Deux ans après la catastrophe de Lubrizol à Rouen, le bilan tiré par les collectifs citoyens locaux fait froid dans le dos.
Les nouveaux outils de modification du vivant (CRISPR en tête) ouvrent de nouvelles perspectives qui attisent toutes les convoitises des sociétés de biotechnologie. Les enjeux financiers pour l’agriculture & l’alimentation de demain sont gigantesques. La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a réglementé en 2019 ces « nouveaux OGM » comme des OGM classiques, suivant le prudent principe de précaution. Ce faisant, la même règlementation s’applique, qui limite aujourd’hui le développement et la commercialisation de ces nouvelles productions, et évite la dissémination d’organismes vivants non complètement maîtrisés. Les lobbies sont depuis cette date à l’offensive pour casser cette loi et faire avancer leur agenda politique et économique, en dérégulant ces nouveaux OGM.
Ce mardi 30 mars 2021, 162 ONG européennes, dont Sciences Citoyennes ont envoyé une lettre ouverte au nouveau vice-président de la Commission pour lui demander de ne pas céder aux sirènes économiques, mais d’entendre la voix de la société civile.
Retrouvez la lettre ici :
À l’heure où le gouvernement détricote les propositions de la Convention citoyenne sur le climat, va-t-il en plus accepter de nouveaux projets d’exploitation d’hydrocarbures en Lorraine ? Dans une lettre ouverte, plus de trente organisations appellent Emmanuel Macron et Barbara Pompili à ne pas délivrer de permis d’exploitation de gaz extrait de couches de charbon et à mettre immédiatement fin au soutien public à ces projets.
Le règlement européen 2020/1043 vient modifier la règlementation OGM. Il permet à tout essai clinique de médicaments contenant des OGM, ou consistant en de tels organismes destinés à traiter ou à prévenir la Covid-19, d’échapper aux évaluations préalables sur la santé et l’environnement. Six associations et groupes de citoyens, représentés par Maitre TUMERELLE, ont déposé un recours en annulation de ce règlement. En appui à cette procédure, le Dr VÉLOT, généticien moléculaire à l’Université-Paris-Saclay et Président du Conseil scientifique du CRIIGEN, a rédigé un rapport d’expertise grand public sur les risques sanitaires et environnementaux que peuvent présenter les candidats vaccins contre la Covid-19 actuellement en cours d’essais cliniques.
Le 16 octobre 2020 s’est tenu un webinaire, réunissant une centaine de personnes, autour de la question des « Enjeux politiques de l’information scientifique ». Cet événement s’est déroulé en plusieurs temps, après une courte introduction par Jérôme Santolini, chercheur au CEA et administrateur de Sciences Citoyennes. Lire la suite…
630 organisations de la société civile, dont Sciences Citoyennes, ont signé cette lettre ouverte alarmant les gouvernements sur une vague de plaintes COVID-19 dans des « tribunaux d’entreprise ». La lettre a été envoyée au Premier Ministre français Edouard Philippe. Retrouvez également le communiqué de presse expliquant l’initiative.
À l’endroit des gouvernements:
Aujourd’hui, nous vous invitons, par la présente lettre, à prendre l’initiative pour assurer que les pays du monde ne soient confrontés à une vague de poursuites de règlements des différends entre investisseurs et États (RDIE) en raison des mesures prises pour lutter contre la pandémie COVID-19 et la crise économique qui en découle.
Partout dans le monde, certains gouvernements prennent des mesures pour sauver des vies, endiguer la pandémie, protéger les emplois,lutter contre les catastrophes économiques et veiller à ce que les besoins fondamentaux des populations soient couverts. L’ampleur de ces mesures est sans précédent dans les temps modernes et la nécessité de ces actions est évidente. Cependant, la portée très étendue du mécanisme de RDIE pourrait exposer ces mesures gouvernementales cruciales à des plaintes avec demande d’indemnisation à hauteur de plusieurs millions de dollars de la part des investisseurs étrangers. Le nombre de ces plaintes pourrait également être sans précédent et imposer des charges financières considérables aux gouvernements qui croulent déjà sous le fardeau des crises sanitaires et économiques dévastatrices.
Les Amis de la Terre France, Résistance à l’agression publicitaire (RAP) et Communication sans frontières (CSF) publient un rapport en partenariat avec l’ Observatoire des multinationales, intitulé BIG CORPO. Encadrer la pub et l’influence des multinationales : un impératif écologique et démocratique1. Décortiquant le rôle central de la publicité et la communication des multinationales dans la surconsommation, ce rapport contient des recommandations concrètes pour réguler ces activités d’influence des entreprises et donner, dans le monde d’après, plus de place aux discours citoyens.
Communiqué de 36 associations et médias, dont Sciences Citoyennes, à paraître dans Le Monde cette semaine.
La transposition en droit français de la directive européenne protégeant le secret des affaires, en juillet 2018, avait fait planer une menace sur nos libertés fondamentales et provoqué une levée de boucliers de la société civile.
Alors que les défendeurs de ce texte avaient assuré qu’il ne porterait pas atteinte à la liberté de la presse et au droit à l’information, quatre mois après la transposition, le journal Le Monde devait d’ores et déjà voir sa capacité d’investigation entravée. Dans le cadre de l’enquête « Implant Files »,qui a révélé que les dispositifs médicaux (défibrillateurs, pompes à insuline, prothèses de hanche)ont fait des centaines de morts, le journal s’est vu refuser l’accès à la liste des dispositifs ayant reçu un certificat de conformité.
Ce refus est basé sur le secret des affaires.
La CADA, dans une décision inique, estimait que les secrets pèsent plus lourd que le droit à la santé,l’information et la protection des citoyens et confirmait les craintes légitimes de la Société civile au moment de l’adoption de ce texte.
Pourtant, la loi elle-même prévoit que le secret des affaires ne peut pas être opposé aux médias, aux lanceurs d’alerte et aux syndicats, des acteurs essentiels de toute démocratie.
Le Monde a contesté ce refus devant le Tribunal administratif de Paris.
