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Le 27 janvier 2011 le Conseil des Prud’hommes de Boulogne-Billancourt a rendu public son jugement sur le litige qui oppose la société pharmaceutique SANOFI-AVENTIS à l’un de ses anciens collaborateurs, Jacques POIRIER, licencié en 2003 pour avoir refusé de cautionner certaines pratiques douteuses concernant la fabrication de l’énoxaparine, une héparine entrant dans la fabrication de médicaments anticoagulants (LOVENOX/CLEXANE) dont le chiffre d’affaires annuel s’élève à plus de 3 milliards d’Euros. Jacques Poirier a été débouté. Le tribunal a mis hors de cause la société Sanofi. Jacques Poirier a fait appel.
Le jeudi 27 janvier 2011, le Conseil des Prud’hommes de Boulogne-Billancourt rendra public son jugement sur le litige qui oppose la société pharmaceutique SANOFI-AVENTIS à l’un de ses anciens collaborateurs, Jacques POIRIER, licencié en 2003 pour avoir refusé de cautionner certaines pratiques douteuses concernant la fabrication de l’énoxaparine, une héparine entrant dans la fabrication de médicaments anticoagulants (LOVENOX/CLEXANE) dont le chiffre d’affaires annuel s’élève à plus de 3 milliards d’Euros. L’énoxaparine est produite à partir d’intestins de porcs dont les approvisionnements proviennent de Chine à plus de 50%. Lire la suite…
Jacques Poirier, licencié par Sanofi-Aventis, avait pointé le risque de s’approvisionner en héparine en provenance de Chine. A la veille de son audience, ce matin, devant les prud’hommes de Boulogne-Billancourt, Jacques Poirier se dit « serein bien que meurtri », huit ans après son licenciement par Sanofi-Aventis. Mais quand il égrène son « calvaire » au sein du groupe pharmaceutique français, sa voix tremble. S’il entend être « dédommagé à la hauteur des préjudices subis », il espère avant tout que ce procès marquera « un pas supplémentaire dans la révélation du scandale sanitaire du marché des héparines ».
A 59 ans, ce vétérinaire et immunobiologiste, formé à l’Institut Pasteur, reste un croisé de la santé publique. Un lanceur d’alerte rétif aux logiques commerciales. Entré en 1980 chez Rhône-Poulenc (devenu Sanofi-Aventis), il a été licencié pour avoir « refusé de cautionner l’approvisionnement en Chine » en produits biologiques qu’il jugeait « douteux ». Lire la suite…
La Fondation Sciences Citoyennes vous informe que le 4 novembre 2010, le Conseil des Prud’hommes de Boulogne-Billancourt sera saisi du litige qui oppose la société pharmaceutique SANOFI-AVENTIS à l’un de ses anciens collaborateurs, Jacques Poirier. Lire la suite…