trouvé de quoi améliorer leur insertion professionnelle : la valorisation. Ce terme, avant de devenir un nouvel avatar de la novlangue technocratique, désignait le fait, assez commun, de faire connaitre sa thèse, principalement au sein du monde académique (en communiquant sur ses travaux et en tâchant de les faire publier). Désormais fi du monde académique, la valorisation s’oriente davantage vers le secteur privé. Et la conséquence de cette nouvelle affirmation du mariage de l’université et de l’industrie pourrait se traduire par une phrase simple qui devrait être bientôt intériorisée par tous les thésards: « rendez vos travaux sexy, afin qu’ils intéressent le monde extra-académique ! ». Lire la suite…
Deux ans après sa première publication, ensuite censurée, l’étude est republiée en accès libre avec ses données brutes par le groupe Springer. Restent désormais des questions embarrassantes pour les autorités.
Après deux années de controverses et de pression Lire la suite…
Se chauffer, se déplacer sans polluer ni se ruiner. Vivre dans un air redevenu sain.
Créer des centaines de milliers d’emplois durables au cœur des territoires.
Engager nos entreprises, petites et grandes, dans des activités d’avenir.
Réduire nos importations de pétrole, charbon et gaz (plus de 1000 € par Français et par an !) qui creusent le déficit commercial.
Sécuriser notre accès à l’énergie car consommer mieux et moins, recourir aux énergies renouvelables, c’est garantir un avenir moins dépendant des risques géopolitiques.
Limiter le risque de catastrophes aux effets irréversibles tels un accident technologique majeur (nucléaire, chimique ou pétrolier) ou un dérèglement climatique hors de tout contrôle.
En finir, enfin, avec le fléau de la précarité énergétique.
Voilà ce que changer notre façon de consommer et de produire de l’énergie peut nous procurer : la transition énergétique n’est pas une contrainte, c’est une chance !
Les contributions au débat de ces derniers années sur l’avenir de la recherche en France ont le plus souvent mis l’accent sur le manque de moyens et de postes de la recherche publique et sur la réforme des structures susceptibles d’améliorer la « productivité » de la science française. Mais la crise de notre système de recherche, d’expertise et d’innovation est autrement plus profonde. Nos sociétés traversent trois transformations majeures qui sont autant de défis pour nos institutions de recherche et leurs rapports avec la société:
→ La marchandisation de la science : rôle accru de la connaissance dans la production et la captation de la valeur ajoutée économique, affirmation des normes marchandes dans la production et la validation des savoirs, mise en concurrence mondiale des systèmes de recherches nationaux, montée de nouvelles formes d’appropriation des savoirs et du vivant, exhortations à la « compétitivité » des chercheurs de la part des dirigeants des organismes et des responsables politiques.
→ La montée des aspirations citoyennes : élévation du niveau culturel et demande de participation des citoyens aux choix et actions de recherche plutôt que de délégation, prise de conscience que tout « progrès » n’est pas bon à prendre et doutes sur la capacité de la science à contrôler les effets de ses propres découvertes, émergence d’une « société de la connaissance disséminée » où de multiples associations et organisations non-gouvernementales contribuent à la production de savoirs et d’innovations qui font la richesse de notre démocratie, du lien social et de notre économie.
→ L’entrée dans un monde fini où les effets secondaires des technologies ne peuvent plus être négligés : la science devenue technoscience, qui a voulu maîtriser la planète sur le mode de la conquête, est aujourd’hui questionnée dans ses paradigmes et amenée à jouer un rôle nouveau (principe de précaution, développement durable).
Andrés Carrasco vient de mourir. Ce scientifique a confirmé les effets dévastateurs du glyphosate, il soutenait par ses enquêtes les populations victimes d’épandages aériens et contestait le fait que la science soit au service des multinationales. Nous joignons la dernière interview qu’il nous accorda.
Par Darío Aranda. Paru dans Lavaca le 10 mai 2014 avec des ajouts de El Pais et Pagina 12. (Traduction Christian Berdot)
Lors d’une de ses visites à notre Chaire autonome de communication sociale, le scientifique nous racontait comment il avait décidé de révéler ses recherches sur les effets mortels du glyphosate : il était dans le sud en train de pêcher, tout seul, profitant de la beauté de cette carte postale naturelle. Il savait que ce qu’il avait constaté était essentiel et il sentait que le silence qui l’entourait était un immense cri. « Fais quelque chose ! ». Pour pouvoir le faire tout seul, il avait besoin de trouver « un journal sérieux et correct ». De là-bas, il appelait alors notre journal. Par Darío Aranda.
« Je suis chercheur au CONICET (Conseil national de recherches scientifiques et techniques) et j’ai étudié l’impact du glyphosate sur les embryons. Est-ce que vous voudriez voir cette étude ? »
Aucun bilan sérieux des expériences de démocratie participative n’est actuellement possible, les organisateurs de ces procédures n’en présentant, au mieux, que le texte final, sans informer sur les modalités du protocole utilisé. Or, la validité des avis dépend évidemment des moyens mis en place pour les obtenir. Lire la suite…
Ils ont fait les comptes. En 2012, 40% des plus grosses compagnies pharmaceutiques du monde comptaient au moins un haut responsable de centre hospitalier universitaire, dans leur conseil de direction. Salaire annuel moyen versé à ces cumulards par les big pharmas ? La bagatelle de 312 564 dollars US. Chefs de départements, responsables de faculté de médecine, membres des conseils de direction d’hôpital voire présidents d’université : la liste des fonctions éligibles pour prétendre à ces frais émoluments est assez large. Les médecins prescripteurs ne sont pas les seuls à faire l’objet d’attention des industriels de la pharmacie. Les « académiques », au cœur des décisions en matière de recherche, d’innovation et de formation des futurs médecins, sont également prisés. Mais, le « banal conflit d’intérêt », qui implique classiquement une « simple » consultance ou le financement direct d’études scientifiques, est largement dépassé. On parle là de participation directe aux stratégies des firmes et à leur rentabilité financière. On parle de cumul de hautes responsabilités académiques et industrielles, dans des domaines extrêmement liés.
Certes, on s’en doutait. Mais cet état des lieux chiffré, publié ce mercredi 2 avril dans le journal de l’association médicale américaine (le JAMA)1, a le mérite de quantifier les choses. A l’heure où les chercheurs sont de plus en plus sommés de se travailler main dans la main avec le secteur privé, pour la croissance, l’emploi… Où le ministère de la recherche a échappé de peu à un rattachement à celui de l’industrie, rappelons que ces choix politiques ont des conséquences décisives sur les recherches et les savoirs produits par les laboratoires. La recherche peut-elle encore prétendre servir le bien commun lorsqu’elle est aussi fortement influencée par les intérêts privés ?
Il y a quelques jours a été rendu public un rapport commandé par les ministères de l’Économie, de la Défense, de l’Environnement, de l’Agriculture, et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche intitulé « Le déploiement industriel des nanotechnologies et de la biologie de synthèse sur les territoires, précurseur des manufactures du futur ». Qu’ont-elles de si prometteur, ces fameuses technologies du futur? Des marchés mirobolants estimés à plusieurs milliers de milliards de dollars à l’horizon 2025, répond l’OCDE.
Dès lors, on comprend pourquoi ce rapport se permet de passer rapidement sur la question des risques associés à ces technologies, puisque, comme il est laconiquement affirmé : « Ces risques, inhérents à toute innovation scientifique, ne doivent en aucun cas empêcher toute avancée scientifique dans ce domaine, ne serait-ce que pour la sécurité nationale ».
Une fois ce parti pris sur la question des risques, le rapport déroule les recommandations: il faut financer la recherche, si possible privée (maintien du crédit impôt recherche), si possible brevetable, et en priorité sur les technologies duales chères au Ministère de la Défense (les technologies ayant un intérêt pour le secteur civil et militaire). Il faut également préserver le dogme de « l’exemption Défense » dans le domaine de la régulation de ces technologies. Et enfin, et surtout, il faut « préserver l’acceptation par la société de produits utiles à nos industries de Défense et nos industries duales, issus des nanotechnologies et de la biologie de synthèse » (recommandation n°13 du rapport). Pour cela, pas de grand débat national (on apprend des échecs du passé), la transparence et le discours banalisé devraient suffire. Une vision pour le moins condescendante, car selon ce rapport, « la position des « profanes » ne tient pas tant à la co mpréhen sion et à l’information sur les caractéristiques spécifiques des nanotechnologies qu’à l’opinion préalable qu’ils ont sur les technologies et sur les institutions qui les gèrent ».
Dans une société où le risque technologique est devenu un sujet de préoccupation du citoyen, ce livre questionne les liaisons dangereuses qui unissent experts, décideurs et industriels dans des politiques d’orientation technologique trop souvent imposées sans aucune forme de consultation. La nécessité d’un encadrement plus strict des conflits d’intérêts est ainsi devenue un enjeu majeur pour la défense des principes de transparence et d’indépendance de la décision publique.
Benjamin Sourice étudie en détail les méthodes de lobbying moderne et les mécanismes conduisant à la capture de la prise de décision publique par des intérêts privés. Il s’appuie sur l’étude de divers scandales – amiante, Mediator, OGM – et illustre son propos d’exemples récents pour éclairer les rouages opaques d’un système évoluant aux marges du lobbying et de la corruption. Ces manquements graves finissant par jeter indistinctement l’opprobre sur l’action publique et ses représentants, ils nourrissent in fine la démagogie populiste au détriment du projet démocratique.
La recherche participative est un type de recherche conduit suivant un partenariat entre un partenaire académique (laboratoire, chercheur) et un partenaire de la société civile (association, ONG, groupe d’habitants, etc.). L’objectif dans ce type de partenariat est de produire des connaissances qui, à la fois, constituent un réel intérêt scientifique pour le chercheur et répondent également aux besoins du partenaire associatif. Les convergences nécessaires pour mettre en œuvre ces connaissances impliquent des pratiques, un système de valeurs et des finalités qui lui sont propres et qui diffèrent en partie de ce qui est mis en œuvre autant dans la recherche académique évaluée par les pairs que dans la recherche industrielle évaluée par les retours financiers sur investissement. La recherche participative est ainsi un des processus de démocratisation des connaissances tant dans la façon dont elles sont produites que dans l’usage qui peut en être fait. Les formes d’implication des différents acteurs varient selon leur intérêt et compétences respectifs. Lorsque le partenariat est le plus abouti, la participation des citoyens ne se limite pas à une consultation sur une thématique précise ou à une participation en terme de recueil de données, mais se pose en terme de co-construction du projet du début à la fin (définition du problème, élaboration d’objectifs communs, mise en place du projet, interprétation des résultats, évaluation, diffusion des résultats). Les résultats produits résultent d’un processus mêlant expertise citoyenne et scientifique.
Pour aller plus loin, le lien ci-dessous renvoie à quelques propositions d’action :
Le colloque « Alerte, expertise et démocratie » organisé par la Fondation Sciences Citoyennes s’est tenu le 17 décembre 2013 au Palais du Luxembourg. Les inscriptions étaient closes un peu moins de trois jours après l’annonce de sa tenue, nous n’avons pu accueillir toutes celles et tous ceux ayant souhaité y participer. Lire la suite…
La 6e conférence Living Knowledge, co-organisée par la Fondation Sciences Citoyennes, se tiendra à Copenhague du 9 au 11 avril 2014. Elle est intitulée « An Innovative Civil Society: Impact through Co-creation and Participation »
Le projet Labo Hors murs a été récemment initié pour construire sur le terrain des collaborations entre le monde agricole et la recherche, pour la gestion dynamique et la valorisation de la recherche agricole. Ces collaborations se font à la demande des paysans dans des terroirs méditerranéens, sahariens et sub-sahariens. Ce dispositif a été monté à l’initiative de l’association BEDE avec la Fondation Sciences Citoyennes et deux Unités Mixtes de Recherche de Montpellier (CEFE et INNOVATION).
La 12e assemblée générale de l’Association pour une Fondation Sciences Citoyennes a eu lieu le samedi 15 mars de 9h15 à 16h30 dans les locaux de la Fondation Charles Léopold Mayer à Parisau38 rue Saint-Sabin – Paris 11e (Métro : Bréguet-Sabin ou Chemin vert).
Quarante et un scientifiques et experts demandent la republication de l’étude Séralini sur le maïs OGM Nk603 et le Roundup retirée indument par le journal Food and Chemical Toxicology. Les scientifiques du monde entier sont invités à joindre leurs signatures contre cette censure de la science*. Lire la suite…
Communiqué du 5 février 2014 du collectif « Semons la biodiversité » dont FSC fait partie.
Le collectif « Semons la biodiversité » félicite les députés qui ont entendu la voix des paysans et des citoyens. En faisant inscrire dans la loi que « l’utilisation de semences de ferme ne constitue pas une contrefaçon« , ils ont franchi un pas important vers la reconnaissance des droits et pratiques des paysans. Depuis plusieurs mois les membres du collectif « Semons la biodiversité » se mobilisent pour obtenir l’exception agricole, alerter les élus et les citoyens.
Le 21 Janvier, suite à l’action paysanne dans les locaux parisiens du GNIS, le gouvernement s’est enfin engagé à « présenter un amendement afin que les semences de ferme ne soient plus concernées par la loi renforçant la lutte contre la contrefaçon ». Cet amendement a lui aussi été voté, mais il ne concerne que les nouvelles mesures de lutte contre la contrefaçon comme les saisies ou les destructions de récoltes. Les députés ont donc choisit d’aller au-delà de cette promesse.
Le projet transhumaniste est vieux comme le monde humain : depuis toujours les hommes ont rêvé de géants, de sorciers, de héros invincibles ou immortels. Ce qui est nouveau c’est que l’accélération récente des capacités techniques apporte de l’eau au moulin transhumaniste dans la plupart des domaines, rendant crédibles des délires jusqu’ici à peine pensables.
Et ce mouvement profite de deux phénomènes inédits : d’une part la mort de Dieu qui crée un vide à occuper par d’autres puissances issues de l’homme, d’autre part les catastrophes environnementales qui obligent à réagir au nom de la survie. Les réponses transhumanistes à ces défis dessinent, de façon encore très imprécise, un monde où l’homme (certains ? la plupart ? tous ?) bénéficierait de nouveaux pouvoirs grâce à des technologies en progrès exponentiel et illimité. L’humanité accéderait alors à la stature des héros rêvés depuis toujours, ce qui lui permettrait d’échapper au sort funeste que ses propres actions ont préparé. Le transhumanisme se veut donc aussi une réponse à la crise écologique, mais c’est par la négation, voire l’exacerbation, des phénomènes qui ont créé la crise. Logiquement, il rencontre la sympathie de tous les acteurs irresponsables qui nient ces évènements (négationnistes) ou qui en profitent (investisseurs en quête éperdue de croissance infinie). C’est dire que ce qui pourrait passer pour délire infantile venu du pays de Disney est à prendre au sérieux.
Le film documentaire « Semeurs, semeuses » d’une durée de 26 min, a été réalisé par Harold Vasselin et co-produit par la société de production « Pays des miroirs » et FSC. Il a été diffusé lors de la « classe verte » organisée en juin 2013 à Chavagne dans le cadre du projet ReSoRIV. Il est constitué de portraits de paysans créant et valorisant des semences paysannes en Bretagne et membres des associations Triptolème et Kaol Khoz. Lire la suite…
Voici le compte-rendu des premières journées d’été de la Fondation Sciences Citoyennes organisées en parallèle de la 9e édition du festival Sciences en bobines
En septembre 2012, Gilles-Eric Séralini (GES) et son équipe publiaient dans Food and Chemical Toxicology (FCT), une grande revue scientifique internationale, la plus longue étude de toxicologie (2 années) jamais réalisée sur un maïs génétiquement modifié (NK603) ainsi que sur l’herbicide Roundup auquel ce maïs a été rendu tolérant1, deux produits de l’entreprise Monsanto. S’est alors engagée à l’encontre de Séralini une campagne de dénigrement d’une violence extrême, cherchant non seulement à discréditer le scientifique mais aussi l’homme lui même2. Lire la suite…
Communiqué du collectif « Semons la Biodiversité » du 12 novembre 2013
Cette loi va condamner tout agriculteur qui produit à la ferme ses semences, ses plants, ses animaux reproducteurs ou ses préparations naturelles à base de micro-organismes ou d’autres éléments naturels issues de sa ferme ou de l’environnement naturel et destinées à ses productions fermières ou aux soins de ses cultures et des ses animaux.
Le Sénat doit examiner le 20 novembre 2013 en procédure accélérée une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre les contrefaçons. Cette loi vise à mettre l’État, sa justice et sa police, au service direct des entreprises privées détentrices de Droits de Propriété Intellectuelle (DPI). Tous ces dispositifs renforceraient le contrôle exercé par les détenteurs des marques commerciales, des brevets, y compris les brevets sur les plantes, les animaux et les micro organismes. Ils sont en outre étendus sans restrictions aux Certificats d’Obtention Végétale (COV).. L’acte millénaire de sélectionner et de ressemer une partie de sa récolte sera considéré comme une contrefaçon, c’est à dire sera mis sur le même plan que la reproduction frauduleuse d’un objet ou d’une monnaie.
OMG, nucléaire, gaz de schistes : un collectif de chercheurs prône un contrôle de la société sur les développements scientifiques et techniques.
Dans une tribune récente, intitulée «La France a besoin de scientifiques techniciens», quatre personnalités politiques (Robert Badinter, Jean-Pierre Chevènement, Alain Juppé et Michel Rocard) s’inquiètent de l’évolution des relations de la société française avec les «sciences et techniques». Un collectif de chercheurs lui répond.
Ce texte très bref [cosigné par Robert Badinter, Jean-Pierre Chevènement, Alain Juppé et Michel Rocard] aborde deux thèmes importants. Le premier concerne le développement de l’innovation dans des domaines controversés (OGM, ondes électromagnétiques, nanotechnologies, nucléaire, gaz de schistes). On comprend bien que les auteurs admettent mal la critique du développement de ces techniques – qui s’est pourtant dans plusieurs cas avérée judicieuse – et font l’apologie du scientifique traitant de ces questions «non idéologiquement», ce qui sous-entend que les critiques sont, elles, idéologiques. Et pourtant, plus d’un siècle de développement scientifique et technique nous a montré que si ce développement a permis dans certains domaines d’améliorer les conditions de vie des hommes et l’environnement, l’inverse s’est malheureusement manifesté largement dans de nombreux domaines (biodiversité, climat, pollutions atmosphériques et marines, accidents technologiques…). La nécessité du contrôle de la société sur ces développements est aujourd’hui une évidence.
Les députés ont adopté aujourd’hui le projet de loi sur la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière. Parmi les dispositions adoptées, Transparency International France salue notamment deux avancées : la reconnaissance du droit d’agir en justice pour les associations anti-corruption et la protection générale des lanceurs d’alerte. Relevant cependant certaines insuffisances, l’association appelle le Gouvernement à aller plus loin et notamment à réformer le statut du parquet afin d’assurer une véritable indépendance de la justice dans notre pays.
Droit d’agir en justice des associations anti-corruption et protection des lanceurs d’alerte : de réelles avancéesLe projet de loi adopté aujourd’hui par les députés introduit deux avancées majeures pour la lutte contre la délinquance économique et financière. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes (FSC) oeuvre depuis plus de 10 ans à nourrir les réflexions relatives à l’expertise, aux lanceurs d’alerte et à la participation citoyenne dans la prise de décision liée aux sciences, aux technologies et à l’innovation. Pour à la fois nourrir ses réflexions, dresser un état de l’art Lire la suite…
Communiqué de presse du collectif citoyen « les Engraineurs«
Paris, le 7octobre 2013
Suite à un appel international lancé depuis les Etats-Unis, le 25 mai dernier, plus de 2 millions de personnes dans 52 pays manifestaient contre Monsanto, la multinationale de l’agrobusiness, des organismes génétiquement modifiés et de leurs pesticides associés (Roundup). Le 12 octobre, àl’occasion de la journée mondiale de l’alimentation, le village planétaire s’animera à nouveau et des citoyens du monde entier marcheront pour la seconde fois de l’année dans le but d’exprimer leur volonté d’une agriculture plus saine, respectueuse des paysans, garantissant notre santé et celle de nos enfants. Une manifestation est organisée à Paris par le Collectif citoyen Les Engraineurs, mais d’autres initiatives ont été lancées à Marseille, Strasbourg, Montpellier, la Réunion etc.
Qu’avons-nous appris de Tchernobyl, puis de Fukushima ? Pourquoi est-il toujours tabou d’évoquer l’option d’une sortie du nucléaire en France, alors que nous ne sommes pas à l’abri ? pas plus que les Japonais ? d’un accident majeur ? Quel est donc l’art de faire vivre l’énergie nucléaire, cette fierté nationale, cette exception française ? Comment les Français, très sceptiques vis-à-vis de l’atome dans les années 1970, sont-ils parvenus à l’« aimer » ou, en tout cas, à l’accepter ? Qu’est devenu, au cours du temps, le mouvement antinucléaire d’il y a quarante ans, alors un des plus forts d’Europe ? Quel rôle l’État et les organismes nucléaires ont joué dans ces transformations ? De quelle façon la prise en charge institutionnelle des critiques a-t-elle orienté les conditions de citoyenneté à l’âge atomique ? Lire la suite…
Aujourd’hui, 2 décès sur 3 dans le monde sont le fait des maladies chroniques (maladies cardio-vasculaires ou respiratoires, cancers, diabète…). En France, ces maladies progressent 4 à 5 fois plus vite que le changement démographique. Le cancer touche 1 homme sur 2 et 2 femmes sur 5. Les coûts générés font imploser les systèmes de santé. Face à cette catastrophe sanitaire, il est temps de réagir. Les maladies chroniques ne sont ni un simple effet du vieillissement ni une fatalité : notre environnement moderne est en cause. Des milliers de molécules chimiques l’ont contaminé mais aussi la malbouffe, la sédentarité, la pollution urbaine, le travail précaire et stressant et les inégalités au Nord comme au Sud. Lire la suite…
Ce texte, hommage à Albert Jacquard, a été publié dans l’édition du 19 septembre 2013 de Politis.
Albert Jacquard est mort, ça devait arriver (87 ans) et il prévoyait cette issue avec philosophie, comme pour tout, mais aussi avec humour. Généticien des populations, féru de statistiques, il aimait dire pour chaque année à laquelle il avait survécu : « mon espérance de vie a encore augmenté ! ». Il va nous manquer dans ce monde où l’intellectuel de terrain se fait rare. Lire la suite…
Cet article est paru dans l’édition du Monde du 19 mars 1988. Il a également été diffusé en anglais dans la revue Nature. La disparition récente d’Albert Jacquard, cosignataire de cet article avec Jacques Testart, président d’honneur de la FSC et de nombreux autres scientifiques de renom nous a incité à le diffuser à nouveau. Il reste d’une terrible actualité.
Comme il arrive pour chaque ouvrage ou article hostile aux PGM, mon dernier livre [1] a été cloué au pilori transgénique par des gens qui prétendent défendre la science en servant ses perversions technologiques [2]. Ainsi L.-M. Houdebine, président de l’AFIS (association française pour l’information scientifique) pense avoir accompli sa mission en contestant quelques uns de mes chiffres à l’aide d’autres chiffres tout aussi contestables. Je pourrais répondre point par point mais ce jeu est peu utile. Plutôt que ces rituels qui laissent démunis les lecteurs peu avertis, un éditeur bordelais, hélas vite éliminé par la compétition économique, avait proposé et mis en œuvre de 2006 à 2012 des ouvrages contenant de véritables débats contradictoires sur des thèmes controversés. La formule de Michael Laine (éditions Prométhée) consistait à faire rédiger par chacun des deux protagonistes (des opposants notoires dans la controverse) un texte de plusieurs dizaines de pages « pour ou contre », puis à échanger les copies pour des réponses plus courtes où chacun tentait de démonter les arguments de l’autre. L’échange de ces réfutations conduisait à une conclusion, en quelques pages, par chacun des auteurs , tous ces textes étant calibrés équitablement. Ainsi, sans jamais se rencontrer, les tenants des deux positions s’acculaient mutuellement (mais avec la sérénité que permet le temps et la distance) dans leurs retranchements respectifs d’où le lecteur pouvait retirer quelques vérités utiles à son jugement [3]. Cette formule avait aussi le mérite de rappeler que la science est une production sociale et que, mise au service d’un système économique, ses vérités sont aussi suspectes que celles qui soutiennent les grands projets inutiles ou la croissance infinie. Lire la suite…
Article de Fabrice Flipo, administrateur de la Fondation Sciences Citoyennespublié sur rue89
Si l’on en croit les tribunes de Jérôme Quirant, des associations sans aucune légitimité alimenteraient des peurs irraisonnées dans l’opinion et bloqueraient « le progrès ». Des arguments qui me rappellent trait pour trait ceux du fameux appel de Heidelberg, lancé peu avant le premier Sommet de la Terre de Rio en 1992.
Le problème avec ce soi-disant promoteur de la « science », c’est qu’il fait un usage extrêmement libre de « la science ». Les erreurs sont grossières, la méconnaissance des dossiers est flagrante, même pour un amateur éclairé.
Aucun de ses articles ne tiendrait plus d’une minute devant un panel pluraliste composé d’experts reconnus dans les domaines concernés. Lire la suite…
Des nouvelles disciplines scientifiques et techniques comme la biologie de synthèse et la géo-ingénierie, largement financées par des multinationales privées mais aussi, et de plus en plus, par les États, ont beaucoup en commun. Mêmes promesses de technologies miracles arrivant à point nommé pour réparer les dégâts du progrès. Même fuite en avant technologique Lire la suite…
La « classe verte » pour décideurs politiques et institutionnels s’est déroulée le mercredi 19 juin 3013, à Chavagne près de Rennes, dans le cadre du projet ReSoRIV (Reconnaissance Sociale et Réglementaire de l’Innovation Variétale par la sélection participative pour les agriculture biologique et paysanne).
Cette journée a été un succès : elle a réuni une soixantaine de personnes issus de milieux divers (paysans, associatifs, chercheurs, institutionnels, représentants locaux, etc.) autour des questions de recherche et de réglementation sur les semences paysannes. Lire la suite…
Vous trouverez ci-dessous quelques photographies rappelant les agréables moments passés lors de nos rencontres d’été dans les Hautes Alpes.
Ces quelques souvenirs sont aussi l’occasion pour nous de remercier tous les participantes et participants, les intervenantes et intervenants, les bénévoles, l’association Khéper, Ludambule (merci pour ta patience et ton entrain Gaetano), Pascal et son équipe mais aussi et surtout Jocelyne et Pierre Mallet, deux adhérents de la FSC sans qui rien de tout ça n’aurait pu avoir lieu, nous en oublions sûrement…
Réécoutez le podcast de l’émission S’il fallait changer quelque chose ayant pour thème Les alerteurs cherchent protectionavec Glen Millot, coordinateur à la FSC.
« La science citoyenne, cette fumisterie » : c’est la dernière récidive de l’AFIS, via l’article de M. Quirant publié ici. Rien de bien neuf, c’est toujours la même recette.
Tout d’abord prenez un argument scientiste de base. Par exemple: il existe une vraie science qui dit la vraie vérité – celle des scientistes (ceux qui font de la science une religion) – et tout le reste n’est qu’une vaste farce. Par « tout le reste » il faut surtout comprendre les actions et dires des associations de citoyens, des associations indépendantes des milieux industriels, des démarches de sciences citoyennes, participatives, etc. Cet argument vous permet de poser vos personnages : la pauvre ‘science’ maltraitée par les méchantes associations et ses lobbies hyper-puissants. Lire la suite…
L’évolution de nos systèmes agricoles et alimentaires touche chacun d’entre nous dans notre quotidien. Sur le thème de la « Reconnaissance sociale et réglementaire », le projet ReSoRIV ambitionnait de rendre visible l’innovation collective en matière de semences émanant de paysans et de chercheurs. Il s’est construit et s’est déroulé avec ce souci constant de faire connaître et de mettre en dialogue les acteurs pour apporter un cadre serein de développement d’une vision forte de l’agro-écologie, grâce à des semences adaptées et adaptables par les utilisateurs eux-mêmes.
Plusieurs fiches réalisées dans le cadre du projet ReSoRIV synthétisent donc les résultats scientifiques issus de projets de sélection participative, de thèses, de publications académiques et reviennent sur des thématiques spécifiques.
Pour dénoncer le caractère illusoire des récentes annonces d’austérité budgétaire et le risque induit d’un vaste plan social associatif
Le collectif des associations citoyennes a envoyé le 9 juillet une lettre ouverte au Premier ministre après l’annonce faite par le gouvernement de 14 milliards d’euros d’économie à réaliser en 2014 et 2015. Les associations sont directement visées par ces restrictions budgétaires, qui ne peuvent que se traduire par l’abandon de nombreuses subventions pour des actions ne relevant pas des compétences obligatoires des collectivités. Cela concerne la culture, l’éducation populaire, l’environnement, le sport, la politique de la ville, la défense des droits…, c’est-à-dire les actions déterminantes les plus porteuses des valeurs fondamentales de la vie associative et de l’avenir de notre démocratie. Cela se traduirait, si ces mesures sont appliquées, par un énorme « plan social » plus important encore que ceux qui touchent l’industrie et les services, d’ampleur équivalente à celles des reconversions industrielles des années 80.
Les projets de loi sur la transparence de la vie publique ont été discutés la semaine dernière par la Commission des lois du Sénat. Si plusieurs dispositions importantes et attendues ont été adoptées, l’article relatif à la protection des lanceurs d’alerte a été supprimé. Les associations de la société civile, qui avaient salué cette disposition comme une avancée majeure, font part de leur incompréhension et appellent les sénateurs à revenir sur cette suppression. Lire la suite…
Le 25 avril 2013 était organisée au CNAM la première séance du forum public sur les enjeux de la biologie de synthèse, organisé par l’observatoire de la biologie de synthèse1. Le thème retenu pour ce premier débat était « La biologie de synthèse existe-t-elle ? ». Trois personnes avaient été invitées pour introduire les échanges : Jean Weissenbach (chercheur, Genopole), Jacques Aiech (chercheur en BS à Strasbourg) et Jean Gayon (chercheur, historien des sciences). Une centaine de personnes étaient présentes dans la salle et le débat était retransmis en direct sur Internet. Lire la suite…
Ce débat est co-organisé par l’INRA Angers-Nantes et le Collectif Nos Campagne Sans OGM et se tiendra le jeudi 20 juin 2013 de 15h30 à 22h30 à la Faculté de droit, d’économie et de gestion de l’Université d’Angers Lire la suite…
La Convention de Citoyens est une procédure de participation qui combine une formation préalable (où les citoyens étudient), une intervention active (où les citoyens interrogent) et un positionnement collectif (où les citoyens rendent un avis). Tout sujet d’intérêt général, sans limitation du champ géographique, est susceptible de faire l’objet d’une convention de citoyens dès lors que les connaissances en la matière ont acquis un certain niveau de maturation.
La Convention de Citoyens est une procédure de participation qui combine une formation préalable (où les citoyens étudient), une intervention active (où les citoyens interrogent) et un positionnement collectif (où les citoyens rendent un avis). Tout sujet d’intérêt général, sans limitation du champ géographique, est susceptible de faire l’objet d’une convention de citoyens dès lors que les connaissances en la matière ont acquis un certain niveau de maturation.
La Convention de Citoyens est une procédure de participation qui combine une formation préalable (où les citoyens étudient), une intervention active (où les citoyens interrogent)
et un positionnement collectif (où les citoyens rendent un avis). Tout sujet d’intérêt général, sans limitation du champ géographique, est susceptible de faire l’objet d’une convention de citoyens dès lors que les connaissances en la matière ont acquis un certain niveau de maturation. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes s’associe avec l’association Khéper pour fêter ses 10 ans du 23 au 25 août 2013 à Trescléoux et Pont-Lagrand dans les Hautes-Alpes. Trois journées organisées en deux temps pour terminer en beauté les vacances et se préparer pour une rentrée active. En journée, se tiendront des débats et des ateliers sur le thème « Regards croisés sciences et société – Quels outils pour une citoyenneté active ? » et en soirée auront lieu des conférences, des projections et du théâtre forum sur le thème « Ces gens qui ont dit non – Cas de conscience ».
Article de Diane Partenio, écrivaine et rédactrice pigiste basée à Toronto, paru le 4 avril 2013 sur le site de l’IFEX
Les chercheurs qui font connaître les risques pour l’environnement ou pour la santé provenant des cultures génétiquement modifiées se heurtent au harcèlement, aux menaces et pis encore. L’IFEX explique comment ces attaques menacent votre droit de savoir d’où proviennent vos aliments.
Le gouvernement a entrepris de redéfinir le cadre des relations entre l’État, les collectivités et les associations, ainsi que la législation et la réglementation relatives au financement des associations. Lire la suite…
Imaginez un monde où les chercheurs des établissements publics de recherche et des universités seraient rétribués individuellement en fonction de leur contribution au chiffre d’affaire d’un oligopole de grands groupes privés, et où les moyens humains et financiers affectés à leurs recherches en dépendraient. Projet d’un think-tank ultra-libéral, voire science-fiction pensez-vous ?… ou alors cas particulier de quelques fraudes liées à l’industrie du médicament ? Non, non, regardez bien autour de vous, c’est déjà le cas, dans l’ensemble du monde scientifique (sciences de la nature, médicales, agronomiques…), et ce à l’insu de la grande majorité des gens, et de trop de chercheurs ! Mais une prise de conscience est en train de s’opérer et une bataille s’engage sur tous les continents. Analysons les faits…
Par souci de transparence et parce que la Fondation Sciences Citoyennes critique vivement le lobbying pour privilégier des démarches de plaidoyer, nous publions ici les amendements que nous avons envoyés aux parlementaires en espérant leur intégration dans la loi relative à l’Enseignement supérieur et la recherche qui sera discutée le 13 mai 2013 en première lecture à l’Assemblée nationale.
Nous saluons les travaux de l’Alliance Sciences-Société dont nous avons repris un grand nombre d’amendements soit in extenso, soit en les reformulant pour les accorder avec nos propres idées.
Une version plus facile à imprimer de nos propositions d’amendements est téléchargeable ici
En réponse à la mise en œuvre d’une mission « sciences citoyennes » au CNRS, conduite par Marc Lipinski, l’AFIS s’est fendue d’un communiqué rageur : « l’idéologie » entrerait dans le CNRS, les associations seraient sommées de rester hors de « la science », le risque étant de réactiver la « science prolétarienne ».
La question qui vient à l’esprit est immédiatement celle-ci : pourquoi tant de hargne contre les associations, alors que d’autres acteurs de la société civile, les entreprises, ne sont pas prises à partie ? Le CNRS est engagé dans un nombre incalculable de partenariats avec ces acteurs qui ne représentent pourtant qu’eux-mêmes, pour reprendre le vocabulaire de l’AFIS. Tout se passe comme si les intérêts de l’industrie étaient « objectifs » et vierges de toute « idéologie ». Lire la suite…
Ce rapport présente une étude que la FSC a menée en 2012 pour la Fondation de France afin de dresser un panorama représentatif des pratiques de recherche en partenariat en France, et d’identifier différents éléments pour une meilleure compréhension des blocages, ressources et mécanismes à l’œuvre. Lire la suite…
Voici l’invitation pour le premier débat du Forum de la Biologie de Synthèse, dont la Fondation Sciences Citoyennes participe au comité de pilotage.
D’autres débats suivront cette année.
Il est important que toutes les interrogations, tous les enjeux qui entourent cette discipline scientifique émergente, autour de laquelle les convergences entre industriels et académiques atteignent un niveau encore inégalé, puissent y être soulevés.
Lanceurs d’alerte : Pour que l’intérêt général prime sur les intérêts financiers et politiques
Simple citoyen ou scientifique travaillant dans le domaine publique ou privé, le lanceur d’alerte se trouve à un moment donné, confronté à un fait pouvant constituer un danger potentiel pour l’homme ou son environnement, et décide dès lors de porter ce fait au regard de la société civile et des pouvoirs publics. Malheureusement, le temps que le risque soit publiquement reconnu et s’il est effectivement pris en compte, il est souvent trop tard. Les conséquences pour le lanceur d’alerte, qui agit à titre individuel parce qu’il n’existe pas à l’heure actuelle en France de dispositif de traitement des alertes, peuvent être graves : du licenciement jusqu’à la « mise au placard », il se retrouve directement exposé aux représailles dans un système hiérarchique qui ne le soutient pas car souvent subordonné à des intérêts financiers ou politiques.
Poser les bases d’une prise en compte effective des alertes environnementales et sanitaires et doter les lanceurs d’alerte d’un statut les protégeant. Lire la suite…
La Ministre de la Recherche, Geneviève Fioraso, a présenté hier son projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) devant la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale qui devra, dans les semaines qui viennent, se pencher sur ce texte. Le projet est censé répondre aux défis et difficultés auxquels est confronté notre système d’ESR.
Baisse drastique des financements récurrents des laboratoires publics, compétition accrue entre équipes, laboratoires et instituts de recherche, méthodes managériales de gestion, évaluations technocratiques des scientifiques, envol de la précarité, enseignements universitaires de plus en plus tournés vers l’employabilité, pression accrue à la publication… Lire la suite…
En s’indignant de la création d’une mission « science citoyenne » au CNRS, et à sa direction par un écologiste « militant » (Marc Lipinski, conseiller régional), l’AFIS lève le masque !
Ce groupe d’idéologues scientistes ne nous surprenait plus avec, à chaque occasion, son arrogance pour attaquer quiconque met en doute l’intérêt des productions de la technoscience. Cette fois, ils s’en prennent à tous ceux (désignés comme « militants », un terme que l’AFIS considère péjoratif) qui voudraient que la science soit au service de la société plutôt qu’à celui de l’industrie. Il faudrait donc condamner les PICRI, une des plus intéressantes expériences pour que certains scientifiques sortent de leur tour d’ivoire, et d’autres de la Bourse. Pour démontrer la nature « politique » (encore un gros mot !) de ce programme, l’AFIS cite quelques exemples exécrables puisqu’il y est question de bio (diversité ou agriculture), de discriminations, et même de démocratie. Mieux vaudrait soutenir le Téléthon qui ne réussit à escroquer que 100 millions chaque année à des citoyens trompés depuis 25 ans [1]! Lire la suite…
En 1972, un zoologiste indonésien de passage dans les montagnes du Queensland, dans le nord-est de l’Australie, y découvrit une nouvelle espèce de grenouilles, qu’il nomma Rheobatrachus silus, au mode de reproduction extraordinaire. Après la ponte, la femelle avalait ses 20 à 25 œufs fécondés, mais ceux-ci n’étaient pas digérés : durant les six semaines de leur développement, jusqu’à la métamorphose, les œufs puis les têtards libéraient dans l’estomac une hormone qui bloquait la production de sucs gastriques et transformait ainsi l’estomac en poche incubatrice inerte. A la fin du développement, il semble qu’un message était émis par les grenouillettes signalant à leur mère qu’elles étaient prêtes à sortir. Celle-ci les “ vomissait ” alors une par une, les propulsant puissamment dans sa bouche puis ouvrant celle-ci. Chaque bébé pouvait sortir de la bouche de la femelle ou y rester, ce qui amenait la mère à le ré-avaler et à le garder quelque temps de plus dans l’estomac, protégeant ainsi sa progéniture. Lire la suite…
Depuis les débuts de l’époque industrielle, une partie de l’humanité s’est érigée en force géophysique toute-puissante, au point qu’aujourd’hui tous les cycles de la biosphère sont modifiés par les activités humaines. L’Anthropocène, qui désigne une période géologique nouvelle liée à la combustion de charbon, de pétrole et d’uranium dans les machines thermiques, s’illustre par des bouleversements et une accélération sans précédent. Au point qu’aujourd’hui, tous les cycles de la biosphère sont modifiés par les activités humaines — cycle du carbone, de l’eau, du phosphore, sixième crise d’extinction de la biodiversité… La Terre sort de la zone de stabilité de l’Holocène qui a vu s’épanouir les civilisations. Pourra-t-on éviter l’impasse de l’Anthropocène ? Quel sujet cosmopolitique et quelles résistances cette période fait-elle émerger ?
Les représentants des 27 gouvernements de l’Union Européenne réunis, le 25 février 2013 au sein du Comité Permanent de la Chaîne Alimentaire, ont décidé d’ouvrir brutalement le marché européen à 66 nouveaux OGM. 27 d’entre eux pourront aussi envahir les champs.
Aujourd’hui, les industriels qui veulent commercialiser des OGM, décident eux-mêmes des protocoles d’évaluation sanitaires de leur produit. Face à l’inquiétude des consommateurs et citoyens constatant que de plus en plus de nouveaux produits technologiques atterrissent dans leur assiette et dans les champs sans aucune évaluation sérieuse, l’Europe a suspendu ses procédures d’autorisation dans l’attente de la définition de protocoles officiels. Le règlement adopté le 25 février rend évaluation toxicologique enfin obligatoire. Cette décision devrait rassurer les consommateurs constatant qu’elle ne l’était pas jusqu’à présent ! Lire la suite…
Merci à JB. Simian, agriculteur, qui nous informe à propos de deux consultations successives des instances européennes. Nous avions relayé la dernière (janvier 2013), portant sur le Réexamen de la politique européenne relative à l’agriculture biologique sans l’analyse critique nécessaire, pourtant éclairée par le bilan de la précédente (août 2012) sur un thème proche : De l’agriculteur au consommateur, quelle politique agricole et alimentaire commune ? Lire la suite…
Communiqué de la Fondation Sciences Citoyennes – 15 février 2013
La Fondation Sciences Citoyennes s’insurge contre la condamnation, le mardi 12 février 2013, par le tribunal de Termonde (Belgique) de onze membres du Field Liberation Movement pour avoir participé à une action non violente contre l’expérimentation plein champ d’une variété de pommes de terre OGM.
Pour dénoncer l’expérimentation plein champ d’une variété de pommes de terre OGM au mépris du principe de précaution, plusieurs centaines de militants avaient choisi, le 29 mai 2011 à Wetteren (Belgique), de remplacer des tubercules génétiquement modifiées par des variétés conventionnelles et biologiques. Cela leur a valu une citation directe du parquet et les institutions menant l’essai ont choisi de porter cette affaire devant les tribunaux. Lire la suite…
Lors de la réflexion pour élaborer les premières lois de bioéthique (1994) le législateur avait choisi de substituer le terme AMP (assistance médicale à la procréation) à PMA (procréation médicalement assistée) utilisé jusque là. Son argument était que la procréation ne constitue pas le sujet médical, la médecine ne pouvant qu’aider à réaliser cette fonction. Jamais autant qu’aujourd’hui politiques et médias n’ont adopté PMA plutôt qu’AMP, comme si on avançait dans une ère où s’affirme la fabrication technique de l’enfant. Lire la suite…
La onzième assemblée générale de l’Association pour une Fondation Sciences Citoyennes se tiendra le samedi 16 mars de 9h45 à 16h30 dans les locaux de la Fondation Charles Léopold Mayerà Paris (38 rue Saint-Sabin, Paris 11e ; Métro : Bréguet-Sabin (5) ou Chemin-Vert (8)). Lire la suite…
This key note was held by Dr. Claudia Neubauer, former director of Fondation Sciences Citoyennes, at the EISRI meeting (European Intersectoral Summit on Research and Innovation), Trinity College Dublin – 25-26 February 2013
Communiqué de la Fondation Sciences Citoyennes – le 4 février 2013
Une semaine après la publication du rapport « Signaux précoces et leçons tardives » de l’Agence Européenne de l’Environnement, la Fondation Sciences Citoyennes ne peut que confirmer que les leçons sont effectivement bien tardives pour ne pas dire ignorées. En effet, le 31 janvier, l’Assemblée nationale terminait de vider de sa substance une proposition de loi relative à l’indépendance de l’expertise en matière de santé et d’environnement et à la protection des lanceurs d’alerte, déposée fin août au Sénat par le groupe écologiste. Lire la suite…
Une start-up, WatchFrog [1], soutenue par les autorités et des programmes publics divers, propose une « méthode originale » pour détecter les polluants dans l’eau, « peu coûteuse, rapide et éthique »[2]. L’opération consiste à modifier génétiquement des têtards de grenouilles (xenopus laevis) pour les rendre sensibles et fluorescents en présence de certains polluants, particulièrement les perturbateurs endocriniens[3]. Il s’agirait d’une nouvelle technique justifiée par « le risque que représentent les résidus médicamenteux pour l’environnement et la santé des écosystèmes »[4] . Des essais se dérouleraient déjà, prenant la forme de laboratoires mobiles d’analyse des eaux usées de l’hôpital de Corbeil-Essonne[5]. Il est précisé que le kit xénope GM sera proposé aux 2.700 établissements hospitaliers français[6]. Lire la suite…
Le 2ème débat public entre le collectif Nos Campagnes Sans OGM et l’INRA se tiendra le jeudi 24 janvier à l’ESSCA d’Angers de 19h30 à 22h30. Lire la suite…
Lancée en 2007 (notamment par la Fondation Sciences Citoyennes qui assure le secrétariat exécutif de cette initiative avec l’AFPD), le Forum Mondial Sciences et Démocratie poursuit sa route pour une 3e édition qui se déroulera du 23 au 25 mars 2013 à Tunis.
Il se déroulera à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis et vous êtes invités à participer et/ou proposer des activités.
Un bulletin d’information est publié régulièrement pour vous permettre de suivre la mise en place de ce 3e FMSD. Lire la suite…
Comme tous les ans, à quelques semaines du Téléthon, on a eu le droit à l’annonce d’une « grande découverte » qui n’a pour but, à la veille de la grand-messe annuelle de « télécharité », que d’inciter les heureux donateurs à mettre la main au portefeuille.
Cette fois-ci, je suis tombé sur un article intitulé « UniQure commercialisera la première thérapie génique en Europe ». Comme toujours, l’avancée se révèle être du pipeau.
Regardons un peu : on nous dit d’abord pompeusement que « l’Europe vient de donner son feu vert au premier médicament de thérapie génique », puis que « l’Europe a exigé de nouvelles études durant trois ans avant d’accepter “dans des circonstances exceptionnelles” ce produit, qui pourrait coûter 1,2 million d’euros par patient… » Lire la suite…
Le 21 novembre prochain, le Sénat va réexaminer la proposition de loi relative à la création de la Haute Autorité de l’expertise scientifique et de l’alerte en matière de santé et d’environnement (HAESA). Cette proposition a été déposée le 28 août dernier par Madame Marie-Christine Blandin pour le groupe EELV du Sénat et a déjà fait l’objet d’un premier débat en séance publique le 15 octobre dernier. Lire la suite…
« Posons enfin la question : quelle est l’utilité des plantes génétiquement modifées existantes pour les consommateurs ? » propose Jacques Testart, président d’honneur de la Fondation sciences citoyennes. Et laissons des« citoyens dénués d’intérêts particuliers (tirés au sort) et complètement informés » y répondre, poursuit-il, en demandant aux institutions d’organiser le débat.
En publiant une étude dont les résultats ébranlent les certitudes de nombreux scientifiques, Gilles-Eric Séralini et son équipe ont posé une bombe dans le champ des plantes génétiquement modifiées (PGM). Rien ne sera plus comme avant. « L’affaire Séralini » a démontré les insuffisances des évaluations, au niveau de la recherche – puisque son expérience n’avait pas été menée par les institutions – comme au niveau des autorisations – puisque son protocole est plus exigeant que ceux dont les agences se suffisent. En réaction à ce qu’ils ont justement considéré comme une menace, les experts impliqués et les industriels ont fait preuve d’une solidarité agressive, presque irrationnelle, dont l’orchestration internationale laisse songeur et a surpris bien des citoyens (on a découvert à cette occasion que l’Hexagone compte six académies scientifiques, toutes unies contre l’impie grâce à leur profonde connaissance des gènes, du maïs, des rats et du marché…).
Le 27 novembre 2012 à Angers, le Collectif Nos Campagnes Sans OGM (NCSO) et le Centre INRA Angers-Nantes invitent conjointement à un débat (que la FSC co-animera) Lire la suite…
Parme, 13 Novembre – Des militants ont manifesté aujourd’hui devant le siège de l’Autorité Européenne pour la Sécurité des Aliments (EFSA) où se tenait une conférence marquant le 10ème anniversaire de cette institution basée à Parme, en Italie. Des paysans, des ONGs, des étudiants et des militants locaux se sont rassemblés pour dénoncer la capture par l’industrie de notre système de sécurité alimentaire, au sein duquel l’EFSA occupe une place essentielle. Lire la suite…
NB. Merci à Philippe Tastet, dessinateur de presse, d’avoir autorisé la Fondation Sciences Citoyennes à reproduire son dessin paru sur son site web : http://philippetastet.com.
La Fondation Sciences Citoyennes sera présente à la conférence citoyenne réunissant plusieurs dizaines d’ONG européennes à Parme, siège de l’ l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire (AESA/EFSA), les 12 et 13 novembre. Ce rassemblement se déroule parallèlement à la célébration officielle des 10 ans d’existence de cette agence « indépendante » dont les règles de fonctionnement doivent être réexaminées par la Commission Européenne début 2013.
Qui êtes-vous ? Où sont vos signatures ?
Quelques uns se sont enfin identifiés mais que dire de ceux qui n’ont pas eu l’honnêteté de se dévoiler et du silence du gros de la troupe ?
Comment avez-vous consulté vos collègues ? Ou plutôt pourquoi ne l’avez-vous pas fait ? Il n’y avait pourtant ni une situation d’urgence sanitaire ni une demande d’avis officielle mais peut être des officieuses….
Etes-vous un échantillon choisi au hasard dans la bonne souche de scientifiques recommandé par les guides ?
Etes-vous statistiquement représentatifs ?
Etes-vous des représentants des agences étrangères et avez-vous besoin de leur avis pour réfléchir, n’êtes vous donc que des perroquets et de qui ? Lire la suite…
L’ANSES a rendu son avis sur l’étude menée par Gilles-Eric Séralini et son équipe sur le maïs OGM de Monsanto NK603 et le Roundup. L’ANSES reconnaît la quasi-absence d’études menées sur la durée de vie des animaux, qu’il s’agisse des PGM ou du Roundup, mais néanmoins conclue que « les résultats de l’étude tels que publiés aujourd’hui ne sont pas de nature à remettre en cause les conclusions des évaluations précédentes sur le maïs NK603 et sur l’herbicide ROUND-UP ». Lire la suite…
La 8e édition des Bobines poursuit son expansion sur le territoire en passant de 6 à 12 villes d’accueil. Le festival aura lieu du 6 au 23 novembre 2012 à Avignon, Cany-Barville, Dijon, La Rochelle, Montpellier, Paris, Saint Valery en Caux, Saint-Malo, Savennières, Trescléoux, Veules-les-roses et Villeneuve d’Ascq. Cette 8e édition souhaite fêter à sa manière les 10 ans de la Fondation Sciences Citoyennes, ce qui permettra d’aborder l’ensemble des thématiques que nous traitons dans le cadre de nos activités. Aussi parlerons nous de conflits d’intérêt, d’expertise, de gouvernance de la recherche, mais également de thèmes plus spécifiques comme la biologie synthétique, le rôle de l’industrie pharmaceutique, la téléphonie mobile, etc. Lire la suite…
Lettre ouverte au Premier Ministre, aux Ministres de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, des Affaires sociales et de la Santé
Paris le 17 octobre 2012
Monsieur le Premier Ministre, Mesdames les Ministres, Monsieur le Ministre,
Suite à la publication par l’équipe de Gilles-Eric Séralini d’un article dans la revue Food and Chemical Toxicology 1, le gouvernement a demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’ environnement et du travail (ANSES) et au Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) par saisine en date du 24 septembre 2012 2 de : 1. « déterminer si elle est de nature à remettre en cause ou non les conclusions des évaluations précédentes sur cet OGM et notamment si elle peut être considérée comme conclusive quant au risque sanitaire » ;
2. « déterminer si elle est de nature à remettre en cause ou non les conclusions des évaluations précédentes de l’ANSES sur l’herbicide Roundup » ;
3. « évaluer si le protocole mis en oeuvre et les conclusions de cette étude remettent en cause les lignes directrices actuelles ou à venir en matière d’évaluation des risques sanitaires ».Lire la suite…
Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize, G.-E. Séralini et al. Food and Chemical Toxicology Vol. 50, Issue 11, Novembre 2012, pp. 4221–4231 ↵
Communiqué de la Fondation Sciences Citoyennes du 11 octobre 2012
Le 15 octobre prochain, la proposition de loi relative à la création de la Haute Autorité de l’expertise scientifique et de l’alerte en matière de santé et d’environnement sera présentée en première lecture en séance publique au Sénat. Cette proposition a été déposée sur le bureau du président de la chambre haute le 28 août dernier par Marie-Christine Blandin pour le groupe écologiste du Sénat. Elle s’inspire des travaux de la Fondation Sciences Citoyennes et des recommandations de la Commission Lepage sur la gouvernance écologique. Lire la suite…
L’étude de Gilles-Eric Séralini, dont la conclusion tend vers la toxicité des OGM, fait toujours polémique. Décriée par de nombreux chercheurs, elle fait aussi débat au sein de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA). Le syndicat SUD Recherche EPST branche INRA fait valoir ici sa position. Lire la suite…
PARIS – La commission du développement durable du Sénat, a rejeté mardi une proposition de loi (PPL) écologiste prévoyant la création d’une Haute autorité de l’expertise scientifique et de l’alerte en matière et de santé et d’environnement, a annoncé à l’AFP son rapporteur Ronan Dantec (EELV).
En conséquence, cette PPL, viendra en débat lundi prochain en séance, sans les amendements qui avaient été proposés, a ajouté M. Dantec. Le rejet a été voté par l’UMP et les centriste plus nombreuse que la majorité de gauche lors de cette réunion de la commission. Lire la suite…
Vous pouvez en tant que scientifique demander à ce que votre nom (et votre affiliation si vous le souhaitez) soit ajouté(s) à la liste des signataires (voir plus bas) en écrivant (an anglais) à isneditor (@) bioscienceresource.org en n’oubliant de mettre « Seralini letter » dans le sujet de votre courriel.
Un nouvel article de l’équipe de Gilles-Eric Séralini décrit les effets nocifs sur des rats nourris avec des aliments contenant du maïs génétiquement modifié (variété NK603), avec et sans l’herbicide Roundup, ainsi qu’avec du Roundup seul. Cette étude publiée dans une revue à comité de lecture (Seralini et al., 2012) a été critiquée par certains scientifiques dont les propos ont été largement rapportés dans la presse généraliste (Carmen, 2012; Mestel, 2012; Revkin, 2012; Worstall, 2012). Elle renforce les autre études démontrant la toxicité et/ou les effets sur le système endocrinien du Roundup (Gaivão et al., 2012 ; Kelly et al., 2010 ; Romno et al., 2012), comme rapporté par Antoniou et al. (2010). Lire la suite…
Au-delà de l’électrochoc médiatique, politique et scientifique, l’étude du professeur Séralini et de son équipe sur la toxicité d’un maïs génétiquement modifié et d’un pesticide a le mérite de (re)mettre en débat deux notions qui nous apparaissent fondamentales, l’expertise et l’alerte. Hasard ou coïncidence du calendrier, ce début d’automne, le groupe écologiste du Sénat a fait une proposition de loi relative à la création de la Haute Autorité de l’expertise scientifique et de l’alerte en matière de santé et d’environnement qui devrait passer en première lecture le 15 octobre prochain. Lire la suite…
Le texte présenté par les sénateurs écologistes propose la création d’une haute Autorité de l’expertise
La présence d’hydrocarbures aromatiques polycycliques dans les particules des gaz d’échappement des moteurs diesel est préoccupante, car elle soumet les travailleurs exposés à ces fumées à des risques de cancer. « Cette mise en garde n’est pas extraite de l’avis publié en juin, avec fracas, par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et selon lequel les émanations des moteurs diesel sont désormais classées » cancérogènes pour l’homme « . Cet avertissement est un peu plus ancien : il est énoncé dans une synthèse de la littérature scientifique, publiée dans la revue Journal of Occupational Medicine il y a… trente deux ans. Lire la suite…
PARIS – (AFP) – Avec son étude choc sur un maïs OGM, le Pr Gilles-Eric Séralini appartient à la cohorte de ceux qui, de l’amiante au Mediator, « alertent » sur des dangers sanitaires ou environnementaux. Le Sénat va bientôt débattre de la façon de donner plus de poids à ces « lanceurs d’alerte ».
L’étude Seralini « constitue une nouvelle illustration de l’urgence à faire progresser la loi », clame la fondation Sciences citoyennes, association qui plaide depuis dix ans pour un véritable statut du « lanceur d’alerte ». Lire la suite…
Lettre ouverte envoyée à Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.
Suite à la publication de l’étude toxicologique à long terme par l’équipe du professeur Gilles-Eric Séralini¹, 128 organisations de la société civile (dont la Fondation Sciences Citoyennes, le WWF, Greenpeace, Générations Futures, le Réseau Environnement Santé, ATTAC, CAP21, le collectif Roosevelt 2012, la Confédération Paysanne,…) signent un appel commun. Cet appel a été remis ce jour aux autorités publiques compétentes (Ministres de la recherche, de la santé, de l’agriculture et de l’environnement…), afin de prendre les mesures de précaution nécessaires dans l’intérêt général. Lire la suite…
Le réseau de chercheurs européens engagés pour une responsabilité sociale et environnementale (ENSSER) voudrait vous informer qu’après un examen approfondi de la publication de Séralini et al. (2012) nous concluons qu’elle apporte une contribution importante à l’évaluation des risques à long terme de l’alimentation humaine et animale à partir de plantes génétiquement modifiées. Nous avons été extrêmement surpris de lire dans les médias plusieurs commentaires de scientifiques – dont l’expertise porte essentiellement, pour ne pas dire exclusivement, sur des domaines autres que la toxicologie – critiquant cette étude évaluée par des pairs pour des raisons qui dans de nombreux cas ne résistent pas après examen minutieux. Lire la suite…
Les attaques récemment formulées contre Gilles-Eric Seralini par un groupe de personnes favorables aux plantes transgéniques sont non crédibles et intolérables. Je connais ce chercheur depuis 15 ans et souhaite témoigner de sa rigueur comme de sa ténacité. Il y a longtemps que j’admire sa capacité à résister à l’hostilité de certains confrères experts, en siégeant dans des commissions acquises aux intérêts des industriels, et la tranquille assurance avec laquelle il répond aux invectives par des arguments seulement scientifiques. Lire la suite…
Qui est-il ? D’où vient-il ? Formidable héros des temps nouveaux, l’expert est l’incarnation de la vérité ou, a minima, de la vérité de l’instant. Au tribunal ou dans les médias, il donne un avis supposé être détaché de tout intérêt extérieur, qu’il soit financier, industriel, idéologique ou politique. Le moins que l’on puisse dire est que cela relève d’une vision idéalisée, pour ne pas dire utopiste, de la réalité. Lire la suite…
Un collectif de 130 ONG a exigé plus de transparence sur les données d’évaluation. Vous pouvez soutenir cette démarche en signant une pétition. Pour cela il vous suffit de cliquer sur le lien ci-après :
La Fondation Sciences Citoyennes réclame depuis sa création une loi sur l’alerte et la déontologie de l’expertise. L’étude du Pr Séralini et de son équipe et les doutes qui n’ont pas tardé à fuser montrent qu’elle est plus que jamais indispensable. Dans un communiqué envoyé à la presse le 24 septembre 2012, la FSC demande aux sénateurs de prendre leurs responsabilités sur la question puisqu’une proposition de loi existe et doit passer devant le Sénat prochainement.
La publication des travaux de Gilles-Eric Séralini et de ses collègues, la semaine dernière, a fait l’effet d’une bombe. Autant dans la communauté scientifique que dans l’espace politique, tant les implications sur la santé inquiètent.
Mais ce qui n’a pas été soulevé, et qui est indirectement dénoncé à travers cette étude menée sur une durée bien supérieure à celles généralement constatées, ce sont les implications sur la façon dont sont conduites les expertises et les homologations.
Et lorsque Gilles-Eric Séralini et le CRIIGEN publient en 2010 des contre-expertises remettant en cause l’innocuité sanitaire de trois maïs OGM de la firme Monsanto, ils font alors l’objet de nombreuses attaques de la part de scientifiques empêtrés dans des conflits d’intérêt avec l’industrie. Ces campagnes de dénigrement, d’intimidation, qui dans certains cas se terminent par une mise au placard, un licenciement ou un procès en diffamation sont le lot commun des lanceurs d’alerte. Lire la suite…
Les OGM sont des productions de laboratoires. Certains demeurent au service des scientifiques, comme les animaux modifiés pour servir de modèles expérimentaux, d’autres s’intègrent à l’univers médical ou industriel, tels les micro-organismes qui fabriquent des médicaments ou des molécules nouvelles.
Ces créatures sont maintenues captives dans un univers savant (animalerie de recherche, fermenteur), elles répondent globalement et sans dérive notoire au projet qui les a inventées et passent inaperçues du public tant elle s’intègrent docilement à la recherche ou à l’industrie. Lire la suite…
Le 28 août 2012, Marie-Christine Blandin et plusieurs de ses collègues ont déposé dans le cadre de la niche parlementaire du groupe EELV une proposition de loi relative à la création de la Haute Autorité de l’expertise scientifique et de l’alerte en matière de santé et d’environnement très largement inspirée de notre texte : http://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl11-747.html
Suite à un article collectif publié dans Politis le 18 juin 2009, le sieur Claude Allègre, s’estimant diffamé, déposait une plainte tardive qui devait conduire le journal et les 6 survivants parmi les 8 coauteurs au tribunal de grande instance. C’était prévu pour le 20 septembre 2012 soit plus de 3 ans après les faits, C Allègre ayant tout fait pour repousser la confrontation en justice. Neuf jours avant ce procès, le plaignant a jeté l’éponge. C’est donc qu’il ne considère plus diffamatoires les qualificatifs utilisés dans l’article. Profitons-en ! Crions que le géologue, ancien ministre, s’est rendu coupable (c’était dans “l’affaire de La Soufrière”, dans les années 1970) de manipulation, de manque de déontologie, d’erreurs de diagnostics et de falsification de résultats… Bien sûr, c’est au risque d’un nouveau dépôt de plainte mais le dossier en défense est prêt, et redouté par le bonhomme… Et cette plainte devrait être abandonnée dans 3 ans si sa fonction se limiter à assure la quiétude du personnage entre temps ! La menace judiciaire semble efficace pour faire taire les critiques potentielles : il y a bien longtemps que les médias ne moquent plus Claude Allègre…
Et si le cas du lanceur d’alerte Gilles-Éric Séralini permettait l’adoption d’une loi devenue impérative pour mettre en œuvre le principe de précaution ? Le Sénat devrait prochainement examiner une proposition de loi couvrant à la fois la protection des lanceurs d’alerte et la déontologie de l’expertise. Cette dernière repose largement sur les travaux de la Fondation Sciences Citoyennes.
Depuis près de 10 ans, la Fondation Sciences Citoyennes travaille sur l’alerte scientifique et l’expertise en défendant des cas de lanceurs d’alerte (dont celui de Gilles-Éric Séralini mais également ceux de Pierre Meneton, Christian Vélot et Véronique Lapides) et en rédigeant une proposition de loi avec des juristes et des chercheurs, spécialistes de la question. Il semblerait que la Fondation Sciences Citoyennes soit enfin entendue puisqu’un groupe de parlementaires s’en est très largement inspiré pour proposer un texte législatif qui devrait passer en première lecture au Sénat le 15 octobre prochain, même si des atermoiements parlementaires ne sont pas à exclure.
Pour la première fois au monde, un OGM et un pesticide ont été évalués* pour leurs impacts sur la santé plus longuement et complètement que les agences sanitaires, les gouvernements, les industriels et d’autres chercheurs ne l’ont jamais fait. Les résultats sont alarmants. Lire la suite…
Au moment des Etats-Généraux de la recherche en 2004, la fondation sciences citoyennes avait proposé d’importer en France un dispositif canadien de financement de la recherche visant à soutenir des travaux communs et à égalité des partenaires, entre organismes de la société civile à but non lucratif et chercheurs académiques (dispositif ARUC). Fraichement élu vice-président chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, Marc Lipinski (eelv) avait repris et porté l’idée. Sur son impulsion, la Région Ile de France lançait en 2005 le premier appel à projets des Partenariats institutions-citoyens pour la recherche et l’innovation (PICRI). (https://sciencescitoyennes.org/les-picri-une-recherche-plus-proche-des-citoyens/).
La recherche sur la biodiversité cultivée, et la recherche scientifique en général, ne peuvent être coupées des enjeux actuels qui caractérisent notre société. On ne peut isoler une innovation ou un laboratoire de recherche du contexte dans lequel ils évoluent. La recherche scientifique est étroitement liée aux modes de pensées et de savoirs qui régissent notre société, mais aussi aux politiques publiques, marchés et modes de consommation. Ils l’orientent et la définissent.
Horizon 2020, le futur programme cadre recherche et innovation de la Commission Européenne, rentre dans une phase décisive de négociation avec le Parlement européen.
FSC et d’autres ONGs se battent depuis plus d’un an pour un programme plus juste et plus écologique.
The article on Opening Up Societal Futures through EU Research and Innovation Agendas was written by Les Levidow (Open University, Milton Keynes) and Claudia Neubauer (Fondation Sciences Citoyennes, Paris). It was published in EASST Revue, Volume 31 (3) European Association for the Study of Science and Technology, September 2012.
FSC and other NGOs have been fighting for more than a year for a fairer and greener program for Horizon 2020, the research and innovation framework program of the European Commission.