Après la condamnation de Monsanto cet été aux États-Unis, c’est maintenant en France que la justice permet une victoire contre le glyphosate.
Le tribunal administratif de Lyon a annulé, ce mardi 15 janvier dans une décision à effet immédiat, la mise sur le marché du Roundup Pro 360 de Monsanto, un herbicide à base de glyphosate commercialisé par Monsanto.
La justice avait été saisie en mai 2017 par le Comité de Recherche et d’Information Indépendantes Génétique (Criigen), à la suite de l’autorisation de mise sur le marché du Roundup Pro 360 accordée en mars 2017 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).
Les juges estiment que l’ANSES a commis une erreur d’appréciation en autorisant le produit. Se fondant sur l’expertise du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), le tribunal a statué que le Roundup Pro 360 était « potentiellement cancérigène pour l’homme, suspecté d’être toxique pour la reproduction humaine et pour les organismes aquatiques« . L’ANSES en revanche conteste toute erreur d’appréciation.
La décision d’annuler l’autorisation du Roundup Pro 360 est une réaffirmation du principe de précaution et une victoire contre le glyphosate, mais se pose alors la question de l’application de la décision à d’autres produits à base de glyphosate.
Pour rappel, la Commission Européenne a renouvelé l’approbation du glyphosate en décembre 2017. En France, le plan gouvernemental prévoit la sortie totale de l’utilisation du glyphosate au 1erjuillet 2021. L’ANSES évalue actuellement l’ensemble des produits à base de glyphosate commercialisés en France et leurs alternatives.
Le dioxyde de titane est utilisé dans l’alimentation, sous sa forme nanométrique, pour donner un aspect brillant aux confiseries, glaçages de gâteau… Nom de code : E171. Cet additif est au cœur du feuilleton sanitaire de l’hiver, qui s’est terminé par la victoire de la mobilisation associative (voir communiqué de presse de Bruno Le Maire, ministère de l’Économie et des Finances, reproduit ci-dessous). Lire la suite…
Depuis une trentaine d’années, la restauration scolaire a subi silencieusement une révolution en profondeur : les cantines locales ont progressivement cédé la place à des cuisines centrales « industrielles » pouvant élaborer des dizaines de milliers de repas quotidiens. Cette logique de centralisation a nécessité l’utilisation de nouveaux processus industriels faisant très largement appel au « Plastique »: aujourd’hui les repas de centaines de milliers d’enfants sont cuits 48 a à 72 heures dans des poches en plastique, conservés jusqu’à trois semaines dans ces poches, conditionnés et réchauffés dans des barquettes en plastique, puis servis dans des assiettes en plastique.
Or le plastique est un produit sournois: loin d’être inerte et inoffensif, il se dégrade et libère des dizaines de composés différents dont un très grand nombre sont toxiques. Lire la suite…
Sciences Citoyennes s’associe à cette pétition initiée par le Réseau Environnement Santé dont elle est membre fondateur. Elle sera envoyée aux candidats à l’élection présidentielle.
Les bébés naissent aujourd’hui avec plusieurs dizaines de substances chimiques toxiques dans leur organisme. Un grand nombre d’entre elles sont des perturbateurs endocriniens.
La récente étude de l’agence Santé Publique France, menée auprès de plus de 4000 femmes enceintes, montre une imprégnation généralisée : 70% pour le Bisphénol A, 99,6 % pour les phtalates, 100% pour les pesticides pyréthrinoïdes, 50 % pour les pesticides organophosphorés, 100 % pour les PCB, dioxines et furannes, 100 % pour les retardateurs de flamme bromés, 100 % pour les perfluorés.
Et qu’est-ce que la science? Selon les domaines, les époques, il existe des « sciences » avec des définitions qui renvoient à des critères divers et variables. Si on appelle « science normale » les travaux de recherche qui satisfont aux critères classiques de falsifiabilité et reproductibilité, Funtowicz et Ravetz (1) ont proposé la notion de « science post-normale » pour désigner les travaux basés sur des méthodes appropriées aux cas où les faits sont incertains, les valeurs en débat, les enjeux élevés et les décisions urgentes.
Pour plus d’éléments de réflexion sur ce sujet, nous vous proposons la lecture d’un article paru sur le site Sciences Critiques, par Giacomo D’Alisa et Giorgos Kallis :
Dans un an, le 25 avril 2017 aura lieu, au Tribunal de Grande Instance de Paris, le procès du directeur de publication e t de l’auteur des écrits contenus dans l’article paru le 10 juin 2014 dans le journal « Contrepoint » et signé sous le pseudo « Anton Suwalki ». Ce procès fait suite à une plainte en diffamation déposée par Christian Vélot, enseignant chercheur spécialiste en génétique moléculaire et utilisateur de la technologie OGM en tant qu’outil au service des chercheurs.
La Fondation Sciences Citoyennes s’associe à Corporate Europe Observatory dans une lettre ouverte au comité de contrôle budgétaire du Parlement Européen et demande l’ajournement de la décharge budgétaire de l’EFSA tant que l’agence en charge de la sécurité des aliments n’aura mis en place une réelle politique d’indépendance envers les intérêts commerciaux.
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Un événement s’inscrivant dans le cadre de « l’Appel du 26 » et organisé par l’association Kheper avec la participation de la CRIIRAD et de la FSC et soutenu par Attac 05.
Vous avez aimé l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes ?
Alors, ne ratez pas les Journées Buissonnières sur le thème :
L’accident nucléaire : hier (Tchernobyl), aujourd’hui (Fukushima) et… demain ? Une réponse les 4 et 5 mars à Gap (Hautes-Alpes).
