Gestion de l’eau et des déchets, production d’énergie, construction d’autoroutes ou d’aéroports : ces projets territoriaux ont enflammé les débats et cristallisé les affrontements, mettant en lumière la difficulté des collectivités territoriales à organiser une concertation à la hauteur des enjeux. Lire la suite…
Gestion de l’eau et des déchets, production d’énergie, construction d’autoroutes ou d’aéroports : ces projets territoriaux ont enflammé les débats et cristallisé les affrontements, mettant en lumière la difficulté des collectivités territoriales à organiser une concertation à la hauteur des enjeux. Lire la suite…
Dès sa création en 2002, Sciences Citoyennes alerte sur le danger que notre modèle de société représente pour l’habitabilité de notre planète et sur la responsabilité particulière des scientifiques vis-à-vis des situations d’effondrement qui pèsent sur les écosystèmes et les sociétés humaines. Ce message, résumé dans sa charte, est malheureusement devenu une réalité sous la forme d’une crise systémique dont nos institutions semblent incapables de se saisir.
Face à l’urgence des situations écologiques et climatiques, de plus en plus de scientifiques s’engagent pour tenter d’éviter le pire. La recrudescence et la multiplicité des formes de cet engagement a conduit les institutions de recherche et d’enseignement supérieur et leurs comités d’éthique à se saisir de la question de la responsabilité et de la liberté d’engagement des scientifiques. Lire la suite…
Plus de 600 élus locaux de gauche demandent, dans une tribune au « Monde », la révision de la loi « séparatisme », un an après sa mise en application. Et dénoncent une dégradation des libertés publiques.
Dans quelques jours, nous allons fêter l’anniversaire de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association. Cette loi emblématique dans l’évolution de la société française, arrachée de haute lutte après trente ans de propositions, est une loi non pas d’interdiction mais de liberté et d’émancipation, constitutionnalisée en 1971 et consacrée par la Cour européenne des droits de l’homme. Grâce à elle, 1,5 million d’associations contribuent, quotidiennement, à une société française plus émancipée et plurielle, équitable et solidaire, dans tous des champs de notre République où le monde associatif joue un rôle déterminant.
La prochaine Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités (UEMSS) aura lieu du 23 au 27 août 2023 à l’Université Sorbonne Paris Nord au Campus de Bobigny (93). Sciences Citoyennes a proposé d’y tenir des ateliers et des modules, qui sont en cours de définition et de modélisation avec nos partenaires. Nous vous en dirons plus très prochainement. Le programme, très dense, vise à faire de cette université un lieu d’apprentissage et d’échanges, de luttes et de savoirs critiques.
Cela constitue un immense pas en avant pour le collectif « Stop aux cancers de nos enfants » qui avait lancé l’alerte en 2019 sur des cas de cancers pédiatriques survenus en pays de Retz (25 cas de cancers dont 7 mortels sur le territoire depuis cette alerte) : le lancement de l’Institut citoyen de recherche et de prévention rassemblant citoyens, associations, chambres professionnelles, chercheurs, collectivités territoriales, l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire. Lire la suite…
Sciences Citoyennes soutient la mobilisation contre le projet de réformes des retraites. Elle encourage toutes actions contre la réforme, provenant de tous les secteurs professionnels. En tant qu’employeur engagé, l’association Sciences Citoyennes donne toute latitude à son équipe salariée pour que ses membres puissent se mobiliser selon leur organisation collective. Toutes les journées dédiées à la mobilisation seront rémunérées comme des journées travaillées.
En tant que membre fondateur du Mouvement pour des Savoirs Engagés et Reliés, Sciences Citoyennes soutient son communiqué de presse, à la rédaction duquel elle a contribué et qui a été publié le 7 mars dernier. Le conseil d’administration de l’association l’a complété au lendemain de la mobilisation du 7 mars en y ajoutant – en italique dans le texte qui suit – des éléments liés à son activité propre.
Depuis 20 ans l’association Sciences Citoyennes mène ses combats sur la démocratisation des choix scientifiques et technologiques, sur la mise en débat des controverses technoscientifiques, sur la protection des lanceurs d’alerte, sur la recherche participative… Nous souhaitons célébrer , 20 ans après la création de l’association, nos victoires et avancées obtenues. Lire la suite…
« Quelque chose est en train de se jouer ». Tel est le sentiment que beaucoup retiendront à la sortie des premières Journées d’Été des Savoirs Engagés et Reliés et c’est ainsi qu’Isabelle Stengers, philosophe des sciences présente lors des Journées, a introduit son témoignage. Lire la suite…
Si la crise de Sars-Cov2 a brutalement mis en lumière la faillite de la gestion néolibérale des services publics (santé, éducation, enseignement supérieur…), cette pandémie a également révélé aux yeux de tous l’incapacité profonde de notre société à mettre en débat les choix socio-techniques qui sous-tendent les politiques publiques. Notre aptitude à surmonter les crises systémiques que le COVID semble préfigurer (crises écologiques, sanitaires, sociales, politiques, morales…) dépend avant tout de notre capacité à faire société et à mobiliser collectivement les savoirs nécessaires pour imaginer et mettre en œuvre ensemble les scénarios d’un futur commun. Cette appropriation politique de la crise passe nécessairement par des temps renouvelés de débats, d’échanges, de réflexions collectives. Pourtant face à cette exigence pressante de démocratie, nos sociétés semblent se polariser toujours d’avantage, tandis que se multiplient postures, clivages et manipulations qui laissent nos sociétés, sidérées, au point mort. Lire la suite…
Sciences Critiques fête leur sixième anniversaire à l’occasion d’une journée de conférences et de débats, intitulée « Déconfinons les sciences ! », le samedi 6 novembre prochain, à Paris, de 15h à 22h.
>Seront présents : Jacques Testart, Jean-Marc Lévy-Leblond, Annie Thébaud-Mony, Jean-Marie Vigoureux, Jean-Michel Hupé, Renaud Debailly, Tanguy Fardet, Pierre Bourlier (sous réserve) et Guillaume Loublier.
Cela fait maintenant plus d’un an et demi que Sciences Citoyennes, par la voix de la Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA), demande à l’État d’agir pour défendre les lanceurs et lanceuses d’alerte en France en transposant rapidement la directive européenne votée fin 2019. Vous avez pu lire les lettres ouvertes publiées par la MLA appelant à une transposition rapide et ambitieuse de la directive européenne et le complément de réponse adressé au Ministre de la Justice pour l’inviter à aller plus loin que ce que la consultation restrictive et fermée lancée en mars laissait présager. La Défenseure des droits et la CNCDH sont intervenues. Lire la suite…
L’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités (UEMSS) est un événement organisé de manière conjointe par de nombreuses organisations locales et nationales. L’événement se veut indépendant de tout parti politique et de toute structure publique.
L’édition 2021 aura lieu du 24 au 28 août à Nantes.
Chaque semaine, de nouveaux scandales apparaissent : Panama papers, Mediator, Dépakine, contaminations et fraudes alimentaires, pollutions environnementales… Derrière ces affaires, il y a des hommes et des femmes qui décident de prendre la parole pour dénoncer des dysfonctionnements et éviter des crises sanitaires, écologiques ou économiques.
L’association Anticor attend depuis plusieurs mois que vous renouveliez son agrément anticorruption lui donnant pouvoir de se constituer partie civile dans des procédures judiciaires visant des affaires de corruption ou de conflits d’intérêts. Le délai d’instruction prenait fin le 2 février, mais vous avez reporté votre décision au 2 avril en demandant à Anticor toujours plus de précisions parfois sans rapport avec les règles d’attribution d’un tel agrément. Tout cela fait légitimement craindre une décision défavorable. Sans cet agrément, Anticor ne pourra plus porter en justice des affaires de corruption au nom des citoyens français. Un scénario à nos yeux inacceptable.
Bâillonnement de l’action militante, recours contre l’inaction de l’État ou simple allergie de la justice à la science : quels enjeux se cachent derrière ces constats ? Quels outils juridiques sont disponibles pour l’action militante ?
Qu’a-t-on à gagner ou à perdre sur le terrain juridique ?Lire la suite…
Sciences Citoyennes est signataire de cette tribune dans Libération, datée du 14 décembre, initiée par l’association InterHop.
Contestable en matière de sécurité, le projet de centralisation des données de santé des Français est inconciliable avec le respect des droits à la protection des informations personnelles, alertent des associations, personnalités publiques, syndicats des secteurs de la santé et de la défense des libertés.
Gestion de la crise sanitaire, fraude fiscale, pollutions, surveillance des citoyens, conflits d’intérêts, fuites de données personnelles, violences policières : qu’ils soient fonctionnaires, aides-soignants, banquiers, médecins, chauffeurs ou encore policiers, nombre d’inconnus ont pris des risques pour défendre l’intérêt général. Mais ces Davids qui s’attaquent aux Goliaths sont trop souvent exposés au risque de représailles. La démocratie doit les protéger sans trembler, sans quoi ils disparaîtront et, avec eux, leurs combats d’intérêt général.
Sciences Citoyennes et 118 autres autres organisations interpellent les institutions de l’Union européenne dans le but d’obtenir une législation à même de protéger la démocratie et les droits fondamentaux. L’appel est en anglais.
Ending Gag Lawsuits in Europe Protecting Democracy and Fundamental Rights
The problem: gag lawsuits against public interest defenders
The EU must end gag lawsuits used to silence individuals and organisations that hold those in positions of power to account. Strategic Lawsuits Against Public Participation (SLAPP) are lawsuits brought forward by powerful actors (e.g. companies, public officials in their private capacity, high profile persons) to harass and silence those speaking out in the public interest. Typical victims are those with a watchdog role, for instance: journalists, activists, informal associations, academics, trade unions, media organisations and civil society organisations. Lire la suite…
Le règlement européen 2020/1043 vient modifier la règlementation OGM. Il permet à tout essai clinique de médicaments contenant des OGM, ou consistant en de tels organismes destinés à traiter ou à prévenir la Covid-19, d’échapper aux évaluations préalables sur la santé et l’environnement. Six associations et groupes de citoyens, représentés par Maitre TUMERELLE, ont déposé un recours en annulation de ce règlement. En appui à cette procédure, le Dr VÉLOT, généticien moléculaire à l’Université-Paris-Saclay et Président du Conseil scientifique du CRIIGEN, a rédigé un rapport d’expertise grand public sur les risques sanitaires et environnementaux que peuvent présenter les candidats vaccins contre la Covid-19 actuellement en cours d’essais cliniques.
Un an après la catastrophe de Lubrizol à Rouen, Sciences Citoyennes soutient le Collectif Unitaire Lubrizol pour son appel à manifester le 26 septembre 2020 à 13h30 devant l’usine Lubrizol (quai de France).
Les Amis de la Terre France, Résistance à l’agression publicitaire (RAP) et Communication sans frontières (CSF) publient un rapport en partenariat avec l’ Observatoire des multinationales, intitulé BIG CORPO. Encadrer la pub et l’influence des multinationales : un impératif écologique et démocratique1. Décortiquant le rôle central de la publicité et la communication des multinationales dans la surconsommation, ce rapport contient des recommandations concrètes pour réguler ces activités d’influence des entreprises et donner, dans le monde d’après, plus de place aux discours citoyens.
Sciences Citoyennes est associé à la coalition de 119 organisations demandant aux institutions européennes de renforcer la législation contre les procès-bâillons.
Un policy paper, ci-dessous (en anglais) a été publié ce jour :
Ending Gag Lawsuits in Europe Protecting Democracy and Fundamental Rights
The problem: gag lawsuits against public interest defenders
The EU must end gag lawsuits used to silence individuals and organisations that hold those in positions of power to account. Strategic Lawsuits Against Public Participation (SLAPP) are lawsuits brought forward by powerful actors (e.g. companies, public officials in their private capacity, high profile persons) to harass and silence those speaking out in the public interest. Typical victims are those with a watchdog role, for instance: journalists, activists, informal associations, academics, trade unions, media organisations and civil society organisations.
S’il reste peu connu du grand public, le nom du Dr Li Wenliang restera associé à une alerte dont les conséquences sont incalculables, à la fois du point de vue des victimes humaines et leurs proches, et du point de vue des modes de fonctionnement des sociétés contemporaines. Médecin ophtalmologue à l’hôpital de Wuhan en Chine, mort des suites du coronavirus, ce dernier avait été arrêté avec sept autres médecins pour « perturbation de l’ordre public ». Leur forfait ? Avoir alerté de manière précoce sur les premiers cas suspects de coronavirus en Chine, pays gouverné de manière autoritaire et qui n’est donc pas un champion des libertés publiques.
Michel Goldberg est maître de conférences à l’Université de La Rochelle. Ses recherches portent sur l’étude des débats et des controverses sociales à thème scientifique. La vidéo suivante présente des projets pédagogiques menés à l’université pour la formation à la pensée critique, et notamment pour éduquer face aux idées conspirationnistes. Lire la suite…
Suite au débat intitulé Pourquoi avons-nous besoin de vérités citoyennes et quelles pratiques scientifiques peuvent y contribuer ? dans le cadre de la Nuit des Débats organisée par la ville de Paris le jeudi 17 octobre à propos de l’ouvrage Vérités citoyennes. Les sciences contre la post-vérité, dirigé par Maryvonne Holzem (Éditions du Croquant, 2019), François Rastier (directeur de recherche ER-TIM, INaLCO, CNRS) a rédigé un texte intitulé « Se réconcilier avec la vérité : enjeux scientifiques et politiques ». Lire la suite…
Des scientifiques initiateurs de la tribune du Monde dont Kévin Jean, enseignant-chercheur en épidémiologie et président de l’association Sciences Citoyennes, Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac, des activistes d’ANV-COP21 sont actuellement en garde à vue pour avoir voulu dresser le vrai bilan écologique et social d’Emmanuel Macron.
Une réponse écrite par Jérôme Santolini, chercheur en Biologie, administrateur de Sciences Citoyennes, membre de « Cantine Sans Plastique France » et coauteur du livre « Pas de plastique dans nos assiettes – des perturbateurs endocriniens à la cantine »
Il y a quelques jours, les député.es Claire Pitollat et Laurianne Rossi présentaient en grande pompe le rapport de leur mission d’information parlementaire sur les perturbateurs endocriniens présents dans les contenants en plastique. En écho aux annonces officielles et médiatiques (vidéos, articles…), le rapport souligne avec emphase l’urgence de la situation, l’ampleur de la crise sanitaire.
We urge you to act to hold the industries and corporations that have fueled and continue to worsen the climate crisis liable, as well as the executives behind them, so that we may advance climate justice globally.
For decades, Big Polluters like Exxon, Shell, and others have spent billions of dollars simultaneously fueling and denying the climate crisis, delaying action, and pushing false “solutions” at every level—all while raking in billions in profits each year. And despite what their greenwashing advertising says, they’re still doing it, as are other major polluting industries like agribusiness.
People around the globe are fighting to protect their homelands from the rising seas, their loved ones from extreme weather events, and their lives and livelihoods from floods, droughts, pipelines, brutal fossil fuel extraction, deforestation, destruction of natural ecosystems, land grabs, and other violations of their rights. Communities in the Global South, women, youth, indigenous peoples, and other communities on the front lines of the climate crisis urgently need funding to implement a just and equitable transition away from fossil fuels and false “solutions” like carbon markets and offsets, bioenergy, and geo-engineering—and toward the community-centered solutions that must power our future: solutions like leaving fossil fuels in the ground, practicing agroecology, protecting vital ecosystems like the Amazon rainforest, and other solutions enshrined in the People’s Demands for Climate Justice.
Suite aux annonces du président de la République et de la ministre en charge de la Recherche, l’ANR lance un appel à projets appelé « Flash COVID-19 » doté d’un budget initial de 3 millions d’euros.
Le mot « Flash » signifie que cet appel s’accompagne d’un processus accéléré d’évaluation, avec une clôture de dépôt des dossiers le 23 mars et une évaluation (et donc une sélection) des dossiers retenus le 24 mars. Lire la suite…
La France a adopté en 2016, avec la Loi dite Sapin 2, une législation pionnière en matière de protection pour les lanceurs et lanceuses d’alerte. C’est en s’appuyant sur ses équilibres et ses acquis que nos organisations ont obtenu l’adoption en octobre dernier de la première directive européenne en leur faveur. Cette directive reprend l’essentiel des avancées de la loi française, mais offre également une opportunité de pallier les limites de cette dernière et de l’amender. Elle comporte une « clause de non régression », qui garantit l’objectif démocratique de renforcement des protections des lanceurs d’alerte lors de sa transposition. Lire la suite…
Cette année a vu une prolifération d’initiatives se mobilisant pour « défendre la Science », sa culture, sa rationalité, sa place dans la prise de décisions publiques. Ce militantisme « Pro-Science » est-il une réponse à une défiance croissante de nos sociétés en crise face au développement technoscientifique ou correspond-il à la résurgence d’un scientisme héritier d’un positivisme du XIXème siècle ?
Pour comprendre et analyser ce phénomène, Sciences Citoyennes vous convie à un apéritif-débat le mercredi 27 novembre, dans les locaux de la FPH (38 rue Saint Sabin, 75011 Paris), de 19h à 21h30, en présence de quatre intervenants : Lire la suite…
Pour sa 15e édition, le festival de projections-débats sur des controverses sciences et sociétés, Sciences en Bobines, organisé par Sciences Citoyennes et plus de trente organisations partenaires, se tiendra du 27 septembre au 24 octobre 2019 en France et au Québec.
Au programme, une trentaine de sessions au cours desquelles seront projetés des films abordant le climat et la géo-ingénierie, le nucléaire, les lanceurs d’alerte, les perturbateurs endocriniens et l’environnement, les ondes électromagnétiques, l’agroécologie et la chronotopie mais aussi les modes d’organisation ou de production alternatifs.Lire la suite…
Communiqué de 36 associations et médias, dont Sciences Citoyennes, à paraître dans Le Monde cette semaine.
La transposition en droit français de la directive européenne protégeant le secret des affaires, en juillet 2018, avait fait planer une menace sur nos libertés fondamentales et provoqué une levée de boucliers de la société civile.
Alors que les défendeurs de ce texte avaient assuré qu’il ne porterait pas atteinte à la liberté de la presse et au droit à l’information, quatre mois après la transposition, le journal Le Monde devait d’ores et déjà voir sa capacité d’investigation entravée. Dans le cadre de l’enquête « Implant Files »,qui a révélé que les dispositifs médicaux (défibrillateurs, pompes à insuline, prothèses de hanche)ont fait des centaines de morts, le journal s’est vu refuser l’accès à la liste des dispositifs ayant reçu un certificat de conformité.
Ce refus est basé sur le secret des affaires.
La CADA, dans une décision inique, estimait que les secrets pèsent plus lourd que le droit à la santé,l’information et la protection des citoyens et confirmait les craintes légitimes de la Société civile au moment de l’adoption de ce texte.
Pourtant, la loi elle-même prévoit que le secret des affaires ne peut pas être opposé aux médias, aux lanceurs d’alerte et aux syndicats, des acteurs essentiels de toute démocratie.
Le Monde a contesté ce refus devant le Tribunal administratif de Paris.
Ouvrage réalisé sous la direction de Maryvonne Holzem, linguiste et vice-présidente de Sciences Citoyennes.
Les informations pléthoriques et dérégulées découragent toute controverse et dévalorisent les notions mêmes de vérité et de connaissance objective de notre monde commun.
Cette connaissance reste d’autant plus indispensable que nous nous trouvons à l’échelle planétaire face à de multiples dangers politiques, sanitaires et environnementaux, notamment une évolution climatique aussi complexe qu’imprévisible.
Or, du lobbying généralisé qui fabrique du mensonge à dessein pour semer le doute à la « foutaise » qui prétend n’importe quoi (Trump ne ment pas, il se fout de la vérité), l’ère de la post-vérité revêt de multiples facettes détaillées dans cet ouvrage.
Né d’une table ronde organisée par l’association Sciences Citoyennes, ce livre dépasse un cadre disciplinaire strict et bénéficie d’une pluralité de points de vue. Il dépasse le stade des constats pour éclairer le phénomène de la prétendue « post-vérité » dans un domaine où l’idée de vérité partagée est essentielle : celui des sciences.
Il explore plusieurs pistes pour démocratiser la connaissance scientifique et la pensée critique à l’heure où la précarisation de l’information redouble la précarité économique de bon nombre de citoyens qui exigent à juste titre de n’être plus des intermittents de la vie politique.
14 organisations, dont Sciences Citoyennes, sont signataires de la tribune d’appel à la désobéissance civile le 19 avril contre la République des Pollueurs.