Fondation Sciences Citoyennes wants science to be closer to the real concerns of citizens. In Paris, Tania Rabesandratana spoke with the organisation’s director Claudia Neubauer about her fight for unbiased, participatory research.
Science in Society was Framework 7’s funding programme dedicated to reflection and debate on science and technology in our society. It had a budget of €330 million for 2007-13, but the programme has been axed in the proposal for Horizon 2020, the follow-up to Framework 7 for 2014-20. Fondation Sciences Citoyennes, a French not-for-profit association, is among those who are fighting to reverse the programme’s removal. The organisation, founded in Paris in 2002 by a group of researchers, has urged the European Commission to create a comparable funding stream for Horizon 2020 with a €1-billion budget, or 1.25 per cent of the proposed €80bn total budget.
Elinor Ostrom, première femme à obtenir un Nobel d’Économie en 2009 pour ses développements sur la théorie des communs (1), est décédée ce mardi 12 juin à l’âge de 78 ans. Elinor Ostrom était une chercheuse politique infatigable et une pédagogue cherchant à transmettre aux jeunes générations ses observations et analyses. Malgré l’annonce de sa maladie en décembre dernier, elle a continué son cycle de conférences et la rencontre avec les jeunes chercheurs du domaine des communs au Mexique et en Inde. Récemment encore, elle exprimait son sentiment d’urgence à propos de la conférence Rio+20 qui se déroule actuellement (2). Une conférence durant laquelle le terme de « communs » devient un point de ralliement, jusqu’à figurer dans le titre du « Sommet des Peuples pour la justice sociale et environnementale en défense des biens communs ». Lire la suite…
Après plusieurs mois de luttes démocratiques et populaires aux quatre coins de la planète et au lendemain du sommet de « Rio+20 », l’Université d’été de la solidarité internationale sera un temps fort pour mettre en perspective à un niveau global les expériences locales Lire la suite…
Le secrétariat international du Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD) vous invite à participer à la conférence Science and Technology for Social Justice and Preservation of the Earth organisée dans le cadre du Sommet des Peuples à Rio le 15 juin à 16h30 (tente 15, « Elisabeth Texeira »).
Cette session fournira également l’occasion de discuter du processus FMSD et de la 3e édition du Forum Mondial Sciences et Démocratie qui se tiendra à Tunis en 2013. Lire la suite…
Depuis avril 2011, une alliance informelle d’ONG européennes s’est formée autour du nouveau programme cadre de recherche et d’innovation, Horizon 2020. Dès son début, FSC y est activement impliquée. L’alliance co-organise avec des membres du parlement européen une table ronde sur la place des citoyens, de la société civile et des bien publics dans le programme Horizon 2020 qui se tiendra le jeudi 7 juin entre 12h00 et 15h00 au Parlement européen (en anglais).
L’élection de François Hollande à la Présidence de la République constitue un espoir, un immense soulagement et une libération. Les associations citoyennes espèrent qu’elle signifie aussi la fin d’une période d’instrumentalisation des associations, avec l’application maximaliste des règlements européens, la rupture des financements publics, la RGPP et, la réforme des collectivités. Les associations citoyennes ne veulent être considérées ni comme des sous-traitants ni comme des entreprises commerciales. Elles sont au contraire des piliers de l’initiative citoyenne nécessaire à l’équilibre démocratique de nos sociétés, à la respiration démocratique, sociale et culturelle des territoires. A ce jour les dégâts sont importants. Lire la suite…
Re-imagining Research Relationships – Co-creating Knowledge in a Democratic Society
This conference will provide an opportunity for policy makers, academics and civil society organisations to consider current practice and future opportunities in the field of research partnerships.
The 5th Living Knowledge Conference will set its focus on different themes to get more insight in processes, and develop specific policy recommendations that resonate with public concerns and articulated research needs and built on the experience and know-how of the previous LK conferences in Leuven, Seville, Paris and Belfast. It will be an opportunity to bring together some of the key thinkers and practitioners in the area of community based research, university/community partnerships and Science Shops and aims at providing options and opportunities for collaborations and ensuring that this area of work is prioritised on policy agendas both nationally and internationally.
The conference will also be a platform to exchange and discuss findings and results of the first half of the PERARES project. PERARES (Public Engagement with Research and Research Engagement with Society) is a project which has been awarded financial support by the European Commission as coordination action in the 7th Framework Programme for broarder engagement on science-related questions and structuring public engagement in research.
Partenariats entre Institutions et Citoyens pour la Recherche et l’Innovation (PICRI) : Suivez au quotidien la réalisation d’une étude scientifique inédite en France portant sur le fameux « principe d’équivalence en substance » utilisé dans le domaine des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Lire la suite…
La Fondation Sciences CItoyennes participe au consortium européen qui organise la 5e conférence internationale Living Knowledge sur le thème Réimaginer les relations dans la recherche – Co-créer de la connaissance dans une société démocratique. Elle aura lieu à Bonn (Allemagne) du 10 au 12 mai 2012. Elle sera précédée de l’université d’été des boutiques de science les 8 et 9 mai.
La conférence s’adresse aux personnes actives dans ou s’intéressant à la recherche participative (citoyens, chercheurs, institutions, décideurs, financeurs, etc.). Elle explorera des idées et discutera de nouvelles stratégies pour construire des passerelles entre organisations de la société civile et recherche. Lire la suite…
Dans le cadre du projet européen PERARES, la Fondation Sciences Citoyennes co-organise avec les associations de la Coopérative de projets et du collectif ALASSO, l’ADReCA, le laboratoire CREG et la SFE, une journée d’échanges sur l’évaluation du non-marchand, le 20 mars 2012 à Saint-Martin d’Hères. Lire la suite…
Le rapport moral et le rapport financier 2011 de la FSC ont été approuvés par les adhérents lors de la 10e Assemblée générale de l’association. Vous pouvez en prendre connaissance pour découvrir ou redécouvrir les activités et la vie de la FSC. Lire la suite…
Les associations, ce sont 1,8 million de salariés et 14 millions de bénévoles œuvrant dans l’action sociale, l’éducation, la santé ou la culture. Plusieurs personnalités, dont Stéphane Hessel, Geneviève Azam ou Jacques Testart, lancent un ci d’alarme. La crise et les plans d’austérité menacent leur existence alors que le secteur associatif constitue un espace indispensable « pour résister, inventer des alternatives et construire un monde décent à finalité humaine ». Lire la suite…
«La place qu’occupe la science dans nos sociétés est considérable. Si la science s’impose comme un phénomène structurant de la marche de toutes les sociétés humaines, ses innombrables applications et usages dits scientifiques sont aujourd’hui en question.
La compréhension du monde, inhérente au «progrès de l’humanité», reste aujourd’hui un enjeu majeur pour notre société. La vision critique, qui empêche ou limite les excès des divers pouvoirs (scientifique, technique, économique, politique…), est indispensable à la démocratie. Lire la suite…
La dixième assemblée générale de l’association Sciences Citoyennes se tiendra le samedi 17 mars de 10h00 à 17h00 au CNAM à Paris (Salle des Conseils René-Mayer ; escalier 37 – 1er étage – salle 49 ; entrée : 2 rue Conté, Paris 3e ; Métro : Arts et Métiers).
L’AG est ouverte aux adhérents actuels mais aussi aux adhérents futurs. Aussi n’hésitez pas à convier les personnes de votre entourage qui pourraient être intéressées. Il faut néanmoins être à jour de cotisation pour pouvoir participer aux votes. L’actualisation peut être réalisée sur place le jour même ou par envoi postal (le bulletin d’adhésion est disponible sur ce site en cliquant ici ou sur le bouton « adhérer » dans la colonne de droite). Lire la suite…
« Avec le temps va, tout s’en va… » dit la chanson, mais il reste toujours quelque chose et ce quelque chose est souvent façonné pour que la chanson devienne plus belle, exemplaire, facile à entendre. Ainsi commence t-on à fredonner un peu partout une version simplifiée, un brin people, de l’aventure des pionniers de la fivète (Fécondation in vitro et transfert d’embryon).
Les médias ont vite identifié un supposé « chef d’équipe » ( Le Monde, 4 mai 1983) là où il n’y avait que libre collaboration entre un gynécologue et un biologiste, appartenant à des institutions différentes, au sein du Service du Pr Emile Papiernik. Après beaucoup d’hésitations pour attribuer à R. Frydman ou à J. Testart la « paternité scientifique » du premier bébé fivète, Le Monde (18 et 24 février 2012) vient de désigner le gynécologue comme père scientifique en abandonnant les guillemets tandis que le JDD (19 février 2012) réserve encore ce qualificatif au biologiste mais en conservant des guillemets bienvenus.
Version intégrale de l’article sur le site de Médiapart :
La contre-étude qui remettait en cause ces résultats est fondée sur une méthodologie erronée.
Dans une publication récente du 15 février, des chercheurs de l’Institut fédéral suisse de technologie (ETH) de Zürich, sous la direction du Dr Angelika Hilbeck[1], confirment les résultats d’une étude précédente selon lesquels, dans les tests de laboratoire, la toxine insecticide Cry1Ab de la bactérie du sol Bacillus thuringiensis (Bt), dans sa version produite par les maïs génétiquement modifiés (GM) Bt tel que le MON810, augmente la mortalité chez les jeunes larves de coccinelle (Adalia bipunctata). Celles-ci font partie des organismes non-cibles, c’est-à-dire censés ne pas être affectés par ces maïs GM et la toxine qu’ils produisent. Lire la suite…
Nous continuons notre travail avec les acteurs de la sélection participative grâce au deuxième appel à projets du programme REPERE du ministère de l’Ecologie. Le projet ReSoRiv, Reconnaissance Sociale et Réglementaire de l’InnovationVariétale pour les agricultures biologique et paysanne, est porté par le département SAD Paysage (Sciences pour l’Action et le Développement) de l’INRA de Rennes et la Fondation Sciences Citoyennes. Le Réseau Semences Paysannes (RSP) et l’Institut Technique pour l’Agriculture Biologique (ITAB) sont également associés au projet. Véronique Chable (INRA) est la coordinatrice du projet. Lire la suite…
The project « Co-construction of knowledge and of decisions in research: the example of participatory plant breeding in agri-environment », was directed by the Fondation Sciences Citoyennes, in partnership with the Réseau Semences Paysannes (Peasant seeds network). The project was funded by REPERE program called Network of Exchange and Projects for Research and Expertise Governance. The French Ministry of Environment implemented it.
Vendredi 24 février 2012, la Cour d ‘Appel du Tribunal Administratif de Nancy examinera l’appel de Robert Gosseye contre un jugement rendu par le Tribunal Administratif de Strasbourg le 16 février 2011 relatif au non respect de l’article 41 de la loi du 11 janvier 1984 sur la mise à disposition d’un fonctionnaire d’Etat Lire la suite…
Trois jours avant la présentation officielle du rapport de la Commission Energies 2050 mise en place le 11 octobre 2011 par le ministre de l’industrie Eric Besson, la publication par ses services d’un petit document de 7 pages intitulé « Enseignements préliminaires du rapport Energies 2050 » 1 met en évidence la tentative de manipulation grossière de l’opinion mise en place par le Gouvernement avec l’aide (volontaire ou non) de la Commission Energies 2050.
Ce petit document, joliment illustré d’arbres verts, réussit dans les 7 pages qui le composent à éviter les mots clés du débat énergétique engagé à l’occasion des présidentielles : Lire la suite…
Lors du 2e Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD) qui s’est tenu à Dakar en février 2011 est apparu de façon claire – pour les acteurs de la société civile comme pour les chercheurs – le besoin d’instaurer un dialogue « de communauté à communauté ». Autrement dit, les enseignants et chercheurs ont appelé, pour la clarté du débat public, comme pour sa qualité et sa force, à un discours moins dispersé de la part des acteurs de la société civile non marchande intéressés aux enjeux de la recherche, de l’enseignement supérieure et aux stratégies d’innovation Lire la suite…
Catherine Bourgain, généticienne à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), secrétaire de la fondation Sciences citoyennes, dénonce les dangers du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).
Cet ouvrage comporte une réédition de textes de Jean Rostand sur la question très controversée de l’armement et de l’énergie nucléaires, suivie d’une actualisation de ces questions par Alain Dubois.
Hiroshima et Nagasaki, Maïak, Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima, sans compter les incidents quasi quotidiens sur les sites nucléaires, témoignent de façon irréfutable des dangers incontrôlables et des dégâts irréparables inhérents à la technologie nucléaire. En outre, qu’elle soit civile ou militaire, l’industrie nucléaire cultive l’opacité, voire la dissimulation, particulièrement lors des accidents, sous couvert de secret défense et autres intérêts supérieurs de la nation…
Un mythe a eu la vie longue depuis Hiroshima : celui de l’innocuité génétique des effets des bombes atomiques sur les survivants. Il vole en éclats à la lumière de travaux récents portant sur les enfants des personnes irradiées suite à la catastrophe de Tchernobyl. Le nombre de victimes se chiffre en millions, ce qu’avait pressenti Jean Rostand, qui distinguant l’irradiation nucléaire de toutes les autres sortes de pollutions et accidents industriels, voyait dans l’accumulation de mutations dans le patrimoine génétique de l’humanité un très grand danger. À qui profite cette industrie dont les enjeux financiers sont considérables ? Lire la suite…
« Les multiples expressions des imaginaires paysans se [traduisent] dans la fantaisie, la poésie, la rigueur, exprimées verbalement ou pas, mais bel et bien vivantes dans l’approche de la sélection paysanne. Voilà comment nous paysans contribuons à maintenir la diversité cultivée et sauvage et ses fruits. La diversité a aussi besoin d’un imaginaire, de fantaisie, de poésie, d’attrait entre la plante et le paysan dans un dialogue infini et de mystère, libre. Alors, quelle influence aura l’approche scientifique sur le devenir de la sélection participative, en particulier sur les initiatives individuelles paysannes de la sélection ? Le libre cours des différents imaginaires, plantes, paysans, en tant que mystère sans cesse renouvelé, clé garante d’une biodiversité cultivée évolutive, sera-t-il préservé dans cette grande aventure ? »
Réécoutez l’émission Service public (France Inter) du 9 janvier 2012 sur les lanceurs d’alerte. L’émission était animée par Guillaume Erner. Les invités étaient les suivants : Christian Vélot, Irène Frachon, Aurore Lalucq, Jean-Paul Bouchet et Christian Marinetti.
La gouvernance de la recherche comprend la régulation, l’organisation et la gestion du travail scientifique et défini comment et avec la participation de qui sont prises les décisions relatives à la recherche, notamment quant aux priorités et sujets de recherche, à la sélection et conception des méthodes, à la coopération et aux synergies entre différentes parties du système de recherche et au contrôle de qualité des résultats. Dans le contexte actuel de transformations majeures dans nos sociétés qui vont avec une crise du système de recherche, d’expertise et d’innovation, la gouvernance de la recherche est confrontée à de multiples défis. Ainsi, la recherche et sa gouvernance ont attiré de façon croissante l’intérêt des associations, des médias et des citoyens faisant d’elle un sujet public au delà de la communauté scientifique, les décideurs politiques et l’industrie. En conséquence, la recherche est appelée à devenir plus réflexive sur ses effets collatéraux, plus complexe pour appréhender des causalités indirectes et de long terme, plus libre par rapport aux intérêts politico-économiques de court terme. Un nouveau modèle de gouvernance délibératif émerge, où les débats sortent du carcan strictement technique dans lesquels ils étaient enfermés, pour laisser leur juste place aux dimensions socio-politiques, socio-économiques et environnementales. Lire la suite…
Biométrie, RFID, NBIC, nanotechnologies : un flot de néologismes s’immisce dans notre vocabulaire pour désigner des développements technologiques plus ou moins récents, qui pourraient avoir un impact important sur la société de demain. Les développements récents de la biométrie permettent d’interroger les visions du monde et les impacts sur le fonctionnement démocratique de nos sociétés dont ces technologies sont porteuses. Lire la suite…
Les crises sanitaires, alimentaires et environnementales répétées ont mis à mal le schéma des décisions en matière de politique scientifique et technique, basées sur une science neutre et objective et une prédominance de l’expertise scientifique. Un nouveau modèle de gouvernance délibératif émerge, où les débats sortent du carcan strictement technique dans lesquels ils étaient enfermés, pour laisser leur juste place aux dimensions socio-politiques, socio-économiques et environnementales.
Par nature, la sélection de semences industrielles génétiquement homogènes n’envisage l’adaptation aux défis environnementaux que par le prisme de l’amélioration des intrants chimiques. Au contraire, la sélection participative met les paysans au cœur du processus de la sélection, valorise la diversité génétique des semences et l’utilise pour répondre aux besoins spécifiques des différents terroirs et des variations climatiques.
Ils ‘agit de valoriser un nouveau mode d’innovation mieux adapté aux urgences environnementales et climatiques que constituent la sauvegarde de la biodiversité et la limitation des intrants chimiques dans les pratiques agricoles. Lire la suite…
L’impact des sciences et des technologies sur le quotidien de tout un chacun, qu’il soit scientifique ou non, est avéré. Le changement climatique, la biodiversité, les nanotechnologies, la souveraineté alimentaire, pour ne citer qu’eux, sont autant de sujets qui engendrent un questionnement de la part de la société civile au sens large et des acteurs sociaux en particulier. Aussi, à différentes échelles, observe-t-on la mise en place d’espaces de dialogues, d’échanges, de production commune pour que les scientifiques et les acteurs associatifs, sociaux, militants fassent un pas les uns vers les autres en vue d’une plus grande prise en compte du « citoyen » dans les orientations de la rechercher scientifique. Le Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD), initié par les mouvements sociaux, en est l’illustration au niveau international. Il a pour but de proposer un espace autonome où les scientifiques et les institutions d’une part, les ONG et les mouvements sociaux d’autre part pourraient dialoguer et envisager des partenariats à plus ou moins long terme. Lire la suite…
Effets délétères de l’amiante et du bisphénol A, impacts négatifs des plantes génétiquement modifiées, risques occasionnés par les ondes électromagnétiques, conséquences dramatiques de nos rejets industriels de CO2, excès de sel dans notre alimentation, autant de sujets mis sur la place publique parce que quelqu’un, un jour, a décidé de sonner l’alarme, se transformant en « lanceur d’alerte », en informant la société civile et les pouvoirs publics. Malheureusement, le temps que le risque soit publiquement reconnu et même s’il est effectivement pris en compte, il est souvent trop tard. Les conséquences pour le lanceur d’alerte, qui agit à titre individuel parce qu’il n’existe pas à l’heure actuelle en France de dispositif de traitement des alertes, peuvent être graves : il se retrouve directement exposé aux représailles dans un système hiérarchique qui ne le soutient pas car souvent subordonné à des intérêts financiers, professionnels ou politiques.
L’absence actuelle de dispositif juridique permettant une protection du lanceur d’alerte et un encadrement du traitement de l’alerte est d’autant plus grave que la recherche et son développement sont pilotés de plus en plus largement par des intérêts industriels nécessitant des retours sur investissements rapides, et où les études d’évaluation des risques sont souvent portées par des groupes d’experts mandatés et financés en partie par les entrepreneurs eux-mêmes.
Les engagements pris lors du Grenelle de l’environnement sur ces questions ayant fait l’objet d’un enterrement de première classe, la Fondation Sciences Citoyennes vient d’élaborer une proposition de loi de protection de l’alerte et de déontologie de l’expertise. Lire la suite…
Les systèmes d’enseignement supérieur européens sont traversés par d’importantes réformes visant à leur harmonisation au niveau mondial. Le principal moteur de ces réformes est le choix de s’adapter à l’économie de l’innovation, dans laquelle la production et l’utilisation du savoir sont la source de la productivité économique. Le secteur émergent des nanosciences et nanotechnologies (NSNT) constitue un exemple frappant de cette transformation consacrant l’université comme lieu de formation adaptée à des travailleurs de l’économie de l’innovation. Les enjeux de ces réformes touchent à la place du savoir et du savoir-faire dans notre société, devenue centrale dans l’économie de l’innovation mais aussi pour la construction d’une démocratie juste et effective dans un monde complexe. Lire la suite…
Le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG) a été mis en place en France en 1998 pour répertorier les empreintes génétiques associées aux infractions à caractère sexuel. Plusieurs lois successives ont élargi la liste des infractions passibles d’inscription au FNAEG. Aujourd’hui, les empreintes génétiques de plus d’1,2 millions de personnes y sont ainsi consignées. Depuis 2004, des personnes condamnées pour des délits mineurs (faucheurs d’OGM, syndicalistes, militants anti-pubs…) refusent le prélèvement et sont poursuivies par la justice. Ces procès font émerger un nouveau débat autour de la génétique, axé sur son utilisation pour le fichage des populations. Interrogée de façon globale et non plus sous le coup de l’émotion suscitée par quelques affaires emblématiques, cette technique se révèle être un outil de fichage et de contrôle des populations d’une intensité et d’une précision encore inégalées. Ces débats sont également l’occasion de mettre en avant la fragilité des dispositifs censés assurer la protection des droits et libertés individuelles et qui reposent sur des connaissances scientifiques largement remises en cause aujourd’hui. Enfin, ils obligent à interroger dans toutes leurs dimensions, les futurs rendus possibles par ces technologies. Lire la suite…
La biologie synthétique est une nouvelle discipline scientifique à la croisée de la biologie, des sciences de l’ingénieur et de l’informatique. Son ambition est de construire de nouveaux dispositifs biologiques pour reformater les organismes vivants existants et les adapter aux besoins de l’homme. Depuis quelques années des annonces sur la biologie synthétique se multiplient accompagnées d’un discours sur sa nouveauté radicale.
Les plus gros investissements sont réalisés par des multinationales du pétrole, de la chimie, du médicament, des biotechnologies en associant des start-up mais la recherche publique est également partie prenante.
Actuellement, aucune régulation spécifique n’existe pour encadrer la biologie synthétique.
La biologie synthétique, comme les OGM, mobilisent un discours sur la maîtrise du vivant, reposent sur une même réduction du vivant à l’ADN et sont présentées comme des technologies qui vont résoudre les principaux maux de la planète.
Plusieurs risques sont liés à la biologie synthétique à partir de la dissémination du vivant modifié et de l’extension de la privatisation du vivant jusqu’à l’utilisation des agents modifiés pour des armes bactériologiques.
Ces technologies ont un impact potentiel énorme sur les sociétés, touchant de multiples dimensions : sanitaire, politique, économique, environnementale, philosophique… Lire la suite…
La Conférence de citoyens est une procédure de participation véritable qui combine une formation préalable (où les citoyens étudient) avec une intervention active (où les citoyens interrogent) et un positionnement collectif (où les citoyens discutent en interne puis avisent). Elle apparaît aujourd’hui, et après de nombreuses expériences mondiales, capable d’aider les élus à faire les choix les plus propices au bien général. Le prix à payer pour cet exercice démocratique est de le limiter à un petit nombre de citoyens tirés au sort plutôt que de consulter la population entière. En retour et au contraire d’autres procédures « participatives », celle-ci s’achève par la production d’avis, pas nécessairement unanimes, mais réfléchis collectivement et rédigés par les citoyens eux-mêmes. Lire la suite…
Le Tiers-Secteur Scientifique est une appellation qui couvre une grande diversité d’acteurs et de processus relatifs à une approche participative de la recherche. Certaines formes d’organisations de ces acteurs autour de projets concrets se sont développées et ont acquis une reconnaissance institutionnelle, du moins à l’échelle européenne ou internationale. Les Boutiques de Sciences constituent un exemple de réussite à l’échelon européen mais qui hélas, après une première expérience éphémère dans les années 80, peinent à réémerger en France. Pourtant les enjeux de ce type de structures ne sont pas à négliger. Que ce soit le rapprochement entre une communauté scientifique de plus en plus bousculée et des citoyens réclamant d’avoir leur mot à dire sur des avancées technologiques de plus en plus présentes ou le simple fait de pouvoir répondre à des besoins de recherche orphelins, les Boutiques de Sciences ont montré dans de nombreux pays qu’elles pouvaient constituer un médiateur efficace entre le monde de la recherche et la société civile. Mais pour qu’un tel essor soit possible en France, il est nécessaire de trouver des solutions aux deux principaux freins à leur développement, à savoir le manque de reconnaissance académique et institutionnelle et le manque de moyens. Lire la suite…
Le développement des nanotechnologies depuis 10 ans a été réalisé hors de toute prise en compte de l’avis de la population. Des manifestations diverses (débats publics, expositions savantes, jurys de citoyens, débats parlementaires, communications médiatiques…) ont révélé de fortes réticences mais celles-ci n’ont conduit à aucune mesure effective telle que seraient un moratoire sur les nanomatériaux et la démonstration de leur innocuité en préalable à toute dissémination. Comme dans d’autres secteurs technoscientifiques présentés comme susceptibles, et même souvent seuls capables, d’améliorer le sort de l’humanité, ce sont surtout des intérêts économiques qui imposent le développement de l’innovation. Cette situation fait courir des risques majeurs à l’intégrité de l’espèce et ne peut être résolue que par la reconnaissance du droit et de la capacité des citoyens à décider de leur avenir. Pour cela des procédures de gestion démocratique de la technoscience doivent être définies et adoptées sans réticences.Lire la suite…
Mai 2012. Rien ne s’est passé comme prévu. Le président sortant et son concurrent le plus sérieux ont été tous deux balayés par un grand souffle d’air frais. En toute légalité, sans violence, le peuple français vient d’accomplir une nouvelle révolution. Lire la suite…
Le 21 décembre 2011, la FSC, le RES et Générations futures envoyaient un message commun suite à la fermeture programmée du Registre des Malformations congénitales de Rhône-Alpes (REMERA). Le Pr André Syrota, PDG de l’Inserm, nous a adressé une réponse en date du 23 décembre. Lire la suite…
Le 18 décembre 2011, j’avais rédigé ce billet pour Le vélo déchaîné :
« Il se passe quelque chose d’inédit grâce aux physiciens du CERN. Ces spécialistes de haute volée, agissant dans une discipline des plus complexes pour le grand public, cherchent à faire partager par tous les amateurs de science leurs doutes et leurs embûches.Lire la suite…
Il y a quelques semaines, l’Agence nationale de la recherche (ANR) rayait des tablettes pour 2012 le programme consacré à la santé environnementale « Contaminants et environnement : métrologie, santé, adaptabilité, comportements et usages » (CESA). Décision prise en catimini à la demande du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche sans que le conseil scientifique de l’ANR n’ait été associé.
Aujourd’hui, c’est le Registre des Malformations congénitales de Rhône-Alpes (REMERA) qui perd sa qualification ce qui entraîne ipso facto son arrêt au 1er janvier 2012. Le REMERA existe pourtant depuis 1973. Il avait fait l’objet d’un audit positif le 5 septembre dernier diligenté par le Comité National des Registres, présidé alternativement par l’Inserm et par l’InVS, qui sont aussi les 2 principaux financeurs du registre, mais aucun rapport d’audit n’a été communiqué officiellement. Lire la suite…
Le 28 novembre dernier, en réaction à la décision du Conseil d’Etat de suspendre l’interdiction française de cultiver le maïs OGM MON810, le médecin-journaliste Jean-Daniel Flaysakier est intervenu sur France 2 dans le journal de 20H de David Pujadas.
Voici les propos qu’il y a tenus : « On a étudié les OGM comme des médicaments. On a voulu savoir s’ils étaient toxiques ou allergisants. Aujourd’hui, aucune étude ne permet formellement de dire qu’il y a un risque toxique ou allergisant avec les OGM. On a pris des rats. On leur a fait manger l’équivalent de 2 kg de maïs OGM par jour. On les a suivis pendant l’équivalent de 10 ans de notre vie et on s’est aperçu en bout de course que les protéines fabriquées, ce que leur patrimoine génétique fabriquait, était parfaitement identique aux protéines d’animaux nourris sans OGM. Donc, il n’y a pas d’altération du patrimoine génétique, ce que l’on a constaté aussi chez l’homme, pas de flambée de tumeurs cancéreuses ni d’allergie. »
En votant à l’unanimité le 12 Octobre dernier l’interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires, les députés français ont édicté la première loi de ce genre au monde. Après avoir voté en mai dernier l’interdiction des phtalates, des alkylphénols et des parabènes, ils ont confirmé qu’ils avaient pris la pleine mesure de la question des perturbateurs endocriniens. L’ANSES a, elle aussi, pris en compte le changement de paradigme des perturbateurs endocriniens en publiant un rapport, le 27 septembre dernier, qui reconnaît les effets du bisphénol A aux faibles doses. La France se retrouve ainsi être le pays pionnier en la matière. Lire la suite…
Pourquoi une pratique quasiment abandonnée depuis 2500 ans revient-elle en surface de la démocratie ? Appliqué à Athènes pour le gouvernement de quelques dizaines de milliers de personnes, le tirage au sort des dirigeants était le fait des citoyens mâles, et donc sollicitait directement toute la population à l’exclusion des femmes et des esclaves.Après des siècles de dictature des riches et des rois, la Révolution a réinventé la république en promouvant la nomination par élection des représentants du peuple. Lire la suite…
Comme tous les spectacles de masse, le Téléthon est recopié de la télé américaine. On y voit des vedettes comblées s’apitoyer sur des enfants survivants. Le but est de collecter des sous par millions au nom de l’équation incontournable : argent = recherche = guérison, comme d’autres ont admis que croissance = progrès = bien-être ou encore clonage = immortalité. La magie est renforcée par le sacrifice : il faut courir ou grimper ou nager « contre la maladie ». On dira que c’est plus rationnel que des chrétiens qui se flagellent ou se crucifient ou que des islamistes qui se font exploser, sans même prétendre contribuer au progrès médical. Est-ce certain ? Lire la suite…
La création d’une antenne locale d’Anticor 67, a déclenché pendant une heure au dernier Conseil Municipal de Strasbourg des attaques d’une virulence étonnante.
Son existence même a été mise en cause, les élus qui se sont exprimés contre se déclarant « sous le contrôle d’Anticor ». L’un d’eux a affirmé que « sa création était une faute ». Il a même été demandé à l’adjointe à l’origine de la création de ce groupe local de donner sa démission ! Lire la suite…
Dix-huit organisations et coalitions paysannes, environnementales et de la société civile[1] demandent le retrait de la proposition de loi sur les obtentions végétales. Cette proposition, qui sera débattu par les députés le 24 novembre, vise à renforcer les droits de propriété de l’industrie semencière. Elle veut contraindre les paysans à l’achat de semences protégées par ces droits de propriété, en les empêchant d’utiliser les semences produites à partir de leur récolte (semences de ferme). Le texte propose d’autoriser la semence de ferme pour seulement 21 espèces, en échange du paiement de royalties à l’industrie, et d’interdire cette pratique pour toutes les autres espèces. Lire la suite…
Le Forum Recherche agricole – Projet de société, organisé par la Fondation Sciences Citoyennes, en partenariat avec le Réseau Semences Paysannes, s’est tenu à Rennes le 14 juin 2011. Vous trouverez ici tous les documents (vidéos, actes…) relatifs à cet événement. Lire la suite…
Some 30 activists representing 14 environmental, technology assessment and consumer organisations from Europe, the United States, Canada and Latin America met for the 4th International Nanotechnology Activist Summit in Berlin on October 6 and 7 2011. Lire la suite…
«Chaque année, chaque jour, des espèces nouvelles naissaient, plus nombreuses qu’il n’en fallait à l’armée des naturalistes pour leur trouver un nom ; certaines monstrueuses, d’autres charmantes, d’autres encore inopinément utiles, comme les chênes laitiers qui poussaient dans le Casentino. Pourquoi ne pas espérer dans un progrès ? Pourquoi ne pas croire en une nouvelle sélection millénaire, en un homme nouveau qui aurait la force et la rapidité du tigre, la longévité du cèdre, la prudence de la fourmi ? (1).» Ce surhumain imaginé par Primo Levi n’a pas les raideurs instrumentales des androïdes bidouillés par nos modernes transhumanistes. Il doit son écart à la norme que nous connaissons, à une modification inouïe : celle de la levée des défenses immunitaires qui permettrait la fécondation des femmes par des entités animales ou même végétales. Lire la suite…
Alors que l’initiative [de la Fête de la Science] fête ses vingt ans, impossible de ne pas évoquer le désenchantement qui frappe le monde de la recherche. Car, la science, elle, n’est pas à la fête. Faibles rémunérations, contrats sans lendemain, manque de reconnaissance et de financement public plongent les chercheurs dans une précarité impossible à conjuguer avec les conditions fondamentales de l’activité scientifique. Se pose la question de « comment faire de la science » sans que scientifique rime avec scienti’fric. table ronde entre Chantal Pacteau, secrétaire générale adjointe du Syndicat national des chercheurs scientifiques (SNCS-FSU). Emmanuel Saint-James, président de l’association Sauvons la recherche. Jacques Testart, biologiste co-concepteur de la fécondation in vitro, président de la Fondation sciences citoyennes. (1) Lire la suite…
La loi « médicaments » commence sa navette au parlement. Compte tenu de la première version de cette loi votée à l’assemblée nationale le 4 octobre 2011, il est clair que le gouvernement cherche à imposer un texte a minima qui ne protègera pas suffisamment la population d’une industrie pharmaceutique où sévissent l’opacité et les conflits d’intérêt. L’affaire dite du Médiator vient d’en faire une splendide démonstration.Lire la suite…
Après avoir lancé son nouveau site internet en février dernier, l’association pour une Fondation Sciences Citoyennes est désormais présente sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter et propose un blog d’expression libre Le vélo déchaîné.
La page Facebook (http://www.facebook.com/pages/Fondation-Sciences-Citoyennes/282656621762288) nous permettra de relayer les articles mis en ligne sur notre site, de recommander la lecture d’articles de presse proches des préoccupations de la FSC et de renvoyer vers des organisations qui partagent nos analyses. Cette page Facebook est aussi la vôtre, vous pouvez y poster des liens ou des commentaires pour améliorer les échanges entre les salariés, le conseil d’administration, les adhérents et les sympathisants de l’association.
Le compte Twitter (http://twitter.com/#!/fsc_infos) se fera lui aussi le relais des activités de la FSC mais aussi et surtout nous permettra de tenir un fil d’actualités pour les événements que nous organisons et/ou auxquels nous participons (manifestations, procès, colloques…). Lire la suite…
Finalement, pour Claude Allègre, le climat n’a rien à voir avec l’écologie… C’est en tous cas tout le sens des statuts de la fondation Ecologie d’avenir portée par l’ancien chercheur. C’est une sacrée couleuvre que le trublion de l’Académie des sciences a dû avaler pour bénéficier du très chic label « Institut de France ».
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le lancement ne s’est pas fait en grande pompe, et comme le rappelait ce matin Terra Eco, de nombreux membres de l’Académie des sciences l’ont appris en lisant un billet d’Hervé Kempf dans le Monde du 27 septembre, tandis que l’adoubement officiel a eu lieu en juin dernier. Inutile de dire qu’il y a des dents qui grincent… «Scandaleux», dit une chercheuse. «Les bras m’en tombent», dit un académicien. Les miens aussi… Voir accoler le nom de la prestigieuse institution à celui d’un homme qui traine les climatologues dans la boue… ça laisse rêveur.
L’accord avec l’Institut de France interdit à la fondation Ecologie d’Avenir toute évocation des questions climatiques… Ça va être coton de parler d’écologie sans climat. Biodiversité, hydrologie, agriculture, etc… ça en fait des sujets qui seront traités de manière incomplète. Mais c’était ça ou se contenter d’une banale association loi de 1901, sans le patronage de l’Institut de France. Et surtout vivre de maigres ressources car, forte de ce label, Ecologie d’Avenir va pouvoir faire les poches des entreprises, qui pourront déduire 60% de leurs dons de leur impôt.(1) A noté que la paranoïa d’Allègre se loge jusque dans les détails: le site internet d’Ecologie d’avenir est réalisé en quasi totalité en Flash, ce qui interdit d’en recopier facilement le contenu… Lire la suite…
Information (source : Infonucléaire) : A la fin des rencontres de Lézan (Convergence citoyenne pour une transition énergétique) est élaboré (vote à main levée) le texte de la déclaration de Lézan (http://www.convergenceenergetique.org), et la salle vote pour « l’arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire ». Cet arrêt « immédiat » est visiblement intolérable à Maxime Combes d’ATTAC qui (alors que le vote vient d’être effectué selon la procédure habituelle) prend le micro pour expliquer à ceux qui ont voté, qu’ils ont mal voté, qu’ils n’ont pas compris les enjeux de leur vote, qu’il ne faut pas mettre « immédiat » car cela menace l’union de la convergence… Alors les participants acceptent de revenir sur leur vote et exigent cette fois d’ »Arrêter le nucléaire civil et militaire » une formulation bien plus neutre.
Commentaire : Quoi qu’on pense du nucléaire et du comportement dénoncé, il faut noter la facilité avec laquelle un bon intervenant peut fabriquer (refabriquer) une opinion en quelques minutes. Voilà un résultat qui montre les limites démocratiques du vote. Il est certain qu’on ne retourne pas aussi facilement l’avis émis par des citoyens tirés au sort avant d’être parfaitement éclairés ! La démocratie n’est pas innée, elle se construit, comme dans notre proposition législative de conventions de citoyens.
Information : Le Comité Français d’Observation des Allergies (CFOA) s’est engagé, en partenariat avec l’IFOP, dans une véritable démarche citoyenne en réunissant citoyens, professionnels de santé et responsables d’associations au sein d’une Conférence de citoyens pour débattre et apporter un avis éclairé sur la question des allergies respiratoires et leur impact sur la qualité de vie des patients. À l’issue de cette concertation, les citoyens ont rédigé une charte de recommandations, qu’ils présenteront à l’Auditorium Paris Centre Marceau le 12 octobre 2011 entre 11h30 et 14h30.
Commentaire : Outre qu’il n’y a aucune information sur la procédure utilisée, on note que le CFOA est financé exclusivement par le laboratoire biopharmaceutique Stallergènes… Ainsi l’IFOP (entreprise de la patronne des patrons) confirme son investissement dans le bizness de la démocratie participative. Et l’industrie pharmaceutique s’offre une caution citoyenne à bon compte. Ce jeu se poursuivra tant que les élus, qui ont le temps de légiférer inutilement à tour de (gros) bras sur la “sécurité”, ne prendront pas en compte des propositions de portée majeure comme celle de la FSC concernant les conventions de citoyens.
Pour exprimer notre inquiétude face au délabrement de la santé publique en France, ainsi que notre solidarité avec Alain Braillon et avec tous les professionnels et experts empêchés de faire un travail de qualité et indépendant, au seul service des citoyens, Sciences citoyennes a choisi de donner la parole directement au Dr Alain Braillon, à travers un entretien très détaillé avec Elena Pasca. Lire la suite…
Il y a deux ans, le festival des Sciences en Bobines est sorti de ses murs parisiens.
Cette année, les Bobines pour leur 7e édition ont lieu du 12 au 23 octobre 2011 dans 6 villes de France (Avignon, Montpellier, Paris, Savennières (49), Trescléoux (05) et Villeneuve d’Ascq). Lire la suite…
Le réseau ETAL (Encadrement et Transparence des Activités de Lobbying), dont Sciences Citoyennes a fait partie jusqu’en 2011, a organisé un cycle de trois séminaires à l’Assemblée nationale et le Sénat, sous le titre La démocratie à l’épreuve du lobbying. Les résumés du deuxième séminaire, faits par l’association Adéquations, sont disponibles. Il a eu lieu le 21 septembre 2010 à l’Assemblée sous le titre Lobbying: et notre santé ? Et celle de la planète ?. Outre la co-organisation, Sciences Citoyennes y a participé à travers Elena Pasca, qui est intervenue aux côtés de François Autain, André Aschiéri, Yveline Nicolas, Guy Kastler, Roger Lenglet, François Veillerette. Voici les résumés des interventions. Lire la suite…
Entre 2007 et 2010, FSC a assuré la coordination d’un projet européen intitulé « Science, technologie et société civile – les organisations de la société civile comme acteurs de la recherche », financé par la Commission européenne. Le projet visait à construire des sujets de recherches et à trouver des projets communs sur lesquels différents partenaires pourraient travailler dans l’avenir (par exemple en agriculture biologique, alimentation et droit à la santé, logiciels libres, nanotechnologies). Lire la suite…
Entre 2009 et 2011, la FSC s’est engagé dans le projet européen CREPE (Co-operative Research on Environmental Problems in Europe). Ce projet de recherche participatif CREPE avait pour but d’analyser la définition des priorités européennes de recherche sur les questions agri-environnementales. CREPE a rassemblé des organisations de la société civile et des universitaires afin de renforcer la participation des ONG dans des projets de recherche coopérative. Lire la suite…
Nos lecteurs le savent, une réflexion est en cours au sein du comité de rédaction, qui a comme objet d’adapter notre revue à son contexte actuel à partir des enseignements qui peuvent être tirés de ses dix-huit années d’existence. En témoignent d’ores et déjà les modifications apportées à sa structure et à sa maquette. C’est pour accompagner cette réflexion que l’association Natures Sciences Sociétés – Dialogues a pris l’initiative d’organiser, en partenariat avec six autres associations, un Forum des associations intitulé « Repenser le développement : la société civile s’engage », qui s’est déroulé les 20, 21 et 22 janvier 2011 à la Cité internationale universitaire de Paris et qui a été un intense moment de réflexion partagée entre une centaine d’associations (cf. http://www.nss-dialogues.fr/Forum-des-associations-01-2011). Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes appelle le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, à revoir son projet de loi sur le médicament, afin de respecter ses propres déclarations de janvier dernier et de traduire en actes certaines propositions approfondies, à commencer par celles contenues dans le rapport de juin de l’Inspection générale des affaires sociales « sur la pharmacovigilance et la gouvernance de la chaîne du médicament »Lire la suite…
Le 19 juillet dernier, la députée européenne et présidente de Cap 21, Corinne Lepage publiait sur son blog hébergé par le site de Rue 89 un article intitulé : Le décret qui entube en douce les assos pour l’environnement. Dans les premières lignes de son article, Corinne Lepage explique : « Les mauvais coups se font généralement le 14 juillet ou le 15 août. C’est encore plus tentant en période de crise majeure, comme actuellement.Lire la suite…
Le 27 mai 2011, plusieurs membres de la Fondation Sciences Citoyennes (Christophe Bonneuil, Baudouin Jurdant, Nicolas Lechopier et Jacques Testart) ont participé au Colloque « Science & Société » organisé par l’Université Claude Bernard – Lyon 1.
Vous pouvez accéder aux vidéos de toutes les interventions et le programme Lire la suite…
Plus de 100 organisations de chercheurs et de la société civile ont envoyé une lettre ouverte à la Commission européenne concernant le cadre stratégique commun pour le financement de la recherche (2014-2020). Lire la suite…
Le deuxième séminaire du projet, « La vision paysanne de la recherche participative. Comment co-construire et mutualiser les connaissances sur les plantes ? », a eu lieu le mardi 24 mai à l’AgroParisTech, à Paris. Il était organisé par la Fondation Sciences Citoyennes, en partenariat avec le Réseau Semences Paysannes et le département Sciences pour l’Action et le Développement de l’INRA. Ce séminaire avait pour objectif de réunir des chercheurs de diverses disciplines (agronomie, écologie, génétique, sciences sociales et humaines…) en ciblant spécifiquement des chercheurs intéressés mais pas encore impliqués dans des processus de co-production des savoirs. Lire la suite…
Il est vachement réglo, ce scientifique. L’astrophysicien Willie Soon s’est illustré ces dernières années par une série de travaux qui dédouanent l’homme de son rôle dans le réchauffement climatique, mais aussi conteste l’idée d’un problème sanitaire avec les émissions de mercure des centrales à charbon, conteste tout impact de l’évolution climatique sur les populations d’ours blancs… De quoi agacer Greenpeace, qui a profité de la loi sur la liberté d’accès à l’information pour enquêter sur les financements du chercheur. Devinez-quoi, ce sont les producteurs d’énergie fossile qui ont le plus contribué au fonctionnement de son laboratoire ces dernières années: le charbonnier Southern, les frangins Koch, Exxon Mobil… Bref, le gars est fiable, tu le paies, et il te renvoie l’ascenseur. Et comme il mange à tous les rateliers, il a expliqué qu’il reste indépendant de ses sources de financement, et qu’il serait même prêt à accepter de l’argent de Greenpeace pour financer ses recherches…
NB. Merci à Denis Delbecq, journaliste indépendant, d’avoir accepté que nous reproduisions son article sur notre blog. Nous vous invitons vivement à visiter son site : Effets de terre.
Plus d’une centaine d’organisations de chercheurs et de la société civile de toute l’Europe – dont la FSC – s’alarment de ce que les projets préparatoires de la Commission Européenne pour le cadre stratégique commun sur le financement de la recherche (2014-2020) ne permettent pas de relever les défis que les sociétés européennes doivent affronter aujourd’hui, et en appellent à un programme de recherche européen qui soit orienté en fonction des besoins de la société et de l’environnement plutôt que des intérêts des grandes entreprisesLire la suite…
La désinformation pharmaceutique sur les 802 millions de dollars par médicament mise à mal par des estimations récentes.
L’industrie pharmaceutique dispose de moyens de communication très performants pour déformer la réalité de ses actes en lançant des écrans de fumée tels que des chiffres fictifs et des données imaginaires et non vérifiables sur ses dépenses réelles en recherche et développement (R&D). Les mythes ainsi créés donnent l’image d’une industrie qui, plus que toute autre, investirait « sur ses fonds propres », en prenant des risques pour financer en permanence le développement de médicaments innovants. Lire la suite…
Dans un communiqué de presse (http://www.alter-eu.org/fr/press-releases/2011/06/22/lobby-millions-missing-from-the-transparency-register) en date du 22 juin, ALTER-EU dénonce l’opacité qui subsiste quant aux sommes dépensées par les industriels et autres multinationales pour faire du lobbying. Certes, la mise en place du registre européen, exigée par la coalition depuis longtemps, est un pas vers une meilleure transparence. Mais force est de constater que ce registre reste très incomplet, à la fois quant aux lobbyistes et à l’argent qu’ils dépensent. Et même lorsque certains montants sont déclarés, il n’y a pas de spécification sur la destination et la nature des interventions ainsi financées. Lire la suite…
Le mardi 14 juin a eu lieu à Rennes le Forum Recherche agricole – Projet de société, organisé par la Fondation Sciences Citoyennes, en partenariat avec le Réseau Semences Paysannes. Il visait à mobiliser des acteurs bretons – mais pas seulement – chercheurs, membres de collectivités locales, d’associations, du secteur privé, paysans et citoyens, autour du lien entre agriculture, recherche et approches participatives. Il souhaitait donner une plus grande place à une agriculture plus respectueuse de l’environnement et favorisant les circuits courts. Lire la suite…
Un court documentaire par des espions du Bio détaille l’influence corruptrice des grandes entreprises multinationales de l’alimentation dans l’Organic Trade Association (OTA).
Les espions du BIO donnent des nouvelles en communiquant des renseignements sur les intérêts financiers et des contributions de campagne des sociétés qui sont représentées au sein du bureau de l’OTA, mais l’histoire qui sous-tend les efforts de Food Inc. pour coopter et en afaiblissant la Bio, tout en protégeant leurs intérêts dans l’agriculture industrielle avec les OGM et leurs fermes industrielles, remonte au tout début du Programme National de la BIO. Lire la suite…
Nous avons appris le licenciement de Barbara Van Dyck, ceci en raison de ses déclarations de solidarité avec les militants du Mouvement de Libération des Champs (Field Liberation Movement) dans le cadre d’une action contre un champ d’essai de pommes de terre OGM Lire la suite…
Le CRIIGEN et le Professeur Gilles-Eric SERALINI ont saisi, ce 20 mai 2011, Monsieur le Procureur de la République de Paris d’une plainte pour faux et usage de faux visant un document produit en justice par le Professeur Marc FELLOUS et l’AFBV (Association Française des Biotechnologies Végétales), à l’occasion du procès au terme duquel Marc FELLOUS a été, le 18 janvier 2011, déclaré coupable de diffamation envers Gilles-Eric SERALINI. Les plaignants sont choqués par de telles pratiques, d’autant que la communication et les lettres diffamatoires de l’AFBV prétendaient vouloir réagir à la diffusion de «fausses informations» et aux entorses faites à «la neutralité scientifique».Lire la suite…
Le CRIIGEN et le Professeur Gilles-Eric SERALINI ont saisi, ce 20 mai 2011, Monsieur le Procureur de la République de Paris d’une plainte pour faux et usage de faux visant un document produit en justice par le Professeur Marc FELLOUS et l’AFBV (Association Française des Biotechnologies Végétales), à l’occasion du procès au terme duquel Marc FELLOUS a été, le 18 janvier 2011, déclaré coupable de diffamation envers Gilles-Eric SERALINI. Les plaignants sont choqués par de telles pratiques, d’autant que la communication et les lettres diffamatoires de l’AFBV prétendaient vouloir réagir à la diffusion de «fausses informations» et aux entorses faites à «la neutralité scientifique». Lire la suite…
Entre le 19 février et 20 mai 2011, la Commission Européenne a ouvert une consultation sur le livre vert du financement de la recherche et de l’innovation européenne dans le cadre d’un futur Common Strategic FrameworkLire la suite…
Plusieurs membres et administrateurs de la Fondation Sciences Citoyennes sont intervenus dans le colloque « Technosciences, environnement, santé, risques, gouvernance et société » organisé par l’Institut des Sciences de l’Environnement de l’Université du Québec à Montréal. Il s’est tenu à Sherbrooke et Montréal du 9 au 13 mai 2011 dans le cadre du 37e congrès de l’Association francophone pour le savoir. Lire la suite…
En partenariat avec l’AITEC, le CCFD – Terre Solidaire, le site DPH, les Petits Débrouillards, La Fondation Sciences Citoyennes, Ingénieurs sans frontières, 4D, Ritimo et NSS-Dialogues. L’actualité nous rattrape ! Préparé depuis 6 mois ce hors-série trouve un écho particulier ces derniers temps…. Mais les questions d’expertise citoyenne, de rapport entre sciences, techniques et sociétés, des enjeux liés au savoir et de responsabilité des scientifiques ne s’arrêtent pas au nucléaire Lire la suite…
La technique et les productions scientifiques jouent un rôle croissant dans notre monde contemporain : qu’il s’agisse du droit, de l’économie, de la politique voire de l’éthique et de la vie sentimentale, bon nombre de décisions sont prises en fonction de l’avis d’experts.
Cette évolution semble réaliser le souhait d’Ernest Renan d’« organiser scientifiquement l’humanité ». Matthieu Calame, ingénieur de formation, soulève ici la question de la bataille idéologique qui se déroule autour du mot « science » dans nos sociétés contemporaines. Lire la suite…
L’association pour une Fondation Sciences Citoyennes (FSC) vous remercie pour l’envoi du pré-rapport de M. le député Bertrand Pancher.
Nous tenons d’abord à préciser des positions qui nous sont attribuées dans la retransmission des auditions :
– À propos des cellules d’alerte que nous préconisons dans les entreprises elles ne sont aucunement réservées aux « entreprises faisant de la recherche » mais à toutes les entreprises employant au moins 10 salariés (voir notre projet de loi ici). Lire la suite…
Le rapport moral et le rapport financier 2010 de la FSC ont été approuvés par les adhérents lors de la 9e Assemblée générale de l’association. Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur les liens ci-dessous :
Sciences Citoyennes s’associe et soutient la déclaration Pour une campagne de refus des puces électroniques, dans l’élevage et ailleurs (ci-dessous) lancée par des éleveurs qui refusent et dénoncent l’emprise généralisée de la technologie sur nos vies et la qualité de nos vies. Ces technologies de « fichage » n’améliorent pas la sécurité alimentaire et nuisent à l’autonomie des exploitations alors que nos paysans protègent, par leurs pratiques, notre santé et l’environnement.
Nous appelons à une convergence des résistances au fichage biométrique, aux surveillances multiples poussées par nos bureaucraties. Lire la suite…
Cet article présente le compte-rendu de l’atelier « Pour une démocratie des savoirs, vers une démocratisation des choix scientifiques » qui s’est tenu le vendredi 21 janvier de 14h à 17h dans le cadre du Forum des associations « Repenser le développement, la société civile s’engage ». Lire la suite…
Le 31 mars dernier s’est tenu à Bruxelles un atelier de consultations de l’Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA, ou EFSA[1] en anglais) qui était censé traiter du concept d’équivalence en substance, comme l’avait initialement proposé la directrice exécutive de l’agence, Madame Geslain-Lanéelle, à la demande de l’eurodéputé José Bové en novembre 2010. Lire la suite…
Voici une vidéo (filmée par Alter-médias) de l’intervention de Sezin Topcu (Fondation Sciences Citoyennes) lors du débat organisé par Ritimo/Coredem et intitulé : Gouvernance de l’innovation et des nouvelles technologies – le rôle de la société civile. Cette vidéo permet de mieux cerner le positionnement de la FSC depuis sa création.
http://vimeo.com/16327647
À partir d’un exemple concret – une étude parue le 28 mars sur les conflits d’intérêts dans les recommandations de bonne pratique en cardiologie -, l’article explique comment ce niveau de formalisation des connaissances médicales permet d’occulter les conflits d’intérêts (financement industriel, liens d’intérêts des experts…) grâce à l’apparente neutralité du langage scientifique des « directives ». Elles se basent souvent sur des niveaux de preuve très faibles (l’opinion d’expert), ce qui n’empêche pas qu’elles deviennent LA référence dans le système des soins, permettent de disséminer partout l’influence pharmaceutique devenue invisible. Nous verrons que la déclaration publique et la transparence non seulement ne résolvent pas le problème, mais qu’elles sont à double tranchant. Lire la suite…
Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes.
Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu’elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d’insouciance.
Nous avons chanté, dansé. Lire la suite…
La catastrophe nucléaire au Japon oblige nos dirigeants à justifier leurs décisions et les citoyens passifs à s’interroger..Alors on parle de référendum mais le pouvoir affirme qu’une telle procédure n’est pas nécessaire puisque les citoyens pourront exprimer leur choix en 2012 lors de l’élection présidentielle ! C’est se moquer du monde car le président n’est pas élu sur son engagement pour ou contre une technologie particulière.Autre argument du pouvoir pour refuser un référendum : la complexité et la variété des problèmes engagés par l’option nucléaire seraient au delà des compétences des simples citoyens. Lire la suite…
La Commission Européenne et l’AESA [1] ne cessent de clamer partout que leurs décisions et avis s’appuient sur de la Vraie Science et uniquement cela. Outre le fait que, sauf en technocratie, la science, même bien faite, ne saurait à elle seule justifier des décisions politiques, il apparaît enfin, grâce au rapport de l’ANSES [2], [3], que ces appels à l’argument d’autorité scientifique ne sont que des incantations. Lire la suite…
L’arrivée des OGM dans l’agroalimentaire a provoqué l’un des plus importants débats politico-scientifiques de ces dernières années.
En quoi ces OGM sont-ils différents de ceux utilisés depuis plus de trente ans dans les laboratoires pour la recherche fondamentale et médicale ? Pourquoi engendrent-ils des questions nouvelles et des risques nouveaux ? Comment sont-ils évalués ? Répondent-ils à une utilité sociale ? Sont-ils une étape incontournable de la marche du progrès ou le résultat d’une dérive technoscientifique au service d’intérêts mercantiles ? Lire la suite…
Les sciences et les technologies ont apporté un bien être considérable aux citoyens des pays développés. C’est loin d’être le cas en Afrique qui occupe, dans le domaine de la production scientifique, une position marginale. La contribution de l’Afrique dans les journaux scientifiques indexés est dérisoire et tend à baisser. Les deux premiers pays (Afrique du Sud et Égypte) concentrent environ la moitié de la production. Ceci n’est pas étonnant quand on sait que l’Afrique compte moins d’1 chercheur/ingénieur pour 10 000 habitants alors que même les pays pauvres d’Asie du Sud-Est comptent entre 2 et 5 ingénieurs pour 10 000 habitants. La science est donc monopolisée par une minorité de pays développés. Il faut la démocratiser et permettre à l’Afrique d’y contribuer pleinement. Mais comment ? Lire la suite…
L’épuisement avait déjà gagné les participants du forum mondial Science et démocratie lorsque, vers 20h ce 5 février à Dakar, les traducteurs ont rendu leur tablier et que tout s’est arrêté en quelques minutes pendant la séance de conclusion. Après deux jours de débats, les participants commençaient à se connaître, les discussions avançaient, des propositions concrètes émergeaient. Pourtant c’était fini. Maintenant, même si l’exercice était frustrant et pouvait paraître futile : il fallait conclure ! Lire la suite…
Dakar 2011 ce n’est pas uniquement le Forum social mondial dans l’université Cheikh Anta Diop, à partir du 6 février. C’est aussi le Forum sciences et démocratie organisé les 4 et 5 février dans l’école polytechnique supérieure, à l’intérieur de l’université. Lire la suite…
Le 2e Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD) s’est tenu à Dakar les 4 et 5 février 2011. Voici quelques chiffres qui vous permettront de mieux appréhender cette seconde édition. Lire la suite…
La neuvième Assemblée générale de l’association pour une Fondation Sciences Citoyennes se tiendra le samedi 30 avril de 10h00 à 17h00 dans la Salle des Conseils au CNAM à Paris (2 rue Conté, 1er niveau, escalier 35 – Paris 3ème – Métro : Arts et Métiers). Lire la suite…
Ceci est la version longue et référencée du communiqué de la Fondation Sciences Citoyennes (21 mars 2011).
La Fondation Sciences Citoyennes appelle les quelques participants indépendants à quitter les Assises du médicament, afin de ne pas servir d’alibi à un scénario dominé par l’industrie pharmaceutique, et à construire ensemble un front commun de réflexion et d’action, qui mettrait en place des contre-Assises du médicament indépendantes, transparentes et pluralistes. Cette unité permettrait d’arriver à la formulation de positions communes allant au-delà du médicament : sur toutes les questions de santé et santé environnementale, de déontologie de l’expertise, de conflits d’intérêts… Lire la suite…
Christian Vélot est maître de conférence en génétique moléculaire (Univ Paris-Sud XI), chercheur à l’Institut de génétique et de microbiologie (centre scientifique d’Orsay) et administrateur de la Fondation Sciences Citoyennes. Dans cette conférence donnée à Toulouse en 2005, il donne une explication scientifique très pédagogique de ce que sont les OGM. Cette vidéo est en ligne car son auteur encourage sa propagation, mais elle fait par ailleurs partie d’un DVD qui coûte 10 euros et dont les recettes servent a soutenir le mouvement des faucheurs volontaires. Vous pouvez le commander sur le site de la Confédération Paysanne en suivant ce lien : http://www.confederationpaysanne.fr/index.php?rubrique_id=12
Un premier séminaire réunissant une trentaine de chercheurs, paysans et personnel technique a eu lieu à Angers le 8 et 9 février 2011. Il a été l’occasion de revenir sur les diverses expériences de sélection participative auxquelles chacun d’entre eux a participé, d’en tirer des analyses et de formuler une méthodologie des processus participatifs afin d’encourager le développement de ce genre d’initiatives. Il a réuni 33 personnes, dont 9 chercheurs (INRA et CNRS), 10 paysans et 14 animateurs-techniciens ou coordinateurs, qui se sont réunis autour d’un espace d’échange commun et d’analyses partagées pour revenir sur les différents projets de sélection participative qu’ils ont initiés en France au cours de ces dix dernières années. Lire la suite…
Chimie agricole qui a dopé les rendements, devenue une quasi théologie multinationale, et a aussi fait exploser le montant des aides publiques de la PAC: souvenez vous des montagnes de produits des années 70….
Et il ne faut pas se tromper de combat, il ne s’agit pas de faire disparaître toute chimie, celle qui peut sauver des vies. Mais nous parlons ici des molécules qui sauvent les revenus, et non de celles qui sauvent la santé. Lire la suite…
Le gouvernement missionne le représentant du lobby semencier pour supprimer les droits des agriculteurs sur leurs semences
C’est avec stupéfaction que la Confédération Paysanne a découvert que le gouvernement a désigné le représentant du GNIS (Groupement National Interprofessionnel des Semences) pour défendre la position française sur les droits des agriculteurs lors de la prochaine réunion du Traité international sur les semences. Lire la suite…
Le 27 janvier 2011 le Conseil des Prud’hommes de Boulogne-Billancourt a rendu public son jugement sur le litige qui oppose la société pharmaceutique SANOFI-AVENTIS à l’un de ses anciens collaborateurs, Jacques POIRIER, licencié en 2003 pour avoir refusé de cautionner certaines pratiques douteuses concernant la fabrication de l’énoxaparine, une héparine entrant dans la fabrication de médicaments anticoagulants (LOVENOX/CLEXANE) dont le chiffre d’affaires annuel s’élève à plus de 3 milliards d’Euros. Jacques Poirier a été débouté. Le tribunal a mis hors de cause la société Sanofi. Jacques Poirier a fait appel.
Des veilles citoyennes pour des choix technologiques éclairés
Depuis les premières actions de contestation à la fin des années 1990, la lutte contre l’introduction des cultures OGM est plus que jamais d’actualité.
Si les militants écologistes affirment qu’elles ne peuvent apporter que des déséquilibres dans l’écosystème et à terme, engendrer des famines, les multinationales de l’agroalimentaire, relayées parfois complaisamment par certains chercheurs, s’obstinent à vanter les bienfaits de ces nouvelles plantes. Face à ces avis divergents, comment le consommateur peut-il se faire sa propre idée sur la question ? Lire la suite…
de Jacques Testart, Agnes Sinaï et Catherine Bourgain. Cet ouvrage a reçu le Prix du livre de l’environnement de l’Isère en juin 2011. Il est issu des Dialogues « Sciences Planète », cycle de débats organisé par la FSC entre octobre et décembre 2007 (Université citoyenne des savoirs pour une planète vivable en 2030). Lire la suite…
Le jeudi 27 janvier 2011, le Conseil des Prud’hommes de Boulogne-Billancourt rendra public son jugement sur le litige qui oppose la société pharmaceutique SANOFI-AVENTIS à l’un de ses anciens collaborateurs, Jacques POIRIER, licencié en 2003 pour avoir refusé de cautionner certaines pratiques douteuses concernant la fabrication de l’énoxaparine, une héparine entrant dans la fabrication de médicaments anticoagulants (LOVENOX/CLEXANE) dont le chiffre d’affaires annuel s’élève à plus de 3 milliards d’Euros. L’énoxaparine est produite à partir d’intestins de porcs dont les approvisionnements proviennent de Chine à plus de 50%. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes et le réseau de chercheurs européens engagés pour une responsabilité sociale et environnementale (ENSSER) se félicitent du jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance de Paris dans le procès en diffamation intenté par Gilles-Eric Séralini, Lire la suite…
The STEPS Centre from the University of Sussex published this Manifesto in 2010.
The Manifesto states at its beginning: « We live in a time of unprecedented advances in science and technology. The world is ever more globalised and interconnected. Yet poverty is deepening, the environment is in crises and progress towards the Millenuim development goals has stalled. » Lire la suite…
Développement durable, atténuation, adaptation, croissance verte, décroissance : le vocabulaire s’enrichit, qui traduit les interrogations sur l’avenir de nos sociétés contemporaines. Les pouvoirs publics s’en emparent. Mais l’expérience montre que leur action a besoin de s’appuyer sur une mobilisation exceptionnelle de la société civile Lire la suite…
Dans une mini vidéo diffusée largement par l’AFBV Marc Fellous se met en scène pour une dramaturgie grotesque afin de travestir la vérité.
Ça commence comme un Téléthon : le chercheur torturé et bienveillant qui travaille pour “améliorer la lutte contre les maladies génétiques”… Lire la suite…
Les attaques récemment formulées contre G-E Séralini par un groupe de personnes favorables aux plantes transgéniques, et menées par M Fellous, sont non crédibles et intolérables. Je connais ce chercheur depuis 15 ans et souhaite témoigner de sa rigueur comme de sa ténacité.Il y a longtemps que j’admire sa capacité à résister à l’hostilité de certains confrères experts, en siégeant dans des commissions acquises aux intérêts des industriels, et la tranquille assurance avec laquelle il répond aux invectives par des arguments seulement scientifiques. Lire la suite…
Charte de la Fondation Sciences Citoyennes Intervenants lors de la conférence de presse Lettre de soutien à Gilles-Éric Séralini et à ses co-auteurs Communiqué de l’AFBV et « Réponse » du CRIIGEN Fiche Risques et lanceurs d’alerte par Christian Vélot Projet de loi pour la déontologie de l’expertise et la protection des lanceurs d’alerte
La controverse entre chercheurs, organisée au sein de la communauté scientifique, est un des moteurs essentiels de la construction des savoirs. Pour être reconnu, un résultat doit avoir résisté à toutes les tentatives d’invalidation par les collègues. Plus encore, lorsque des travaux scientifiques ont des conséquences sociales, économiques et politiques importantes, la possibilité de développer ces postures critiques et de garantir les conditions d’une expertise pluraliste, devient le garant d’un bon fonctionnement démocratique. Lire la suite…
Politis, Fondation Sciences citoyennes, Global Chance, AITEC ont organisé un colloque le 20 novembre 2010 sur le thème : La science face à la démocratie. Il a eu lieu Salle Jean Dame dans le 2e arrondissement de Paris. Lire la suite…
Malgré les chapelles, les limites du savoir et les projets utilitaristes, on devrait disposer d’expertises bien calibrées, honnêtes, non partisanes pour connaître l’état objectif de tel aspect du monde. A vrai dire, et malgré les meilleures volontés humaines, le doute habite souvent la réponse aux nouvelles questions de la science, depuis qu’elle a épuisé les plus faciles. Lire la suite…
La mise au point du programme REPERE – Réseau d’échange et de projets sur le pilotage de la recherche et l’expertise par le Ministère de l’Ecologie est une des suites du Grenelle de l’environnement. Ce programme, lancé en octobre 2009, sur une durée de 3 ans, vise à « accompagner une réforme durable du pilotage de la recherche et de l’expertise en y intégrant la participation des ONG ». Un appel à projets a été lancé fin 2009, en insistant sur l’importance du « fondement de la crédibilité de l’énoncé scientifique ainsi que sur les facteurs de confiance et les procédures d’alerte » ou sur la « diversification des points de vue notamment par la consultation de la société civile pour définir, conduire ou évaluer les programmes de recherche appliquée ». Ce programme finance des projets permettant d’apporter des ressources nouvelles au pilotage de la recherche et de l’expertise sur le développement durable par l’association des ONG à cette gouvernance. Lire la suite…
Libération – Anticoagulants, la prudence aux prud’hommes
Jacques Poirier, licencié par Sanofi-Aventis, avait pointé le risque de s’approvisionner en héparine en provenance de Chine. A la veille de son audience, ce matin, devant les prud’hommes de Boulogne-Billancourt, Jacques Poirier se dit « serein bien que meurtri », huit ans après son licenciement par Sanofi-Aventis. Mais quand il égrène son « calvaire » au sein du groupe pharmaceutique français, sa voix tremble. S’il entend être « dédommagé à la hauteur des préjudices subis », il espère avant tout que ce procès marquera « un pas supplémentaire dans la révélation du scandale sanitaire du marché des héparines ».