Le 10 novembre 2015 dernier, la Commission Européenne a annoncé la composition d’un nouveau groupe d’experts scientifiques de haut niveau (HLG pour High Level Group), qui s’intégrera dans un ensemble (SAM pour Scientific Advice System). Ceci vise à remplacer l’ancien poste d’Anne Glover (Chief of scientific Adviser, CSA), non renouvelé suite, entre autres, à l’interpellation d’ONGs et de la Fondation Sciences Citoyennes. Le présent communiqué, proposé par Corporate Europe Observatory et Fondation Sciences Citoyennes, vise à interpeller la Commission Européenne sur le fonctionnement prévu ou à prévoir du futur groupe, de lui rappeler ses intentions de participation citoyenne à l’expertise et de proposer des pistes dans ce sens. Lire la suite…
Désirer être évalué. Il y a quelque chose d’un peu paradoxal dans cette expression. Sauf si la question porte sur le « comment ». En ce cas, en tant qu’enseignants, nous savons que la question de la pertinence, la manière dont nous commentons, discutons le travail proposé par un-e étudiant-e peut – pour certains – avoir plus d’importance que la note. Une évaluation, aussi quantitativement généreuse qu’elle soit, n’y changera rien : s’il n’y a pas de retour pertinent sur la valeur de leur travail ces étudiant.es se sentiront méprisé.e.s ou alors nourriront un certain mépris pour l’enseignant qui maltraite son métier.
La CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) combat pour la transparence sur le groupe d’experts en charge de la protection contre les dangers de la radioactivité et des rayonnements ionisants.
« La Commission européenne veut reconduire les niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive adoptés en 1987 sous la pression du lobby nucléaire. Ces limites impliquent des risques sanitaires tout à fait inacceptables : à l’échelle de la France, cette contamination légale pourrait induire des dizaines de milliers de cancers (et bien plus si le pire advenait) sans compter les autres pathologies et la transmission d’anomalies génétiques. Les consommateurs ne pourront pas s’en protéger car ils ne pourront pas différencier les aliments radioactifs des aliments non contaminés ». Voir ici la pétition soutenue par la Fondation Sciences Citoyennes : http://criirad-protegeonsnotrealimentation.wesign.it/fr
Pour aboutir à cette législation, la Commission sollicite des experts, mais refuse à ce jour de communiquer leurs noms et références professionnelles, bien que de nombreuses erreurs aient été recensées dans le rapport d’expertise. Alors que la transparence est maintenant de règle dans les statuts et règles de fonctionnement des agences européennes ayant des fonctions similaires (EFSA, ECHA, EMA), la Commission Européenne ainsi que la Direction Générale de la Santé française maintiennent leur refus malgré les sollicitations argumentées de la CRIIRAD.
Pour en savoir plus : http://www.criirad.org/
Andrés Carrasco vient de mourir. Ce scientifique a confirmé les effets dévastateurs du glyphosate, il soutenait par ses enquêtes les populations victimes d’épandages aériens et contestait le fait que la science soit au service des multinationales. Nous joignons la dernière interview qu’il nous accorda.
Par Darío Aranda. Paru dans Lavaca le 10 mai 2014 avec des ajouts de El Pais et Pagina 12. (Traduction Christian Berdot)
Lors d’une de ses visites à notre Chaire autonome de communication sociale, le scientifique nous racontait comment il avait décidé de révéler ses recherches sur les effets mortels du glyphosate : il était dans le sud en train de pêcher, tout seul, profitant de la beauté de cette carte postale naturelle. Il savait que ce qu’il avait constaté était essentiel et il sentait que le silence qui l’entourait était un immense cri. « Fais quelque chose ! ». Pour pouvoir le faire tout seul, il avait besoin de trouver « un journal sérieux et correct ». De là-bas, il appelait alors notre journal. Par Darío Aranda.
« Je suis chercheur au CONICET (Conseil national de recherches scientifiques et techniques) et j’ai étudié l’impact du glyphosate sur les embryons. Est-ce que vous voudriez voir cette étude ? »
Le colloque « Alerte, expertise et démocratie » organisé par la Fondation Sciences Citoyennes s’est tenu le 17 décembre 2013 au Palais du Luxembourg. Les inscriptions étaient closes un peu moins de trois jours après l’annonce de sa tenue, nous n’avons pu accueillir toutes celles et tous ceux ayant souhaité y participer.
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La Fondation Sciences Citoyennes (FSC) oeuvre depuis plus de 10 ans à nourrir les réflexions relatives à l’expertise, aux lanceurs d’alerte et à la participation citoyenne dans la prise de décision liée aux sciences, aux technologies et à l’innovation. Pour à la fois nourrir ses réflexions, dresser un état de l’art Lire la suite…
Aujourd’hui, 2 décès sur 3 dans le monde sont le fait des maladies chroniques (maladies cardio-vasculaires ou respiratoires, cancers, diabète…). En France, ces maladies progressent 4 à 5 fois plus vite que le changement démographique. Le cancer touche 1 homme sur 2 et 2 femmes sur 5. Les coûts générés font imploser les systèmes de santé. Face à cette catastrophe sanitaire, il est temps de réagir. Les maladies chroniques ne sont ni un simple effet du vieillissement ni une fatalité : notre environnement moderne est en cause. Des milliers de molécules chimiques l’ont contaminé mais aussi la malbouffe, la sédentarité, la pollution urbaine, le travail précaire et stressant et les inégalités au Nord comme au Sud. Lire la suite…
Communiqué publié par les Amis de la Terre, la Confédération Paysanne, la FNAB, FNE, Greenpeace et l’UNAF
Les représentants des 27 gouvernements de l’Union Européenne réunis, le 25 février 2013 au sein du Comité Permanent de la Chaîne Alimentaire, ont décidé d’ouvrir brutalement le marché européen à 66 nouveaux OGM. 27 d’entre eux pourront aussi envahir les champs.