Malgré ses beaux discours, Emmanuel Macron a prouvé depuis le début de son mandat qu’il n’était pas le champion du climat. Alors que l’urgence écologique nous est rappelée à chaque canicule, tempête, inondation ou extinction d’espèce, le président de la République ignore les actions immédiates et radicales dont nous avons besoin pour limiter la catastrophe. La jeunesse est en grève pour défendre son droit à un avenir. Des centaines de milliers de citoyen-ne-s marchent pour la justice climatique, sociale et la préservation de la biodiversité. Plus de deux millions de personnes soutiennent le recours en justice visant l’Etat pour inaction climatique. Face à leurs cris d’alerte, Emmanuel Macron refuse de changer de cap.
Vous trouverez dans notre catalogue, l’offre des formations que Sciences Citoyennes est susceptible de dispenser sur demande. Le public visé et les modalités entourant vos attentes déterminera le caractère payant ou gratuit des formations. N’hésitez donc pas à nous contacter pour toutes demandes, nous serons heureux de répondre à vos besoins. Lire la suite…
Sciences Citoyennes s’associe à Sherpa dans son interpellation du gouvernement.
Communiqué de presse – 21 mars 2019
Sherpa publie aujourd’hui une tribune dans Médiapart et une pétition soutenue par plus de 80 personnalités et organisations dont Eva Joly, Edwy Plénel, Anticor, Transparency International, Greenpeace, la Ligue des Droits de l’Homme, la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, OXFAM, Sciences Citoyennes et de nombreuses autres. Sherpa interpelle le gouvernement suite au refus de son agrément corruption. Ne laissons pas le gouvernement étouffer l’action de la société civile contre la corruption !
Notre printemps sera climatique et social. Le 15 mars, la jeunesse sera en grève partout en France et dans le monde.
Le 16 mars, nous marcherons ensemble, pour dire « ça suffit ! » et demander des changements immédiats.
Depuis quelques mois-années, les controverses et scandales sanitaires se suivent et se ressemblent, traduisant l’évolution de notre rapport à la Santé et une profonde mutation des politiques de Santé Publique. Diagnostics, chimiothérapies, implants, traitements… témoignent du développement de plus en plus envahissant d’une certaine Technologisation de la Santé, à laquelle est même aujourd’hui dédié un Institut de l’Inserm.
Derrière chaque controverse ou scandale, se distingue la même vision technologique et marchande de la santé qui structure aujourd’hui les nouvelles pratiques de l’Industrie de la Santé. Pour discuter de cette logique et de son impact sur notre santé, nous recevrons le lundi 17 décembre, dans les locaux de la FPH à Paris (38 rue Saint Sabin, 11e) à partir de 19h30, deux témoins privilégiés :
L’idée de Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA) remonte à une dizaine d’années suite à l’organisation par Sciences Citoyennes de campagnes de mobilisation pour soutenir les lanceurs d’alerte Pierre Meneton (sel dans l’alimentation), Véronique Lapides (écoles construites sur un sol pollué) et Christian Vélot (risques liés aux OGM). Lire la suite…
Pour la première fois dans le monde, une Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA) est créée, sous l’égide d’un collectif de 17 associations et syndicats (voir liste ci-dessous*).
Pour la société et la démocratie, les lanceurs d’alerte ont joué – et jouent – un rôle clé, en signalant ou révélant des faits qui portent atteinte à l’intérêt général, aux biens communs.
Les lanceurs d’alerte permettent la détection, la prévention et la révélation de failles et dysfonctionnements dans nos États, nos économies, nos systèmes financiers et sanitaires et contribuent ainsi à une meilleure gouvernance citoyenne. Alors qu’ils jouent un rôle essentiel dans la prévention de tragédies ou la préservation de nos vies, ils sont trop souvent licenciés, poursuivis, arrêtés, menacés ou même tués.
La MLA, en les accompagnant, permettra de faciliterl’alerte et son traitement, tout en protégeant les personnes.
L’Europe est en train de décider de la manière dont seront protégés, à l’avenir, les lanceurs d’alerte dans l’Union Européenne. Concrètement, un projet de directive est actuellement débattu au Parlement Européen, puis sera négocié entre le Parlement et le Conseil Européen (les chefs d’État).
Sciences Citoyennes plaide depuis sa création pour la liberté d’expression et de débat dans le monde scientifique, ce qui se traduit, entre autres, par les démarches de création d’une Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA) et le soutien au projet de Maison des médias libres à Paris.
Un collectif formé notamment d’intellectuels et d’artistes publie une tribune (reproduite ci-dessous) au Monde pour la création de ce lieu, dans le cadre du concours Réinventer Paris 2. La MLA figure comme partenaire du projet. Lire la suite…
Pour sa 14e édition, le festival de projections-débats sur des controverses sciences et sociétés, Sciences en Bobines, organisé par Sciences Citoyennes et plusieurs dizaines d’organisations partenaires, se tiendra du 1er au 30 octobre 2018 en France et au Québec.
Au programme, une trentaine de sessions au cours desquelles seront projetés des films abordant le climat et la géo-ingénierie, les lanceurs d’alerte, l’environnement, les déchets, l’agroécologie et plus généralement les alternatives au productivisme forcené, la post-vérité, l’arme nucléaire, l’immortalité, la biologie synthétique et la procréation médicalement assistée (PMA) ou encore la surveillance de masse.Lire la suite…
Vous trouverez dans le catalogue ci-dessous, l’offre des formations que Sciences Citoyennes est susceptible de dispenser sur demande. Le public visé et les modalités entourant vos attentes déterminera le caractère payant ou gratuit des formations. N’hésitez donc pas à nous contacter pour toutes demandes, nous serons heureux de répondre à vos besoins.
Les procédures participatives
: des outils au service des associations ?
Volume horaire : 4 x 3h30 = 14h
Contextualisation : Alors que les consultations et les procédures dites participatives ou citoyennes se sont multipliées au cours des quarante dernières années, certaines associations se montrent aujourd’hui méfiantes – pour ne pas dire défiantes – à leur égard. Plusieurs raisons à cela : le fait que ces procédures ne soient souvent pas les parangons de vertu qu’elles prétendent être, qu’elles soient rarement suivies d’effets mais aussi qu’elles privent les associations d’une partie de leurs prérogatives (expertise, plaidoyer…). Pourtant il existe des procédures, comme les Conventions de Citoyens par exemple, qui, parce qu’elles sont codifiées, qu’elles entendent réellement mettre les citoyens au centre des débats, parce qu’elles confèrent au mouvement associatif un statut d’expert dans les débats contradictoires, pourraient changer cet état de fait. Encore faudrait-il que les associations en connaissent l’existence et s’en emparent.
Intention pédagogique : Montrer que certaines procédures participatives ou consultations citoyennes peuvent être des outils au service du milieu associatif dès lors que les mécanismes et la place de chacun des acteurs impliqués sont connus.
Compétences travaillées : Analyse comparée, argumentation, mise en débat
Formateur : Coordination des intervenants par Jacques Testart, président d’honneur de l’association Sciences Citoyennes
Modalités pédagogiques :
– interventions d’acteurs académiques ou non : juristes, sociologues, politologues, associatifs, spécialistes ou praticiens du débat public et des procédures participatives, etc.
– études de cas ;
– ateliers-débats
Validation : Évaluation des connaissances acquises à partir de l’analyse d’un cas virtuel
Contenu :
– panorama historique des procédures participatives en France et en Europe ;
– avantages et limites des procédures participatives et du débat public ;
– étude d’un cas emblématique ;
– la Convention de Citoyens : pour une expertise reconnue des associations
Concepts abordés : Démocratie participative, expertise, citoyenneté, tirage au sort, décision publique, conférences de citoyens
Histoire et actualité des lanceurs d’alerte
Volume horaire : 3 x 3h30 = 10h30
Contextualisation : À la fin des années 1990, Francis Chateauraynaud et Didier Thorny inventaient le terme Lanceur d’alerte et l’associaient à une personne effectuant un signalement relatif à un risque ou une menace pour la santé, l’environnement ou de manière générale la société. En parallèle, le terme anglo-saxon Whistleblower était utilisé pour caractériser des personnes signalant des crimes et des délits. Progressivement, en même temps que les lois et la perception par la société évoluaient, ces deux notions ont fusionné et le terme lanceur d’alerte est maintenant considéré comme une traduction du terme whistleblower. Après le vote d’un patchwork de lois en France de 2007 à 2016, un véritable labyrinthe juridique a été mis en place. Pour y remédier, la loi Sapin 2 du 9 décembre 2016 a proposé enfin une approche globale. Mais quelques mois auparavant était votée une directive sur le secret des affaires.
Que retenir de ces signaux contradictoires ?
Quelles sont les réelles avancées au niveau du droit d’alerte et quels risques demeurent pour le lanceur d’alerte ?
Qu’en est-il des associations et autres personnes morales ?
Intention pédagogique : Informer des droits et obligations des lanceurs d’alerte en France et en Europe en fonction de son statut et du type d’alerte lancée. Informer de l’actualité législative et réglementaire et des perspectives à court terme. Proposer un panorama des acteurs institutionnels et de la société civile actifs sur la question des lanceurs d’alerte et des alertes, et de leur interconnexion ; place du lanceur d’alerte dans ce paysage.
Compétences travaillées : Acquérir les bases de droit élémentaire nécessaires à l’action (droit administratif, droit pénal et droit européen), connaître les rôles et prérogatives des acteurs et la manière d’interagir avec eux.
Formateur : Glen Millot, chargé de la campagne lanceurs d’alerte de l’association Sciences Citoyennes.
Modalités pédagogiques :
– éléments théoriques et études de cas pratiques ;
– jeu de rôle sur le parcours d’un lanceur d’alerte.
Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence
Contenu :
– éléments historiques et actualités relatifs aux lanceurs d’alerte. Lanceurs d’alerte et whistleblowers ; évolution et fusion de la notion ; jalons politiques ;
– éléments de droit relatifs aux lanceurs d’alerte. Historique du droit d’alerte en France, état du droit actuel et éléments de jurisprudence. La situation en Europe et dans le monde ;
– études de cas pratiques et parcours d’un lanceur d’alerte. Quelques cas emblématiques, leur issue et leurs conséquences. Conseils pour le lancement d’alerte à travers un jeu de rôle où les participants se mettent dans la peau d’un lanceur d’alerte.
Les associations, actrices de nouveaux modes de production de savoir scientifique
Volume horaire : 4 x 3h30 = 14h
Contextualisation : Au cours des trois dernières décennies, de nouvelles évolutions remettent en cause l’hypothèse selon laquelle la science et son pilotage doivent se décider dans un cercle réservé aux chercheurs, décideurs politiques et industriels. Ces années ont vu un renforcement considérable de la capacité des acteurs de la société civile, non seulement à contester mais aussi à produire les savoirs et les innovations contribuant au bien-être de nos sociétés. Ces nouvelles approches rappellent que notre société d’abord qualifiée « d’économie de la connaissance » devient une « société de la connaissance » dans laquelle les différents acteurs perçoivent le savoir non seulement comme un produit mais aussi comme un processus et un bien commun. La montée de l’expertise associative du local au global (jusqu’à la participation d’Organisations Non Gouvernementales dans des négociations internationales), la mobilisation d’usagers (patients, consommateurs, etc.) pour coproduire les savoirs qui les concernent, et l’émergence de mouvements de création coopérative de pair à pair (logiciels libres, semences paysannes, naturalistes amateurs, etc.) en sont des témoins.
Intention pédagogique : Interroger la diversité des savoirs, en rendant visible l’expertise associative, les nouveaux modes de production de connaissance par la société civile, tout en donnant des clefs d’appropriation et des exemples de ces nouvelles modalités.
Compétences travaillées : Analyse des processus de production de connaissance, conception de modèles alternatifs.
Formateur : Cyril Fiorini, doctorant au CNAM, en thèse sur la recherche participative, ancien salarié de Sciences Citoyennes, Aude Lapprand, docteure, déléguée générale de l’association Sciences Citoyennes.
Modalités pédagogiques :
– interventions d’acteurs chercheurs et non chercheurs ;
– mise en perspective historique et politique ;
– mise en situation par la recherche de problématiques scientifiques propres.
Validation : Évaluation de l’intérêt porté au sujet par les pistes élaborées collectivement.
Contenu :
– l’expertise associative ;
– les modes de production citoyenne des connaissances ;
– organisation et moyens financiers ;
– les tiers-lieux.
Concepts abordés : Le savoir-pouvoir, construction sociale des sciences, démocratie participative, épistémologie politique
Les manipulations du vivant
Volume horaire : 2 x 3h30 = 7h
Contextualisation : Après la transgénèse, les techniques de manipulation du génome se succèdent à une vitesse spectaculaire, avec des noms plus barbares les unes que les autres (mutagenèse dirigée, nucléases dirigées à doigt de zinc, méganucléases, TALEN, CRISPR/Cas9, etc.). Les domaines d’application potentiels sont multiples et concernent aussi bien les végétaux que les animaux et les microorganismes. Certaines de ces techniques peuvent être utilisées directement sur les embryons animaux afin d’obtenir beaucoup plus facilement des animaux génétiquement modifiés. Ces techniques, pour lesquelles nous n’avons aucun recul, sont l’objet de tous les fantasmes et de toutes les promesses, que ce soit dans le domaine agricole avec la prétendue amélioration des plantes, ou dans le domaine médical pour résoudre les maladies génétiques contre lesquelles on attend encore que se réalisent concrètement les “miracles” de la thérapie génique vantés depuis 30 ans. L’industrie agro-alimentaire et semencière veut exonérer les produits de ces nouvelles techniques de la législation OGM, en considérant les plantes qui en seront issues comme conventionnelles. Les « experts », tant français qu’européens, tentent de justifier « scientifiquement » cette opération, au prétexte que ces techniques seraient plus précises que la transgenèse ou la technique de mutagenèse aléatoire avec laquelle on fabrique également des OGM agricoles, notamment tolérant aux herbicides (essentiellement colzas et tournesols), mais qui échappent à la législation européenne au prétexte qu’ils ne sont pas transgéniques (OGM cachés).
Intention pédagogique :
– démêler le vrai du faux et mieux appréhender les techniques elles-mêmes, leur évolution, leur mode opératoire, leur prétendue précision, leurs usages réels ou fantasmés ;
– poser les questions démocratiques et éthiques que leur utilisation et leur diffusion soulèvent.
Compétences travaillées : Acquérir les connaissances de bases sur les nouvelles techniques de manipulation du vivant (OGM cachés) et leurs champs d’applications, mise en débat.
Formateur : Jacques Testart, biologiste et président d’honneur de l’association Sciences Citoyennes, Christian Vélot, Docteur en biologie spécialisé en génétique moléculaire, Président du Conseil scientifique du CRIIGEN, Catherine Bourgain, généticienne, chargée de recherche Inserm.
Modalités pédagogiques : Interventions de scientifiques spécialistes, éléments théoriques, mise en perspective. Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence.
Contenu :
– les nouvelles techniques de manipulation du vivants (OGM cachés) ;
– les usages et le déploiement de ces techniques et les questions éthiques et démocratiques soulevées.
Concepts abordés : Démocratisation de la science, politique de recherche, déontologie de la recherche, expertise.
Les enjeux de la géo-ingénierie
Volume horaire : 3 x 3h30 = 10h30
Contextualisation : Des disciplines scientifiques et techniques émergentes telles que la géo-ingénierie, largement financées par des multinationales privées mais aussi, et de plus en plus, par les États, visent à contrôler le climat planétaire afin de pallier les effets des dérèglements climatiques. Or, cette fuite en avant technologique n’est pas sans danger. Les risques qui y sont associés sont mal compris par les scientifiques eux-mêmes et les mécanismes de réglementation et de surveillance existant sont inadaptés. La géo-ingénierie, aujourd’hui considérée comme un plan B, pourrait se présenter comme la seule approche possible en situation d’état d’urgence climatique (réchauffement global de plus de 2°C) avec des répercussions sur l’humanité et la biosphère totalement non maîtrisées. Le déploiement de cette technologie pose de nombreuses questions qui relèvent à la fois du rapport au progrès, de la géopolitique et de la diplomatie internationale (qui aura la main sur le thermostat ?) et du principe de précaution (quelles conséquences auraient des expérimentations ?). Cette session permettra, grâce à l’intervention d’experts, d’alimenter le public avec les informations les plus récentes quant au développement de ces recherches.
Intention pédagogique :
– informer sur cette discipline techno-scientifique émergente ;
– développer une analyse critique ;
– s’interroger sur les dérives possibles et sur l’impact sur l’environnement et sur nos vie.
Compétences travaillées : Acquérir les connaissances de bases sur les techniques de manipulation du climat, mise en débat.
Formateur : Dominique Cellier, chercheur, Président de Sciences Citoyennes, Kévin Jean, chercheur, maître de conférence au CNAM.
Modalités pédagogiques : Interventions de scientifiques spécialistes, éléments théoriques, mise en perspective.
Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence.
Contenu :
– les disciplines techno-scientifiques émergentes ;
– quels-sont les modèles de développement et les modèles économiques qui les sous-tendent ?
– quels sont leurs impacts ?
Concepts abordés : Démocratisation de la science, politique de recherche, déontologie de la recherche, expertise.
Analyse des politiques de recherche françaises et européennes
Volume horaire : 2 x 3h30 = 7h00
Contextualisation : En France, comme en Europe, les débats autour des politiques de recherche se limitent généralement à des questions d’attractivité, de compétition, de brevets et de puissance économique ou militaire. De grandes options technologiques désignées comme les plus prometteuses (ex. industrialisation de l’agriculture, utilisation de l’énergie nucléaire) sont privilégiées par les gouvernants sur les conseils des scientifiques et reçoivent la majorité des fonds publics et privés destinés à la recherche et au développement. Or, ces choix ne peuvent plus reposer sur la seule base de la seule expertise technique. Ils doivent intégrer divers avis, savoirs professionnels, traditionnels, locaux, empiriques et se situer dans le champ démocratique. Sciences Citoyennes plaide pour une intervention accrue de la société civile en tant que véritable partie prenante. La gouvernance délibérative, qui intègre par exemple les Conventions de Citoyens (CdC), réoriente le débat sur les politiques de recherche vers la sphère publique. Elle impose une nécessaire transparence sur les processus de décision. Alors que l’Union européenne pourrait engager 120 milliards d’euros dans les politiques de recherche et d’innovation pour les 7 années à venir, Sciences Citoyennes aura pour mission de mener le plaidoyer pour la démocratisation de la recherche européenne. Le prochain Programme Cadre (FP9) est donc l’occasion d’engager politiquement les citoyens afin de définir et orienter les futures missions de recherche. L’actualité politique européenne et les nombreuses actions prévues dans ce cadre par l’association impliquent la formation des candidats à ce sujet complexe.
Intention pédagogique :
– comprendre les enjeux des politiques de recherche françaises et européennes ;
– fournir une analyse critique des processus de décision.
Compétences travaillées : Analyse comparée, mise en débat.
Formateur : (Sous réserve) Rémi Barré, professeur des Universités, Ingénieur Civil des Mines, responsable au CNAM des enseignements concernant les politiques de la science et de la technologie. Il est également directeur de la Prospective à l’INRA et membre du conseil scientifique de l’ADEME, Aude Lapprand, Déléguée générale, Sciences Citoyennes.
Modalités pédagogiques : Interventions de scientifiques spécialistes, mise en perspective.
Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence.
Contenu :
– l’analyse des politiques de recherche et d’innovation menées en France ;
– les enjeux du futur programme cadre européen (FP9) et l’engagement des citoyens pour la programmation de la recherche.
Concepts abordés : Politique de recherche
La responsabilité en recherche scientifique
Volume horaire : 3 x 3h30 = 10h30
Contextualisation : Les responsabilités des institutions finançant, produisant et communiquant la recherche sont ici pointées du doigt. Les jeux d’influences dictés par la place croissante des intérêts privés dans les choix scientifiques et techniques impactent à la fois les connaissances produites et les savoirs jugés non pertinents (et donc non produits) par le système de recherche. Les concepts tels que l' »excellence scientifique » sont mis en avant pour justifier d’un mode de production et d’évaluation de la recherche. Il est vrai que la pratique du métier de chercheur est largement façonnée par ces contraintes et obligations réelles. Néanmoins, les raisons et les modalités de l’encadrement des pratiques, ainsi que les positionnements des chercheurs dans la sphère politique ou industrielle, influent directement sur la responsabilité et sur le rôle social du chercheur. Il s’ensuit des évolutions importantes pour le métier de chercheur (liberté et déontologie menacées par la compétition) comme pour la société (innovations imposées, non prise en compte des besoins citoyens). Par exemple, la fraude scientifique n’est plus exceptionnelle puisque la recherche est gérée comme une entreprise, avec des exigences de rentabilité. Malgré cette révolution qui met l’appareil de connaissance au service de l’économie, la gestion de l’outil scientifique échappe toujours à la démocratie. Il devient donc urgent de définir des outils pour décider des grandes orientations en amont (on ne peut pas chercher partout) et de la régulation des innovations en aval (le bien commun comme repère). La production scientifique doit donc privilégier des contres-modèles fondés sur de nouveaux systhèmes de valeur pour que soit menée une recherche scientifique responsable avant tout dans l’intérêt du bien commum.