A 59 ans, ce vétérinaire et immunobiologiste, formé à l’Institut Pasteur, reste un croisé de la santé publique. Un lanceur d’alerte rétif aux logiques commerciales. Entré en 1980 chez Rhône-Poulenc (devenu Sanofi-Aventis), il a été licencié pour avoir « refusé de cautionner l’approvisionnement en Chine » en produits biologiques qu’il jugeait « douteux ». Lire la suite…
Le Forum Mondial Sciences et Démocratie met à votre disposition un nouveau bulletin d’information.
Si vous souhaitez le recevoir, vous avez deux moyens à votre disposition :
en vous inscrivant directement sur le site du FMSD : http://www.sdwf-fmsd.org/spip.php?page=lettre en envoyant un courriel à un des coordinateurs de cette initiative : fabien.piasecki[at]sciencescitoyennes.org.
Merci d’avance pour votre intérêt pour cette initiative dans laquelle la FSC s’implique depuis plus de 3 ans maintenant.
La Fondation Sciences Citoyennes a élaboré, avec l’aide des juristes Marie-Angèle Hermitte et Christine Noiville, un projet de loi de loi pour la déontologie de l’expertise et la protection des lanceurs d’alerte.Lire la suite…
promouvoir et développer l’idée que la science et les technologies appartiennent à l’héritage commun de l’humanité, et pour renforcer leur contribution à la paix et au développement humain et écologique ;
promouvoir et développer l’idée que la connaissance scientifique, tout autant que les autres types de savoirs, sont les biens communs qui devraient être accessibles à l’humanité tout entière ; Lire la suite…
Le Forum Mondial Sciences et Démocratie a pu voir le jour grâce à l’implication d’un groupe informel constitué d’organisations venues de différents pays. Depuis le premier Forum Mondial Sciences et Démocratie, le processus s’est articulé autour de deux entités : un secrétariat international (IS) en charge de la coordination et un Conseil international transitoire (IIC) en charge de la stratégie et des décisions politiques. L’IS et l’IIC sont constitués exclusivement de personnes morales et non d’individus. Lire la suite…
Le Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD) est un processus initié par des acteurs des mouvements sociaux, des organisations de la société civile, des syndicats représentatifs de la communauté scientifique et des ONG travaillant sur l’interface Sciences et technologies / Société dans différentes parties du monde. Le FMSD a pour objectif d’étendre les principes démocratiques à la pratique des sciences et des technologies et aux politiques publiques sur ces questions. Lire la suite…
– You were a researcher, you became – without looking for it – a kind of David versus Goliath, involved in the battle of the South against the North, of peasants against seeds transnationals. In other words, you are now the incarnation of what is a whistleblower. Is it a « heavy load » or are you claiming it loudly ?
First I must declare something very important : I am only one of very many people who find themselves in the cross-hairs of the corporate machinery. The only difference of my case is that I survived, more or less, their attack. Many others have not fared with the same luck that I had : people die from this, many others have lost their jobs and with this their capacity to be heard in public. So it is not a question of heroics, or one in which I (or any other individual) displayed unusual powers (as I think David is supposed to have done against Goliath). The reality seems to be more and more that we are all really more like a swarm of many people who oppose what has happened to our science, to our environment, to our society. The privilege (and the burden) is on those of us who are lucky to have received the charge of representing the public. Lire la suite…
Les principaux objectifs du CODESRIA, tels que clairement énoncés dans sa Charte, sont, entre autres, la facilitation de la recherche multidisciplinaire, la promotion de publications issues de la recherche, le renforcement des compétences des chercheurs africains de tous niveaux grâce à un solide programme de formation, la promotion du principe de liberté académique, et la création de multiples forums d’échanges et d’informations entre chercheurs africains. Lire la suite…
Depuis 2001, les forums sociaux mondiaux (FSM) se sont progressivement inscrits dans les agendas de milliers d’ONG, médias, syndicats, mouvements sociaux, autorités locales, institutions et même gouvernements à travers la planète, comme un moment de réflexions, de partages et de constructions d’innovations sociales, culturelles et économiques à l’échelle du monde. Lire la suite…
Biodiversité et Bioéthique. Ces notions regroupent de nombreuses problématiques et parfois s’entremêlent. La 6e édition des « Sciences en Bobines » vous propose d’en explorer quelques-unes.
La prochaine session aura lieu du 7 au 9 décembre 2010, au cinéma La Clef, 21 rue de la Clef à Paris, dans le 5e (M° Censier-Daubenton ou Monge).
« Le lobbying, les conflits d’intérêt, le manque d’indépendance de l’expertise mettent en danger notre santé et celle de la planète », selon des responsables associatifs et politiques s’exprimant à l’occasion d’un séminaire organisé à l’Assemblée nationale à l’initiative d’organisations membres du réseau citoyen ETAL. ETAL appelle à des règles strictes pour encadrer le lobbying, prévenir et sanctionner les conflits d’intérêts. Lire la suite…
A cause de l’économie de la connaissance, ce sont des champs scientifiques entiers qui sont en voie de destruction, telles les sciences de l’éducation (psycho-pédagogie, didactiques disciplinaires…). Après la fermeture des IUFM (formation des enseignants), c’est le tour de l’INRP (recherche dans ces domaines). Cela au moment où l’Education nationale française est classée par l’OCDE dans les derniers rangs en matière de qualité de vie à l’Ecole. Le plan sarkozyste est clair, il s’agit de casser un fief principal de résistance démocratique dans ce pays. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes vous informe que le 4 novembre 2010, le Conseil des Prud’hommes de Boulogne-Billancourt sera saisi du litige qui oppose la société pharmaceutique SANOFI-AVENTIS à l’un de ses anciens collaborateurs, Jacques Poirier. Lire la suite…
Le mardi 21 septembre aura lieu le deuxième d’une série de trois séminaires intitulés « La démocratie à l’épreuve du lobbying », prévus au Sénat et à l’Assemblée Nationale et organisés par les associations membres du comité d’animation du réseau de veille et d’action citoyenne ETAL (Encadrement et Transparence des Activités de Lobbying). Lire la suite…
On peut, à l’instar de Denis Sieffert (Politis, 4 mars 2010), réunir Claude Allègre, Georges Frêche et Michel Charasse (mais sûrement aussi quelques autres…) dans le parti des « beaufs », lesquels sont identifiables par leur discours trivial, l’apologie de la croissance, ou le choix du scientisme contre la précaution. Lire la suite…
En quelques mois deux « Manifestes » portant sur les rapports entre la science et les citoyens ont été publiés en Europe. L’un vient de chercheurs du Sussex (mais se nomme Manifesto), l’autre est plus international (avec Vandana Shiva et Danielle Mitterrand) mais porté par le président de la Région Toscane. Lire la suite…
An advisory board including 29 people leads the association for a citizen sciences foundation. 5 staff members are implementing different projects initiated by this board.
A l’initiative de Michel Pimbert (International Institute for Environment and Development (IIED) Londres) a eu lieu à Nyéléni (Mali), du 1 au 6 février 2010, un « Espace citoyen d’interpellation démocratique (ECID) » sur le thème « Comment démocratiser la gouvernance de la recherche agricole pour une plus grande souveraineté alimentaire ? ». Lire la suite…
This pamphlet is an output of the STACS (Science, Technology and Civil Society) project, funded by the European Commission Sixth Framework Programme (Science and Society-19-044597).
Consider the cauliflower. The cauliflowers we eat now tend to be big, white and fluffy. They have been bred this way over the last 30 years, taking the place of the various Italian varieties that were once bred on farms. Europe has largely forgotten the other possible shapes, colours – green, yellow, pink and purple – and flavours of cauliflowers. In the fields and village markets of Brittany, a group of farmers, activists and scientists are trying to help us remember. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes a rédigé une série de fiches didactiques sur le thème Recherche, Innovation, Risques et Démocratie. Ce travail a été rendu possible grâce à une subvention du MEDDTL. Les fiches permettent de mieux appréhender les problématiques traitées par la FSC.
NB. Ces fiches étant « marquées » dans le temps. Des mises à jour seront opérées si nécessaire. Pour autant si vous avez des remarques à nous faire sur les contenus, n’hésitez pas à contacter : fabien.piasecki[at]sciencescitoyennes.org
Biologie synthétique - Questions autour de nouvelles promesses
La biologie synthétique est une nouvelle discipline scientifique à la croisée de la biologie, des sciences de l’ingénieur et de l’informatique. Son ambition est de construire de nouveaux dispositifs biologiques pour reformater les organismes vivants existants et les adapter aux besoins de l’homme. Depuis quelques années des annonces sur la biologie synthétique se multiplient accompagnées d’un discours sur sa nouveauté radicale.
Conférences de citoyens - Éclairage sur une procédure participative
La Conférence de citoyens est une procédure de participation véritable qui combine une formation préalable (où les citoyens étudient) avec une intervention active (où les citoyens interrogent) et un positionnement collectif (où les citoyens discutent en interne puis avisent). Elle apparaît aujourd’hui, et après de nombreuses expériences mondiales, capable d’aider les élus à faire les choix les plus propices au bien général. Le prix à payer pour cet exercice démocratique est de le limiter à un petit nombre de citoyens tirés au sort plutôt que de consulter la population entière. En retour et au contraire d’autres procédures « participatives », celle-ci s’achève par la production d’avis, pas nécessairement unanimes, mais réfléchis collectivement et rédigés par les citoyens eux-mêmes.
Le dialogue multi-acteurs sciences et société - Cas du Forum Mondial Sciences et Démocratie
L’impact des sciences et des technologies sur le quotidien de tout un chacun, qu’il soit scientifique ou non, est avéré. Le changement climatique, la biodiversité, les nanotechnologies, la souveraineté alimentaire, pour ne citer qu’eux, sont autant de sujets qui engendrent un questionnement de la part de la société civile au sens large et des acteurs sociaux en particulier. Aussi, à différentes échelles, observe-t-on la mise en place d’espaces de dialogues, d’échanges, de production commune pour que les scientifiques et les acteurs associatifs, sociaux, militants fassent un pas les uns vers les autres en vue d’une plus grande prise en compte du « citoyen » dans les orientations de la rechercher scientifique. Le Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD), initié par les mouvements sociaux, en est l’illustration au niveau international. Il a pour but de proposer un espace autonome où les scientifiques et les institutions d’une part, les ONG et les mouvements sociaux d’autre part pourraient dialoguer et envisager des partenariats à plus ou moins long terme.
Biométrie, RFID, NBIC, nanotechnologies : un flot de néologismes s’immisce dans notre vocabulaire pour désigner des développements technologiques plus ou moins récents, qui pourraient avoir un impact important sur la société de demain. Les développements récents de la biométrie permettent d’interroger les visions du monde et les impacts sur le fonctionnement démocratique de nos sociétés dont ces technologies sont porteuses.
Fichage génétique - Refus du prélèvement d'ADN et ouverture du débat sur la génétique
Le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG) a été mis en place en France en 1998 pour répertorier les empreintes génétiques associées aux infractions à caractère sexuel. Plusieurs lois successives ont élargi la liste des infractions passibles d’inscription au FNAEG. Aujourd’hui, les empreintes génétiques de plus d’1,2 millions de personnes y sont ainsi consignées. Depuis 2004, des personnes condamnées pour des délits mineurs (faucheurs d’OGM, syndicalistes, militants anti-pubs…) refusent le prélèvement et sont poursuivies par la justice. Ces procès font émerger un nouveau débat autour de la génétique, axé sur son utilisation pour le fichage des populations. Interrogée de façon globale et non plus sous le coup de l’émotion suscitée par quelques affaires emblématiques, cette technique se révèle être un outil de fichage et de contrôle des populations d’une intensité et d’une précision encore inégalées. Ces débats sont également l’occasion de mettre en avant la fragilité des dispositifs censés assurer la protection des droits et libertés individuelles et qui reposent sur des connaissances scientifiques largement remises en cause aujourd’hui. Enfin, ils obligent à interroger dans toutes leurs dimensions, les futurs rendus possibles par ces technologies.
Gouvernance de la recherche - Régulation, organisation et financement
La gouvernance de la recherche comprend la régulation, l’organisation et la gestion du travail scientifique et défini comment et avec la participation de qui sont prises les décisions relatives à la recherche, notamment quant aux priorités et sujets de recherche, à la sélection et conception des méthodes, à la coopération et aux synergies entre différentes parties du système de recherche et au contrôle de qualité des résultats. Dans le contexte actuel de transformations majeures dans nos sociétés qui vont avec une crise du système de recherche, d’expertise et d’innovation, la gouvernance de la recherche est confrontée à de multiples défis. Ainsi, la recherche et sa gouvernance ont attiré de façon croissante l’intérêt des associations, des médias et des citoyens faisant d’elle un sujet public au delà de la communauté scientifique, les décideurs politiques et l’industrie. En conséquence, la recherche est appelée à devenir plus réflexive sur ses effets collatéraux, plus complexe pour appréhender des causalités indirectes et de long terme, plus libre par rapport aux intérêts politico-économiques de court terme. Un nouveau modèle de gouvernance délibératif émerge, où les débats sortent du carcan strictement technique dans lesquels ils étaient enfermés, pour laisser leur juste place aux dimensions socio-politiques, socio-économiques et environnementales.
Les liens entre la recherche publique et le secteur privé industriel n’ont jamais été aussi forts, à tel point que les intérêts économiques sont maintenant majoritairement pris en compte dans les décisions d’orientation scientifique. Cela se vérifie avec l’avènement de l’ « ère nano ». Si les nanotechnologies offrent des nouvelles possibilités technologiques et de nouveaux marchés dans de nombreux secteurs, à ce jour, peu de données existent concernant les effets des nanoparticules sur la santé ou sur l’environnement. Ceci est d’autant plus inquiétant qu’à l’heure actuelle, de nombreuses applications sont déjà commercialisées avant même d’avoir prouvé leur innocuité, et que le budget mondial alloué aux questions d’évaluation des risques, tout comme les études des effets toxiques des nanoparticules, notamment sur le long terme, restent très limités. Pourtant, de part leurs nouvelles propriétés, les nanoparticules ne répondent plus aux lois de la physique classique et de nouvelles méthodes d’évaluation des risques, notamment de la toxicité et de la dissémination de ces substances dans l’environnement deviennent indispensables. Face à cette carence d’évaluation, des rapports de différents acteurs de la santé appellent à la prudence.
Les objets de taille nanométrique présentent des propriétés physiques nouvelles et ouvrent ainsi le champ à de multiples activités scientifiques et techniques, qui sont désormais le domaine des nanosciences et -technologies. De nouvelles disciplines ont ainsi vu le jour telles que la nanoélectronique, la nanophotonique, les nanomatériaux ou encore la nanobiologie qui sont maintenant des activités scientifiques à part entière, sans oublier la miniaturisation de dispositifs instrumentaux. Tous ces domaines intéressent les organismes en charge de l’armement du futur et de l’organisation des systèmes de défense.
La DGA (Délégation Générale pour l’Armement) dirige le volet recherche permettant d’avoir accès aux technologies qu’elle estime indispensables de maîtriser pour concevoir et réaliser les armements du futur, intégrés dans des dispositifs globaux. Pour cela, la DGA collabore, via le financement de programmes technologiques, avec des entreprises telles que Sagem DS ou ST Microélectronics, mais aussi plus fondamentalement avec le CEA ou le CNRS qui mènent les activités de recherche en amont, ou encore avec l’ANR (Agence nationale de la recherche).
Si certaines de ces innovations semblent d’un réel intérêt pour la sécurité des personnes (analyse en temps réel sur les sites d’interventions des agressions chimiques ou biologiques), d’autres posent des problèmes fondamentaux, comme par exemple l’intégration dans le corps du soldat de dispositifs miniaturisés pouvant influencer ses comportements mentaux et ses performances physiques.
Recherche participative - Exemples de programmes publics
Les termes comme «recherche participative», «recherche-action » ou « recherche avec des communautés» font référence à des recherches menées en partenariat entre des chercheurs et des membres d’une « communauté », d’associations ou d’organisations non gouvernementales (association de malades ou d’usagers, collectivités locales, groupes ethniques, praticiens, etc.). Dans nos sociétés complexes, une démocratie vivante suppose d’ouvrir la possibilité à des acteurs divers d’explorer des options multiples, qui sont ensuite confrontées et enrichies dans l’espace public. La recherche participative est devenue un nouveau paradigme de recherche populaire. Elle est de plus en plus reconnue pour créer des connaissances concrètes et de la compréhension qui peuvent entrainer des changements – dans la recherche, dans la société civile, dans la politique. Nous présentons ici trois programmes publics qui promeuvent des projets en recherche participative et connaissant un succès certains : – le programme canadien des Alliances de Recherche Université – Communauté, ARUC, et les programmes régionaux en France : – les Partenariats entre Institutions et Citoyens pour la Recherche et l’Innovation, PICRI, en Ile-de-France ainsi que l’Appropriation Sociale des Sciences, ASOSC, en Bretagne. Aujourd’hui, la démocratie participative doit trouver écho dans la politique régionale et nationale de la recherche et de l’innovation, entre autre à travers des programmes spécifiques de soutien des initiatives de partenariats de recherche, d’expertise ou d’innovation entre laboratoires de recherche publics et organisations à but non lucratif de la société civile.
Recherche participative - L'exemple de la sélection participative
Les crises sanitaires, alimentaires et environnementales répétées ont mis à mal le schéma des décisions en matière de politique scientifique et technique, basées sur une science neutre et objective et une prédominance de l’expertise scientifique. Un nouveau modèle de gouvernance délibératif émerge, où les débats sortent du carcan strictement technique dans lesquels ils étaient enfermés, pour laisser leur juste place aux dimensions socio-politiques, socio-économiques et environnementales.
Par nature, la sélection de semences industrielles génétiquement homogènes n’envisage l’adaptation aux défis environnementaux que par le prisme de l’amélioration des intrants chimiques. Au contraire, la sélection participative met les paysans au cœur du processus de la sélection, valorise la diversité génétique des semences et l’utilise pour répondre aux besoins spécifiques des différents terroirs et des variations climatiques.
La réforme de l'enseignement supérieur - Exemple des nanosciences et des nanotechnologies
Les systèmes d’enseignement supérieur européens sont traversés par d’importantes réformes visant à leur harmonisation au niveau mondial. Le principal moteur de ces réformes est le choix de s’adapter à l’économie de l’innovation, dans laquelle la production et l’utilisation du savoir sont la source de la productivité économique. Le secteur émergent des nanosciences et nanotechnologies (NSNT) constitue un exemple frappant de cette transformation consacrant l’université comme lieu de formation adaptée à des travailleurs de l’économie de l’innovation. Les enjeux de ces réformes touchent à la place du savoir et du savoir-faire dans notre société, devenue centrale dans l’économie de l’innovation mais aussi pour la construction d’une démocratie juste et effective dans un monde complexe.
Effets délétères de l’amiante et du bisphénol A, impacts négatifs des plantes génétiquement modifiées, risques occasionnés par les ondes électromagnétiques, conséquences dramatiques de nos rejets industriels de CO2, excès de sel dans notre alimentation, autant de sujets mis sur la place publique parce que quelqu’un, un jour, a décidé de sonner l’alarme, se transformant en « lanceur d’alerte », en informant la société civile et les pouvoirs publics. Malheureusement, le temps que le risque soit publiquement reconnu et même s’il est effectivement pris en compte, il est souvent trop tard. Les conséquences pour le lanceur d’alerte, qui agit à titre individuel parce qu’il n’existe pas à l’heure actuelle en France de dispositif de traitement des alertes, peuvent être graves : il se retrouve directement exposé aux représailles dans un système hiérarchique qui ne le soutient pas car souvent subordonné à des intérêts financiers, professionnels ou politiques.
Une société de surveillance - Nanotechnologies, libertés publiques et individuelles
Caméras de surveillance dans de nombreux endroits publics, miniaturisation et propagation des puces microélectroniques (RFID, biométrie), larges fichiers nationaux de plus en plus interconnectés – aujourd’hui il est devenu presque banal d’affirmer que nous vivons dans une société de surveillance généralisée. Dans ce cadre, les nanotechnologies participeront au développement des moyens de surveillance et de contrôle de personnes qui, associé à d’autres moyens d’identification et à certaines lois, mène notre société de plus en plus envers une société de surveillance. La société entière doit s’interroger sur l’utilisation de ces technologies qui peuvent mettre en danger le fonctionnement démocratique de notre système.
TIC vertes - Moteur crédible pour une « croissance verte » ?
Électronisation des appareils domestiques (programmateurs, affichages digital, automobile…), explosion des usages de l’Internet, multiplication des réseaux sociaux, croissance vertigineuse des marchés de la téléphonie mobile, le numérique est devenu omniprésent dans nos vies quotidiennes. Les TNIC – Technologies Nouvelles de l’Information et de la Communication – se trouvent ainsi de fait au cœur de nos sociétés.
Parallèlement, la question écologique s’impose peu à peu au centre du débat public, sous l’impulsion notamment en France du Grenelle de l’environnement. Même si ce dernier ne comportait aucune clause relative aux TNIC, les liens entre les deux phénomènes sont multiples et à l’origine de la problématique des TIC vertes, ou encore des « éco-TIC ». Définies comme « les Techniques de l’information et de la Communication dont la conception ou l’emploi permettent de réduire les effets négatifs des activités humaines sur l’environnement » par la Commission générale de terminologie et de néologie, les éco-TIC sont donc avant tout présentées comme capables de réduire l’empreinte écologique des activités humaines.
Pour autant, et même si leurs effets sur l’écologie semblent être nuls, tous les acteurs du secteur conviennent aujourd’hui de leurs impacts réels, de mieux en mieux connus, et témoignent agir sur ces aspects – notamment à travers l’éco-conception de leurs produits et quelques grandes lignes directrices communes de leurs stratégies respectives telles que l’efficacité énergétique, la dématérialisation ou encore la virtualisation.
Technoscience et démocratie - Procédures participatives et nanotechnologies
Le développement des nanotechnologies depuis 10 ans a été réalisé hors de toute prise en compte de l’avis de la population. Des manifestations diverses (débats publics, expositions savantes, jurys de citoyens, débats parlementaires, communications médiatiques…) ont révélé de fortes réticences mais celles-ci n’ont conduit à aucune mesure effective telle que seraient un moratoire sur les nanomatériaux et la démonstration de leur innocuité en préalable à toute dissémination. Comme dans d’autres secteurs technoscientifiques présentés comme susceptibles, et même souvent seuls capables, d’améliorer le sort de l’humanité, ce sont surtout des intérêts économiques qui imposent le développement de l’innovation. Cette situation fait courir des risques majeurs à l’intégrité de l’espèce et ne peut être résolue que par la reconnaissance du droit et de la capacité des citoyens à décider de leur avenir. Pour cela des procédures de gestion démocratique de la technoscience doivent être définies et adoptées sans réticences.
Le tiers-secteur scientifique - Exemple des boutiques de sciences
Le Tiers-Secteur Scientifique est une appellation qui couvre une grande diversité d’acteurs et de processus relatifs à une approche participative de la recherche. Certaines formes d’organisations de ces acteurs autour de projets concrets se sont développées et ont acquis une reconnaissance institutionnelle, du moins à l’échelle européenne ou internationale. Les Boutiques de Sciences constituent un exemple de réussite à l’échelon européen mais qui hélas, après une première expérience éphémère dans les années 80, peinent à réémerger en France. Pourtant les enjeux de ce type de structures ne sont pas à négliger. Que ce soit le rapprochement entre une communauté scientifique de plus en plus bousculée et des citoyens réclamant d’avoir leur mot à dire sur des avancées technologiques de plus en plus présentes ou le simple fait de pouvoir répondre à des besoins de recherche orphelins, les Boutiques de Sciences ont montré dans de nombreux pays qu’elles pouvaient constituer un médiateur efficace entre le monde de la recherche et la société civile. Mais pour qu’un tel essor soit possible en France, il est nécessaire de trouver des solutions aux deux principaux freins à leur développement, à savoir le manque de reconnaissance académique et institutionnelle et le manque de moyens.
La loi de réforme de la santé récemment promulguée par Barack Obama inclut une première mondiale en matière d’information sur les conflits d’intérêts des professionnels de santé. Ce volet de la loi n’a pas fait la une des media européens. Serait-ce par crainte que l’exemple américain inspire des législations semblables ? Lire la suite…
Le samedi 3 juillet aura lieu la journée de débats « Citoyenneté, politique et engagement », organisée par Eric Julliard et dont la Fondation Sciences Citoyennes est l’un des partenaires, avec d’autres associations telles Anticor, Alternative citoyenne, Clairvoyance, Ni putes ni soumises… La webradio engagée Fréquence Orange couvrira les débats. Tous les détails sont sur le blog Harmonie, entièrement consacré à cette journée et à ses prolongements. Lire la suite…
La neuvième et dernière session du Cycle de Formation proposé par la FSC aura lieu le 30 juin 2010 de 19h à 21h30 à Paris (Ageca – 177 rue de Charonne, 75011 Paris. M° Alexandre Dumas (2) ou Charonne (2). Lire la suite…
La huitième session du Cycle de Formation proposé par la FSC aura lieu le 23 juin 2010 de 19h à 21h30 à Paris (Ageca – 177 rue de Charonne, 75011 Paris. M° Alexandre Dumas (2) ou Charonne (2).
Trois séminaires à l’initiative d’organisations membres du réseau citoyen ETAL (pour l’Encadrement et la Transparence des activités de lobbying) 22 juin, 21 septembre, novembre 2010, à l’Assemblée nationale ou au Sénat Lire la suite…
La septième session du Cycle de Formation proposé par la FSC aura lieu le 9 juin 2010 de 19h à 21h30 à Paris (Ageca – 177 rue de Charonne, 75011 Paris. M° Alexandre Dumas (2) ou Charonne (2).
Dans cet Avis sur les diagnostics anténatals, le CCNE montre que le DPI ne peut pas être considéré comme un DPN précoce mais qu’il diffère du DPN par plusieurs aspects importants. Pourtant, le CCNE approuve la délégation donnée par la loi aux mêmes Centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal (CPDPN) pour réguler les activités de DPI comme de DPN. C’est admettre que, malgré les différences entre les deux types d’examens, le DPI n’introduit pas de dimension éthique particulière qui exigerait que son exercice ne dépende pas seulement d’une commission médicale, fut-elle très compétente et douée de la « prérogative de prendre en compte aussi le versant extra-médical de la gravité ». Il nous semble que le législateur s’est ainsi dédouané du problème que posent les invitations incessantes à de nouvelles indications de DPI, une dérive qui ne peut pas affecter le DPN. Car, il faut bien rappeler que le DPI s’est déjà étendu, depuis l’évitement de maladies à celui de risques de maladies (cancers) en passant par des recherches de compatibilité (à fin thérapeutique), sans omettre que le glissement dans l’appréciation de la « gravité » réunit par exemple les hémophilies avec les myopathies . Pour combien de temps sommes nous encore préservés du DPI pour risque de strabisme, déjà pratiqué en Grande-Bretagne ?
Les pouvoirs importants de discernement éthique qui sont donnés aux CPDN, et plus généralement à l’ABM, montrent la prépondérance des bonnes pratiques médicales sur les implications sociales et anthropologiques des actes. Dans l’Avis N°107, la recherche de la trisomie 21, quand les actes de DPI sont par ailleurs indiqués, est justifiée par le bon sens et la compassion: pourquoi ne pas profiter de cette situation pour éviter les angoisses et souffrances tardives du DPN éventuellement associé à l’IMG ? Pour les mêmes raisons, on pourrait rétrospectivement juger irresponsable de n’avoir recherché que cette aneuploïdie, même si elle est la plus fréquente ou, à l’extrême, de ne pas avoir profité de la disponibilité des embryons in vitro pour leur appliquer un DPI, si possible exhaustif. Encore une fois la question non satisfaite est celle de la limite et on ne s’en sort pas vraiment en dissertant sur la « gravité » ou l’ « incurabilité » des handicaps, notions toujours relatives au regard d’une démarche éthique qui devrait viser l’ « autolimitation de la puissance » (Sylviane Agacinsky).
Quelle logique amène le CCNE à limiter la détection de la trisomie 21 aux embryons des seuls couples relevant du DPI pour des risques génétiques déjà prévus par la loi ? L’Avis N° 107 évoque le prélèvement de 1 ou 2 blastomères aux fins d’analyse et s’inquiète de l’éventualité que l’embryon s’en trouve affecté, ce qui justifierait de réserver la détection de l’aneuploïdie aux cas où ce prélèvement est déjà pratiqué. Pourtant, il n’est pas démontré que la biopsie embryonnaire affecte le développement ultérieur. En revanche, la fiabilité de ce diagnostic n’est pas acquise (1) .
Quelle logique amène le CCNE , dans les mêmes cas où le DPI est déjà indiqué, à ne pas proposer la recherche des autres aneuploïdies qui justifient couramment l’IMG ? L’apparente incohérence dans une démarche qui se veut de bon sens pourrait s’expliquer comme une protection contre le soupçon d’eugénisme, mais le cas du CCNE serait-il aggravé s’il proposait cette même mesure pour tous les embryons disponibles in vitro ? On peut prévoir une évolution en ce sens si la logique qui prévaut demeure celle de l’efficacité.
Il existe d’autres champs imparables où cette même logique devrait ultérieurement s’épanouir. Ainsi, comme il arrive avec les aneuploïdies, de nombreux cas de maladies géniques (souvent 25% et parfois plus de 50% des patients) sont le résultat de mutations de novo, c’est à dire qu’on ne pouvait pas les prévoir par l’analyse des génomes parentaux ou par la recherche de cas familiaux. Alors, une attitude absolument sérieuse, et médicalement justifiée, devrait conduire à proposer l’évaluation génétique de tout embryon avant de prendre le risque de son développement. Si cela n’est pas encore réalisé, c’est seulement pour des raisons techniques et économiques mais rien dans le discours éthique, y compris celui récent du CCNE, ne s’y oppose, sauf des phrases sans autre portée que d’accompagner les glissements (2).
Mais il faut voir plus loin. Dans son chapitre consacré à la prospective, l’Avis N°107 évoque diverses évolutions, dont la perspective de diagnostics anténatals de plus en plus précoces, tout en négligeant d’éventuels bouleversements techniques qui pourraient réduire ou annuler les servitudes imposées actuellement par la FIV, épreuve préalable au DPI. Ce serait le cas si on produisait des ovules en abondance (Testart, Med.Sci. 20, 1041-44, 2004) par culture longue de fragments ovariens ou par différenciation de cellules souches, éventuellement issues de cellules somatiques. Dans l’énoncé des différences entre DPN et DPI, l’Avis N°107 omet aussi de signaler ce point fondamental qui est le nombre de conceptus soumis au diagnostic, condition qui pourtant autorise le tri dans le DPI mais l’empêche dans le DPN. Force est de reconnaître que s’il devient possible d’engendrer des embryons en très grand nombre, et qui plus est en exemptant les femmes des servitudes de la FIV, la séduction du DPI pourrait s’imposer à tous les couples souhaitant procréer de façon responsable, c’est à dire en donnant les meilleures chances à leur progéniture. Repousser l’examen éthique d’une telle situation, hautement probable à terme, jusqu’au moment où la technique nous aura mis au pied du mur, c’est conforter le dicton qui constate que « la science va toujours plus vite que l’éthique », en omettant que la paresse éthique en est parfois la cause…Surtout, c’est ne pas se doter d’un bagage éthique susceptible de répondre à des situations qualitativement nouvelles. On ne peut se contenter de dire qu’« on avisera en fonction des problèmes ! » tout en acceptant la mise en place d’une grille d’analyse qui ne laissera aucune échappatoire à l’eugénisme consenti. Car on voit mal comment, au nom de l’implacable logique d’évitement de la souffrance (pour les couples, l’enfant, la société) on pourrait justifier le refus, pour n’importe quel couple géniteur , du bénéfice d’une grossesse « sécurisée », même si cet objectif est à la mesure absurde de l’ « enfant parfait ».
La question qui devrait habiter le CCNE n’est pas celle des petits pas, toujours justifiables parce qu’ils ont l’évidence du bon sens, mais celle de la limite. Quelle est la limite réelle (à prétention définitive) du champ du DPI si ses indications actuelles sont susceptibles d’être encore et toujours dépassées (par l’accoutumance, le savoir-faire ou l’alignement sur des pays voisins) ? S’agit-il d’une véritable construction éthique si tout changement consiste en un dépassement unidirectionnel par l’addition de nouvelles exceptions à ce qu’on présentait comme une règle ? La singularité française tant vantée ne serait alors que la marque de notre retard sur ce que font déjà nos voisins !
Il n’existera jamais de critère objectif pour apprécier la gravité des pathologies ou l’intolérance que suscitent les différences et les handicaps. Conscient du potentiel eugénique exceptionnel du DPI, j’avais d‘abord proposé qu’on s’abstienne de l’inventer (L’œuf transparent,1986), puis qu’on l’interdise (Le désir du gène, 1994) et finalement qu’on le contienne (In : l’embryon chez l’homme et l’animal. Ed.Inra/inserm, 2002). Ma proposition faite il y a plus de 10 ans de ne réaliser définitivement le DPI que pour une seule mutation par FIV n’a jamais été discutée dans la profession (3), ni au Parlement ou au CCNE. Elle était pourtant déjà assortie de la possibilité de rechercher toutes les aneuploïdies graves ! Quand on propose aujourd’hui l’introduction de la trisomie 21 dans le DPI, c’est sans poser une mesure clé qui ferait de cet élargissement une ambition à terme. Pour nous, la limitation, à une seule par couple, des mutations recherchées, véritable « autolimitation de la puissance », permettrait l’exercice de la liberté individuelle (de refuser ce que chacun estime insupportable) tout en maintenant la diversité de ces choix. On pourrait ainsi relativiser les stigmatisations en diversifiant largement les personnes qui en sont l’objet, plutôt que cautionner une convergence des critères qui correspond de fait à un eugénisme consensuel. Car, faut-il le rappeler, ce n’est pas le sort des embryons éliminés qui nous mobilise mais celui des survivants au tamis génétique, et de leurs contemporains (voir mon site internet: http://jacques.testart.free.fr )
Jacques Testart, directeur honoraire de recherches de l’inserm
(1) Des travaux récents (Vanneste et al, Human Reprod.24, 2009) confirment une fréquence très élevée des aberrations chromosomiques qui affectent 90% des jeunes embryons avant qu’opère une sélection naturelle.Ainsi le blastomère prélevé risque fort de n’être pas représentatif du génome de l’enfant à venir, une situation qui affecterait la fiabilité des caryotypes plus que la recherche de mutations.
(2) On peut aussi définir la bioéthique comme l’art de différer les manipulations de l’humain jusqu’à ce qu’advienne leur acceptation sans violence…
(3) Cette proposition découlait d’une enquête réalisée avec Bernard Sèle en 1999 et proposant aux acteurs de l’AMP : « Puisque la loi ne peut nommer les « pathologies particulièrement graves », il faudra qu’elle limite le nombre des paramètres d’exclusion pour que l’AMP reste une aide médicale à la procréation et ne devienne pas un moyen de sélection médicalisée de l’humanité. Aussi nous affirmons notre volonté de tout faire pour que le DPI reste un DPN précoce, en limitant définitivement son intervention à l’établissement du caryotype et à la recherche d’un seul variant pathologique pour l’ensemble des embryons disponibles chez un même couple ». Cette enquête n’a pas montré d’approbation des praticiens internationaux sollicités (in : l’embryon chez l’homme et l’animal, op cit, p292-293)
Le débat sur le climat a suscité de vives réactions. Toutes en ont appelé au citoyen, et à ses droits, mais aucune ne s’est souciée de savoir si le citoyen avait vraiment la possibilité de s’exprimer et de décider.
L’éthique scientifique voudrait que les scientifiques s’en tiennent d’abord aux faits, tous les faits mais rien que les faits, le savoir qu’ils en tirent dépendant de leur propre vision du monde. Le débat sur les priorités, sur les valeurs devrait être soigneusement séparé, sur un plan institutionnel. Il n’est pas acceptable que les mêmes personnes s’expriment sur un sujet et sur l’autre sans changer de casquette, laissant croire que la question des priorités peut aussi être tranchée de manière scientifique. Que ceci se produise montre à quel point notre démocratie est mal en point. Qu’il s’agisse des médias et des éditeurs, qui se renvoient la balle et considèrent qu’une opinion d’Allègre vaut bien une opinion de Godard, et qu’une opinion de la société civile organisée (comme celle des ONG) ne vaut rien. De la représentation, qui ne se saisit pas du dossier, jusqu’aux corps intermédiaires qui, tels l’Ademe, n’informent le citoyen que dans la mesure où cela ne dérange pas les intérêts bureaucratiques de l’Etat et de ses champions industriels, tout concourt à mettre le citoyen en situation de subalterne : tout le monde parle en son nom, mais personne ne se soucie de connaître son avis.
Nous pensons au contraire que le citoyen ordinaire, celui qui n’a pas d’autorité scientifique ni aucun intérêt direct à une position ou à une autre, doit être replacé au centre des débats. Plutôt qu’être l’arène pour une bataille entre arguments scientifiques ( lesquels devraient trouver place dans les journaux spécialisés suivant les règles habituelles de la communauté scientifique) , les médias devraient plutôt aborder des questions telles que la critique des procédures d’expertise et de décision collective. Sans ce pas de côté, le citoyen continuera d’être posé en spectateur d’un match dont l’enjeu est pourtant de décider de son avenir. Les politiques scientifiques et techniques, et tous les choix de société qu’elles impliquent, continueront de se faire sans lui.
La complexité de l’enjeu est un faux problème. Une affaire criminelle n’est pas moins complexe, la décision finale revient pourtant à un jury populaire composé de non-spécialistes tirés au sort. Le tirage au sort est une procédure qui devrait être remise au goût du jour. L’exemple de la conférence de citoyens organisée sur « changements climatiques et citoyenneté » par la Commission française du développement durable en 2002 l’a bien montré. Les citoyens ont parfaitement compris les enjeux et ils ont été capables de faire des recommandations dont la cohérence vaut bien celle de nos experts officiels. A la différence de ces derniers toutefois, leur avis a été ostensiblement ignoré par les médias. Qui a cherché à améliorer l’information du citoyen dans ses choix quotidiens ? Principalement les associations et ONG, avec qui nos experts ne veulent surtout pas être confondus. Qui sont les associations et ONG ? Des citoyens engagés. Les Claude Allègre, François Ewald, Henri Atlan voient par contre leurs papiers publiés avec empressement, au nom de leur autorité scientifique qui ne justifie pas leurs propositions concernant la société .
La procédure utilisée lors de la conférence de citoyens ne permet pas de déterminer les faits mais de les évaluer, et d’en tirer des propositions raisonnables en tenant compte des contradictions scientifiques comme des contraintes sociales. Elle ne peut remplacer la représentation nationale qui décide in fine, mais peut influencer les choix qui sont faits par chaque citoyen dans son quotidien. En effet, les propositions d’un tel jury, informé et dénué de conflits d’intérêts (Libération, 26 novembre 2007), sont éminemment crédibles pour toute la population et constituent une aide pour les choix individuels autant que pour les choix politiques. Il est urgent de se saisir des propositions qui sont faites, notamment par la Fondation sciences citoyennes pour légaliser cette procédure. (https://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1645).
Fabrice Flipo, Jacques Testart, administrateurs de Fondation Sciences Citoyennes.
La sixième session du Cycle de Formation proposé par la FSC aura lieu le 2 juin 2010 de 19h à 21h30 à Paris – (Ageca – 177 rue de Charonne, 75011 Paris. M° Alexandre Dumas (2) ou Charonne (2). Lire la suite…
Les « conférences de citoyens » se sont récemment multipliées (on en dénombrait 4 jusqu’en 2008 puis 4 en 2009-2010) en négligeant de plus en plus la rigueur du protocole qui permet la validation de ces procédures. De plus, à la suite de la proposition du député Jean Léonetti, un projet de loi devrait être adopté pour confier au Comité national d’éthique l’organisation de CdC. Lire la suite…
L’AFBV (Association Française des Biotechnologies Végétales) est une récente association qui se définit comme une organisation « dont le but est d’informer sur la réalité des biotechnologies végétales de la façon la plus crédible possible [sic] en s’appuyant sur l’expertise de ses membres et sur des travaux reconnus par la communauté scientifique ». Lire la suite…
Le rapport moral et le rapport financier 2009 de la FSC ont été approuvés par les adhérents lors de la 8e Assemblée générale de l’association. Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur les liens ci-dessous :
et à Geneviève Azam, Jean-Yves Barrère, Denis Clerc, Benjamin Dessus, Jean Labrousse, Gus Massiah, Michel Mousel et Jacques Testart
« L’hebdomadaire Politis et les coauteurs, dont je suis, d’une tribune publiée dans cet organe en Juin dernier et que vous trouverez en pièce attachée, sont attaqués en diffamation par Claude Allègre. Nous avons donc été mis en examen hier par une juge d’intruction du tribunal correctionel de Paris. Lire la suite…
La cinquième session du Cycle de Formation proposé par la FSC aura lieu le 26 mai 2010 de 19h à 21h30 à Paris (Ageca – 177 rue de Charonne, 75011 Paris. M° Alexandre Dumas (2) ou Charonne (2). Lire la suite…
Changement climatique, OGM, Grippe A, tests ADN… on ne compte plus les enjeux politiques qui mobilisent les savoirs scientifiques. Mais, nous dit-on, les citoyens doivent avoir confiance. Les experts officiels évaluent les risques de façon strictement objective et, dans les labos, les chercheurs et les ingénieurs inventent les meilleures solutions possibles pour demain… Lire la suite…
Ce jeudi 20 mai 2010, le journal Science a publié un article d’une équipe de recherche emmenée par J. Craig Venter revendiquant la création de la première cellule dotée d’un ADN entièrement réalisé par ordinateur. Pour Craig Venter cela représente : « une étape importante scientifiquement et philosophiquement ». Les associations de la société civile, notamment ETC Group, demandent un moratoire sur les techniques employées dites de « biologie synthétique » et appellent à une réflexion globale sur la génétique extrême. Lire la suite…
La quatrième session du Cycle de Formation proposé par la FSC aura lieu le 19 mai 2010 de 19h à 21h30 à Paris(Ageca – 177 rue de Charonne, 75011 Paris. M° Alexandre Dumas (2) ou Charonne (2). Plan d’accès : http://ageca.asso.free.fr/plandacces.php). Lire la suite…
Les « conférences de citoyens » se sont récemment multipliées (on en dénombrait 4 jusqu’en 2008 puis 4 en 2009-2010) en négligeant de plus en plus la rigueur du protocole qui permet la validation de ces procédures . De plus, à la suite de la proposition du député Jean Léonetti, un projet de loi devrait être adopté pour confier au Comité national d’éthique l’organisation de CdC. Dans la discussion parlementaire préliminaire on a pu voir les députés de toutes tendances se débattre pour priver ce projet de toute consistance démocratique réelle (voir Des Conférences de Citoyens organisées par le Comité national d’éthique ?). Aussi il nous a paru nécessaire d’énoncer brièvement quelques règles, inspirées par le proposition de loi de la FSC (voir projet de loi), sans lesquelles les CdC perdraient leur crédibilité et donc leur vertu exceptionnelle d’aide à la décision.
-Le commanditaire : Il doit apparaître clairement et être en capacité de prendre en compte les avis délivrés par la CdC pour l’établissement des lois ou règlements. Si plusieurs ministères sont concernés, l’implication du premier ministre est nécessaire pour éviter la dispersion des responsabilités. Le commanditaire doit prévoir a minima 9 mois pour organiser une conférence simple.
Ne pas faire : une procédure accélérée ; organiser une CdC sans possibilité d’en suivre les avis
-Le sujet :La CdC porte sur un sujet d’intérêt général suscitant des controverses ; il doit avoir acquis un certain degré de maturité. Son thème doit être circonscrit à une ou quelques questions précises. Dans le cas des thèmes très généraux, plusieurs conférences peuvent être organisées dans plusieurs lieux, chacun porteur d’un sous-thème, et les panels de citoyens impliqués doivent être réunis un week-end pour faire eux-mêmes la synthèse
Ne pas faire : thème trop vaste, imprécis ou immature
-Constitution du panel de citoyens : le tirage au sort sur liste électorale doit être la règle. Ce choix initial est suivi de plusieurs correctifs : s’assurer de la disponibilité, de l’indépendance et de l’intérêt des citoyens par rapport au thème, créer une diversité maximale et écarter les personnes impliquées à titre personnel.
Ne pas faire : recruter des personnes déjà identifiées (professionnels des sondages, anciens participants à une CdC…)
Constitution du comité de pilotage : le comité de pilotage doit être indépendant de l’organisateur pour en assurer l’objectivité. Il doit comporter des spécialistes du débat public et des spécialistes du sujet en discussion. L’ensemble doit représenter une palette de savoirs et de positions variées sur le thème choisi
Ne pas faire : comité de pilotage homogène ou consensuel
-Contenu de la formation : Le comité de pilotage doit établir le programme (thèmes, intervenants, cahiers d’acteurs,…) par consensus afin que soient exposés/discutés aussi bien les principaux savoirs consensuels que les aspects controversés en éclairant sur les raisons de ces controverses
Ne pas faire : fuir le contradictoire en recherchant une formation “neutre”
-Désignation de l’animateur : il doit être un professionnel de l’animation, n’ayant aucun lien avec le sujet traité, recruté par le seul comité de pilotage, indépendant du commanditaire et de l’éventuel prestataire de services organisant les aspects matériels de la CdC
Ne pas faire : accepter l’animateur apporté par un acteur de la procédure
-Déroulement de la formation : au moins 2 WE (séparés par plusieurs semaines) dont le premier est pédagogique (initiation) et le second fait intervenir des experts d’avis variés.
Ne pas faire : formation accélérée ou incomplète
-Débat final en public : les citoyens doivent choisir eux-mêmes les personnalités et porteurs d’intérêts à interroger
Ne pas faire : imposer aux citoyens l’ensemble des experts
-Rigueur procédurale: neutralité absolue de l’animateur ; anonymat des citoyens; éviter absolument tout contact non programmé entre les formateurs et porteurs d’intérêts et le panel de citoyens ; rédaction de l’avis par les citoyens eux-mêmes
Ne pas faire : toute influence sur le panel de citoyens qui ne soit pas prévue par le programme de formation ; accès des formateurs/organisateurs (ou de personnes extérieures) au panel en dehors des moments d’intervention prévus par le protocole
-Privilégier une réception des citoyens du panel qui soit de bonne qualité (hôtel, repas) et la seule indemnisation des frais engagés par les citoyens plutôt que leur rémunération
Ne pas faire : participer à une CdC doit rester une action citoyenne, pas un complément de revenu
-A toutes les étapes, la transparence est requise grâce à la vidéo du processus et à la publication de la procédure ; une évaluation indépendante de l’ensemble doit être réalisée a posteriori. Le public, et particulièrement les citoyens du panel, doivent être avertis de toutes les suites données à l’avis
Ne pas faire : dissimuler certains points de la procédure (composition du comité de pilotage, programme de formation,etc) ; refermer la fenêtre une fois la CdC terminée, y compris sur les suites politiques données aux avis
Il était une fois un coq-roi de petite taille et au plumage plutôt terne. Il régnait sur un pays meurtri par les pesticides, le chômage et l’arrogance des seigneurs. Pour conjurer une révolte des serfs, inquiets de voir la terre mourir sous leurs pieds, il proclama que son plus grand désir était de connaître leurs aspirations et il ajouta , la crête à ras des micros: « Ce que vous déciderez, je le ferai ! ». L’évènement était supposé devoir passer à l’histoire sous le nom de « Grenelle de l’environnement » mais, trois ans plus tard, aucune trace n’en figurait dans le dico alors qu’on y trouvait « entourloupe », leurre » ou même « piège à cons » (mais seulement dans Le Robert). Le coq-roi avait serré les serres de quelques serfs en chef tandis que son ministre mâle trinquait à cet accord et que sa ministre femelle donnait l’accolade à un manant à baccantes qui sentait la sueur (une condescendance inutile propagée par les lucarnes domestiques au grand dam des seigneurs du terroir). Ainsi fut-il décidé qu’on cesserait de creuser des tranchées partout dans la campagne pour y faire passer des super trains et des super routes, qu’on limiterait l’arrosage des champs cultivés avec des poisons, qu’on ne nourrirait plus les élèves avec des plats usinés, et même qu’on imposerait la gabelle « monsieur propre » aux seigneurs les plus dégueulasses. Rien ne fut dit sur les machines atomiques parce que c’était interdit d’en parler. Du haut de son perchoir, le coq-roi se déclara ravi par ces conclusions que ses créanciers, les seigneurs, faisaient mine d’approuver. Il répéta « je le ferai ! »et tous applaudirent encore quand il lança un sonore « Grenellico ! » en gonflant son plumage plutôt terne.
Dans les mois qui suivirent, le coq-roi mis en route les décisions industrieuses, comme isoler les vieilles cabanes et en construire d’autres aux normes DD, toutes activités régalant les requins des villes mais dont les furets décroissants s’étonnaient qu’il eut fallu la grande foire du Grenelle pour en décider.Il obligea aussi piétons et cyclistes à financer la gabegie de bagnoles en gratifiant les voitureux. Pour le reste, le coq-roi expliqua que les super routes et les super trains c’est bien commode pour aller plus vite et éviter d’être rattrapés par des étrangers, que les pesticides c’est quand même bien utile si on veut des champs compétitifs, et aussi que les écoliers avaient le droit de manger suffisamment. Il avait même illustré sa pensée royale de questions indécidables: « Vous préférez que vos enfants aient faim ?…Vous voulez rouler en carriole ?…Vous souhaitez vraiment qu’on refuse le progrès ?… », avant de conclure : « Et bien moi je vais vous dire : je ne laisserai pas le pays à l’abandon! Je ferai la croissance verte pour vous et vos enfants! ».Puis il se hissa sur ses ergots à talon, cria son fier « Grenellico ! » et toute la cour l’applaudit comme pour un exploit. C’est lors de l’expo annuelle MMX des bêtes de basse-cour et d’étable que les choses se précisèrent sous la pression des requins des champs : ils menaçaient d’attaquer le poulailler si on les empêchait de faire caca partout. « L’environnement ça suffit ! » lança alors le coq-roi , avec la même indignation qu’un alcoolo prétendument repenti s’écriant « Vive la bouteille ! »…L’aveu fut assez remarqué pour dégriser certains parmi les meilleurs valets. Le plus célèbre, un coquelet moralisateur, descendit de son hélico pour annoncer la rupture du processus de paix (mais quand même pas la guerre…) tandis que le renard rouquin, toujours aux aguets, lançait un appel à tous les seigneurs, rose-vert comme bleu-vert , et à tous les manants incolores, pour fonder une coopérative de combat afin de remplacer le coq-roi, par exemple par une poule faisane…. « Y’a le feu au poulailler ! » s’inquiéta le coq-roi qui entreprit illico d’intensifier les actions, ou au moins les discours, pour dénoncer, traquer, enfermer, repousser tous les animaux exotiques , un dérivatif qui avait toujours marché.
Cette page ne donne pas de définition du lobbying, mais quelques indications et liens sur l’engagement et l’activité de la Fondation Sciences Citoyennes en la matière. Lire la suite…
Pour le respect de la controverse scientifique et de l’expertise contradictoire.
Plus de 1100 chercheurs et médecins de 30 pays ont déjà signé l’appel. La liste des 300 premiers signataires est disponible ici et les suivants (en constante augmentation) sont disponibles au bas de cette page.
In respect of scientific controversy and contradictory expertise.
More than 1100 researchers and doctors from 30 countries already signed. The list presenting the first 300 signatories is available here and the next signatories (the list is still growing) are available below.Lire la suite…
La troisième session du Cycle de Formation proposé par la FSC a eu lieu le 5 mai 2010 de 19h à 21h30 à Paris (Ageca – 177 rue de Charonne, 75011 Paris. M° Alexandre Dumas (2) ou Charonne (2). Lire la suite…
La seconde session du Cycle de Formation proposé par la FSC a eu lieu le 28 avril 2010 de 19h à 21h30 à Paris (Ageca – 177 rue de Charonne, 75011 Paris. M° Alexandre Dumas (2) ou Charonne (2). Lire la suite…
Je voudrais réagir aux « Mesures d’urgence pour changer le monde » exposées par le comité rédactionnel de La Décroissance (avril 2010). Non pour le plaisir de polémiquer mais par souci de faire avancer les idées, pour se demander si ces mesures sont bien les plus importantes/urgentes et si elles permettraient à une société décroissante de s’autogérer.
D’abord il y a des impasses importantes : que deviennent les services publics, par exemple la recherche (voir La Décroissance, mars 2010), ou même la police ? quelle place pour l’initiative privée ? et l’Europe ? et le monde ? Bien sûr, personne n’a encore de vraies réponses à ces questions et nous devrions surtout réfléchir à la méthode qui permettra progressivement d’obtenir ces réponses. Ce qui choque dans la double page de La Décroissance c’est la fréquence des injonctions impératives : « nous interdirons…nous instaurerons…nous imposerons…nous adopterons…nous démantèlerons…nous abrogerons…nous exigerons… ». Ce ne sont plus des mesures proposées, plutôt les dix commandements ! On annonce par exemple qu ‘entre le revenu minimum et le revenu maximum il y aura « un différentiel de 1 à 4 ». Pourquoi 1 à 4 et pas 1 à 2 ou 1 à 10 ? Quelle instance en a décidé et sur quelles bases? Seules deux mesures feraient débat parmi celles évoquées : le revenu garanti et la gratuité des transports publics. Mon opinion est que, sur presque tout, il appartiendra à la population de se prononcer, seule façon d’échapper à l’autoritarisme classique mais aussi à la barbarie encouragée par la contingence de la pénurie des ressources et de la nécessaire remise en jeu des vieilles règles.
Or, très peu de place est faite aux modalités démocratiques dans ces mesures. La mise en œuvre de la représentation proportionnelle, de la parité, du non cumul des mandats, c’est bien, mais on ne peut ramener les façons d’ « impliquer les citoyens » au seul référendum ! Rappelons que l’épisode du traité européen il y a 5 ans fut exceptionnel en ce qu’il mobilisa pendant 6 mois presque toute la population (des médias au bureau en passant par les réseaux de la famille, des amis, des voisins,…). Or le référendum est un outil ambigu s’il ne vient pas sanctionner des informations complètes et contradictoires au cours d’un débat long auquel les votants ont intimement participé. Imagine t-on qu’on réglera ainsi, à la cadence de deux consultations annuelles, non seulement « les deux mesures qui font débat » mais aussi celles que la rédaction estime avoir résolues et celles qui ne sont pas évoquées ?
La plus grande menace à moyen terme n’est pas dans les pénuries ou les catastrophes à venir quoi qu’on fasse, elle concerne la régulation des attributs populaires (droits, intelligence collective, solidarité,…), en conflit violent avec les débordements prévisibles de la bête humaine (égoïsmes, peur, envies, bêtise brutale…). La rédaction aurait pu prendre davantage au sérieux les procédures de démocratie participative sur lesquelles je m’efforce de rassembler, particulièrement les conventions de citoyens, procédures pour lesquelles le système dominant n’offre évidemment que des caricatures trompeuses. La démocratie ce n’est pas une mesure parmi les autres, c’est un principe supérieur d’action, la condition pour rester dans l’humanité tout en changeant de société. Par précaution politique, c’est dès maintenant qu’il faut la construire.
La première session du Cycle de Formation proposé par la FSC a eu lieu le 14 avril 2010 de 19h à 21h30 à Chatenay-Malabry (RER B – Robinson). Jacques Testart a traité du sujet suivant : La Technoscience en Démocratie. Comment ? Pour en savoir plus, cliquez ici.
Le 4 mars 2010 au Parlement européen à Bruxelles, s’est tenu un séminaire intitulé : Santé : l’expertise en question. Conflits d’intérêts et défaillances de l’évaluation
Ce séminaire était co-organisé par CRIIGEN, Fondation Sciences Citoyennes et ENSSER (European Network of Scientists for Social and Environmental Responsibility) sous l’égide de Corinne Lepage, Frédérique Ries et Fiona Hall, députées européennes. Lire la suite…
Le DP est la seule procédure « participative » régie par la loi (2002) et donc assez bien codifiée. Sa gestion dépend de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) qui crée des commissions particulières (CPDP) pour chaque thème mis en débat. Nous avons réalisé un travail d’élaboration pour qu’il en soit de même des CdC (projet de loi ) et dépasser la confusion actuelle dans les pratiques internationales, confusion propice autant à l’incompréhension de la procédure par le public qu’à sa négligence par les élus Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes organise, du 14 avril au 30 juin 2010 en Ile-de-France, une session de formation sur les différentes thématiques qui constituent son coeur d’activité. L’idée est d’aider les participants à élaborer des argumentaires pour leur permettre d’intervenir lors de débats, de programmer de tels débats voire de leur donner la capacité d’être des porteurs de projets sur ces différentes thématiques. Aussi, il est nécessaire pour participer à ces sessions d’avoir un minimum de connaissance du sujet traité. Lire la suite…
La recherche a produit certaines façons de vivre dont l’abandon serait douloureux mais dont le maintien requiert encore plus de recherche. Prolonger ce système ne serait acceptable que si les modes de vie qui en résultent sont compatibles avec la durabilité. Déjà, concernant les acquis, les choses ne sont pas évidentes. On peut convenir que vivre jusqu’à 70 ans et plus réjouit bien du monde, et il existe de nombreux artifices que beaucoup refuseraient d’abandonner, par exemple utiliser un téléphone portable, suivre la mode vestimentaire, pouvoir écouter chez soi un CD, se déplacer en véhicule personnel ou avoir recours à la procréation assistée…C’est que les humains du 20ème siècle, plus que les précédents, sont prisonniers du « progrès », qui n’est souvent que le confort.
Au début des temps de l’homme inventif la situation était simple : créer ou non le progrès (et on peut parier que les réserves et les précautions étaient encore plus laxistes qu’aujourd’hui…). Mais désormais la question est double : faut-il maintenir tous les acquis ? Faut-il en produire de nouveaux. Au delà de la satisfaction des besoins de base (se nourrir, se vêtir, se loger), les artifices sont toujours des luxes. L’ennui est qu’aussitôt que ces luxes deviennent largement partagés ils constituent de nouveaux besoins « de base » et engendrent alors leur dépassement par de nouveaux artifices dont les coût écologiques et anthropologiques vont croissants. On voit bien que c’est idiot mais cela n’empêche pas la tentation… Surtout pour ceux qui en font commerce.
S’agissant de la science à venir, une limite simple (trop simple) à l’absurdité serait de se passer de nouvelles innovations. J’ai coutume de définir la bioéthique comme étant l’art de différer les manipulations de l’humain jusqu’à ce qu’elles puissent être acceptées sans violence. La technoscience reposant davantage sur le marché n’a pas de ces pudeurs et la compétitivité a vite fait d’y remplacer tous les autres arguments. Mais le résultat est comparable : la machine à trouver n’a pas de frein! Et en plus elle écrase bien des acquis puisque les efforts incessants pour découvrir s’accompagnent du mépris de ce qu’on savait déjà, comme chez les paysans ou les artisans, ces savoirs dont certains commencent la reconquête.
Au point où nous en sommes, il faut distinguer quatre fonctions pour la science à venir : permettre aux plus pauvres de survivre, aux riches de survivre à l’abondance, à tous de se prémunir des adversités à venir, et finalement à l’humanité de s’offrir encore le luxe inouï de vouloir comprendre le monde. Sur ce dernier vœu, on peut estimer qu’il existe des savoirs globalement négatifs dont on devrait s’abstenir : reconstituer le virus de la variole, chercher des gènes liés à l’intelligence ou à l’homosexualité, fabriquer des plantes ou des animaux incapables de s’adapter à l’environnement naturel, améliorer les performances de l’homme normal (transhumanisme)…. Mais, à côté de ces délires, qui pourtant occupent déjà des chercheurs, que faire d’un savoir que nul ne peut s’approprier parce qu’il fut conçu grâce à des machines effroyablement sophistiquées, maniées par des spécialistes nombreux et de disciplines variées, si bien qu’il est de plus en plus inaccessible à chaque mortel, fut-il un savant.
Augmenter le savoir c’est augmenter la masse des innovations, ce qui n’est supportable pour l’homme et la planète que si on dispose d’un système régulateur, lequel ne peut pas demeurer l’affaire exclusive des chercheurs et des industriels. Or, la « participation » du public , que le pouvoir s’obstine à utiliser comme un leurre démocratique (voir ma rubrique ?), demeure encore cantonné à l’aval de la science, quand les innovations sont déjà sur le marché, dans la rue ou dans les champs. Il faut imposer, en amont, la soumission des grands projets de recherche à l’avis de citoyens dûment éclairés. Les risques comme les nécessités imposent de mettre la science en démocratie.
Appliquer le principe de précaution c’est un peu plus que faire attention. C’est accepter qu’on puisse repousser une action, même si son risque est incertain, jusqu’à ce que des éléments nouveaux (issus de recherches à mener) permettent d’apprécier et limiter les risques au moins à la hauteur des avantages escomptés. Ainsi le principe de précaution n’a rien d’ « irrationnel »puisqu’il impose des décisions évolutives en fonction des données acquises grâce à une expertise longue, contradictoire et publique. Alors que le principe de précaution a été inscrit dans la Constitution en 2004 , il subit actuellement les assauts conjoints des industriels et des intellectuels médiatisés. Les premiers s’inquiètent d’un frein potentiel dans leurs stratégies de développement (forcément « durable ») et les seconds, philosophes, économistes ou scientifiques, s’irritent de la suspicion ainsi portée sur la technoscience (forcément bénéfique). Puisque tous partagent une foi inébranlable dans les plantes transgéniques, les centrales nucléaires, le véhicule électrique ou les nanotechnologies, leur convergence semble être à base idéologique plus que scientifique, et leur attitude peut relever d’un « principe d’irresponsabilité » (voir La Décroissance, octobre 2009).
Le plus bestial* parmi ces « intellectuels », Claude Allègre, fustige le principe de précaution au nom de « l’écologie productive » et de la compétitivité, exigeant que tous croient au « progrès » comme à une religion universelle. Il est alors cocasse que son complice Henri Atlan (le biophysicien qui fantasme sur l’utérus artificiel) s’attaque à « la religion de la catastrophe » (Le Monde, 28 mars 2010), qu’il dit basée sur « la croyance aveugle en la valeur de vérité du modèle établi par les scientifiques » (il s’agit ici des climatologues). Cette religion, assène Atlan, agit « au nom de la science comme ce fut le cas des idéologies totalitaires du XX°siècle »…Par cette acrobatie scandaleuse les experts inquiets sont assimilés aux serviteurs du nazisme ! Mais pourquoi la science partagée par la communauté des climatologues serait-elle plus suspecte que celle de quelques prétentieux, étrangers à cette discipline et étonnamment en accord avec les intérêts des industriels ?
Audace suprême, Atlan assimile le principe de précaution au pari de Pascal…Comme s’il existait des recherches possibles pour démontrer l’existence ou l’absence de Dieu, et que cet enjeu intime et dérisoire était comparable aux menaces collectives qui résultent de nos activités !
François Ewald, pour sa part, réunit la philosophie et le bizness puisque cet ancien élève de Foucault a réussi dans les assurances. A propos de la grippe A (Le Monde, 10 janvier 2010), Ewald juge « fort préoccupante » la tendance qu ‘aurait le principe de précaution à conduire à « l’hyperdémocratie des individus » (aviez vous remarqué cet excès démocratique ?) Pourtant, le principe de précaution a peu à voir avec la prévention vaccinale disproportionnée que nous avons connue : il inciterait plutôt à analyser les conditions sociales et matérielles d’apparition de l’épidémie, en particulier en se penchant sur les risques liés à l’élevage intensif que nos donneurs de leçons n’incriminent jamais…
On constate que les beaux esprits qui prospèrent dans les médias aux ordres du capital sont souvent dans la confusion, mais qu’ils répartissent leurs efforts pour lever tout obstacle à la machine économique. Précaution ou croissance, il faut souvent choisir !