Aujourd’hui, les industriels qui veulent commercialiser des OGM, décident eux-mêmes des protocoles d’évaluation sanitaires de leur produit. Face à l’inquiétude des consommateurs et citoyens constatant que de plus en plus de nouveaux produits technologiques atterrissent dans leur assiette et dans les champs sans aucune évaluation sérieuse, l’Europe a suspendu ses procédures d’autorisation dans l’attente de la définition de protocoles officiels. Le règlement adopté le 25 février rend évaluation toxicologique enfin obligatoire. Cette décision devrait rassurer les consommateurs constatant qu’elle ne l’était pas jusqu’à présent ! Lire la suite…
Communiqué de la Fondation Sciences Citoyennes – le 4 février 2013
Une semaine après la publication du rapport « Signaux précoces et leçons tardives » de l’Agence Européenne de l’Environnement, la Fondation Sciences Citoyennes ne peut que confirmer que les leçons sont effectivement bien tardives pour ne pas dire ignorées. En effet, le 31 janvier, l’Assemblée nationale terminait de vider de sa substance une proposition de loi relative à l’indépendance de l’expertise en matière de santé et d’environnement et à la protection des lanceurs d’alerte, déposée fin août au Sénat par le groupe écologiste.
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La Fondation Sciences Citoyennes sera présente à la conférence citoyenne réunissant plusieurs dizaines d’ONG européennes à Parme, siège de l’ l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire (AESA/EFSA), les 12 et 13 novembre. Ce rassemblement se déroule parallèlement à la célébration officielle des 10 ans d’existence de cette agence « indépendante » dont les règles de fonctionnement doivent être réexaminées par la Commission Européenne début 2013.
Qui êtes-vous ? Où sont vos signatures ?
Quelques uns se sont enfin identifiés mais que dire de ceux qui n’ont pas eu l’honnêteté de se dévoiler et du silence du gros de la troupe ?
Comment avez-vous consulté vos collègues ? Ou plutôt pourquoi ne l’avez-vous pas fait ? Il n’y avait pourtant ni une situation d’urgence sanitaire ni une demande d’avis officielle mais peut être des officieuses….
Etes-vous un échantillon choisi au hasard dans la bonne souche de scientifiques recommandé par les guides ?
Etes-vous statistiquement représentatifs ?
Etes-vous des représentants des agences étrangères et avez-vous besoin de leur avis pour réfléchir, n’êtes vous donc que des perroquets et de qui ? Lire la suite…
L’ANSES a rendu son avis sur l’étude menée par Gilles-Eric Séralini et son équipe sur le maïs OGM de Monsanto NK603 et le Roundup. L’ANSES reconnaît la quasi-absence d’études menées sur la durée de vie des animaux, qu’il s’agisse des PGM ou du Roundup, mais néanmoins conclue que « les résultats de l’étude tels que publiés aujourd’hui ne sont pas de nature à remettre en cause les conclusions des évaluations précédentes sur le maïs NK603 et sur l’herbicide ROUND-UP ». Lire la suite…
Communiqué de la Fondation Sciences Citoyennes du 11 octobre 2012
Le 15 octobre prochain, la proposition de loi relative à la création de la Haute Autorité de l’expertise scientifique et de l’alerte en matière de santé et d’environnement sera présentée en première lecture en séance publique au Sénat. Cette proposition a été déposée sur le bureau du président de la chambre haute le 28 août dernier par Marie-Christine Blandin pour le groupe écologiste du Sénat. Elle s’inspire des travaux de la Fondation Sciences Citoyennes et des recommandations de la Commission Lepage sur la gouvernance écologique. Lire la suite…
Cette tribune a été publiée dans les pages Rebonds de Libération le 5 octobre 2012.
Au-delà de l’électrochoc médiatique, politique et scientifique, l’étude du professeur Séralini et de son équipe sur la toxicité d’un maïs génétiquement modifié et d’un pesticide a le mérite de (re)mettre en débat deux notions qui nous apparaissent fondamentales, l’expertise et l’alerte. Hasard ou coïncidence du calendrier, ce début d’automne, le groupe écologiste du Sénat a fait une proposition de loi relative à la création de la Haute Autorité de l’expertise scientifique et de l’alerte en matière de santé et d’environnement qui devrait passer en première lecture le 15 octobre prochain. Lire la suite…
Publié par l’AFP le 01 octobre 2012
PARIS – (AFP) – Avec son étude choc sur un maïs OGM, le Pr Gilles-Eric Séralini appartient à la cohorte de ceux qui, de l’amiante au Mediator, « alertent » sur des dangers sanitaires ou environnementaux. Le Sénat va bientôt débattre de la façon de donner plus de poids à ces « lanceurs d’alerte ».
L’étude Seralini « constitue une nouvelle illustration de l’urgence à faire progresser la loi », clame la fondation Sciences citoyennes, association qui plaide depuis dix ans pour un véritable statut du « lanceur d’alerte ». Lire la suite…
Cette tribune a été publiée sur le site Mediapart le 27/09/2012.
Qui est-il ? D’où vient-il ? Formidable héros des temps nouveaux, l’expert est l’incarnation de la vérité ou, a minima, de la vérité de l’instant. Au tribunal ou dans les médias, il donne un avis supposé être détaché de tout intérêt extérieur, qu’il soit financier, industriel, idéologique ou politique. Le moins que l’on puisse dire est que cela relève d’une vision idéalisée, pour ne pas dire utopiste, de la réalité. Lire la suite…
Un collectif de 130 ONG a exigé plus de transparence sur les données d’évaluation. Vous pouvez soutenir cette démarche en signant une pétition. Pour cela il vous suffit de cliquer sur le lien ci-après :
La Fondation Sciences Citoyennes réclame depuis sa création une loi sur l’alerte et la déontologie de l’expertise. L’étude du Pr Séralini et de son équipe et les doutes qui n’ont pas tardé à fuser montrent qu’elle est plus que jamais indispensable. Dans un communiqué envoyé à la presse le 24 septembre 2012, la FSC demande aux sénateurs de prendre leurs responsabilités sur la question puisqu’une proposition de loi existe et doit passer devant le Sénat prochainement.
Cet article est paru le 25/09/2012 sur le site Le Plus du Nouvel Observateur.
La publication des travaux de Gilles-Eric Séralini et de ses collègues, la semaine dernière, a fait l’effet d’une bombe. Autant dans la communauté scientifique que dans l’espace politique, tant les implications sur la santé inquiètent.