Intention pédagogique :
– interroger le rôle du chercheur ;
– interroger la recherche scientifique faite et non faite ;
– étudier les contres-modèles existants et à mettre en œuvre.
Compétences travaillées : Analyse des processus de production de connaissances par les chercheurs, mise en débat.
Formateur : (à définir)
Modalités pédagogiques : Interventions de scientifiques spécialistes, étude d’alternatives, mise en perspective.
Validation : Sans vérification des acquisitions, attestation fournie en fonction de la présence et évaluation de l’intérêt porté au sujet par les pistes de contres-modèles élaborées collectivement.
Contenu :
– la pratique du métier de chercheur et ses obligations déontologiques ;
– la déresponsabilisation du chercheur dans le système d’organisation actuel de la recherche ;
– les moyens de parvenir à une recherche responsable en faveur d’une société durable et de l’intérêt général.
Concepts abordés : Démocratisation de la science, déontologie de la recherche, intérêt général, responsabilité.
L’été est déjà loin et cela fait donc un certain temps qu’une équipe de Sciences Citoyennes composée d’adhérent.e.s et de salarié.e.s est revenue de l’Université d’été rebelle et solidaire des mouvements sociaux et citoyens qui s’est tenue à Grenoble à la fin du mois d’août. Malgré tout, il n’est pas trop tard pour en faire le bilan et de le partager avec l’ensemble des adhérent.e.s et sympathisant.e.s de l’association, d’autant plus qu’il est particulièrement positif !
Sciences Citoyennes a décidé cette année d’être partie prenante de l’Université d’été solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens. Dans le prolongement de nombreuses initiatives citoyennes Lire la suite…
N’y aura-t-il personne, pas même une association, dans cet établissement « prestigieux » qu’est le Muséum, pour souligner le fait qu’au moment où une énième Grande Messe « pour sauvegarder la biodiversité » réunit quelques importants personnages sous nos ors, le même gouvernement s’apprête à autoriser la destruction de la forêt guyanaise par les orpailleurs (d’Etat cette fois, après les « Brésiliens clandestins »), après avoir autorisé le pollueur Total à importer des tonnes d’huile de palme pour faire des « biocarburants », renoncé à interdire les OGMs, les pesticides et perturbateurs endocriniens, etc. sur notre territoire ? Personne pour faire la liste des actions permanentes de cet Etat contre la biodiversité tout en tenant cette langue de bois « écologiste » ridicule ? Il est vrai que les chercheurs ont d’autres chats à fouetter : ne pas nuire à leur carrière en crachant dans la soupe (même si celle-ci est très claire), faire la chasse aux crédits pour pouvoir survivre, continuer à faire de la « recherche » (autorisée d’en haut), obtenir des ATMs, des postes, des ATERs, des post-docs. Et que cet établissement a pendant des décennies fait appel, entre autres, à ce même Total pour financer ses « grandes expéditions » pour lequel l’Etat et le Muséum ont toujours été très chiches en financements hors salaires.
Les inconditionnels de la manipulation génétique, en érection permanente depuis la découverte de Crispr-Cas9 en tant qu’outil, commencent à ramollir du gland en découvrant que le vivant est un peu plus complexe que ce qu’ils avaient imaginé.
Prétendre faire des miracles thérapeutiques avec une technique qui nécessite d’être utilisée sur des cellules dépourvues de leurs garde-fou anti-cancers (et notamment P53), c’est un petit peu comme prétendre résoudre la faim dans le monde avec une technologie qui nécessite que les paysans renoncent à leurs semences et cultures vivrières…
38 organisations (associations et syndicats) et 10 sociétés de journalistes déposent une contribution au conseil constitutionnel (sous forme d’une « porte étroite ») pour s’associer aux recours déposés par les parlementaires contre la loi sur le secret des affaires. En effet, cette loi, en faisant du secret la règle et des libertés des exceptions inverse nos principes républicains. Lire la suite…
Communiqué de la coalition Stop Secrets des Affaires
Le jeudi 21 juin la proposition de loi Gauvain sur le secret des affaires a été adoptée par le Sénat.
Malgré les alertes lancées depuis près de 3 mois par une coalition rassemblant 52 organisations (syndicats et ONG) et l’essentiel des Sociétés de Journalistes, malgré la pétition signée par plus de 560 000 personnes, Raphael Gauvain et Emmanuel Macron ont refusé de modifier la proposition de loi. Lire la suite…
Lettre ouverte de la coalition Stop Secrets des Affaires
Nous en sommes persuadés. Comme nous, vous considérez la liberté d’informer comme un pilier de la démocratie. Comme nous, vous êtes favorable à l’équilibre des pouvoirs et à l’intérêt général.
Pendant des mois, nous avons défendu ces valeurs – dont vous êtes l’un des garants – pour amender la loi sur le secret des affaires, votre loi, portée par le député Raphaël Gauvain (LREM), ancien avocat d’affaires. Ce texte sera définitivement voté le 14 juin 2018 par l’Assemblée nationale. Lire la suite…
Ce jeudi 24 mai aura lieu la Commission Mixte Paritaire sur la proposition de loi sur le secret des affaires portée par le député Raphaël Gauvain pour transposer en France la directive européenne.
Une coalition de 52 organisations et 23 SDJ a saisi Emmanuel Macron le 16 avril dernier, considérant que cette proposition de loi remettait en cause nos principes républicains et portant une exigence : préciser que le secret des affaires s’applique aux seuls acteurs économiques concurrentiels. La pétition reprenant cette demande a été signée par plus de 550 000 citoyennes et citoyens puis déposée à l’Élysée. Après le déploiement spectaculaire d’une banderole géante devant l’Assemblée Nationale le 15 mai dernier, les cabinets de l’Elysée et Matignon ont enfin reçu la coalition le 18 mai.
La coalition a présenté ses amendements et demandes prioritaires en vue de la Commission Mixte Paritaire et notamment:
Précision du champ d’application du secret des affaires, pour le circonscrire aux seuls acteurs économiques concurrentiels et inversion de la charge de la preuve en cas de poursuites
Préservation des acquis de la loi Sapin 2 en matière de protection des lanceurs d’alerte
Garantie pour les représentant.e.s du personnel de pouvoir continuer à diffuser les informations obtenues dans le cadre de leur mandat aux salarié.e.s
Protection de la mobilité des salarié.e.s en intégrant dans la loi l’encadrement des clauses de non concurrence, actuellement seulement régies par la jurisprudence de la cour de cassation
Impossibilité de poursuivre des organes de presse devant les tribunaux de commerce
Mise en place d’amendes dissuasives en cas de procédures abusives dites « procédures bâillon » par les employeurs
Conciliation de la loi sur le devoir de vigilance des multinationales et de la loi sur le secret d’affaires
Ce mardi 15 mai à 7h30 une centaine de militant·e·s et de personnalités ont déployé une banderole géante devant l’assemblée nationale pour interpeller Emmanuel Macron et les parlementaires sur la proposition de loi Secret des affaires.
Etaient notamment présent·e·s les personnalités et organisations suivantes : Edwy Plenel, Laurent Joffrin, Edouard Perrin, la CGT, Attac, Pollinis, Foodwatch, Greenpeace, Sherpa, Le Mouvement, les syndicats de journalistes (SNJ et SNJ-CGT), Sciences citoyennes, Informer n’est pas un délit, le Syndicat de la Magistrature…
La proposition de loi instituant le secret des affaires sera soumise le 24 mai à la Commission Mixte Paritaire. Elle est dénoncée par 53 organisations (syndicats et associations) et 23 sociétés de journalistes qui ont interpellé Emmanuel Macron le 16 avril dernier[1]. Pour empêcher que le secret ne devienne la règle et les libertés des exceptions, les organisations signataires exigent que le champ d’application du secret des affaires soit restreint aux seuls acteurs économiques concurrentiels. Malgré cette lettre ouverte, la pétition signée par plus de 550 000 personnes[2], et de multiples demandes de rendez-vous, Emmanuel Macron n’a pas répondu. Lire la suite…
M. Le Président, refusez qu’avec le secret des affaires, le secret ne devienne la règle et les libertés des exceptions
Monsieur le Président,
Le Parlement s’apprête à voter via une procédure accélérée une proposition de loi portant « sur la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d’affaires) contre l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicites ».
Représentée par quelques salarié.e.s et adhérent.e.s d’Île-de-France, Sciences Citoyennes a participé à un rassemblement symbolique place de la République à Paris, le lundi 16 avril, pour la sauvegarde des libertés fondamentales, tel que le droit à l’information des citoyen.ne.s. Sciences Citoyennes et des organisations partenaires visaient ainsi à dénoncer les dangers que représente la proposition de loi sur le secret des affaires des entreprises en cours d’adoption.
Mardi 27 mars, l’Assemblée nationale discutera en séance publique de la proposition de loi sur le secret des affaires. Afin que le droit des affaires ne l’emporte pas sur la liberté d’expression et le droit d’alerte, nous avons publié une lettre ouverte aux parlementaires, co-signée par un grand nombre de sociétés de journalistes. Cette action est menée avec la coalition d’organisations qui s’était mobilisée en 2015 et 2016 à l’occasion de la loi Macron et de la directive sur le secret des affaires.
Nous avons également rencontré des députés de différents groupes afin de leur présenter nos propositions d’amendements à la fois pour inverser la logique de cette loi et, à défaut, essayer d’en atténuer les effets. Ces amendements ont ensuite été envoyés aux députés.
En parallèle, nous appelons à signer une pétition à destination de ces derniers, qui reprend notre lettre ouverte et que nous vous invitons à relayer :
Vous serez prochainement amenés à vous prononcer sur la proposition de loi portant « sur la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d’affaires) contre l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicites ».
Ce texte est la transposition d’une directive européenne adoptée en 2016 malgré les mises en garde des ONG, des syndicats, des journalistes et l’opposition massive des citoyens. Elaborée par les représentants des lobbies des multinationales et des banques d’affaires, elle constitue une offensive sans précédent contre l’intérêt général et le droit des citoyens à l’information.
La « loi secret des affaires » a des implications juridiques, sociales, sanitaires et environnementales graves. Sous couvert de protéger les entreprises, elle verrouille l’information sur les pratiques des firmes et les produits commercialisés par les entreprises.Des scandales comme celui du Médiator ou du bisphénol A, ou des affaires comme les Panama Papers ou LuxLeaks, pourraient ne plus être portés à la connaissance des citoyens.
En gravant dans le marbre la menace systématique de longs et couteux procès, cette loi est une arme de dissuasion massive tournée vers les journalistes, les syndicats, les scientifiques, les ONGs et les lanceurs d’alertes.
Nous, signataires de cette pétition, lanceurs d’alertes, syndicats, ONGs, journalistes, chercheurs, et simples citoyens, nous opposons à l’application en l’état de cette loi en France, et vous demandons de défendre le droit à l’information et l’intérêt des citoyens que vous représentez, en adoptant les amendements qui vous sont présentés pour restreindre son champ d’application aux seuls acteurs économiques concurrentiels.
Qu’est-ce que la post-vérité ? Qu’est-ce que la montée en puissance de cette question nous dit du monde d’aujourd’hui et des enjeux qui y sont associés. Comment repérer la foutaise dans les discours politiques ? Quelle place de la formation à l’esprit critique ? Quelles actions citoyennes fédérer pour agir ensemble ?
La post-vérité donne plus d’importance aux émotions et aux croyances qu’à la réalité des faits avérés. Elle permet bien souvent de façonner et d’infléchir l’opinion publique en jouant sur ces émotions et la démagogie.
L’association Sciences Citoyennes, dont l’objectif est d’œuvrer à une appropriation citoyenne et démocratique des connaissances scientifiques pour le bien commun, vous invite à participer à la table ronde qu’elle organise le samedi 25 novembre après midi (14h) dans ses locaux (38 rue Saint Sabin dans le 11° arrondissement de Paris) sur la question de la post vérité qui menace notre avenir commun.
Nous aborderons entre autres les points suivants :
Qu’est-ce que la post vérité ? Qu’est-ce que la montée en puissance de cette question nous dit du monde d’aujourd’hui et des enjeux qui y sont associés. Comment repérer la foutaise dans les discours politiques ? Quelle place de la formation à l’esprit critique ? Quelles actions citoyennes fédérer pour agir ensemble ?
La salle ne peut contenir qu’une quarantaine de personnes, ce qui pour un premier échange nous semble suffisant. Les participants adhérents ou non de Sciences Citoyennes devront donc se manifester au préalable pour retenir leur place.
Pour sa 13e édition, le festival de projections-débats sur des controverses sciences et sociétés, Sciences en Bobines, traverse nos frontières. Organisé par Sciences Citoyennes et une quarantaine d’organisations partenaires, le festival s’était progressivement déployé un peu partout en France, mais cette année, c’est au tour de Chertsey au Québec de rejoindre la vingtaine de villes accueillant une ou plusieurs sessions.
Autre nouveauté, une courte bande-annonce accompagne le festival. Vous pouvez la découvrir sur notre chaine Youtube.
La Commission européenne, dans le cadre de son initiative sur l’alerte lancée en début d’année 2017, a ouvert une consultation publique sur la protection des lanceurs d’alerte. Près d’un an après le vote de la directive sur le secret des affaires, l’enjeu est d’obtenir une directive qui permette un cadre satisfaisant pour les États membres qui actuellement n’ont rien prévu dans ce domaine, en espérant que les meilleures dispositions des pays déjà moteurs sur ces questions servent de socle à cette directive.
Sciences Citoyennes a rejoint le collectif de soutien du Dr Dominique Huez (voir son blog), médecin du travail et lanceur d’alerte poursuivi par l’Ordre des médecins. Nous appelons à signer la pétition « Contre les collusions entre les employeurs et l’Ordre des médecins », à la diffuser largement et à diffuser aussi les informations que nous présentons de façon synthétique dans cet article très riche en informations et liens.
Dans le cadre de l’émission « Seul contre tous » de Sud radio, Glen Millot, un des coordinateurs de Sciences Citoyennes, est intervenu aux côtés de Renaud Dufeu, avocat de lanceurs d’alerte et Jean-Luc Thouly, lanceur d’alerte sur les multinationales de l’eau.
L’objectif était de répondre à la posture défendue par le journaliste Philippe David : « Les lanceurs d’alertes sont des traitres à leur pays ! »
Sciences Citoyennes s’associe à cette pétition initiée par le Réseau Environnement Santé dont elle est membre fondateur. Elle sera envoyée aux candidats à l’élection présidentielle.
Les bébés naissent aujourd’hui avec plusieurs dizaines de substances chimiques toxiques dans leur organisme. Un grand nombre d’entre elles sont des perturbateurs endocriniens.
La récente étude de l’agence Santé Publique France, menée auprès de plus de 4000 femmes enceintes, montre une imprégnation généralisée : 70% pour le Bisphénol A, 99,6 % pour les phtalates, 100% pour les pesticides pyréthrinoïdes, 50 % pour les pesticides organophosphorés, 100 % pour les PCB, dioxines et furannes, 100 % pour les retardateurs de flamme bromés, 100 % pour les perfluorés.
Encore un cas flagrant de lanceur d’alerte pour ce chercheur argentin ayant témoigné lors du Tribunal Monsanto de la Hague, qui se retrouve désormais privé de moyens matériels et humains pour ses travaux.
La loi Sapin 2, votée mardi 8 novembre, promettait de répondre de manière globale à la question de l’alerte. L’association Sciences Citoyennes y était favorable tant le saupoudrage législatif opéré ces dernières années – à travers pas moins de huit lois – rendait la question de l’alerte et des lanceurs d’alerte inintelligible. La situation législative apparaissait inadaptée alors que chacun s’accordait sur le fait que les lanceurs d’alerte ont permis de révéler de nombreux scandales par le passé et pourraient permettre d’éviter de nouveaux drames et dysfonctionnements à l’avenir. Lire la suite…
Mercredi 14 septembre se réunit une Commission mixte paritaire (CMP) dont le but est d’aboutir à un texte commun au Sénat et à l’Assemblée nationale. Le texte issu de cette CMP ou un autre texte (celui issu de l’Assemblée nationale plus probablement) en cas de désaccord sera ensuite soumis à une nouvelle et dernière lecture par les députés.
Il est donc urgent d’interpeller les 28 parlementaires, membres de cette commission, afin qu’ils mesurent les enjeux de ce qui leur est confié et aillent dans le bon sens. Lire la suite…
La 12e édition du festival de projections-débats sur des controverses sciences-société aura lieu cette année dans 26 villesdu 4 au 21 octobre 2016. 3 sessions supplémentaires sont programmées les 6, 10 et 14 novembre.
Au-delà des discussions sur les impacts des technosciences, une large part de la programmation fera la part belle à la présentation d’alternatives concrètes pour enclencher la nécessaire transition.
Les équipes du festival sont déjà constituées, mais vous pouvez encore les rejoindre en utilisant les contacts listés sur le site du festival.
Le succès de la manifestation du 14 juin a entrainé des réactions violentes du pouvoir en place : campagne de désinformation sur le déroulement de cet événement (nous y étions ! ), dénigrement des organisations syndicales et de l’acte de manifester, atteinte à cette liberté fondamentale. Sciences Citoyennes reste mobilisée et partage la position exprimée par le Collectif des Associations Citoyennes (CAC) dans sa lettre d’information diffusée le 22 juin.
Dans le cadre des discussions en première lecture à l’Assemblée nationale du projet de loi relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (Sapin 2) et de la proposition de loi relative au Défenseur des droits, Sciences Citoyennes a fait parvenir à l’ensemble des députés le courriel suivant :
Sciences Citoyennes et Transparency International France organisent le vendredi 10 juin 2016 de 14h à 17h un point presse suivi d’un séminaire consacrés aux lanceurs d’alerte, à l’évolution de la loi dite Sapin 2 et à l’articulation entre alertes et secrets
Les directeurs de grandes fondations étrangères en soutien aux lanceurs d’alerte et des experts internationaux du droit d’alerte, membres du réseau WIN (Whistleblowing International Network) se réunissent pour la première fois à Paris les 8, 9 et 10 Juin, en plein cœur des délibérations du Parlement visant à doter la France d’un statut unifié du lanceur d’alerte, lui garantissant une protection effective et efficace.
Par un amendement en commission des lois de l’Assemblée nationale adopté dans la nuit du 25 mai 2016, la loi relative à la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation, dite loi Sapin 2, accueille aujourd’hui une série de dispositions visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte. Leur sort était jusque-là régi par sept lois sectorielles, hétérogènes à bien des égards.
54 organisations françaises et européennes adressent ce jour une lettre ouverte aux chefs d’Etats et de gouvernement européens leur demandant de ne de ne pas valider la directive secret des affaires en l’état. En France, une interpellation est adressée à François Hollande.
Monsieur le Président,
Le 14 avril dernier, le Parlement européen a voté en faveur du projet de directive sur la protection du secret des affaires. Pour être adoptée, cette directive doit encore être approuvée, le 17 mai prochain, par le Conseil de l’Union Européenne, institution représentant les États européens, donc la France. Nous vous demandons de ne pas adopter cette directive en l’état.
Elaborée en toute opacité à la demande et avec l’aide de quelques multinationales françaises et américaines1, cette directive suscite l’inquiétude et l’opposition des ONG, organisations syndicales et citoyens européens. En effet, destinée à protéger les entreprises contre l’espionnage industriel, elle a un champ d’application potentiel beaucoup trop large et risque de permettre l’ouverture de poursuites judiciaires contre des personnes qui ne sont en aucun cas des criminels : journalistes, syndicalistes, lanceurs d’alertes obtenant ou publiant des informations internes d’une entreprise, ou salariés utilisant chez un nouvel employeur des informations acquises sur leur lieu de travail précédent.
Plus de 160 pays au siège des Nations unies à New York ont signé le 22 avril 2016 l’Accord de Paris. Cet accord, dont l’entrée en vigueur est prévue en 2020 a vocation à contenir l’augmentation moyenne de la température nettement en dessous de 2 degrés par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5°. On peut émettre de sérieux doutes sur les moyens que ces Etats signataires seront prêts à engager pour atteindre cet objectif…
Dans ce contexte d’après COP21, Sciences Citoyennes poursuit sa mobilisation sur les inquiétudes liées au développement des techniques de géo-ingénierie comme (fausse) solution proposée pour lutter contre le changement climatique (pour plus d’informations, voir notre dossier sur la géo-ingénierie).