(*) Ce qualificatif ne devrait pas aggraver mon cas dans la procédure pour diffamation intentée par le géologue omniscient contre les 9 signataires d’un article plutôt musclé où sa carrière était revisitée (Politis, 18 juin 2009).
J’ai souvent défendu la révolution démocratique portée par les conventions de citoyens, cette mouture formalisée des conférences de citoyens pour laquelle la Fondation Sciences Citoyennes (FSC) a élaboré un projet de loi qui attend depuis 2 ans l’intérêt des parlementaires (Les citoyens au pouvoir !). Rappelons qu’il s’agit de recueillir l’avis d’une quinzaine de personnes tirées au sort et recevant, sur le sujet traité, des informations exhaustives et contradictoires dont elles débattent entre elles. Depuis 10 ans, au moins une dizaine de procédures se réclamant de ce principe ( mais avec des protocoles très variés) ont été organisées en France. Une tendance se dessine récemment pour professionnaliser et privatiser ces procédures au risque de leur ôter la spontanéité et l’indépendance d’esprit qui en font l’originalité.C’est que , par commodité, les organisateurs (ministères, mairies, régions,…) sous-traitent ces évènements à des organismes à but lucratif qui font désormais profession de gouverner la démocratie ! On peut comprendre que le recrutement du panel de citoyens soit assuré par des professionnels (tel l’IFOP, cher à la patronne du MEDEF) mais des dérives apparaissent quand ceux-ci visent la facilité et la rentabilité. Cela peut arriver en reprenant un citoyen ayant déjà participé à une autre procédure mais dont le profil permet de boucher à bon compte un trou dans le nouveau panel (celui-ci est en effet composé de façon variée à partir de personnes tirées au sort en large excès). Plus grave , les citoyens peuvent être recrutés non sur les listes électorales mais sur des listings de personnes testant des produits à commercialiser, une population propice à ce volontariat mais certainement non aléatoire ! Pour s’assurer plus sûrement de l’acceptation des personnes sollicitées, il devient aussi fréquent de financer leur participation au delà de l’indemnisation de leurs frais réels. C’est un peu comme si on payait les citoyens pour aller voter… tout en ciblant un échantillon de « citoyens professionnels »plus disponibles.
Outre le recrutement du panel, le prestataire choisi par l’organisateur a de plus en plus la charge de gérer la formation des citoyens en proposant le programme et les formateurs. C’est peut-être autant par croyance en une science objective que pour éviter les « extrémistes » que le prestataire tend à imposer un programme insipide. On peut comprendre que l’intérêt du prestataire, qui est de satisfaire l’organisateur (et d’obtenir d’autres contrats), ne soit pas de stimuler la polémique et de risquer d’orienter les citoyens vers un avis qui dérange…Ainsi au nom d’un mythique « savoir neutre », les points de vue contradictoires, dont la fonction est primordiale dans ces procédures, sont édulcorés ou annulés. Il en résulte que c’est seulement le jour du débat public final, à quelques heures de la rédaction de leur avis, que les panélistes découvrent la teneur réelle de la controverse parce qu’ils ont demandé à interroger des « experts » non programmés…
Ces pratiques qui mettent en marché la démocratie, comme la taxe carbone et les droits à polluer mettent en marché l’écologie, sont très préjudiciables pour valider et faire reconnaître le potentiel extraordinaire de telles procédures. Les institutions publiques doivent être seules compétentes pour piloter les conférences de citoyens et doivent le faire selon un protocole strict, tel celui proposé par la FSC. Qu’attendent les élus pour mettre ces propositions dans la loi ?
A propos de la proposition de loi Leonetti, fevrier 2010
Les Etats-Généraux de la bioéthique (EGBE) en 2009 ont préparé la révision des lois de bioéthique, prévue pour 2010. Ils ont comporté plusieurs procédures dont 3 conférences de citoyens (CdC), à Rennes, Marseille et Strasbourg.
Comme déjà exposé (Les états généraux de la bioéthique : un leurre démocratique ?), j’ai participé à la CdC organisée à Marseille sur les thèmes du DPI (diagnostic préimplantatoire, pratiqué sur les embryons fécondés in vitro) et de la recherche sur l’embryon. Ce débat était loin d’une conférence de citoyens (CdC) telle que nous l’avons définie dans le projet de loi élaboré par la Fondation sciences citoyennes (FSC), à l’issue d’un travail multidisciplinaire de
3 ans et de l’analyse des expériences mondiales (Des conventions de citoyens pour la démocratie).
Il existe de nombreuses différences entre la procédure utilisée pour ces trois forums et celle proposée par la FSC. Elles concernent surtout la formation préalable donnée au panel de citoyens tirés au sort pour participer à ces débats publics, et donc aussi la nature du Comité de pilotage qui définit cette formation. Ce Comité était composé de personnalités non impliquées dans les controverses sur les thèmes de ces forums. Un tel choix suppose que le savoir est objectif et que la réunion d’experts (ou de personnes compétentes) est par nature fondatrice de la Vérité autant que du Bien public.
Au contraire, notre proposition de loi institue la controverse comme un moyen de parvenir à l’objectivité. Nous préconisons un Comité de pilotage composé de 2 spécialistes du débat public et de 4 à 6 spécialistes de la question, « choisis afin de représenter l’essentiel du pluralisme disciplinaire et du pluralisme des opinions sur la question débattue ». Les décisions du Comité étant prises par consensus, c’est la présence délibérée des contradictions en son sein qui permet de rechercher l’objectivité du programme de formation des citoyens. Il en découle que la formation doit « développer le sens critique des citoyens par l’exposé des controverses et de la diversité des points de vue » et que « l’acquisition critique des connaissances s’organise en alternant rencontres avec les formateurs et débats entre les citoyens ».
Il appartient aussi au Comité de pilotage de recueillir et distribuer des « cahiers d’acteurs émis par toutes les personnes physiques ou morales désireuses d¹en produire », et c’est seulement la diversité des convictions au sein du Comité qui permet de choisir équitablement les documents à distribuer au panel de citoyens, pour leur donner « une présentation des positions contradictoires dans la controverse en cause ».
La volonté délibérée d’écarter la controverse de la formation et de la réserver pour le débat public a eu pour conséquence de ne faire découvrir la réalité des positions des « experts » qu’au dernier moment, juste avant la rédaction du rapport final par le panel, court-circuitant ainsi la nécessaire maturation des avis des citoyens que permet la discussion interne au panel. Leur surprise était évidente quand j’ai évoqué l’avenir eugénique prévisible du DPI, et aussi la non justification des recherches sur l’embryon humain avant que des résultats probants soient obtenus chez l’animal…
Comme dans les autres CdC récentes, les organisateurs choisissent de faire sous-traiter l’ensemble de la procédure par des entreprises privées ”( SOFRES, IFOP, Res Publica,…)
Conséquences déjà visibles: le minimum de temps de formation des citoyens ( parfois un seul WE), l’évitement du contradictoire (formation supposée “neutre”), les arrangements avec le tirage au sort (recrutement de “citoyens” déjà identifiés), l’accès des formateurs/organisateurs au panel en dehors des moments d’intervention (pressions possibles de porteurs d’intérêts, je l’ai vécu en CdC bioéthique), le rôle important donné à l’animateur “maison” (y compris dans la rédaction des avis),…Tout ceci est détestable mais possible parce qu’il n’y a pas de protocole précis (contrairement à notre projet de loi) et que les nouveaux « spécialistes » de la “démocratie participative » recherchent à la fois l’économie de moyens et l’absence de conflits.Il est clair que le « marché » de la démocratie participative ne peut prospérer que si les résultats sont tolérables…
Seule la rigueur du protocole peut justifier la prise en compte des avis de ces instances par les politiques. Sans véritable traduction législative, les CdC, forums, débats publics, etc… ne peuvent constituer que des exutoires, voire des leurres démocratiques
Juste après les EGBE dont il assumait la présidence, le député Jean Léonetti a proposé le 3 février 2010 que des débats publics, comprenant des CdC , soient dorénavant organisés par le Comité national d’éthique (CCNE) pour apporter aux élus les avis de la société sur ces problèmes ((http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/debat_ethique.asp).
Ci-dessous les principaux points discutés à cette occasion à l’Assemblée Nationale (Mes remarques et critiques figurent dans les notes)
On peut relever quelques arguments en défense des CdC exprimés par J Léonetti le 3 et le 16 février (examen des amendements):
« Bien entendu cet avis ne lie pas le législateur …/Demander l’avis du peuple est peut-être une contrainte pour le législateur, qui ne pourra pas ne pas en tenir compte, mais ne constitue pas un verrou aux réformes…(1)/Le diagnostic de l’expert ne vaut pas la décision politique et ne peut en aucun cas se substituer à elle…dans de nombreux domaines, les avis des spécialistes sont contradictoires et leurs conclusions démenties dans les faits (allusion à la crise économique)» / « les citoyens sont tirés au sort et préalablement formés de manière neutre et indépendante »(2)/ « Si nous avions voulu que le débat public soit obligatoire sur tous les problèmes éthiques et de société, il aurait fallu en définir précisément le champ dans la loi. Nous avons préféré donner au CCNE l’initiative d’organiser ce débat… » (3)
Des réserves ont été exprimées le 16 février par plusieurs députés ), surtout de l’opposition
-Sur le bilan des EGBE : l’IFOP avait constitué les panels des CdC , « or cet institut de sondage a refusé de détailler précisément, clairement et en toute transparence la procédure qui a guidé le choix du panel… » (4) Les EGBE « ont débouché sur un rapport constatant l’accord du public sollicité avec les orientations portées par le gouvernement et déjà expertisées par un Conseil d’Etat convaincu qu’il ne faut toucher à rien… »(5)
-Sur les prérogatives des élus : « ne pas priver le législateur de toute capacité d’initiative » au profit du CCNE ; le CCNE doit présenter son rapport à l’Office parlementaire (OPCEST), d’où l’amendement de Léonetti pour que « le législateur reçoive les comptes-rendus des débats par le biais de l’OPCEST , et sa décision restera libre et éclairée »(6)
-Sur le pouvoir du CCNE : « ».. sous couvert de démocratie participative, le débat organisé à l’initiative du CCNE sera quelque peu tronqué « comment le CCNE peut-il à la fois donner un avis indépendant et animer le débat public ? » (7) . L’initiative du débat doit revenir au Parlement plutôt qu’au CCNE ». « il faut que les commissions parlementaires compétentes ainsi que l’OPCEST soient consultés avant l’organisation des débats publics »(8)
-Sur le rationnel des CdC : « comment choisir les citoyens ? comment les former ? comment faire accepter leurs avis ?…L’autogestion est irréalisable… » (9) / « Comment s’assurer qu’un panel de citoyens formés en 2 week-end puisse faire face à des experts ? »(10) /« Eviter qu’une minorité active cherche à confisquer le débat ou à le bloquer… » (11) / Quelle représentation « de la société dans sa diversité ?»(11) / C’est « une illusion que l’avis d’un « panel » de citoyens pourrait sérieusement éclairer la représentation nationale après que les dits citoyens aient bénéficié d’une « formation » qui ne pourra être que sommaire… » (12) / « Quelle différence entre les Etats Généraux eux-mêmes et les CdC ?… Prévoir tout simplement que les Etats Généraux réunissent des citoyens… »(13) /« La neutralité est inatteignable… » (14)
-Sur la proposition Léonetti: c’est « un exercice d’experts légèrement mâtiné de participation citoyenne » « pourquoi cette précipitation ? » (15) il faut « éviter un recours trop systématique au débat public quand les positions sont figées car cela ne ferait qu’accroître les dissensions » (16)(exemple du débat nano) « sous couvert de démocratie participative on va étouffer les véritables débats…c’est un alibi de la majorité pour accélérer le débat parlementaire (17)…le législateur ne pourrait qu’avaliser les conclusions du débat extérieur… »
Finalement la proposition adoptée et soumise au sénat est :
Art 1 Tout projet de réforme sur les problèmes éthiques.. .peut être précédé d ‘un débat public sous forme d’Etats Généraux. Ceux-ci sont organisés par le CCNE après consultation des commissions et de l’OPCEST. A la suite du débat, le CCNE établit un rapport pour l’OPCEST qui procède à son évaluation (18).
Art 2 Les Etats Généraux comprennent en particulier des conférences de citoyens choisis de manière à représenter la société dans sa diversité. Après avoir reçu une formation préalable, ceux-ci débattent et rédigent un avis ainsi que des recommandations qui sont rendus publics (19).
(1) ce point est très sensible, les parlementaires craignant, à tort, d’être affaiblis par l’expression des avis citoyens
(2) cette « neutralité » de la formation, qui était déjà vantée dans les EGBE de 2009 est évidemment illusoire et catastrophique (La citoyenneté pour de vrai )
(3) pas clair ! c’est une réponse à la crainte des députés d’être débordés par le CCNE mais le projet final redonne l’initiative au Parlement…
(4) info inédite ! L’IFOP a vraisemblablement recruté (par commodité) des professionnels des entretiens, comme pour la CdC sur les ondes (Ville de Paris, 2009)
(5) c’est effectivement à quoi conduit la formation « neutre » encore proposée ici
(6) un filtre sera donc posé entre le compte-rendu du CCNE et le débat parlementaire…
(7) remarque assez pertinente
(8) c’est donc aussi en amont que le Parlement veut contrôler la « démocratie participative »
(9) de nombreuses réactions analogues montrent l’absence de culture des parlementaires sur le sujet mais aussi leur défense du système…
(10) idem, genre brève de comptoir au bistrot de l’Assemblée…
(11) souvenir du débat « nano » mais quelle confusion entre les procédures ! et quelle ignorance des expériences internationales !
(12) c’est comme si les parlementaires, dont la formation technique est bien plus « sommaire » que celle des citoyens de CdC , possédaient un gène du savoir inné qui leur permettrait de bien décider
(13) encore la frousse que naisse une véritable procédure où le peuple pourrait exprimer ses choix
(14) enfin une remarque pertinente !c’est pourquoi il faut rechercher l’expression des contradictions !
(15) cet argument a été ressassé comme un mot d’ordre, surtout par l’opposition. Il serait donc « précipité »de demander aux gens d’avoir prise sur leur destin ?
(16) ainsi le débat public ne vaut que si tout le monde est déjà en accord !
(17) pas compris cette allusion
(18) donc les parlementaires choisiront les thèmes à faire débattre (de quoi ont-ils peur ?)puis ils choisiront parmi les avis exprimés ceux qui méritent débat à l’Assemblée…
(19) Rien sur la procédure ! un seul point positif : on sera en droit de connaître les avis exprimés par les CdC
EN CONCLUSION
On devrait se réjouir de la prise en compte législative des CdC, pour lesquelles la FSC a rédigé et publié une proposition de loi depuis plus de deux années…Le thème de la bioéthique peut être favorable pour cet essai (lequel devrait ultérieurement s’appliquer à la gestion de la technoscience en général) pour deux raisons : 1) les différences d’opinions des parlementaires (et des citoyens en général) ne recoupent pas les clivages politiques ; 2) les innovations en bioéthique ne sont pas aussi marquées par le marché économique que les autres innovations (ce qui peut expliquer le point précédent…)
Cette nouvelle fonction donnée au CCNE peut avoir 2 buts :1) en finir avec l’obligation légale de réviser les lois de bioéthique tous les 5 ans puisque les EGBE constitueraient une veille permanente ; 2)donner une carotte au CCNE dont le rôle est très diminué depuis l’importance prépondérante accordée à l’Agence de la biomédecine. Il reste que le CCNE n’a pas de compétence particulière pour cette nouvelle fonction et pourrait se trouver en conflit d’intérêts puisqu’il est amené à formuler lui-même des avis, lesquels pourraient être en contradictions avec ceux exprimés dans les CdC (à moins que le projet vise aussi à supprimer la fonction d’élaboration du CCNE ?…)
La méfiance des élus(de tous bords) devant la menace de demandes exprimée par le peuple doit être justifiée par leur méconnaissance quasi absolue des pratiques de démocratie participative, en particulier dans les pays scandinaves. Elle amène les députés à vouloir contrôler en amont les thèmes que les citoyens pourront débattre, puis à éviter l’expression d’experts non conformes et enfin à poser un filtre entre les avis et le débat parlementaire …C’est à dire à priver la « participation » de toute vertu démocratique.
Surtout, ce texte n’est aucunement une avancée puisque la procédure n’est pas décrite, même grossièrement… ce qui permettra de neutraliser les demandes de véritables CdC comme celles que nous souhaitons (Sciences Citoyennes) et de confirmer la fonction de leurre démocratique des propositions de plus en plus fréquentes pour la « participation » des citoyens aux choix de société…
La participation ne doit pas se réduire à l’information des citoyens. Il faut que des “gens ordinaires” soient complètement informés des enjeux des projets techniques, scientifiques, d’aménagement et d’innovation afin d’élaborer des avis indépendants des intérêts particuliers.
Une méthodologie pour des “conventions de citoyens” est proposée par la Fondation Sciences Citoyennes, en tant que projet législatif. Partant d’expériences conduites dans différents pays, cette démarche se déroule en plusieurs phases : organisation d’un comité de pilotage pluraliste comprenant des spécialistes de la question posée, choix d’un panel de citoyens, formation de ceux-ci, débats, et production d’avis à l’usage des décideurs.
Indiquons qu’à la suite de cet article, l’Encyclopédie du développement durable projette de susciter d’autres articles présentant d’autres outils démocratiques d’aide à la décision.
La participation ne se réduit pas à l’information
La participation ne se réduit pas à l’information ou même à la concertation car le citoyen doit être un acteur, pas un spectateur, et il ne suffit pas que le public “participe à un débat” pour prétendre qu’il choisit son avenir alors qu’il n’a pas réellement participé à la décision. De véritables leurres démocratiques sont souvent agités par le pouvoir politique pour résoudre les contradictions entre les projets qu’il veut imposer et les choix de la société, particulièrement à propos d’innovations technologiques. Ainsi, que ce soit pour la culture de plantes transgéniques, le tracé d’une autoroute, l’implantation d’un incinérateur, l’escamotage des déchets nucléaires, la dissémination de produits potentiellement dangereux, le pouvoir local ou national promet “d’informer” le public et de le “consulter”. Ces démarches, outre le fait qu’elles interviennent presque toujours alors que les décisions ont déjà été prises, ont peu à voir avec une participation effective. Elles utilisent les arguments d’autorité des “experts” officiels et ignorent les divergences entre savoirs technoscientifiques comme la pluralité des analyses provenant de savoirs non techniques. De plus, les élus de bonne foi restent incomplètement informés tant leurs compétences sont débordées par les avancées rapides de la techno science et ils ne peuvent alors que faire écho aux arguments portés par des groupes d’intérêt puissants, c’est-à-dire presque toujours pencher du côté de l’acceptation de l’innovation.
Tenir compte des points de vue des simples citoyens
C’est pourquoi, dès que des controverses éclatent sur l’intérêt et les conséquences d’une technologie, ce qui est de plus en plus fréquent, les autorités devraient collecter et discuter les points de vue des simples citoyens, au-delà du cercle des experts statutaires. Bien sûr, pour qu’il soit argumenté, l’avis des citoyens doit se nourrir des informations les plus complètes possibles. C’est pourquoi il faut définir une méthodologie permettant de recueillir les avis de citoyens “naïfs” (non spécifiquement impliqués dans la controverse) mais bien éclairés grâce à des informations complètes et contradictoires. Les bases pour une telle procédure ont été proposées, il y a 20 ans, par le Danemark sous l’appellation “conférence de citoyens” (CdC), mais, malgré plusieurs dizaines de CdC recensées dans de nombreux pays, la méthodologie reste empirique et sujette à de larges variations au point que l’on confond souvent les diverses procédures disponibles, par exemple en assimilant conférence de citoyens à conférence de consensus 1. Or, la crédibilité des CdC exige que des règles claires en garantissent l’objectivité et la pertinence. C’est seulement à ce prix qu’on pourrait obtenir des responsables politiques qu’ils prennent en compte les résultats des CdC au moment de faire les lois et règlements.
Conventions de citoyens : un projet de loi
A l’initiative de la Fondation Sciences Citoyennes (FSC), une méthodologie précise a été élaborée pour que des gens ordinaires puissent fournir des avis éclairés, permettant aux élus d’apprécier complètement une innovation avant d’en promouvoir l’usage. Nous avons d’abord analysé des expériences internationales de CdC, puis nous avons défini des conditions pour que des profanes élaborent librement une position bien informée et représentative de l’intérêt commun. C’est pour rompre avec l’ambiguïté de procédures variées s’autoproclamant “conférence de citoyens” que nous avons adopté la dénomination “convention de citoyens”, pour laquelle nous proposons aujourd’hui un projet législatif 2. Selon ce projet de loi (fortement résumé ici) la sélection d’une quinzaine de citoyens, profanes par rapport au sujet en délibération et dénués de conflit d’intérêts, est effectuée au hasard mais en assurant une grande diversité (sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région d’origine, sensibilité politique,…). La conférence de citoyens combine une formation préalable (où les citoyens étudient) avec une intervention active (où les citoyens interrogent) et un positionnement collectif (où les citoyens discutent en interne puis avisent). Le prix à payer pour cet exercice démocratique est de le limiter à un petit nombre de personnes plutôt que de consulter la population entière. Le panel de citoyens est composé de personnes volontaires, mais après tirage au sort sur les listes électorales, afin d’éviter la présence de porteurs d’intérêts ou de convictions déjà acquises. Si ces porteurs d’intérêts sont absents du panel citoyen de la CdC, par souci d’approcher l’intérêt commun, ils peuvent y intervenir comme experts, ce qui est légitime et nécessaire. En effet, l’intérêt commun n’est pas la moyenne des intérêts particuliers capables de se faire entendre.
Plusieurs phases dans la démarche
Pour assurer le respect de la procédure, un comité d’organisation (dans notre proposition il serait placé, soit au Conseil Economique et Social, soit au Parlement) lance un appel d’offres pour l’organisation matérielle de la Convention, nomme le comité de pilotage, et recueille des cahiers d’acteurs présentés par toute personne physique ou morale souhaitant témoigner ou argumenter une position. Le comité de pilotage comprend des spécialistes de la question posée représentant le pluralisme des opinions sur cette question. C’est par consensus qu’il établit le programme de formation des citoyens, sélectionne les cahiers d’acteurs, et distribue une documentation comprenant les positions contradictoires dans cette controverse. La première session de formation présente aux citoyens les connaissances disponibles, de la façon la plus neutre possible. Puis, une seconde session présente la question en termes d’enjeux contradictoires. Un facilitateur, psychosociologue engagé par le comité qui est le seul interlocuteur permanent du groupe, assure le lien entre les citoyens et le comité de pilotage, sans intervenir dans l’objet du débat. Après cette formation, les citoyens dirigeront une réunion publique afin de compléter leur savoir (ils décident alors eux-mêmes des questions à traiter et des personnes à interroger). Immédiatement après, ils délibèrent pour établir leurs recommandations, soit par consensus, soit en rédigeant des opinions dissidentes. Toute la procédure doit être filmée, à l’exception des moments de délibération, et les films sont accessibles au public. De plus, toute convention de citoyens fait l’objet d’une évaluation par deux experts désignés par le comité d’organisation. L’objectivité de la procédure est ainsi recherchée à la fois parle tirage au sort du panel, par une formation assurée hors de toute influence (anonymat des citoyens) et par le consensus obtenu sur le programme de formation, lequel est pourtant établi au sein d’un comité de pilotage riche d’opinions diverses.
La CdC apparaît aujourd’hui, et après de nombreuses expériences mondiales, capable de produire des avis précieux à l’usage des décideurs mais aussi des autres citoyens. En effet, quelle position plus crédible pour tout un chacun dans le doute que les analyses produites par quelques uns qui sont absolument ses semblables et autant que lui hors des conflits d’intérêts ? Et quelle meilleure garantie contre l’enkystement dans la fonction qu’un panel de citoyens renouvelé pour chaque consultation ? Les observateurs des conférences de citoyens se sont étonnés de la capacité de personnes candides à délibérer sur des sujets complexes, en se dégageant des enjeux seulement locaux et immédiats pour proposer des solutions souvent ignorées par les spécialistes, et rarement entendues des instances politiques. On est loin de l’hypothèse d’un “public irrationnel” qui serait incapable d’apprécier les effets réels de la techno science… Ainsi peut-on, le temps d’un essai d’humanité, transformer en citoyen responsable le “gogo” que nous sommes tous au jour le jour 3. Pourvu qu’elles soient médiatisées, ces procédures améliorent aussi la compétence de toute la population et peuvent rétablir la confiance vis-à-vis des scientifiques et de leurs propositions. Comment faire entrer ces procédures dans l’ordre juridique et politique, pour que les dirigeants, mieux informés des enjeux des technologies et des attentes de la population, puissent tenir compte de ces recommandations ? 3 Afin de sortir des leurres démocratiques pour aller vers une véritable participation, les recommandations de la CdC doivent faire l’objet d’un débat parlementaire où toute divergence des élus avec les recommandations des citoyens devra être motivée. Car la démocratie participative ne peut devenir crédible aux yeux des citoyens que si les élus prennent en compte les avis émis. Ainsi pourrait-on mieux faire fonctionner les institutions, et fournir aux élus un outil pour apprécier toutes les facettes d’une innovation avant d’en promouvoir l’usage. Il existe d’autres procédures possibles : jury citoyen, sondage délibératif, atelier scénario, 4. À ce jour, le Débat Public (DP) est, en France, la seule procédure “participative” régie par la loi (depuis 2002) et donc assez bien codifiée. Sa gestion dépend de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) qui crée des commissions particulières (CPDP) pour chaque thème mis en débat. Les thèmes soumis au DP sont très nombreux (des dizaines chaque année), car ils portent sur des projets essentiellement locaux (surtout urbanisation), alors que la CdC est surtout destinée à traiter des problèmes globaux concernant l’humanité (plantes génétiquement modifiées, nanos, nucléaire, bioéthique, etc.). On notera que c’est seulement dans la CdC que les informations données aux citoyens sont dosées par le comité de pilotage de telle façon qu’une option particulière ne soit pas favorisée et que les diverses positions connues trouvent place auprès du panel de citoyens (ce résultat est recherché par le consensus sur le programme d’information proposé aux citoyens, consensus obtenu malgré la pluralité délibérée du comité de pilotage). Par ailleurs, les avis de la CdC sont rédigés par les citoyens eux-mêmes qui y expriment aussi leurs dissensus, alors que le “bilan” d’un DP se veut neutre et est dressé par un rédacteur nommé par la CNDP. Il est évidemment facile pour les décideurs “d’oublier” les points qui ne leur conviennent pas dans un rapport lui-même déjà subjectif puisque rédigé par un rédacteur qui s’efforce de “ne pas prendre position”. Sans vouloir opposer CdC et DP dont les objets sont souvent différents, il nous paraît fondamental de privilégier les procédures qui réduisent le poids décisionnel des experts comme les pressions du lobbying, et se concluent par des propositions claires, rédigées et portées par les citoyens eux-mêmes. Il n’est pas question d’organiser des CdC pour savoir où faire passer l’autoroute ou si on construit un pont sur la rivière…Là, le DP a certainement sa place pourvu qu’il ne soit pas l’occasion de manipulations, ce qui paraît difficile quand les enjeux sont importants. Mais les CdC sont incomparables quand il s’agit de décider de choix de société car le tirage au sort est un retour aux sources de la démocratie, laquelle est renforcée par l’exigence de pluralité des “expertises” délivrées et discutées.
L’intérêt de la CdC est dans sa capacité à proposer les solutions qui conviennent le mieux au bien commun (sur des enjeux plus anthropologiques que locaux) et elle constitue la procédure la plus propice pour cela. Cette dernière affirmation n’est pas gratuite : il n’y a pas équivalence de toute les propositions qui prétendent assurer la “participation”. Par exemple l’auteur de l’initiative ne devrait pas être aussi son organisateur et en plus son pilote, toutes fonctions cumulées par le DP mais séparées dans la CdC qui recherche l’objectivité par une cascade de responsabilités (organisateur/ comité d’organisation/ comité de pilotage/ panel de citoyens).La FSC défend le tiers-secteur de la recherche parce que nous croyons aux capacités de jugement, de proposition, et d’équité des citoyens de base ainsi qu’ils le démontrent quand ils s’organisent en associations d’intérêt public. Avec la CdC apparaît un quatrième partenaire pour l’élaboration de la norme :outre les experts, les politiques et la société civile organisée (associations), elle donne toute sa place aux citoyens “ordinaires” (mais acceptant cette tâche d’intérêt collectif).
Des extensions possibles
Deux extensions de ce modèle seraient ultérieurement possibles. On pourrait tenir simultanément plusieurs conventions de citoyens sur le même thème dans plusieurs pays (avec un comité de pilotage indépendant dans chaque pays participant) et vérifier ainsi la convergence des souhaits des citoyens du monde, convergence qu’on peut supposer supérieure à celle de leurs responsables politiques respectifs… L’autre extension serait thématique en élargissant le recours à ces procédures hors des controverses technologiques, vers des thèmes éthiques ou même politiques. C’est une véritable révolution des pratiques qui est en jeu avec cette formule pour aider démocratiquement la décision des élus. Il s’agit aujourd’hui de passer un cap difficile de cette utopie en faisant inscrire les CdC dans la Constitution, condition pour garantir leur prise en compte effective… Et donc de convaincre les parlementaires que face à la complexité croissante des évaluations, ils ne peuvent se suffire d’expertises incomplètes, souvent tendancieuses et peu conformes aux intérêts des populations.
Jacques Testart
1 La conférence de consensus n’est pas une procédure participative mais un débat entre experts afin de proposer la meilleure solution à un problème technique(“bonnes pratiques”),par exemple en obtenant un consensus de chirurgiens sur un protocole opératoire.
2 Projet consultable sur http://www.sciencescitoyennes.org
3 Voir Le vélo, le mur et le citoyen, Ed Belin, 2006
4 Y Sintomer :Le pouvoir au peuple, Ed La Découverte, 2007.
Le pouvoir use et abuse des débats publics. Son ambition? Donner aux citoyens l’illusion d’influencer les décisions politiques. Ne soyons pas naïfs. Refusons la consultation pour exiger la participation !
Le débat public passe pour un recours à la démocratie. Dés qu’il faut régler une controverse sociétale, de l’usage des nanotechnologies à la définition de l’« identité française », le pouvoir propose un « débat public ». Et presque toutes les associations en redemandent, croyant faire ainsi avancer les intérêts des citoyens. « On veut un débat public ! », exigent les défendeurs de la société civile. Sur ce point, le Grenelle a fait l’unanimité. Comme si l’accolement de deux termes connotés positivement créait l’irruption de la liberté, de la sagesse ou de la justice.
Arnaque déposée
On oublie que « débat public » est une marque déposée dans la loi depuis 2002, et que son exploitant autorisé est une structure désignée par l’État : la Commission nationale du débat public (CNDP). Or, cette procédure n’est pas le meilleur moyen de conduire au respect de l’intérêt commun, surtout quand il s’agit d’enjeux concernant toute l’humanité. Le jeu consiste à faire parler des experts (information) puis à laisser s’exprimer le public (débat) avant qu’un rédacteur labellisé récapitule (bilan), ce qui permettra au pouvoir de faire des choix (arbitrage). On peut reprendre chacune de ces phases de manière plus critique et mettre en cause le choix des « experts » : ce choix ne préjuge t-il pas du contenu de l’expertise ? Pourquoi pas des experts de la société civile? ; le débat : les citoyens qui s’expriment, toujours rares, sont-ils représentatifs de l’intérêt commun? ; ou le bilan : comment retenir et pondérer équitablement l’ensemble des avis exprimés ? Mais la grande arnaque est bien de laisser croire à l’objectivité de l‘arbitrage, lequel se montre toujours favorable à la croissance et à la compétitivité. Voilà pourquoi les choix politiques précèdent le débat public !
Cause toujours
Il semble que certaines associations ayant voulu jouer le jeu soient aujourd’hui refroidies par ces simulacres, mais elles critiquent le déroulement de tel débat public plutôt que leur finalité commune. Ainsi, les Amis de la Terre regrettent avec raison que des sujets importants comme les enjeux globaux ou l’utilité sociale aient été évacués du récent débat sur les nanotechnologies. Mais ils ne semblent pas remettre en cause cette caricature de démocratie qu’est naturellement la stratégie du « cause toujours, ça défoule ! ». Le Grenelle a montré l’aptitude collaboratrice de nombreux résistants vite inféodés. Et les leurres démocratiques ont tendance à se multiplier.
Pour la convention de citoyens
La leçon à tirer des compromissions passées devrait être de refuser la consultation et d’exiger la participation, c’est-à-dire la démocratie active. La convention d’Aarhus, ratifiée par l’Union européenne, garantit le « droit de participation du public au processus décisionnel » ce qui n’est pas le droit banal à être consulté. On doit toujours rappeler qu’il est possible de concevoir une information objective et contradictoire, d’éviter la prééminence d’intérêts particuliers, de mesurer le poids respectif d’avis variés et de laisser le public articuler lui- même ses propositions. La « convention de citoyens » diffère sur tous ces points du débat public (Quelques différences entre débat public et convention de citoyens). Grâce à cette procédure, la majorité de la population (tous ceux qui n’y ont pas participé mais dont les intérêts sont les mêmes que ceux des jurés tirés au sort) peut disposer de conclusions claires, informées et crédibles afin de soutenir ses mobilisations. Mais il faut aussi que le pouvoir ne méprise pas les avis qu’il a lui-même sollicités, et se nourrisse de cet apport qui est le plus pertinent pour sa décision… En sachant qu’il sera jugé là-dessus.
Réseau ETAL
Appel citoyen pour un encadrement et une transparence des activités de lobbying en direction des instances de décision publique
Lettre ouverte du réseau ETAL aux partis politiques et leurs candidat-es aux élections régionales 2010
Paris, le 20 février 2010
Objet
• Information : le réseau ETAL agit pour un encadrement et une transparence des activités de lobbying en direction des instances de décision publique
• Questions aux partis : ETAL questionne les têtes de liste aux élections régionales sur leur programme en matière de :
– règlementation du lobbying,
– prévention des conflits d’intérêts
– participation pluraliste à l’expertise et à la décision.
Madame, Monsieur,
Le réseau ETAL (pour un Encadrement et une Transparence des Activités de Lobbying) regroupe 20 associations et syndicats autour d’un Appel citoyen pour un encadrement et une transparence des activités de lobbying en direction des instances de décision publiques, que vous trouverez ci-joint.
Nous effectuons une veille documentaire, informons le public et formulons des propositions sur les questions suivantes :
• la réglementation des pratiques de lobbying,
• la prévention et la sanction des conflits d’intérêt entre la décision publique et des intérêts économiques catégoriels,
• la prévention des poursuites-bâillons abusives contre des associations
• la prise en compte équitable de toutes les informations et positions, y compris l’expertise citoyenne et scientifique indépendante au service de l’intérêt général.
Dans ce cadre, ETAL a pris position sur les registres des lobbyistes très insuffisants mis en place à l’Assemblée nationale et au Sénat en 2009. ETAL relaie en France la campagne citoyenne Alter EU sur le registre des lobbyistes et les conflits d’intérêt dans les institutions européennes.
Le niveau de la gouvernance régionale nous paraît particulièrement important dans ces domaines. Les institutions décentralisées sont exposées au clientélisme, aux stratégies d’influence déployées par des lobbies, notamment en matière de marchés publics, de gestion des biens communs. Les sondages montrent une perte de confiance des citoyen-nes, ce qui a amené le Comité des régions de l’Union européenne à faire de la lutte contre la corruption au niveau local une priorité en 2010 ..
Le niveau local et régional est celui de prise de décision touchant directement la vie des citoyen-nes. Il devrait permettre plus facilement la mise en œuvre d’une politique de transparence et d’assurer des processus de participation équitable des acteurs du territoire aux consultations et à la prise de décision.
C’est pourquoi les membres du réseau ETAL (liste en p.3) souhaitent connaître votre position et vos engagement sur les trois points suivants :
1/ Quel est le programme et quelle sera votre action concernant les procédures concrètes de régulation des activités de lobbying dans votre conseil régional ?
• Soutenez vous la mise en place d’un registre obligatoire recensant les représentants d’intérêt reçus par des élu-es ?
• Pour assurer une réelle traçabilité des décisions, soutenez vous la retranscription et la publication en ligne des auditions de groupes d’intérêts ?
2/ Comment assurez vous l’absence de conflits d’intérêts dans le processus de désignation des candidat-es, puis dans le contrôle de l’indépendance des élu-es ?
• Vos instances ont-elles exercé une vigilance particulière et ont-elles appliqué des procédures spécifiques visant à éviter toute candidature de personnes qui se trouveraient, une fois élues, en situation de conflit d’intérêt manifeste ?
(Notamment, personnes assurant déjà une fonction de conseil ou assumant une responsabilité de haut niveau dans des entreprises sollicitant des aides ou soumissionnant à des contrats importants auprès de la collectivité, personnes assurant une fonction de conseil ou une responsabilité au sein d’organisations de promotion d’intérêts financiers, industriel…).
3/ La participation équilibrée des citoyen-nes au processus décisionnel
Des expériences montré l’intérêt et l’efficacité de mécanismes pour une prise de décision pluraliste mobilisant les acteurs du territoire : conférences ou conventions de citoyens, partenariats institutions / citoyens pour la recherche (PICRI), etc.
• Quels sont les mécanismes figurant dans votre programme dans le domaine de la participation des citoyens et des organisations de la société civile aux grandes politiques régionales ?
Le réseau ETAL vous remercie du soin que vous apporterez à préciser ces trois points. Votre réponse et/ou tout document de position ou point de vue de votre part et émanant des candidat-es de votre liste sur la question du lobbying, des conflits d’intérêt et de l’indépendance de la prise de décision publique seront publiés dans notre rubrique d’information : http://www.adequations.org/spip.php?rubrique241
Restant à votre disposition pour tout contact ou précision complémentaire, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur l’expression de notre considération distinguée.
Secrétariat du Réseau ETAL
Adéquations
C/o Maison des associations
206 Quai de Valmy – 75010 Paris
Contact Yveline Nicolas 06 68 88 42 05
contact@adequations.org
Membres du Réseau ETAL
Action Consommation • ACME (Association pour un contrat mondial de l’eau) • Adéquations • AITEC (Association internationale de techniciens, experts et chercheurs) •Amis de la Terre •Anticor• ATTAC • Ban Asbestos France (association de lutte contre l’amiante) • Cheminements Solidaires• Confédération paysanne • CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité)• Fondation France Libertés • FGTE – CFDT (Fédération générale des transports et de l’équipement) • Fondation Sciences Citoyennes • Fédération nationale de l’agriculture biologique • Greenpeace • Inf’OGM • MDRGF (Mouvement pour le droit et le respect des générations futures)• Réseau semences paysannes.
Les travaux réalisés ou seulement imaginés pour recréer un mammouth révèlent les délires qui s’emparent de la science quand elle confond la vie avec une substance chimique, l’ADN (1). Mais une certaine conception de la recherche permet d’élargir le bestiaire des cibles utopiques à des organismes vivants. Et quel élargissement ! On va convoquer ici le plus petit avec le plus grand de la classe des mammifères, l’embryon (inférieur à 0,2 mm) et la baleine (30 m). Quoi de commun ? Il s’agit d’êtres vivants protégés absolument… sauf dans cette situation particulière où leur élimination est justifiée par « la recherche ». La magie prométhéenne ou fabuleuse attachée à ce mot amène tous les partisans du progrès à couvrir innocemment bien des activités mercantiles ou des espoirs de gloriole. Remarquons que l’interdit posé par « la communauté internationale » concernant la recherche sur l’énergie nucléaire que souhaitent développer les Iraniens semble être la seule interdiction de science des temps modernes.
Ainsi, la loi française interdite l’utilisation de notre embryon à d’autres fins que la procréation sauf, depuis 2002, dans une situation unique : qu’il devienne l’objet de recherches (ne pouvant pas « être menées par d’autres moyens » ou ayant « une finalité médicale »…). Nos voisins britanniques ne s’embarrassent pas d’une telle phraséologie et peuvent même fabriquer depuis 20 ans des embryons humains dans le seul but de nourrir la science. De même les Japonais refusent le moratoire international sur la chasse à la baleine. Ils ont trouvé l’astuce qui permet de le contourner : ils tuent des baleines « pour la recherche » ! Depuis 1987, le programme japonais de recherche sur la baleine aurait permis la publication d’une centaine d’articles scientifiques (le thème semble aussi « compétitif » que celui de la recherche sur l’embryon humain…) mettant ainsi les activités de chasse baleinière en conformité avec la Convention internationale (ICRN) puisqu’elle exige que toute décision soit « fondée scientifiquement ». En conséquence, la chasse à la baleine qui permet l’analyse de prélèvements (ovaires, bouchons de cérumen, contenus stomacaux,etc…) se trouve validée parce qu’elle serait utile pour « la gestion durable des ressources baleinières ». Tout comme la chasse à l’embryon humain permet des travaux qui sont prétendus nécessaires pour les connaissances embryologiques et les progrès biomédicaux… alors que tous les progrès récents ont été obtenus avec des embryons de rongeurs. Dans une réponse « essentiellement émotive » (dixit le lobby japonais), les opposants à la chasse à la baleine tel Greenpeace prétendent réaliser des recherches équivalentes sans tuer ces animaux, grâce à des observations précises et à des prélèvements d’ADN. Une telle compassion pour les cétacés évoque celle des premières lois de bioéthique (1994) pour l’embryon humain, interdisant la recherche mais autorisant néanmoins des études non destructrices sur ces embryons.
Reste une différence (au moins) entre nos deux modèles. Les « sous-produits de la recherche » comme la viande baleinière doivent, selon la Commission baleinière internationale, obligatoirement être utilisés (donc consommés — à bas le gaspillage !), ce qui semble expliquer l’engouement nippon pour « la recherche ». En revanche, il est interdit de transplanter in utero l’embryon humain à l’issue de la recherche, et il n’existe pas pour lui d’usage alimentaire… A ceux qui s’opposent à leurs activités cynégétiques, les Japonais répliquent que les autres pays « n’ont pas le droit d’imposer leurs valeurs éthiques ou morales pourvu que les baleines soient utilisées en accord avec le droit international et la science ». Un argument qui ne manquera pas d’apparaître en matière de bioéthique si on décide enfin de rompre avec le tourisme scientifique et procréatif, comme avec les trafics de gamètes, embryons, ou utérus porteurs que permettent les contradictions législatives en Europe et dans le monde.
Jacques Testart, directeur honoraire de recherches à l’inserm
Secrétaire de Sciences citoyennes
(1) Le mammouth pas encore cloné , Libération 3 mars 2009
Le MDRGF gagne son procès face aux producteurs de raisin de table !!
Pesticides : les producteurs de raisin déboutés face à une association
AFP PARIS – Les producteurs de raisin qui avaient déposé plainte pour dénigrement contre une association de lutte contre une association écologiste, le MDRGF, ont été déboutés mercredi par le tribunal de grande instance de Paris, a indiqué le mouvement à l’AFP. Lire la suite…
On crée des OGM pour retrouver les propriétés naturelles des semences d’autrefois. Mais cette fois, ça rapporte !
Les plantes fabriquent naturellement des insecticides pour se protéger des parasites. Malheureusement, cette propriété a parfois été perdue dans le cours de la sélection industrielle. Les critères productivistes d’ « amélioration » de la plante étant seuls retenus, d’autres propriétés ont été délaissées. Par exemple, seules les variétés traditionnelles de maïs produisent une substance volatile quand elles sont atteintes par la chrysomèle. Cette substance émise par les racines attire des petits vers du sol, les nématodes, qui s’attaquent aux larves de chrysomèle. Or, ce coléoptère, fléau redoutable arrivé des Etats-Unis il y a une quinzaine d’années, fait d’énormes ravages outre-Atlantique. Il inquiète beaucoup les maïsiculteurs européens. Solution : des chercheurs de l’université de Neuchâtel, en Suisse, ont identifié la molécule produite par les maïs rustiques. Heureusement, il en reste ! Et ils ont découvert dans l’origan, une plante pas encore bricolée, un gène capable de produire cette substance. On imagine la suite. L’introduction de ce gène d’origan dans les plants de maïs dégénérés que diffusent les industriels permettrait d’obtenir un OGM pouvant lutter « naturellement » contre la chrysomèle… Les premiers résultats étant positifs, les chercheurs s’émerveillent de leur succès qui « concilie pour la première fois avec élégance biotechnologie et contrôle biologique des cultures ». L’exploit a été atteint dans le cadre du Pôle de recherche national « survie des plantes », ça ne s’invente pas ! Bien sûr, ils ont déposé un brevet car, comme on s’en doutait, cela « ouvre de belles perspectives ». Sans qu’il soit pourtant acquis que la restauration de ce caractère sauvage ne se fera pas au détriment des caractères qu’on avait imposés par la sélection en vue de la productivité sacrée…
Des plantes débiles
Pourquoi ne pas réparer plutôt les bêtises passées en recourant aux semences rustiques que conservent quelques paysans ? Pour les responsables (les coupables !), ce serait revenir en arrière, déjuger des décennies d’ « amélioration végétale » conduisant à ces plantes artificielles abreuvées d’engrais et de pesticides. Bref, un « retour à la bougie »… Un tel effort technologique pour réparer les dégâts de « progrès » antérieurs évoque d’autres inventions, en particulier celles qui permettent à la médecine de pallier les conséquences sanitaires des pollutions chimiques dans l’environnement (médicaments contre l’asthme ou les cancers, procréation assistée…). A chaque fois, les inventeurs osent annoncer « encore un nouveau progrès ! » alors que la technologie ne fait que viser la réparation des dégâts que le progrès a précédemment créés. On continuera à sélectionner des plantes débiles à haute productivité et à polluer les bêtes et les humains au détriment de leur santé et de leur fertilité. Parmi tous les progrès pour réparer et tous les progrès déjà abandonnés tels que l’amiante et le Concorde, en passant par les progrès agonisants tels que l’agriculture industrielle, les bagnoles et les aéroplanes, l’avenir devrait honorer comme elles le méritent deux inventions irréprochables : l’essoreuse manuelle pour la salade et le bavoir imperméable à poche de rebut pour les bébés ! C’est ce que j’écrivais il y a vingt-quatre ans dans L’Oeuf transparent, avant que la fin du pétrole ne menace l’industrie du plastique.
Le 23 janvier prochain se tiendra à Paris une Initiative française du Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD). Le processus FMSD, initié à Belém (Brésil) en janvier 2009, vise à promouvoir la mise en place Lire la suite…
Aujourd’hui la capacité à produire de l’expertise et de la recherche est largement cantonnée aux firmes privées et aux organismes d’Etats. Or avec les lobbyings qui s’exercent sur l’expertise et la régulation publique des risques, avec le reflux de l’Etat entrepreneur de science, et la marchandisation croissante des connaissances, l’Etat n’est plus toujours une garantie suffisante pour assurer une recherche et une expertise d’intérêt général. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes (FSC) participe au Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD), un processus dans lequel notre association est impliquée depuis ses débuts à l’été 2007.
Cette plateforme a pour objectif d’instaurer un dialogue permanent entre syndicats et associations de chercheurs, mouvements sociaux et ONG sur des enjeux cruciaux pour nos sociétés dans les années à venir : la place de la recherche scientifique dans un monde socialement et écologiquement plus juste, le statut des biens communs de la connaissance, Lire la suite…
Le fiasco de la stratégie de lutte contre la grippe A, élaborée par des experts ayant des conflits d’intérêts, n’est qu’un exemple de plus des conséquences néfastes d’un système d’expertise publique dépendant des industriels. Face à l’inertie des autorités, c’est aux citoyens et aux associations de se mobiliser pour briser ce cercle vicieux. Lire la suite…
Selon ETAL, un encadrement législatif est nécessaire en France comme cela s’est fait dans d’autres démocraties pour limiter les dérives du lobbying des groupes d’influence industriels et financiers ainsi que les attaques contre des lanceurs d’alerte. Lire la suite…
Colloques de Menton : La bioéthique : enjeux et perspectives, 10 octobre 2009.
Je tiens tout d’abord à préciser que mon point de vue reste relativement marginal, voire isolé de celui que partage la majorité de mes confrères. Je vous prie donc de considérer mon intervention comme la simple expression de l’opinion d’un ancien technicien de la procréation assistée.
Je constate que le clonage ne fait plus partie, semble-t-il, des questions suscitant l’intérêt du public. Je vous rappelle que cette pratique consiste à fabriquer un embryon au génome totalement identique à celui d’un patient dans le but d’en prélever des cellules afin de soigner le malade. Le clonage thérapeutique faisait encore partie, il y a quelques années, des discussions de bioéthique mais a été éclipsé par les cellules souches embryonnaires. En effet, les scientifiques pensent désormais que les cellules souches présentent une meilleure efficacité thérapeutique. J’en viens donc à me demander si nous parlerons encore des cellules souches dans quelques années, ou si elles seront au contraire remplacées, comme le clonage, par une nouvelle technique.
Il n’est pas certain, par conséquent, que les questions occupant actuellement l’essentiel des débats de bioéthique soient celles qui requièrent notre plus grande attention. Par ailleurs, je ne suis pas totalement convaincu que ces débats prennent réellement en compte ce qui devrait être les principaux enjeux de la bioéthique. Je constate en effet que le bien-être des enfants issus d’actes de procréation assistée est certes évoqué, mais ne constitue pas la question déterminante pour la définition des lois de bioéthique correspondantes. .
De même, les bouleversements anthropologiques que ces techniques de procréation sont susceptibles de générer s’effacent généralement des débats au profit d’arguments d’utilité, qui consistent essentiellement à satisfaire les désirs d’enfants exprimés par des couples. Or, il me semble particulièrement difficile de définir des limites éthiques si l’on pose comme condition nécessaire de répondre au « désir d’enfant » exprimé dans la société. Un autre argument d’utilité consiste à vouloir empêcher la naissance d’enfants anormaux. Cette volonté conduit à la définition d’une norme biologique, qui soulève des problèmes majeurs. De quelle manière en effet pouvons-nous définir l’intolérable pour des parents ? .
D’une manière générale, les débats concernant les mères porteuses, l’anonymat du don de gamètes, la sélection d’embryons ou la recherche sur l’embryon ont tendance à négliger les enjeux anthropologiques, sociaux et psychologiques pour se concentrer sur la satisfaction de la demande. Les débats négligent également les conséquences à long terme pour l’espèce humaine que ces techniques pourraient générer. Par exemple, la gestation pour autrui soulève des problèmes d’inégalité sociale entre les mères porteuses et les couples ayant recours à leurs services. Mais l’instrumentalisation et la commercialisation du corps féminin ne sont pas les seuls problèmes à considérer. De même, l’anonymat du don de gamète est garanti afin de favoriser les dons, qui restent insuffisants pour satisfaire la demande. Mais cette garantie nie totalement le droit des enfants à connaître leur origine. .
Dans le domaine du diagnostic préimplantatoire, notre position législative consiste officiellement à permettre aux parents de ne pas donner naissance à des enfants atteints de maladies particulièrement graves. Cependant, les pratiques mises en œuvre se rapprochent de plus en plus de l’eugénisme. Dans ce domaine, le Conseil d’Etat n’a certes pas assoupli les règles, mais a tout de même préconisé l’augmentation des moyens alloués aux centres réalisant des tris d’embryon..
La recherche sur l’embryon humain est quant à elle fondée sur l’espoir de progrès thérapeutiques et fait l’objet de restrictions significatives. Mais ces restrictions ne comprennent pas l’obligation de conduire des recherches préalables sur des embryons d’animaux, ce qui me semble pour le moins choquant. Par ailleurs, l’expression elle-même de « recherche sur l’embryon humain » me semble fallacieuse. Elle laisse en effet entendre qu’il s’agit d’enrichir nos connaissances sur l’embryon humain, ce qui n’est absolument pas le cas. Ces recherches n’ont en réalité pas d’autre vocation que la mise au point de techniques thérapeutiques ou commerciales utilisant des cellules d’embryons. J’estime donc, d’une manière générale, que les débats concernant la bioéthique ne sont pas organisés d’une manière satisfaisante. .
Par ailleurs, les décisions législatives résultant de ces débats sont prises par les élus. Or, ces derniers consultent essentiellement les scientifiques qui sont directement concernés par ces nouvelles techniques et qui trouvent un intérêt à leur développement. De plus, les élus subissent une influence non négligeable de certains groupes de pression. Le public pense souvent aux groupes religieux en oubliant les professionnels. Sachez donc que les professionnels de l’assistance médicale à la procréation ont organisé une réunion au mois d’octobre 2008 afin d’élaborer une position commune aux biologistes et aux gynécologues. L’objectif ultime de cette réunion consiste à pouvoir influencer plus efficacement l’orientation des lois bioéthiques dans le sens qui convient à ces professionnels.
Ces derniers reconnaissent d’ailleurs qu’ils ne se prononcent que sur les problèmes médicaux et non sur les problèmes sociaux. Cependant, le premier avis qu’ils émettent concerne la gestation pour autrui. Or, cette technique ne présente aucun caractère d’innovation. Elle ne présente par conséquent aucune incertitude d’ordre médical et ne requiert en aucune manière la consultation des praticiens. Je trouve donc pour le moins gênant que les praticiens s’organisent afin d’imposer leur point de vue sur des questions qui n’ont rien à voir avec l leur savoir et leurs savoir-faire.
En conclusion, je souhaite que nous améliorions les conditions qui permettent de réaliser des choix démocratiques dans le domaine des technosciences en général, et de la bioéthique en particulier. Ce dernier domaine me semble d’ailleurs particulièrement propice à une véritable participation démocratique, car il présente des questions d’ordre subjectif qu’aucun expert ne peut prétendre trancher. .
Sylviane Agacinski a donné, dans le cadre des Etats Généraux de Bioéthique, une définition de l’éthique qui me semble particulièrement pertinente. Cette définition énonce que l’éthique consiste en l’autolimitation de la puissance. L’absurdité de confier l’autolimitation de la puissance aux professionnels qui trouvent au contraire leur intérêt dans le développement de cette puissance devient dès lors évidente. .
Ces Etats Généraux de la Bioéthique constituent à mes yeux une initiative particulièrement remarquable, dans la mesure où il s’agit de la première tentative d’impliquer la population dans les discussions de bioéthique. Cette tentative reste certes imparfaite. Les informations communiquées au public ne sont pas toujours exhaustives. Je pense également à l’absence d’un protocole permettant d’exclure toute influence extérieure sur les citoyens consultés. Car pour que les élus puissent prendre en compte les avis des citoyens, des procédures exemplaires et irréprochables doivent être définies. Nous devons donc rationaliser et légaliser ces procédures comme la fondation Sciences citoyennes l’a proposé Proprosition de réforme de l’ordre juridique français en vue d’y insérer les Conventions de Citoyens. .
Enfin, nous devons réfléchir aux manières dont nous pouvons élargir les débats bioéthiques à l’ensemble de l’humanité. De la même manière que pour le réchauffement climatique ou pour la fin des ressources d’énergie fossile, les réflexions bioéthiques ne peuvent conduire à des décisions efficaces que si elles englobent l’ensemble des êtres humains. Certains des problèmes qu’elles soulèvent revêtent en effet un caractère universel et ne peuvent être résolus dans un seul pays indépendamment des autres. Le nouveau tourisme procréatif constitue un exemple particulièrement frappant, dans la mesure où les pratiques autorisées dans certains pays nous encouragent à un laxisme de plus en plus inquiétant. Même s’il serait évidemment illusoire d’espérer la définition de lois internationales appliquées dans tous les pays, j’estime que nous devons consacrer davantage d’efforts vers l’universalisation des principes bioéthiques.
Je pense en effet aux conséquences de nos décisions non pas sur notre société nationale, mais sur l’ensemble de l’espèce humaine. Il ne me semble pas impossible d’envisager une définition des droits de l’humanité qui s’inscrirait à un niveau supérieur à celui des droits de l’homme. Nous devrions probablement nous inspirer pour cela des réflexions du philosophe allemand Hans Jonas, qui s’est beaucoup interrogé sur les manières dont nous devrions encadrer les pratiques issues des technosciences et a proposé le« principe de responsabilité »beaucoup plus exigeant que le seul principe de précaution.
Plusieurs consultations organisées en octobre 2009 dans deux pays européens ont montré que les citoyens sont capables d’inverser les choix qu’ils exprimaient une année plus tôt. En Espagne, le projet de libéralisation de la loi sur l’avortement, que le gouvernement a approuvé le 25 septembre, a été immédiatement condamné par la population, selon un sondage qui montre une majorité d’opposants. Or, un an plus tôt, un précédent sondage indiquait une forte approbation du même projet. En Irlande, alors que le référendum sur le traité de Lisbonne avait été rejeté en juin 2008 , il fut approuvé en octobre 2009 ( question annexe : comment justifier une telle pratique qui permet aux partisans d’une certaine solution de jeter encore les dés jusqu’à obtenir satisfaction ? Et si on refaisait nos élections présidentielles jusqu’à chasser Sarkozy !…). Pour expliquer la versatilité des citoyens on dit que les Espagnols auraient pris tardivement conscience que leurs filles mineures pourraient, avec la nouvelle loi, procéder à un avortement sans le consentement parental. Et que les Irlandais, très affaiblis par la crise économique, auraient été convaincus par des garanties sur le respect de « spécificités celtiques » (comme l’interdiction de l’avortement justement…). Possible…mais c’est admettre que le peuple est si peu fiable qu’il a besoin d’être fermement dirigé. Alors, pourquoi donc nos dirigeants nous exhortent sans cesse à « débattre » en proclamant : « Faîtes-vous votre propre idée ! Exprimez votre opinion ! »…Comme si l’opinion, exprimée à chaud et à partir d’informations non exhaustives, n’était pas seulement un moyen pour mesurer l’efficacité du conditionnement préalable… et l’occasion de ne retenir que les « bonnes » opinions…Cette fièvre du « débat », à laquelle cède la plupart des démocrates, a quelque chose d’obscène. A l’automne 2009, notre gouvernement a lancé à la fois un « débat public sur les nanotechnologies » et un « débat national sur l’identité française », tous deux voués au néant démocratique : après 10 ans d’investissements discrets mais massifs, on ne remettra pas en cause la compétitivité qu’apporteraient les nanos ; et la définition de l’identité française , vieux cheval de l’extrême droite, ne renversera pas le racisme et la misère pour ceux dont on voit bien qu’ils ne sont pas des Français « de souche » !
Il faut en finir avec ces leurres qui sont aussi des insultes à l’intelligence. Les humains valent beaucoup mieux que l’état de gogos auquel on les réduits au jour le jour. Tous les témoins de conférences de citoyens (qui sont au « débat public » ce que la méditation est au match de foot… ) sont surpris par ce qu’elles dévoilent des capacités réprimées chez les membres ordinaires de notre espèce (1). Puisque ce potentiel de réflexion, d’élaboration, d’inventivité et d’altruisme est avéré, il faut se révolter contre le gâchis d’humanité qui régit nos sociétés en inhibant le meilleur d’ homo sapiens. Réveiller le gogo pour qu’il se révèle citoyen, là est l’enjeu pour une véritable démocratie. Mais à la condition que la parole des citoyens ainsi éveillés ne soit pas trahie par ceux qui les ont sollicités.
Les Petits Débrouillards Île-de-France rassemblent scientifiques, élus, enseignants, éducateurs et citoyens, le jeudi 10 décembre 2009 au CNAM à Paris pour Savoirs et citoyenneté : un scénario d’avenir, une rencontre pour dialoguer sur une société de la connaissance partagée. Lire la suite…
Ces deux journées de débats et d’animations se dérouleront les 4 et 5 décembre 2009 au sein de l’Université Paris 12 à Créteil (94). Elles s’adressent à tous ceux qui sont concernés par la circulation, l’appropriation et la transmission des savoirs dans la société. Lire la suite…
Le jeudi 3 décembre 2009 de 9H00 à 13H00
A l’Auditorium du Palais de la découverte
Avenue Franklin Roosevelt 75008 PARIS
Evelyne Fox Keller, professeur d’histoire et philosophie des sciences au MIT (Etats-Unis), viendra faire une communication autour de la question : Qu’est-ce que la biologie synthétique a à voir avec la biologie ? Lire la suite…
Pourquoi un énième texte sur la question de la faim dans le monde ? Ce sujet est pour le moins éculé, rabâché. Sur un célèbre moteur de recherche, l’expression renvoie à plus de 1,6 millions de références ! De fait, nous n’avons pas la prétention d’apporter aux lecteurs quelque idée sensationnelle, ou un regard complètement neuf sur le sujet, mais nous avons souhaité présenter une synthèse sérieuse, précise, argumentée et documentée. Lire la suite…
Le Sénat a publié le 7 octobre des premières règles pour l’encadrement des groupes d’intérêts (lobbyistes). Le Réseau citoyen ETAL (pour un encadrement et une transparence des activités de lobbying) les juge partielles et imprécises, même si la mise en place d’un registre obligatoire et la publication des noms des clients des lobbyistes semblent aller un peu plus loin que les dispositions prises précédemment par l’Assemblée nationale. Lire la suite…
Sollicitée par la Commission Particulière du Débat Public Nanotechnologies (CPDP nano), la Fondation Sciences Citoyennes (FSC) vient de proposer un cahier d’acteurs exposant ses positions. Lire la suite…
Jeudi 12 novembre 2009 de 9h30 à 13h, au siège de l’UNESCO, salle XI, 7 place de Fontenoy, 75007 Paris, présentation et lancement du Manifeste sur le futur des Systèmes de Connaissances. Avec : Lire la suite…
La révélation des liens étroits entre le Professeur Bruno Lina, le Groupe d’Expertise et d’Information sur la Grippe (GEIG), le Comité de lutte contre la grippe et l’industrie pharmaceutique est une illustration supplémentaire de la nécessité d’assainir la situation de l’expertise en France.
On ne peut s’opposer au progrès, cela est assené comme une certitude, mais celui-ci a bien des visages. Pour sortir du clivage des soi-disant technophobes contre les soi-disant obscurantistes, nous vous proposons dans cette édition des Sciences en Bobines de réfléchir à la définition même du progrès. Quel progrès voulons-nous ? Et dans quel but ? Lire la suite…
Le groupe français du Forum mondial sciences et démocratie organise une réunion de présentation et de réflexion sur une initiative française en janvier 2010 à l’occasion du Forum social mondial décentralisé. Lire la suite…
Voici le nouveau logo de la Fondation Sciences Citoyennes. À l’automne prochain, le site de FSC sera rénové intégralement. Ce nouveau logo et ses différentes déclinaisons ont été réalisés par Mageli. Grand merci à lui pour son talent et la patience dont il a fait preuve pour parvenir à ce résultat.
Samedi 13 juin (1) 12h00 à 18h30 à la salle des conseils au CNAM à Paris (2)
Chère amie, cher ami,
L’assemblée générale extraordinaire se tiendra à partir de 13h15. Elle portera sur une modification des statuts visant à porter le nombre des membres du CA de 15 à 30.
La septième assemblée générale de Sciences Citoyennes (dont la création remonte à 2002) se tiendra à partir de 13h30. Lire la suite…
L’émission Terre à Terre de Ruth Stegassy sur France Culture du samedi 13 juin 2009 sera consacrée à la recherche citoyenne. Elle sera diffusée entre 7h05 et 8h00. Lire la suite…
Les sciences se nourrissent de la diversité. A mesure que les enjeux liés à la soutenabilité, la pauvreté, la santé et la sécurité deviennent de plus en plus prégnants, les sciences et l’innovation ont besoin de se construire à partir de la diversité des formes de savoirs, des pratiques variées et de gens différents. En même temps, les motivations privées en faveur des sciences ont elles aussi grandement pris du poids, plus que celles qui sont mues par l’intérêt général, la curiosité, les valeurs et les besoins. Il est temps pour les scientifiques de reconnecter leurs travaux et leurs expertises en leur faisant jouer un plus grand rôle dans la société, celui de Scientifiques Citoyens. Lire la suite…
Enjeux sociétaux, culturels et géopolitiques
Le jeudi 4 juin de 18h30 à 21h à l’espace Piazza du Centre Pompidou à Paris (entrée de la salle à droite de la place, au pied de Beaubourg (métro Rambuteau ou Chatelet-Le Halles) avec : Lire la suite…
Le 7 juin 2009, les européens voteront. Il ne reste que quelques jours pour demander plus d’Europe mais pas n’importe quelle Europe. Chaque jour, d’ici-là, seront publiées 2 propositions concrètes suggérant une nouvelle Europe pour demain. Lire la suite…
Documentaire sur les tests génétiques et leur usage, comment un simple prélèvement de salive peut en dire long sur un individu ? Le film sera suivi d’un débat en présence des réalisateurs : Gilbert Charles et Philippe Borrel. Lire la suite…
Un mouvement ne parle que rarement de lui-même. Il agit, propose, théorise parfois sa propre pratique, mais ne se mêle qu’exceptionnellement de la descendance de son action dans les autres domaines, qu’ils soient analogues, tels ici les autres mouvement dans le cadre de la propriété immatérielle, ou qu’ils soient plus globalement anti-systémiques. Lire la suite…
LUNDI 27 AVRIL
17h-18h : Conférence de Presse
18h30-20h : Conférence publique
avec la participation de : Ana SOTO et de Carlos SONNENSCHEIN Lire la suite…
Abstract : In 2008, the French salt industry lost a high-profile libel case brought by its agent the Comité des Salines de France against Pierre Meneton, a medical research worker. In 2002, and in 2004, France’s Food Safety Agency and National Academy of Medicine recommended that the population’s salt intake be reduced in line with worldwide dietary guidelines that had been evolving for more than 50 years.2,3 The Comité subsequently seemed to focus much of its argument against this recommendation towards Pierre Meneton, of the National Institute of Health and Medical Research, who was trying to implement national recommendations for dietary salt intake.