Mais ce qui n’a pas été soulevé, et qui est indirectement dénoncé à travers cette étude menée sur une durée bien supérieure à celles généralement constatées, ce sont les implications sur la façon dont sont conduites les expertises et les homologations.
Et lorsque Gilles-Eric Séralini et le CRIIGEN publient en 2010 des contre-expertises remettant en cause l’innocuité sanitaire de trois maïs OGM de la firme Monsanto, ils font alors l’objet de nombreuses attaques de la part de scientifiques empêtrés dans des conflits d’intérêt avec l’industrie. Ces campagnes de dénigrement, d’intimidation, qui dans certains cas se terminent par une mise au placard, un licenciement ou un procès en diffamation sont le lot commun des lanceurs d’alerte. Lire la suite…
Cet article est paru le 25/09/2012 sur le site Le Plus du Nouvel Observateur.
Les OGM sont des productions de laboratoires. Certains demeurent au service des scientifiques, comme les animaux modifiés pour servir de modèles expérimentaux, d’autres s’intègrent à l’univers médical ou industriel, tels les micro-organismes qui fabriquent des médicaments ou des molécules nouvelles.
Ces créatures sont maintenues captives dans un univers savant (animalerie de recherche, fermenteur), elles répondent globalement et sans dérive notoire au projet qui les a inventées et passent inaperçues du public tant elle s’intègrent docilement à la recherche ou à l’industrie. Lire la suite…
Pour exprimer notre inquiétude face au délabrement de la santé publique en France, ainsi que notre solidarité avec Alain Braillon et avec tous les professionnels et experts empêchés de faire un travail de qualité et indépendant, au seul service des citoyens, Sciences citoyennes a choisi de donner la parole directement au Dr Alain Braillon, à travers un entretien très détaillé avec Elena Pasca. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes appelle le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, à revoir son projet de loi sur le médicament, afin de respecter ses propres déclarations de janvier dernier et de traduire en actes certaines propositions approfondies, à commencer par celles contenues dans le rapport de juin de l’Inspection générale des affaires sociales « sur la pharmacovigilance et la gouvernance de la chaîne du médicament » Lire la suite…
Plusieurs membres et administrateurs de la Fondation Sciences Citoyennes sont intervenus dans le colloque « Technosciences, environnement, santé, risques, gouvernance et société » organisé par l’Institut des Sciences de l’Environnement de l’Université du Québec à Montréal. Il s’est tenu à Sherbrooke et Montréal du 9 au 13 mai 2011 dans le cadre du 37e congrès de l’Association francophone pour le savoir. Lire la suite…
La Commission Européenne et l’AESA [1] ne cessent de clamer partout que leurs décisions et avis s’appuient sur de la Vraie Science et uniquement cela. Outre le fait que, sauf en technocratie, la science, même bien faite, ne saurait à elle seule justifier des décisions politiques, il apparaît enfin, grâce au rapport de l’ANSES [2], [3], que ces appels à l’argument d’autorité scientifique ne sont que des incantations. Lire la suite…
L’arrivée des OGM dans l’agroalimentaire a provoqué l’un des plus importants débats politico-scientifiques de ces dernières années.
En quoi ces OGM sont-ils différents de ceux utilisés depuis plus de trente ans dans les laboratoires pour la recherche fondamentale et médicale ? Pourquoi engendrent-ils des questions nouvelles et des risques nouveaux ? Comment sont-ils évalués ? Répondent-ils à une utilité sociale ? Sont-ils une étape incontournable de la marche du progrès ou le résultat d’une dérive technoscientifique au service d’intérêts mercantiles ? Lire la suite…
Ceci est la version longue et référencée du communiqué de la Fondation Sciences Citoyennes (21 mars 2011).
La Fondation Sciences Citoyennes appelle les quelques participants indépendants à quitter les Assises du médicament, afin de ne pas servir d’alibi à un scénario dominé par l’industrie pharmaceutique, et à construire ensemble un front commun de réflexion et d’action, qui mettrait en place des contre-Assises du médicament indépendantes, transparentes et pluralistes. Cette unité permettrait d’arriver à la formulation de positions communes allant au-delà du médicament : sur toutes les questions de santé et santé environnementale, de déontologie de l’expertise, de conflits d’intérêts… Lire la suite…
Un texte de Jacques Maret
Où va nous mener la chimie agricole ?
Chimie agricole qui a dopé les rendements, devenue une quasi théologie multinationale, et a aussi fait exploser le montant des aides publiques de la PAC: souvenez vous des montagnes de produits des années 70….
Et il ne faut pas se tromper de combat, il ne s’agit pas de faire disparaître toute chimie, celle qui peut sauver des vies. Mais nous parlons ici des molécules qui sauvent les revenus, et non de celles qui sauvent la santé. Lire la suite…
Des veilles citoyennes pour des choix technologiques éclairés
Depuis les premières actions de contestation à la fin des années 1990, la lutte contre l’introduction des cultures OGM est plus que jamais d’actualité.
Si les militants écologistes affirment qu’elles ne peuvent apporter que des déséquilibres dans l’écosystème et à terme, engendrer des famines, les multinationales de l’agroalimentaire, relayées parfois complaisamment par certains chercheurs, s’obstinent à vanter les bienfaits de ces nouvelles plantes. Face à ces avis divergents, comment le consommateur peut-il se faire sa propre idée sur la question ? Lire la suite…
Malgré les chapelles, les limites du savoir et les projets utilitaristes, on devrait disposer d’expertises bien calibrées, honnêtes, non partisanes pour connaître l’état objectif de tel aspect du monde. A vrai dire, et malgré les meilleures volontés humaines, le doute habite souvent la réponse aux nouvelles questions de la science, depuis qu’elle a épuisé les plus faciles. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes a élaboré, avec l’aide des juristes Marie-Angèle Hermitte et Christine Noiville, un projet de loi de loi pour la déontologie de l’expertise et la protection des lanceurs d’alerte. Lire la suite…
Le mardi 21 septembre aura lieu le deuxième d’une série de trois séminaires intitulés « La démocratie à l’épreuve du lobbying », prévus au Sénat et à l’Assemblée Nationale et organisés par les associations membres du comité d’animation du réseau de veille et d’action citoyenne ETAL (Encadrement et Transparence des Activités de Lobbying). Lire la suite…
On peut, à l’instar de Denis Sieffert (Politis, 4 mars 2010), réunir Claude Allègre, Georges Frêche et Michel Charasse (mais sûrement aussi quelques autres…) dans le parti des « beaufs », lesquels sont identifiables par leur discours trivial, l’apologie de la croissance, ou le choix du scientisme contre la précaution. Lire la suite…
This pamphlet is an output of the STACS (Science, Technology and Civil Society) project, funded by the European Commission Sixth Framework Programme (Science and Society-19-044597).