Sciences Citoyennes a participé d’octobre 2015 à janvier 2016 à un groupe d’étude du Conseil d’État sur l’alerte constitué de membres du Conseil d’État, de représentants des ministères les plus concernés, des membres d’association (Sciences Citoyennes et Transparency International) et de l’Université. Compte-tenu du patchwork législatif actuel et des nombreuses lacunes que ces textes de loi comportent, un des objectifs était de faire un état des lieux avant de proposer une mise en cohérence et une amélioration du droit d’alerte et du traitement de l’alerte.
Communiqué de presse d’une coalition européenne dont Sciences Citoyennes fait partie
Le parlement européen a adopté aujourd’hui[1], jeudi 14 avril, la directive sur le secret des affaires. Cette directive, censée protéger les entreprises contre l’espionnage industriel, a été élaborée en toute opacité par la commission européenne, à la demande et avec l’aide considérable de quelques multinationales françaises et américaines[2]. Elle introduit une nouvelle définition, le secret des affaires, aux contours tellement larges que toute information interne à l’entreprise peut potentiellement en faire partie. Surtout, la directive permet aux entreprises de poursuivre tous ceux, journalistes, syndicalistes, lanceurs d’alertes ou salariés utilisant leurs informations acquises sur leur lieu de travail, qui révèleraient un secret d’affaire. Les exceptions supposées protéger les libertés sont très insuffisantes : leur adaptation en droit national variera en fonction des Etats, et il reviendra au juge de faire la part des choses entre la protection de ces libertés d’une part, et la défense des intérêts économiques d’autre part. La charge de la preuve est inversée : Les entreprises devront seulement prouver qu’elles n’ont pas autorisé l’obtention, l’usage ou la publication du secret d’affaire concerné tandis que les citoyens devront démontrer au juge qu’ils ont agi de façon compatible avec une des exceptions prévues. La simple perspective des poursuites sera une intimidation permanente pour tous les enquêteurs ou lanceurs d’alerte potentiels, sans parler de l’effet au quotidien sur la mobilité des salariés et de la possibilité d’accéder à des informations d’intérêt général sur la toxicité des produits sur le marché.
Dans un an, le 25 avril 2017 aura lieu, au Tribunal de Grande Instance de Paris, le procès du directeur de publication e t de l’auteur des écrits contenus dans l’article paru le 10 juin 2014 dans le journal « Contrepoint » et signé sous le pseudo « Anton Suwalki ». Ce procès fait suite à une plainte en diffamation déposée par Christian Vélot, enseignant chercheur spécialiste en génétique moléculaire et utilisateur de la technologie OGM en tant qu’outil au service des chercheurs.
La Recherche vit un schisme avec la Société. Cette défiance peut être liée à une forte évolution du paysage scientifique et une libéralisation de son activité à différents échelons.
Produire autrement
Si ce message concerne en premier lieu un secteur agricole acculé au changement de paradigme, il peut tout autant concerner un autre domaine également producteur, mais de connaissances : celui du monde scientifique. Longtemps sacralisé pour garantir une liberté absolue du chercheur en toutes disciplines, le mode de production des savoirs doit aussi être reconsidéré aujourd’hui, à l’aune d’une société qui évolue fortement et est en droit d’exiger une science qui réponde mieux à ses attentes.
Cette lettre n’engage que moi, n’est pas le fruit d’une concertation et n’a d’autre intention que d’exprimer un point de vue personnel, détaché de toute logique d’appareil. J’espère seulement qu’elle sera prise positivement, car je pense sincèrement que c’est possible.
Cher Collègue,
Je viens de lire ton interview donnée à l’AEF sur le suivi de carrière, sobrement intitulé Nous avons un minimum de comptes à rendre à la société.Je pourrais t’expliquer ce que le sous-entendu représente comme violence pour moi, recruté il n’y a même pas 10 ans, toujours plus évalué, toujours plus maltraité, à coup de concours brutaux, d’éloignement familial, de salaire gelé, privé de tout budget hors appel à projets… Tu pourrais me répondre que je vois le mal partout, je te répondrais que je tiens à ta disposition tous les textes qui montrent scientifiquement, factuellement, raisonnablement qu’on est allé trop loin dans l’évaluation, que la science crève de la pression à la publication, que l’enseignement crève de ses taux de réussite, que l’université crève de son classement de Shanghai, que l’hôpital crève de sa T2A, que le service public crève de sa RGPP, que les entreprises crèvent de leur lean management et de leur valeur boursière, que la société dans son ensemble crève de son injonction à la performance… Mais ça, tu le sais déjà.Puis tu enchaines : « Cette procédure risque d’être abandonnée très vite au profit d’une autre qui sera beaucoup moins protectrice pour les enseignants-chercheurs ». Je pourrais t’expliquer la faiblesse de l‘argument, le point de Godwin que tu viens d’atteindre, la violence, encore, de l’argument systématiquement ressorti « fais-le ou on le fera pour toi, et ça sera pire »… Que cela nous prive de toute auto-détermination, que cela prive nos directions de leurs responsabilités, que c’est la négation même de la démocratie… Mais ça, tu le sais déjà.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 26 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Jacques TESTART est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 25 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Christian VÉLOT est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 25 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Christian VÉLOT est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
Bertrand Bocquet est administrateur de Sciences Citoyennes.
La responsabilité sociale et environnementale des Universités est abordée par Bertrand Bocquet. Le contexte est rappelé, en évoquant le souhait des décideurs d’une économie de la connaissance, qui se heurte cependant aux finitudes de la planète. Il rappelle que la LRU (Loi relative aux libertés et responsabilités des universités) a fait évoluer l’université vers les standards internationaux de compétition et de transfert rapide des technologies. Enfin et malgré la terminologie de la loi LRU, la notion de responsabilité reste peu présente dans les établissements de recherche.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
Isabelle STENGERS est philosophe et administratrice de Sciences Citoyennes.
Bien que le terme soit apparu il y a 30 ans, Isabelle Stengers définit la «technoscience » comme système émergeant à partir du 19ème siècle, avec le développement de la chimie allemande. La technoscience a émergé avec la symbiose systématique entre chercheurs et industrie qui a rapidement éliminé un ensemble d’anciens savoirs et pratiques. Les chercheurs ne sont alors plus formés dans la lenteur permettant de comprendre les pratiques artisanales. Enfermée dans son rapport de soumission et de connivence au progrès productiviste, la science ne s’adresse aujourd’hui qu’à une sélection d’interlocuteur : l’Etat et l’industrie. Lire la suite…
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 26 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand. Christophe MORVAN est chargé de mission à Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association KHEPER
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes. Maryvonne HOLZEM est chercheuse et linguiste.
Maryvonne Holzem pose comme préalable que les méthodes des sciences de la nature sont généralisantes alors que celles des sciences de la culture sont individualisantes mais que cela ne joue pas sur la rigueur des travaux menés.
Ce rappel étant fait, Maryvonne Holzem explique que la subjectivité n’a rien de péjoratif et qu’il faut s’opposer à l’individualisme méthodologique dès lors qu’il est question de culture et d’humanités : il nous faut croire en la construction plus qu’en l’accumulation, en l’éducation plus qu’en l’idéologie managériale, aux récits fondateurs plus qu’aux chroniques, aux connaissances plus qu’aux simples compétences… Lire la suite…
Sciences Citoyennes soutient les lanceurs d’alerte Antoine Deltour et Édouard Perrin à l’origine de l’affaire Luxleaks.
Alors que les #Panama Papers suscitent une condamnation unanyme, Antoine Deltour est poursuivi par la justice luxembourgeoise et risque ainsi la prison et une lourde amende pour avoir révélé le système d’optimisation fiscale concernant des centaines de multinationales au Luxembourg. Son procès débutera le 26 avril 2016.
La Fondation Sciences Citoyennes s’associe à Corporate Europe Observatory dans une lettre ouverte au comité de contrôle budgétaire du Parlement Européen et demande l’ajournement de la décharge budgétaire de l’EFSA tant que l’agence en charge de la sécurité des aliments n’aura mis en place une réelle politique d’indépendance envers les intérêts commerciaux. Lire la suite…
Un événement s’inscrivant dans le cadre de « l’Appel du 26 » et organisé par l’association Kheper avec la participation de la CRIIRAD et de la FSC et soutenu par Attac 05.
Vous avez aimé l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes ?
Alors, ne ratez pas les Journées Buissonnières sur le thème :
L’accident nucléaire : hier (Tchernobyl), aujourd’hui (Fukushima) et… demain ? Une réponse les 4 et 5 mars à Gap (Hautes-Alpes).
La Fondation Sciences Citoyennes s’associe à la campagne de demande de rejet de la directive sur le secret des affaires.
Une vidéo en anglais sous-titrée en français (sous-titre à activer via le bouton dédié dans la barre de contrôle de la vidéo) explique les enjeux et dangers de cette directive :
La Fondation Sciences Citoyennes est signataire d’un appel à rejeter la directive sur le Secret des Affaires. En voici le texte en anglais :
On 28 January 2016, the European Parliament’s Legal Affairs Committee will vote to accept or reject the text of the EU Trade Secrets Directive agreed in trilogues at the end of 2015.
We call on its members to reject it.
The text is the result of negotiations between the European Commission, EU Member States and the European Parliament, which spent half of 2015 debating and amending it. The negotiators have made clear that further amendment is not welcome. But this text is also a result of the lobbying of multinational corporations from the US and the EU, whose lobbyists helped a few officials at DG Internal Market draft and push for its publication. Of course, right now the companies appearing publicly to defend the text are only European SMEs and innovative start-ups. Lire la suite…
Un projet de directive européenne sur le secret des affaires est actuellement en débat au niveau européen. Proposé par la commission, ce projet de directive sera soumis aux députés européens en séance plénière probablement avant la fin de l’année 2015. La discussion a actuellement lieu en « trilogue » pour accorder les positions de la Commission, du Parlement et du Conseil européens. La France devra donc faire part de sa position, qui sera déterminante pour les arbitrages sur ce projet de directive. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes et Transparency International France organisent en 2015 un cycle de colloques pour l’amendement de notre législation de l’alerte éthique (signalement dans l’intérêt général). Nous travaillons également à un texte de loi, qui pallierait la stratification du dispositif français (6 lois sectorielles). Lire la suite…
Le programme de l’édition 2015 de notre festival de projections-débats sur des controverses sciences et société est en ligne !
Si vous souhaitez rejoindre une des équipes locales pour aider à l’organisation sur place le jour J, les contacts des coordinateurs locaux sont indiqués sur le site du festival.
Le premier d’entre eux s’est tenu le 4 février 2015 à l’Assemblée nationale (salle Colbert, 126 rue de l’Université) et avait pour titre « Lanceurs d’alerte. La sécurisation des canaux et des procédures »
Nous vous en proposons un compte-rendu synthétique accompagné de la plupart des supports de communication des intervenants.
Treize organisations, associations et lanceurs d’alerte ont écrit à François Hollande pour qu’il réponde favorablement à la demande d’asile en France de Julian Assange.
Bertrand Bocquet, président de la Fondation Sciences Citoyennes ; Florian Borg, président du Syndicat des Avocats de France ; Vincent Brossel, directeur de Peuples Solidaires ; Thomas Coutrot, porte-parole d’Attac ; Antoine Deltour, lanceur d’alerte de LuxLeaks ; Françoise Dumont, présidente de la LDH ; Stéphanie Gibaud, lanceuse d’alerte d’UBS ; Cécile Gondard-Lalanne et Eric Beynel, co-délégué-es généraux de l’Union syndicale Solidaires ; Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU ; Marie-José Kotlicki, secrétaire générale et Sophie Binet, secrétaire générale adjointe de la CGT des Ingénieurs, Cadres et Techniciens ; Bruno Lamour, président du Collectif Roosevelt ; Jean-Christophe Picard, président d’Anticor ; Emmanuel Vire, secrétaire général du Syndicat National des Journalistes CGT.
Monsieur le Président de la République,
Julian Assange vous a adressé le 3 juillet dernier une demande d’asile en France. Julian Assange n’a pas choisi la France par hasard. Cette demande procède certes de raisons familiales, mais surtout du rapport historique particulier qu’entretient notre pays avec les droits de l’homme. Sa demande est une marque de confiance pour notre pays, qui pose des questions fondamentales que l’on ne peut évacuer de façon expéditive. Nous sommes donc interpellés de la réponse négative apportée par vos services moins de 24 heures après l’expression de la demande de Julian Assange. La question est trop grave pour en rester à un classement sans suite, d’autant que ceci arrive après les difficultés rencontrées par Edward Snowden et reflète une problématique qui se reposera à l’avenir. Lire la suite…
Communiqué de presse du collectif « Informer n’est pas un délit » pour un appel soutenu par la Fondation Sciences Citoyennes
PARIS, le 10 juin 2015 – Lancée jeudi 4 juin sur Change.org par Elise Lucet, présentatrice du JT de 13h sur France 2 et rédactrice en chef de l’émission d’enquêtes “Cash Investigation”, avec le soutien du collectif “Informer n’est pas un délit”, la pétition contre la directive européenne sur le secret des affaires a déjà rassemblé plus de 150 000 signatures dans plusieurs pays de l’Union. La vidéo qui l’accompagne a été visionnée plus de 15 000 fois.
Inquiète des conséquences que pourrait avoir cette directive si elle est adoptée lors d’un vote prévu en commission du Parlement européen le 16 juin, Elise Lucet écrit notamment dans le texte de sa pétition : “Si une source ou un journaliste « viole » ce « secret des affaires », des sommes colossales pourraient lui être réclamées, pouvant atteindre des millions voire des milliards d’euros, puisqu’il faudra que les « dommages-intérêts correspond(ent) au préjudice que celui-ci a réellement subi. On pourrait même assister à des peines de prison dans certains pays.” La conséquence pour tous les citoyens serait immédiate et radicale, ajoute-t-elle : “Notre métier consistant à révéler des informations d’intérêt public, il nous sera désormais impossible de vous informer sur des pans entiers de la vie économique, sociale et politique de nos pays.”
La Fondation Sciences Citoyennes place la construction des savoirs au cœur de ses préoccupations et formule une critique forte à l’encontre du monopole que possède la recherche académique sur la production de connaissances dites « légitimes ». En effet, il nous faut le réaffirmer : la science n’est pas neutre, elle est façonnée par les cadres idéologiques de ses producteurs. Il nous apparaît donc essentiel, face au constat des dérives perpétuelles de la technoscience des lobbying industriels au service d’une démocratie technique, de favoriser la réappropriation des savoirs par les citoyens, que ce soit au niveau de leur production ou au niveau de leur utilisation pour orienter la décision politique.
Dans une volonté de cohérence avec ses engagements, la FSC s’inscrit dans une dynamique de diffusion des connaissances, c’est pourquoi elle organise au mois d’avril un cycle de formations à destination de ses adhérent-e-s et de ses sympathisant-e-s.
Les formations se tiendront à la Maison des associations de solidarité située au 10/18 rue des Terres au curé, 75013 PARIS.
Un communiqué de Transparency International auquel la Fondation Sciences Citoyennes s’associe (avec une modification mentionnée en rouge dans le texte)
Paris, le 23 janvier 2015
Alors que le projet de loi pour la croissance et l’activité (loi Macron) doit être débattu à l’Assemblée nationale à partir de lundi prochain, Transparency International France s’inquiète des conséquences d’un amendement adopté sur le secret des affaires, qui pourrait réduire à néant la protection accordée tout récemment aux lanceurs d’alerte. L’association appelle les députés à se saisir du sujet en séance publique afin d’instaurer un véritable débat et de compléter le texte sur plusieurs points.
Lors des travaux sur le projet de loi Macron, la Commission des lois a adopté un amendement du rapporteur Richard Ferrand visant à instaurer dans le droit français un secret des affaires. Selon l’exposé des motifs, cet amendement vise à protéger les entreprises françaises de « l’espionnage économique ». Une violation du secret des affaires serait ainsi passible de trois ans de prison et 375 000 euros d’amende, peine pouvant être doublée en cas d’« atteinte à la souveraineté, à la sécurité ou aux intérêts économiques essentiels de la France. »
La Fondation Sciences Citoyennes a contribué aux chronique de la gouvernance 2015 à travers un article sur les lanceurs d’alerte : « Et si les lanceurs d’alerte n’étaient pas des corbeaux, mais les garants d’une société responsable« , par Glen Millot
Face à la crise économique et financière, ou après une catastrophe naturelle ou sanitaire, unemême question revient avec toujours plus d’acuité : qui est responsable ? La réponse est rarement évidente. Sous l’effet de la mondialisation, de l’émergence de « nouveaux » acteurs dans l’action publique, et face à l’affaiblissement des États, les responsabilités sont moins identifiables que par le passé.
L’implication d’une pluralité d’acteurs induit l’émergence d’une responsabilité plus collective autour de l’action publique. Cette évolution est-elle source d’une plus grande efficacité ? Traduit-elle une évolution vers une gouvernance plus démocratique en rendant les différents intervenants plus redevables de leurs actions ? Cette nouvelle édition des Chroniques de la gouvernance s’attache à mieux comprendre cette mutation de la responsabilité en contexte pluriacteurs et ses conséquences sur l’action publique à travers le monde. Lire la suite…
La plupart des scandales sanitaires mais aussi environnementaux et financiers, n’auraient pas vu le jour sans le courage d’une personne qui a commencé à se lever pour clamer la vérité, osant souvent défier sa hiérarchie, prendre des risques professionnels, s’exposer aux menaces des lobbies… Comment les lanceurs d’alerte parviennent-ils à faire percer une information dérangeante, et comment fonctionnent les mécanismes de la répression ? Pouvoir mieux protéger et soutenir les lanceurs d’alerte est une exigence urgente, comme le montrent les exemples de ce dossier réalisé en partenariat avec Sciences Citoyennes.
Sommaire du dossier
Le lobbyiste, la machine à consentir et le lanceur d’alerte (Benjamin Sourice)
Nicole Marie Meyer, omerta au sein de la fonction publique (Glen Millot)
Le collectif Vigilance Franklin, porteur d’alertes (Glen Millot)
Les lanceurs d’alerte face à un système qui cherche à les broyer (Glen Millot)
Dossier réalisé en partenariat avec laFondation Sciences Citoyennes Lire la suite…
De 2007 à 2013, cinq premières lois ont été adoptées en leur faveur, grâce à la coordination constituée avec associations et ONG de la société civile.
Il nous faut à présent amender cette première législation lacunaire (oeuvrer à une loi globale), la compléter par une autorité indépendante pour le traitement de l’alerte et une Maison ou une fondation pour les lanceurs d’alerte.
Pour poursuivre nos réflexions et travaux, nous organisons le 4 février 2015 de 14h à 18h à l’Assemblée nationale (salle Colbert, 126 rue de l’Université) * un colloque intitulé « Lanceurs d’alerte. La sécurisation des canaux et des procédures ». Des représentants des corps intermédiaires (ONG, associations, organisations professionnelles…), des institutions, des chercheurs et lanceurs d’alerte seront conviés pour échanger et élaborer des recommandations. Lire la suite…
Un argument candide revient souvent pour justifier les possibles conflits d’intérêts qui peuvent exister chez certains chercheurs : les conflits d’intérêts n’impactent pas les résultats de la recherche car un chercheur intègre sait faire la part des choses et ne va pas laisser des intérêts extérieurs influencer le résultat de ses travaux. Ceci est vrai dans un monde idéal, dépourvu de biais liés aux sources de financement des travaux de recherche. Dans un article publié à la fin de l’année 2013 dans la très sérieuse revue Plos Medicine (article en open-access), des chercheurs espagnols et allemands ont justement essayé d’évaluer si le champ de la recherche en nutrition-santé constituait ce genre de monde idéal. Ils se sont penchés sur les travaux étudiant le lien entre boissons « allégées » et gain de poids. Leur hypothèse de travail : si le domaine de la recherche sur les effets des boissons « light » était un monde idéal, les études concernant leur impact sur le gain de poids ou l’obésité devraient être cohérentes entre elles et leurs résultats devraient être indépendants de l’existence ou de l’absence de conflit d’intérêt chez les personnes les ayant réalisées.
Ce dessin d’Aurel (voir son site lesitedaurel.com) a été publié le 22 octobre 2014 sur le site de Politis (http://www.politis.fr/Les-dessins-de-la-semaine,28680.html). Aurel a accepté qu’il soit reproduit sur Le vélo déchaîné, qu’il en soit chaleureusement remercié. NB. Merci également à Marge qui a effectué le relais auprès du dessinateur.
