
Cette procédure témoigne d’un « décalage » entre à la nature même du combat mené par le Collectif Vigilance Franklin et les faits qui lui étaient reprochés : un lanceur d’alerte n’est pas coupable de s’interroger sur une question sanitaire ou environnementale.
Le jugement rendu aujourd’hui valide le fait que Véronique Lapides soit un lanceur d’alerte, il ne s’est pas limité à un conflit entre deux personnes physiques (comme le souhaitait l’accusation). La Fondation Sciences Citoyennes se réjouit du fait que cette notion de « lanceur d’alerte » soit une nouvelle fois admise par les tribunaux (comme dans le cas de Pierre Meneton en mars dernier).
La Fondation Sciences Citoyennes se félicite de ce verdict car, au-delà du procès lui-même, Véronique Lapides, convaincue par l’importance des enjeux qu’elle incarnait, s’est beaucoup impliquée personnellement dans cette affaire, au nom du CVF, et n’a pas baissé les bras malgré la pression qui pesait sur elle.
La Fondation Sciences Citoyennes poursuivra ses actions pour qu’enfin un véritable statut pour les lanceurs d’alerte existe en France, tout autant qu’une expertise contradictoire, pluraliste et indépendante. Elle continuera également son action pour que les engagements du Grenelle soient tenus dans les lois prévues à l’automne.
Fondation Sciences Citoyennes
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