La participation ne doit pas se réduire à l’information des citoyens. Il faut que des “gens ordinaires” soient complètement informés des enjeux des projets techniques, scientifiques, d’aménagement et d’innovation afin d’élaborer des avis indépendants des intérêts particuliers.
Une méthodologie pour des “conventions de citoyens” est proposée par la Fondation Sciences Citoyennes, en tant que projet législatif. Partant d’expériences conduites dans différents pays, cette démarche se déroule en plusieurs phases : organisation d’un comité de pilotage pluraliste comprenant des spécialistes de la question posée, choix d’un panel de citoyens, formation de ceux-ci, débats, et production d’avis à l’usage des décideurs. Lire la suite…
Le festival de cinéma d’Attac – 7e édition, du mercredi 1er avril au mardi 7 avril 2009, au cinéma 5 Caumartin, 101 rue Saint Lazare, Paris 9e (Métro Saint Lazare ou Havre Caumartin). Soyons réalistes, osons l’utopieLire la suite…
Longtemps réservée aux seuls « savants », la recherche académique en France s’ouvre depuis peu (2005) à d’autres acteurs de la société civile grâce à des appels d’offre publics dédiés. En effet, sous l’impulsion d’une organisation non gouvernementale (La Fondation Sciences Citoyennes) et d’un élu convaincu, une institution comme le Conseil Régional d’Ile de France a mis en place un appel annuel à projet partenarial entre chercheurs et acteurs associatifs : les Partenariats Institutions-Citoyens pour la Recherche et l’Innovation (PICRI). La Région de Bretagne a suivi l’exemple en mettant en place son propre appel d’offre (1). Lire la suite…
Le 6 avril 2009 de 14 h à 18 h 30 aura lieu l’audition publique sur « les antennes relais à l’épreuve des inquiétudes du public et des données scientifiques » à l’Assemblée nationale, 126, rue de l’Université – Paris 7ème (salle 6241).Contact : secrétariat de l’OPECST – 01 40 63 88 15
Dans le cadre du cycle Ingénierie du vivant 2.0 : La biologie synthétique en question, VivAgora, la Cité des sciences et de l’industrie et l’Institut de recherche et d’innovation du Centre Pompidou vous invitent au débat public sur le thème : « Enjeux cognitifs : vers quelle biologie allons-nous ? »Lire la suite…
Le 18 février 2009, une bien triste nouvelle, un grand ami et un grand frère de lutte nous a quittés. C’est notre ami Henri Pézerat. En effet l’Association Toxicologie-Chimie (ATC) est en deuil… Notre grand ami Henri Pézerat qui fut notre soutien dès la création de l’ATC vient de nous quitter le lundi 16 février 2009. Lire la suite…
L’analyse du retard de la France sur la recherche en bio, à laquelle nous avons pas mal travaillé en 2008, est enfin en ligne depuis lundi. Lire la suite…
Les biberons contenant du bisphénol A ne seront bientôt plus vendus aux Etats-Unis. Les six plus gros fabricants de biberons viennent de prendre la décision de ne plus les commercialiser dans le pays. Pour le moment, il est difficile de savoir s’ils continueront de les exporter. En France et en Europe, les autorités sanitaires considèrent qu’il n’y a pas de danger pour la santé. Au Canada par contre, les biberons contenant cette substance chimique sont interdits. Lire la suite…
Dans le cadre du lancement du Réseau Environnement Santé (RES), une conférence de presse est organisée pour alerter sur les risques sanitaires engendrés par le Bisphénol A. Mardi 3 Mars 2009 à 10h30, sur la péniche « Six-Huit », 6-8 Quai de Montebello Paris 5ème, au pied de Notre-Dame de Paris Lire la suite…
L’Association 4D vous invite à débattre, lundi 9 février 2009, à 17h30 A la Maison de l’architecture (salle de la chapelle) – 148, rue du fbg Saint-Martin, 75 010 Paris Lire la suite…
Paris, le 4 février – La Fondation Sciences Citoyennes dénonce les réformes précarisant le travail universitaire, comme la modification du décret sur le statut des enseignants-chercheurs, qui menace leur autonomie pédagogique face aux pressions gestionnairesdes directeurs d’UFR et présidents d’Université dotés de nouveaux pouvoirs hiérarchiques, et d’instances d’évaluation obnubilées par la compétition et les résultats quantifiables. Lire la suite…
Le prochain sommet de printemps des chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne se tiendra les 19 et 20 mars 2009. À l’ordre du jour de ce Conseil européen figurent comme points prioritaires l’évaluation et la poursuite de la stratégie de Lisbonne amorcée en 2000 qui, entre autres, encadre les politiques engagées actuellement dans tous les pays membres pour « moderniser » les systèmes nationaux de recherche et d’enseignement (primaire, secondaire, supérieur, « formation tout au long de la vie »). Lire la suite…
Call – printing version The next spring summit of the heads of state and governments of the European union will take place on March 19th ‐ 20th 2009. One of its priorities will be the assessment of the Lisbon strategy initiated in 2000, which frames the policies currently engaged in the Member States so as to “modernise” the national research and education system (primary, secondary and higher education, lifelong learning). Lire la suite…
Der nächste Frühjahrsgipfel der Staats‐ und Regierungschefs der Europäischen Union wird am 19. und 20. März 2009 stattfinden. Auf der Tagesordnung dieses Europäischen Rates stehen vor allem die Evaluierung und Fortführung der im Jahre 2000 verabschiedeten Lissabon‐Strategie. Diese Strategie definiert, unter anderem, den politischen Rahmen zur « Modernisierung » der nationalen Forschungs‐ und Bildungssysteme in allen Mitgliedsstaaten (von der Grundschule bis zur Hochschule, lebenslanges Lernen, etc.). Lire la suite…
Le discours prononcé par Nicolas Sarkozy le 22 janvier à l’occasion du lancement de « la réflexion pour une stratégie nationale de recherche et d’innovation » est un modèle du genre. Les chiffres fantaisistes et les assauts d’idéologie qu’il contient nous confirment bien que la réflexion n’a pas encore commencé, ce qui n’empêche pas son auteur de mobiliser tout le champ lexical du mouvement, au risque de multiplier les contradictions. Il y en a une qui nous occupe particulièrement : elle concerne la mise en démocratie de la politique scientifique que nous avions déjà évoquée ici (Libération du 10 septembre 2008). Lire la suite…
Les Palmarès Prescrire 2008 des Médicaments, du Conditionnement et de l’Information seront rendus publics : le jeudi 29 janvier 2009
de 10h45 à 14h à l’Espace Saint-Martin (auditorium) 199bis rue Saint-Martin, Paris IIIe.
For more informations and to sign
Evolutionary biology in Leiden will be halved due to a disastrous reorganization of the faculty of sciences. Proper training in evolutionary biology will not be possible anymore, although this is a necessary basis for all branches of biology. Training and research in theoretical modeling will also not be possible and Leiden will turn away from involvement in the current major ecological and evolutionary challenges of climate change and biodiversity loss.The following evolutionary biologists will be fired or cannot continue their research : Jacques van Alphen, Tom Van Dooren, Frietson Galis, Sacha Gultyaev, Patsy Haccou, Ken Kraaijeveld, Femmie Kraaijeveld, Hans Metz (retired, but still very active) and Rino Zandee. This list contains a Marie Curie professor of Excellence (JVA), the president of the European Society for Evolutionary Developmental Biology (FG) and the executive vice-president of the European Society of Evolutionary Biology (PH).
Comme vous le savez sans doute, la Fondation Sciences Citoyennes a lancé il y a deux ans l’idée d’un Forum mondial sciences et démocratie (FMSD) en marge du Forum social mondial (FSM). Après deux ans de travail et d’échanges avec des chercheurs, des organisations de scientifiques, des syndicats, des associations, des ONGs, la première édition du FMSD se tiendra les 26 et 27 janvier 2009, c’est-à-dire deux jours avant le début du Forum social mondial de Belém. Lire la suite…
La 4e édition de notre festival « Sciences en Bobines » aura lieu du mardi 18 au vendredi 21 novembre 2008, au cinéma La Clef, rue de la Clef à Paris, dans le 5e (M° Censier-Daubenton). Lire la suite…
In June 2008, four NGOs – ETC Group from Canada, Bede (Biodiversité – échange et diffusion d’expériences) and Fondation Sciences Citoyennes from France and the What Next ? Institute from Sweden invited international NGOs to participate to a common strategic meeting on emerging technologies – BANG.
Le magazine « Ca m’intéresse » du mois d’octobre (n°332) propose un dossier sur les lanceurs d’alerte. Vous y retrouverez des figures connues à la FSC : André Cicolella, Véronique Lapidès, Christian Vélot, Pierre Meneton…
France 3 Ile de France – Centre a diffusé dimanche 19 octobre à 12h05 un reportage sur les lanceurs d’alerte dans le cadre de son magazine d’information 13′ Dimanche. Vous pouvez regarder ce programme en streaming sur le site de France 3 pendant un mois. Vous y retrouverez les différents cas de lanceurs d’alerte défendus par la Fondation Sciences Citoyennes ainsi qu’André Cicolella et Corinne Lepage.Plus d’informations sur le site de France 3.
Un collectif d’organisations donne rendez vous le lundi 27 octobre à l’ensemble des organisations et citoyen-ne-s souhaitant se mobiliser ou s’informer sur les thèmes de l’évaluation de l’impact des OGM, de la règlementation européenne sur les semences, des droits des paysans… Lire la suite…
Research is one of the most important tools for the further development and spread of organic food and farming. It is thus important that the EU research programme provides adequate support for organic food and farming research. Organic agriculture and food production are innovative learning fields for sustainability and are therefore of special interest to European societies.
Lundi 13 octobre dans le Magazine de la Santé sur France 5, Christian Vélot proposera une chronique sur les lanceurs d’alerte. Diffusion : 13h40 – Rediffusion : 19h00 sur la TNT, le câble et le satellite.
Deuxième festival Cinécolo, organisé par l’équipe du Barbizon au Centre Culturel La Clef, rue de la Clef, Paris 5e, M° Censier-Daubenton.
La programmation questionnera le rapport de l’Homme à la Nature. Ce sera une semaine de concerts, projections, débats, expos etc… du 7 au 12 octobre.
Dix-huit associations et syndicats ont lancé jeudi 9 octobre 2008, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale à Paris, un « Appel citoyen pour un encadrement et une transparence des activités de lobbying en direction des instances de décision publiques ». Lire la suite…
Le Grenelle de l’environnement stoppé aux portes du ministère de la Recherche
Paris, 3 octobre 2008 – La Fondation Sciences Citoyennes, membre de l’Alliance pour la Planète, s’indigne de la façon dont les engagements du Grenelle de l’environnement sont escamotés ou détournés dans le domaine de la recherche, de l’expertise et de l’enseignement supérieur. Lire la suite…
La Maison des Sciences de l’Homme Lorraine organise les 11 et 12 septembre 2008 un colloque intitulé « Responsabilité des scientifiques et information des citoyens », dans le cadre de la présidence française de l’Union Européenne. La manifestation est organisée sous forme de débats publics dont vous trouverez le programme ci-dessous.
QUOTIDIEN : mercredi 10 septembre 2008 http://www.liberation.fr/rebonds/351046.FR.php
L’autonomie de la recherche : voilà l’enjeu désigné de la crise ouverte au printemps entre la grande majorité des chercheurs et leur ministère, et que pourraient relancer les récents propos de la ministre de la Recherche (1). Lire la suite…
« L’agriculture paysanne peut-elle nourrir le monde ? » Conférence – débat avec M. Marc Dufumier, Professeur d’agriculture comparée et de développement agricole à AgroParisTech, et des représentants des organisations partenaires : Lire la suite…
FSC organise un atelier sur le processus du FSM S&D à Malmö le vendredi 19 septembre 2009 de 14h à 17h (Möllevången – Chokladfabriken, Vörtsalen). Le nom de cet atelier est « Initiating a new process to connect research and citizenship ». Venez nombreux pour discuter de l’initiative et la faire évoluer avec les intervenants d’INES, de la FMTS, du réseau Transform…
Pour tout renseignement, n’hésitez pas à nous contacter : fabien.piasecki@sciencescitoyennes.org
« Ah le beau journalisme d’investigation ! Une nouvelle plutôt effrayante que la présence de polonium radioactif dans les cigarettes ? Il y a quinze ans l’esprit n’était pas à fustiger le tabac, pas plus que le nucléaire, alors… ce n’est que maintenant qu’on invite une prétendue « nouvelle » étude qui « révélerait » cette présence, à partir de documents « internes » aux sociétés de tabac.
Billevesées ! J’avais analysé des publications scientifiques et fait un long article sur le polonium 210, radioactif, dans les cigarettes, il y a quinze ans. »La suite sur le site de Perline
Tel est l’intitulé de la 14e Université d’Eté de l’Innovation Rurale, organisée par la Mission Agrobiosciences et la Communauté de Communes Bastides et Vallons du Gers, à Marciac, les 6, 7 et 8 août prochains. Lire la suite…
Photo de Sylvia Tostain (Orsay, 25 juin 2008) – sylviatostain.fr – Creative commons – Non libre de droits.
Le 9 juillet 2008, le biologiste et lanceur d’alerte Christian Vélot a été reçu par la Présidence de l’université Paris-Sud. Ce rendez-vous faisait suite à la journée de mobilisation en sa faveur le 25 juin dernier. Résultat : une oreille attentive et des engagements. C’est sans doute le début de la fin du calvaire pour l’enseignant-chercheur.
Deux ans de galères administratives et de relations pour le moins houleuses avec sa hiérarchie, 50 000 signatures en sa faveur, plusieurs centaines de personnes à la fac d’Orsay et au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche le 25 juin 2008 pour le soutenir, et finalement une victoire. Car, pour Christian Vélot et la Fondation Sciences Citoyennes, les engagements pris à Orsay mercredi dernier témoignent d’une prise de conscience bien réelle de sa situation. Lire la suite…
PETITION du CRIIGEN
Nous, citoyens, demandons aux élus qui ont voté la loi pro OGM, en contradiction avec la proposition initiale du Grenelle de l’environnement, et avec la grande majorité des Français qui ne veulent pas d’OGM ni dans les champs, ni dans les assiettes, de publier les résultats des analyses de sang des animaux qui ont subi les tests, avant mise sur le marché, pour tous les OGM cultivés ou commercialisés dans l’alimentation des humains et des animaux en Europe et donc en France.
Téléchargez la pétition et faites la passer autour de vous !
Source : http://www.criigen.org/
Les Amis de la Terre Europe publie un rapport tres interessant sur l’état des connaissances scientifiques concernant le bisphenol A (perturbateur endocrinien) qui pose la question difficile de la multiplicité de sources, faibles mais très fréquentes, et d’une attitude de déni de l’industrie chimique qui en produit des tonnes. Lire la suite…
Nous ne pouvons que nous féliciter ensemble du verdict rendu le 4 juillet dernier. Nous remercions tous ceux qui nous ont apporté leur soutien, notamment au sein de la Fondation Sciences Citoyennes ainsi que notre avocat, Maître Jean-Paul Teissonnière.
Si nous sommes nécessairement satisfaits d’avoir été relaxés d’une plainte pour diffamation, après Pierre Meneton et Etienne Cendrier, et que nous avons toutes les raisons d’espérer une issue favorable pour Christian Vélot, il reste encore beaucoup à faire pour protéger, en amont, les lanceurs d’alerte sanitaire.
Le manque de cadre juridique autour de l’alerte et de l’expertise doit être comblé : notre mobilisation reste entière. Véronique Lapides, présidente de l’association Collectif Vigilance Franklin
Ce rapport moral conclut la cinquième année d’activité de la Fondation Sciences Citoyennes.
2007 a été une année riche à la fois en termes d’activités qui font le coeur de notre action mais également du fait des nombreux contacts et réseaux au travers desquels nous avons pu développer des synergies intéressantes pour l’avenir.
Le procès contre Véronique Lapides intenté par le Maire de Vincennes a eu lieu le vendredi 6 juin 2008 à 13h30 chambre n°11 au tribunal correctionnel de Créteil, rue Pasteur Vallery Radot à Créteil. Le verdict a été mis en délibéré et sera rendu le 4 juillet 2008, même lieu, même horaire.
Venez nombreux la soutenir.
Plus d’information sur cette nouvelle tentative de musellement des lanceurs d’alerte :https://sciencescitoyennes.org/wp-content/uploads/archives_doc/pdf/historique_CVF-2.pdf
Rappel des faits : Suite au recensement en 2001 de plusieurs cas de cancers d’enfants de moins de 6 ans, le Collectif Vigilance Franklin, association de riverains et de parents d’élèves, réclame la dépollution d’un ancien site industriel Kodak à Vincennes sur lequel ont été construits une école, des logements et des bureaux. En réponse à cette interpellation, Véronique Lapides, présidente de l’association, a dû comparaître le 6 juin dernier devant le Tribunal correctionnel de Créteil suite à une plainte en diffamation du maire de Vincennes. Lire la suite…
C’est une première en France ! Des centaines de personnes venus de la France entière ont manifesté leur soutien à un chercheur, Christian Vélot, qui subit de nombreuses pressions morales et matérielles de la part de sa hiérarchie suite à ses prises de positions publiques contre les OGM agro-alimentaires. De la fac d’Orsay eau ministère de la Recherche à Paris, le cortège chamarré a fait entendre son message. Lire la suite…
Nous sommes tous des lanceurs d’alerte… C’est à n’en pas douter l’une des expressions en vue du moment, comme le furent, en leur temps, l’altermondialiste ou le « bourgeois bohème ». Aujourd’hui, il faut en être ou en connaître : un lanceur d’alerte. Des salles de rédaction aux bancs de l’Assemblée nationale, chacun essaie de revêtir la panoplie du Zorro sociétal, environnemental ou sanitaire pour ajouter une estampille « Grenelly correct » à son message. Lire la suite…
Voici le tract « officiel » pour la mobilisation du 25 juin 2008 en faveur de Christian Vélot et des lanceurs d’alerte. Un grand merci aux dessinateurs Maëster et Natur’elle pour les illustrations qu’ils nous ont fournies pour l’occasion. Lire la suite…
A diffuser très largement ! Christian Vélot est enseignant-chercheur en génétique moléculaire à l’Université Paris-Sud. Depuis 2002, il est responsable d’une équipe de recherche à l’Institut de Génétique et Microbiologie (Institut mixte CNRS – Université) sur le Centre Scientifique d’Orsay. parallèlement à son activité d’enseignement et de recherche, il anime sur son temps personnel de nombreuses conférences à destination du grand public sur le thème des OGM. Lire la suite…
À l’occasion d’un nouveau procès en diffamation contre un lanceur d’alerte, la Fondation Sciences Citoyennes réaffirme la nécessité d’une loi protégeant scientifiques et citoyens de représailles, conformément aux engagements du Grenelle de l’Environnement. Une telle loi devrait également permettre le traitement des alertes sanitaires ou environnementales selon un processus d’expertise contradictoire, pluraliste et transparent. Lire la suite…
Centre Culturel La CleF – 21 rue de la Clef – PARIS 5e
Depuis l’année 2000, les Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne défendent une agriculture respectueuse de l’environnement, de la santé et de l’Homme en privilégiant un mode de production naturel, la proximité et le lien direct avec les paysans.
Centre Culturel La CleF – 21 rue de la Clef – PARIS 5e
Depuis l’année 2000, les Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne défendent une agriculture respectueuse de l’environnement, de la santé et de l’Homme en privilégiant un mode de production naturel, la proximité et le lien direct avec les paysans.
Si vous êtes chercheurs et si vous souhaitez soutenir cette lettre ouverte avec votre signature, contactez nous par mail à claudia.neubauer[@]sciencescitoyennes.org ou appelez nous au 01 43 14 73 65.
Monsieur le Commissaire Dimas,
La presse européenne rapporte que la DG Environnement de la Commission européenne propose que les demandes d’autorisation à la culture de deux maïs génétiquement modifiés, le Bt11 et le 1507, soient rejetées par l’Union européenne. La presse a également fait état de différents rapports critiques, lettres ouvertes et attaques de la part de groupes d’intérêts qui sont hostiles à cette proposition. Nous, scientifiques et experts en biologie et en écologie, dont plusieurs travaillons dans le domaine de la biosécurité appliquée aux organismes génétiquement modifiés, estimons important de vous assurer de notre soutien à votre approche basée sur le principe de précaution en ce qui concerne la culture de plantes transgéniques en Europe. Notre soutien est fondé sur les raisons scientifiques suivantes : Lire la suite…
Du mercredi 2 au mardi 8 avril, à Paris 14e Reconduite à la frontière, centres de rétention, immigration choisie, tests génétiques en vue d’un regroupement familial, autant de mots d’un vocabulaire désormais banalisé en France qui témoignent de l’instauration progressive d’une « xénophobie d’Etat ». Jouant insidieusement des penchants xénophobes dispersés dans le corps social, ce fait ne peut laisser indifférents les femmes et les hommes attachés à un idéal de fraternité qui visent l’abolition des frontières imaginaires ou instrumentalisées et la reconnaissance de la multiplicité des cultures et des identités. Lire la suite…
L’assemblée se tiendra le samedi 5 avril à partir de 12h00 à l’AGECA, 177 rue de Charonne 75011 Paris. Accès – Métro Alexandre Dumas Ligne 2 – Métro Charonne Ligne 9 – Bus Charonne/Philippe Auguste Ligne 76 – RER Place de la Nation
Attention ! L’inscription est OBLIGATOIRE car le colloque se passera au Sénat : Les participants doivent s’inscrire auprès de Sciences Citoyennes à contact[@]sciencescitoyennes.org ou par téléphone au 01 43 14 73 65. Le jour même il faut se munir d’une pièce d’identité. Lire la suite…
LA COLLECTE DE SIGNATURES EST TERMINÉE. MERCI AUX PLUS DE 48 500 SIGNATAIRES DE CETTE PÉTITION.
Christian Vélot est Enseignant-Chercheur en Génétique Moléculaire à l’Université Paris-Sud. Depuis 2002, il est responsable d’une équipe de recherche à l’Institut de Génétique et Microbiologie (Institut mixte CNRS-Université) sur le Centre Scientifique d’Orsay. Parallèlement à son activité d’enseignement et de recherche, il anime sur son temps personnel de nombreuses conférences à destination du grand public sur le thème des OGM. Ses conférences didactiques, dont l’une a notamment servi de document de travail à l’intergroupe OGM du Grenelle de l’Environnement, ont permis à de nombreux citoyens d’avoir accès à une connaissance de la réalité des OGM et ont contribué à la prise de conscience raisonnée des risques qu’ils portent. Il est souvent intervenu en tant que témoin dans les procès de faucheurs volontaires. Lire la suite…
LA COLLECTE DE SIGNATURES EST TERMINÉE. MERCI AUX PRESQUE 13 000 SIGNATAIRES DE CETTE PÉTITION
Nous, signataires, exprimons notre soutien à Pierre Meneton dans la procédure qui l’oppose au lobby du sel (Comité des Salines de France et Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est), dans le cadre de la publication par le magazine TOC de l’article « Sel, le vice caché » ci-joint, en mars 2006 : Lire la suite…
Des internautes vigilants m’ont signalé un article mis en ligne sur le site de l’Association française pour l’information scientifique (AFIS) qui « se donne pour but de promouvoir la science contre ceux qui nient ses valeurs culturelles, la détournent vers des œuvres malfaisantes ou encore usent de son nom pour couvrir des entreprises charlatanesques »… (http://www.pseudo-sciences.org/)
À dire vrai, cela ne m’a pas étonnée, car cette association est connue pour ses prises de position scientistes pures et dures et son soutien sans faille à l’establishment scientifique, dont elle estime que la parole et les travaux ne sauraient être questionnés par des citoyens aussi ignares qu’impies parce que non scientifiques. Lire la suite…
ATTENTION : dernier jour pour s’inscrire : vendredi 14 mars – le Mardi 18 mars 2008, de 9h à 19h – Dans l’hémicycle du Conseil Régional d’Ile-de-France – 57 rue de Babylone, 75007 Paris – Avec le soutien du MEDAD et de Genopole.
En partenariat avec OREE, Centrale-Ethique, Ars Industrialis , La FING, La F@brique du Futur, Alternatives économiques, France Info, Reporters d’espoirs, Valeurs Vertes, MediaPart, Avec le parrainage de l’Académie des Technologies Lire la suite…
Implantée dans Implantée dans quarante-six pays, Monsanto est devenue le leader mondial des OGM, mais aussi l’une des entreprises les plus controversées de l’histoire industrielle. Depuis sa création en 1901, la firme a accumulé des procès en raison de la toxicité de ses produits, mais se présente aujourd’hui comme une entreprise des « sciences de la vie » convertie aux vertus du développement durable. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes est, depuis des années, membre du réseau international des boutiques des sciences (International Science Shop network – Living knowledge, www.scienceshops.org). Lire la suite…
LA COLLECTE DE SIGNATURES EST TERMINÉE.
MERCI AUX PLUS DE 11 000 SIGNATAIRES DE CETTE PÉTITION.
En 1999, suite à l’apparition de cancers infantiles rares sur l’ex-site de l’usine Kodak à Vincennes, des alertes sanitaires successives sont lancées, sans succès par la directrice de l’Ecole maternelle Franklin Roosevelt auprès de sa hiérarchie, puis par le toxicologue Henri Pezerat (CNRS) auprès des autorités. Une enquête succincte conclut que seul le hasard est en cause. Lire la suite…
Paris, le 13 mars 2008 – Aujourd’hui à 13h30 la 17e chambre du TGI de Paris a rendu le verdict en délibéré du procès de Pierre Méneton. Le tribunal a acquitté le chercheur de l’INSERM dans le procès en diffamation intenté à son encontre par le lobby du sel, et a reconnu l’action de désinformation des lobbies, dont la plainte a été déboutée. La Fondation Sciences Citoyennes se félicite de ce verdict et renouvelle sa demande d’une loi de protection des lanceurs d’alerte et de l’expertise pluraliste et contradictoire. Lire la suite…
Jeudi 31 janvier, a eu lieu le procès en diffamation contre Pierre Méneton, intenté par le Comité des Salines de France et la Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est pour une phrase prononcée lors d’une interview pour le magazine TOC en mars 2006 : « Le lobby des producteurs de sel et du secteur agroalimentaire industriel est très actif. Il désinforme les professionnels de la santé et les médias » Lire la suite…
Paris, le 11 mars 2008 – La Fondation Sciences Citoyennes, dans l’esprit des conclusions du Grenelle de l’environnement, demande au gouvernement que soient réellement et sérieusement prises en compte la protection des lanceurs d’alerte et l’expertise pluraliste et contradictoire. Lire la suite…
Un nombre important d’associations (avec notamment Attac, Greenpeace, Les Amis de la Terre, la Confédération Paysanne, Inf’OGM, Via Campesina, Sciences citoyennes, Sherpa, Editions la Découverte) se sont engagés pour la diffusion du film « Le monde selon Monsanto, de la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien » de Marie-Monique Robin. Lire la suite…
Sur France Culture, le 11 mars, de 17h à 17h55 – Emission « Du grain à moudre » par Julie Clarini et Brice Couturier – « Biotechnologie : les lobbies pèsent –ils sur les résultats de la recherche ? ». Avec : Lire la suite…
Réunion le jeudi 21 février 2008, à 20h30, au 35 rue Jean Moulin (à l’angle de l’école du sud) à Vincennes. Avec André Cicollella , chercheur en santé environnementale, auteur du livre « Alertes Santé ». Lire la suite…
Le samedi 23 février de 17h45 à 20h00, à la Cantine – 151 rue Montmartre, 12 passage Montmartre – Galerie des Panoramas, 75002 Paris.
Conférence avec Richard Stallman et Jean-Pierre Berlan Lire la suite…
Voici la réponse adressée le 7 février par Mme Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, à notre courrier du 28 janvier, l’interrogeant quant à l’absence de représentation des associations dans le comité opérationnel « Recherche » et lui demandant de faire partie de ce comité opérationnel, Lire la suite…
Notes sur le procès en diffamation intenté par le Comité des salines de France (CSF) contre Pierre Meneton (PM). Marie Grosman, co-présidente de l’Association NAMD (Non au Mercure Dentaire). Ayant assisté à l’audience, j’aimerais en faire partager quelques moments forts. En préalable, si ce n’est déjà fait, je vous conseille vivement la lecture du mémo élaboré par PM : ces 80 p. retracent l’historique d’un intense lobbying toujours à l’œuvre, véritable cas d’école. Lire la suite…
Ce document regroupe sous forme de compilation les actions du lobby du sel depuis deux décennies justifiant la désinformation dénoncée par Pierre Méneton et qui lui vaut ce procès. Lire la suite…
Jeudi 31 janvier prochain à 13h30 au Tribunal de Grande Instance de Paris (île de la Cité) aura lieu le procès en diffamation de Pierre Meneton. Pierre Meneton est chargé de recherche à l’INSERM au sein du département de Santé Publique et d’Informatique Médicale de la Faculté René Descartes à Paris. Lire la suite…
Le 31 janvier 2008 à 13h30 aura lieu au Tribunal de Grande Instance de Paris (17e chambre) le procès de Pierre Meneton, chercheur à l’INSERM poursuivi en diffamation par le Comité des Salines de France et la Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est. Dans un contexte où la grande majorité des études montre la dangerosité des apports élevés de sel pour la santé, Pierre Meneton avait déclaré lors d’une interview pour le magazine TOC en mars 2006 : « Le lobby des producteurs de sel et du secteur agroalimentaire industriel est très actif. Lire la suite…
Lanceurs d’alerte : vers une législation exemplaire en 2008 ? Inscrite dans les conclusions du Grenelle de l’environnement, la proposition d’une loi instituant la protection des lanceurs d’alerte a été reprise dans le rapport d’étape des travaux de la Commission Lepage sur la gouvernance. L’importance d’un tel dispositif apparaît enfin comme crucial à la fois au regard des enjeux majeurs de santé et environnement, mais aussi pour une meilleure prise en compte des avis et expertises contradictoires, composantes indissociables d’une démocratie forte.
Les associations de l’Alliance pour la Planète s’indignent des récentes décisions du gouvernement en matière de recherche, qui vont à l’encontre des engagements du Grenelle. Lire la suite…
Jeudi 31 janvier prochain à 13h30 au Tribunal de Grande Instance de Paris (île de la Cité) aura lieu le procès en diffamation de Pierre Meneton. Lire la suite…
A l’occasion du Forum social mondial, les signataires de l’Appel à des Grenelles alternatifs et citoyens organisent un grand forum sur les enjeux politiques et les pratiques de production et de consommation agricoles et alimentaires. Lire la suite…
L’Association pour le Développement d’une Recherche Citoyenne Active (ADReCA) a le plaisir de vous inviter à une réunion d’information le samedi 19 Janvier 2008 de 10 h à 12 h à l’Espace Vie Etudiante (EVE, Campus universitaire), Saint Martin d’Hères (38) Lire la suite…
Samedi 12 janvier, à 14h30, à Paris 19e, projection du film « Des cochons (et des hommes) » – De l’objectivation scientifique de leur bien-être et autres petits concepts, de Bruno Thomé, dans le cadre de l’exposition « Bêtes et hommes », suivie d’un débat en présence de Jocelyne Porcher, chargée de recherches à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) SAD-APT, sur la relation de travail entre éleveurs et animaux. Lire la suite…
Message de l’association ADReCA avec qui nous avons travaillé sur ce projet.
L’association ADReCA (Association pour le développement d’une recherche citoyenne active) est active depuis plus d’un an à Grenoble et travaille à la création d’une boutique de sciences en Rhône-Alpes. Véritable outil de démocratisation de la recherche, ces « Sciences Shops » ou Boutique de sciences sont des interfaces entre des groupes de citoyens (associations, collectifs, syndicats ?) et des institutions scientifiques (universités, instituts de recherches) destinées à offrir un support de recherche indépendant et participatif qui répond aux préoccupations de la société civile. Lire la suite…
Report of the Expert Group on Science and Governance to the Science, Economy and Society Directorate, Directorate-General for Research, European Commission, 2007
This report is the product of an expert working group acting under mandate from the European Commission Directorate General for Research (DG RTD), on the topic of European science and governance.
Ulrike Felt (rapporteur)
Brian Wynne (chairman)
Members of the Expert group: Michel Callon, Maria Eduarda Gonçalves, Sheila Jasanoff, Maria Jepsen, Pierre-Benoît Joly, Zdenek Konopasek, Stefan May, Claudia Neubauer, Arie Rip, Karen Siune, Andy Stirling, Mariachiara Tallacchini
En préfiguration à leur fusion, les trois universités de Strasbourg organisent conjointement avec le CNRS, l’INRA et l’INSERM un colloque intitulé : « Sciences en Société au XXIe siècle : autres relations, autres pratiques ». Lire la suite…
1re PARTIE :
Quels nouveaux indicateurs de richesse et de développement ? Quels outils d’évaluation de la soutenabilité de la recherche ?
La transition vers des sociétés plus soutenables implique une forte transformation de la structure économique actuelle. Quel est l’état de la recherche sur les stratégies qui permettent de fortes réductions d’empreinte écologique ? Quelles sont les conséquences économiques ? Aboutirons-nous à des sociétés « immobiles » ou aurons-nous affaire à de nouvelles formes d’innovation ? Cela implique-t-il d’abandonner l’universalisme du développement ? Ces questions font-elles l’objet de programme de recherche ou sont-elles élaborées ailleurs ? Lire la suite…
Mercredi 29 juin 2005. Par assignation judiciaire, BOUYGUES TELECOM réclamait 200.000 Euros à Etienne CENDRIER, Porte Parole National de l’Association Robin des Toits. Lire la suite…
QUELLE SCIENCE OUVERTE ?
Quel pilotage mondial de l’innovation au-delà du marché et des brevets ? La libre coopération des savoirs, nouvel horizon illimité dans un monde fini ?
Les processus d’innovation sont en pleine évolution. Pour le meilleur (innovation non propriétaire de pair à pair par les utilisateurs) et pour le pire (déferlement de gadgets…). L’innovation bascule progressivement d’une économie de l’offre vers une économie de la demande et de mise en réseau des intelligences (« économie de la connaissance », « capitalisme cognitif »…). Lire la suite…
lls débattent des OGM, dénoncent les effets néfastes du sel dans l’alimentation ou de la téléphonie mobile, souvent à contrecourant des intérêts de leur employeur. Les lanceurs d’alerte sont une espèce menacée. Pour encadrer l’alerte, la création d’une haute autorité de l’expertise s’est imposée à l’issue du Grenelle. Marie-Angèle Hermitte, directeur de recherche au CNRS, juriste spécialisée dans le droit des sciences et techniques, est l’une des premières personnes à en proposer la création. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes (FSC) a obtenu en 2005 l’aide du Conseil Régional Ile de France (programmes PICRI) afin de Définir la conférence de citoyens pour trouver sa place dans l’ordre juridique. L’enjeu est de permettre de sortir les recommandations des citoyens de cette zone incertaine où elles sont aujourd’hui reléguées par les mécanismes consultatifs classiques . Lire la suite…
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-959155,36-970344,0.html Toutes les thématiques abordées par le Grenelle de l’environnement s’appuient à un moment ou à un autre sur des expertises, observe André Cicolella. Or, notre pays manque d’un statut de l’expertise qui protège ceux qui posent les questions dérangeantes et qui organise aussi les procédures de contre-expertise et de débat scientifique. » Lire la suite…
1re PARTIE :
Savoirs paysans, intelligence collective et développement soutenable.
L’avenir de l’agriculture n’est pas dans le productivisme, qui a atteint ses limites. Partout dans le monde s’invite une « agroécologie », tout aussi technique, mais qui cherche à établir de nouveaux liens avec l’environnement, tout en assurant une production agricole plus élevée. Lire la suite…
Message d’invitation de Sabine Barles : Chers collègues, le séminaire de préfiguration du programme de recherche « ville et environnement » du CNRS se tiendra les 22 et 23 octobre prochains à Paris. Vous en trouverez la présentation et le programme dans [le fichier ci-dessous] : n’hésitez pas à les diffuser largement, ce séminaire visant à discuter le projet d’appel d’offres et à contribuer à sa finalisation. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes, au nom de l’Alliance pour la Planète, déplore que les questions liées à l’alerte environnementale et sanitaire ainsi que celles liées à l’expertise indépendante soient si peu visibles dans les discussions autour du Grenelle de l’environnement. « Une expertise fiable et de qualité est nécessaire pour prendre à temps les bonnes décisions. Or l’expertise est trop souvent sous l’influence d’intérêts économiques et politiques qui retardent la prise de décision. Les comités d’experts ne respectent pas le plus souvent le principe de l’expertise contradictoire ou même la prise en compte des conflits d’intérêts », a déclaré Jacques Testart, président de la Fondation Sciences Citoyennes, à l’issue d’une conférence de presse ce matin à Paris. Lire la suite…
Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, la Fondation Sciences Citoyennes et le GIET, au nom de l’Alliance pour la planète, vous invite à une Table Ronde, Lundi 22 octobre 10h – 12h30. Lire la suite…
PARIS 13 OCTOBRE 2007. A l’appel des associations, organisations et syndicats, qui ont lancé l’appel pour un printemps sans OGM, une Marche nationale en faveur d’un moratoire et d’une loi interdisant la culture des organismes génétiquement modifiés en plein champ, se déroulera de Chartres à Paris du 9 au 13 Octobre 2007. Lire la suite…
Biométrie, RFID, NBIC – tant de termes nouveaux dans notre quotidien dont les conséquences sur le développement – démocratique, éthique, social, moral – de nos sociétés ne sont actuellement qu’à deviner mais touchent profondément aux bases de nos démocraties et de notre compréhension de ce qu’est le vivant, la nature, l’homme. Lire la suite…
Valérie Pécresse a raison : oui, la science est en crise, et cette crise ne sera surmontée que si les scientifiques s’ouvrent à la société. Mais, le constat étant posé, il est naïf d’affirmer, comme le fait la ministre de la Recherche (Le Monde, 21 septembre), que les défis sanitaires et environnementaux auxquels nous sommes confrontés « resteront insurmontables si notre société ne renoue pas avec la confiance qu’elle accorde traditionnellement à ses scientifiques (car) c’est d’eux que viendront les réponses que nous attendons aujourd’hui ». Lire la suite…
Le cinéma associatif et citoyen le Barbizon organise du 17 au 23 en septembre son premier festival écolo. Atoll 13 -175 ter rue de Tolbiac – Paris 13e Lire la suite…
LES Dialogues Sciences-Planète est un événement organisé par :
La Fondation Sciences Citoyennes est une association loi 1901 créée en 2002. Elle a pour objectif de favoriser et prolonger le mouvement actuel de réappropriation citoyenne et démocratique de la science, afin de la mettre au service du bien commun. Lire la suite…
Hubert Reeves racontait cette blague, il y a quelques années : la Terre rencontre une autre planète qui s’exclame « tu n’as pas l’air d’aller fort, dis-moi ? » Et la Terre d’acquiescer. « Oui, je me sens vraiment patraque. J’ai la température qui monte, le pouls économique qui s’emballe et qui cale, le teint grisâtre… Le docteur dit que j’ai attrapé l’Humanité ». « Ah c’est ça ? Ne t’inquiète pas, je l’ai eue. C’est très désagréable, mais ça disparaît tout seul ». Lire la suite…
Vendredi, lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre de la troisième conférence internationale « Savoirs Vivants », à Paris, le Professeur Ignacio Chapela de l’Université de Californie à Berkeley aux Etats-Unis s’est exprimé sur le problème de la contamination génétique par des OGM (organismes génétiquement modifiés). Lire la suite…
A l’occasion de la conférence internationale Living knowledge – Savoirs vivants, Quand chercheurs et citoyens co-produisent les savoirs et les décisions scientifiques et techniques, la Fondation Sciences Citoyennes et les animateurs des groupes de travail 5 et 6 de l’Alliance pour la Planète sont heureux de vous convier à une plateforme d’échange sur le thème : Grenelle de l’environnement : les enjeux pour l’expertise, la recherche et l’enseignement supérieur.Lire la suite…
Du 30 août au 1er septembre à Paris. Quand chercheurs et citoyens co-produisent les savoirs et les décisions scientifiques et techniques. La Fondation Sciences Citoyennes, le Réseau International des Boutiques des sciences, le Réseau International des Ingénieurs et Scientifiques pour la responsabilité mondiale (INES), le Centre de Sociologie de l’Innovation de l’Ecole des Mines et l’Unité des Transformations sociales et politiques liées au vivant de l’INRA – sont heureux de vous inviter à la 3e conférence Living knowledge – Savoirs vivants.
Demain s’ouvrira jusqu’au 1er septembre à l’Ecole des Mines la troisième conférence internationale « Savoirs Vivants ». 300 chercheurs et représentants associatifs viendront de tous les continents pour témoigner du dynamisme des pratiques scientifiques citoyennes et proposer une nouvelle gouvernance de la science, qui prenne en compte les intérêts et les aspirations de la société. Lire la suite…
The 3rd international Living knowledge conference will provide a forum where information on community based research, carried out in both community and academic settings, on new forms of partnerships between research and civil society and on new modes of innovation can be shared and developed. It aims at disseminating and exchanging information on community based and participatory research, on citizens’ science and cooperative innovation.
Communities building Knowledge – Innovation through citizens science and university engagement
The 3rd Living knowledge conference
Organised by the International Network of Science Shops Network, Fondation Sciences Citoyennes (FSC), the International Network of Engineers and Scientists for global responsibility (INES), the Centre of Sociology of Innovation (CSI) and the Unit Political and Social Transformations related to Life Sciences of INRA (TSV).
Paris, le 27 août. A l’occasion de la 3e conférence internationale « Savoirs Vivants » la Fondation Sciences Citoyennes vous convie à une conférence de presse; « Quelle place pour la société civile dans la recherche scientifique ? » Le vendredi 31 août à 11h à L’Ecole des Mines 60-62, Boulevard Saint Michel75006 PARISMétro : Luxembourg (RER B) Salle V119Lire la suite…
Le Conseil consultatif européen pour la Recherche (European Research Advisory Board – EURAB) a publié au mois de juin 2007 un rapport et des recommandations sur « la recherche et l’engagement sociétal » dans lequel Sciences Citoyennes est citée. Lire la suite…
Organisée les 1er, 2 et 3 août prochains à Marciac (Gers) dans le cadre du festival de international de Jazz, elle porte cette année sur le sujet « Agricultures et territoires ruraux : quelle politique agricole européenne voulons-nous ? » Lire la suite…
Conclusions provisoires avant travaux. Mercredi 11 juillet de 17h00 à 20h00, au Palais de la Découverte, avenue F. Roosevelt , 75008 paris. Les documents issus du débat seront mis à disposition des participants : présentation des 32 propositions, synthèse des travaux et de la participation. Lire la suite…
Nous avons une grande variété d’intervenants aux plénières venant de partout du monde (la liste n’est pas encore complètement finalisée). Lire la suite…
We have a large variety of different key note speakers coming from academia, NGOs, policy and administration from all over the world. (list not yet complete)
Alors que se poursuit la casse de la recherche publique, des membres de la fondation Sciences citoyennes veulent relancer les « boutiques de science », pour répondre aux demandes sociales et environnementales. Lire la suite…
Les 1er et 2 juin prochains, pour la troisième année consécutive, la Région Poitou-Charentes, le 1er cycle ibéro-américain de Sciences-Po Paris à Poitiers et la Banque Interaméricaine de développement organisent leur Rencontre annuelle Europe-Amérique latine à Poitiers (Maison de la Région). Lire la suite…
Les politiques de santé mentale font l’objet, actuellement, de controverses houleuses et complexes. La place de l’expertise scientifique, les définitions des comportements « pathologiques », les modalités de dépistage, de thérapie ou de soin, les causes attribuées aux gènes ou à l’environnement social constituent des enjeux de débats publics majeurs. Lire la suite…
Publié dans : Non classé | Mots-clefs : Archives, Santé
À Aix-en-Provence les 24 et 25 mai 2007. L’informatique est déjà « omniprésente ». Le rapprochement entre les technologies des bits, des atomes, des neurones et des gènes s’engage. Nous en mesurons mal les conséquences, tant sur le monde d’aujourd’hui que sur celui de demain – mais nous les savons importantes. Nous sommes tous des apprentis sorciers, mais des apprentis sans maître ! Lire la suite…
Débat « Faut-il avoir peur des nanotechnologies ? » – 18h30 à 20h au Café des Techniques, Musée des arts et métiers – 6 rue réaumur 75003 Paris Lire la suite…
Le Centre d’Alembert propose une réflexion autour de l’éthique et des aspects juridiques des sciences – Centre scientifique d’Orsay, Université Paris-Sud, bâtiment 338 – Orsay. Face aux interrogations de nos concitoyens sur les réels progrès mais aussi les risques apportés par les sciences et les techniques, la recherche peut-elle désormais se passer d’éthique et échapper au droit ? Lire la suite…
Dans le cadre du mois international d’opposition aux OGM, le comité Attac Paris 13 vous invite le samedi 5 mai 2007 à 15h00 à la projection du film « La fin des chimères ? » de Suzanne Körösi, à la Maison des Associations du 13ème, 11 rue Caillaux 75013 PARIS, Métro : Maison blanche. Lire la suite…
Publié dans : Non classé | Mots-clefs : Archives, OGM
Retrouvez cet article et d’autres sur le site de Jacques Testart. Avant de s’illustrer récemment dans la rubrique « eugénisme » en affirmant le caractère inné de certains troubles de conduite, Nicolas Sarkozy affichait son ostracisme à l’égard des immigrés. Lire la suite…
Réunion publique avec projection de la conférence de Christian VELOT, chercheur en génétique moléculaire, et débat : « Enjeux, risques et alternatives des OGM en plein champ » vendredi 13 avril 2007, à 20 h Salle communale d’Allamont (54) Lire la suite…
The 3rd International Living knowledge conference will offer an opportunity to share and develop information on community based, participatory research and innovation. Such research is carried out in both community and academic settings, creating new types of partnerships between research and civil society. This work has developed in response to a growing demand for research from civil society organisations. Lire la suite…
Débat animé par Laurent Dianoux. Organisé à l’occasion de l’Assemblée Générale de la Fondation Sciences Citoyennes le 3 février 2007. Transcription par Taos Ait Si Slimane
Faut-il regretter l’érosion de la place culturelle des sciences dans la société ? La plupart des questions que nos sociétés ont à se poser ne sont plus d’ordre scientifique. Elles sont avant tout culturelles et philosophiques : le vivre ensemble, la sécurité, le modèle éducatif et même les questions de santé ou d’environnement. Lire la suite…
En collaboration avec AITEC, Alternatives Économiques, Amis de la Terre, CCFD, CFDT-FGTE, CGT, Confédération Paysanne, CRID, FNE, FSU, Global Chance, Greenpeace-France, Politis, 4D, Solidaires. Ce séminaire se donne pour objectif la confrontation entre des mouvements orientés vers la réduction des inégalités sociales, des inégalités Nord-Sud, des inégalités entre hommes et femmes d’une part et la crise écologique d’autre part. Lire la suite…
L’objectif de ce colloque est de faire un état des lieux de la recherche sur les nanotechnologies au cours de trois tables rondes, réunissant scientifiques, industriels et politiques et quelques acteurs de la société civile dont Sciences Citoyennes. Se basant sur un « cahier d’acteur » rassemblant les avis des différents participants, ceux-ci s’exprimeront et débattront sur les questions soulevées par l’émergence de cette technologie.Cité des Sciences et de l’Industrie. Plus d’infos
» Sciences sans conscience n’est que ruine de l’âme « , écrivait François Rabelais en 1532. Et si c’étaient les mouvements sociaux qui apportaient ce supplément d’âme aux scientifiques ? Et si les scientifiques permettaient aux mouvements sociaux de mieux comprendre le monde pour le changer ? Lire la suite…
Corinne LEPAGE, Présidente du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique) vous convie à une conférence de presse le mardi 13 Mars 2007 à 17h30 sur le thème : « OGM : de nouvelles révélations » Lire la suite…
Le dernier EcoRev’, 25ème du nom, vient de paraître. Il comporte deux dossiers : « Utopies techno, réalisme écolo », panorama des objections de bon sens et des propositions mesurées que les écologistes avancent face a une pensée technophile parfois délirante. Et « Marx écolo ? », ou comment l’analyse marxiste peut enrichir celle des liens entre anture et capitalisme. Lire la suite
Revue Ecologie & Politique, n°33. Face au problème du dérèglement climatique, la communauté scientifique a su s’organiser et se mobiliser fortement afin de développer une expertise collective probablement sans précédent par son ampleur. Elle est en mesure de diffuser une information aussi précise et pertinente que le permet le mouvement rapide des connaissances sur les implications futures de ce problème.Lire la suite
En décembre 2006, le New York Times annonçait à ses lecteurs une nouvelle importante et passée inaperçue de ce côté de l’Atlantique. Aux Etats-Unis, le nombre de nouveaux cas de cancer du sein serait, selon des analyses récentes des données du National Cancer Institute, en baisse : moins 7 % entre aout 2002 et décembre 2003, avec une répartition inégale selon les types de cancer, la baisse étant la plus forte pour les tumeurs dont la croissance est stimulée par les hormones. Lire la suite…
L’ADEME et Sopinspace organisent à partir du 6 mars 2007 un débat sur la Maîtrise de l’énergie qui se déroulera pour une grande partie surinternet et mobilisera également des ateliers multi-acteurs dans plusieurs villesde France. Ce débat utilisera des modalités et des outils originaux et de nombreux partenaires associatifs et de communication scientifique y sont associés. Lire la suite…
Mardi 6 mars 2007 de 14h à 18h30, Salle Europe – Hall 4 – Parc des expositions de Paris – Porte de Versailles. Renseignements : Anne-Marie Le Bastard – Mission communication – Inra
01 42 75 93 16. Date limite d’inscription : 23 février 2007
There are plenty possibilities of accomodations in Paris. You will find below a short list of some booking centers, hotels and pensions. Lire la suite…
Il existe plein de possibilités d’hébergement sur Paris.
Vous trouverez ci-dessous une sélection non exhaustive de centrales de réservation, d’hôtels et de pension (disponibilités à vérifier – fourchette de prix assez large) peu éloignés du centre de conférence. Lire la suite…
The Programme Committee incorporates all members of the organising committee and some additional members. There are especially some more members from France in order to guarantee locally the good implementation of the conference.The programme committee is the main responsible for the programme, selection of abstracts and organisation of the parallel sessions. Project teams will be created for each of the five themes of the conference. Every abstract will be read by at least three people.
We are five partners who are co-organising the conference. You will find here short descriptions of our organisations and the links to our websites. Lire la suite…
The international organising committee includes researchers and administrators of science shops, of Fondation Sciences Citoyennes, of INES and of divers universities coming from different European countries (Netherlands, Romania, France, Denmark, Belgium, Germany, Northern Ireland), from the USA, Canada and South Africa.
The call for contributions is closed. But do not hesitate to come to the conference – to participating to the workshops, sharing your experiences, discussing with the people, benefiting from the « open space » and the poster presentations. We are looking forward meeting you !
The 3rd international Living knowledge conference will provide a forum where information on community based research, carried out in both community and academic settings, on new forms of partnerships between research and civil society and on new modes of innovation can be shared and developed. It aims at disseminating and exchanging information on community based and participatory research, on citizens’ science and cooperative innovation.
Les 26 et 27 février 2007, 16 organisations (1) organisaient les États Généraux du Moratoire à Orléans. À l’issue de ces deux jours de débats, elles ont lancé l’appel suivant : Lire la suite…
L’appel à contribution est fermé. Mais n’hésitez pas à venir à la conférence pour participer aux ateliers, faire connaître vos expériences, échanger avec d’autres participants, profiter des présentations de posters et de l’espace ouvert.
Vous trouvez ici le programme final avec 18 ateliers, environ 100 présentations orales, plus de 30 posters, deux présentations vidéo et des ateliers en « espace ouvert ». Lire la suite…
Le comité de programme comprend les membres du comité d’organisation et quelques autres personnalités qui viennent surtout de France afin d’assurer localement, aussi bien au niveau national que régional, l’implémentation de la conférence. Lire la suite…
Le comité international d’organisation réunit des chercheurs et administrateurs des boutiques des sciences, de la Fondation Sciences Citoyennes, d’INES et de diverses universités. Ils viennent de différents pays européens (Allemagne, Belgique, France, Pays-Bas, Danemark, Roumanie, Irlande du Nord), des Etats-Unis, du Canada et d’Afrique du Sud. Lire la suite…
Cinq structures co-organisent la conférence. Vous trouverez ci-dessous des descriptions courtes de nos organisations ainsi que des liens vers nos sites web. Lire la suite…
Notre conférence des Savoirs vivants sera un espace d’échange international sur l’expertise citoyenne et la recherche participative, sur les nouveaux modes d’innovation coopérative, sur les partenariats entre recherche publique et acteurs de la société civile dans toutes les disciplines de recherche. Elle fera le bilan et abordera les perspectives des expériences de démocratisation des choix scientifiques et techniques. Lire la suite…
Dans la suite de sa campagne nationale de mobilisation sur le changement climatique et la maîtrise de l’énergie (« Economies d’énergie : Faisons vite, ça chauffe ») l’ADEME organise un grand débat sur la Maîtrise de l’Energie. Il vise deux objectifs : Lire la suite…
Vendredi 23 février – 20h30 – Paris – FIAP Jean Monnet, 30 rue Cabanis, 75014 Paris – (métro St Jacques). Après la conférence mondiale sur le climat qui vient de se tenir à Paris, l’impact des activités humaines sur ce facteur premier de la vie sur Terre se voit non seulement confirmé, mais surtout revu à la hausse. Lire la suite…
Les pesticides font peur, mais paraissent de toute façon lointains. Or ils sont partout, jusque dans la rosée du matin. Et dans la pluie des villes, bien sûr, de toutes les villes de France.Pour cette raison et quelques autres que vous découvrirez, les conséquences sanitaires de l’exposition aux pesticides sont d’ores et déjà massives. Des centaines d’études de niveau international montrent que ces produits de la chimie de synthèse agissent, même à des doses infimes, sur notre équilibre le plus intime. Le cordon ombilical des fœtus, le système endocrinien, la fabrication du sperme son atteints. Les cancers et maladies neurologiques se multiplient.
Le jeudi 15 février 2007 à 20h00 au cinéma La Clef
(21 rue de la Clef, Paris 5e, m°Censier Daubenton). Un court-métrage intitulé « Un déchet parmi d’autres » sera également diffusé. Les films seront suivis par une discussion-débat en présence de plusieurs intervenants Lire la suite…
Ce rapport moral conclut la quatrième année d’activité de la Fondation Sciences Citoyennes.
2006, comme les années précédentes, a été une année pleine d’activités et d’idées (nous avons toujours plus d’idées que les forces pour les faire vivre !). Les idées, les projets, les sollicitations – Sciences Citoyennes a su, à la fois, augmenter sa visibilité et sa légitimité en tant qu’acteur civil et vigilant de la politique de recherche, mais a été encore confrontée au problème de dispersion.
1er & 2 février 2007 – Lyon (France). Ce rendez-vous fait thématiquement suite au colloque : « Les BRF, une alternative aux dégradations – Le processus de pédogenèse et ses effets en agriculture et en foresterie » (Amqui, Québec, 1993). Il prolonge fonctionnellement le colloque : « Bois mort et àcavités : une clépour des forêts vivantes » (Chambéry, France, 2004). Lire la suite…
La Revue « Tiers-monde » vous invite, à l’occasion de la sortie du dossier 188 : OGM et Développement agricole (Coordonné par Marc Dufumier),à une rencontre – débat avec les auteurs : Lire la suite…
L’Assemblée générale de la Fondation Sciences Citoyennes se tiendra le samedi 3 février 2007 à 12h00 à la Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l’homme 38, rue Saint-Sabin-75011 Paris, M° Breguet Sabin Lire la suite…
Les éditeurs des revues scientifiques ont trouvé la poule aux œufs d’or : un capital dont la rentabilité est quasi infinie. Comment cela ? Lire la suite…
4e Forum Sciences & Défis du XXIe siècle – Du 7 au 10 décembre 2006 à Sophia-Antipolis et Nice – Un évènement grand public : 30 chercheurs, journalistes et écrivains débattent de notre devenir Lire la suite…
Les NST – NanoSciences et NanoTechnologies – prétendent imposer une (r)évolution scientifique et technologique. C’est un des secteurs d’activité annonçant des perspectives d’innovation les plus fortes, exigeant pour cela un soutien massif des secteurs public et privé. Pourtant, on connaît encore mal son contexte d’émergence, les réseaux d’acteurs impliqués et leur forme d’engagement ainsi que les paramètres scientifiques qui la conditionnent. Lire la suite…
Le prix Nobel de Biologie/Médecine que l’Académie suédoise a décerné cette année aux deux chercheurs américains, Andrew Fire et Craig Mello, accumule les records. Il a été attribué moins de 10 ans après la publication des résultats (1998), alors qu’il faut plutôt compter 20 ans en général. Lire la suite…
Citizen Sciences Foundation : An NGO dedicated to the redistribution of the capacity for expertise and research towards citizen-movementsLire la suite…
En invitant Serge Latouche (SL) (1), Fabrice Flipo (FF) (2) et Guillaume Duval (GD) (3) à venir débattre le 24 septembre dernier, la Fondation sciences citoyennes (FSC) a souhaité contribuer au débat sur la décroissance, de plus en plus virulent. Pourtant, il y a loin entre les clivages revendiqués et les convergences possibles : accords sur le désastre écologique et la faillite du modèle développement durable ; sur la nécessité de réussir le virage éco-sociétal en urgence d’où la crainte d’un éco-totalitarisme qui interdirait la mise en œuvre de propositions alliant une certaine radicalité, le respect des droits humains et la mobilisation de forces sociales sans recours à la force. Lire la suite…
Nanosciences et nanotechnologies : les polémiques enflent, les contestations s’organisent. A tort ou à raison ? La question n’est pas de trancher ce point. en revanche, il y a urgence à repérer et analyser les arguments mis en avant, les inquiétudes exprimées, la part du vrai et de l’incertain dans les bénéfices annoncés et les risques potentiels. Entre la promesse d’un âge d’or et les sirènes de l’apocalypse, comment contribuer à instruire le débat ? Quelles questions se posent à l’expertise scientifique et à la décision politique ? Lire la suite…
Bertrand Monthubert, président de l’association « Sauvons la recherche », sera l’invité de Télérama.fr pour un tchat le 2 octobre à 16 heures. Posez lui vos questions dès maintenant : http://www.telerama.fr/promos/pages/tchat/chat.htm
Soirée en hommage à Pierre Castella qui a grandement contribué à la création de ce festival
Festival organisé par la Fondation Sciences Citoyennes, en partenariat avec l’ACRO, l’AITEC, la Confédération Paysanne, le CNIID, Greenpeace, HOLOS, le MDRGF, le Réseau Semences Paysannes, le Réseau Sortir du Nucléaire et Sud Recherche EPST – Entrée libre Lire la suite…
Journée de concertation sur le transport de marchandises organisée par le PREDIT et la région Nord-Pas-de-Calais ayant pour objet la participation des citoyens et des partenaires aux orientations de la recherche dans le domaine du fret. Lire la suite…
14 et 15 septembre 2006 à Lille – L’année 2005 aura marqué une étape significative dans l’existence de la Commission nationale du débat public (CNDP). Celle-ci devient une institution majeure de la démocratie participative, ancrant dans l’action publique, au fil des controverses que soulèvent les procédures qu’elle conduit, les droits de « participation du public aux processus décisionnels » ouverts par la Convention d’Aarhus et la Charte de l’Environnement. Lire la suite…
Pour découvrir et partager les installations, perfomances et présentations de travaux résultant de la Rencontre Internationale d’Eco-création ECOS proposée par l’association APO33 du 21 au 27 août 2006. ECOS est un laboratoire nomade et auto-géré réunissant des acteurs européens issus de divers champs disciplinaires autour d’une recherche pratique et théorique sur les conséquences des développements technologiques et scientifiques sur notre environnement. Lire la suite…
La FADEAR en partenariat avec la Confédération Paysanne organise une série de colloques Européens entre août et novembre 2006. Le premier autour de la thématique « des changements climatiques et de l’accès aux ressources naturelles » se tiendra à Niort les 23 et 24 août au parc des expositions. Lire la suite…
L’appel à projets PICRI pour les structures franciliennes « partenariats institutions-citoyens pour la recherche et l’innovation » est en cours : Les lettres de déclaration d’intention sont à déposer pour le 20 octobre -Date de lancement de l’appel : le 27 juillet 2006. Lire la suite…
Imaginez un instant, pour reprendre une suggestion d’actualité, que vous vous retrouviez dans la peau d’un décideur politique de premier rang – ministre, sénateur, député… Imaginez ensuite que vous soyez issu d’une grande école (l’ENA ou Polytechnique par exemple) et que vous ayez subi un certain « formatage ». Imaginez enfin que vous ayez d’importantes décisions à prendre sur un sujet comme la dissémination dans l’environnement et dans l’alimentation des plantes génétiquement modifiées (PGM). Lire la suite…
Première conférence-débat – Le climat change et nous en sommes tous responsables. Elaborons ensemble un plan de lutte contre le changement climatique de Paris ! Lire la suite…
Publié dans : Non classé | Mots-clefs : Archives, Climat
On proclame qu’« on ne peut pas arrêter le progrès des connaissances… », comme si les laboratoires étaient encore peuplés de poètes en quête de savoir plutôt que de techniciens en quête de pouvoir. C’est parce que la « science » n’a pas (n’a plus) pour but de connaître le monde (de le comprendre, de créer des concepts) mais de le maîtriser (d’agir avec efficacité, de créer et gérer des outils) que s’impose un devoir de contrôle social sur l’activité de la technoscience. En effet,désormais,c’est seulement quand l’innovation est produite, et déjà en vente, que l’interrogation publique peut arriver. Lire la suite…
Les scientifiques américains spécialistes de santé environnementale en ont assez de l’ingérence des industriels et du gouvernement Bush dans leurs recherches. Ils plaident pour une refonte du système américain d’expertise en santé publique. Lire la suite…
Ce forum était plus petit que les autres FSE, ceci étant surtout dû au choix de l’endroit (mais peut-être aussi à une certaine fatigue du mouvement ?). On a entendu parler de chiffres autour de 10 000 participants. Mais bon ce n’est pas seulement la quantité qui compte mais aussi la qualité ! Lire la suite…
ATTAC 92 propose une conférence-débat : ENERGIE, SOCIETE, CLIMAT : QUEL AVENIR ? Jeudi 15 juin 2006 à 20h, Salle Heidenheim, Place du marché à Clichy avec • Guy CHAUVETEAU, Membre de l’Institut Français du Pétrole • Michel BERGER, Président d’ATTAC 92 • Et un intervenant de GREENPEACE, Spécialiste du climat. Vivons mieux en consommant moins, protégeons l’avenir de nos enfants. ENTREE LIBRE ET GRATUITE.
Jacques Testart, président de Sciences Citoyennes, est intervenu a France Culture, autour de la sortie de son nouveau livre Le vélo, le mur et le citoyen – Que reste-t-il de la science ? (Belin, 2006). L’émission est écoutable en archive sur le site www.franceculture.com pendant encore presque deux mois.
Le 2 juin prochain, le CEA-Grenoble, l’Institut National Polytechnique de Grenoble et le Conseil général de l’Isère inaugureront le Minatec – premier pôle européen des micros et des nanotechnologies. Les trois jours précédents, le comité OGN (1) organise un forum pour contester cette implantation. Quand les uns évoquent le principe de précaution, les autres renvoient aux contraintes de la compétition internationale. Quand les premiers postulent la nécessité d’un débat démocratique en l’espèce, les seconds répondent en termes de bassins d’emploi. Quant on annonce un meilleur des mondes, on renvoie l’image d’obscurantistes millénaristes. Dialogue de sourds. Lire la suite…
Au CICP 21ter Rue Voltaire Paris 11ème M° Rue des Boulets -Avec deux représentants du Conseil des Organisations de Sages – femmes et Médecins Indiens Traditionnels du Chiapas (COMPITCH) – Mexique – et l’intervention de Christophe Noisette (INFOGM)
A coalition of thirty-eight international organizations including scientists, environmentalists, trade unionists, biowarfare experts and social justice advocates called for inclusive public debate, regulation and oversight of the rapidly advancing field of synthetic biology – the construction of unique and novel artificial life forms to perform specific tasks. Lire la suite…
Dans le cadre des CAFÉS DU VIVANT , à la Cité internationale universitaire de Paris – Maison internationale de la Cité internationale universitaire – 17 boulevard Jourdan, 75014 Paris, RER B : Cité universitaire programme complet du cycle
à Caen, organisé par l’ACRO – Cinéma Le Lux, Avenue sainte Thérèse, à 20h, « L’Europe de Tchernobyl » en présence de la réalisatrice D. GROS et en invité F. Lemarchand chercheur au LASAR (laboratoire d’analyse socio-anthropologique du
risque)
Lisse (91). Conférence-atelier animée par Xavier Beaudoin, Formateur Conseil en développement soutenable, à 14h au Domaine de Montauger (à Lisses, route départementale 153). RER D (15 min. à pied) : Mennecy. Lire la suite…
Cette manifestation, à l’appel de nombreuses organisations dont le réseau « Sortir du nucléaire », de mouvements politiques tels que les Verts ou Cap 21, ou encore d’associations comme Attac, se tiendra avec la participation d’une trentaine de délégations étrangères (Bélarus, Allemagne…). Les 15 et 16 avril 2006 – http://www.stop-epr.org/
Rouen, organisé par l’ACRO – Cinéma Le Melville, 76 rue du Général Leclerc à 20h, en présence du co-réalisateur D. Déramé. Et en invité L. Bocéno, chercheur au LASAR (laboratoire d’analyse socio-anthropologique du risque)
La Conversation de la Maison Midi-Pyrénées, initiative menée par la Mission Agrobiosciences en partenariat avec la Maison Midi-Pyrénées et son directeur Pierre Verdier, a pour objectif d’éclairer les situations de blocage « Sciences et Société ».