Au programme : chercheurs engagés, lanceurs d’alerte et lobbies, bien commun, téléphonie mobile et ondes, nucléaire, gaz de schistes, nanotechnologies, biologie de synthèse et plus globalement transhumanisme, mais aussi biodiversité, agroécologie, santé environnementale et transition écologique.
Cette session automnale aura lieu dans 16 villes supplémentaires : Lire la suite…
Que les futurs chercheuses et chercheurs soient rassurés! Les institutions gouvernementales et académiques ont trouvé de quoi améliorer leur insertion professionnelle : la valorisation. Ce terme, avant de devenir un nouvel avatar de la novlangue technocratique, désignait le fait, assez commun, de faire connaitre sa thèse, principalement au sein du monde académique (en communiquant sur ses travaux et en tâchant de les faire publier). Désormais fi du monde académique, la valorisation s’oriente davantage vers le secteur privé. Et la conséquence de cette nouvelle affirmation du mariage de l’université et de l’industrie pourrait se traduire par une phrase simple qui devrait être bientôt intériorisée par tous les thésards: « rendez vos travaux sexy, afin qu’ils intéressent le monde extra-académique ! ». Lire la suite…
Deux ans après sa première publication, ensuite censurée, l’étude est republiée en accès libre avec ses données brutes par le groupe Springer. Restent désormais des questions embarrassantes pour les autorités.
Après deux années de controverses et de pression Lire la suite…
Ils ont fait les comptes. En 2012, 40% des plus grosses compagnies pharmaceutiques du monde comptaient au moins un haut responsable de centre hospitalier universitaire, dans leur conseil de direction. Salaire annuel moyen versé à ces cumulards par les big pharmas ? La bagatelle de 312 564 dollars US. Chefs de départements, responsables de faculté de médecine, membres des conseils de direction d’hôpital voire présidents d’université : la liste des fonctions éligibles pour prétendre à ces frais émoluments est assez large. Les médecins prescripteurs ne sont pas les seuls à faire l’objet d’attention des industriels de la pharmacie. Les « académiques », au cœur des décisions en matière de recherche, d’innovation et de formation des futurs médecins, sont également prisés. Mais, le « banal conflit d’intérêt », qui implique classiquement une « simple » consultance ou le financement direct d’études scientifiques, est largement dépassé. On parle là de participation directe aux stratégies des firmes et à leur rentabilité financière. On parle de cumul de hautes responsabilités académiques et industrielles, dans des domaines extrêmement liés.
Certes, on s’en doutait. Mais cet état des lieux chiffré, publié ce mercredi 2 avril dans le journal de l’association médicale américaine (le JAMA)1, a le mérite de quantifier les choses. A l’heure où les chercheurs sont de plus en plus sommés de se travailler main dans la main avec le secteur privé, pour la croissance, l’emploi… Où le ministère de la recherche a échappé de peu à un rattachement à celui de l’industrie, rappelons que ces choix politiques ont des conséquences décisives sur les recherches et les savoirs produits par les laboratoires. La recherche peut-elle encore prétendre servir le bien commun lorsqu’elle est aussi fortement influencée par les intérêts privés ?
Il y a quelques jours a été rendu public un rapport commandé par les ministères de l’Économie, de la Défense, de l’Environnement, de l’Agriculture, et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche intitulé « Le déploiement industriel des nanotechnologies et de la biologie de synthèse sur les territoires, précurseur des manufactures du futur ». Qu’ont-elles de si prometteur, ces fameuses technologies du futur? Des marchés mirobolants estimés à plusieurs milliers de milliards de dollars à l’horizon 2025, répond l’OCDE.
Dès lors, on comprend pourquoi ce rapport se permet de passer rapidement sur la question des risques associés à ces technologies, puisque, comme il est laconiquement affirmé : « Ces risques, inhérents à toute innovation scientifique, ne doivent en aucun cas empêcher toute avancée scientifique dans ce domaine, ne serait-ce que pour la sécurité nationale ».
Une fois ce parti pris sur la question des risques, le rapport déroule les recommandations: il faut financer la recherche, si possible privée (maintien du crédit impôt recherche), si possible brevetable, et en priorité sur les technologies duales chères au Ministère de la Défense (les technologies ayant un intérêt pour le secteur civil et militaire). Il faut également préserver le dogme de « l’exemption Défense » dans le domaine de la régulation de ces technologies. Et enfin, et surtout, il faut « préserver l’acceptation par la société de produits utiles à nos industries de Défense et nos industries duales, issus des nanotechnologies et de la biologie de synthèse » (recommandation n°13 du rapport). Pour cela, pas de grand débat national (on apprend des échecs du passé), la transparence et le discours banalisé devraient suffire. Une vision pour le moins condescendante, car selon ce rapport, « la position des « profanes » ne tient pas tant à la co mpréhen sion et à l’information sur les caractéristiques spécifiques des nanotechnologies qu’à l’opinion préalable qu’ils ont sur les technologies et sur les institutions qui les gèrent ».
Le colloque « Alerte, expertise et démocratie » organisé par la Fondation Sciences Citoyennes s’est tenu le 17 décembre 2013 au Palais du Luxembourg. Les inscriptions étaient closes un peu moins de trois jours après l’annonce de sa tenue, nous n’avons pu accueillir toutes celles et tous ceux ayant souhaité y participer. Lire la suite…
Quarante et un scientifiques et experts demandent la republication de l’étude Séralini sur le maïs OGM Nk603 et le Roundup retirée indument par le journal Food and Chemical Toxicology. Les scientifiques du monde entier sont invités à joindre leurs signatures contre cette censure de la science*. Lire la suite…
Voici le compte-rendu des premières journées d’été de la Fondation Sciences Citoyennes organisées en parallèle de la 9e édition du festival Sciences en bobines
En septembre 2012, Gilles-Eric Séralini (GES) et son équipe publiaient dans Food and Chemical Toxicology (FCT), une grande revue scientifique internationale, la plus longue étude de toxicologie (2 années) jamais réalisée sur un maïs génétiquement modifié (NK603) ainsi que sur l’herbicide Roundup auquel ce maïs a été rendu tolérant1, deux produits de l’entreprise Monsanto. S’est alors engagée à l’encontre de Séralini une campagne de dénigrement d’une violence extrême, cherchant non seulement à discréditer le scientifique mais aussi l’homme lui même2. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes (FSC) oeuvre depuis plus de 10 ans à nourrir les réflexions relatives à l’expertise, aux lanceurs d’alerte et à la participation citoyenne dans la prise de décision liée aux sciences, aux technologies et à l’innovation. Pour à la fois nourrir ses réflexions, dresser un état de l’art Lire la suite…
Aujourd’hui, 2 décès sur 3 dans le monde sont le fait des maladies chroniques (maladies cardio-vasculaires ou respiratoires, cancers, diabète…). En France, ces maladies progressent 4 à 5 fois plus vite que le changement démographique. Le cancer touche 1 homme sur 2 et 2 femmes sur 5. Les coûts générés font imploser les systèmes de santé. Face à cette catastrophe sanitaire, il est temps de réagir. Les maladies chroniques ne sont ni un simple effet du vieillissement ni une fatalité : notre environnement moderne est en cause. Des milliers de molécules chimiques l’ont contaminé mais aussi la malbouffe, la sédentarité, la pollution urbaine, le travail précaire et stressant et les inégalités au Nord comme au Sud. Lire la suite…
Vous trouverez ci-dessous quelques photographies rappelant les agréables moments passés lors de nos rencontres d’été dans les Hautes Alpes.
Ces quelques souvenirs sont aussi l’occasion pour nous de remercier tous les participantes et participants, les intervenantes et intervenants, les bénévoles, l’association Khéper, Ludambule (merci pour ta patience et ton entrain Gaetano), Pascal et son équipe mais aussi et surtout Jocelyne et Pierre Mallet, deux adhérents de la FSC sans qui rien de tout ça n’aurait pu avoir lieu, nous en oublions sûrement…
Réécoutez le podcast de l’émission S’il fallait changer quelque chose ayant pour thème Les alerteurs cherchent protectionavec Glen Millot, coordinateur à la FSC.
« La science citoyenne, cette fumisterie » : c’est la dernière récidive de l’AFIS, via l’article de M. Quirant publié ici. Rien de bien neuf, c’est toujours la même recette.
Tout d’abord prenez un argument scientiste de base. Par exemple: il existe une vraie science qui dit la vraie vérité – celle des scientistes (ceux qui font de la science une religion) – et tout le reste n’est qu’une vaste farce. Par « tout le reste » il faut surtout comprendre les actions et dires des associations de citoyens, des associations indépendantes des milieux industriels, des démarches de sciences citoyennes, participatives, etc. Cet argument vous permet de poser vos personnages : la pauvre ‘science’ maltraitée par les méchantes associations et ses lobbies hyper-puissants. Lire la suite…
Les projets de loi sur la transparence de la vie publique ont été discutés la semaine dernière par la Commission des lois du Sénat. Si plusieurs dispositions importantes et attendues ont été adoptées, l’article relatif à la protection des lanceurs d’alerte a été supprimé. Les associations de la société civile, qui avaient salué cette disposition comme une avancée majeure, font part de leur incompréhension et appellent les sénateurs à revenir sur cette suppression. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes s’associe avec l’association Khéper pour fêter ses 10 ans du 23 au 25 août 2013 à Trescléoux et Pont-Lagrand dans les Hautes-Alpes. Trois journées organisées en deux temps pour terminer en beauté les vacances et se préparer pour une rentrée active. En journée, se tiendront des débats et des ateliers sur le thème « Regards croisés sciences et société – Quels outils pour une citoyenneté active ? » et en soirée auront lieu des conférences, des projections et du théâtre forum sur le thème « Ces gens qui ont dit non – Cas de conscience ».
Article de Diane Partenio, écrivaine et rédactrice pigiste basée à Toronto, paru le 4 avril 2013 sur le site de l’IFEX
Les chercheurs qui font connaître les risques pour l’environnement ou pour la santé provenant des cultures génétiquement modifiées se heurtent au harcèlement, aux menaces et pis encore. L’IFEX explique comment ces attaques menacent votre droit de savoir d’où proviennent vos aliments.
En réponse à la mise en œuvre d’une mission « sciences citoyennes » au CNRS, conduite par Marc Lipinski, l’AFIS s’est fendue d’un communiqué rageur : « l’idéologie » entrerait dans le CNRS, les associations seraient sommées de rester hors de « la science », le risque étant de réactiver la « science prolétarienne ».
La question qui vient à l’esprit est immédiatement celle-ci : pourquoi tant de hargne contre les associations, alors que d’autres acteurs de la société civile, les entreprises, ne sont pas prises à partie ? Le CNRS est engagé dans un nombre incalculable de partenariats avec ces acteurs qui ne représentent pourtant qu’eux-mêmes, pour reprendre le vocabulaire de l’AFIS. Tout se passe comme si les intérêts de l’industrie étaient « objectifs » et vierges de toute « idéologie ». Lire la suite…
Lanceurs d’alerte : Pour que l’intérêt général prime sur les intérêts financiers et politiques
Simple citoyen ou scientifique travaillant dans le domaine publique ou privé, le lanceur d’alerte se trouve à un moment donné, confronté à un fait pouvant constituer un danger potentiel pour l’homme ou son environnement, et décide dès lors de porter ce fait au regard de la société civile et des pouvoirs publics. Malheureusement, le temps que le risque soit publiquement reconnu et s’il est effectivement pris en compte, il est souvent trop tard. Les conséquences pour le lanceur d’alerte, qui agit à titre individuel parce qu’il n’existe pas à l’heure actuelle en France de dispositif de traitement des alertes, peuvent être graves : du licenciement jusqu’à la « mise au placard », il se retrouve directement exposé aux représailles dans un système hiérarchique qui ne le soutient pas car souvent subordonné à des intérêts financiers ou politiques.
Poser les bases d’une prise en compte effective des alertes environnementales et sanitaires et doter les lanceurs d’alerte d’un statut les protégeant. Lire la suite…
En s’indignant de la création d’une mission « science citoyenne » au CNRS, et à sa direction par un écologiste « militant » (Marc Lipinski, conseiller régional), l’AFIS lève le masque !
Ce groupe d’idéologues scientistes ne nous surprenait plus avec, à chaque occasion, son arrogance pour attaquer quiconque met en doute l’intérêt des productions de la technoscience. Cette fois, ils s’en prennent à tous ceux (désignés comme « militants », un terme que l’AFIS considère péjoratif) qui voudraient que la science soit au service de la société plutôt qu’à celui de l’industrie. Il faudrait donc condamner les PICRI, une des plus intéressantes expériences pour que certains scientifiques sortent de leur tour d’ivoire, et d’autres de la Bourse. Pour démontrer la nature « politique » (encore un gros mot !) de ce programme, l’AFIS cite quelques exemples exécrables puisqu’il y est question de bio (diversité ou agriculture), de discriminations, et même de démocratie. Mieux vaudrait soutenir le Téléthon qui ne réussit à escroquer que 100 millions chaque année à des citoyens trompés depuis 25 ans [1]! Lire la suite…
Merci à JB. Simian, agriculteur, qui nous informe à propos de deux consultations successives des instances européennes. Nous avions relayé la dernière (janvier 2013), portant sur le Réexamen de la politique européenne relative à l’agriculture biologique sans l’analyse critique nécessaire, pourtant éclairée par le bilan de la précédente (août 2012) sur un thème proche : De l’agriculteur au consommateur, quelle politique agricole et alimentaire commune ? Lire la suite…
Lors de la réflexion pour élaborer les premières lois de bioéthique (1994) le législateur avait choisi de substituer le terme AMP (assistance médicale à la procréation) à PMA (procréation médicalement assistée) utilisé jusque là. Son argument était que la procréation ne constitue pas le sujet médical, la médecine ne pouvant qu’aider à réaliser cette fonction. Jamais autant qu’aujourd’hui politiques et médias n’ont adopté PMA plutôt qu’AMP, comme si on avançait dans une ère où s’affirme la fabrication technique de l’enfant. Lire la suite…
Communiqué de la Fondation Sciences Citoyennes – le 4 février 2013
Une semaine après la publication du rapport « Signaux précoces et leçons tardives » de l’Agence Européenne de l’Environnement, la Fondation Sciences Citoyennes ne peut que confirmer que les leçons sont effectivement bien tardives pour ne pas dire ignorées. En effet, le 31 janvier, l’Assemblée nationale terminait de vider de sa substance une proposition de loi relative à l’indépendance de l’expertise en matière de santé et d’environnement et à la protection des lanceurs d’alerte, déposée fin août au Sénat par le groupe écologiste. Lire la suite…
Le 21 novembre prochain, le Sénat va réexaminer la proposition de loi relative à la création de la Haute Autorité de l’expertise scientifique et de l’alerte en matière de santé et d’environnement (HAESA). Cette proposition a été déposée le 28 août dernier par Madame Marie-Christine Blandin pour le groupe EELV du Sénat et a déjà fait l’objet d’un premier débat en séance publique le 15 octobre dernier. Lire la suite…
Parme, 13 Novembre – Des militants ont manifesté aujourd’hui devant le siège de l’Autorité Européenne pour la Sécurité des Aliments (EFSA) où se tenait une conférence marquant le 10ème anniversaire de cette institution basée à Parme, en Italie. Des paysans, des ONGs, des étudiants et des militants locaux se sont rassemblés pour dénoncer la capture par l’industrie de notre système de sécurité alimentaire, au sein duquel l’EFSA occupe une place essentielle. Lire la suite…
NB. Merci à Philippe Tastet, dessinateur de presse, d’avoir autorisé la Fondation Sciences Citoyennes à reproduire son dessin paru sur son site web : http://philippetastet.com.
La Fondation Sciences Citoyennes sera présente à la conférence citoyenne réunissant plusieurs dizaines d’ONG européennes à Parme, siège de l’ l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire (AESA/EFSA), les 12 et 13 novembre. Ce rassemblement se déroule parallèlement à la célébration officielle des 10 ans d’existence de cette agence « indépendante » dont les règles de fonctionnement doivent être réexaminées par la Commission Européenne début 2013.
L’ANSES a rendu son avis sur l’étude menée par Gilles-Eric Séralini et son équipe sur le maïs OGM de Monsanto NK603 et le Roundup. L’ANSES reconnaît la quasi-absence d’études menées sur la durée de vie des animaux, qu’il s’agisse des PGM ou du Roundup, mais néanmoins conclue que « les résultats de l’étude tels que publiés aujourd’hui ne sont pas de nature à remettre en cause les conclusions des évaluations précédentes sur le maïs NK603 et sur l’herbicide ROUND-UP ». Lire la suite…
La 8e édition des Bobines poursuit son expansion sur le territoire en passant de 6 à 12 villes d’accueil. Le festival aura lieu du 6 au 23 novembre 2012 à Avignon, Cany-Barville, Dijon, La Rochelle, Montpellier, Paris, Saint Valery en Caux, Saint-Malo, Savennières, Trescléoux, Veules-les-roses et Villeneuve d’Ascq. Cette 8e édition souhaite fêter à sa manière les 10 ans de la Fondation Sciences Citoyennes, ce qui permettra d’aborder l’ensemble des thématiques que nous traitons dans le cadre de nos activités. Aussi parlerons nous de conflits d’intérêt, d’expertise, de gouvernance de la recherche, mais également de thèmes plus spécifiques comme la biologie synthétique, le rôle de l’industrie pharmaceutique, la téléphonie mobile, etc. Lire la suite…
Lettre ouverte au Premier Ministre, aux Ministres de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, des Affaires sociales et de la Santé
Paris le 17 octobre 2012
Monsieur le Premier Ministre, Mesdames les Ministres, Monsieur le Ministre,
Suite à la publication par l’équipe de Gilles-Eric Séralini d’un article dans la revue Food and Chemical Toxicology 1, le gouvernement a demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’ environnement et du travail (ANSES) et au Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) par saisine en date du 24 septembre 2012 2 de : 1. « déterminer si elle est de nature à remettre en cause ou non les conclusions des évaluations précédentes sur cet OGM et notamment si elle peut être considérée comme conclusive quant au risque sanitaire » ;
2. « déterminer si elle est de nature à remettre en cause ou non les conclusions des évaluations précédentes de l’ANSES sur l’herbicide Roundup » ;
3. « évaluer si le protocole mis en oeuvre et les conclusions de cette étude remettent en cause les lignes directrices actuelles ou à venir en matière d’évaluation des risques sanitaires ».Lire la suite…
Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize, G.-E. Séralini et al. Food and Chemical Toxicology Vol. 50, Issue 11, Novembre 2012, pp. 4221–4231 ↵
Communiqué de la Fondation Sciences Citoyennes du 11 octobre 2012
Le 15 octobre prochain, la proposition de loi relative à la création de la Haute Autorité de l’expertise scientifique et de l’alerte en matière de santé et d’environnement sera présentée en première lecture en séance publique au Sénat. Cette proposition a été déposée sur le bureau du président de la chambre haute le 28 août dernier par Marie-Christine Blandin pour le groupe écologiste du Sénat. Elle s’inspire des travaux de la Fondation Sciences Citoyennes et des recommandations de la Commission Lepage sur la gouvernance écologique. Lire la suite…
PARIS – La commission du développement durable du Sénat, a rejeté mardi une proposition de loi (PPL) écologiste prévoyant la création d’une Haute autorité de l’expertise scientifique et de l’alerte en matière et de santé et d’environnement, a annoncé à l’AFP son rapporteur Ronan Dantec (EELV).
En conséquence, cette PPL, viendra en débat lundi prochain en séance, sans les amendements qui avaient été proposés, a ajouté M. Dantec. Le rejet a été voté par l’UMP et les centriste plus nombreuse que la majorité de gauche lors de cette réunion de la commission. Lire la suite…
Vous pouvez en tant que scientifique demander à ce que votre nom (et votre affiliation si vous le souhaitez) soit ajouté(s) à la liste des signataires (voir plus bas) en écrivant (an anglais) à isneditor (@) bioscienceresource.org en n’oubliant de mettre « Seralini letter » dans le sujet de votre courriel.