The pamphlet
Preface: Fieldwork
Consider the cauliflower. The cauliflowers we eat now tend to be big, white and fluffy. They have been bred this way over the last 30 years, taking the place of the various Italian varieties that were once bred on farms. Europe has largely forgotten the other possible shapes, colours – green, yellow, pink and purple – and flavours of cauliflowers. In the fields and village markets of Brittany, a group of farmers, activists and scientists are trying to help us remember. Lire la suite…
Trois séminaires à l’initiative d’organisations membres du réseau citoyen ETAL (pour l’Encadrement et la Transparence des activités de lobbying) 22 juin, 21 septembre, novembre 2010, à l’Assemblée nationale ou au Sénat Lire la suite…
La sixième session du Cycle de Formation proposé par la FSC aura lieu le 2 juin 2010 de 19h à 21h30 à Paris – (Ageca – 177 rue de Charonne, 75011 Paris. M° Alexandre Dumas (2) ou Charonne (2).
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L’AFBV (Association Française des Biotechnologies Végétales) est une récente association qui se définit comme une organisation « dont le but est d’informer sur la réalité des biotechnologies végétales de la façon la plus crédible possible [sic] en s’appuyant sur l’expertise de ses membres et sur des travaux reconnus par la communauté scientifique ».
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Changement climatique, OGM, Grippe A, tests ADN… on ne compte plus les enjeux politiques qui mobilisent les savoirs scientifiques. Mais, nous dit-on, les citoyens doivent avoir confiance. Les experts officiels évaluent les risques de façon strictement objective et, dans les labos, les chercheurs et les ingénieurs inventent les meilleures solutions possibles pour demain… Lire la suite…
Cette page ne donne pas de définition du lobbying, mais quelques indications et liens sur l’engagement et l’activité de la Fondation Sciences Citoyennes en la matière. Lire la suite…
Plus de 1100 chercheurs et médecins de 30 pays ont déjà signé l’appel. La liste des 300 premiers signataires est disponible ici et les suivants (en constante augmentation) sont disponibles au bas de cette page.
More than 1100 researchers and doctors from 30 countries already signed. The list presenting the first 300 signatories is available here and the next signatories (the list is still growing) are available below. Lire la suite…
La troisième session du Cycle de Formation proposé par la FSC a eu lieu le 5 mai 2010 de 19h à 21h30 à Paris (Ageca – 177 rue de Charonne, 75011 Paris. M° Alexandre Dumas (2) ou Charonne (2). Lire la suite…
La seconde session du Cycle de Formation proposé par la FSC a eu lieu le 28 avril 2010 de 19h à 21h30 à Paris (Ageca – 177 rue de Charonne, 75011 Paris. M° Alexandre Dumas (2) ou Charonne (2). Lire la suite…
Le 4 mars 2010 au Parlement européen à Bruxelles, s’est tenu un séminaire intitulé : Santé : l’expertise en question. Conflits d’intérêts et défaillances de l’évaluation
Ce séminaire était co-organisé par CRIIGEN, Fondation Sciences Citoyennes et ENSSER (European Network of Scientists for Social and Environmental Responsibility) sous l’égide de Corinne Lepage, Frédérique Ries et Fiona Hall, députées européennes. Lire la suite…
Aujourd’hui la capacité à produire de l’expertise et de la recherche est largement cantonnée aux firmes privées et aux organismes d’Etats. Or avec les lobbyings qui s’exercent sur l’expertise et la régulation publique des risques, avec le reflux de l’Etat entrepreneur de science, et la marchandisation croissante des connaissances, l’Etat n’est plus toujours une garantie suffisante pour assurer une recherche et une expertise d’intérêt général. Lire la suite…
Le fiasco de la stratégie de lutte contre la grippe A, élaborée par des experts ayant des conflits d’intérêts, n’est qu’un exemple de plus des conséquences néfastes d’un système d’expertise publique dépendant des industriels. Face à l’inertie des autorités, c’est aux citoyens et aux associations de se mobiliser pour briser ce cercle vicieux. Lire la suite…
Selon ETAL, un encadrement législatif est nécessaire en France comme cela s’est fait dans d’autres démocraties pour limiter les dérives du lobbying des groupes d’influence industriels et financiers ainsi que les attaques contre des lanceurs d’alerte. Lire la suite…
Pourquoi un énième texte sur la question de la faim dans le monde ? Ce sujet est pour le moins éculé, rabâché. Sur un célèbre moteur de recherche, l’expression renvoie à plus de 1,6 millions de références ! De fait, nous n’avons pas la prétention d’apporter aux lecteurs quelque idée sensationnelle, ou un regard complètement neuf sur le sujet, mais nous avons souhaité présenter une synthèse sérieuse, précise, argumentée et documentée. Lire la suite…
Encadrement du lobbying : auditionné au Sénat, le réseau citoyen ETAL demande aux sénateurs de faire mieux que les députés. Lire la suite…
Les sciences se nourrissent de la diversité. A mesure que les enjeux liés à la soutenabilité, la pauvreté, la santé et la sécurité deviennent de plus en plus prégnants, les sciences et l’innovation ont besoin de se construire à partir de la diversité des formes de savoirs, des pratiques variées et de gens différents. En même temps, les motivations privées en faveur des sciences ont elles aussi grandement pris du poids, plus que celles qui sont mues par l’intérêt général, la curiosité, les valeurs et les besoins. Il est temps pour les scientifiques de reconnecter leurs travaux et leurs expertises en leur faisant jouer un plus grand rôle dans la société, celui de Scientifiques Citoyens. Lire la suite…
Dix-huit associations et syndicats ont lancé jeudi 9 octobre 2008, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale à Paris, un « Appel citoyen pour un encadrement et une transparence des activités de lobbying en direction des instances de décision publiques ». Lire la suite…