Sur inscription préalable, à la Maison Midi-Pyrénées -1 rue de Rémusat, 31 000 Toulouse, de 18h à 20h plus d’info>>>
Un événement mondial aura lieu le 8 avril 2006, avec le double objectif d’informer la population et de montrer un front commun d’organisations contre les OGM (en plein-air et dans les assiettes). Lire la suite…
Publié dans : Non classé | Mots-clefs : Archives, OGM
Le destin hors du commun d’un scientifique qui voulait connaître la vérité sur les conséquences de Tchernobyl. Scientifique biélorusse de renom, le Professeur Youri Bandazhevsky était destiné à une brillante carrière. L’explosion, en avril 1986, du réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, en a décidé autrement. Lire la suite…
Débat dans le cadre du cycle des ENTRETIENS DU XXIe SIECLE, organisée par la Division de la prospective de l’UNESCO, avec Axel KAHN, Paula SIBILIA, Peter SLOTERDIJK et Jacques TESTART. Maison de l’UNESCO – 125, av. de Suffren – 75007 Paris – Téléphone : 01 45 68 46 67 de 18h30 à 20h30 – Accès libre
A Hérouville Saint Clair, organisé par l’ACRO dans le cadre des « des vingt ans de Tchernobyl », au
Cinéma Le Café des images, 4 square du théatre à 20h : « silence sur l’atome » et « le sacrifice »
en présence de S. Teze, réalisateur du silence sur l’atome et en invité F. Lemarchand chercheur au LASAR (laboratoire d’analyse socio-anthropologique du risque)
Trois lois importantes pour l’avenir de la création, la recherche et l’innovation viennent d’être votées ou sont en passe de l’être ; la loi d’orientation et de programmation de la recherche, qui favorise le pilotage et l’appropriation de la recherche par les entreprises (adoptée le 23 mars) ; le projet de loi relatif aux obtentions végétales, qui renforce les droits de propriété des firmes semencières (voté au Sénat le 2 février en première lecture) ; et le projet de loi relatif au droit d’auteur et aux droits voisins (DADVSI), qui organise la chasse à l’échange d’œuvres culturelles (adopté à l’Assemblée nationale le 21 mars en première lecture). Elles participent d’une même politique des savoirs, du vivant et de la création, au service d’une économie de rente, soucieuse avant tout de leur appropriation par les grands intérêts économiques. Lire la suite…
Jardin du Luxembourg à 12h – La confédération paysanne et les faucheurs volontaires organisent un grand rassemblement (grand pique-nique) militant pour faire pression sur les sénateurs et leur demander de se prononcer contre le projet de loi sur les OGM.
Conférence de Jacques Testart, dans le cadre de la « Semaine de l’environnement » organisée par l’association ASPE, du lundi 20 au jeudi 23 mars, à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, campus de Pau. Conférences retransmises en direct sur le campus de Bayonne – Gratuit, étudiants et grand public –
A Sainte Foy-lès-Lyon (69), le Mouvement de Culture Bio-Dynamique vous propose, en collaboration avec d’autres associations, une journée sur le thème des biens communs. Autour de conférences et d’ateliers en groupes, trouvons ensemble les réponses à nos interrogations concernant les énergies renouvelables, les semences paysannes, l’accès au foncier, la gestion et la dynamique de l’eau, la culture de la terre… renseignements >>>
Organisée par l’Opposition Grenobloise aux Nécrotechnologies, Vendredi 17 mars à 19h30, à la Maison du Tourisme de Grenoble. Projection : « Le Silence des Nanos » (Julien Colin). Et débat avec Guy Kastler, éleveur et chargé de mission Nature & Progrès. http://ogn.ouvaton.org/
Journaliste, cinéaste, Wladimir Tchertkoff dénonce, preuves à l’appui et avec une vraie empathie pour les victimes et les héros anonymes baptisés « liquidateurs », le lobby nucléaire qui s’efforce par tous les moyens de minimiser l’ampleur d’une des plus grandes catastrophes du XXe siècle survenue il y a vingt ans. Lire la suite…
Le 4 avril débute à l’assemblée nationale la discussion du projet de loi sur la gestion des déchets nucléaires. Nous avons toutes les chances de penser qu’il va favoriser l’option « enfouissement » (stockage géologique profond), alors même que les recherches sur sa faisabilité sont loin d’être terminées, que de nombreuses incertitudes demeurent et que l’entreposage réversible en sub surface sur site nucléaire déjà existant apparaît comme la solution responsable. Un nouveau coup de force se prépare donc, face auquel il faut résister. Lire la suite…
Equeurdreville (Cherbourg) organisé par l’ACRO dans le cadre des « 20 ans de Tchernobyl, un anniversaire contaminé » Cinéma Le Palace, rue des résistants à 20h30; « la vie contaminée » en présence des réalisateurs D. Maéstrali et D. Déramé. En invité L. Bocéno, chercheur au LASAR (laboratoire d’analyse socio-anthropologique du risque) http://www.acro.eu.org/
A 13 h devant les grilles du Palais de Justice de Paris (Boulevard du Palais) afin de défendre les lanceurs d’alerte et la liberté de la presse . Pour plus d’information>>>
Les nanos, ça sert aussi au mouchardage électronique. RFID : vous avez entendu cet acronyme – ou étiquettes « intelligentes », « smart tags », puces à radiofréquence, transpondeurs. Mais que sont-elles exactement ? À quoi servent-elles ? Comment fonctionnent-elles ? Saviez-vous
que 2006 était l’année de leur entrée massive dans les entreprises ? Qu’on les injecte à nos animaux ? Qu’elles vous traquent déjà ? Saviez-vous qu’elles sont une des premières applications des nanotechnologies, et l’une des spécialités locales, entre le « Pôle de Traçabilité » de Valence et le « Pôle Minalogic » de l’Isère ? Savez-vous que dans quatre ans, sauf révolte, les mouchards électroniques infesteront 30 milliards d’objets – cinq par être humain, Papous compris ? Non ? Alors découvrons ensemble ce bijou de reality-science.
La Fondation Sciences Citoyennes est partenaire du programme européen TRAMS (Training & Mentoring of Science Shops), qui vise à former les personnes intéressées par les boutiques de sciences, pour diffuser le concept et appuyer la création de nouvelles structures en Europe. Lire la suite…
L’Université de Groningue (Pays-Bas) a décidé unilatéralement de fermer ses 4 boutiques de science (biologie, chimie, physique et pharmacie), réduisant à néant 26 ans d’efforts ayant permis à des organisations à but non-lucratif, d’accéder à des recherches qu’elles n’auraient pu développer seules. Lire la suite…
Dans le cadre des CAFÉS DU VIVANT , à la Cité internationale universitaire de Paris – Maison internationale de la Cité internationale universitaire – 17 boulevard Jourdan, 75014 Paris, RER B : Cité universitaire – programme complet du cycle
Membres de la Fondation Sciences citoyennes, Suzanne Orru et Jacques Testart dénoncent le fait que les décisions sur le nouveau réacteur nucléaire aient été prises avant même le début des consultations. Il est impératif que les citoyens puissent réellement peser sur de telles décisions. Lire la suite…
Rencontre d’échange autour des boutiques des sciences. Sciences Citoyennes organise une rencontre le 28 février à partir de 11.00, à Paris avec un « boutiquaire » hollandais (qui est aussi le coordinateur du réseau international). Lire la suite…
A Paris, la manifestation devrait partir à 14h du Musée d’Orsay (à confirmer), en direction de l’Assemblée Nationale . A Lyon : Enterrement de la recherche indépendante et du droit pour tous à un emploi stable. Place Bellecour, 12h30 le Mardi 28 Février. Que chacun(e) amène un objet qui symbolise son activité de recherche, et qui sera « enterré » place Bellecour. Toulouse : R-V à 14 h au Monument aux Morts pour une marche funèbre avec gerbe et cercueil. Venez tous en noir pour symboliser l’enterrement. plus d’info>>>
De 19h à 21h, à la Maison des métallos, Paris XIème
Jean-Pierre Dupuy, philosophe, chercheur et professeur de philosophie à l’Ecole Polytechnique et à l’université de Stanford, ouvre le cycle des rencontres publiques sur le thème du « Souci de l’autre ». renseignements >>>
Dans le cadre des CAFÉS DU VIVANT – A la Cité internationale universitaire de Paris – Maison internationale de la Cité internationale universitaire – 17 boulevard Jourdan, 75014 Paris, RER B : Cité universitaire programme complet du cycle
Cette contribution présentée en décembre 2005, a été refusée par le président de la CPDP sans explication précise, ni possibilité de dialogue. Contrairement à ce qu’elle affirme sur son site, il n’est pas exact que la CPDP-EPR permette à tous de participer au débat. Lire la suite…
Sur France Culture de 19h30 à 20h30 – Emission « Science culture » – Avec Martin Andler, professeur de mathématiques à Université Saint-Quentin en Yvelines, Antoine Compagnon, professeur de littérature à la Sorbonne, Christophe Bonneuil, de Sciences citoyennes, chargé de recherche au CNRS, Marion Guillou, présidente de l’Inra.
Des problèmes locaux avec une entreprise polluante, des incertitudes sur des dangers sanitaires et environnementaux divers dans un contexte local, des besoins d’une expertise scientifique gratuite – les « boutiques des sciences » sont des structures qui répondent à des besoins de recherche et d’expertise de groupements d’habitants, d’associations et ONGs, de syndicats et d’autres organisations de la société civile. A l’interface science et société, les boutiques des sciences permettent de prendre en considération ces questions qui ne sont habituellement pas traitées par la recherche institutionnelle. Elles peuvent toucher à toutes les disciplines, sociale, agricole, médicale, économique…
Si les boutiques des sciences ne sont pas répandues en France (mais il y en avait au début des années 80 !), elles le sont néanmoins chez nos voisins européens comme les Pays-Bas, le Danemark, la Belgique, l’Allemagne, l’Angleterre, etc. Ces boutiques se sont mises en réseau international depuis quelques années afin de renforcer leur démarche, d’échanger des expériences et savoirs et de se développer partout dans le monde.
La Fondation Sciences Citoyennes est partenaire du programme européen TRAMS (Training & Mentoring of Science Shops), qui vise à former les personnes intéressées par les boutiques des sciences, pour diffuser le concept et appuyer la création de nouvelles structures en Europe.
Dans ce cadre, Sciences Citoyennes organise une rencontre le 28 février à partir de 11.00, à Paris avec un « boutiquaire » hollandais (qui est aussi le coordinateur du réseau international). Les objectifs de cette rencontre seront : mieux comprendre l’idée et le mode de fonctionnement des boutiques des sciences, présentation des expériences hollandaises et internationales, présentation de la boutique des sciences de l’ENS de Cachan, poser les nombreuses questions inhérentes au démarrage d’un tel projet…
Vous êtes les bienvenus pour participer à cette rencontre informelle !
Renseignements & inscriptions obligatoires auprès de Claudia Neubauer
Lieu :
38, rue St. Sabin,
75011 Paris,
dans les locaux de la FPH (Fondation pour le progrès de l’homme),
au fond de la cour à droite, il y a un accueil, c’est au premier étage
Déroulement :
11.00 – 13.00 : courtes présentations par Caspar de Bok (boutique des sciences de biologie d’Utrecht), Claudia Neubauer (FSC), François Warlop (GRAB Groupe de recherche en agriculture biologique et FSC, Avignon), Marine Soichot (à confirmer, boutique des sciences de l’ENS de Cachan), discussion
13.00 – 14.00 déjeuner (malheureusement FSC n’est pas en mesure de vous payer le déjeuner)
14.00 – 16.00 : discussions, questions, etc.
Rencontre d’échange autour des boutiques des sciences
Colloque organisé par la Fondation Sciences Citoyennes, à l’invitation de Noël Mamère, le 23 janvier 2006 avant le vote du Parlement sur la Loi d’Orientation et de Programmation de la Recherche Lire la suite…
Paris, le 31 janvier 2006 – Dossier suivi par : Karine FONTRIER – Tél : 01.53.85.60.62 – Réf : CRIDF/DDEEFP/AE-RIT/CT – Objet : Appel à projets « Partenariats Institutions-Citoyens pour la Recherche et l’Innovation » 2006. Lire la suite…
Conférence par Sébastien Denys, Chercheur au Pôle d’Attraction Interuniversitaire « Les Loyautés du savoir » (www.imbroglio.be), Université libre de Bruxelles – Campus de Beaulieu – Diapason – université de Rennes1. – A 10 heures – Rens. 02.23.23.55.68 – Entrée libre.
ATTAC Centre Essonne, avec la participation de la Confédération paysanne et des Faucheurs volontaires vous invite à un café débat, à 18h45 – MJC de Ris Orangis, 10 place Jacques Brel (N7) Lire la suite…
Projection/débats organisée par le MDRGF , de 11h à 13h, salle 1 à l’Entrepôt, 7 / 9 rue Francis de Pressensé – 75014 – Paris (Tél. : 01 45 40 07 50). – Métro ligne 13 Pernéty – Entrée : 5 Euros
Par Sébastien Denys, Chercheur au Pôle d’Attraction Interuniversitaire « Les Loyautés du savoir » (www.imbroglio.be), Université libre de Bruxelles – Campus de Beaulieu – Diapason – université de Rennes1. A 18h – Entrée libre – Rens. 02.23.23.55.68 – Les OGM donnent l’exemple type d’émergence d’une science citoyenne, « dans le double sens de cette expression : un engagement scientifique pour les citoyens et citoyen pour les scientifiques »
Débat entre P Kourilsky et J Testart, animé par A Spire
à 21h, à St Michel sur Orge (Essonne) – Espace Marcel Carné, Place Marcel Carné
(tél 01 69 04 98 33) – Le programme>>>
Cette journée poursuit le travail engagé lors du colloque Vecam du 1er avril 2004 sur la propriété intellectuelle. Nous voulons aujourd’hui partir non pas du juridique et de la question de l’accès, mais des pratiques d’échanges et de coopération dans les nouveaux modes non propriétaires et ascendants de production de savoirs et de vivant. Lire la suite…
Bamako (19-23 Janvier 2005) « Face à la marchandisation des sciences et des techniques, quels alternatives pour l’Afrique ? Quels moyens pour les mouvements citoyens du Nord et du Sud pour mettre la recherche et l’innovation au service du bien commun dans le continent africain ? » Lire la suite…
Lundi 23 janvier 2006, de 14h à19h à l’Assemblée Nationale, salle 62-42, 126 rue de l’université, 75007 – Inscription gratuite mais obligatoire ! Auprès glen.millot [at] sciencescitoyennes.org (remplacer [at] par @) ou 01 43 14 73 64 Lire la suite…
Dans le cadre des CAFÉS DU VIVANT – A la Cité internationale universitaire de Paris – Maison internationale de la Cité internationale universitaire – 17 boulevard Jourdan, 75014 Paris, RER B : Cité universitaire – programme complet du cycle
Cycle de conférences organisé par « Les Temps Nouveaux » avec Yann Moulier-Boutang, économiste, Professeur à l’Université de Compiègne et à l’IEP de Paris, qui nous parlera de ses travaux sur le « capitalisme cognitif ». De 19h à 21h au 5ème bureau de l’Assemblée Nationale, 126 rue de l’Université – suite >>>
Le projet de PICRI déposé par la Fondation Sciences Citoyenne a été retenu par la Région Ile-de-France. Jacques Testart en assurera le pilotage avec Marie-Angèle Hermitte. Outre la FSC le projet été présenté par Michel Callon, Professeur à l’Ecole des mines de Paris, Marie-Angèle Hermitte, Directeur de recherches au CNRS, , Dominique Rousseau, Professeur de droit à l’Université de Montpellier Lire la suite…
Le Monde, 4 janvier 2006. Ainsi le professeur Hwang Woo-Suk est tombé. Il est presque au fond du gouffre après deux paliers de déshonneur. D’abord on a découvert qu’il a utilisé les ovules de son personnel pour réaliser des clones (on peut ici s’étonner : il eut été plus facile et discret de s’approprier certains ovules de patientes traitées par FIV… Lire la suite…
Vous trouverez ci-dessous les amendements au texte du 7ème PCRD (Programme cadre recherche et développement, 2007 – 2013)de la Commission Européenne. Nous les avons proposés dans le cadre du réseau ESSF (European Science Social Forum) dont « Sciences Citoyennes » est actuellement l’animateur. Lire la suite…
Le Café numérique est une initiative du Chantier numérique de la Maison des Métallos. Il est organisé par Nicolas Benvegnu, Denis Pansu (planete émergence) et Anne Brisset-Giustiniani (Sopinspace) et propose tout au long de l’année, à un rythme mensuel, une rencontre avec des acteurs du débat public sur Internet. Lire la suite…
Biologiste de la procréation, directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Dernier ouvrage publié : Le vivant manipulé, éd. Sand, Paris, 2003. Ce texte est extrait d’une conférence tenue lors du colloque Laïcité organisé par la Ligue de l’enseignement (Valence, avril 2005). Lire la suite…
Organisé par Sapience à Nice, vendredi 9 décembre de 19 h 00 à 21 h 30 : « La recherche doit-elle se discuter avec la société ? ». Samedi 10 décembre de 16 h 00 à 18 h 30 : « Vers une science éthique et citoyenne ? » http://www.sapience.fr/
If the prospect of endless lab work doesn’t appeal, maybe using your qualifications to address global problems more directly would be the answer. There is plenty of scope for those who wish to pursue science with a ‘social conscience’, as Virginia Gewin finds out. Lire la suite…
Cycle de conférences organisé par « Les Temps Nouveaux » avec Philippe Aigrain, auteur de « Cause commune », fondateur et directeur de la « Society for Public Information Spaces », ancien chef de secteur « Technologies du logiciel et société » de la Commission Européenne, qui parlera des spécificités du capitalisme informationnel. Lire la suite…
Comme en témoigne le succès des Partenariats institutions citoyens pour la recherche et l’innovation (Picri) organisés par le conseil régional d’Île-de-France (1), les chercheurs ont semble-t-il de la sympathie pour les organisations de la société civile. Malheureusement, cette sympathie se mue souvent en un paternalisme bienveillant lorsqu’il est question de « choses sérieuses ». Les associations co-signataires du communiqué de l’intersyndicale et de Sauvons la recherche (SLR) appelant à la mobilisation du 9 mars 2005 (2) -ce qui n’a pas été sans amener quelques réticences appuyées de certains syndicats- ont été tout simplement exclues des négociations engagées par la suite avec le ministère. Lire la suite…
Organisé par le Centre de Recherche en Histoire des Sciences et des Techniques – Centre Alexandre Koyré, mardi 29 novembre 2005, Cité des sciences et de l’industrie, 30, avenue Corentin Cariou – Paris – 19ème – M° Porte de la Villette Salle Jean-Painlevé – En savoir plus>>>
Paris – Organisé par la Région Ile-de France, du 24 au 29 novembre au cinéma La Pagode. Documentaires, fictions, courts métrages, rencontres et débats font du Festival un lieu d’échange unique entre les professionnels de l’audiovisuel, de l’environnement et le public. L’entrée aux projections et débat est libre dans la limité des places disponibles. Le programme>>>
Directeur de recherche à l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), Jacques Testart est connu comme le « père » du premier bébé conçu par fécondation in vitro en France. C’était en 1982. Depuis lors, la génétique a fait son entrée en force et ce biologiste de la reproduction a très vite compris les dérives que cette nouvelle donne laissait planer sur sa spécialité. Lire la suite…
Rapport moralL’Assemblée générale de la Fondation Sciences Citoyennes se tiendra le samedi 17 décembre 2005, à 12h00 à la Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l’homme – 38, rue Saint-Sabin-75011 Paris, M° Breguet Sabin. C’est notre quatrième Assemblée Générale depuis la création de Sciences Citoyennes en 2002. Vous en trouverez ci-dessous l’ordre du jour. Lire la suite…
Organisé par le Centre de Recherche en Histoire des Sciences et des Techniques – Centre Alexandre Koyré, mardi 29 novembre 2005, Cité des sciences et de l’industrie, 30, avenue Corentin Cariou – Paris – 19ème – M° Porte de la Villette Salle Jean-Painlevé Lire la suite…
Organisé par SAPIENSE à Nice et Cannes – jeudi 19 novembre de 19 h 00 à 21 h 00 : « Nos enfants seront-ils fabriqués ? ». Vendredi 18 novembre de 19 h 00 à 21 h 30 : « La vie en éprouvette est-elle notre futur ? ». Samedi 19 novembre de 17 h 00 à 18 h 30 : « Sommes-nous menacés par les OGM ? » http://www.sapience.fr/
Table ronde conçue par la Mission d’animation des Agrobiosciences, à l’Hôtel de Région Midi-Pyrénées (Toulouse), de 18h à 20h. Avec Bernard Chevassus-au-Louis, Président du Museum National d’Histoire Naturelle, Daniel Jacobi, responsable du laboratoire Culture et Communication de l’Université d’Avignon, et Odile Monchicourt, chroniqueuse scientifique à Radio France. plus d’info>>>
Communiqué du Criirem http://www.criirem.org/ : Le Criirem se déclare « pour une expertise et une information indépendante sur les rayonnements électromagnétiques ambiants ! » Lire la suite…
Les Verts de Corbeil et de l’agglomération d’Évry Centre Essonne vous invitent à rencontrer des médecins et des chercheurs, des syndicalistes des professions médicales et des collectifs d’acteurs locaux de la santé autour de trois tables rondes : Lire la suite…
Par Marie-Angèle Hermitte, Marthe Torre-Schaub (Chercheurs au Centre de recherches sur le droit des sciences et des techniques, Paris I – CNRS)
Toutes les affaires de santé publique qui ont fait l’actualité des trente dernières années ont un point commun : entre le moment où les premiers indices de l’existence d’un risque sont repérés et le moment où le risque est publiquement reconnu, une période de temps s’écoule, entraînant la réalisation ou l’aggravation des dommages. Les causes de la perte de temps sont multiples. Parmi elles, on trouve la difficulté à parler ou à se faire entendre, rencontrée par les salariés qui repèrent le risque. On pense ici très précisément, non pas au salarié qui craint pour sa santé ou celle de ses collègues, mais celui qui, n’étant pas spécialement chargé d’une mission ayant trait à la sécurité, suspecte un risque pour le public ou l’environnement. Lire la suite…
Forum organisé à Antibes/Juan-les-Pins par SAPIENCE – Vendredi 4 novembre de 19 h 00 à 21 h 00 : « Que vaut notre santé face aux impératifs économiques ? » – Samedi 5 novembre de 17 h 00 à 19 h 00 : « Ces nouveaux fléaux qui nous menaceraient » – http://www.sapience.fr/
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Forum organisé par la CPAM de la Sarthe avec le Forum Santé Active, les 4 et 5 novembre 2005. Donner à chacun les connaissances qui lui permettront de mieux réagir et mieux se préserver. En créant le débat et favorisant l’échange, les conférences et ateliers permettront de discuter des enjeux, de l’état des connaissances et d’apporter des conseils pratiques. Il s’agit de créer un espace de découverte et de discussions où la participation du public sera privilégiée. programme>>>
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A la Cité des Sciences et de l’Industrie, Paris, organisé par :
le Centre de Recherche en Histoire des Sciences et des Techniques – Centre Alexandre Koyré, cnrs/Cité des Sciences et de l’Industrie/Museum d’Histoire Naturelle/ École des Hautes Études en Sciences Sociales, le Mage (Marché du Travail et Genre en Europe), Groupement de Recherche Européen du CNRS, la revue Travail, genre et sociétés. Lire la suite…
« Arlit, deuxième paris » de Idrissou Mora-Kpaï (inedit) – France / Bénin, 2005, 35mm, couleur, 78′. Née des mines d’uranium et de l’immigration, Arlit, ville située dans le désert nigérien était l’équivalent dans les années 70, pour la sous-région africaine, du New York du 19ème siècle. Une sorte de terre d¹aventure où il paraissait possible à tout un chacun de se faire une situation meilleure. Lire la suite…
Essai de documentation sur le combat vital. « Et les coûts de Mégalopolis grandissent encore plus vite que sa taille. A tout prix il faut faire venir plus d’énergie, plus d’eau. Il faut assurer le transport des vivants. Mégalopolis est une cité assiégée, mais elle ne l’est que par sa propre masse. Aussi ne peut-elle être sauvée que par le sacrifice chaque jour plus poussé de ses libertés. » Lire la suite…
Les 15 et 16 octobre 2004, à Gorcy (54), à 5 km de Longwy. Plus de 120 exposants : Produits alimentaires, textiles et HE bio certifiés, vignerons bio, associations, artisans, médecines douces, animation pour enfants, musique, bar et restauration bio… sous chapiteau chauffé. Lire la suite…
Début, aujourd’hui, de la quatorzième Fête de la science sur fond d’année mondiale de la physique… et de contestation du projet de loi sur la recherche, présenté récemment . Lire la suite…
Paris, le 12 octobre 2005 – Cher ami,
En mai dernier nous vous avions demandé un texte en vue du forum sur « la gouvernance face à l’évolution des sciences et des technologies organisé à Pékin en juin 2005 ». Nous vous remercions vivement du document que vous nous avez fait parvenir et avons aujourd’hui le plaisir de vous montrer comment votre texte a été traduit en chinois, valorisé et diffusé. Lire la suite…
Le 22 juillet 1719, le Grand-Saint-Antoine, un navire, part de Marseille pour les escales du Levant, comme on disait alors. En Syrie, il embarque un passager turc qui meurt deux jours plus tard, victime de la peste qui sévit à ce moment-là dans la région. Huit matelots et le chirurgien de bord sont morts quand il arrive à Livourne. Néanmoins, les autorités italiennes le laissent repartir vers Marseille, où il parvient, le 25 mai 1720. Lire la suite…
Mardi 11 octobre 2005 – Après nous avoir fait lanterner sans fin, Villepin-la montagne accouche d’une souris : ce projet est en retrait par rapport aux versions de l’année dernière et il en confirme les aspects négatifs. Lire la suite…
Préambule :Le terme nanotechnologie est apparu il y a quelques années pour désigner un nouveau domaine en émergence, lié à la maîtrise de la matière à l’échelle nanoscopique (de 0,1 à 100 nanomètres). Ce phénomène d’émergence n’est pas sans comparaison avec les biotechnologies dans les années 1970/80.
Résumé – Les politiques publiques auront à relever un défi majeur au cours des trente prochaines années, celui des nanotechnologies. Une relance ambitieuse des grands programmes scientifiques et techniques pour stimuler l’emploi et la compétitivité est à l’ordre du jour en France et dans l’Union européenne. A ce titre, les nanotechnologies sont appelées à prendre une place significative.
What is nanotechnology and why does it matter to civil society ? From several different vantage points, nanotechnology – a set of techniques used to manipulate matter at the scale of atoms and molecules – looms as the highest, widest and most powerful technological wave the world has ever faced. The turbulence that will accompany the nano-wave has breathtaking societal implications, especially for poor and marginalized communities.
Les technologies les plus puissantes du XXIe siècle – la robotique, le génie génétique et les nanotechnologies – menacent d’extinction l’espèce humaine. Par Bill Joy – Magazine Wired, 2000 Lire la suite…
Introduction : La fin du vingtième siècle a été marquée par une évolution scientifique et technologique majeure dont nous commençons seulement à entrevoir les conséquences incalculables. Lire la suite…
Organisé par EcoRev’ – Avec Yves Cochet, Benoît Lebot et les coordinateurs du dossier d’EcoRev’ Energie, à contre-courant. Les échanges seront animés par Philippe Quirion, économiste.
Rendez-vous à 19h à la mairie du 2e, 8 rue de la Banque 75002 Paris (Métro Palais Royal ou Bourse). plus d’info>>>
100 milliards d’emballages passent chaque année entre les mains des Français pour rapidement se transformer en plus de 5 millions de tonnes de déchets nocifs pour l’environnement et la santé. Lire la suite…
Organisé par Sapience dans le cadre du troisième forum « Science et défis du XXIe siècle ». A Grasse, samedi 1er octobre , de 17 h 00 à 19 h 00 Programme>>>
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Organisé par Sapience dans le cadre du troisième forum « Science et défis du XXIe siècle », à Grasse,
le vendredi 30 septembre, de 19 h 00 à 21 h 00 – Programme>>>
Organisé par la Fondation Sciences Citoyennes, avec le concours de ACRO, Les Amis de la Terre, Attac, Confédération Paysanne, Greenpeace, HOLOS, Réseau Semences Paysannes, Réseau Sortir du Nucléaire, SUD Recherche EPST dans le cadre de la fête de la science, au Cinéma La clef, 21, rue de la Clef, 75005, Paris – Censier Daubenton ou Monge – 11-12-15-16 Octobre 2005 – Entrée libre Lire la suite…
Manifestation nationale à 13h – Hall des Expositions à BAR-LE-DUC (Meuse) – A l’appel des coordinations nationales des Elus et des Collectifs opposés à l’enfouissement des déchets radioactifs, des Collectifs Bure-Stop, du Réseau « Sortir du nucléaire » (Fédération de 700 associations). Avec le soutien de plusieurs centaines d’organisations et associations françaises et européennes. Plus d’info>>>
Symposium scientifique international à l’Ecole Normale Supérieure. Avec le parrainage et avec les soutiens de : l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture), Euroscience, Pugwash-France (section française des Pugwash Conferences on Science and World Affairs), ADIF, Association pour la promotion et le respect du droit international humanitaire, les Fondations Daniel Iagolnitzer et La Ferthé (sous égide de la Fondation de France) suite >>>
En début d’année, à la lecture du rapport de Jean-Louis Beffa, PDG de Saint-Gobain, Jacques Chirac lui demande de mettre en place l’Agence de l’Innovation Industrielle (AII) dans le but de » permettre à la France et à l’Europe d’établir ou d’accroître leur supériorité technologique et de créer de nouveaux emplois, dans des secteurs prioritaires et exportateurs « . Lire la suite…
A l’occasion de « la semaine de l’immobilité » remplaçant la feue « journée sans voiture », Agir pour l’Environnement et le Réseau Action Climat France appèlent toutes celles et ceux qui souhaitent en finir avec l’usage des 4×4 en zone urbaine à se rassembler samedi 17 septembre 2005 à 14h30 place Léon Blum dans le 11ème arrondissement de Paris. plus d’info>>>
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Conférence-débat dans le cadre du programme Environnement du Cnam. Avec Edmond Széchényi, directeur de l’Institut aérotechnique du Cnam – 18h30-20h au Cnam, amphi Abbé Grégoire (C), 292 rue Saint-Martin, Paris IIIe. Contact : Pierre Giraudeau, 01 40 27 23 87, [pierre.giraudeau@cnam.fr] – Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Le « European Science Social Forum » est une alliance d’ONG et de personnes souhaitant réorienter la politique européenne de recherche au service d’une société solidaire, soutenable et juste. Ce réseau a été lancé après les forums sociaux européens de Paris et de Londres par des ONG telles que Greenpeace, la Fondation Sciences Citoyennes, l’International Network of Engineers and Scientists, Genewatch, etc. Lire la suite…
Notre santé est menacée. Des experts lancent l’alerte, mais leur voix est étouffée et leurs travaux sont ignorés. Les enjeux sont pourtant immenses : comment éviter le développement annoncé de véritables épidémies non seulement de cancer, d’asthme, de maladies auto-immunes ou neurodégénératives (Alzheimer), mais aussi de nouvelles pathologies ? Lire la suite…
Pour la quatrième année consécutive, à l’appel du réseau Gaïa (en France CNIID, MDRGF), les citoyens de plus de 45 pays participeront à la journée internationale d’action contre l’incinération et pour la réduction des déchets à la source. Suite>>>
Le « European Science Social Forum » est une alliance d’ONG et de personnes souhaitant réorienter la politique européenne de recherche au service d’une société solidaire, soutenable et juste. Ce réseau a été lancé après les forums sociaux européens de Paris et de Londres par des ONG telles Greenpeace, la Fondation Sciences Citoyennes, l’International Network of Engineers and Scientists, Genewatch, etc. Lire la suite…
Les 20 et 21 septembre 2005, à l’Ecole Normale supérieure, 45, rue d’Ulm – Paris 5ème, Salle Dussane. Avec le parrainage et avec les soutiens de : L’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture), Euroscience, Pugwash-France (section française des Pugwash Conferences on Science and World Affairs), ADIF, Association pour la promotion et le respect du droit international humanitaire, Fondations Daniel Iagolnitzer et La Ferthé (sous égide de la Fondation de France) Lire la suite…
Sommaire – Le communiqué de presse – Introduction de Marc Dufumier,Professeur à l’INAPG – Présentation des AMAP par François Lerique,Président de la fédération des AMAP IDF – Une expérience en Ile de France : Partenariats Institutions et Citoyens pour la recherche et l’innovation (PICRI) par Claudia Neubauer, Fondation Sciences Citoyennes Lire la suite…
Ce séminaire, organisé par UK Food Group pour les organisations de la société civile et les ONG, dans le but de partager des informations et de réfléchir aux stratégies possibles. suite>>>
Vendredi 29, de 20h00 à 2h00 : Musique non stop – Samedi 30, 11h00 : Inauguration de la maison de BZL, en journée : Animations/Spectacles pour enfants, Concerts toute la soirée Lire la suite…
On les appelle les « lanceurs d’alerte ». Scientifiques, citoyens ou fonctionnaires, ils jugent de leur devoir d’alerter la société de menaces qu’ils pressentent. Au détriment parfois de leur intérêt : André Cicolella, chercheur en santé environnementale, a été viré de son organisme de recherche en 1999 quand il a montré la nocivité des éthers de glycol. Lire la suite…
This is a seminar for UK and European Civil Society Organisations, NGO’s, Social Movements and allies to share information and strategise. Lire la suite…
Afin de préparer le prochain lancement du Café Numérique consacré à la mobilisation d’internet dans le débat public, une réunion de préparation ouverte à tous aura lieu le mardi 28 juin 2005 à 19 h à la Maison des Métallos. Plus d’informations : http://www.maisondesmetallos.org/article480.html
Communiqué de presse : Une vraie ouverture en Ile-de-France, inédite en France ! Les PICRI – une recherche plus proche des citoyen. L’appel à projets de recherche des PICRI – Partenariats Institutions Citoyens pour la Recherche et l’Innovation – vient d’être publié par le Conseil Régional Ile-de-France. C’est la première fois qu’il y a en France un dispositif financier permettant un travail de recherche commun et à égalité des partenaires, entre organismes de la société civile à but non lucratif (associations loi 1901, SCIC) et chercheurs académiques (universités, organismes de recherche publics). Lire la suite…
André Cicolella, chimiste et toxicologue, co-auteur, avec Dorothée Benoit Browaes, de « Alertes santé. Experts et citoyens face aux intérêts privés » (Fayard, 2005) était vendredi 17 juin l’invité de forum de nouvelobs.com. Vous pouvez lire ses réponses en cliquant ici. Lire la suite…
Conférence Ritimo Ile-de-France organisée par le CEDIDELP et le Centre International Lebret-Irfed – Jeudi 23 juin – De 19h00 à 21h00, dans les locaux du CICP, 21 ter, rue Voltaire 75011 Paris – Métro rue des Boulets ligne 9 – Entrée libre – www.ritimo.org/idfLire la suite…
Colloque organisé par le Secrétariat international francophone pour l’évaluation environnementale (SIFÉE), l’Institut de l’Énergie et de l’Environnement de la Francophonie (IEPF) , en collaboration avec le Groupe ESA, du 20 au 24 Juin, à Angers – http://www.sifee.org/
Lundi 20 juin de 17H à 19H, Assemblée nationale, 5e bureau, 126, rue de l’Université, 75007 Paris s’inscrire par mail à ycochet@assemblée-nationale.fr.
Greenpeace, Attac et la Confédération paysanne ont coordonné en 2004 l’organisation de la première Journée Nationale d’Opposition aux OGM, à laquelle de nombreuses associations ont participé. En 2005, cette manifestation est renforcée, avec la venue dans le Comité de Coordination des Amis de la Terre, de la FNAB, de France Nature Environnement, d’Agir pour l’Environnement. http://altercampagne.free.fr/
A Grenoble, réunion publique sur la technification du monde et les moyens de s’y opposer organisée par « Pièces et main d’œuvre », Vendredi 17 juin 2005 à 20h, à La Bifurk, 2, rue Gustave Flaubert. Tram A arrêt Maison de la Culture. Projection du film « Le silence des nanos » de Julien Colin et débat.
Le 1er juillet 2005, à l’Auditorium du Museum National d’Histoire Naturelle, 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire – 75005 PARIS – Pour toutes vos questions, n’hésitez pas à contacter Catherine Musset au Secrétariat de Marc Lipinski, par téléphone : 01 53 85 69 20, ou par mail : catherine.musset@iledefrance.frLire la suite…
Colloque organisé par le Secrétariat international francophone pour l’évaluation environnementale (SIFÉE), l’Institut de l’Énergie et de l’Environnement de la Francophonie (IEPF) , en collaboration avec le Groupe ESA, du 20 au 24 Juin, à Angers – http://www.sifee.org/Lire la suite…
Pour la troisième année consécutive, le Laboratoire de psychologie environnementale organise une journée d’études portant sur l’un des axes de son activité. La journée se déroulera à
L’Institut de Psychologie : Centre H. Piéron – Université René Descartes – Paris 5
R.A.P. et le CNIID, en collaboration avec Chiche ! et la Brigade Antipub organisent la 3ème Journée nationale de déversement de prospectus publicitaires le 11 juin 2005. Cette opération, à laquelle 23 villes de France ont participé lors de l’édition de décembre 2004, consiste à déverser à proximité des mairies ou d’un lieu symbolique de sa ville ou de son village, les prospectus
publicitaires non-souhaités et gardés par les particuliers au cours des mois précédents.
Organisé par le Centre de recherches d’histoire moderne (CRHM), Ecole francaise de Rome, Institutions et dynamiques historiques de l’économie (IDHE-Paris 1), Centre de recherches historiques (EHESS paris), lundi 20 juin 2005, Université de Paris I – Panthéon – Sorbonne,
Salle Marc Bloch (Galerie Rollin, 2ème étage), 17 rue de la Sorbonne 75005 Paris Lire la suite…
« Alertes santé » est un ouvrage savant qui se lit néanmoins comme un roman que l’on aimerait de science-fiction, mais qui est malheureusement le constat alarmant des nouveaux dangers sanitaires et des luttes de pouvoir qui les entretiennent. C’est aussi le récit des sursauts citoyens qui, à force de ténacité et d’opiniâtreté dans le combat, permettront peut-être l’avènement d’un monde écologiquement meilleur. Le « Guide de l’écocitoyen », ouvrage pratique, est à lire et à consulter régulièrement pour avoir le geste vert en toutes circonstances. Lire la suite…
Dans le cadre des « cafés du vivant », avec Jacques Brégeon, Directeur du Collège des hautes études de l’environnement, Bertrand Robert, Directeur de l’agence de conseil Argillos, spécialisée dans les risques sanitaires, Nathalie Kosciusko-Morizet (sous réserve), Présidente du groupe Santé et environnement à l’Assemblée Nationale, Rapporteur sur la Charte constitutionnelle de l’environnement, Philippe Martin, Direction Générale Santé & consommateurs, Évaluation du risque, Commission Européenne Bernard Fau, Avocat McKay Paris, chargé de divers dossiers de santé environnementale
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Fondements, dynamique et prospective de l’agriculture biologique. Journée d’Etude sur le développement durable organisée par L’APHIFAAB, Association pour la Philosophie et l’Histoire des Fondements et pour l’Avenir de l’Agriculture Biologique, avec le soutien du CREIDD, le Centre de Recherches et d’Etudes Interdisciplinaires sur le Développement Durable, avec le soutien de la FRAB Champagne-Ardennes, la Fédération Régionale des Agriculteurs Biologiques de Champagne-Ardennes, au sein de l’Université de Technologie de Troyes. Lire la suite…
The European Science Social Forum Network was a platform of non-profit associations and NGOs as well as individual persons that worked to get a model of scientific and technological progress engaged with a solidary, sustainable and fair society.
During the third European Social Forum held from the 15th to the 17th October 2004 in London, a number of NGOs and associations working on the field of science and society (i.e., commercial control of science, science and militarism, human genetics, agriculture, science and citisenship, etc) came together. The opportunity was used to stablish an informal network that would help us to coordinate campaigns and organize common actions, as well as to share information, documents, ideas, human resources, etc.
La 6e édition de Printemps BIO, campagne d’information à destination du grand public, se déroulera dans toute la France du 2 au 12 juin 2005. Pour l’ouverture de Printemps BIO, 1er juin 2005 à Paris, la bio s’installe dans les jardins du Trocadéro. Programme complet : http://www.printempsbio.com/
A Lausanne, Festival Science et Cité, de 14h à 17h * Hôtel Science et Cité (Espace Arlaud), journée sur le thème : Science avec / sans conscience. Consultations scientifiques et rencontres individuelles avec des chercheurs. Lire la suite…
Les « faucheurs d’OGM » traités par la justice comme une bande de casseurs, onze nouvelles autorisations de test en plein champ délivrées à des maïs transgéniques : c’est bien le récent rapport parlementaire – « les OGM : une technologie à maîtriser » -, qui donne le ton de la politique française. Fruit d’une mission présidée par le socialiste Jean-Yves Le Déaut, fervent défenseur des biotechnologies, on comprend mal sa sérénité et sa partialité à la lecture des auditions menées, très contradictoires et fidèlement rapportées en annexe. Les promesses usées des proPGM (plantes génétiquement modifiées) sont honorées comme des acquis, et seuls les travaux favorables sont évoqués, en omettant les points d’ombre ou les constats douloureux. Lire la suite…
Le 2 et 3 juin 2005, Colloque international à Poitiers (Maison de la Région) – Salle Jean Monnet. Dans le but de célébrer l’année du Brésil en France (2005), le 1er Cycle Ibéro-américain de Sciences Po Paris à Poitiers organise, les 2 et 3 juin 2005 en partenariat avec la Région Poitou-Charentes, un colloque international sur les enjeux politiques de la démocratie participative en Amérique latine et en Europe. Lire la suite…
Pour la troisième année consécutive, le Laboratoire de psychologie environnementale, organise une journée d’études portant sur l’un des axes de son activité. Le thème retenu cette année est : « Risques et Environnement : les outils des Sciences Sociales »
Dans le cadre des « cafés du vivant », jeudi 9 juin de 20h à 22h au Salon de musique, Maison internationale de la Cité internationale universitaire de Paris, 17 boulevard Jourdan, 75014 Paris, RER B : Cité universitaire Lire la suite…
A ce premier procès intenté par les opérateurs de téléphonie mobile, Etienne Cendrier, porte parole de Robin des Toits, risque à titre personnel une condamnation, à une amende de 200 000 Euros, suite à une interview publiée par le Journal du Dimanche. L’article rapporte qu’Etienne demandait que la téléphonie mobile soit plus respectueuse de la santé publique, ce que les trois opérateurs ont considéré comme diffamatoire. Lire la suite…
Dans le cadre des ateliers-environnement de l’ENS, visant à expliciter quelques-uns au moins des traitements subis par nos aliments dans la filière industrielle, ainsi que la notion de ‘qualité’ des aliments. Lire la suite…
Dans le cadre du cycle 2005 CitéDébats – Malades de la civilisation : comment changer d’ère ? – La Cité internationale universitaire de Paris & l’Association VivAgora vous invitent à la conférence-débat sur le thème : « Santé et environnement : quelles expertises, quelles alertes ? » Lire la suite…
Du 15 au 17 juin 2004, le laboratoire « Communication, Culture et Société » (JE 2419) organisait à l’Ecole normale supérieure Lettres et Sciences humaines (Lyon), un colloque dont l’objectif était de présenter à un large public les recherches en cours sur le thème des relations entre sciences, médias et société. L’un des objectifs du colloque était l’articulation des dimensions historiques, sociologiques et sémiotiques dans l’analyse des dispositifs, des publics et des discours à propos de sciences. Lire la suite…
The aim of this initiative was to discuss ways and means of stimulating the involvement of NGOs and other civil society organisations in the European Research Area. Lire la suite…
L’amiante, une affaire entendue ? Voire… En octobre 2004 à Genève, soixante-quatorze pays réunis dans le cadre de la convention de Rotterdam décidaient de ne pas mentionner l’amiante chrysotile sur la liste « PIC » (Previous Information Consent) des produits dangereux. Cette inscription aurait contraint les pays producteurs à informer les nations importatrices de la toxicité de ce cancérogène. Lire la suite…
Comment mettre la recherche publique agricole réellement au service des intérêts de la société civile ? Qui doit en débattre ? Dans quelles conditions ? A l’invitation de la Fondation Sciences citoyennes, une centaine de personnes, tant issues de la recherche publique que de la société civile, se sont retrouvées le 9 octobre 2004 à Montpellier pour échanger sur ces thèmes et dresser des pistes concrètes de collaboration. Les actes viennent de paraître. Lire la suite…
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Organisée par le CNIID, EUTOX … à -Peillon dans les Alpes-maritimes. De nombreuses personnalités seront présentes pour dénoncer cette pratique et les pollutions et contaminations qui en découlent. http://paillonvert.free.fr/
Airparif a annoncé que son rapport sur les résultats de la dernière étude visant à évaluer l’impact sur la qualité de l’air d’un échangeur routier urbain, tel que celui de la porte de Bagnolet, est disponible dans la rubrique « publications » de son site internet http://www.airparif.asso.fr/airparif/pdf/Rapbagn.pdf
Et si le problème des déchets n’était dû qu’à un manque de volonté politique ? Le problème des déchets a toujours été considéré comme une question d’élimination nécessitant l’utilisation de solutions technologiques sophistiquées, tels que les centres d’enfouissement technique et les incinérateurs modernes. Ce qui a en même temps permis à certains grands groupes industriels (Vivendi, Bouygues, La Lyonnaise des Eaux) de s’enrichir encore un peu plus, les déchets constituant pour eux une véritable manne financière. Lire la suite…
Cycle des Cafés du Vivant : Santé et environnement. Jeudi 14 avril 2005 à 20h, à la Cité internationale universitaire de Paris. https://sciencescitoyennes.org/liberte-dexpression-et-debats/malades-de-la-civilisation-comment-changer-dere/
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Pour exprimer votre attachement à une agriculture à haute valeur environnementale,
créatrice d’emplois et porteuse d’équité sociale, Paris Place Vauban, (7ème arrondissement Métro Varenne). De 11 h à 15 h : forum, pique-nique bio, stands thématiques…
Séminaire de réflexion-action organisé par RESOL. Attention, l’inscription, avant le 18 mars, est obligatoire pour pouvoir accéder à l’Assemblée Nationale le jour du séminaire. http://www.resol.org/UPLOAD/article/pages/74_article.php
Colloque international sur la prévention des risques organisé par la CRIIRAD les vendredi 1er et samedi 2 avril. à Charbonnières-les-Bains (Lyon) au Conseil régional Rhône-Alpes, 78, Route de Paris – Bus 86 (Arrêt Momet) – http://www.criirad.com/
La coalition mondiale d’ONG qui a initié en septembre dernier un travail de fond pour réformer le système mondial de propriété intellectuelle poursuit son travail. Lire la suite…
Selon le bilan annuel des catastrophes naturelles publié par le deuxième réassureur Swiss Re, publication de la compagnie Suisse de Réassurances Economic research et Consulting, tsunamis, ouragans, typhons ont provoqué des dégâts évalués à 120 milliards de dollars US. http://www.actu-environnement.com/ae/news/979.php4
De nombreuses personnalités du monde de la recherche scientifique française pourraient vous le dire : travailler dans un laboratoire en France nuit dangereusement à la santé.
L’ADEME, ECO-EMBALLAGES et ADELPHE ont décidé, en signant deux accords-cadres récemment, de renforcer leur collaboration dans les domaines de l’évaluation et de l’optimisation des coûts de gestion des déchets municipaux, de la prévention et des filières de recyclage.
Inscrit dans le programme européen Competitive and Sustainable Growth en janvier 2002, le projet de recherche PICADA (Photocatalytic Innovative Coverings Applications for Depollution Assessment) doit s’achever fin 2005 avec la commercialisation de revêtements de façades autonettoyants et dépolluants.
On savait que l’Inde était devenue un acteur majeur dans le monde des nouvelles technologies de l’information et des communications, ne serait-ce qu’au vu du nombre de sociétés étrangères qui lui sous-traitent certains services.
Avec un demi-milliard de cas en 2002, le nombre de cas de malaria dans le monde pourrait être deux fois supérieur aux estimations dont on disposait jusque-là, selon une étude publiée hier dans l’hebdomadaire Nature.
Les grandes épidémies de peste ou de variole auraient-elles permis à certains Européens d’acquérir une mutation qui les protège de l’infection par le virus du sida ? C’est l’hypothèse sur laquelle planchent plusieurs équipes de chercheurs.
Le Journal du Dimanche publie un diagnostic alarmant de l’Agence des risques de la santé sur la Tour Montparnasse. Les experts ont trouvé « de l’amiante sous toutes ses formes » dans les étages du bâtiment.
Le résumé du rapport conjoint présenté aujourd’hui par le Groupe d’experts de la FAO et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde sur la présence non intentionnelle dans certains aliments d’un contaminant, l’acrylamide, qui peut devenir un problème de santé publique. Il a été démontré que ce contaminant causait des cancers chez les animaux.
Le fabricant de cigarettes Philip Morris a tenté de minimiser le lien entre le tabagisme passif et la mort subite du nourrisson (MSN) en payant des scientifiques, selon un article publié en mars dans la revue Pediatrics.
Santé. A partir de l’expérience de Tchernobyl, des scientifiques tentent d’élaborer des règles pour gérer la radioactivité au quotidien. Au grand dam d’antinucléaires français.
Le gouvernement étudie un relèvement des seuils à partir desquels les élevages intensifs, dont les déjections polluent sols et cours d’eaux, doivent être autorisés. Les associations sont consternées.
Le but du site est de faire en sorte que les habitants de planète sautent tous en même temps dans le but de changer l’orbite de la planète pour l’instant 67.994.752 personnes se sont enregistrées sur le site. Les bénéfices seraient d’ordre climatique….
Le Gouvernement finlandais a accordé un permis de construire pour un nouveau réacteur nucléaire alors que la Commission Européenne a déclenché une enquête sur le financement de ce projet et que l’analyse de l’autorité de sûreté nucléaire finlandaise (STUK) n’est pas terminée. Greenpeace dénonce un passage en force inadmissible.
L. Dumoulin, S. La Branche, C. Robert et P. Warin, Grenoble, PUG, 2005, 479 p. (Symposium)
La question du besoin de connaissances fiables pour gouverner est depuis longtemps posée. Des réflexions sur l’art de gouverner à celles sur la gouvernance, aucune n’a manqué d’évoquer ou d’interroger les rapports évolutifs entre les savants, les responsables politiques et les citoyens. Lire la suite…
Milka Budimir a été condamnée par le tribunal de Nanterre à transférer la propriété de son site milka.fr au géant américain de l’agro-alimentaire Kraft Foods, propriétaire de la marque de chocolat Milka.
Ils reculent de 10 à 15 mètres par an à cause du réchauffement climatique • Ce qui pourrait provoquer d’abord des inondations puis des pénuries d’eau, selon un rapport de l’organisation écologiste WWF
Serge Jullineaud est amer. Directeur de la société d’expertise ARS, chargée de la surveillance amiante de Montparnasse jusqu’en 2004, le technicien estime que tous les diagnostics nécessaires dans la tour n’ont pas été menés à leur terme
La tour Montparnasse, célèbre monument parisien, dissimule de l’amiante – produit cancérigène – à tous les étages. Le rapport remis aux 109 copropriétaires suscite l’inquiétude. Faut-il évacuer ce bâtiment où travaillent 5 000 personnes ?
À Marseille, Nantes, Lille, Lyon et Bordeaux, ils étaient ainsi plusieurs milliers à rejeter le projet de loi préparé par leur ministère de tutelle. Après les lycéens, François Fillon devra aussi faire avec la colère des chercheurs. Qui sont pour le moins difficile à calmer.
Savez-vous que les cuisses de grenouille, les herbes aromatiques, les abats de volaille ou les crevettes qui se trouvent dans votre assiette ont de fortes chances d’avoir été irradiés ? Méconnue des consommateurs, l’irradiation ou ionisation des aliments est un procédé de conservation des aliments sur lequel les associations entendent attirer l’attention pour en dénoncer les méfaits.
Dans l’Etat brésilien du Rio Grande do Sul, 90 % des agriculteurs sont passés au soja génétiquement modifié. Visite d’une coopérative écolo qui continue de refuser les semences de la multinationale Monsanto.
De jeunes scientifiques ont signé une lettre de « non-démission », un an après l’action collective de leurs aînés, pour refuser « la précarité que le gouvernement impose comme un horizon indépassable ».
Il veut autoriser des forages dans l’une des dernières régions totalement sauvage des Etats-Unis, seulement peuplée de 210 Esquimaux et de représentants d’espèces animales protégées.
Le projet de loi sur l’eau présenté par le ministre de l’écologie et du développement durable, Serge Lepeltier, au conseil des ministres du 9 mars, met en colère les écologistes et satisfait les agriculteurs.
Les avancées scientifiques et techniques sont des facteurs majeurs de changement dans nos sociétés. Souvent porteuses de progrès, parfois porteuses de risques et de nouvelles dépendances, elles sont rarement discutées et orientées de façon démocratique. D’où les crises et les contestations citoyennes de ces dernières années. Par Christophe Bonneuil, secrétaire de la Fondation Sciences Citoyennes, Jean-Paul Gaudillière etJacques Testart,vice-présidents de laFondation Sciences Citoyennes, Jérôme Martin,président d’Act up-Paris, Yannick Jadot,Directeur des campagnes de Greenpeace France, Gus Massiah,vice-président d’ ATTAC, Christian Saout,président d’Aides
Les organisations signataires, réunies le 16 février 2005, ont fait le bilan des rencontres qui ont eu lieu entre les différentes organisations et les ministres de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur. Au vu de ces discussions, il apparaît clairement que le texte du projet de L.O.P.R.I (Loi d’Orientation et de Programmation pour la Recherche et l’Innovation), rendu public en janvier et qualifié de « brouillon » par F. d’Aubert, reste entièrement d’actualité pour le gouvernement qui a déjà anticipé sa mise en application.< Lire la suite…
Parmi les dix personnalités préférées des Français on dénombre deux sportifs, deux chanteurs de variétés et deux acteurs de cinéma. Mais aucun homme politique, aucun syndicaliste, aucun écrivain ou chercheur, aucun « intellectuel » ou porteur de projet. Chacun connaît ce scandale, répété au fil des sondages, mais personne n’ose le prendre en compte pour évaluer ce qu’est aussi la démocratie. Lire la suite…
Conférence internationale sur la recherche citoyenne. The 2nd. « Living Knowledge » Network Conference « Advancing Science and Society Interactions » will take place from 3rd to 5th February 2005 in Seville. https://sciencescitoyennes.org/article.php3 ?id_article=595
Terre à terre sur France culture. Au Kenya, on cultive bio par nécessité avant tout : c’est que les engrais, pesticides et herbicides coûtent cher. http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/terre_a_terre/avenir.php
Sur France-culture. Tandis que dans le monde on dépense des millions pour fabriquer d’hypothétiques OGM censés résister (pour combien de temps ?) aux insectes ravageurs, au Kenya, dans la banlieue de Nairobi, un entomologiste suisse, Hans Herren, a décidé de chercher comment protéger les cultures… au moyen des insectes. http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/terre_a_terre/avenir.php
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Avec Gus Massiah, vice-président d’ATTAC et membre fondateur d’AITEC, Fabrice Pilorgé, ActUp (responsable Actions traitements) et membre du TRT5, Dominique Pestre, directeur d’étude à l’EHESS, auteur de « Science, argent et politique » (Paris, 2003)? Le débat aura lieu le samedi 15 janvier 2005 entre 13.00 et 15.00 au 38, rue St. Sabin, 75011 Paris (dans les locaux de la Fondation pour le progrès de l’homme, entrée au fond de la cour, 1er étage). Ce débat sera suivi de l’Assemblée générale de la Fondation Sciences citoyennes. Vous êtes cordialement invités à adhérer et à participer à notre AG.
Pour répondre aux enjeux de la santé environnementale, www.debatSE.org offre aux citoyens un espace de débat public basé sur des outils de participation et de coopération. Retour sur cette expérience portée par l’association Fondation Sciences Citoyennes. Lire la suite…
Petites îles de tous les océans, unissez-vous ! Les 51 membres des PEID forment un club aux couleurs paradisiaques, mais ô combien fragiles. Pourtant, il y a une dizaine d’années de cela, les pays riches s’étaient engagés pour un plan d’action spécial en faveur des PEID lors d’une première conférence à la Barbade en 1994. Des promesses tombées dans les oubliettes.
L’indice ATMO a subi quelques aménagements depuis le 1/01/2005 conformément à l’arrêté du 22 juillet 2004 relatif aux indices de la qualité de l’air paru au JO du 25/11 dernier.
Selon la MIES, les rejets français de Gaz à Effet de Serre (GES) se sont envolés en 2003 dans l’habitat privé et les bureaux (7%) alors qu’ils n’ont que très légèrement progressé dans les transports (0,1%). En 14 ans (1990-2003), les émissions de l’habitat et des bureaux ont augmenté de 14% et celles des transports de 23%.
Il a également énoncé les 5 priorités qu’il a fixées pour 2005 :Lutter contre le changement climatique, thème également retenu par le G8. Préserver la biodiversité. Rénover la politique de l’eau. Prévenir les risques technologiques et naturels, et lutter contre les pollutions. Promouvoir le développement durable
Selon l’étude menée par l’ORS (l’Observatoire régional de santé d’Ile-de-France ) en collaboration avec le Département environnement urbain et rural de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Ile-de-France, la réutilisation des eaux usées épurées est peu pratiquée en France et notamment en Ile-de-France.
Faisant suite aux décisions prises lors de la réunion du 1 octobre 2003, la création de l’association pour le Développement d’une Classification des Dispositifs Médicaux et autres Produits de Santé est maintenant chose faite.
Minute par minute, chronologie des failles du système d’alerte international après le séisme sous l’océan Indien. D’abord une magnitude sous-estimée, puis un premier bulletin d’Hawaï focalisé sur le Pacifique et écartant le risque de tsunami, silence radio au Sri Lanka, une information qui se perd en Thaïlande…
Le Pew Internet & American Life Project et l’université d’Elon viennent de publier une nouvelle étude sur l’avenir de l’Internet basée sur les réponses de 1286 experts à un questionnaire de 24 questions.
La Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) de 1992 a pour objectif ultime d’éviter une « perturbation dangereuse du climat » par les activités humaines.
Un « super projet » de loi sur les droits d’auteur et la propriété intellectuelle dans la société de l’information serait envisagé au sein du gouvernement, en raison d’un trop grand retard dans la transposition de certaines directives européennes.
Le problème est devenu tellement aigu en Chine que, selon lui, plus personne n’est capable de différencier une automobile fabriquée par le numéro un mondial, le groupe américain General Motors (GM), et sa copie construite clandestinement sur place.
La fermeture imposée, d’ici à 2006, de la décharge d’Entressen, la plus grande d’Europe, suscite une tension entre les élus PS et UMP des Bouches-du-Rhône, qui prônent des solutions différentes. Un débat public est organisé dans le département.
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié l’extrait consacré au Peer-to-Peer de son rapport global 2004 sur les technologies de l’information. L’OCDE nous montre ainsi une croissante persistante du P2P, tirée en particulier par la France et le Canada.
Le Sierra Club du Canada, un groupe écologiste, a décidé de ne plus participer au processus d’évaluation du controversé pesticide lindane, en guise de protestation contre la façon de faire de Santé Canada. ftp://ftp2.menacechimique.be/menacech/Document192.pdf
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Dans le cadre des Cafés du vivant, Le 13 janvier de 20h à 22h. Ruptures des équilibres : ampleur des pollutions et nouvelles pathologies. Etat des lieux : bilan de la santé des populations dans le monde. Comment voir l’évolution des maladies, cerner l’exposition des personnes aux polluants environnementaux, apprécier l’effet des modes de vie ? https://sciencescitoyennes.org/liberte-dexpression-et-debats/citedebats-2005/
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La perte de vies humaines, la destruction des infrastructures sur des milliers de kilomètres de côtes font de cet enchaînement, séisme- raz de marée, la plus grande catastrophe naturelle jamais recensée.
Le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, a appelé, jeudi 13 janvier à Port-Louis (île Maurice), la communauté internationale à « prendre des mesures décisives face au changement climatique » et à mettre en place d’un système mondial d’alerte pour toutes les catastrophes naturelles.
« Si l’on abolissait les subventions aux producteurs américains de coton, les revenus des agriculteurs en Afrique centrale et de l’Ouest augmenteraient de 250 millions de dollars »
Un sous-marin d’attaque nucléaire américain qui s’était échoué samedi 8 janvier au sud de Guam, une île du Pacifique sud, a pu reprendre le chemin de la base avec une vingtaine de blessés à son bord
Les anciens ministres de l’éducation nationale et de l’économie du premier gouvernement Raffarin publient cette semaine leur témoignage sur cette expérience. Dans un entretien au « Monde », Luc Ferry dénonce « l’impuissance publique » et la vision traditionnelle du pouvoir de M. Chirac.
Les taux atteints sont six fois supérieurs au seuil de contamination. Les activités minières contaminent depuis des années les habitants de Puerto Nuevo. L’extrême précarité de leurs conditions de vie aggrave les effets du saturnisme.
Créé en 1990, l’INERIS est un Établissement Public à caractère Industriel et Commercial placé sous la tutelle du ministère de l’Ecologie et du Développement durable. Lire la suite…
Les scandales se multiplient au sein de l’industrie pharmaceutique ; l’absence d’une surveillance sérieuse est devenue évidente. La presse américaine dresse un bilan peu flatteur de la Federal and Drug Administration, l’agence en charge du contrôle des médicaments.
Alors que l’inauguration officielle du second mandat de George W. Bush n’a pas encore eu lieu, les défenseurs de l’environnement aux Etats-Unis ont sans doute du souci à se faire.
Un examen de routine, l’angiographie du fond de l’oeil, réalisé depuis les années 60 pour la surveillance de la rétine, utilise un colorant, la fluorescéine, qui peut provoquer de rares et graves chocs allergiques. Le phénomène n’est pas nouveau mais l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) vient d’envoyer une lettre aux médecins prescripteurs les incitant à privilégier d’autres méthodes diagnostiques. Le nombre d’angiographies à la fluorescéine pratiqué en France chaque année est de 350 000.
La justice française est à nouveau saisie d’une affaire liée aux éthers de glycol. Lundi 3 janvier 2005, la première audience de plaidoirie du procès de Claire Naud à l’encontre de son ex-employeur, la société Sérigraphie Aquitaine Flocage (SAF), s’est tenue à Paris.
Les Editions UNESCO viennent de publier « Le changement climatique » par Guy Jacques et Hervé Le Treut. Fidèle à l’esprit
de la collection COI Forum Océans, cet ouvrage propose une approche à la
fois scientifique et sociétale d’un phénomène qui fait débat.
L’ACRO a collaboré à une étude pilotée par l’observatoire mycologique sur les potentialités des lichens comme bio-indicateurs pour l’étude de la concentration atmosphérique en tritium et carbone 14. Ces travaux ont fait l’objet de publications scientifiques dans des revues internationales.
Résumé paru dans ACROnique du nucléaire n°67
Bruxelles, le 4/01/2004. Madame, Monsieur, Il y a 7 ans, j’avais pris un stylo et une feuille pour rassembler les élements essentiels qui devraient figurer dans le nom d’une nouvelle association. Il s’agirait d’un centre, d’envergure nationale, utilisant pour toute arme l’information, étant indépendant, et travaillant sur un thème précis afin de pouvoir l’approfondir : les déchets. Et c’est ainsi que cela a commencé, dans un studio parisien de 30 m2, avec le scanner sur ma machine à laver, la photocopieuse à côté de mon lit, etc. Lire la suite…
La Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab) prend acte avec satisfaction de l’adoption en Allemagne de la loi sur la coexistence entre cultures OGM et non OGM, qui fixe des règles très strictes à d’éventuelles cultures OGM, et font peser sur cette filière la responsabilité en cas de contamination des autres cultures, dès lors que les producteurs de ces dernières revendiquent de rester sans OGM.
Direction Générale de la Santé : Observatoire des pratiques de l’évaluation des risques sanitaires dans les études d’impact. La vente au public de deux nouveaux éthers de glycol interdite, les produits toxiques interdits en France aux jardiniers amateurs, nouvelle norme de contamination radioactive des aliments. Pour soutenir l’AFSSE, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale, mobilisons-nous, tout de suite, pour défendre l’existence de l’AFSSE !