Un nouvel article de l’équipe de Gilles-Eric Séralini décrit les effets nocifs sur des rats nourris avec des aliments contenant du maïs génétiquement modifié (variété NK603), avec et sans l’herbicide Roundup, ainsi qu’avec du Roundup seul. Cette étude publiée dans une revue à comité de lecture (Seralini et al., 2012) a été critiquée par certains scientifiques dont les propos ont été largement rapportés dans la presse généraliste (Carmen, 2012; Mestel, 2012; Revkin, 2012; Worstall, 2012). Elle renforce les autre études démontrant la toxicité et/ou les effets sur le système endocrinien du Roundup (Gaivão et al., 2012 ; Kelly et al., 2010 ; Romno et al., 2012), comme rapporté par Antoniou et al. (2010). Lire la suite…
Au-delà de l’électrochoc médiatique, politique et scientifique, l’étude du professeur Séralini et de son équipe sur la toxicité d’un maïs génétiquement modifié et d’un pesticide a le mérite de (re)mettre en débat deux notions qui nous apparaissent fondamentales, l’expertise et l’alerte. Hasard ou coïncidence du calendrier, ce début d’automne, le groupe écologiste du Sénat a fait une proposition de loi relative à la création de la Haute Autorité de l’expertise scientifique et de l’alerte en matière de santé et d’environnement qui devrait passer en première lecture le 15 octobre prochain. Lire la suite…
Le texte présenté par les sénateurs écologistes propose la création d’une haute Autorité de l’expertise
La présence d’hydrocarbures aromatiques polycycliques dans les particules des gaz d’échappement des moteurs diesel est préoccupante, car elle soumet les travailleurs exposés à ces fumées à des risques de cancer. « Cette mise en garde n’est pas extraite de l’avis publié en juin, avec fracas, par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et selon lequel les émanations des moteurs diesel sont désormais classées » cancérogènes pour l’homme « . Cet avertissement est un peu plus ancien : il est énoncé dans une synthèse de la littérature scientifique, publiée dans la revue Journal of Occupational Medicine il y a… trente deux ans. Lire la suite…
PARIS – (AFP) – Avec son étude choc sur un maïs OGM, le Pr Gilles-Eric Séralini appartient à la cohorte de ceux qui, de l’amiante au Mediator, « alertent » sur des dangers sanitaires ou environnementaux. Le Sénat va bientôt débattre de la façon de donner plus de poids à ces « lanceurs d’alerte ».
L’étude Seralini « constitue une nouvelle illustration de l’urgence à faire progresser la loi », clame la fondation Sciences citoyennes, association qui plaide depuis dix ans pour un véritable statut du « lanceur d’alerte ». Lire la suite…
Lettre ouverte envoyée à Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.
Suite à la publication de l’étude toxicologique à long terme par l’équipe du professeur Gilles-Eric Séralini¹, 128 organisations de la société civile (dont la Fondation Sciences Citoyennes, le WWF, Greenpeace, Générations Futures, le Réseau Environnement Santé, ATTAC, CAP21, le collectif Roosevelt 2012, la Confédération Paysanne,…) signent un appel commun. Cet appel a été remis ce jour aux autorités publiques compétentes (Ministres de la recherche, de la santé, de l’agriculture et de l’environnement…), afin de prendre les mesures de précaution nécessaires dans l’intérêt général. Lire la suite…
Le réseau de chercheurs européens engagés pour une responsabilité sociale et environnementale (ENSSER) voudrait vous informer qu’après un examen approfondi de la publication de Séralini et al. (2012) nous concluons qu’elle apporte une contribution importante à l’évaluation des risques à long terme de l’alimentation humaine et animale à partir de plantes génétiquement modifiées. Nous avons été extrêmement surpris de lire dans les médias plusieurs commentaires de scientifiques – dont l’expertise porte essentiellement, pour ne pas dire exclusivement, sur des domaines autres que la toxicologie – critiquant cette étude évaluée par des pairs pour des raisons qui dans de nombreux cas ne résistent pas après examen minutieux. Lire la suite…
Les attaques récemment formulées contre Gilles-Eric Seralini par un groupe de personnes favorables aux plantes transgéniques sont non crédibles et intolérables. Je connais ce chercheur depuis 15 ans et souhaite témoigner de sa rigueur comme de sa ténacité. Il y a longtemps que j’admire sa capacité à résister à l’hostilité de certains confrères experts, en siégeant dans des commissions acquises aux intérêts des industriels, et la tranquille assurance avec laquelle il répond aux invectives par des arguments seulement scientifiques. Lire la suite…
Qui est-il ? D’où vient-il ? Formidable héros des temps nouveaux, l’expert est l’incarnation de la vérité ou, a minima, de la vérité de l’instant. Au tribunal ou dans les médias, il donne un avis supposé être détaché de tout intérêt extérieur, qu’il soit financier, industriel, idéologique ou politique. Le moins que l’on puisse dire est que cela relève d’une vision idéalisée, pour ne pas dire utopiste, de la réalité. Lire la suite…
Un collectif de 130 ONG a exigé plus de transparence sur les données d’évaluation. Vous pouvez soutenir cette démarche en signant une pétition. Pour cela il vous suffit de cliquer sur le lien ci-après :
La Fondation Sciences Citoyennes réclame depuis sa création une loi sur l’alerte et la déontologie de l’expertise. L’étude du Pr Séralini et de son équipe et les doutes qui n’ont pas tardé à fuser montrent qu’elle est plus que jamais indispensable. Dans un communiqué envoyé à la presse le 24 septembre 2012, la FSC demande aux sénateurs de prendre leurs responsabilités sur la question puisqu’une proposition de loi existe et doit passer devant le Sénat prochainement.
La publication des travaux de Gilles-Eric Séralini et de ses collègues, la semaine dernière, a fait l’effet d’une bombe. Autant dans la communauté scientifique que dans l’espace politique, tant les implications sur la santé inquiètent.
Mais ce qui n’a pas été soulevé, et qui est indirectement dénoncé à travers cette étude menée sur une durée bien supérieure à celles généralement constatées, ce sont les implications sur la façon dont sont conduites les expertises et les homologations.
Et lorsque Gilles-Eric Séralini et le CRIIGEN publient en 2010 des contre-expertises remettant en cause l’innocuité sanitaire de trois maïs OGM de la firme Monsanto, ils font alors l’objet de nombreuses attaques de la part de scientifiques empêtrés dans des conflits d’intérêt avec l’industrie. Ces campagnes de dénigrement, d’intimidation, qui dans certains cas se terminent par une mise au placard, un licenciement ou un procès en diffamation sont le lot commun des lanceurs d’alerte. Lire la suite…
Les OGM sont des productions de laboratoires. Certains demeurent au service des scientifiques, comme les animaux modifiés pour servir de modèles expérimentaux, d’autres s’intègrent à l’univers médical ou industriel, tels les micro-organismes qui fabriquent des médicaments ou des molécules nouvelles.
Ces créatures sont maintenues captives dans un univers savant (animalerie de recherche, fermenteur), elles répondent globalement et sans dérive notoire au projet qui les a inventées et passent inaperçues du public tant elle s’intègrent docilement à la recherche ou à l’industrie. Lire la suite…
Le 28 août 2012, Marie-Christine Blandin et plusieurs de ses collègues ont déposé dans le cadre de la niche parlementaire du groupe EELV une proposition de loi relative à la création de la Haute Autorité de l’expertise scientifique et de l’alerte en matière de santé et d’environnement très largement inspirée de notre texte : http://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl11-747.html
Suite à un article collectif publié dans Politis le 18 juin 2009, le sieur Claude Allègre, s’estimant diffamé, déposait une plainte tardive qui devait conduire le journal et les 6 survivants parmi les 8 coauteurs au tribunal de grande instance. C’était prévu pour le 20 septembre 2012 soit plus de 3 ans après les faits, C Allègre ayant tout fait pour repousser la confrontation en justice. Neuf jours avant ce procès, le plaignant a jeté l’éponge. C’est donc qu’il ne considère plus diffamatoires les qualificatifs utilisés dans l’article. Profitons-en ! Crions que le géologue, ancien ministre, s’est rendu coupable (c’était dans “l’affaire de La Soufrière”, dans les années 1970) de manipulation, de manque de déontologie, d’erreurs de diagnostics et de falsification de résultats… Bien sûr, c’est au risque d’un nouveau dépôt de plainte mais le dossier en défense est prêt, et redouté par le bonhomme… Et cette plainte devrait être abandonnée dans 3 ans si sa fonction se limiter à assure la quiétude du personnage entre temps ! La menace judiciaire semble efficace pour faire taire les critiques potentielles : il y a bien longtemps que les médias ne moquent plus Claude Allègre…
Et si le cas du lanceur d’alerte Gilles-Éric Séralini permettait l’adoption d’une loi devenue impérative pour mettre en œuvre le principe de précaution ? Le Sénat devrait prochainement examiner une proposition de loi couvrant à la fois la protection des lanceurs d’alerte et la déontologie de l’expertise. Cette dernière repose largement sur les travaux de la Fondation Sciences Citoyennes.
Depuis près de 10 ans, la Fondation Sciences Citoyennes travaille sur l’alerte scientifique et l’expertise en défendant des cas de lanceurs d’alerte (dont celui de Gilles-Éric Séralini mais également ceux de Pierre Meneton, Christian Vélot et Véronique Lapides) et en rédigeant une proposition de loi avec des juristes et des chercheurs, spécialistes de la question. Il semblerait que la Fondation Sciences Citoyennes soit enfin entendue puisqu’un groupe de parlementaires s’en est très largement inspiré pour proposer un texte législatif qui devrait passer en première lecture au Sénat le 15 octobre prochain, même si des atermoiements parlementaires ne sont pas à exclure.
«La place qu’occupe la science dans nos sociétés est considérable. Si la science s’impose comme un phénomène structurant de la marche de toutes les sociétés humaines, ses innombrables applications et usages dits scientifiques sont aujourd’hui en question.
La compréhension du monde, inhérente au «progrès de l’humanité», reste aujourd’hui un enjeu majeur pour notre société. La vision critique, qui empêche ou limite les excès des divers pouvoirs (scientifique, technique, économique, politique…), est indispensable à la démocratie. Lire la suite…
Vendredi 24 février 2012, la Cour d ‘Appel du Tribunal Administratif de Nancy examinera l’appel de Robert Gosseye contre un jugement rendu par le Tribunal Administratif de Strasbourg le 16 février 2011 relatif au non respect de l’article 41 de la loi du 11 janvier 1984 sur la mise à disposition d’un fonctionnaire d’Etat Lire la suite…
Catherine Bourgain, généticienne à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), secrétaire de la fondation Sciences citoyennes, dénonce les dangers du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).
Cet ouvrage comporte une réédition de textes de Jean Rostand sur la question très controversée de l’armement et de l’énergie nucléaires, suivie d’une actualisation de ces questions par Alain Dubois.
Hiroshima et Nagasaki, Maïak, Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima, sans compter les incidents quasi quotidiens sur les sites nucléaires, témoignent de façon irréfutable des dangers incontrôlables et des dégâts irréparables inhérents à la technologie nucléaire. En outre, qu’elle soit civile ou militaire, l’industrie nucléaire cultive l’opacité, voire la dissimulation, particulièrement lors des accidents, sous couvert de secret défense et autres intérêts supérieurs de la nation…
Un mythe a eu la vie longue depuis Hiroshima : celui de l’innocuité génétique des effets des bombes atomiques sur les survivants. Il vole en éclats à la lumière de travaux récents portant sur les enfants des personnes irradiées suite à la catastrophe de Tchernobyl. Le nombre de victimes se chiffre en millions, ce qu’avait pressenti Jean Rostand, qui distinguant l’irradiation nucléaire de toutes les autres sortes de pollutions et accidents industriels, voyait dans l’accumulation de mutations dans le patrimoine génétique de l’humanité un très grand danger. À qui profite cette industrie dont les enjeux financiers sont considérables ? Lire la suite…
Réécoutez l’émission Service public (France Inter) du 9 janvier 2012 sur les lanceurs d’alerte. L’émission était animée par Guillaume Erner. Les invités étaient les suivants : Christian Vélot, Irène Frachon, Aurore Lalucq, Jean-Paul Bouchet et Christian Marinetti.
Le 18 décembre 2011, j’avais rédigé ce billet pour Le vélo déchaîné :
« Il se passe quelque chose d’inédit grâce aux physiciens du CERN. Ces spécialistes de haute volée, agissant dans une discipline des plus complexes pour le grand public, cherchent à faire partager par tous les amateurs de science leurs doutes et leurs embûches.Lire la suite…
Le 28 novembre dernier, en réaction à la décision du Conseil d’Etat de suspendre l’interdiction française de cultiver le maïs OGM MON810, le médecin-journaliste Jean-Daniel Flaysakier est intervenu sur France 2 dans le journal de 20H de David Pujadas.
Voici les propos qu’il y a tenus : « On a étudié les OGM comme des médicaments. On a voulu savoir s’ils étaient toxiques ou allergisants. Aujourd’hui, aucune étude ne permet formellement de dire qu’il y a un risque toxique ou allergisant avec les OGM. On a pris des rats. On leur a fait manger l’équivalent de 2 kg de maïs OGM par jour. On les a suivis pendant l’équivalent de 10 ans de notre vie et on s’est aperçu en bout de course que les protéines fabriquées, ce que leur patrimoine génétique fabriquait, était parfaitement identique aux protéines d’animaux nourris sans OGM. Donc, il n’y a pas d’altération du patrimoine génétique, ce que l’on a constaté aussi chez l’homme, pas de flambée de tumeurs cancéreuses ni d’allergie. »
La loi « médicaments » commence sa navette au parlement. Compte tenu de la première version de cette loi votée à l’assemblée nationale le 4 octobre 2011, il est clair que le gouvernement cherche à imposer un texte a minima qui ne protègera pas suffisamment la population d’une industrie pharmaceutique où sévissent l’opacité et les conflits d’intérêt. L’affaire dite du Médiator vient d’en faire une splendide démonstration. Lire la suite…
Finalement, pour Claude Allègre, le climat n’a rien à voir avec l’écologie… C’est en tous cas tout le sens des statuts de la fondation Ecologie d’avenir portée par l’ancien chercheur. C’est une sacrée couleuvre que le trublion de l’Académie des sciences a dû avaler pour bénéficier du très chic label « Institut de France ».
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le lancement ne s’est pas fait en grande pompe, et comme le rappelait ce matin Terra Eco, de nombreux membres de l’Académie des sciences l’ont appris en lisant un billet d’Hervé Kempf dans le Monde du 27 septembre, tandis que l’adoubement officiel a eu lieu en juin dernier. Inutile de dire qu’il y a des dents qui grincent… «Scandaleux», dit une chercheuse. «Les bras m’en tombent», dit un académicien. Les miens aussi… Voir accoler le nom de la prestigieuse institution à celui d’un homme qui traine les climatologues dans la boue… ça laisse rêveur.
L’accord avec l’Institut de France interdit à la fondation Ecologie d’Avenir toute évocation des questions climatiques… Ça va être coton de parler d’écologie sans climat. Biodiversité, hydrologie, agriculture, etc… ça en fait des sujets qui seront traités de manière incomplète. Mais c’était ça ou se contenter d’une banale association loi de 1901, sans le patronage de l’Institut de France. Et surtout vivre de maigres ressources car, forte de ce label, Ecologie d’Avenir va pouvoir faire les poches des entreprises, qui pourront déduire 60% de leurs dons de leur impôt.(1) A noté que la paranoïa d’Allègre se loge jusque dans les détails: le site internet d’Ecologie d’avenir est réalisé en quasi totalité en Flash, ce qui interdit d’en recopier facilement le contenu… Lire la suite…
Information (source : Infonucléaire) : A la fin des rencontres de Lézan (Convergence citoyenne pour une transition énergétique) est élaboré (vote à main levée) le texte de la déclaration de Lézan (http://www.convergenceenergetique.org), et la salle vote pour « l’arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire ». Cet arrêt « immédiat » est visiblement intolérable à Maxime Combes d’ATTAC qui (alors que le vote vient d’être effectué selon la procédure habituelle) prend le micro pour expliquer à ceux qui ont voté, qu’ils ont mal voté, qu’ils n’ont pas compris les enjeux de leur vote, qu’il ne faut pas mettre « immédiat » car cela menace l’union de la convergence… Alors les participants acceptent de revenir sur leur vote et exigent cette fois d’ »Arrêter le nucléaire civil et militaire » une formulation bien plus neutre.
Commentaire : Quoi qu’on pense du nucléaire et du comportement dénoncé, il faut noter la facilité avec laquelle un bon intervenant peut fabriquer (refabriquer) une opinion en quelques minutes. Voilà un résultat qui montre les limites démocratiques du vote. Il est certain qu’on ne retourne pas aussi facilement l’avis émis par des citoyens tirés au sort avant d’être parfaitement éclairés ! La démocratie n’est pas innée, elle se construit, comme dans notre proposition législative de conventions de citoyens.
Information : Le Comité Français d’Observation des Allergies (CFOA) s’est engagé, en partenariat avec l’IFOP, dans une véritable démarche citoyenne en réunissant citoyens, professionnels de santé et responsables d’associations au sein d’une Conférence de citoyens pour débattre et apporter un avis éclairé sur la question des allergies respiratoires et leur impact sur la qualité de vie des patients. À l’issue de cette concertation, les citoyens ont rédigé une charte de recommandations, qu’ils présenteront à l’Auditorium Paris Centre Marceau le 12 octobre 2011 entre 11h30 et 14h30.
Commentaire : Outre qu’il n’y a aucune information sur la procédure utilisée, on note que le CFOA est financé exclusivement par le laboratoire biopharmaceutique Stallergènes… Ainsi l’IFOP (entreprise de la patronne des patrons) confirme son investissement dans le bizness de la démocratie participative. Et l’industrie pharmaceutique s’offre une caution citoyenne à bon compte. Ce jeu se poursuivra tant que les élus, qui ont le temps de légiférer inutilement à tour de (gros) bras sur la “sécurité”, ne prendront pas en compte des propositions de portée majeure comme celle de la FSC concernant les conventions de citoyens.
Pour exprimer notre inquiétude face au délabrement de la santé publique en France, ainsi que notre solidarité avec Alain Braillon et avec tous les professionnels et experts empêchés de faire un travail de qualité et indépendant, au seul service des citoyens, Sciences citoyennes a choisi de donner la parole directement au Dr Alain Braillon, à travers un entretien très détaillé avec Elena Pasca. Lire la suite…
Il y a deux ans, le festival des Sciences en Bobines est sorti de ses murs parisiens.
Cette année, les Bobines pour leur 7e édition ont lieu du 12 au 23 octobre 2011 dans 6 villes de France (Avignon, Montpellier, Paris, Savennières (49), Trescléoux (05) et Villeneuve d’Ascq). Lire la suite…
Le réseau ETAL (Encadrement et Transparence des Activités de Lobbying), dont Sciences Citoyennes a fait partie jusqu’en 2011, a organisé un cycle de trois séminaires à l’Assemblée nationale et le Sénat, sous le titre La démocratie à l’épreuve du lobbying. Les résumés du deuxième séminaire, faits par l’association Adéquations, sont disponibles. Il a eu lieu le 21 septembre 2010 à l’Assemblée sous le titre Lobbying: et notre santé ? Et celle de la planète ?. Outre la co-organisation, Sciences Citoyennes y a participé à travers Elena Pasca, qui est intervenue aux côtés de François Autain, André Aschiéri, Yveline Nicolas, Guy Kastler, Roger Lenglet, François Veillerette. Voici les résumés des interventions. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes appelle le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, à revoir son projet de loi sur le médicament, afin de respecter ses propres déclarations de janvier dernier et de traduire en actes certaines propositions approfondies, à commencer par celles contenues dans le rapport de juin de l’Inspection générale des affaires sociales « sur la pharmacovigilance et la gouvernance de la chaîne du médicament »Lire la suite…
Le 27 mai 2011, plusieurs membres de la Fondation Sciences Citoyennes (Christophe Bonneuil, Baudouin Jurdant, Nicolas Lechopier et Jacques Testart) ont participé au Colloque « Science & Société » organisé par l’Université Claude Bernard – Lyon 1.
Vous pouvez accéder aux vidéos de toutes les interventions et le programme Lire la suite…
Il est vachement réglo, ce scientifique. L’astrophysicien Willie Soon s’est illustré ces dernières années par une série de travaux qui dédouanent l’homme de son rôle dans le réchauffement climatique, mais aussi conteste l’idée d’un problème sanitaire avec les émissions de mercure des centrales à charbon, conteste tout impact de l’évolution climatique sur les populations d’ours blancs… De quoi agacer Greenpeace, qui a profité de la loi sur la liberté d’accès à l’information pour enquêter sur les financements du chercheur. Devinez-quoi, ce sont les producteurs d’énergie fossile qui ont le plus contribué au fonctionnement de son laboratoire ces dernières années: le charbonnier Southern, les frangins Koch, Exxon Mobil… Bref, le gars est fiable, tu le paies, et il te renvoie l’ascenseur. Et comme il mange à tous les rateliers, il a expliqué qu’il reste indépendant de ses sources de financement, et qu’il serait même prêt à accepter de l’argent de Greenpeace pour financer ses recherches…
NB. Merci à Denis Delbecq, journaliste indépendant, d’avoir accepté que nous reproduisions son article sur notre blog. Nous vous invitons vivement à visiter son site : Effets de terre.