Attention ! L’inscription est OBLIGATOIRE car le colloque se passera au Sénat : Les participants doivent s’inscrire auprès de Sciences Citoyennes à contact[@]sciencescitoyennes.org ou par téléphone au 01 43 14 73 65. Le jour même il faut se munir d’une pièce d’identité. Lire la suite…
Paris, le 13 mars 2008 – Aujourd’hui à 13h30 la 17e chambre du TGI de Paris a rendu le verdict en délibéré du procès de Pierre Méneton. Le tribunal a acquitté le chercheur de l’INSERM dans le procès en diffamation intenté à son encontre par le lobby du sel, et a reconnu l’action de désinformation des lobbies, dont la plainte a été déboutée. La Fondation Sciences Citoyennes se félicite de ce verdict et renouvelle sa demande d’une loi de protection des lanceurs d’alerte et de l’expertise pluraliste et contradictoire. Lire la suite…
Paris, le 11 mars 2008 – La Fondation Sciences Citoyennes, dans l’esprit des conclusions du Grenelle de l’environnement, demande au gouvernement que soient réellement et sérieusement prises en compte la protection des lanceurs d’alerte et l’expertise pluraliste et contradictoire. Lire la suite…
Notes sur le procès en diffamation intenté par le Comité des salines de France (CSF) contre Pierre Meneton (PM). Marie Grosman, co-présidente de l’Association NAMD (Non au Mercure Dentaire). Ayant assisté à l’audience, j’aimerais en faire partager quelques moments forts. En préalable, si ce n’est déjà fait, je vous conseille vivement la lecture du mémo élaboré par PM : ces 80 p. retracent l’historique d’un intense lobbying toujours à l’œuvre, véritable cas d’école. Lire la suite…
Le 31 janvier 2008 à 13h30 aura lieu au Tribunal de Grande Instance de Paris (17e chambre) le procès de Pierre Meneton, chercheur à l’INSERM poursuivi en diffamation par le Comité des Salines de France et la Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est. Dans un contexte où la grande majorité des études montre la dangerosité des apports élevés de sel pour la santé, Pierre Meneton avait déclaré lors d’une interview pour le magazine TOC en mars 2006 : « Le lobby des producteurs de sel et du secteur agroalimentaire industriel est très actif. Lire la suite…
lls débattent des OGM, dénoncent les effets néfastes du sel dans l’alimentation ou de la téléphonie mobile, souvent à contrecourant des intérêts de leur employeur. Les lanceurs d’alerte sont une espèce menacée. Pour encadrer l’alerte, la création d’une haute autorité de l’expertise s’est imposée à l’issue du Grenelle. Marie-Angèle Hermitte, directeur de recherche au CNRS, juriste spécialisée dans le droit des sciences et techniques, est l’une des premières personnes à en proposer la création. Lire la suite…
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-959155,36-970344,0.html Toutes les thématiques abordées par le Grenelle de l’environnement s’appuient à un moment ou à un autre sur des expertises, observe André Cicolella. Or, notre pays manque d’un statut de l’expertise qui protège ceux qui posent les questions dérangeantes et qui organise aussi les procédures de contre-expertise et de débat scientifique. » Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes, au nom de l’Alliance pour la Planète, déplore que les questions liées à l’alerte environnementale et sanitaire ainsi que celles liées à l’expertise indépendante soient si peu visibles dans les discussions autour du Grenelle de l’environnement. « Une expertise fiable et de qualité est nécessaire pour prendre à temps les bonnes décisions. Or l’expertise est trop souvent sous l’influence d’intérêts économiques et politiques qui retardent la prise de décision. Les comités d’experts ne respectent pas le plus souvent le principe de l’expertise contradictoire ou même la prise en compte des conflits d’intérêts », a déclaré Jacques Testart, président de la Fondation Sciences Citoyennes, à l’issue d’une conférence de presse ce matin à Paris. Lire la suite…
Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, la Fondation Sciences Citoyennes et le GIET, au nom de l’Alliance pour la planète, vous invite à une Table Ronde, Lundi 22 octobre 10h – 12h30. Lire la suite…
Valérie Pécresse a raison : oui, la science est en crise, et cette crise ne sera surmontée que si les scientifiques s’ouvrent à la société. Mais, le constat étant posé, il est naïf d’affirmer, comme le fait la ministre de la Recherche (Le Monde, 21 septembre), que les défis sanitaires et environnementaux auxquels nous sommes confrontés « resteront insurmontables si notre société ne renoue pas avec la confiance qu’elle accorde traditionnellement à ses scientifiques (car) c’est d’eux que viendront les réponses que nous attendons aujourd’hui ». Lire la suite…
A l’occasion de la conférence internationale Living knowledge – Savoirs vivants, Quand chercheurs et citoyens co-produisent les savoirs et les décisions scientifiques et techniques, la Fondation Sciences Citoyennes et les animateurs des groupes de travail 5 et 6 de l’Alliance pour la Planète sont heureux de vous convier à une plateforme d’échange sur le thème : Grenelle de l’environnement : les enjeux pour l’expertise, la recherche et l’enseignement supérieur. Lire la suite…
Demain s’ouvrira jusqu’au 1er septembre à l’Ecole des Mines la troisième conférence internationale « Savoirs Vivants ». 300 chercheurs et représentants associatifs viendront de tous les continents pour témoigner du dynamisme des pratiques scientifiques citoyennes et proposer une nouvelle gouvernance de la science, qui prenne en compte les intérêts et les aspirations de la société. Lire la suite…
Paris, le 27 août. A l’occasion de la 3e conférence internationale « Savoirs Vivants » la Fondation Sciences Citoyennes vous convie à une conférence de presse; « Quelle place pour la société civile dans la recherche scientifique ? » Le vendredi 31 août à 11h à L’Ecole des Mines 60-62, Boulevard Saint Michel 75006 PARIS Métro : Luxembourg (RER B) Salle V119 Lire la suite…