…http://www.fne.asso.fr/PA/sante/actu/actu.htm
La Commission européenne élabore son plan d’action visant à améliorer la qualité de l’air en Europe. Ce plan contiendra des mesures qui ont une influence directe sur notre vie quotidienne. La manière dont nous nous déplaçons, dont nous produisons et utilisons de l’énergie, la qualité de l’air que nous voulons, le prix de certains produits et services, autant de questions qui seront traitées dans ce plan. C’est pourquoi votre opinion sur la pollution de l’air et ses effets est d’une grande importance pour finaliser le plan.
With 1703 registered participants from 66 different countries representing all continents and 118 exhibitors from 26 countries, ONLINE EDUCA BERLIN 2004 has once again established itself as the world’s largest international e-learning conference and accompanying exhibition and also Europe’s largest gathering of e-learning and distance education professionals.
Les chercheurs de la Direction de l’énergie nucléaire du CEA (1) ont, pour la première fois, pu prédire quantitativement l’évolution des défauts dus à l’irradiation dans un matériau de structure. Leurs résultats obtenus dans le fer, à partir de l’échelle atomique, par des méthodes de simulation multi échelles, contribueront à une meilleure compréhension du vieillissement des matériaux des centrales nucléaires actuelles et pourront être appliqués aux systèmes nucléaires du futur
Le chimpanzé qui vient de mourir au centre Yerkes de recherche sur les primates n’est pas n’importe quel représentant de son espèce. Clint, âgé de 24 ans, est celui dont l’ADN a été séquencé.
Ce terrible virus a la capacité de se dissimuler à l’état de dormance dans des « réservoirs ». Des chercheurs américains et espagnols pensent avoir trouvé une méthode efficace pour faire sortir le VIH de ses cachettes afin de l’éliminer.
Les chercheurs du Centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique (Pacific Tsunami Warning Center), basés à Hawaii, ont émis plusieurs alertes lorsque leur système a détecté le séisme de Sumatra. Mais ils ont appris l’existence du tsunami par internet alors qu’il ravageait déjà le Sri Lanka.
Un aliment de base de la cuisine indienne, le curcumin, pourrait s’avérer être une arme efficace contre les symptômes engendrés par la maladie d’Alzheimer.
Cet ADN, qui se trouve entre les gènes et dans les régions de gènes codant pour des protéines, s’avère essentiel pour aider ces gènes à s’exprimer au bon moment et à la bonne place.
Le co-fondateur de Microsoft estime que les partisans d’un assouplissement de la législation protégeant la propriété intellectuelle sont un « nouveau type de communistes ».
Le 17 novembre 2004, l’Unesco nous présentait un partenariat avec Microsoft pour dixit « réduire la fracture numérique » (« to help bridge the digital divide »).
Dans la mesure où l’Unesco connait et soutient par ailleurs le logiciel libre, de nombreuses voix se sont alors élevées pour manifester leur surprise, leur perplexité, leur inquiétude voire leur indignation.
La noctuelle Spodoptera littoralis est le principal insecte ravageur des plantations de coton en Egypte. Afin de proposer une alternative à la lutte chimique contre cet insecte, des chercheurs de l’IRD, de l’Université du Caire et leurs partenaires français et canadiens (1), ont étudié un virus d’origine locale, le Densovirus MlDNV (2), qui décime les chenilles des noctuelles nuisibles.
Lors de la cérémonie des vœux des « forces vives », mardi 4 janvier, le chef de l’Etat a annoncé l’octroi de 2 milliards d’euros, d’ici à 2007, en faveur d’une dizaine de projets innovants. Il s’appuie sur les conclusions du rapport que Jean-Louis Beffa, PDG de Saint-Gobain, rendra à la mi-janvier.
Il s’agit d’une démarche de volontariat, mais les laboratoires seront fortement incités à y participer pour éviter de se voir imposer une réglementation plus restrictive.
Depuis le 1er janvier, les paysans risquent des sanctions financières s’ils ne respectent pas certaines contraintes de la politique agricole commune, notamment en matière d’environnement. Les contrôles commenceront dans quelques semaines
Alors que le premier médicament « ethnique » destiné aux « Afro-américains » attend une autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis, une équipe internationale de chercheurs réfute l’idée d’une différence génétique entre Noirs et Blancs qui expliquerait la plus grande fréquence de l’hypertension chez les « Afro-américains ».
Les salles françaises ont accueilli 196 millions de spectateurs en 2004, ce qui représente une hausse de 12% par rapport à 2003 et les meilleures entrées enregistrées depuis 20 ans.
Relevé de ses fonctions pour n’avoir pas donné d’alerte au tsunami après l’enregistrement du tremblement de terre sous-marin par les capteurs sismiques.
En juin 2004, les eaux de l’étang de Thau ont été déclassées par arrêté préfectoral à la suite d’analyses révélant des dépassements du seuil des bactéries. A Leucate, la présence d’une toxine a imposé l’interdiction de vendre des coquillages pendant les fêtes.
Pour la première fois, une ouvrière qui a donné naissance en 1992 à une fillette gravement handicapée assigne son ancien employeur et les fabricants de solvants devant le tribunal de grande instance de Paris. En dépit des risques, plusieurs de ces produits restent autorisés dans l’industrie.
« Nous constations qu’il existait de nombreux sites qui promouvaient des vues sur les sciences du climat qui n’étaient pas scientifiquement valides, explique Michael Mann (université de Virginie), l’un des principaux auteurs du site. Aucun moyen d’expression similaire n’était disponible pour les scientifiques qui souhaitaient diffuser la science réelle sur le sujet. C’est ce qui nous a motivés. »
Si vous n’avez pas encore fait de cadeau à votre belle-mère et que vos finances ne vous permettent pas de lui payer une cure de thalasso en Alaska, offrez-lui « Introduction au siècle des menaces » du professeur Jacques Blamont, membre de l’Académie des sciences, professeur émérite à l’Université Paris-VI. Sur beaucoup de gens, ce livre devrait faire l’effet de la vision qu’a eu Paul d’Ephèse sur le chemin de Damas, les dépouiller de toutes leurs certitudes rassurantes et les laisser seuls, confrontés à leur mort annoncée.
Face aux nombreuses incertitudes sur les risques environnementaux et sanitaires liés aux OGM, quelques réponses réglementaires sont avancées au niveau européen.
Le Soir, quotidien bruxellois, fait ce triste constat à partir d' »un nouveau rapport de la Commission européenne qui projette les conséquences des émissions polluantes sur la santé des Européens et notre écosystème à l’horizon 2020″.
Quels sont les mécanismes qui permettent aux cellules souches de se multiplier indéfiniment, et de se différencier ? Comprendre ce secret de la nature, en démonter le Meccano génétique et moléculaire, est devenu une priorité pour les chercheurs. Pour fournir, peut-être un jour, tous les organes et les tissus du corps en éléments de remplacement des cellules usées, vieillies, voire atteintes de processus dégénératifs.
L’Institut Français de l’ENvironnement (IFEN) estime, dans son numéro 97 des Données de l’environnement publié le 10 décembre dernier, que le transport aérien mondial de passagers émet davantage de gaz à effet de serre que l’ensemble des activités d’un pays comme la France.
« Près de 30000 décès anticipés sont attribuables à la pollution atmosphérique. 7 à 20% des cancers seraient imputables à des éléments environnementaux dont les produits chimiques », a déclaré le ministre de l’Écologie et du Développement durable, Serge Lepeltier, en ouverture des deuxièmes rencontres parlementaires Santé et Environnement sur les impacts des pollutions chimiques sur la santé – ftp://ftp2.menacechimique.be/menacech/Document178.pdf
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Au menu des fêtes, des légumes, un peu d’eau et… des pesticides ! En effet, un produit phytosanitaire peut être autorisé dans les aliments à des concentrations jusqu’à… 500 fois supérieures à celles qui sont admises dans l’eau !-ftp://ftp2.menacechimique.be/menacech/Document180.pdf
L’hypoglycémie, c’est-à-dire un taux trop faible de sucre dans le sang, est responsable, on le sait, d’effets néfastes sur les capacités intellectuelles. Mais qu’en est-il pour le phénomène inverse, l’hyperglycémie ?
Au moment même où le gouvernement allemand accordait une récompense de 27 millions d’euros aux jeunes chercheurs travaillant dans le secteur des nanotechnologies, des manifestants perturbaient une conférence d’entreprises sur les nanotechnologies au Royaume-Uni.
De nombreuses études ont suggéré par le passé l’existence d’un lien entre l’expérience d’une tension psychologique chronique et une santé fragile, sans que l’on sache très bien l’expliquer.
La BBC nous présente un mini site informatif sur la prise de drogue et ses effets en vidéo, devant vous vous avez un gentil « clubber » que vous pourrez nourrir avec de la cocaïne, des champignons, du cannabis, du speed… le site ne fait pas la morale, mais vous explique les règles de sécurités les effets et les conséquences le tout en images
CERNET 2 relie dès à présent 25 universités chinoises situées dans une vingtaine de villes et les débits moyens constatés atteignent les 10 Gbits/s. Des essais entre Pékin et Tianjin, effectués début décembre ont atteint 40 Gigabits par seconde, un record mondial pour des applications réelles. Le projet prévoit à terme de relier entre elles 100 universités du pays.
La NASA dépense chaque année environ 40 millions de dollars pour la recherche en nanotechnologies. Le Ames Research Center de la NASA, situé en Californie, travaille depuis plusieurs années sur d’éventuelles applications spatiales. – http://www.techno-science.net/ ?onglet=news&news=672
Les scientifiques pensent maintenant que le régime alimentaire de la mère pourrait prédisposer au développement de maladies comme le diabète, l’hypertension ou les problèmes cardio-vasculaires.
Dans le numéro de janvier de la revue de consommateurs Que Choisir, un test portant sur 37 variétés de céréales est publié. Verdict : trop de sucre, de sel et pas assez de fibres.
Publiée dans le numéro de Science, daté du 24 décembre, cette découverte permet de comprendre comment certaines bactéries « savent » quand produire des toxines, qui rendent les infections plus sévères.
C’est une première ! A partir d’une cellule souche une équipe de chercheurs français vient de réussir à fabriquer en grande quantité des globules rouges fonctionnels.
Le premier chat cloné commandé par un particulier a été livré par la société californienne Genetic Savings and Clone pour la coquette somme de 50.000 dollars
Depuis le retrait mondial du Vioxx® (rofécoxib) par Merck le 30 septembre les soupçons pèsent également sur le Célébrex® et le Bextra® (valdécoxib) de Pfizer, maintenant sur le naproxène de Bayer
L’équipe de Cecilia Götherström, de l’Institut Karolinska, en Suède, a transplanté in utero des cellules souches prélevées sur d’autres fœtus pour soigner le bébé à venir. Aujourd’hui âgée de deux ans et demi, la petite fille n’a connu que trois fractures depuis sa naissance.
Cela ressemble à »‘la mallette du petit biologiste » version joueur très expérimenté. A partir de plusieurs éléments de construction d’origine animale ou bactérienne, des chercheurs ont créé une forme de vie artificielle. Vincent Noireaux et Albert Libchaber, de la Rockfeller University de New York, ont créé de toutes pièces un « bioréacteur » capable de produire une protéine à partir d’un gène.
Dans un article du JAMA du 27 octobre, des auteurs hollandais comparent la fréquence des pneumopathies communautaires chez des personnes prenant et ne prenant pas des antisécrétoires gastriques
Le ministre de la Santé a indiqué mardi que le médicament contre l’arthrite ne serait pas retiré de la vente si ses effets positifs étaient plus importants que ceux négatifs. Les agences nationales du médicament des pays européens vont se réunir pour étudier la question.
Le laboratoire, fabricant du Distilbène, a été condamné à verser 310.000 euros de dommages et intérêts à la famille d’une femme atteinte du cancer et morte avant la fin de la procédure judiciaire.
Les habitudes des Français ont profondément changé ces dernières années, révèle une enquête de l’Observatoire du débat public. La multiplication des sources, une certaine boulimie de médias, conduiraient, selon cette étude, à une sorte de « mal info ».
La Chine avait commencé à mettre en valeur la voiture électrique à partir de 2001. En moins de quatre ans, la technologie en la matière a rattrappé le niveau mondial.
Dans son article 6, les articles L. 613-2-2, L. 613-2-3 et L. 613-2-4 prévoient l’extension de la protection accordée par un brevet aux produits ou matières biologiques contenant l’information génétique breveté ainsi qu’aux produits ou matière biologiques obtenus par reproduction ou multiplication à partir des produits ou matières biologiques protégées.
Creative Commons est un nouveau type de licence qui permet aux auteurs de diffuser leurs oeuvres an préservant leur droit d’auteur sur celles-ci, et en même temps en permettant certaines utilisations des oeuvres protégées.
Le projet de loi sur la protection des inventions biotechnologiques, voté le mois dernier en première lecture par le Sénat, a été adopté conforme mardi par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée, a-t-on appris de source parlementaire.
Le CEDIT avait été saisi par le Pr Richard et le Dr Conort (service d’urologie, Pitié-Salpêtrière) sur l’intérêt du dispositif Ablatherm® dans le traitement du cancer localisé de la prostate en septembre 2000. Le comité de sélection du CEDIT avait alors préconisé d’attendre les résultats des études en cours avant d’instruire le dossier. Les données de la majorité des ces études sont maintenant disponibles.
L’Union européenne réduira ses émissions de gaz à effet de serre légèrement au-delà des exigences prévues par le protocole de Kyoto pour autant que tous les États membres mettent en oeuvre l’ensemble planifié des stratégies, mesures et autres projets avec les pays tiers et que plusieurs Etats diminuent leurs émissions dans une mesure plus large qu’ils n’y sont tenus.
Un nouveau site Internet de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) informe le grand public sur les modalités de la surveillance exercée par l’Institut dans l’environnement en général et plus particulièrement à proximité des grandes agglomérations, des sites nucléaires ou autour d’anciens sites miniers ou industriels.
Un nouveau rapport de l’European Climate Forum et du Postdam Institute for Climate Impact Research (PIK) pose la question de savoir ce qu’est le ‘changement climatique dangereux’
Le 20 décembre prochain, les Ministres européens de l’Environnement vont devoir voter au sujet de l’autorisation d’importation et de transformation du colza génétiquement modifié GT73 de Monsanto, tolérant à l’herbicide glyphosate, ou Roundup, produit par la même société. Greenpeace dénonce avec force l’évaluation superficielle des risques qui a été réalisée sur cet OGM.
Immédiatement après le tsunami, les blogs ont multiplé les ressources, les photos et les témoignages en provenance des pays touchés par la catastrophe.
Plusieurs pays émergents, notamment l’Inde, grand producteur de génériques, se sont engagés, à partir du 1er janvier 2005, à protéger les médicaments brevetés, ce qui fait craindre aux ONG que les médicaments à bas prix ne soient plus accessibles à terme pour les pays pauvres.
A study of more than 7,000 children shows that children born into households which use them most are twice as likely to suffer persistent wheezing, often a precursor to asthma.
http://www.cienciaysociedadsevilla.org/ingles/index.html – Cette conférence internationale constituera un lieu d’information et d’échange sur la recherche citoyenne (community based research), effectuée dans des cadres associatifs et/ou universitaires. La conférence présentera l’impact social et les valeurs scientifiques et démocratiques de la recherche citoyenne dans toute une gamme de disciplines comprenant les sciences sociales, dures/naturelles et les technologies. Lire la suite…
Des malades collaborent avec les chercheurs. Mais les expériences de participation des citoyens aux orientations de la recherche restent rares. Quatre-vingt-dix-huit millions d’euros. C’est le nouveau record de promesses de dons établi par l’édition 2004 du Téléthon, au bénéfice de la recherche sur les maladies génétiques. Cet élan de solidarité constitue la contribution du public la plus manifeste – en tout cas la plus médiatisée, ceci expliquant peut-être cela – à la recherche scientifique. Lire la suite…
Cet appel vous est adressé par la Fondation Sciences Citoyennes et par des chercheurs et enseignants des institutions publiques qui se sont mobilisés à l’occasion des lettres ouvertes « Ouvrons la recherche ». Face aux menaces qui pèsent sur la recherche publique et au malaise qui se développe au sujet de l’activité de recherche dans nos sociétés, cette initiative a pour objectif d’instaurer sur ce sujet important un débat ouvert à tous et de vous inviter à vous mobiliser en faveur de propositions positives. Lire la suite…
Voici un dossier pour vous informer sur la nature de l’« ennemi », sur les méfaits qu’on lui reproche et sur les moyens que l’on peut prendre pour l’éliminer de l’alimentation.
La plate-forme technologique européenne pour l’hydrogène et la pile à combustible a été mise en place à la fin de l’année 2003. Elle est chargée d’élaborer une stratégie permettant de faire passer l’UE d’une économie basée sur les combustibles fossiles à une économie basée sur l’hydrogène.
La « méthode ouverte de coordination » (MOC) est un instrument de gouvernance non contraignant utilisé pour accomplir des progrès dans les domaines de politique relevant de la compétence des États membres.
Dans le cadre de son programme d’amélioration énergétique, Barcelone a décidé de rendre obligatoire, en 2000, l’installation de panneaux solaires thermiques pour fournir l’eau chaude de tout bâtiment nouvellement construit ou réhabilité.
Alors qu’en 2003, le taux de recyclage des conserves en acier était proche de 60%, les fabricants de conserves alimentaires et Éco-Emballage veulent renforcer leur partenariat pour atteindre un taux 75 % à l’horizon 2008.
Les « bébés bulle » britanniques ont été soignés par thérapie génique mais les effets secondaires survenus lors d’un essai français imposent la prudence
« Il est probable que les nanosciences et les nanotechnologies, qui permettront à l’homme de maîtriser la matière au niveau du milliardième de mètre, constitueront, au cours du XXIe siècle, la troisième grande révolution technologique et industrielle. Si nous savons l’anticiper, c’est un marché de plusieurs centaines de milliards d’euros qui s’ouvrira à nos entreprises d’ici à 2010 », a souligné François d’Aubert.
Salvano Briceno, directeur de l’agence de l’ONU pour la réduction des catastrophes naturelles, revient sur les risques liés aux climats à l’occasion de la conférence de Buenos Aires :
Un groupe de travail constitué par la présidence argentine et rassemblant 20 pays-clés a été le théâtre d’affrontements entre Union européenne et Américains pendant toute la journée de jeudi.
Le fait d’avoir jeté le blâme sur ces glucides, plus que sur le gras, pour expliquer les problèmes d’obésité endémiques actuels a chamboulé notre façon de manger.
Jusqu’ici, l’utilisation de biocarburants concernait essentiellement les automobiles. Cette fois ci, c’est le premier avion fonctionnant à l’alcool que les autorités brésiliennes ont certifié le mois dernier.
Une société danoise Aresa Biodetection vient de créer une race de plante génétiquement modifée, qui change de couleur quand elle est en contact avec du Dioxide de nitrogène, substance utilisée dans les mines antipersonnelles.
What is the quality of the air in your neighbourhood ? How much more should we do in the coming 15 years ? What policies should we pursue to reduce air pollution ? What are you as an individual prepared to do to improve air quality ? Lire la suite…
Une communication importante a été faite par Luc Multignier de l’Inserm U625 lors des journées de l’InVS le 7 décembre dernier. Cette communication était intitulée « Impact des expositions aux éthers de glycol sur la fertilité masculine : agents de la ville de Paris (2000) et agents de la RATP (2002) ».Lire la suite…
Les États Généraux de Grenoble (28-29 octobre) ont produit un texte conclusif remis au ministre chargé de la Recherche. « Natures Sciences Sociétés-Dialogues » n’a pas en tant que tel participé aux débats, mais ses membres ont participé aux comités locaux et aux groupes de travail. Lire la suite…
La montée des températures s’est accompagnée en 2004 de nombreux dérèglements climatiques, notamment de vagues de chaleurs estivales « exceptionnelles ».
La Cité internationale universitaire de Paris et l’association VivAgora vous invitent à participer à CitéDébats 2005, cycle de six « Cafés du Vivant« , les 2ème jeudi du mois – d e 20h à 22h. Lire la suite…
Sur le site de la bibliothèque sonore du Forum social européen, vous pouvez écouter en ligne les interventions de Christophe Bonneuil, David King, Claire Weill et Jacques Testart, enregistées, le 13 novembre 2003, à Ivry, lors de la conférence organisée par le Forum social européen (FSE), et proposée par la Fondaction sciences citoyennes, la fondaction Charles Léopold Mayer, l’AITEC et l’Institute of Science in Society (ISIS). Lire la suite…
Ce que l’on a voulu faire, c’est partir de l’exemple des OGM mais pour poser le problème, en amont de ces techniques, du système de recherches qui les a générés. Donc aujourd’hui, on va essayer de poser le problème de la globalisation de la recherche et de la domination du » tout génétique » en biologie ; et les OGM sont un des avatars de cela, de même que la génomique ou toute une série de technologies d’intervention sur l’humain. Donc ce que l’on va essayer de voir ce sont les transformations profondes des systèmes de recherche, notamment en sciences de la vie, dans les dernières 25 années avec la généralisation des brevets et ses conséquences pour voir à quel point la science a été touchée de plein fouet par le phénomène de la mondialisation néo-libérale et qu’il est important d’introduire cette thématique de la recherche dans le mouvement alter-mondialiste. Lire la suite…
Après avoir émis des doutes sur l’innocuité d’un maïs transgénique commercialisé par Monsanto, le MON 863, la commission du génie biomoléculaire (CGB) rend un avis favorable à son importation.
À l’initiative de Brigade Antipub, Résistance à l’agression publicitaire, Chiche ! et le CNIID, une journée nationale de déversement de prospectus publicitaires aura lieu le 11 décembre 2004 dans de nombreuses villes Françaises. Cette opération, non violente et légale, consistera à déverser devant les mairies les prospectus publicitaires collectés par les particuliers au cours des mois précédents. – http://www.antipub.net/rap/
Dans un rapport que nous révélons, un expert met en cause les pratiques du laboratoire Bayer dans l’affaire des médicaments anticholestérol, le Cholstat et le Staltor. Trois mille dossiers de victimes sont recensés en France.
Jeudi 16 décembre 2004 – École Normale Supérieure, 45 rue d’Ulm, Paris 5e, salle Dussanne (rez-de-chaussée). En 2004, un grand mouvement a rassemblé chercheurs et enseignants-chercheurs, tous domaines disciplinaires et toutes appartenances confondues dans un objectif de changement de la politique de recherche française. Lire la suite…
Si vous n’avez pas pu écouter l’émission « Terre à terre », de Ruth Stegassy, consacrée à Sciences Citoyennes, lors de sa diffusion radio vous pouvez le faire en ligne à l’adresse suivante : http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/terre_a_terre/fiche.php ?diffusion_id=26585 avec André Cicolella, président de la Fondation Sciences citoyennes, chercheur en évaluation des risques sanitaires à l’INERIS, Jacques Testart, biologiste, directeur de recherche à l’INSERM, Claudia Neubauer, docteur en génétique, coordinatrice de la FSC.
Alors que la truite de mer est régulièrement observée au cours des prospections, c’est la première fois qu’un salmonidé présentant toutes les caractéristiques d’un saumon atlantique (Salmo salar) est capturé dans l’estuaire de la Seine (taille 62 cm pour un poids de 1840 g)
Une forte majorité (77%) des habitants du Gers est favorable à l’organisation d’un referendum départemental portant sur l’interdiction des cultures OGM dans le Gers, et 72% sont favorables à cette interdiction, selon un sondage BVA réalisé pour le journal La Dépêche du Midi et publié jeudi matin.
Les parlementaires du groupe d’étude santé et environnement de l’Assemblée nationale étudient la possibilité de créer un « logo unique et très visible pour les produits contenant des substances chimiques dangereuses », selon sa présidente Nathalie Kosciusko-Morizet.
Les cancers chez l’enfant et l’adolescent auraient augmenté de manière régulière, respectivement de 1% et de 1,5% par an, au cours des trente dernières années, selon une vaste enquête européenne menée par l’Agence internationale de recherche sur le cancer basée à Lyon et publiée aujourd’hui dans la revue médicale britannique The Lancet.
Des chercheurs américains et chinois affirment aujourd’hui dans la revue Science qu’une exposition à des taux inférieurs au seuil couramment appliqué endommage certaines cellules sanguines.
Des milliers de personnes sont peut-être en train de mourir prématurément simplement parce qu’elles suivent un régime à base de suppléments vitaminés, selon une étude publiée dans The Lancet. Les pilules augmenteraient de 6% le taux de mortalité des personnes qui les consomment régulièrement.
Scientists at the National Cancer Institute found that among the more than 54,000 farmers and insecticide applicators they followed for six years, those with the highest chlorpyrifos exposure had twice the risk of developing lung cancer as did those who did not work with the pesticide.
The team from Wales College of Medicine at Cardiff University say this could provide a more ethically acceptable way of creating ’embryonic’ stem cells.
Au moyen d’une technologie solaire de pointe, un partenariat dirigé par des Canadiens aide des producteurs de café du Costa Rica a économiser de l’énergie et à ménager l’environnement.
Le nombre de cancers augmente depuis 30 ans chez les enfants (de 0 à 14 ans) et les adolescents (jusqu’à 19 ans) en Europe de l’Est et de l’Ouest, selon une vaste étude publiée aujourd’hui dans la revue médicale The Lancet.
En avion, un passager émet en moyenne 140 grammes de CO2 au kilomètre, contre 100 en moyenne en voiture, rappelle l’Institut Français de l’environnement (Ifen) dans une synthèse sur la contribution du transport aérien à l’effet de serre.
Comme l’avaient indiqué France Nature Environnement et les Amis de la Terre, la réduction des sacs de caisse jetables, suite aux actions volontaires mises en place par une partie de la grande distribution, est insuffisante !
Dans les domaines qui intéressent Energie Plus, le projet de budget du ministère de l’Ecologie et du Développement Durable (MEDD) pour 2005 est en légère baisse ; celui du ministère de l’Industrie à peu près stable. Le budget prévisionnel de l’ADEME, lui, subit une diminution sensible, même en tenant compte d’une éventuelle rallonge au titre de la loi de finance rectificative pour 2004…
A Bruxelles, du 9 au 11 mars 2005– Un rendez-vous pour les décideurs au niveau européen ou national, parlementaires, leaders d’opinion, entrepreneurs, chercheurs, scientifiques, représentants de la société civile, médiateurs et communicants dans le domaine des sciences Lire la suite…
CAEN du 9 au 11 décembre – Organisé par l’ADEME, le colloque de Caen, à travers deux journées et quatre tables rondes animées par des experts et des acteurs de terrain, se propose d’analyser quelles sont les mesures offensives que la France devrait prendre pour accélérer l’émergence de nouveaux parcs éoliens. http://www.suivi-eolien.com/francais/ACTU/ColloquCaen.htm
Avec cette première description d’un milliard de paires de bases, les chercheurs disposent d’un nouvel outil pour comprendre l’évolution des oiseaux, améliorer les espèces domestiques ou encore mieux saisir ce qui distingue les volatiles des mammifères.
Selon l’agence des Nations unies, chaque dollar investi dans la lutte contre la faim rapporterait de 5 à 20 dollars en développement et en productivité accrus.
Dans un article du BMJ du mois de décembre 2004, des auteurs hollandais et allemands ont étudié l’incidence de psychoses chez des jeunes de 14 à 24 ans en fonction de leur consommation de cannabis.
Afin de faciliter les recherches sur la maladie d’Alzheimer, l’association France Alzheimer et Maladies Apparentées veut créer une banque de tissus humains collectés sur des patients atteints de cette maladie neurodégénérative.
L’équipe de Stefan Kappe et Kai Matuschewski ont bloqué un gène du Plasmodium berghei, un parasite qui infecte les souris, afin qu’il ne se développe pas dans le foie de son hôte. Les souris »vaccinées » avec ce parasite ont ensuite été immunisées contre le parasite du paludisme.
Pour sa deuxième édition, l’enquête Pisa (Programme for International Student Assessment) s’est focalisée sur l’apprentissage des mathématiques, des sciences et de la lecture chez les jeunes de 15 ans.
Les coupes budgétaires touchent durement les associations, qui redoutent de ne plus pouvoir remplir leur rôle, notamment en matière de cohésion sociale. Le gouvernement leur suggère de se tourner vers les collectivités territoriales, qui ne jugent pas possible d’accroître leur effort financier.
Le cancer ne devrait plus s’appeler le cancer. Comme les maladies virales ne s’appellent plus les maladies virales. Personne n’associe le sida au rhume. Il y a dans le cancer des pathologies très différentes avec des causes totalement différentes et ce serait l’intérêt de la recherche et de la santé publique, de parler du cancer du poumon, du cancer de l’estomac, du cancer de la peau, etc.
L’introduction d’une information génétique étrangère ou l’inactivation d’un gène peuvent induire des modifications des propriétés nutritionnelles des aliments. Ces altérations n’ont pas de raisons fondamentales de comporter plus de risque pour les consommateurs que celles, inconnues, qui résultent de la sélection génétique classique.
The great disparities in quality of life between the fully industrialised and less industrialised countries are mirrored by a ‘technology divide’. The lack of access by billions of women and men to the most basic technologies and the resources needed to create sustainable livelihoods helps perpetuate poverty, disease and hunger. The concept of ‘technology transfer’ has long been presented by the international community as a means to address this great divide. Lire la suite…
L’étude »Global Reporters » intitulée »risques et opportunités : les meilleures pratiques » est la principale étude de benchmarking internationale sur la qualité des rapports de développement durable.
Dix-huit ans après, les matériaux radioactifs continuent de chauffer sous la carcasse branlante qui recouvre le réacteur. En attendant la construction d’un deuxième sarcophage… Pour la santé des habitants des zones contaminées, en Ukraine et en Biélorussie, le plus grand accident de l’histoire du nucléaire n’est toujours pas terminé
« La Chine fait désormais face au même problème de malnutrition causée par le déséquilibre alimentaire que celui qu’on observe depuis longtemps dans les pays développés », déclare Yu Xiaodong, expert en nutrition du Centre pour la nutrition et le développement public à Beijing Lire la suite…
Le collège Confucius n’est pas un établissement d’enseignement supérieur proprement dit, mais un établissement d’échanges éducatifs et culturels fondé dans le but de propager la culture et la langue chinoises.
la Fondation Sciences Citoyennes s’installe dans le stand 69 148, Hall 6, du village Santé et Environnement du salon Pollutec, qui se tiendra du 30 novembre au 3 décembre 2004 à Lyon Eurexpo.
Introduction par Marc Lipinski, vice-président du Conseil Régional d’Ile-de-France, en charge de la recherche, de l’enseignement supérieur et de l’innovation scientifique et technique. Ce forum est le premier que la Région Ile-de-France organise sur la recherche. Il intervient alors que le monde de la recherche est en crise, crise qui a suscité de nombreux débats aussi bien au sein du monde de la recherche qu’en externe. Et c’est certainement là l’une de ses principales réussites : avoir ouvert la recherche sur la société. Lire la suite et télécharger la synthèse complète
Cette semaine, ne ratez pas l’émission « Terre à terre » sur France culture : « Autour de la Fondation Sciences citoyennes ». Avec : André Cicolella, président de la Fondation Sciences citoyennes, chercheur en évaluation des risques sanitaires à l’INERIS ; Jacques Testart, biologiste, directeur de recherche à l’INSERM et Claudia Neubauer, docteur en génétique. C’est samedi de 7H05 à 8H00.
L’impact de l’activité humaine sur le climat a au moins multiplié par deux le risque d’été caniculaire comme celui de 2003, affirment aujourd’hui des chercheurs dans la revue Nature.
Des chercheurs de l’Idaho National Engineering and Environmental Laboratory (INEEL) et de la société Cerametec (Utah) ont annoncé avoir obtenu expérimentalement le taux de production d’hydrogène par électrolyse à haute température (EHT) le plus élevé jamais rapporté.
Vingt-deux mille morts, plus de 40 000 handicapés, un site contaminé qui continue à tuer… Les victimes du plus grave accident industriel de tous les temps attendent toujours des soins et des compensations financières du chimiste américain Union Carbide, responsable de la catastrophe, qui s’en lave cyniquement les mains.
Quatre cas de botulisme survenus chez des patients ayant reçu des injections de Botox dans une clinique de Fort Lauderdale, en Floride, sont l’objet d’une très sérieuse enquête des autorités sanitaires américaines.
Aujourd’hui, la Food and Drug Administration (FDA) (Administration chargée de l’alimentation et des médicaments) devrait publier une proposition visant à autoriser la contamination d’aliments destinés à la consommation humaine par des OGM expérimentaux cultivés sur des parcelles tests.
L’huile de friture « N°1 » contient des organismes génétiquement modifiés. L’asbl « Nature et Progrès » demande des explications au distributeur Carrefour.
Le 8 décembre prochain, Greenpeace lance son NOUVEAU GUIDE DES PRODUITS AVEC OU SANS OGM pour aider les consommateurs à CHOISIR UNE ALIMENTATION SANS OGM, malgré les failles de l’étiquetage …
A la suite d’une série de discussions avec Greenpeace, plusieurs marques telles que Nokia, Chicco, Puma, Unilever/Lever Fabergé et Adidas voient aujourd’hui leur classement amélioré (2). Ces sociétés suivent ainsi le bon exemple de Samsung et Sony qui s’étaient déjà engagées auprès de Greenpeace à commercialiser des produits sans additifs chimiques dangereux au cours des derniers mois. Lire la suite…
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L’inventeur Paul Pantone, a déposé un brevet international n° US005794601A1 pour son processeur multicarburant Geet (Global Environmental Energy Technology), il a travaillé seul et sans l’aide d’industriels à l’esprit mercantile et cupide. Afin de se rendre crédible, il a eu l’excellente idée de diffuser gratuitement les plans pour équiper tout moteur inférieur à 20 ch, celui d’une tondeuse à gazon en l’occurrence. De cette manière, vous allez pouvoir vérifier l’information que l’on vous transmet, pour un coût inférieur à 65 euros, en fabriquant votre kit à partir de matériaux que vous trouverez dans tous magasins de bricolage, au rayon plomberie.
Alors que l’industrie nucléaire se présente comme propre, il est question d’autoriser la contamination des sols et l’utilisation des déchets radioactifs dans l’industrie.
Aux Etats-Unis, DuPont de Nemours paye 343 millions de dollars pour pollution de sources. 60 000 riverains des usines DuPont de l’Ohio et de la Virginie l’accusent d’avoir pollué leurs sources d’eau potable avec de l’acide perfluorooctanoïc, un composant entrant dans la fabrication du téflon.
Les Etats-uniens ont bien du mal à assurer la sécurité en Irak, mais avant de transférer la souveraineté aux irakiens en juin dernier, ils ont pris le temps de légiférer sur la Protection de la Variété des Plantes (PVP).
Ce nouveau chiffre s’ajoute à la liste grandissante de prédictions qui font craindre aux experts que ne s’installe une certaine confusion et qu’un débat public sur le besoin de se préparer à affronter une pandémie n’ait pas lieu.
L’objectif assigné d’un développement soutenable donne lieu à des multiples interprétations. Nous proposons de dresser un panorama des propositions économiques en la matière. Nous avons réuni pour ce faire trois ensembles de travaux. Lire la suite…
Le tableau de bord européen de l’innovation 2004 (TBEI) confirme que la Suède et la Finlande sont les premiers pays novateurs de l’Union européenne, alors que l’Estonie et la Slovénie arrivent en tête des dix nouveaux États membres.
La Suisse est le premier pays au monde à avoir demandé à ses citoyens s’il fallait autoriser les scientifiques à effectuer des recherches sur les cellules souches d’embryons humains.
Une étude de quatre ans destinée à évaluer les effets environnementaux et agricoles des récoltes génétiquement modifiées (GM) assujetties à une « rotation agricole typique » n’a trouvé aucune preuve d’un impact nuisible sur la biodiversité ou les méthodes agricoles.
À la veille de l’ouverture de Pollutec 2004, Actu-environnement.com a souhaité donner la parole à Sylvie Fourn, Commissaire général de ce Salon international des équipements, des technologies et des services de l’environnement pour l’industrie et les collectivités locales.
PowerSwitch (« Changeons de Courant ! »), la campagne mondiale du WWF en faveur de la maîtrise des consommations d’électricité et des énergies renouvelables, est lancée le 30 novembre 2004. Lire la suite…
Le prix Aga-Khan pour l’architecture dans le monde musulman a été remis hier à sept lauréats. Fruit de trois ans d’enquêtes, il récompense autant des prouesses technologiques que des abris de fortune.
Alors que des chercheurs britanniques publiaient les résultats d’une étude montrant que la culture de betteraves et de colzas transgéniques résistants à un herbicide ne nuit pas à l’environnement, les représentants des 25 États membres de l’Union européenne réunis hier à Bruxelles, n’ont pu se mettre d’accord sur la demande d’importation du maïs OGM Mon 863 formulée par la firme américaine Monsanto.
Alors que le débat actuel sur les véhicules propres oppose les défenseurs de la voiture hybride aux inconditionnels, essentiellement français, du moteur diesel, la Poste pourrait contribuer à remettre le véhicule électrique au cœur des discussions, en attendant la solution « optimale » de la pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène.
Pour sa XXème édition et pour la première fois, le salon international Pollutec des professionnels de l’environnement s’ouvre à la problématique du lien entre santé et environnement. Une thématique dans l’air du temps, que l’association Fondation Sciences Citoyennes explore depuis plusieurs mois, notamment depuis le 22 octobre 2004, date de lancement du débat Internet sur la Santé environnementale. Lire la suite…
Afin de faire le bilan des forums régionaux et des groupes de travail par Internet, le forum de synthèse aura lieu le samedi 27 novembre de 9H30 à 18H à Ivry (Métro ligne 7, mairie d’Ivry)
Après Rennes, Montpellier et Toulouse, c’est au tour de l’Ile-de-France d’accueillir les forums de la recherche publique pour une agriculture durable et une bonne alimentation, dans un environnement sain et des campagnes vivantes.
Du 25 au 29 novembre 2004, au cinéma La Pagode, 59 rue de Babylone, Paris 7°. La Région Île-de-France, au travers du Festival, souhaite sensibiliser le grand public, par l’image et le débat, aux enjeux actuels de notre planète. Cette année les débats porteront sur deux thèmes majeurs : « La malbouffe » et « Quel temps pour demain ? » http://www.festivalenvironnement.com/
Leurs maris, employés des chantiers navals du Nord, ont été emportés par des cancers de l’amiante. Aujourd’hui, 140 veuves annoncent qu’elles vont défiler devant le tribunal de Dunkerque, pour que la justice n’enterre pas ce scandale sanitaire. Lire la suite…
45 000 exemplaires de la revue épuisés en une journée, site Internet saturé de visites, l’UFC Que Choisir peut mesurer l’impact de sa campagne sur les désodorisants d’intérieur, lancée lundi.
Le vice-président chargé de l’environnement, du développement durable et de l’Eco-Région, Michel Vampouille, a fait voter, le 18 novembre, un engagement de la Région Ile-de-France dans un plan de réduction des oxydes d’azote issus des usines d’incinération des ordures ménagères de la région.
Le management environnemental, la réduction des nuisances et la lutte contre les pollutions : les économies d’énergie, la qualité de l’air, la réduction du bruit et la sensibilisation et l’information du grand public sur les enjeux du développement durable sont les trois domaines d’actions qui seront entrepris.
AGRICE (Agriculture pour la Chimie et l’Énergie), Groupement d’Intérêt Scientifique pour soutenir et promouvoir la recherche et développement sur l’utilisation des matières premières végétales dans les domaines de l’énergie, de la chimie et des matériaux, lance un appel à propositions pour 2005 à destination des laboratoires publics ou privés et des industriels dans le cadre de son Programme national de recherche sur les bioproduits.
Les gras trans sont mauvais pour la santé parce qu’ils font augmenter les taux de mauvais cholestérol dans le sang en plus d’avoir un effet néfaste sur la quantité de bon cholestérol.
Désormais, grâce à de nouvelles pratiques culturales importées du tiers-monde et aux désherbants, le semis direct sans labour permet de faire une entorse au dogme de Sully : « labourage et pâturage…
Après six ans de recherche et 25 millions de dollars de dépenses, le laboratoire de recherche de la Navy a mis au point un procédé transformant le fioul lourd très polluant en combustible propre contenant 30 % d’hydrogène.
Non seulement la fission nucléaire existait deux milliards d’années avant l’homme, mais, en plus, au Gabon, la nature a découvert le secret du stockage des déchets radioactifs.
Comme si le réchauffement global ne suffisait pas, une nouvelle menace écologique risque d’engloutir nombre d’îles du Pacifique : l’accumulation d’ordures.
Au lieu de payer de grosses sommes à des géants de la chimie pour obtenir des pesticides reconnus, de plus en plus de fermiers indiens vaporisent leurs champs de coton et de piment avec du Coca-Cola
Le rapport du programme des Nations unies sur le sida (ONUSIDA) montre que l’épidémie s’emballe. Les mesures prises pour la contrer sont peu efficaces parce que les premières victimes du HIV sont désormais les femmes, également victimes de discriminations économiques et sociales.
Vous trouvez la télé envahissante ? Vous la détestez quand elle grignote les espaces publics, quand elle vous poursuit dans la rue, l’aéroport, le super, le café, le restau ou n’importe quel autre lieu public ? Mitch Altman a la réponse à votre problème.
Des experts et responsables politiques ont demandé que la prévention et le traitement du diabète soient abordés sur la base d’une approche européenne coordonnée, mais aussi qu’un effort scientifique accru soit consenti en la matière.
Le Conseil Agriculture et Pêche de l’Union européenne a discuté de la création de liens plus étroits entre l’agriculture et la recherche lors de sa réunion du 22 novembre dernier.
La sensibilité des Français à l’environnement s’est accrue depuis une dizaine d’années, lorsqu’ils ont commencé à comprendre son impact sur leur santé et celle des générations futures
Une Brésilienne de 54 ans, victime d’une hémorragie cérébrale l’ayant laissée hémiplégique et sans l’usage de la parole, a bénéficié d’une greffe de cellules souches dans le cerveau et a recommencé à marcher et à parler en 17 jours.
Il suffit d’avoir accompagné une seule fois au supermarché une famille touchée par des allergies alimentaires pour mesurer combien la directive européenne 2000/13/CE est susceptible de changer leur vie.
Algues puantes, sols et rivières saturés d’engrais, de nitrates et de pesticides, surproduction… La région paie les conséquences d’une agriculture industrielle longtemps triomphante. Du coup, des exploitants aux collectivités locales, l’idée d’un autre modèle – le développement durable – commence à faire son chemin
Ces conclusions ont été publiées dans Open Doors 2004, un rapport annuel sur la mobilité académique à l’échelle internationale rédigé par l’Institute of International Education (IIE).
Vous pouvez télécharger, ci-dessous, le verbatim du forum : » Nouveaux acteurs, nouveaux dispositifs pour la recherche en Ile-de-France », organisé par, Marc Lipinski, Vice-Président à la recherche de la région île de France, avec l’aide de la FSC. Une synthèse suivra.
Quel développement agricole pour la Bretagne ? Au lycée agricole de Caulnes (22), Organisées par Inpact Bretagne avec le concours du CTRC, Cohérence, Eaux et rivières de Bretagne, Confédération paysanne Bretagne, MRJC et Bretagne vivante
Réseau Agriculture Durable – Tel : 02.99.77.39.18 Fax : 02.23.30.15.75
La mobilisation des ONG a payé. Les responsables du Fonds mondial contre les pandémies (sida, paludisme, tuberculose) ont surpris tous les observateurs : l’appel à projets 2005, que de nombreux pays dont les Etats-Unis et la France voulaient geler, sera finalement lancé (Libération d’hier). La décision a été prise hier à l’unanimité. Il reste à trouver 1,8 milliard d’euros pour financer les projets, un sacré défi.
En vue de la première réunion du Comité ad hoc chargé d’examiner les dossiers, mi-novembre, sont recevables dès maintenant les demandes d’autorisation d’importation à des fins de recherche de cellules souches embryonnaires, de protocole d’études et de recherche, de conservation à des fins scientifiques de cellules souches embryonnaires importées.
August 2003This paper presents the overall concept of science shops as practised in most of the European science shops and presents the concept practised and some experience obtained at The Technical University of Denmark. At the end, an outline for the planning of new science shops is presented. Lire la suite…
La fondation privée a longtemps mimé le système des organismes publics. Faute de subventions suffisantes, elle doit engager une restructuration difficile. Gros plan sur une institution méconnue.
En vue de la première réunion du Comité ad hoc chargé d’examiner les dossiers, mi-novembre, sont recevables dès maintenant les demandes d’autorisation d’importation à des fins de recherche de cellules souches embryonnaires, de protocole d’études et de recherche, de conservation à des fins scientifiques de cellules souches embryonnaires importées.
Après un premier mandat conscacré à retirer toute substance aux principales législations environnementales, il est douteux que la nouvelle administration Bush face volte face. Quatre nouvelles années noires s’annoncent donc pour l’environnement américain, et de facto mondial.
A l’heure où la Russie va permettre au Protocole de Kyoto d’entrer prochainement en vigueur, on est en droit d’attendre de la France un signal fort de sa volonté à combattre le réchauffement climatique grâce à un plan serré d’allocation des quotas de CO2 aux industriels. Or, les associations du Réseau Action Climat-France (RAC-F), Greenpeace France et le WWF France constatent que la troisième version de ce plan reste dépourvue d’ambition et n’entraînera pas de réductions d’émissions.
Des scientifiques ont utilisé le modèle atmosphérique RAMS (Regional Atmospheric Modeling System) pour évaluer l’impact que pourrait avoir un grand nombre d’éoliennes sur le climat des Grandes Plaines. Lire la suite…
La France est de nouveau la proie de professionnels allemands des déchets qui proposent aux collectivités de récupérer leurs déchets toxiques issus de traitement des fumées des usines d’incinération des ordures ménagères, les REFIOM*, pour les « valoriser » en matériaux de remblaiement de leurs mines de sels.
L’objectif général de l’ouvrage : favoriser le passage obligé d’une pratique basée sur l’expérience, le savoir-faire traditionnel et l’empirisme à une pratique basée sur les connaissances scientifiques et le savoir-faire technologique.
« Nous avons tous planté des haies pour protéger les parcelles. Comment valoriser le travail que nous donne leur entretien ? ». Cette question a été le déclic d’une réflexion qui a mobilisé, dès 1998, les adhérents de la Cuma « La Romaine », d’Iffendic (35)
Des chercheurs de l’Université d’Etat de Pennsylvanie ont testé avec succès une pile à combustible bactérienne grâce à laquelle ils ont produit, à partir d’eaux usées, un courant de 72 watts par mètre carré. Lire la suite…
Une étude des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) montre une relation entre l’augmentation du poids moyen des voyageurs américains d’un peu moins de 5 kg durant les années 1990 et une hausse de la consommation en carburant des avions de ligne. Lire la suite…
Les fermes de moins de cinq hectares représentent la moitié des exploitations au sein de l’Europe des quinze et près de 60 % pour les vingt cinq pays membres.
Jadis, la France était présentée comme un exemple mondial en matière de biocarburants. Dans la seule année 1936, 4 millions d’hectolitres de bioéthanol avaient été consommés !
La pollution de l’air sur le territoire autonome de Hong Kong et de la province méridionale chinoise de Guangdong atteint des niveaux tels qu’elle cause de lourds préjudices à la santé de la population et menace même la croissance économique dans la région industrialisée du delta de la rivière des Perles, explique le Financial Times sur la base de trois rapports publiés le 4 novembre par Civic Exchange, un groupe de réflexion (think tank) hongkongais.
Dans un article du 23 octobre 2004 consacré à l’ostéoporose, nous avons écrit que le Groupe de recherche et d’information sur les os téo poroses (Grio) était un « groupe d’experts financés par l’industrie pharmaceutique ». En réalité si les activités du Grio sont en partie financées par l’industrie phar maceutique, les experts y participent eux de manière bénévole.
En 2003, « la région Paca a représenté 8% des émissions de composés organiques volatils et d’oxydes d’azote en France, poursuivent-ils. En particulier, les Bouches-du-Rhône sont à l’origine de respectivement 39% et 49% des émissions régionales de ces composés. Le pôle de l’étang de Berre pour les sources industrielles et l’agglomération d’Aix-Marseille pour les transports en sont les principaux contributeurs. »
Alors que la France abrite l’une des plus grandes biodiversités du monde, des parlementaires remettent en cause, pour plaire aux lobbies, des mesures de protection écologiques de base.
Le lancement, mardi 9 novembre, de la version définitive de Firefox, un navigateur Internet en « open source » (logiciel libre), pourrait bien menacer le quasi-monopole de Microsoft (95 % du marché). Lire la suite…
La France a été condamnée, le 28 octobre dernier, par la Cour de Justice des communautés européennes pour non respect de la directive eau potable s’agissant des teneur en nitrates (NO3-) des eaux en Bretagne.
Les vaccins, qui ont pourtant contribué à la maîtrise des grandes maladies virales, sont aujourd’hui victimes de leur succès et contestés pour cause d’effets secondaires. Fantasme ou réalité ?
L’explosion de la consommation de la « pilule du bonheur », depuis quinze ans, cache une sérieuse dérive. Prozac, Zoloft, Deroxat : ces traitements constituent la réponse quasi systématique au mal-être social. De plus en plus de psychiatres réclament une « rationalisation » de la prescription.
Preuves à l’appui, il inspecte les fondations du « mythe Prozac », affirmant tranquillement que la petite gélule blanche et verte est une « molécule à peine plus efficace qu’un placebo dans la dépression et qui a pourtant fait un tabac dans le monde entier ».
… Le monde associatif n’est pas en reste puisque l’association Fondation Sciences Citoyennes a lancé un débat public sur les questions de santé liées à l’environnement sur Internet.
Après le Vioxx, retiré du marché car dangereux pour le coeur, et le Celebrex soupçonné des mêmes maux, un troisième anti-inflammatoire de la classe des Coxibs est mis en cause par une étude scientifique dans la survenue d’accidents cardiaques. Le Bextra de Pfizer, qui n’est pas encore commercialisé en France, a généré l’an dernier 687 millions de dollars de chiffres d’affaires, dans une classe où le chiffre de ventes annuelles est supérieur à 10 milliards de dollars.
Après la Silicon Valley, l’« Embryonic Valley » ? En prévoyant d’attribuer 3 milliards de dollars d’argent public à la recherche sur les cellules souches, la Californie s’apprête à donner un coup de fouet à l’industrie des biotechnologies
Nicolas Sarkozy a confirmé, mercredi 10 novembre, la décision du gouvernement d’ouvrir le capital du groupe nucléaire Areva à hauteur de 35 % à 40 %, « dès le premier semestre 2005, si les conditions de marché le permettent ».
Le projet de budget 2005 du ministère de l’Ecologie a été adopté dans la nuit de 4 au 5 novembre dernier à l’Assemblée nationale. Résultat : le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable n’échappe pas au « Gel budgétaire » et l’Ademe vient de voir ses crédits réduits d’un tiers (moins 74 millions d’euros).
Une cour fédérale a été chargée de juger le bien-fondé d’autocollants posés sur des livres scolaires de biologie et qui mettent en doute la théorie de l’évolution des espèces
Par rapport à la version élaborée à Grenoble, le texte présenté hier est agrémenté d’une estimation du coût des réformes demandées par le CIP. Celles-ci représenteraient une dépense supplémentaire de 917 millions d’euros par an d’ici à 2010, dont 500 millions affectés au financement des activités de recherche et 417 millions au titre de l’emploi scientifique.
Un an après la tenue d’une conférence de consensus sur les effets secondaires présumés du vaccin contre l’hépatite B, cette controverse scientifique au long cours rebondit, à l’occasion d’une réunion d’information co-organisée par l’Inserm, l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) et l’Anaes (Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé)
En France, comme au Japon d’ailleurs, les chercheurs s’interrogent d’abord sur le coût du projet qui en fait le plus lourd programme de recherche jamais lancé, à part la Station spatiale internationale (ISS). Les dépenses élevées et soutenues consacrées à Iter grèveront sans doute les budgets d’équipement de la majorité des chercheurs non concernés par la physique des plasmas nécessaire pour maîtriser les réactions de fusion.
Sciences Citoyennes au salon Marjolaine – 14 h : L’urgence environnement/santé : état des lieux. « Le développement de nombreuses maladies actuelles est consécutif à la dégradation de l’environnement » et « la pollution chimique constitue une menace grave pour l’enfant et la survie de l’homme ». Dans ces termes, l’Appel de Paris – signé par d’éminents scientifiques – demande l’application du principe de précaution et l’interdiction de certains produits chimiques… Point sur la situation. Lire la suite…
Sciences Citoyennes au salon Marjolaine – 16 h : La recherche citoyenne, un pare-feu contre les dérives scientifiques ? Sous couvert de l’expertise scientifique, bien des dérapages ont eu lieu. Après des affaires comme l’amiante ou les farines animales, quel crédit peut-on encore donner au discours scientifique ? Tandis que la science continue de cautionner les OGM, 80 % de la population les refuse : comment ce fossé s’est-il creusé entre science et société civile ? Et quels moyens mettre en oeuvre pour rétablir entre elles un rapport de confiance ? Lire la suite…
L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) présente un bilan technico-économique des études de mise en conformité des usines d’incinération d’ordures ménagères (UIOM) en France.
Membre de l’unité « Plasticité et physio-pathologie de la motricité » au CNRS. Vous venez d’organiser un colloque sur « Génétique et comportement », vous avez reçu le prix Théodosius Dobzhansky (créateur de la génétique des populations, dans les années 1930) en 2002, aux États-Unis , et vous publiez aujourd’hui un livre sur gènes et comportement : existe-t-il vraiment des « gènes du comportement » ? http://www2.cnrs.fr/presse/journal/1796.htm
Il est prévu une journée nationale d’information destinée aux PME sur un nouvel appel à Projets Intégrés dédié aux PME, sur le thème Nanomatériaux et Procédés, qui s’apprête à être lancé dès décembre prochain par l’UE.
Ces entreprises bénéficieront du soutien de l’Ademe qui se matérialisera sous la forme de conseils dispensés par un expert financé par l’agence. En contrepartie, les entreprises s’engagent à réduire d’au moins 10% leurs déchets en deux ans, soit par une réduction à la source, soit par une augmentation de la valorisation. Le coût global de l’opération s’élève pour l’Ademe à 690 000 euros.
Les militants se succèdent à Québec et à Ottawa pour exiger l’identification obligatoire des organismes génétiquement modifiés (OGM) ou l’adoption du principe de précaution.
Pour la première fois dans l’histoire de l’enseignement de la médecine les candidats au concours de l’internat doivent, cette année, apprendre ce qu’est l’effet placebo, son importance et l’usage qui peut ou non en être fait.
L’utilisation de l’anti-inflammatoire Vioxx, retiré du marché mondial par son fabricant Merck en septembre, pourrait avoir provoqué aux Etats-Unis 27 785 infarctus du myocarde ou décès par crise cardiaque entre 1999 et 2003, estime une étude de la Food and Drug Administration (FDA).
voici un site internet sur une campagne belge en faveur d’une meilleure place des citoyens dans le débat sur les avancées des sciences du cerveau et des questions de société que ces avanceés posent.
Où en sommes-nous 13 ans après l’appel de Wingspread ? Par Ana Soto, professeur à l’école de médecine à l’Université de Tufts à Boston, signataire de l’appel de WingspreadLire la suite…
Celui que la communauté scientifique accuse de manipuler la science pour des raisons idéologiques et d’avoir globalement affaibli la recherche aux Etats-Unis, celui-là vient de gagner son deuxième mandat de président.
Vioxx, Cholstat, Redux, Ponderal… : la liste des médicaments retirés du marché en raison de leurs effets secondaires ne cesse de s’allonger. Marcia Angell, ancienne rédactrice en chef du NewEngland Journal of Medicine (NEJM), dénonce dans un ouvrage qui vient de sortir aux Etats-Unis l’évolution récente de l’industrie pharmaceutique.
Le 8 octobre 2004, les partenaires sociaux européens ont signé un accord-cadre dans lequel ils s’engagent, de manière volontaire, à prévenir, éliminer ou réduire le stress au travail. Une reconnaissance sans précédent du lien entre organisation du travail et stress, désormais identifié comme « risque professionnel « .
L’association Sources et Rivières du Limousin et la Fédération nationale France Nature Environnement avaient déposé une plainte en 1999 à l’encontre de COGEMA pour pollution de différents lacs et cours d’eaux du département de la Haute-Vienne avec des éléments radioactifs, provenant des eaux d’évacuation de mines d’Uranium (U) fermées, qui auraient formé des déchets en s’accumulant dans les sédiments.
Le Centre de tri de Nanterre aura pour vocation de traiter des déchets ménagers issus de collectes sélectives provenant d’une vingtaine de communes limitrophes. Les objets encombrants ne transiteront pas par ce site, dédié uniquement au tri des emballages papier, journaux, magazines, carton, plastique, acier, aluminium et papiers de bureau.
Décriée, dénoncée, vilipendée : il n’y a pas de mots assez forts pour décrire les réactions suscitées par l’étude génétique de la population islandaise. Il faut dire que l’expérience scientifique a de quoi surprendre : pour la première fois au monde, le patrimoine héréditaire d’une nation tout entière a été confié à une entreprise privée, DeCode.
« La calotte glaciaire de l’Arctique fond à une vitesse sans précédent, avec des conséquences potentiellement épouvantables, prévoit l’une des études les plus solides sur le changement climatique », rapporte le Financial Times.
La FAO tire la sonnette d’alarme depuis plusieurs années. Dans les pays en développement ou en transition, d’importants stocks de pesticides périmés sont laissés à l’abandon, constituant un péril pour la santé humaine et l’environnement.
quatre ans après avoir reçu l’injection, 94% des femmes vaccinées sont toujours protégées contre le virus impliqué dans la moitié des cas de cancer du col chez la femme.
« La liste des excuses que les amoureux du vin rouge utilisent pour boire tranquillement s’allonge », signale une étude espagnole publiée dans le très sérieux magazine britannique médical Thorax.
Des chercheurs américains de l’université de Louisville (Kentucky) assurent en effet avoir rendu la vue à une femme atteinte de rétinite pigmentaire – maladie génétique longtemps jugée irréversible. Un succès qui pourrait glacer les sangs de certains militants américains « pro-life » (pro-vie), puisqu’il repose sur l’utilisation de cellules prélevées sur un foetus humain issu d’un avortement.
La cour d’appel de Paris a reconnu, jeudi 28 octobre, l’existence d’une « infraction » commise au détriment de douze familles victimes du saturnisme – cette maladie provoquée par l’absorption de particules de plomb issues de vieilles peintures. Mais pour que la requête de ces ménages soit jugée recevable, une expertise devra établir qu’ils ont subi un préjudice.
A l’occasion des états généraux de la recherche de Grenoble, le groupe local de sciences citoyennes ouvre le débat au Tiers-état. Jeudi 28 octobre 2004 à 20H, Salle 150, Le Patio, maison de quartier, 97 galerie de l’Arlequin 2 (tram Arlequin).
La directive 2003/87/ CE du Parlement européen et du Conseil du 13 octobre 2003 établissant un système d’échange de quotas d’émissions de gaz à effet de serre dans la Communauté, prévoit de mettre en place, au 1er janvier 2005, des quotas d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) pour un certain nombre d’entreprises du secteur de la production d’énergie, de l’industrie manufacturière et des services. Ces quotas seront échangeables.
Le Coran n’est pas seulement un ensemble de règles de bonne conduite : c’est aussi des versets à caractère scientifique. Notre objectif dans cet article est d’appeler l’attention du lecteur sur cette particularité et de l’y faire réfléchir
aire le ménage n’est pas toujours bon pour la santé. L’UFC-Que choisir estime même que laver le sol de sa cuisine ou de sa salle de bain, par exemple, peut se révéler dangereux. Lire la suite…
Le débat public est ouvert depuis ce week-end et pour trois mois. Il a été lancé sur l’Internet (1) par la fondation Sciences citoyennes et a pour ambition d’aborder un sujet générateur d’inquiétudes et de polémiques : la santé environnementale. « Cette thématique au coeur de nos contradictions illustre bien le débat croissant entre science et société », estime André Cicolella, chercheur, chimiste de formation et président de Sciences citoyennes. Lire la suite…
Presentation at the Forum, Conseil Régional d’Ile-de-France, 5-6 November 2004 – Associate Professor and Co-ordinator Michael Soegaard Joergensen – The Science Shop c/o Department of Manufacturing Engineering and Management Technical University of Denmark Lire la suite…
Où en sommes-nous 13 ans après l’appel de Wingspread ? – Conférence d’Ana Soto, professeur à l’école de médecine à l‚Université deTufts à Boston, signataire de l’appel de Wingspread, le 8 novembre 2004 à18 h 30 Amphi Jacques Monod au centre universitaire – JUSSIEU, Tour 42, Rez de chaussée – La conférence aura lieu en français
La Cour européenne de justice (CEJ ) souligne que la France a manqué aux obligations qui lui incombent en vertu de la Convention pour la protection de la mer Méditerranée contre la pollution, signée à Barcelone le 16 février 1976 et du protocole d’Athènes du 17 mai 1980 contre la pollution d’origine tellurique de la Méditerranée. Elle condamne ainsi la France pour ne pas avoir adopté des mesures appropriées pour lutter contre la pollution massive et prolongée de l’étang de Berre
Dans un rapport (Ten key transport and environment issues for policy-makers), publié le 19 octobre dernier, Agence Européenne pour l’Environnement (AEE)) souligne que les normes d’essai européennes inadéquates sous-estiment les émissions de polluants atmosphériques dangereux rejetés par les nouveaux véhicules.
Les émissions totales d’oxydes d’azote (NOx) liées au trafic aérien d’Orly représenteraient 1% des émissions globales franciliennes, tandis que l’ensemble du trafic aérien en Ile-de-France en représenterait 4%, selon Airparif et souligne que la pollution émise par l’aéroport représente donc l’équivalent de la moitié des oxydes d’azote du premier axe routier d’Ile-de-France : le boulevard périphérique parisien.
Le 6 octobre dernier, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale (AFSSE) et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) ont signé une convention de concours permanent ayant pour objet la réalisation d’une collaboration scientifique et technique entre les deux organismes.
L’annonce avec plusieurs mois de retard par EDF du choix du site de Flamanville pour construire un réacteur EPR n’est pas une grande surprise et confirme le fait que, dans ce pays, on est capable de décider d’investir 3 milliards d’euros dans un objet technologique proche de l’obsolescence pour des raisons politiques sans grand rapport avec une politique énergétique ni même une stratégie industrielle réfléchie et argumentée.
Le Conseil Régional de Bretagne a adopté à une large majorité une délibération intitulée : « Du champ à l’assiette, vers une Bretagne sans OGM », dont l’objectif est de faire de la Bretagne une région sans OGM
En vingt ans, le nombre de nouveaux cas de cancers du sein a presque doublé en France, passant de 21.211 cas en 1980 à 41.845 en 2000, selon une étude publiée aujourd’hui dans le Bulletin Epidémiologique
Tous les 15 ans, la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR) édite un rapport particulier contenant ses recommandations en matière de radioprotection, lesquelles servent de référence pour l’élaboration de la réglementation dans la plupart des pays, dont l’Union Européenne http://www.acro.eu.org/
Pour la collecte et le traitement des déchets, l’association AMORCE souhaite en particulier un partage clair des responsabilités et des coûts, ainsi qu’une réforme des modes de financement locaux. Elle se déclare par ailleurs déçue par le projet de loi d’orientation sur les énergies, surtout en matière d’énergies renouvelables et de réseaux de chaleur.
Des ministres venant de 13 pays de l’union Européenne contaminés par des dizaines de produits chimiques industriels…
Ces résultats, qui proviennent d’un rapport publié aujourd’hui par le WWF dans le cadre de sa campagne européenne sur les produits chimiques toxiques (DetoX), font suite aux prélèvements sanguins effectués en juin dernier sur 14 ministres européens de l’environnement et de la santé.
Une récente étude de faisabilité portant sur la construction d’une centrale thermique de 30 MWe utilisant des pneus usagés entiers comme combustible montre que la rentabilité d’une telle unité serait assurée grâce à la valorisation des cendres
Afin de faire le bilan des forums régionaux et des groupes de travail par Internet, le forum de synthèse aura lieu le samedi 27 novembre, de 9H30 à 18H, Mairie d’Ivry (Ligne 7 à la sortie du M° Mairie d’Ivry) Lire la suite…
Après Rennes, Montpellier et Toulouse, c’est au tour de l’Ile-de-France d’accueillir les forums de la recherche publique pour une agriculture durable et une bonne alimentation, dans un environnement sain et des campagnes vivantes. Lire la suite…
Paysans, médecins, scientifiques… ils accusent : les produits chimiques utilisés dans l’agriculture sont à l’origine de graves pathologies, souvent mortelles. Aujourd’hui, des victimes et leurs familles sortent du silence pour faire reconnaître ces nouvelles maladies professionnelles
Affirme un rapport du Chittaranjan National Cancer Institute, un centre privé basé à Calcutta. Problèmes pulmonaires, atteintes du système immunitaire ou sanguin, maladies du foie… les troubles sont multiples.
Après avoir renforcé sa réglementation concernant la traçabilité et l’étiquetage des organismes génétiquement modifiés (OGM), la Commission a levé récemment le moratoire de fait appliqué par l’UE à cette technologie et a commencé à autoriser la commercialisation de nouvelles variétés en Europe.