La désinformation pharmaceutique sur les 802 millions de dollars par médicament mise à mal par des estimations récentes.
L’industrie pharmaceutique dispose de moyens de communication très performants pour déformer la réalité de ses actes en lançant des écrans de fumée tels que des chiffres fictifs et des données imaginaires et non vérifiables sur ses dépenses réelles en recherche et développement (R&D). Les mythes ainsi créés donnent l’image d’une industrie qui, plus que toute autre, investirait « sur ses fonds propres », en prenant des risques pour financer en permanence le développement de médicaments innovants. Lire la suite…
Le CRIIGEN et le Professeur Gilles-Eric SERALINI ont saisi, ce 20 mai 2011, Monsieur le Procureur de la République de Paris d’une plainte pour faux et usage de faux visant un document produit en justice par le Professeur Marc FELLOUS et l’AFBV (Association Française des Biotechnologies Végétales), à l’occasion du procès au terme duquel Marc FELLOUS a été, le 18 janvier 2011, déclaré coupable de diffamation envers Gilles-Eric SERALINI. Les plaignants sont choqués par de telles pratiques, d’autant que la communication et les lettres diffamatoires de l’AFBV prétendaient vouloir réagir à la diffusion de «fausses informations» et aux entorses faites à «la neutralité scientifique». Lire la suite…
Le CRIIGEN et le Professeur Gilles-Eric SERALINI ont saisi, ce 20 mai 2011, Monsieur le Procureur de la République de Paris d’une plainte pour faux et usage de faux visant un document produit en justice par le Professeur Marc FELLOUS et l’AFBV (Association Française des Biotechnologies Végétales), à l’occasion du procès au terme duquel Marc FELLOUS a été, le 18 janvier 2011, déclaré coupable de diffamation envers Gilles-Eric SERALINI. Les plaignants sont choqués par de telles pratiques, d’autant que la communication et les lettres diffamatoires de l’AFBV prétendaient vouloir réagir à la diffusion de «fausses informations» et aux entorses faites à «la neutralité scientifique». Lire la suite…
Cet article présente le compte-rendu de l’atelier « Pour une démocratie des savoirs, vers une démocratisation des choix scientifiques » qui s’est tenu le vendredi 21 janvier de 14h à 17h dans le cadre du Forum des associations « Repenser le développement, la société civile s’engage ». Lire la suite…
Le 31 mars dernier s’est tenu à Bruxelles un atelier de consultations de l’Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA, ou EFSA[1] en anglais) qui était censé traiter du concept d’équivalence en substance, comme l’avait initialement proposé la directrice exécutive de l’agence, Madame Geslain-Lanéelle, à la demande de l’eurodéputé José Bové en novembre 2010. Lire la suite…
À partir d’un exemple concret – une étude parue le 28 mars sur les conflits d’intérêts dans les recommandations de bonne pratique en cardiologie -, l’article explique comment ce niveau de formalisation des connaissances médicales permet d’occulter les conflits d’intérêts (financement industriel, liens d’intérêts des experts…) grâce à l’apparente neutralité du langage scientifique des « directives ». Elles se basent souvent sur des niveaux de preuve très faibles (l’opinion d’expert), ce qui n’empêche pas qu’elles deviennent LA référence dans le système des soins, permettent de disséminer partout l’influence pharmaceutique devenue invisible. Nous verrons que la déclaration publique et la transparence non seulement ne résolvent pas le problème, mais qu’elles sont à double tranchant. Lire la suite…
Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes.
Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu’elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d’insouciance.
Nous avons chanté, dansé. Lire la suite…
Christian Vélot est maître de conférence en génétique moléculaire (Univ Paris-Sud XI), chercheur à l’Institut de génétique et de microbiologie (centre scientifique d’Orsay) et administrateur de la Fondation Sciences Citoyennes. Dans cette conférence donnée à Toulouse en 2005, il donne une explication scientifique très pédagogique de ce que sont les OGM. Cette vidéo est en ligne car son auteur encourage sa propagation, mais elle fait par ailleurs partie d’un DVD qui coûte 10 euros et dont les recettes servent a soutenir le mouvement des faucheurs volontaires. Vous pouvez le commander sur le site de la Confédération Paysanne en suivant ce lien : http://www.confederationpaysanne.fr/index.php?rubrique_id=12
Chimie agricole qui a dopé les rendements, devenue une quasi théologie multinationale, et a aussi fait exploser le montant des aides publiques de la PAC: souvenez vous des montagnes de produits des années 70….
Et il ne faut pas se tromper de combat, il ne s’agit pas de faire disparaître toute chimie, celle qui peut sauver des vies. Mais nous parlons ici des molécules qui sauvent les revenus, et non de celles qui sauvent la santé. Lire la suite…
Le 27 janvier 2011 le Conseil des Prud’hommes de Boulogne-Billancourt a rendu public son jugement sur le litige qui oppose la société pharmaceutique SANOFI-AVENTIS à l’un de ses anciens collaborateurs, Jacques POIRIER, licencié en 2003 pour avoir refusé de cautionner certaines pratiques douteuses concernant la fabrication de l’énoxaparine, une héparine entrant dans la fabrication de médicaments anticoagulants (LOVENOX/CLEXANE) dont le chiffre d’affaires annuel s’élève à plus de 3 milliards d’Euros. Jacques Poirier a été débouté. Le tribunal a mis hors de cause la société Sanofi. Jacques Poirier a fait appel.
de Jacques Testart, Agnes Sinaï et Catherine Bourgain. Cet ouvrage a reçu le Prix du livre de l’environnement de l’Isère en juin 2011. Il est issu des Dialogues « Sciences Planète », cycle de débats organisé par la FSC entre octobre et décembre 2007 (Université citoyenne des savoirs pour une planète vivable en 2030). Lire la suite…
Le jeudi 27 janvier 2011, le Conseil des Prud’hommes de Boulogne-Billancourt rendra public son jugement sur le litige qui oppose la société pharmaceutique SANOFI-AVENTIS à l’un de ses anciens collaborateurs, Jacques POIRIER, licencié en 2003 pour avoir refusé de cautionner certaines pratiques douteuses concernant la fabrication de l’énoxaparine, une héparine entrant dans la fabrication de médicaments anticoagulants (LOVENOX/CLEXANE) dont le chiffre d’affaires annuel s’élève à plus de 3 milliards d’Euros. L’énoxaparine est produite à partir d’intestins de porcs dont les approvisionnements proviennent de Chine à plus de 50%. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes et le réseau de chercheurs européens engagés pour une responsabilité sociale et environnementale (ENSSER) se félicitent du jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance de Paris dans le procès en diffamation intenté par Gilles-Eric Séralini, Lire la suite…
Dans une mini vidéo diffusée largement par l’AFBV Marc Fellous se met en scène pour une dramaturgie grotesque afin de travestir la vérité.
Ça commence comme un Téléthon : le chercheur torturé et bienveillant qui travaille pour “améliorer la lutte contre les maladies génétiques”… Lire la suite…
Les attaques récemment formulées contre G-E Séralini par un groupe de personnes favorables aux plantes transgéniques, et menées par M Fellous, sont non crédibles et intolérables. Je connais ce chercheur depuis 15 ans et souhaite témoigner de sa rigueur comme de sa ténacité.Il y a longtemps que j’admire sa capacité à résister à l’hostilité de certains confrères experts, en siégeant dans des commissions acquises aux intérêts des industriels, et la tranquille assurance avec laquelle il répond aux invectives par des arguments seulement scientifiques. Lire la suite…
Charte de la Fondation Sciences Citoyennes
Intervenants lors de la conférence de presse
Lettre de soutien à Gilles-Éric Séralini et à ses co-auteurs
Communiqué de l’AFBV et « Réponse » du CRIIGEN
Fiche Risques et lanceurs d’alerte par Christian Vélot
Projet de loi pour la déontologie de l’expertise et la protection des lanceurs d’alerte
La controverse entre chercheurs, organisée au sein de la communauté scientifique, est un des moteurs essentiels de la construction des savoirs. Pour être reconnu, un résultat doit avoir résisté à toutes les tentatives d’invalidation par les collègues. Plus encore, lorsque des travaux scientifiques ont des conséquences sociales, économiques et politiques importantes, la possibilité de développer ces postures critiques et de garantir les conditions d’une expertise pluraliste, devient le garant d’un bon fonctionnement démocratique. Lire la suite…
Politis, Fondation Sciences citoyennes, Global Chance, AITEC ont organisé un colloque le 20 novembre 2010 sur le thème : La science face à la démocratie. Il a eu lieu Salle Jean Dame dans le 2e arrondissement de Paris. Lire la suite…
Libération – Anticoagulants, la prudence aux prud’hommes
Jacques Poirier, licencié par Sanofi-Aventis, avait pointé le risque de s’approvisionner en héparine en provenance de Chine. A la veille de son audience, ce matin, devant les prud’hommes de Boulogne-Billancourt, Jacques Poirier se dit « serein bien que meurtri », huit ans après son licenciement par Sanofi-Aventis. Mais quand il égrène son « calvaire » au sein du groupe pharmaceutique français, sa voix tremble. S’il entend être « dédommagé à la hauteur des préjudices subis », il espère avant tout que ce procès marquera « un pas supplémentaire dans la révélation du scandale sanitaire du marché des héparines ».
A 59 ans, ce vétérinaire et immunobiologiste, formé à l’Institut Pasteur, reste un croisé de la santé publique. Un lanceur d’alerte rétif aux logiques commerciales. Entré en 1980 chez Rhône-Poulenc (devenu Sanofi-Aventis), il a été licencié pour avoir « refusé de cautionner l’approvisionnement en Chine » en produits biologiques qu’il jugeait « douteux ». Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes a élaboré, avec l’aide des juristes Marie-Angèle Hermitte et Christine Noiville, un projet de loi de loi pour la déontologie de l’expertise et la protection des lanceurs d’alerte.Lire la suite…
– You were a researcher, you became – without looking for it – a kind of David versus Goliath, involved in the battle of the South against the North, of peasants against seeds transnationals. In other words, you are now the incarnation of what is a whistleblower. Is it a « heavy load » or are you claiming it loudly ?
First I must declare something very important : I am only one of very many people who find themselves in the cross-hairs of the corporate machinery. The only difference of my case is that I survived, more or less, their attack. Many others have not fared with the same luck that I had : people die from this, many others have lost their jobs and with this their capacity to be heard in public. So it is not a question of heroics, or one in which I (or any other individual) displayed unusual powers (as I think David is supposed to have done against Goliath). The reality seems to be more and more that we are all really more like a swarm of many people who oppose what has happened to our science, to our environment, to our society. The privilege (and the burden) is on those of us who are lucky to have received the charge of representing the public. Lire la suite…
Biodiversité et Bioéthique. Ces notions regroupent de nombreuses problématiques et parfois s’entremêlent. La 6e édition des « Sciences en Bobines » vous propose d’en explorer quelques-unes.
La prochaine session aura lieu du 7 au 9 décembre 2010, au cinéma La Clef, 21 rue de la Clef à Paris, dans le 5e (M° Censier-Daubenton ou Monge).
« Le lobbying, les conflits d’intérêt, le manque d’indépendance de l’expertise mettent en danger notre santé et celle de la planète », selon des responsables associatifs et politiques s’exprimant à l’occasion d’un séminaire organisé à l’Assemblée nationale à l’initiative d’organisations membres du réseau citoyen ETAL. ETAL appelle à des règles strictes pour encadrer le lobbying, prévenir et sanctionner les conflits d’intérêts. Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes vous informe que le 4 novembre 2010, le Conseil des Prud’hommes de Boulogne-Billancourt sera saisi du litige qui oppose la société pharmaceutique SANOFI-AVENTIS à l’un de ses anciens collaborateurs, Jacques Poirier. Lire la suite…
Le mardi 21 septembre aura lieu le deuxième d’une série de trois séminaires intitulés « La démocratie à l’épreuve du lobbying », prévus au Sénat et à l’Assemblée Nationale et organisés par les associations membres du comité d’animation du réseau de veille et d’action citoyenne ETAL (Encadrement et Transparence des Activités de Lobbying). Lire la suite…
Trois séminaires à l’initiative d’organisations membres du réseau citoyen ETAL (pour l’Encadrement et la Transparence des activités de lobbying) 22 juin, 21 septembre, novembre 2010, à l’Assemblée nationale ou au Sénat Lire la suite…
L’AFBV (Association Française des Biotechnologies Végétales) est une récente association qui se définit comme une organisation « dont le but est d’informer sur la réalité des biotechnologies végétales de la façon la plus crédible possible [sic] en s’appuyant sur l’expertise de ses membres et sur des travaux reconnus par la communauté scientifique ». Lire la suite…
et à Geneviève Azam, Jean-Yves Barrère, Denis Clerc, Benjamin Dessus, Jean Labrousse, Gus Massiah, Michel Mousel et Jacques Testart
« L’hebdomadaire Politis et les coauteurs, dont je suis, d’une tribune publiée dans cet organe en Juin dernier et que vous trouverez en pièce attachée, sont attaqués en diffamation par Claude Allègre. Nous avons donc été mis en examen hier par une juge d’intruction du tribunal correctionel de Paris. Lire la suite…
Cette page ne donne pas de définition du lobbying, mais quelques indications et liens sur l’engagement et l’activité de la Fondation Sciences Citoyennes en la matière. Lire la suite…
Pour le respect de la controverse scientifique et de l’expertise contradictoire.
Plus de 1100 chercheurs et médecins de 30 pays ont déjà signé l’appel. La liste des 300 premiers signataires est disponible ici et les suivants (en constante augmentation) sont disponibles au bas de cette page.
In respect of scientific controversy and contradictory expertise.
More than 1100 researchers and doctors from 30 countries already signed. The list presenting the first 300 signatories is available here and the next signatories (the list is still growing) are available below.Lire la suite…
Le fiasco de la stratégie de lutte contre la grippe A, élaborée par des experts ayant des conflits d’intérêts, n’est qu’un exemple de plus des conséquences néfastes d’un système d’expertise publique dépendant des industriels. Face à l’inertie des autorités, c’est aux citoyens et aux associations de se mobiliser pour briser ce cercle vicieux. Lire la suite…
Selon ETAL, un encadrement législatif est nécessaire en France comme cela s’est fait dans d’autres démocraties pour limiter les dérives du lobbying des groupes d’influence industriels et financiers ainsi que les attaques contre des lanceurs d’alerte. Lire la suite…
Le Sénat a publié le 7 octobre des premières règles pour l’encadrement des groupes d’intérêts (lobbyistes). Le Réseau citoyen ETAL (pour un encadrement et une transparence des activités de lobbying) les juge partielles et imprécises, même si la mise en place d’un registre obligatoire et la publication des noms des clients des lobbyistes semblent aller un peu plus loin que les dispositions prises précédemment par l’Assemblée nationale. Lire la suite…
La révélation des liens étroits entre le Professeur Bruno Lina, le Groupe d’Expertise et d’Information sur la Grippe (GEIG), le Comité de lutte contre la grippe et l’industrie pharmaceutique est une illustration supplémentaire de la nécessité d’assainir la situation de l’expertise en France.
On ne peut s’opposer au progrès, cela est assené comme une certitude, mais celui-ci a bien des visages. Pour sortir du clivage des soi-disant technophobes contre les soi-disant obscurantistes, nous vous proposons dans cette édition des Sciences en Bobines de réfléchir à la définition même du progrès. Quel progrès voulons-nous ? Et dans quel but ? Lire la suite…
Les sciences se nourrissent de la diversité. A mesure que les enjeux liés à la soutenabilité, la pauvreté, la santé et la sécurité deviennent de plus en plus prégnants, les sciences et l’innovation ont besoin de se construire à partir de la diversité des formes de savoirs, des pratiques variées et de gens différents. En même temps, les motivations privées en faveur des sciences ont elles aussi grandement pris du poids, plus que celles qui sont mues par l’intérêt général, la curiosité, les valeurs et les besoins. Il est temps pour les scientifiques de reconnecter leurs travaux et leurs expertises en leur faisant jouer un plus grand rôle dans la société, celui de Scientifiques Citoyens. Lire la suite…
Abstract : In 2008, the French salt industry lost a high-profile libel case brought by its agent the Comité des Salines de France against Pierre Meneton, a medical research worker. In 2002, and in 2004, France’s Food Safety Agency and National Academy of Medicine recommended that the population’s salt intake be reduced in line with worldwide dietary guidelines that had been evolving for more than 50 years.2,3 The Comité subsequently seemed to focus much of its argument against this recommendation towards Pierre Meneton, of the National Institute of Health and Medical Research, who was trying to implement national recommendations for dietary salt intake.
Dans le cadre du lancement du Réseau Environnement Santé (RES), une conférence de presse est organisée pour alerter sur les risques sanitaires engendrés par le Bisphénol A. Mardi 3 Mars 2009 à 10h30, sur la péniche « Six-Huit », 6-8 Quai de Montebello Paris 5ème, au pied de Notre-Dame de Paris Lire la suite…
La 4e édition de notre festival « Sciences en Bobines » aura lieu du mardi 18 au vendredi 21 novembre 2008, au cinéma La Clef, rue de la Clef à Paris, dans le 5e (M° Censier-Daubenton). Lire la suite…
Le magazine « Ca m’intéresse » du mois d’octobre (n°332) propose un dossier sur les lanceurs d’alerte. Vous y retrouverez des figures connues à la FSC : André Cicolella, Véronique Lapidès, Christian Vélot, Pierre Meneton…
France 3 Ile de France – Centre a diffusé dimanche 19 octobre à 12h05 un reportage sur les lanceurs d’alerte dans le cadre de son magazine d’information 13′ Dimanche. Vous pouvez regarder ce programme en streaming sur le site de France 3 pendant un mois. Vous y retrouverez les différents cas de lanceurs d’alerte défendus par la Fondation Sciences Citoyennes ainsi qu’André Cicolella et Corinne Lepage.Plus d’informations sur le site de France 3.
Lundi 13 octobre dans le Magazine de la Santé sur France 5, Christian Vélot proposera une chronique sur les lanceurs d’alerte. Diffusion : 13h40 – Rediffusion : 19h00 sur la TNT, le câble et le satellite.
Le Grenelle de l’environnement stoppé aux portes du ministère de la Recherche
Paris, 3 octobre 2008 – La Fondation Sciences Citoyennes, membre de l’Alliance pour la Planète, s’indigne de la façon dont les engagements du Grenelle de l’environnement sont escamotés ou détournés dans le domaine de la recherche, de l’expertise et de l’enseignement supérieur. Lire la suite…
QUOTIDIEN : mercredi 10 septembre 2008 http://www.liberation.fr/rebonds/351046.FR.php
L’autonomie de la recherche : voilà l’enjeu désigné de la crise ouverte au printemps entre la grande majorité des chercheurs et leur ministère, et que pourraient relancer les récents propos de la ministre de la Recherche (1). Lire la suite…
Photo de Sylvia Tostain (Orsay, 25 juin 2008) – sylviatostain.fr – Creative commons – Non libre de droits.
Le 9 juillet 2008, le biologiste et lanceur d’alerte Christian Vélot a été reçu par la Présidence de l’université Paris-Sud. Ce rendez-vous faisait suite à la journée de mobilisation en sa faveur le 25 juin dernier. Résultat : une oreille attentive et des engagements. C’est sans doute le début de la fin du calvaire pour l’enseignant-chercheur.
Deux ans de galères administratives et de relations pour le moins houleuses avec sa hiérarchie, 50 000 signatures en sa faveur, plusieurs centaines de personnes à la fac d’Orsay et au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche le 25 juin 2008 pour le soutenir, et finalement une victoire. Car, pour Christian Vélot et la Fondation Sciences Citoyennes, les engagements pris à Orsay mercredi dernier témoignent d’une prise de conscience bien réelle de sa situation. Lire la suite…
Nous ne pouvons que nous féliciter ensemble du verdict rendu le 4 juillet dernier. Nous remercions tous ceux qui nous ont apporté leur soutien, notamment au sein de la Fondation Sciences Citoyennes ainsi que notre avocat, Maître Jean-Paul Teissonnière.
Si nous sommes nécessairement satisfaits d’avoir été relaxés d’une plainte pour diffamation, après Pierre Meneton et Etienne Cendrier, et que nous avons toutes les raisons d’espérer une issue favorable pour Christian Vélot, il reste encore beaucoup à faire pour protéger, en amont, les lanceurs d’alerte sanitaire.