En décembre 2006, le New York Times annonçait à ses lecteurs une nouvelle importante et passée inaperçue de ce côté de l’Atlantique. Aux Etats-Unis, le nombre de nouveaux cas de cancer du sein serait, selon des analyses récentes des données du National Cancer Institute, en baisse : moins 7 % entre aout 2002 et décembre 2003, avec une répartition inégale selon les types de cancer, la baisse étant la plus forte pour les tumeurs dont la croissance est stimulée par les hormones. Lire la suite…
Lire la version publiée par Libération dans la rubrique « Rebonds » – Le 30 septembre, l’association « Sauvons la recherche » (SLR) a organisé à Fleurance dans le Gers une discussion dans le cadre de son Université d’Automne avec quelques personnalités présidentiables de gauche et du centre. Lire la suite…
Les seules personnes qui pensent que l’agriculture biologique peut nourrir le monde sont des hippies à l’imagination délirante, des mères hystériques et des agriculteurs biologiques arrogants. Vrai ? Source : L’état de la Planète Magazine – ARTICLE AU FORMAT PDF 1.8 Mo Lire la suite…
On proclame qu’« on ne peut pas arrêter le progrès des connaissances… », comme si les laboratoires étaient encore peuplés de poètes en quête de savoir plutôt que de techniciens en quête de pouvoir. C’est parce que la « science » n’a pas (n’a plus) pour but de connaître le monde (de le comprendre, de créer des concepts) mais de le maîtriser (d’agir avec efficacité, de créer et gérer des outils) que s’impose un devoir de contrôle social sur l’activité de la technoscience. En effet,désormais,c’est seulement quand l’innovation est produite, et déjà en vente, que l’interrogation publique peut arriver. Lire la suite…
Cette contribution présentée en décembre 2005, a été refusée par le président de la CPDP sans explication précise, ni possibilité de dialogue. Contrairement à ce qu’elle affirme sur son site, il n’est pas exact que la CPDP-EPR permette à tous de participer au débat. Lire la suite…
Le Monde, 4 janvier 2006. Ainsi le professeur Hwang Woo-Suk est tombé. Il est presque au fond du gouffre après deux paliers de déshonneur. D’abord on a découvert qu’il a utilisé les ovules de son personnel pour réaliser des clones (on peut ici s’étonner : il eut été plus facile et discret de s’approprier certains ovules de patientes traitées par FIV… Lire la suite…
Comme en témoigne le succès des Partenariats institutions citoyens pour la recherche et l’innovation (Picri) organisés par le conseil régional d’Île-de-France (1), les chercheurs ont semble-t-il de la sympathie pour les organisations de la société civile. Malheureusement, cette sympathie se mue souvent en un paternalisme bienveillant lorsqu’il est question de « choses sérieuses ». Les associations co-signataires du communiqué de l’intersyndicale et de Sauvons la recherche (SLR) appelant à la mobilisation du 9 mars 2005 (2) -ce qui n’a pas été sans amener quelques réticences appuyées de certains syndicats- ont été tout simplement exclues des négociations engagées par la suite avec le ministère. Lire la suite…
Communiqué du Criirem http://www.criirem.org/ : Le Criirem se déclare « pour une expertise et une information indépendante sur les rayonnements électromagnétiques ambiants ! » Lire la suite…
Organisé par la Fondation Sciences Citoyennes avec le concours de l’ACRO, la Confédération Paysanne, Greenpeace, HOLOS, le MDRGF. La médiation scientifique a trop souvent tendance à présenter la science comme des savoirs constitués, comme une science toute faite, inaccessible mais porteuse d’autorité, de promesses et de rêve…. Lire la suite…
Après la catastrophe sanitaire de l’amiante, le système de prévention des risques professionnels a-t-il été amélioré ?
Non, cela n’a rien changé : le principe de précaution reste extérieur au milieu du travail. Prenez l’exemple des valeurs limites professionnelles (VLP), ces normes d’exposition préconisées en milieu de travail. Fondées sur une philosophie datant des années 30, elles restent le fruit d’un compromis social et non pas d’une évaluation sanitaire. On voit ce que cela a donné avec l’amiante : la VLP adoptée n’a pas empêché la catastrophe sanitaire. Les VLP correspondent à un niveau de risque jugé acceptable mais qui est en fait très élevé. C’est une protection tout à fait illusoire qui expose une personne sur dix ou une personne sur cent à un produit cancérogène concerné. Lire la suite…
L’environnement professionnel serait aussi en cause, responsable d’au moins un cas sur cinq, conclut une étude américaine à paraître dans l’ERJ de septembre. Cette enquête de grande envergure a englobé plus de 2 000 patients, sélectionnés à partir de 40 000 individus tirés au sort à l’échelle des États-Unis tout entiers. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes, et l’Association Ovale ont tenu une conférence de presse le mardi 24 juin 2003 au sujet des conditions dans lesquelles a été émis l’avis de l’AFSSE sur les risques liés aux antennes relais et aux téléphones portables. Lire la suite…
Faire de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’environnement (AFSSE) une agence de moyens. L’AFSSE a été créée par la loi du 9 mai 2001. Elle est un établissement public de l’État placé sous les tutelles des Ministres de l’Environnement et de la Santé. Elle a pour mission de contribuer à assurer la sécurité sanitaire dans le domaine de l’environnement et d’évaluer les risques sanitaires qui sont liés à l’environnement. Elle a pour vocation de fournir au Gouvernement l’expertise et l’appui scientifique et technique nécessaires à l’élaboration et à la mise en oeuvre des dispositions législatives et réglementaires. Lire la suite…