Cent mille personnes vont mourir en France d’ici 20 ans parce qu’elles auront été exposées à l’amiante : c’est en tout cas ce qu’annonce un ouvrage sur la question publié jeudi et qui reprend des chiffres donnés par Marcel Goldberg, chercheur qui a coordonné une étude consacrée à ce sujet à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Lire la suite…
Un paysan hostile aux OGM, un biologiste plutôt favorable, une sénatrice verte, un biologiste qui réclame des « conférences de citoyens » pour dire aux chercheurs où chercher, un militant altermondialiste mais pas du tout convaincu de la pertinence de cette proposition… Par Sylvestre HUET Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes avec l’appui technique de la Société pour les espaces publics d’information Sopinspace et le soutien du Conseil Régional vous invite à assister au colloque de lancement du débat Internet sur la Santé environnementale. Lire la suite…
Les contributions au débat de ces derniers mois sur l’avenir de la recherche en France ont le plus souvent mis l’accent sur le manque de moyens et de postes de la recherche publique et sur la réforme des structures susceptibles d’améliorer la « productivité » de la science française. Mais la crise de notre système de recherche, d’expertise et d’innovation est autrement plus profonde. Nos sociétés traversent trois transformations majeures qui sont autant de défis pour nos institutions de recherche et leurs rapports avec la société : Lire la suite…
Selon le WWF (chiffres 2002), le bilan global des écosystèmes naturels fait état d’une diminution de 30% des richesses naturelles de la terre, entre 1970 et 1995. Les forêts ont perdu 12% de leur richesse biologique en trente ans… et les écosystèmes marins, 30 % ! Un milliard d’hectares de terres autrefois cultivables ne le sont plus à cause des divers pesticides déversés massivement… La part des transports dans l’augmentation annuelle des émissions de gaz à effet de serre est de 70 à 80 %. Or plus de 500 millions de voitures dans le monde roulent à l’essence !
La Fondation Sciences Citoyennes avec l’appui technique de la Société pour les espaces publics d’information Sopinspace et le soutien du Conseil Régional vous invite à assister au colloque de lancement du débat Internet sur la Santé environnementale. Lire la suite…
Ce rapport est basé sur un travail de documentation (réflexions théoriques, exemples pratiques), sur des entretiens avec différents acteurs étrangers et français, et des discussions avec le comité de suivi. Il présente en première partie un résumé et une synthèse, suivie de la deuxième partie qui comprend une courte réflexion générale sur la participation du public et présente des fiches d’expériences en termes de dispositifs et d’institutions existants dans des pays européens ainsi que des expériences françaises. La troisième partie présente des recommandations en termes d’actions et d’initiatives concrètes dans lesquelles la mission pourrait s’engager. Lire la suite…
Les 15 et 17 octobre, Claudia Neubauer et Jean-Paul Gaudillère seront in London où il prendront part à un workshop (Science and citizenship) et un seminar (Toward citizens’ assemblies on research in Europe : against the commercial and military control of science, for citizens intervention in new research policy) organisés par Sciences Citoyennes dans le cadre du Forum Social Européen
Au fait, le festival du film « sciences et société » : « Les sciences en bobines » commence ce dimanche par une journée consacrée à la Santé Environnementale.
Le progrès ne repose pas uniquement sur l’invention. Le perfectionnement de procédés existants débouche parfois sur des avancées importantes. Tel est le cas de la technologie sol-gel, modifiée à des fins de création de nanocomposites à base d’oxyde d’indium et de fer servant à la détection de substances nocives présentes dans l’environnement
En 1999, un incident sanitaire sans précédent fragilisait le gouvernement et traumatisait l’opinion publique. En quelques semaines, la crise de la dioxine révélait les pratiques douteuses de l’industrie agro-alimentaire belge ; on craignait des cancers à foison. C’était visiblement infondé.
Une émission à écouter en ligne avec Eric Wajnberg (biologiste). Chercheur à l’Inra (Sophia Antipolis), son activité scientifique a pour objet de comprendre les mécanismes adoptés par les insectes parasitoïdes pour attaquer leurs hôtes.
L’usine Métal Blanc, à Bourg Fidèle, Ardennes, traite – en deuxième fusion- des déchets industriels non ferreux depuis trente ans, « aux fins de valorisation ». Mais la technologie du « recyclage » de batteries -importées- et autres déchets « non spécifiés » est un simulacre mortifère, par exemple sur plusieurs sites français similaires. Lire la suite…
En raison de la multiplication des demandes de raccordement aux réseaux d’électricité pour des installations de production décentralisée, RTE et EDF-GDF Services ARD ont élaboré une nouvelle procédure de demande et de traitement des demandes, après consultation de la CRE et des syndicats professionnels concernés.
Un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) fait le point du développement depuis 1970 des EnR et des politiques de soutien dans les pays adhérents.
La loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques a mis l’accent sur la nécessité d’une plus grande transparence et d’une meilleure information du public avec la mise en place de Comités Locaux d’Information et de Concertation (CLIC) sur les risques. En particulier l’article L 125-2 du code de l’environnement impose de tenir informés les CLIC de tout accident ou incident touchant à la sécurité des installations visées.
The International Congress of Nanotechnology and Nano World Expo will be held on November 7-11, 2004, at the San Francisco Airport MARRIOTT Hotel, San Francisco, USA.
Un nouveau travail de modélisation informatique, mené par Thomas Knutson de l’Université de Princeton (New jersey), fait le lien entre le réchauffement climatique et l’intensité des ouragans à venir. Bien entendu, cette étude n’est pas la première à prévoir ce genre de conséquence en cas d’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Lire la suite…
Publié dans : Non classé | Mots-clefs : Archives, Climat
Comparés aux formidables espoirs qu’elles suscitent, les cellules souches n’ont obtenu que de maigres succès thérapeutiques. Des chercheurs proposent aujourd’hui dans la revue Science une nouvelle possibilité d’utilisation des cellules souches embryonnaires (CSE) : ils ont réussi à réparer le cœur d’embryons de souris souffrant d’une malformation cardiaque en injectant des CSE.
Plusieurs organisations européennes et africaines ont aujourd’hui décidé de se mobiliser contre cette situation, aux répercutions économiques, sociales et sanitaires très inquiétantes, en appelant les décideurs européens à réorienter leur politique agricole.
Selon le New England Journal of Medecine, deux études montrent que toute la classe de ces nouveaux anti-inflammatoires (dont le très populaire Celebrex du groupe Pfizer) a les mêmes effets, bloquant une substance qui joue un rôle clé pour éviter des problèmes cardiaques.
L’anti-inflammatoire Vioxx du groupe Merck & Co. aurait été responsable de plus de 27 000 attaques cardiaques et décès par arrêt cardiaque avant son retrait du marché la semaine dernière.
Fondation Sciences Citoyennes groupe de travail n°7 Agriculture et Effet de Serre – Compte-rendu de la réunion du mardi 9 septembre 2004 à Paris. Lire la suite…
Soutenus par la majeure partie des pays en développement, le Brésil et de l’Argentine demandaient une réforme des politiques de propriété intellectuelle, jugées trop favorables aux contrées les plus riches.
Ce forum est organisé par le Conseil régional d’Ile-de-France, à l’initiative de son Vice-président chargé de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation scientifique et technique. Il vise, par un large processus de consultation des acteurs académiques et associatifs, à initier une dynamique et à dégager des propositions concrètes pour de nouvelles thématiques à explorer et de nouvelles initiatives à prendre pour la recherche en Ile-de-France. Lire la suite…
Organisé par la Fondation Sciences Citoyennes avec le concours de l’ACRO, la Confédération Paysanne, Greenpeace, HOLOS, le MDRGF. La médiation scientifique a trop souvent tendance à présenter la science comme des savoirs constitués, comme une science toute faite, inaccessible mais porteuse d’autorité, de promesses et de rêve…. Lire la suite…
Après la culture, l’enseignement et la santé, la recherche publique française est mise en danger par une absence de vision politique. La société civile ne peut qu’être aux côtés des chercheurs. En tant que syndicats, associations productrices de savoirs ou mouvements citoyens engagés dans des problématiques à fort contenu scientifique et technique, nous savons la place que peut et doit occuper la recherche publique pour contribuer à relever les défis de notre planète et de nos sociétés. Lire la suite…
Agir pour l’Environnement, France Nature Environnement, Greenpeace, Fnaut, 4D, Réseau Action Climat France, les Amis de la Terre, Résistance à l’Agression Publicitaire, Rue de l’Avenir, Le Publiphobe et Ekwo, partenaires de la campagne « 4×4 = Zéro de conduite ! »* appellent toutes celles et ceux qui n’acceptent pas l’omniprésence de 4×4 en zone urbaine à protester samedi 02 octobre 2004 à 10h30 précis sur le stand de Jeep (Hall 1 – Allée E – n°541).
Une riche activité, cet automne, pour Sciences Citoyennes. Le 9 Octobre se tiendra le forum de Montpellier. Celui de Toulouse aura lieu le 16 et celui de Paris le 20. A partir du 10 les amis franciliens de la FSC pourront se retrouver au cinéma « La Clef » pour le festival du film sciences et société « Les sciences en bobines ». https://sciencescitoyennes.org/liberte-dexpression-et-debats/les-sciences-en-bobines-4/ – Nous comptons sur votre amicale présence.
Trois grands secteurs industriels européens ont combiné leurs efforts de recherche en vue de résoudre des problèmes de performance environnementale courants, tels que la pollution de l’eau.
Officiellement, 30% des cancers sont encore dus au tabagisme et 20% à une mauvaise alimentation. Quant au reste – la moitié -, ils sont liés à des facteurs tels que le milieu de travail, les antécédents familiaux, la consommation d’alcool, l’exposition au soleil ou aux émissions ionisantes dues aux rayons X et au radon, un gaz radioactif présent dans la nature et surtout dans les matériaux de construction, donc dans nos maisons.
La prochaine maladie « émergente » du bœuf, du porc ou de la volaille n’a pas encore de nom. Elle pourrait être plus catastrophique que l’ESB et sa variante humaine, la nv MCJ1, pas pour de véritables raisons de santé publique, mais pour des raisons politico-commerciales.
Falaises de glace qui s’effondrent, calottes glaciaires qui craquent sous les pattes des manchots, icebergs qui partent à la dérive… Les glaciers de l’Antarctique fondent. Encore. Et de plus en plus vite.
Quand Patrick Le Lay, le directeur de TF1, déclare que le métier de sa chaîne consiste à vendre « à Coca-Cola du temps de cerveau humain disponible », il ne sait peut-être pas à quel point il a raison : la neuroscience appliquée à la communication commerciale va dans le sens de ses propos.
« Même si la cargaison mortelle est déjà en chemin pour la France, il n’est jamais trop tard pour renoncer à ce projet désastreux faisant encourir des risques inacceptables aux populations et à l’environnement et favorisant la prolifération du plutonium qui peut être volé ou détourné pour être utilisé à des fins militaires ou terroristes »
Lorsqu’ils ont découvert que les zones urbaines américaines où les taux de suicide étaient les plus hauts étaient aussi celles où l’on écoutait le plus de country music, Steven Stack et James Gundlach ont été surpris du résultat. Ils ne s’attendaient pas non plus à recevoir un Ig Nobel de médecine pour cette étude publiée en 1992 montrant que les thèmes larmoyants des chansons country favorisaient les idées suicidaires
Agriculteurs, citoyens et pouvoirs publics face à l’épandage des boues urbaines : les chercheurs de l’INRA et du CEMAGREF montrent la diversité des situations dans trois départements et dégagent les grandes tendances. Le problème des boues est révélateur d’une société devenue plus exigeante vis-à-vis de l’alimentation et de l’environnement.
Alors que la proximité d’une loi d’orientation sur l’éducation stérilise son discours sur l’enseignement scolaire, François Fillon a tracé hier d’ambitieuses perspectives pour l’enseignement supérieur… mais en repoussant toute réforme aux calendes grecques.
La Commission Air du SPPPI(3) de Lyon a créé un dispositif de prévention et de lutte contre les nuisances olfactives : RESPIRALYON. Les objectifs : réaliser un état des lieux des nuisances olfactives chroniques, identifier les sources d’odeurs, proposer des solutions pour gérer les crises olfactives, inciter les industriels à mener des actions de réduction de ces nuisances, informer. Par ailleurs, un réseau de nez sera créé, grâce à 200 bénévoles habitant le Grand Lyon.
La Fondation Sciences Citoyennes avec l’appui technique de la Société pour les espaces publics d’information Sopinspace et le soutien du Conseil Régional vous invite à assister au colloque de lancement du débat Internet sur la Santé environnementale. Lire la suite…
Le lancement aux Etats-Unis du premier médicament destiné exclusivement aux Noirs rouvre le débat sur l’opportunité de pratiquer une médecine différente pour chaque « race ».
D’après les rares statistiques disponibles, plusieurs centaines de tonnes d’aliments expédiées principalement depuis la brousse pénétreraient chaque mois sur le continent européen
Un Américain sur trois est obèse et les autorités sanitaires s’alarment. Dans le Minnesota, des efforts multiples sont déployés pour lutter contre un fléau qui remet en question tout un mode de vie.
La commission de pharmacovigilance publie un bilan comptant, depuis 1981, 992 scléroses en plaques parmi ces affections. Près de 30 millions de personnes ont reçu ce vaccin en 22 ans.
Coop de France* a décidé de soutenirl’initiative prise par le mouvement » Agriculteurs et Chercheurs Volontaires » de former une chaîne humaine autour de l’essai OGM du Cendre
Alors que de récents articles de presse reprenanT des déclarations des Verts ou de la Confédération Paysanne laissent supposer que Corinne LEPAGE apporterait son soutien aux actions de fauchage volontaire de cultures de plantes transgéniques et appellerait ainsi à la désobéissance civile, CAP 21 dans un communiqué apporte « un démenti ferme à cette affirmation »
La France, autrefois première productrice et consommatrice de biocarburants, est désormais distancée par l’Allemagne et l’Espagne. Elle aligne aujourd’hui ses objectifs sur ceux de l’Union européenne : incorporer 5,75 % de biocarburants dans les carburants classiques en 2010.
Samedi 9 octobre 2004, de 13h30 à 19h00, salle Espace République, 20 rue de la République (près de la gare), Montpellier – PRE INSCRIPTION RECOMMANDEE auprès de Frédéric Prat. ar mél : frederic.prat@geyser.asso.fr ou courrier postal : Geyser, rue haute, 34270 Claret¨. Entrée libre en fonction des places disponibles.La journée sera clôturée par une intervention d’élus régionaux et par un buffet bio.Lire la suite…
De 17H à 21H au Cnam, amphi Abbé Grégoire (C), 292, rue Saint-Martin, Paris IIIe. Rencontre « Ingénieurs et citoyens », sous la présidence de Georges Dobias, président du comité d’experts Transport du CNISF, et de Jean Perrin, président de la délégation Ile-de-France du CNISF. Les débats seront animés par Alain Faujas, journaliste au Monde, avec la participation de 5 experts et de 5 citoyens « profanes ». Ces rencontres constituent des espaces de dialogue ouvert entre ingénieurs, scientifiques et citoyens. Elles permettent une information objective et partagée. Sur invitation. Contact : Antigone Perakis, 01 42 72 64 40, peraki(chez)cnam.fr
les National Institutes of Health (NIH), empêtrés depuis plusieurs mois dans des affaires mettant en cause l’indépendance de certains de leurs chercheurs vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique, envisagent une solution radicale : un moratoire d’un an, interdisant aux agents des NIH toute collaboration comme consultant rémunéré pour des firmes privées, a été décidé par la direction. Lire la suite…
14 nouveaux produits ont été ajoutés à la Convention de Rotterdam sur les produits chimiques et pesticides dangereux au cours de la première réunion de la Conférence des Parties, convoquée cette semaine par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
The Times a révélé, dans son édition datée du lundi 27 septembre, que le Royaume-Uni avait, à la fin des années 1990, exporté dans « au moins onze pays » des produits thérapeutiques dérivés de sang risquant d’être contaminés
Trop de brevets, pas assez de monde : l’Office européen des brevets (OEB), chargé d’accorder ou non les titres de propriété industrielle pour 27 Etats, étouffe, et les délais d’examen s’allongent à 50 mois en moyenne.
Andre-Denis Wright et son équipe de chercheurs de Perth (Australie) ont, enfin, mis au point un vaccin pour modifier les rots des ruminants (et, dans une moindre mesure, leurs pets).
L’association écologiste Greenpeace a brièvement occupé mardi la deuxième laiterie industrielle d’Autriche à Baden (est) pour dénoncer l’emploi de soja génétiquement modifié dans l’alimentation de vaches laitières, a-t-on appris de sources concordantes.
Plusieurs centaines de « faucheurs volontaires », qui voulaient détruire samedi une parcelle de maïs OGM dans la Vienne, ont été repoussés par 300 gendarmes lors de heurts qui ont fait une quinzaine de blessés, légers pour l’essentiel, parmi les militants.
Des activistes de Greenpeace ont pénétré aujourd’hui dans l’arsenal militaire du Port de Cherbourg afin de protester contre le prochain transport de plutonium américain.
Une réflexion est en cours au niveau européen pour faire évoluer la réglementation relative au discours nutritionnel. De nouvelles propositions, qui seront applicables également aux compléments alimentaires, devraient entrer en vigueur d’ici à la fin 2005. Elles ne prévoient pas d’autoriser les allégations préventives et thérapeutiques.
« Nous essayons d’introduire un système de référence dans la médecine traditionnelle et les droits sur la propriété intellectuelle des guérisseurs traditionnels utilisant les herbes », a indiqué le responsable du laboratoire de recherche chimiothérapique (gouvernemental) Grace Nambatya.
La Plateforme « Transgéniques : pas dans mon assiette », qui regroupe huit associations d’agriculture biologique et de protection de l’environnement, appelle aussi le gouvernement portugais à « rejeter formellement l’inscription de semences transgéniques au catalogue européen ».
Une fuite sur une canalisation usée de l’usine de la Cogema à Pierrelatte (Drôme) a provoqué l’écoulement de 8 m3 de rejets liquides faiblement radioactifs
L’exposé des motifs souligne que l’expérimentation en plein champ « induit nécessairement une dissémination vers les cultures traditionnelles, ce qui contredit le principe de précaution ».
La production mondiale d’amiante avait décliné à partir du milieu des années 1970 après les alertes lancées notamment dans les mines d’amiante d’Afrique du Sud. Mais son exploitation connaît une reprise depuis 1998 avec près de 2,5 millions de tonnes par an.
Le Fonds des Nations unies pour la population mondiale (UNFPA) vient de publier l’état de la population mondiale 2004, dix ans après la conférence internationale du Caire qui avait adopté un ambitieux programme d’action sur vingt ans.
« Quand tous les moyens légaux sont épuisés, il ne reste que la désobéissance civile pour faire valoir la volonté des citoyens, le respect de la biodiversité et le droit des paysans à refuser les OGM », a affirmé la Confédération paysanne.
Le tribunal correctionnel de Toulouse a renvoyé jeudi au 8 novembre le procès de neuf (bien neuf) personnes, dont José Bové, Noël Mamère, Gérard Onesta et Gilles Lemaire, poursuivies après l’arrachage d’un champ de maïs transgénique à Menville (Haute-Garonne), le 25 juillet dernier.
Une semaine après que la Commission de Bruxelles a autorisé la commercialisation dans l’Union de 17 semences de maïs génétiquement modifié (Libération du 9 septembre), l’Assemblée des régions d’Europe (ARE, qui regroupe 250 régions européennes) et le réseau écologiste les Amis de la Terre ont lancé mardi, au Parlement européen de Strasbourg, une campagne commune « pour des zones et régions sans OGM ».
Comment est survenu le dernier âge glaciaire, voilà environ 120 000 ans ? La question intéresse au plus haut point les climatologues : y répondre permettrait d’obtenir des indices sur la survenue du prochain âge de glace qui, tôt ou tard, mettra un terme à la période « chaude » que nous connaissons depuis 10 000 ans environ.
Greenpeace-Norvège a gagné sa bataille contre Ford. L’organisation écologiste a lancé, en août, une campagne pour empêcher le constructeur américain de détruire son stock de véhicules électriques dont il arrête la production.
La conférence de lancement du débat « Santé Environnementale » se déroulera : Vendredi 22 octobre 2004, de 14h à 18h30, Salle Paul Delouvrier du Conseil Régional d’Ile de France. Pour en savoir plus sur l’agenda de cette journée, se rendre sur le site : http://www.debatse.org/events/allevents/agendase
ll serait préférable de convaincre l’Etat de se tourner vers des sources d’énergie alternatives et de responsabiliser les consommateurs que de saluer, comme le font les écologistes, l’ouverture du capital d’Electricité de France. Lire la suite…
Trente ans après la décision de Pierre Messmer de lancer la France dans le « tout nucléaire », le deuxième gouvernement Raffarin persiste et signe. Grâce à l’adoption d’une loi d’orientation sur l’énergie, nos dirigeants espèrent faire avaler la pilule amère de la privatisation d’EDF. Lire la suite…
sur la complexité et les nouvelles approches en biologie organisée par le Laboratoire de Biologie Cellulaire de l’INRA Versailles dans le cadre de l’IJPB – Dr Hervé Seligmann, Department of Biological Sciences, Louisiana State University, Baton Rouge, USA – 11h (amphithéâtre Inra Versailles) discussion collective avec les personnes intéressées à 14 h à la bibliothèque de Physiologie (Bât. B) – Contacts : Sylvie.Pouteau@versailles.inra.fr – tél : 01 30 83 30 47 –
consacré au thème santé et pollution ? La revue publie les analyses des intervenants au colloque de l’Unesco du 7 mai 2004 (Belpomme, Montagnier, Epstein, Goldberg, Narbonne, Cicolella, Vicaire…), ainsi que la version intégrale de l’Appel de Paris.
Après la publication au J.O. le 20 décembre dernier de l’arrêté ministériel relatif à la collecte et au tri des pneumatiques usagés, Aliapur, acteur national dans la valorisation des pneus usagés, a pu confirmer en fin d’année aux candidats retenus, l’offre de contrat de collecte tri et de préparation broyage, après avis de sa commission d’appel d’offres.
Le constructeur automobile japonais Honda Motor Co. Ltd. a annoncé le 23 août dernier qu’il venait de développer le premier scooter à pile à combustible.
AFNOR CERTIFICATION vient de délivrer le tout premier certificat NF Environnement Litières pour chats à la société SISCA pour ses produits Prop’chat et Pinède.
avec Alain Bobbio, Bernard Cassou, François Desriaux et Dominique Huez. Contrairement à ce que l’on aurait pu envisager, une société qui se tourne vers les services n’est pas, par nature, une société qui assure une plus grande sécurité à ses travailleurs. Au contraire, des enquêtes récentes nous ont rappelé que le travail restait toujours aussi dangereux pour la santé, pour l’intégrité physique et morale.
Quels rapports entretiennent les sciences avec le politique, l’économie ? Quels types de lien les savoirs tissent-ils avec le fonctionnement des sociétés ? Quelles relations la recherche publique entretient-elle avec la recherche privée ? Sur ces questions, Dominique Pestre engage le débat tant les choses semblent avoir radicalement changé depuis les années 1970. à écouter en ligne
D’importantes quantités de déchets chimiques toxiques dérivés de pesticides inutilisés ou périmés représentent une menace durable et de plus en plus sérieuse pour les populations et l’environnement en Europe de l’Est, Afrique, Asie, Moyen-Orient et Amérique latine, met en garde la FAO.
des chercheurs américains sont en train de mettre au point un contraceptif animal qui pourrait réduire ou même arrêter la multiplication d’un certain nombre d’espèces
« Actuellement, les Russes transportent chaque année près de 14 millions de tonnes de pétrole le long de nos côtes. Mais on n’a encore rien vu (…). Dans dix ans, on parlera de 100 millions de tonnes », prévient Bjoern Franzen du Centre environnemental de Svanhovd.
« L’enquête publique est vécue comme une contrainte, au lieu d’être l’occasion d’une participation citoyenne », a regretté jeudi le ministre, invité de l’association « Comité 21 ».
Dans un monde où l’obsession sécuritaire ne cesse de gagner du terrain, la biométrie est peu à peu intégrée dans les documents officiels (visas, passeports, carte d’identité..). L’utilisation de l’empreinte génétique est ainsi envisagée par plusieurs pays, comme au Royaume-Uni, où le sujet est fortement débattu.
Après avoir renoncé à son projet de directive sur le seuil maximal d’organismes génétiquement modifiés (OGM) autorisé dans les semences conventionnelles (voir encadré ci-contre), l’exécutif européen a donné son feu vert à l’importation et à la transformation dans l’UE du colza transgénique GT 73 de Monsanto.
La Commission européenne a adopté, hier, deux propositions de législation sur le nucléaire : l’une sur la sûreté des installations et l’autre sur la gestion des déchets radioactifs, toutes deux destinées à affirmer les pouvoirs de l’Union européenne sur ses Etats membres en matière d’atome.
Le groupe PSA Peugeot Citroën s’apprête à commercialiser un modèle de la Citroën C3 dont le moteur à essence se met en veille dès que la vitesse du véhicule descend sous les 5 km/h. Mais elle a aussi le bon goût de redémarrer sans à-coups et presque immédiatement (0,4 seconde) dès que le conducteur lâche la pédale de frein.
« Si l’algue verte s’est mise soudain à proliférer dans les années 70, c’est qu’elle a bénéficié de la pollution des eaux en azote d’origine agricole. »
Alors qu’un désastre écologique était craint, aucune espèce de poisson n’a disparu à cause du percement de la voie d’eau. Au contraire, la biodiversité a augmenté. Des résultats qui relancent le débat entre deux courants de pensée parmi les biologistes
La progression des cancers en France peut-elle être imputée seulement au vieillissement de la population, à l’alcool et au tabac ? Tel était le sens du point de vue très surprenant de Catherine Hill et Maurice Tubiana, « La vérité sur le cancer », dans « Les Echos » du 20 août dernier. Car les faits sont pourtant clairs. Lire la suite…
Le chiffonnier pioche au petit bonheur dans les détritus sanglants couverts de mouches : des déchets venus tout droit de l’hôpital. Pour ce réfugié afghan, le butin est intéressant : il lui suffira de rincer à l’eau le matériel souillé, de le rempaqueter et de le revendre à des pharmacies aux abords de l’hôpital.
La réforme de la PAC, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2005, oblige les exploitants à modifier leurs pratiques, afin de réduire la pollution des sols et de l’eau. Beaucoup d’entre eux ne sont pas encore en mesure de respecter ces échéances. Ils s’exposent à des sanctions financières.
Un communiqué de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique des régions de France qui a pour mission de défendre les agriculteurs biologiques en place, et de favoriser le développement des surfaces en bio.
Cet été, point de « prestigieuses souillures » sur les rivages de l’Atlantique, point de canicule, et, pendant que l’herbe verdoyait plus que la route poudroyait, vous vous félicitiez, en vous promenant sur la plage, de l’achat de ce merveilleux ciré jaune qui vous donnait cette allure altière si caractéristique des marins bretons. Lire la suite…
les estimations les plus prudentes parlent de 270 000 personnes décédées des suites d’un (lent) empoisonnement à l’arsenic, mais sachant que jusqu’à 75 millions de personnes ont pu boire de cette eau avant que la contamination ne soit constatée, les dommages à long terme seront plus lourds encore.
Il s’agit de la première phase d’une étude plus vaste qui doit être menée à l’échelle nationale sur « l’imprégnation par les dioxines » des populations vivant près des incinérateurs.
La pression au travail, les soucis financiers ne sont pas sans effets sur la santé, indique une étude sur 52 pays selon laquelle un cinquième environ des crises cardiaques dans le monde seraient dues au stress.
Le clonage à des fins thérapeutiques fait l’objet de législations opposées dans le monde : il est permis en Grande-Bretagne – où la première autorisation vient d’être accordée -, interdit en France et en Allemagne, tandis que le débat reste ouvert aux Etats-Unis.
La piscine B30 qui contient du combustible nucléaire irradié est connue pour son mauvais état, régulièrement dénoncé par des organisations environnementales comme Greenpeace.
La quantité d’énergie consommée en Chine par unité de Produit intérieur brut (PIB) est 2,4 supérieure à la moyenne mondiale et les émissions polluantes y sont plusieurs dizaines de fois supérieures à cette moyenne, selon le journal.
Les biocarburants, avenir ou utopie ? Les Jeunes Agriculteurs d’Ille et Vilaine estiment que la filière oléo-protéagineuse peut répondre aux problèmes de pollution. Pour en connaître les avantages, ils ont organisé un débat à Vignoc, suivi avec attention par plus de 200 personnes. Le contexte de prix élevés du pétrole pourrait favoriser ce nouveau débouché pour l’agriculture.
Trois millions d’euros. C’est la somme que devra verser EDF aux agents encore en vie et aux familles des employés décédés après avoir été exposés plusieurs années à l’amiante.
Les molécules mises sur le marché un jour peuvent en effet se révéler nocives vingt ans plus tard, d’où la nécessité de les étudier en permanence et de proposer des solutions de rechange comme la chimie verte
Dans cette communauté agricole typique du sud du Mozambique, les agriculteurs, l’un après l’autre, parlent des variétés préférées de semences locales qui ont disparu dans les inondations et les sécheresses, et de la vie de famille déchirée par l’épidémie du VIH/SIDA.
La France consacre à peine 2% de sa richesse à la protection de son environnement et l’essentiel de ses efforts continue d’aller à la dépollution de l’eau et à la gestion des déchets, indique une étude publiée jeudi par l’Institut français de l’environnement (IFEN).
Green MP Sue Kedgley is challenging the food industry to implement a 10 point voluntary action plan she has drawn up to reduce obesity in New Zealand, to demonstrate that it is serious about reducing obesity in New Zealand.
Imminence du départ de deux cargos nucléaires armés britanniques, qui doivent traverser l’Océan Atlantique afin de charger une cargaison de Plutonium de qualité militaire dans le port militaire de Charleston, en Caroline du Sud, pour le transporter ensuite à Cherbourg.
L’opacité des pratiques de certaines ONG a conduit 2 instituts américains, l’American Entreprise Institute for Public Policy Research (AEI) et le Federalist Society for Law and Public Policy Studies (FSL), à lancer un site visant à informer le public sur la réalité financière et le bien fondé des actions des ONG.
1,7 million de tonnes générées par an, uniquement pour la France. Les déchets électroniques des ménages et des entreprises posent un problème environnemental de premier ordre. Selon l’ Ademe, (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), « la quantité de DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques) issue des ménages est estimée à environ 13 kg par an et par habitant, soit environ 50% du total, et connaît un taux de croissance de 3 à 5% par an « .
Entre 12 000 et 20 000. C’est le nombre de lobbyistes professionnels à Bruxelles. D’après l’Observatoire européen des entreprises, 60 % d’entre eux travaillent pour des entreprises contre seulement 30 % pour les gouvernements nationaux.
François Jacob, 84 ans, Prix Nobel de médecine et de physiologie en 1965, Pierre Sonigo, 46 ans, directeur de laboratoire à l’Institut Cochin de Paris. Ils débattent des progrès accomplis au cours des cinquante dernières années et des questions qui se posent aujourd’hui. Lire la suite…
En bloquant un gène et un médiateur chimique via une substance injectée directement dans le cortex de quatre singes, des scientifiques américains ont réussi à faire de ces animaux des accros du travail, capables de s’adonner à leur labeur sans même la perspective d’une récompense rapide, a annoncé la semaine dernière l’Institut américain de la santé.
Pour cela, nul besoin de modifier génétiquement le café, ont-ils assuré. Il suffit de croiser par les méthodes conventionnelles les gènes identifiés, à partir desquels 200 000 combinaisons sont possibles.
A Paris, du 25 au 28 août, à l’Ecole des Mines de Paris, 60 boulevard Saint Michel, 6ème. Un ensemble de manifestations et de sessions sera organisé autour du thème spécifiquement choisi pour cette conférence : » Preuves publiques – Science, Technologie et Démocratie « .Ce thème est d’une particulière importance : la plupart des controverses actuelles ont de plus en plus besoin d’expertise scientifique et technique mais, en même temps, l’expertise est de plus en plus souvent mise en doute. http://www.congres-scientifiques.com/4S-EASST/
Compte-rendu de la conférence « Génomique et amélioration des plantes : quels enjeux pour la recherche et ses finalités ? » – 30 juin 2004, 18h00 à 20h00 – Compte-rendu par Frédéric Prat (Geyser), pour la Fondation Sciences Citoyennes – Version définitive du 29 juillet 2004 Lire la suite…
Présents : Jacques Berthelot (JB) – Michel Buisson (MB) – Jacques Maret (JM) – Philippe Chotteaux (PC) – Jean-Luc Malpaux (JLM) – Glen Millot (GM). Excusés : Isabelle Doussan (avec note), Philippe Léna, Vincent Perrot. « SA » sera utilisé pour « souveraineté alimentaire » Lire la suite…
Le ministre de l’Ecologie a bien annoncé hier des dispositions antipollution mais est resté flou sur les « modalités techniques ». et plusieurs autres articles.
En vue de promouvoir la participation du public et de favoriser la transparence dans la prise de décision, le projet RISCOM-II a mis laccent sur linstauration de processus de dialogue réunissant toutes les parties prenantes et le public.
Plus de la moitié des fruits, légumes et céréales consommés en France en 2002 contenaient des résidus de pesticides, relève l’étude annuelle publiée par la Commission européenne pour 18 pays d’Europe.
La part du secteur agriculture dans les émissions de gaz à effet de serre de la France est significative : environ 18% des émissions totales, soit 108,1 MteCO2, selon les données résumant l’ensemble des émissions nationales fournies par le CITEPA en 2001. Lire la suite…
La quatrième Conférence ministérielle de la Région européenne sur l’environnement et la santé, patronnée par l’OMS, s’est conclue le 25 juin dernier par l’adoption de divers engagements. Elle a notamment abouti à l’adoption d’un Plan d’action pour l’environnement et la santé des enfants du continent européen. Lire la suite…
Mercredi 6 juillet 2004 à Auzeville (31) – INRA – Présents : Anne Mauffret (AM) – Café des sciences. Gilles Allaire (GA)– INRA. Jean-Claude Flamant (JCF) – Mission d’Animation des Agrobiosciences. Jean-Marie Guilloux (JMG). Pierre Labeyrie (PL)– Conseiller municipal vert de Toulouse. Association EDEN (Énergie Environnement Développement). Pierre-Louis Osty (PLO)– INRA. Thierry Dupeuble (TD)– INRA. Glen Millot (GM)– FSC . Prochaines dates : jeudi 22 juillet 14H, INRA (Auzeville), service généraux, salle à préciser. Lire la suite…
Questions posées à la recherche par des citoyens, chercheurs ou membres de la société civile. Objectifs du groupe de travail – Le groupe a la particularité de réunir des chercheurs en biologie et en sciences sociales, des juristes et des représentants de la société civile. Il prendra la forme d’un forum électronique accompagné de quelques réunions physiques. Il a pour objectif de produire, pour la fin de l’année 2004, un rapport qui sera fondé sur les contributions des membres du groupe et qui reprendra les questions que les chercheurs et les juristes (comme citoyens ou comme experts de leur spécialité) ainsi que les représentants de la société civile posent à la recherche pour répondre aux questions des citoyens sur le brevetage du vivant.Lire la suite…
Mercredi 23 juin 2004, de 14 h 00 à 19 h 30, Agro-campus de Rennes. Ouvrons la recherche au dialogue avec la société ! Citoyens, agriculteurs, consommateurs, chercheurs : mettons en débat les pratiques et les orientations de la recherche nécessaires à un développement durable ! Lire la suite…
Après la catastrophe sanitaire de l’amiante, le système de prévention des risques professionnels a-t-il été amélioré ?
Non, cela n’a rien changé : le principe de précaution reste extérieur au milieu du travail. Prenez l’exemple des valeurs limites professionnelles (VLP), ces normes d’exposition préconisées en milieu de travail. Fondées sur une philosophie datant des années 30, elles restent le fruit d’un compromis social et non pas d’une évaluation sanitaire. On voit ce que cela a donné avec l’amiante : la VLP adoptée n’a pas empêché la catastrophe sanitaire. Les VLP correspondent à un niveau de risque jugé acceptable mais qui est en fait très élevé. C’est une protection tout à fait illusoire qui expose une personne sur dix ou une personne sur cent à un produit cancérogène concerné. Lire la suite…
LE CHAMP DU PAYSAN NE PEUT SE SOUMETTRE A LA PROPRIETE INTELLECTUELLE ISSUE DU LABORATOIRE . Par Guy Kastler, Réseau Semences Paysannes. LES PREMIERS LABORATOIRES DE RECHERCHE FURENT LES CHAMPS DES PAYSANS. Il n’y a pas de vie sans échange, il n’y a pas d’échange viable sans diversité. Chaque organisme vivant, quel qu’il soit, prélève dans l’environnement les substances et énergies dont il a besoin et y élimine d’autres substances toxiques pour lui et dont l’accumulation peut lui être fatale. Lire la suite…
Réseau sciences citoyennes (groupe de travail n°6) – Quelles recherches en sciences sociales pour contribuer à la construction et à l’application du droit à la souveraineté alimentaire ? Lire la suite…
Michel Buisson (MB), Agro-économiste – Jacques Maret (JM), Agriculteur en Charente-Maritime, Responsable de la Commission Agriculture Ruralité des Verts – Glen Millot (GM), FSC. JM a pu s’associer à cette rencontre prévue entre MB et GM pour voir comment lancer le groupe. Lire la suite…
Par Christophe Bonneuil et Frédéric Thomas – Cette présentation synthétise les grandes lignes du rapport (La génétique et l’amélioration des plantes à l’INRA : une histoire en contexte, décembre 2002) d’une recherche réalisée par le centre Koyré d’histoire des sciences à la demande de la direction de l’INRA, dans le cadre de la préparation du colloque de Montpellier.
Pour Guy Kastler, un des initiateurs du « Réseau Semences Paysannes », responsable à la Confédération Paysanne et Nature et Progrès, il est temps d’inventer de réelles alternatives à la logique industrielle et stérilisante qui a conduit des lignées pures aux hybrides puis aux OGM. En France comme dans le reste du monde, la réappropriation paysanne de l’innovation semencière s’organise. Connaîtra-t-elle le même succès que le logiciel libre ?
Les « Nouvelles de prison » sont terminées. Ces nouvelles « Nouvelles » changent de ton et de perspective. Depuis le samedi 29 mai, Youri Bandajevsky se trouve en relégation au centre ouest du Belarus, dans une ex-base militaire de lancement de fusées, située dans un territoire non contaminé par la radioactivité, à mi-chemin entre Minsk et Grodno. Lire la suite…
Télécharger le compte-rendu de la conférence « Recherche Agronomique, innovations paysannes et développement agricole durable », organisée à Montpellier le 31 mars et animée par M. Dufumier et C. Planque sous la présidence de Jean-Jacques Drevon.
L’attaque du gouvernement contre la recherche publique de ces derniers mois, tout comme les débats sociétaux (sang contaminé, amiante, clonage, OGM…) de ces dernières années, sont les pointes de l’iceberg d’un profond mouvement de transformation des rapports entre science et société, en cours depuis deux ou trois décennies. Lire la suite…
A quelques semaines des élections européennes, la levée du moratoire sur les OGM pose autant un problème politique que scientifique, autour de trois questions : les aliments génétiquement modifiés font-ils courir plus de risques aux consommateurs que les aliments traditionnels ? Apportent-ils des bénéfices aux consommateurs, dans les pays industrialisés comme dans les pays du tiers-monde ? Leur développement peut-il se faire de manière distincte des filières conventionnelles, depuis le champ jusqu’à l’assiette ? Les réponses ont évolué depuis la décision du moratoire. Lire la suite…
Ce ne sont pas les agronomes ni les généticiens qui ont inventé l’agriculture. Ce sont les paysans qui, depuis le néolithique, n’ont pas cessé de mettre au point de nouveaux modes de mise en valeur des écosystèmes ruraux. Les institutions de recherche ont néanmoins depuis peu sélectionné un nombre limité de races et de variétés pour la croissance et le développement desquelles les agriculteurs ont été incités à simplifier et fragiliser exagérément leurs agro-écosystèmes. Les chercheurs sont donc invités aujourd’hui à prendre davantage en compte les exigences du développement durable dans la définition de leurs thèmes de recherche et la conception de protocoles associant plus étroitement les paysanneries concernées.Lire la suite…
« La Croix » 23 avril 2004 – Avec beaucoup de mes collègues, chercheurs en physique fondamentale, j’aimerais tant savoir si le boson de Higgs existe et quelle est sa masse, si l’expansion de l’Univers accélère ou ralentit, et quelle était la structure quantique de l’espace avant le temps de Planck ! Mais la solution de ces énigmes, et de bien d’autres tout aussi passionnantes – pour nous -, exige des accélérateurs de particules, des télescopes et des ordinateurs dont les coûts se chiffrent désormais en milliards d’euros, sans même parler des salaires de notre collectivité, qui se montent à plusieurs dizaines de millions d’euros par an. Lire la suite…
L’attaque du gouvernement contre la recherche publique de ces derniers mois, tout comme les débats sociétaux (sang contaminé, amiante, clonage, OGM…) de ces dernières années, sont les pointes de l’iceberg d’un profond mouvement de transformation des rapports entre science et société, en cours depuis deux ou trois décennies. Lire la suite…
Des milliers de directeurs de laboratoires ont massivement démissionné de leurs responsabilités administratives le 9 Mars 2004, au fil d’un combat qui, pour la première fois, a été largement médiatisé. C’est que les chercheurs ne disposent pas habituellement des moyens de pression d’autres professionnels (enseignants, cheminots, journalistes, etc …) pour démontrer leur contribution à la vie quotidienne : il n’y a pas d’usagers de la recherche en temps réel … Lire la suite…
ACRO, ActUp, Adéquations, Agir pour l’environnement, AIDES, AITEC, Amis de la Terre France, ATTAC, Fondation Sciences citoyennes, Geyser, MASC, Réseau Action Climat France, Réseau Semences paysannes Lire la suite…
Débat co-organisé par la Fondation Sciences citoyennes et le Criigen -Paris Mairie du 2ème Arrondissement – 19-21h – 8, Rue de la Banque – Métro : La Bourse – Entrée libre Lire la suite…
Le document résume les résultats d’une enquête auprès d’une trentaine d’ONG impliquée dans la production d’une expertise citoyenne et une recherche associative. Sont également inclus les résultats des discussions lors de la première rencontre nationale du tiers secteur de la recherche et l’expertise associatives et citoyennes qui avait eu lieu les 21 et 22 novembre 2003 à Paris, et des contributions de quelques-uns des participants. Ce travail a été coordonné par Claudia Neubauer et le groupe de travail « Tiers secteur scientifique » de la Fondation Sciences citoyennes. Lire la suite…
Le programme « Alliances de Recherche université – communauté », ARUC (Le terme anglo-saxon « Communauté » recoupe à la fois le monde associatif et les collectivités locales) est un appel à projets né au Canada. Il constitue un exemple de politique publique de recherche qui permet de contrebalancer les politiques actuelles trop exclusivement orientées vers l’encouragement de partenariats recherche publique – firmes privées. Lire la suite…
A l’aube du XXI siècle, la France a besoin d’une recherche vigoureuse. Cette activité est indispensable aux innovations de demain, au développement économique de notre pays, ainsi qu’à son rayonnement culturel. Dans la conjoncture actuelle, les pays qui ne maintiendront pas un outil de recherche d’excellence seront incapables de suivre l’accélération de l’évolution économique associée à la production des connaissances. Plus grave encore, ils deviendront rapidement incapables de former les jeunes générations de manière compétitive. Ils entreront donc dans une dépendance économique difficilement réversible. Lire la suite…
Après la culture, c’est au tour de la recherche publique de subir les coupes sombres à courte vue du gouvernement Raffarin. Suppressions de postes, réductions de crédits, renforcement des logiques de financement à court terme. On met la recherche publique au pain sec pour dégager des crédits redistribués aux entreprises sous la forme de ristournes fiscales à la recherche privée ; on précarise les chercheurs, à commencer par les jeunes. On retrouve là les recettes néo-libérales, à présent appliquées aux systèmes de recherche, qui sont en plein mutation depuis une ou deux décennies : constitution d’un marché de la connaissance, pilotage accru de la recherche par les acteurs économiques et ministériels au détriment de l’autonomie des chercheurs et de la recherche de base. Lire la suite…
Que peut faire un scientifique ou un ingénieur, voire un technicien, en cas de conflit entre ses engagements professionnels et sa conscience civique ? Quelles sont ses possibilités de tirer la sonnette d’alarme s’il estime certains développements ou recherches potentiellement nuisibles à la santé, l’environnement ou la société ? Comment se défendra-t-il contre les risques de marginalisation, d’exclusion, voire de sanctions pénales ? Dans le domaine de la science et la technologie, l’idée de l’instauration, via le droit international du travail, d’une clause de conscience protégeant les « lanceurs d’alerte » fait son chemin. Lire la suite…
La commission désignée par les ministres de la Santé, de l’Environnement et des Affaires sociales a rendu son rapport. Ce rapport vient conforter tous ceux, dont la Fondation Sciences Citoyennes, qui plaident pour que l’on se préoccupe enfin sérieusement de la santé environnementale en France. Lire la suite…
Je dois compléter et en partie corriger les dernières nouvelles de prison concernant la relégation de Youri Bandajevsky. Galina avait su au Comité d’exécution des peines qu’il avait signé la demande de relégation dans le district de Vetka, territoire éloigné de la famille, contaminé par la radioactivité et dont l’establishment local lui était hostile. Galina pensait qu’il aurait pu et dû demander un autre territoire. Lire la suite…
L’Institut Français de l’Environnement (IFEN), qui avait été créé, à la veille du Sommet de la Terre de Rio, par le gouvernement Rocard est en passe d’être repris en main par le gouvernement Raffarin. Lire la suite…
Le 12 janvier dernier, Galina Bandajevskaya a appelé l’administration du président Loukachenko pour savoir si une décision avait été prise concernant la grâce de son mari. On lui a répondu : « La semaine dernière, la Commission des grâces, qui instruit les dossiers, a émis une conclusion positive, mais tout dépendra de la décision du Chef de l’État. » – « Quand pourrai-je la connaître ? » – « Appelez dans une semaine. » Au bout d’une semaine, même réponse. Lire la suite…
Si la marchandisation des savoirs est une menace, ne pas écouter la société civile l’est tout autant. Libération / Rebonds /22 janvier 2004. En quelques jours, plus de 17 000 chercheurs ont signé une pétition dans laquelle ils mettent en balance leur démission de toute responsabilité administrative si le gouvernement ne change rien à sa politique budgétaire… Dans un milieu qui n’est pas caractérisé par les traditions de mobilisation collective, il s’agit d’un bon indice de la crise que traverse aujourd’hui la recherche. Lire la suite…
Intervention introductive d’Isabelle Stengers au colloque « Quelles sciences pour quelle société » organisé par la revue EcoRev’ en novembre 2001. Isabelle Stengers est philosophe, enseigne à Bruxelles, travaille depuis de nombreuses années dans le domaine de la philosophie des sciences, de l’épistémologie, du rapport des sciences à la démocratie. Lire la suite…
Christophe Bonneuil est chercheur en histoire des sciences au Cnrs et membre de la Fondation Sciences Citoyennes. Yves Sintomer est professeur de sociologie à l’Université de Paris 8- St.-Denis et spécialiste de l’espace public. Ils retracent les transformations des rapports entre science et société depuis un siècle et radiographient la difficile émergence de la société civile comme acteur central de la gouvernance de la recherche, à laquelle l’ouvrage de Richard Sclove est une contribution. Lire la suite…
En 1992, l’Office Danois de Technologie initiait un projet intitulé « Obstacles à l’écologie urbaine », centré sur des questions de déchets, d’énergie et d’habitat. Ses concepteurs avaient commencé par établir quatre scénarii retraçant chacun une journée de la vie d’une famille moyenne imaginaire. Des ateliers de travail furent organisés dans quatre villes différentes, regroupant des politiques, des experts, de représentants du monde économique et des habitants, avec pour objectif de développer des « visions » de l’écologie urbaine, d’identifier les obstacles à leur réalisation et de proposer des solutions pour lever ces obstacles. Les quatre scénarii servaient de base à ce travail, afin d’en garantir le caractère concret et de stimuler la créativité. Les résultats de cette expérience furent ensuite intégrés par le gouvernement danois dans un plan national d’écologie urbaine. Deux autres ateliers scénario ont été organisés depuis au Danemark : en 1995 sur « La librairie de l’avenir » et en 2001 sur « L’avenir de l’éducation ». Lire la suite…
Les « cellules de planification » (Plannungszellen) ont été initiées par le sociologue allemand Peter C. Dienel dans les années 1970. D’abord appliquées à la scène politique locale en Allemagne, elles se sont aujourd’hui répandues dans de nombreux autres pays. Aux Etats-Unis, en Grande Bretagne et en Espagne, ce modèle est aussi connu sous le nom de « jury de citoyens » (citizens jury), avec des différences minimes par rapport au modèle allemand. Lire la suite…
Comme de nombreux autres pays d’Amérique latine, le Brésil a toujours considéré la formation des élites comme un élément clé dans le processus de construction d’un Etat-nation, puis dans les efforts de sortie du « sous-développement ». Au cours des dernières années, dans un contexte de désengagement général de l’Etat vis-à-vis de l’éducation, c’est encore l’enseignement supérieur, facteur supposé de compétitivité sur le marché mondial, qui s’en sort le mieux, au détriment des écoles primaires et de l’enseignement général. Les universités publiques brésiliennes, qu’elles soient gérées au niveau fédéral ou au niveau des Etats (ceux de Rio de Janeiro et de São Paulo notamment), sont donc caractérisées par une forte sélection, qui oblige de nombreux étudiants à se tourner vers les établissements privés. Comme n’importe qui ou presque peut créer une université au Brésil, ce secteur privé est lui-même d’une grande diversité, la principale ligne de partage passant entre les universités à but lucratif et celles à but non lucratif (dites « université communautaires »), en particulier les grandes universités catholiques, qui se retrouvent dans la plupart des Etats brésiliens. Lire la suite…
Amiante, vache folle, sang contaminé, OGM : le risque écologique et sanitaire est au cœur de nouvelles mésententes entre les citoyens et les institutions.
Un nouveau livre de Christine Noiville. Lire la suite…
En ces temps très particuliers où la recherche est soudain sur le devant de la scène médiatique, les Verts souhaitent confronter leur vision des questions ayant trait à la recherche et à la science à celles d’acteurs institutionnels, associatifs, citoyens… Nous vous convions à participer à une journée de débats sur le thème : Quelle science pour quelle société ? le vendredi 27 février à l’Assemblée nationale. Lire la suite…
Si la marchandisation des savoirs est une menace, ne pas écouter la société civile l’est tout autant. Libération / Rebonds /22 janvier 2004 – lien vers l’article – En quelques jours, plus de 17 000 chercheurs ont signé une pétition dans laquelle ils mettent en balance leur démission de toute responsabilité administrative si le gouvernement ne change rien à sa politique budgétaire… Dans un milieu qui n’est pas caractérisé par les traditions de mobilisation collective, il s’agit d’un bon indice de la crise que traverse aujourd’hui la recherche. Lire la suite…
15 janvier 2004 (20h-22h) – Le vivant est-il une marchandise comme les autres ? Quelle est la frontière entre vivant et matière inerte, entre humain et non humain ? Que peut-on considérer comme bien commun, non commercialisable ? Peut-on distinguer découverte et invention, « donné » et « fabriqué », « produit de la nature » et « produit de l’homme » ? Lire la suite…
Le maire, les élus et les représentants des associations de défense des droits de l’homme ont signé un manifeste de soutien à Yuri Bandajevski. Son tort ? Avoir révélé l’ampleur des conséquences de la catastrophe de Tchernobyl. Loin des chiffres officiels, 32 morts en tout et pour tout, le bilan dressé par le médecin et chercheur Yuri Bandajevsky fait état de milliers de victimes. Lire la suite…
Analyse critique du « Plan cancer » du gouvernement. A partir de 19.00 – Lieu : Faculté de Jussieu Amphithéâtre Jacques Monod, sous-sol de la tour 42 – M° Jussieu. « Dans 20 ans nous aurons vaincu le cancer » ce que proclamait le président Nixon en 1971. Aujourd’hui le cancer continue de progresser dans la plupart des pays. Plus 63% en France entre 1980 et 2000. Au moment où est lancé le plan cancer il devient important de s’interroger sur les stratégies mises en œuvre depuis plusieurs décennies. Lire la suite…
En collaboration avec l’association VIVAGORA*, avec le concours du Conseil régional d’Ile-de-France. Inscriptions : (nombre de place limités) : communication (@) ciup.fr Renseignements : vivagora (@) noos.fr ou 01 55 65 32 83. Lire la suite…
Scientific knowledge plays a determining role in the societal development provoking profound social, political, economic and cultural transformations. Traditionally scientific knowledge is seen as being neutral and independent but in fact it is contested and negotiated knowledge that is more and more influenced by pure economic factors and for which the economic and organisational resources are unequally distributed in the society. Lire la suite…
Face à la privatisation de la recherche en sciences et au tout génétique…Quelle responsabilité sociale des scientifiques, quelles initiatives des mouvements citoyens européens, quelles alternatives scientifiques ? Lire la suite…
En tant que chercheur à l’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques) et spécialiste des éthers de glycol, pensez-vous que les connaissances scientifiques soient suffisantes sur les effets sanitaires de ces produits ? Lire la suite…
Initiées au Danemark dans les années 80, les conférences de citoyens (ou « consensus conférences ») sont certainement le plus connu des dispositifs apparus au cours des dernières années pour répondre au défi démocratique posé par l’évolution des sciences et des technologies. En témoigne leur adoption par un nombre croissant de pays, en Europe et ailleurs, sous des noms divers : conférences de citoyens, publiforums, panel délibératifs de citoyens, etc. [] Lire la suite…
Une conférence sur la clause de conscience a eu lieu à Genève (Suisse) le 25 septembre 2003. « Les quelques scientifiques qui ont eu le courage de dénoncer les mensonges ou les silences de leurs employeurs quant à la nocivité de produits liés par exemple à l’alimentation, la santé publique ou l’environnement ont vu leurs vies basculer », soulignent les deux associations suisses à l’origine de ce projet de clause de conscience pour les scientifiques : la Fondation Science & Conscience et l’Association pour une attitude scientifique responsable. Lire la suite…
Après la catastrophe de la canicule, il est curieux que le rapport Lalande reste muet sur le rôle de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement. La mission Lalande vient de rendre son rapport sur les leçons à tirer de la gestion de la crise de la canicule par les autorités sanitaires. Un premier point étonnant est que la lettre de mission n’ait été signée que par le seul ministre de la Santé, alors que le ministre de l’Environnement est pourtant officiellement en charge de la santé environnementale. Température + hygrométrie + pollution… la crise de la canicule est un problème de santé environnementale ! Lire la suite…
Galina Bandajevskaya avait une visite de 3 jours en prison, du lundi 8 au jeudi 11 septembre. Elle a dû l’interrompre mardi, pour permettre à son mari d’avoir accès aux médicaments, qu’il a dans sa cellule mais qui sont interdits dans les locaux des rencontres. Lire la suite…
Les anti-OGM étaient déjà obscurantistes (malgré leurs diplômes supérieurs à la moyenne), les voilà devenus sadiques puisqu’ils s’attaquent à des plantes-médicaments, d’autant que ces médicaments étaient surtout destinés à des enfants. Lire la suite…
La crise de la canicule pose le problème des effets de la pollution… qui ne démarre pas d’ailleurs seulement quand la température atteint 40° C. Un excellent article de synthèse paru en sept-oct 2002 dans la revue Environnement Risques et Santé sous la signature de Jean-Pierre Besancenot « Vagues de chaleur et mortalité dans les grandes agglomérations urbaines » met en évidence un effet multiplicatif de la pollution et de la chaleur. Lire la suite…
L’environnement professionnel serait aussi en cause, responsable d’au moins un cas sur cinq, conclut une étude américaine à paraître dans l’ERJ de septembre. Cette enquête de grande envergure a englobé plus de 2 000 patients, sélectionnés à partir de 40 000 individus tirés au sort à l’échelle des États-Unis tout entiers. Lire la suite…
Les autorités ont expliqué qu’elles avaient été surprises par la nouveauté et le caractère exceptionnel de la vague de chaleur de la première quinzaine d’août. Pourtant, une étude de la littérature mondiale permet de voir que d’autres vagues de chaleur ont fait l’objet d’étude (voir communiqué de la FSC). Lire la suite…
La mortalité liée à la canicule est aussi révélatrice du déficit de la politique de santé environnementale en France. Au moment où la société française découvre avec surprise l’ampleur de l’impact sanitaire que peut avoir une vague de chaleur, il est nécessaire de s’interroger non seulement sur la dimension sanitaire et sociale de cette épidémie, comme on a commencé à le faire, mais aussi sur la dimension scientifique de cette question, c’est à dire principalement sur les outils scientifiques nécessaires, non seulement pour évaluer, mais pour anticiper un tel impact. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes, et l’Association Ovale ont tenu une conférence de presse le mardi 24 juin 2003 au sujet des conditions dans lesquelles a été émis l’avis de l’AFSSE sur les risques liés aux antennes relais et aux téléphones portables. Lire la suite…
M. Philippe Kourilsky et Mme Geneviève Viney ont présenté en octobre 1999 un rapport au Premier Ministre intitulé « Le principe de précaution( [1]) ». Ce rapport n’est pas le seul à traiter de la question de l’expertise, mais il résume assez bien le consensus qui se dégage en la matière et a, de fait, été peu critiqué. Lire la suite…
Faire de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’environnement (AFSSE) une agence de moyens. L’AFSSE a été créée par la loi du 9 mai 2001. Elle est un établissement public de l’État placé sous les tutelles des Ministres de l’Environnement et de la Santé. Elle a pour mission de contribuer à assurer la sécurité sanitaire dans le domaine de l’environnement et d’évaluer les risques sanitaires qui sont liés à l’environnement. Elle a pour vocation de fournir au Gouvernement l’expertise et l’appui scientifique et technique nécessaires à l’élaboration et à la mise en oeuvre des dispositions législatives et réglementaires. Lire la suite…
André Cicolella est toxicologue. Avec d’autres scientifiques, dont Jacques Testart, il a créé la Fondation Sciences citoyennes, pour impliquer les citoyens dans les débats qui les concernent, comme les OGM, l’amiante ou le nucléaire. Lire la suite…
Le programme « Alliances de Recherche université – communauté », ARUC (Le terme anglo-saxon « Communauté » recoupe à la fois le monde associatif et les collectivités locales) est un appel à projets né au Canada. Il constitue un exemple de politique publique de recherche qui permet de contrebalancer les politiques actuelles trop exclusivement orientées vers l’encouragement de partenariats recherche publique – firmes privées. Lire la suite…
Le lanceur d’alerte est devenu un personnage central dans les questions de risque sanitaire. L’expérience montre, en effet, que dans la plupart des grandes affaires de sécurité sanitaire et environnementale, les difficultés généralement rencontrées par les lanceurs d’alerte, qu’il s’agisse d’individus ou de collectifs, retardent d’autant les mesures de gestion, de plusieurs mois à plusieurs décennies, temps pendant lequel des victimes « évitables » apparaissent. Lire la suite…
Depuis le début des années » Sida « , la place des malades dans le système de santé a changé. Certaines associations sont devenues des partenaires obligés. Y compris en matière de recherche biomédicale. Le Téléthon vient chaque automne nous le rappeler. Lire la suite…
Depuis les années 1970, différents laboratoires et instituts indépendants se sont crées dans des pays européens en conséquence des revendications de la société civile et de la critique de la politique étatique. Le terme ‘indépendant’ indique ici l’indépendance de l’état et du gouvernement, et il est utilisé pour montrer la délimitation de ces institutions des organismes étatiques ou industriels. Souvent nés d’une démarche politique militante de protestation, les instituts et laboratoires indépendants ont aujourd’hui prouvé leur légitimité et crédibilité dans des domaines tels que la radioprotection, la sécurité alimentaire et la protection de l’environnement. Ils se reconnaissent en tant que services qui répondent directement à des demandes des citoyens, essaient d’établir un autre discours face au discours politique officiel et de dénoncer des mensonges des institutions étatiques ou de l’industrie privée. Au niveau organisationnel, selon leurs préoccupations et des possibilités juridiques dans chaque pays, c’est toute une palette de différentes structures. Deux exemples doivent ici éclairer le fonctionnement de tels organismes.
Le cas de la ville Steenwijk est un bon exemple pour montrer la complexité des problèmes qui peuvent être traités dans une boutique de sciences. Le problème des habitants de Steenwijk a aussi bien des dimensions scientifique et sanitaire que politique et économique. La boutique a rempli ici à la fois un travail scientifique mais surtout un travail de médiation et de la recherche d’un consensus. Lire la suite…
Des publications dans des journaux scientifiques (aussi bien en sciences naturelles qu’en sciences sociales), des contacts personnels et des participations à des congrès internationaux des boutiquiers firent connaître l’expérience à l’étranger. Développées aux Pays-Bas, les boutiques de sciences s’essaimaient à partir des années 1990 dans plusieurs pays européens comme le Danemark, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Autriche, la Roumanie et autres, mais aussi en Afrique de Sud, en Malaysia, au Canada, et en Israël. Dans les pays comme l’Allemagne, l’Autriche des boutiques liées à des universités et des boutiques indépendantes coexistent. Lire la suite…
Le modèle des boutiques de science néerlandais s’est inspiré de l’expérience des « boutiques de droit » initiées en France dès 1873 qui étaient de centres communautaires animés par des bénévoles en milieu ouvrier, et chargés de susciter une participation à la vie locale tout en offrant un certain nombre de services gratuits d’informations sociales et juridiques (Revon 1978). Un premier précurseur des actuelles boutiques de sciences existait entre 1908 et 1919 à l’Université de Delft où des étudiants avaient ouvert un bureau qui traitait des questions relatives à la santé, aux conditions de travail et à l’environnement. Les boutiques de sciences telles qu’elles existent aujourd’hui aux Pays Bas ont commencé en 1973 (Spits 1999). Pour y arriver, il fallait toute une série d’événements qui ont déclenché le mouvement des boutiques de sciences. Lire la suite…
« Une boutique de sciences fournit un support de recherche indépendant et participatif qui répond aux préoccupations de la société civile. » telle est la définition (la plus courte) que les boutiques de sciences donnent d’elles-mêmes (Gnaiger and Martin 2001). Elles comprennent le terme ‘science’ dans le sens le plus large possible qui inclut les sciences sociales et humaines aussi bien que les sciences exactes, l’ingénierie et les technologies. Lire la suite…
Dans les documents relatifs au développement durable, il n’est quasiment jamais question de culture.Pourtant, le concept de développement durable n’est rien moins qu’un projet de civilisation. Et depuis les débuts de l’humanité, la civilisation est un processus – encore largement inachevé – fondé sur la culture, c’est-à-dire le déploiement de langages articulés, de savoir-faire, de rites, de coutumes, de croyances, de représentations du monde, de dessins, de constructions, de fabrications, d’inventions, d’accumulations de connaissances empiriques puis théoriques, etc… Autrement dit, processus de civilisation et culture sont absolument indissociables. Lire la suite…
Une étude économique prospective de la filière électrique nucléaire a été réalisée à la demande du Premier ministre et rendue publique le 28 juillet 2000. Partant du parc nucléaire existant en France et de la nécessité d’envisager l’évolution du système de production électrique, elle révèle que le retraitement du combustible nucléaire irradié en vue de le recycler n’est pas efficace au regard du traitement des déchets, ni justifié sur le plan économique. Lire la suite…
En 1998, après dix ans de négociations, une directive européenne a consacré la brevetabilité de tous les organismes vivants, excepté l’être humain, de tous leurs éléments et produits, y compris les éléments d’origine humaine, gènes, cellules, organes et tissus. Tout aussitôt, certains États membres ont refusé la transposition, l’opinion publique européenne déjà ébranlée par le gène Terminator s’est émue, des pétitions ont circulé pour demander que des limites éthiques à la brevetabilité du vivant soient renégociées. Lire la suite…
Depuis plusieurs années, des négociations internationales sur le réchauffement climatique sont engagées. Dans quelques jours, la conférence de La Haye (du 13 au 24 novembre 2000) va marquer une étape dans ce processus. A cette occasion, la CFDD souhaite d’une part attirer l’attention de l’opinion sur l’importance de cette réunion, et d’autre part rappeler aux pouvoirs publics la nécessité de respecter les exigences du développement durable dans ses composantes sociales et écologiques, en insistant sur les valeurs d’équité et de solidarité. Lire la suite…
Cet avis n’a pas vocation à traiter tous les problèmes soulevés par les OGM, mais seulement à faire le point en juillet 2000, sur les seuls organismes végétaux et avec des préoccupations du développement durable. Cependant la question des OGM a permis de révéler un certain nombre de difficultés de l’organisation du pouvoir politique à propos des productions scientifiques et techniques, qui obligent à articuler choix politiques et savoirs, scientifiques ou profanes. Les propositions qui sont faites ici, à partir du cas des OGM, intéressent donc aussi la plupart des nouvelles technologies. Lire la suite…
Le Rapport « LE PRINCIPE DE PRECAUTION » a été présenté au Premier ministre par Philippe KOURILSKY (Professeur au Collège de France, Directeur de l’Institut Pasteur) et Geneviève VINEY (Professeur à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne) le 15 octobre 1999. Dans ce texte, les rapporteurs estiment indispensable d’organiser la mise en œuvre du principe de précau