
Face aux discours politiquement corrects et rassurants des pouvoirs publics et des industriels, ces questions légitimes deviennent polémiques. Pourtant le grand public, les professionnels du bâtiment, de la santé, les élus, les consommateurs, ont besoin d’une information claire, objective, distincte des intérêts industriels impliqués.
C’est pourquoi nous nous sommes réunis pour créer un Centre de Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques non ionisants.
« Informer, mesurer, proposer… » Ces principes d’action sont les trois axes de travail choisis par le Criirem. A la fois centre de ressources et laboratoire de recherches, doté d’un conseil scientifique européen, le Criirem veut intervenir pour faire avancer le débat.
« Il ne s’agit pas d’être contre l’innovation technologique, mais de se doter de moyens pour vérifier l’innocuité de celle-ci sur la santé de la population », a déclaré Michèle Rivasi, Présidente du Criirem. « Par exemple, pour les lignes à haute tension et la téléphonie mobile, les faits et les preuves des effets thermiques et non thermiques des rayonnements électromagnétiques existent. Les bonnes pratiques de prévention aussi. Il est temps que cela se sache et libérer l’information pour agir dans l’intérêt des citoyens ! »
Outre l’information du public et la mise en place d’études sanitaires indépendantes, les premières actions du Criirem vont viser à promouvoir un protocole de mesures fiable, préconiser des normes d’exposition en faveur de la protection des populations, et diffuser les bonnes pratiques identifiés en France ou dans d’autres pays.