Le manque de cadre juridique autour de l’alerte et de l’expertise doit être comblé : notre mobilisation reste entière. Véronique Lapides, présidente de l’association Collectif Vigilance Franklin
Le procès contre Véronique Lapides intenté par le Maire de Vincennes a eu lieu le vendredi 6 juin 2008 à 13h30 chambre n°11 au tribunal correctionnel de Créteil, rue Pasteur Vallery Radot à Créteil. Le verdict a été mis en délibéré et sera rendu le 4 juillet 2008, même lieu, même horaire.
Venez nombreux la soutenir.
Plus d’information sur cette nouvelle tentative de musellement des lanceurs d’alerte :https://sciencescitoyennes.org/wp-content/uploads/archives_doc/pdf/historique_CVF-2.pdf
Rappel des faits : Suite au recensement en 2001 de plusieurs cas de cancers d’enfants de moins de 6 ans, le Collectif Vigilance Franklin, association de riverains et de parents d’élèves, réclame la dépollution d’un ancien site industriel Kodak à Vincennes sur lequel ont été construits une école, des logements et des bureaux. En réponse à cette interpellation, Véronique Lapides, présidente de l’association, a dû comparaître le 6 juin dernier devant le Tribunal correctionnel de Créteil suite à une plainte en diffamation du maire de Vincennes. Lire la suite…
C’est une première en France ! Des centaines de personnes venus de la France entière ont manifesté leur soutien à un chercheur, Christian Vélot, qui subit de nombreuses pressions morales et matérielles de la part de sa hiérarchie suite à ses prises de positions publiques contre les OGM agro-alimentaires. De la fac d’Orsay eau ministère de la Recherche à Paris, le cortège chamarré a fait entendre son message. Lire la suite…
Voici le tract « officiel » pour la mobilisation du 25 juin 2008 en faveur de Christian Vélot et des lanceurs d’alerte. Un grand merci aux dessinateurs Maëster et Natur’elle pour les illustrations qu’ils nous ont fournies pour l’occasion. Lire la suite…
A diffuser très largement ! Christian Vélot est enseignant-chercheur en génétique moléculaire à l’Université Paris-Sud. Depuis 2002, il est responsable d’une équipe de recherche à l’Institut de Génétique et Microbiologie (Institut mixte CNRS – Université) sur le Centre Scientifique d’Orsay. parallèlement à son activité d’enseignement et de recherche, il anime sur son temps personnel de nombreuses conférences à destination du grand public sur le thème des OGM. Lire la suite…
À l’occasion d’un nouveau procès en diffamation contre un lanceur d’alerte, la Fondation Sciences Citoyennes réaffirme la nécessité d’une loi protégeant scientifiques et citoyens de représailles, conformément aux engagements du Grenelle de l’Environnement. Une telle loi devrait également permettre le traitement des alertes sanitaires ou environnementales selon un processus d’expertise contradictoire, pluraliste et transparent. Lire la suite…
Attention ! L’inscription est OBLIGATOIRE car le colloque se passera au Sénat : Les participants doivent s’inscrire auprès de Sciences Citoyennes à contact[@]sciencescitoyennes.org ou par téléphone au 01 43 14 73 65. Le jour même il faut se munir d’une pièce d’identité. Lire la suite…
LA COLLECTE DE SIGNATURES EST TERMINÉE. MERCI AUX PLUS DE 48 500 SIGNATAIRES DE CETTE PÉTITION.
Christian Vélot est Enseignant-Chercheur en Génétique Moléculaire à l’Université Paris-Sud. Depuis 2002, il est responsable d’une équipe de recherche à l’Institut de Génétique et Microbiologie (Institut mixte CNRS-Université) sur le Centre Scientifique d’Orsay. Parallèlement à son activité d’enseignement et de recherche, il anime sur son temps personnel de nombreuses conférences à destination du grand public sur le thème des OGM. Ses conférences didactiques, dont l’une a notamment servi de document de travail à l’intergroupe OGM du Grenelle de l’Environnement, ont permis à de nombreux citoyens d’avoir accès à une connaissance de la réalité des OGM et ont contribué à la prise de conscience raisonnée des risques qu’ils portent. Il est souvent intervenu en tant que témoin dans les procès de faucheurs volontaires. Lire la suite…
LA COLLECTE DE SIGNATURES EST TERMINÉE. MERCI AUX PRESQUE 13 000 SIGNATAIRES DE CETTE PÉTITION
Nous, signataires, exprimons notre soutien à Pierre Meneton dans la procédure qui l’oppose au lobby du sel (Comité des Salines de France et Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est), dans le cadre de la publication par le magazine TOC de l’article « Sel, le vice caché » ci-joint, en mars 2006 : Lire la suite…
Des internautes vigilants m’ont signalé un article mis en ligne sur le site de l’Association française pour l’information scientifique (AFIS) qui « se donne pour but de promouvoir la science contre ceux qui nient ses valeurs culturelles, la détournent vers des œuvres malfaisantes ou encore usent de son nom pour couvrir des entreprises charlatanesques »… (http://www.pseudo-sciences.org/)
À dire vrai, cela ne m’a pas étonnée, car cette association est connue pour ses prises de position scientistes pures et dures et son soutien sans faille à l’establishment scientifique, dont elle estime que la parole et les travaux ne sauraient être questionnés par des citoyens aussi ignares qu’impies parce que non scientifiques. Lire la suite…
LA COLLECTE DE SIGNATURES EST TERMINÉE.
MERCI AUX PLUS DE 11 000 SIGNATAIRES DE CETTE PÉTITION.
En 1999, suite à l’apparition de cancers infantiles rares sur l’ex-site de l’usine Kodak à Vincennes, des alertes sanitaires successives sont lancées, sans succès par la directrice de l’Ecole maternelle Franklin Roosevelt auprès de sa hiérarchie, puis par le toxicologue Henri Pezerat (CNRS) auprès des autorités. Une enquête succincte conclut que seul le hasard est en cause. Lire la suite…
Paris, le 13 mars 2008 – Aujourd’hui à 13h30 la 17e chambre du TGI de Paris a rendu le verdict en délibéré du procès de Pierre Méneton. Le tribunal a acquitté le chercheur de l’INSERM dans le procès en diffamation intenté à son encontre par le lobby du sel, et a reconnu l’action de désinformation des lobbies, dont la plainte a été déboutée. La Fondation Sciences Citoyennes se félicite de ce verdict et renouvelle sa demande d’une loi de protection des lanceurs d’alerte et de l’expertise pluraliste et contradictoire. Lire la suite…
Jeudi 31 janvier, a eu lieu le procès en diffamation contre Pierre Méneton, intenté par le Comité des Salines de France et la Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est pour une phrase prononcée lors d’une interview pour le magazine TOC en mars 2006 : « Le lobby des producteurs de sel et du secteur agroalimentaire industriel est très actif. Il désinforme les professionnels de la santé et les médias » Lire la suite…
Paris, le 11 mars 2008 – La Fondation Sciences Citoyennes, dans l’esprit des conclusions du Grenelle de l’environnement, demande au gouvernement que soient réellement et sérieusement prises en compte la protection des lanceurs d’alerte et l’expertise pluraliste et contradictoire. Lire la suite…
Sur France Culture, le 11 mars, de 17h à 17h55 – Emission « Du grain à moudre » par Julie Clarini et Brice Couturier – « Biotechnologie : les lobbies pèsent –ils sur les résultats de la recherche ? ». Avec : Lire la suite…
Réunion le jeudi 21 février 2008, à 20h30, au 35 rue Jean Moulin (à l’angle de l’école du sud) à Vincennes. Avec André Cicollella , chercheur en santé environnementale, auteur du livre « Alertes Santé ». Lire la suite…
Notes sur le procès en diffamation intenté par le Comité des salines de France (CSF) contre Pierre Meneton (PM). Marie Grosman, co-présidente de l’Association NAMD (Non au Mercure Dentaire). Ayant assisté à l’audience, j’aimerais en faire partager quelques moments forts. En préalable, si ce n’est déjà fait, je vous conseille vivement la lecture du mémo élaboré par PM : ces 80 p. retracent l’historique d’un intense lobbying toujours à l’œuvre, véritable cas d’école. Lire la suite…
Ce document regroupe sous forme de compilation les actions du lobby du sel depuis deux décennies justifiant la désinformation dénoncée par Pierre Méneton et qui lui vaut ce procès. Lire la suite…
Jeudi 31 janvier prochain à 13h30 au Tribunal de Grande Instance de Paris (île de la Cité) aura lieu le procès en diffamation de Pierre Meneton. Pierre Meneton est chargé de recherche à l’INSERM au sein du département de Santé Publique et d’Informatique Médicale de la Faculté René Descartes à Paris. Lire la suite…
Le 31 janvier 2008 à 13h30 aura lieu au Tribunal de Grande Instance de Paris (17e chambre) le procès de Pierre Meneton, chercheur à l’INSERM poursuivi en diffamation par le Comité des Salines de France et la Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est. Dans un contexte où la grande majorité des études montre la dangerosité des apports élevés de sel pour la santé, Pierre Meneton avait déclaré lors d’une interview pour le magazine TOC en mars 2006 : « Le lobby des producteurs de sel et du secteur agroalimentaire industriel est très actif. Lire la suite…
Jeudi 31 janvier prochain à 13h30 au Tribunal de Grande Instance de Paris (île de la Cité) aura lieu le procès en diffamation de Pierre Meneton. Lire la suite…
QUELLE SCIENCE OUVERTE ?
Quel pilotage mondial de l’innovation au-delà du marché et des brevets ? La libre coopération des savoirs, nouvel horizon illimité dans un monde fini ?
Les processus d’innovation sont en pleine évolution. Pour le meilleur (innovation non propriétaire de pair à pair par les utilisateurs) et pour le pire (déferlement de gadgets…). L’innovation bascule progressivement d’une économie de l’offre vers une économie de la demande et de mise en réseau des intelligences (« économie de la connaissance », « capitalisme cognitif »…). Lire la suite…
lls débattent des OGM, dénoncent les effets néfastes du sel dans l’alimentation ou de la téléphonie mobile, souvent à contrecourant des intérêts de leur employeur. Les lanceurs d’alerte sont une espèce menacée. Pour encadrer l’alerte, la création d’une haute autorité de l’expertise s’est imposée à l’issue du Grenelle. Marie-Angèle Hermitte, directeur de recherche au CNRS, juriste spécialisée dans le droit des sciences et techniques, est l’une des premières personnes à en proposer la création. Lire la suite…
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-959155,36-970344,0.html Toutes les thématiques abordées par le Grenelle de l’environnement s’appuient à un moment ou à un autre sur des expertises, observe André Cicolella. Or, notre pays manque d’un statut de l’expertise qui protège ceux qui posent les questions dérangeantes et qui organise aussi les procédures de contre-expertise et de débat scientifique. » Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes, au nom de l’Alliance pour la Planète, déplore que les questions liées à l’alerte environnementale et sanitaire ainsi que celles liées à l’expertise indépendante soient si peu visibles dans les discussions autour du Grenelle de l’environnement. « Une expertise fiable et de qualité est nécessaire pour prendre à temps les bonnes décisions. Or l’expertise est trop souvent sous l’influence d’intérêts économiques et politiques qui retardent la prise de décision. Les comités d’experts ne respectent pas le plus souvent le principe de l’expertise contradictoire ou même la prise en compte des conflits d’intérêts », a déclaré Jacques Testart, président de la Fondation Sciences Citoyennes, à l’issue d’une conférence de presse ce matin à Paris. Lire la suite…
Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, la Fondation Sciences Citoyennes et le GIET, au nom de l’Alliance pour la planète, vous invite à une Table Ronde, Lundi 22 octobre 10h – 12h30. Lire la suite…
Valérie Pécresse a raison : oui, la science est en crise, et cette crise ne sera surmontée que si les scientifiques s’ouvrent à la société. Mais, le constat étant posé, il est naïf d’affirmer, comme le fait la ministre de la Recherche (Le Monde, 21 septembre), que les défis sanitaires et environnementaux auxquels nous sommes confrontés « resteront insurmontables si notre société ne renoue pas avec la confiance qu’elle accorde traditionnellement à ses scientifiques (car) c’est d’eux que viendront les réponses que nous attendons aujourd’hui ». Lire la suite…
LES Dialogues Sciences-Planète est un événement organisé par :
La Fondation Sciences Citoyennes est une association loi 1901 créée en 2002. Elle a pour objectif de favoriser et prolonger le mouvement actuel de réappropriation citoyenne et démocratique de la science, afin de la mettre au service du bien commun. Lire la suite…
Hubert Reeves racontait cette blague, il y a quelques années : la Terre rencontre une autre planète qui s’exclame « tu n’as pas l’air d’aller fort, dis-moi ? » Et la Terre d’acquiescer. « Oui, je me sens vraiment patraque. J’ai la température qui monte, le pouls économique qui s’emballe et qui cale, le teint grisâtre… Le docteur dit que j’ai attrapé l’Humanité ». « Ah c’est ça ? Ne t’inquiète pas, je l’ai eue. C’est très désagréable, mais ça disparaît tout seul ». Lire la suite…
A l’occasion de la conférence internationale Living knowledge – Savoirs vivants, Quand chercheurs et citoyens co-produisent les savoirs et les décisions scientifiques et techniques, la Fondation Sciences Citoyennes et les animateurs des groupes de travail 5 et 6 de l’Alliance pour la Planète sont heureux de vous convier à une plateforme d’échange sur le thème : Grenelle de l’environnement : les enjeux pour l’expertise, la recherche et l’enseignement supérieur.Lire la suite…
Soirée en hommage à Pierre Castella qui a grandement contribué à la création de ce festival
Festival organisé par la Fondation Sciences Citoyennes, en partenariat avec l’ACRO, l’AITEC, la Confédération Paysanne, le CNIID, Greenpeace, HOLOS, le MDRGF, le Réseau Semences Paysannes, le Réseau Sortir du Nucléaire et Sud Recherche EPST – Entrée libre Lire la suite…
On proclame qu’« on ne peut pas arrêter le progrès des connaissances… », comme si les laboratoires étaient encore peuplés de poètes en quête de savoir plutôt que de techniciens en quête de pouvoir. C’est parce que la « science » n’a pas (n’a plus) pour but de connaître le monde (de le comprendre, de créer des concepts) mais de le maîtriser (d’agir avec efficacité, de créer et gérer des outils) que s’impose un devoir de contrôle social sur l’activité de la technoscience. En effet,désormais,c’est seulement quand l’innovation est produite, et déjà en vente, que l’interrogation publique peut arriver. Lire la suite…
Directeur de recherche à l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), Jacques Testart est connu comme le « père » du premier bébé conçu par fécondation in vitro en France. C’était en 1982. Depuis lors, la génétique a fait son entrée en force et ce biologiste de la reproduction a très vite compris les dérives que cette nouvelle donne laissait planer sur sa spécialité. Lire la suite…
Par Marie-Angèle Hermitte, Marthe Torre-Schaub (Chercheurs au Centre de recherches sur le droit des sciences et des techniques, Paris I – CNRS)
Toutes les affaires de santé publique qui ont fait l’actualité des trente dernières années ont un point commun : entre le moment où les premiers indices de l’existence d’un risque sont repérés et le moment où le risque est publiquement reconnu, une période de temps s’écoule, entraînant la réalisation ou l’aggravation des dommages. Les causes de la perte de temps sont multiples. Parmi elles, on trouve la difficulté à parler ou à se faire entendre, rencontrée par les salariés qui repèrent le risque. On pense ici très précisément, non pas au salarié qui craint pour sa santé ou celle de ses collègues, mais celui qui, n’étant pas spécialement chargé d’une mission ayant trait à la sécurité, suspecte un risque pour le public ou l’environnement. Lire la suite…
Organisé par la Fondation Sciences Citoyennes, avec le concours de ACRO, Les Amis de la Terre, Attac, Confédération Paysanne, Greenpeace, HOLOS, Réseau Semences Paysannes, Réseau Sortir du Nucléaire, SUD Recherche EPST dans le cadre de la fête de la science, au Cinéma La clef, 21, rue de la Clef, 75005, Paris – Censier Daubenton ou Monge – 11-12-15-16 Octobre 2005 – Entrée libre Lire la suite…
Notre santé est menacée. Des experts lancent l’alerte, mais leur voix est étouffée et leurs travaux sont ignorés. Les enjeux sont pourtant immenses : comment éviter le développement annoncé de véritables épidémies non seulement de cancer, d’asthme, de maladies auto-immunes ou neurodégénératives (Alzheimer), mais aussi de nouvelles pathologies ? Lire la suite…
Les contributions au débat de ces derniers mois sur l’avenir de la recherche en France ont le plus souvent mis l’accent sur le manque de moyens et de postes de la recherche publique et sur la réforme des structures susceptibles d’améliorer la « productivité » de la science française. Mais la crise de notre système de recherche, d’expertise et d’innovation est autrement plus profonde. Nos sociétés traversent trois transformations majeures qui sont autant de défis pour nos institutions de recherche et leurs rapports avec la société : Lire la suite…
Organisé par la Fondation Sciences Citoyennes avec le concours de l’ACRO, la Confédération Paysanne, Greenpeace, HOLOS, le MDRGF. La médiation scientifique a trop souvent tendance à présenter la science comme des savoirs constitués, comme une science toute faite, inaccessible mais porteuse d’autorité, de promesses et de rêve…. Lire la suite…
Que peut faire un scientifique ou un ingénieur, voire un technicien, en cas de conflit entre ses engagements professionnels et sa conscience civique ? Quelles sont ses possibilités de tirer la sonnette d’alarme s’il estime certains développements ou recherches potentiellement nuisibles à la santé, l’environnement ou la société ? Comment se défendra-t-il contre les risques de marginalisation, d’exclusion, voire de sanctions pénales ? Dans le domaine de la science et la technologie, l’idée de l’instauration, via le droit international du travail, d’une clause de conscience protégeant les « lanceurs d’alerte » fait son chemin. Lire la suite…
L’Institut Français de l’Environnement (IFEN), qui avait été créé, à la veille du Sommet de la Terre de Rio, par le gouvernement Rocard est en passe d’être repris en main par le gouvernement Raffarin. Lire la suite…
Les autorités ont expliqué qu’elles avaient été surprises par la nouveauté et le caractère exceptionnel de la vague de chaleur de la première quinzaine d’août. Pourtant, une étude de la littérature mondiale permet de voir que d’autres vagues de chaleur ont fait l’objet d’étude (voir communiqué de la FSC). Lire la suite…
La mortalité liée à la canicule est aussi révélatrice du déficit de la politique de santé environnementale en France. Au moment où la société française découvre avec surprise l’ampleur de l’impact sanitaire que peut avoir une vague de chaleur, il est nécessaire de s’interroger non seulement sur la dimension sanitaire et sociale de cette épidémie, comme on a commencé à le faire, mais aussi sur la dimension scientifique de cette question, c’est à dire principalement sur les outils scientifiques nécessaires, non seulement pour évaluer, mais pour anticiper un tel impact. Lire la suite…
Faire de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’environnement (AFSSE) une agence de moyens. L’AFSSE a été créée par la loi du 9 mai 2001. Elle est un établissement public de l’État placé sous les tutelles des Ministres de l’Environnement et de la Santé. Elle a pour mission de contribuer à assurer la sécurité sanitaire dans le domaine de l’environnement et d’évaluer les risques sanitaires qui sont liés à l’environnement. Elle a pour vocation de fournir au Gouvernement l’expertise et l’appui scientifique et technique nécessaires à l’élaboration et à la mise en oeuvre des dispositions législatives et réglementaires. Lire la suite…
Le lanceur d’alerte est devenu un personnage central dans les questions de risque sanitaire. L’expérience montre, en effet, que dans la plupart des grandes affaires de sécurité sanitaire et environnementale, les difficultés généralement rencontrées par les lanceurs d’alerte, qu’il s’agisse d’individus ou de collectifs, retardent d’autant les mesures de gestion, de plusieurs mois à plusieurs décennies, temps pendant lequel des victimes « évitables » apparaissent. Lire la suite…
En ce début de printemps 2016, l’impact sanitaire et environnemental de l’utilisation des pesticides est à nouveau d’actualité. Cette période est, en effet, marquée par la reprise de leurs épandages. Depuis plusieurs années les médias français pointent du doigt l’Espagne comme le plus mauvais élèves en Europe en matière de traitements de ses cultures avec des produits phytosanitaires (pesticides notamment). Les consommateurs français ont ainsi l’illusion que dans l’hexagone les cultures sont plus saines que chez nos voisins espagnols. Le terme d’agriculture raisonnée, dont l’objectif est d’optimiser le résultat économique en maitrisant les quantités d’intrants, (mais en ne précisant rien sur le niveau de traitement à utiliser) ajoute de la confusion sur le sujet dans l’esprit des consommateurs. Lire la suite…
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