Le 15 janvier 2025, dans une démarche transpartisane, des parlementaires de plusieurs groupes ont déposé une proposition de loi visant à faire entrer dans la Constitution les Conventions citoyennes. À l’initiative d’Hendrik Davi, député de la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône, et de Sciences Citoyennes, rejoint par Yan Chantrel, sénateur des Français établis hors de France et Démocratie Ouverte, ce texte propose une version rigoureuse, structurée et pérenne de ce processus délibératif afin que les recommandations des citoyens et les citoyennes tiré·es au sort ne soient pas balayées, comme après la Convention citoyenne pour le Climat. Lire la suite…
Le 15 janvier 2025, dans une démarche transpartisane, des parlementaires de plusieurs groupes ont déposé une proposition de loi visant à faire entrer dans la Constitution les Conventions citoyennes. À l’initiative d’Hendrik Davi, député de la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône, et de Sciences Citoyennes, rejoint par Yan Chantrel, sénateur des Français établis hors de France et Démocratie Ouverte, ce texte propose une version rigoureuse, structurée et pérenne de ce processus délibératif afin que les recommandations des citoyens et les citoyennes tiré·es au sort ne soient pas balayées, comme après la Convention citoyenne pour le Climat. Lire la suite…
Nous savons que, pour beaucoup d’entre nous, la situation est anxiogène à bien des titres. Mais nous ne devons pas baisser les bras pour autant et nous gardons nos convictions et nos valeurs chevillées au corps pour appréhender les défis que nous affronterons dans les mois et les années à venir Lire la suite…
Douze ans avant la Convention Citoyenne pour le Climat, l’association Sciences Citoyennes « théorisait » une procédure codifiée et rigoureuse. Notre proposition s’appelait… la Convention de Citoyens…
Le 21 janvier 2025, le collectif Horizon TERRE, coordonné par les organisations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atécopol, a transmis le communiqué de presse suivant, faisant la critique de la consultation citoyenne organisée par le CNRS et appelant à une Convention citoyenne de programmation de la recherche.
Le CNRS a lancé le 28 novembre 2024 une consultation citoyenne intitulée « Comment les sciences peuvent-elles nous aider à construire le monde de demain ? » via une plateforme numérique. Par cette question, l’organisme de recherche invite les citoyen·nes à s’exprimer jusqu’au 31 janvier 2025, avec l’objectif affiché de renforcer le dialogue entre la recherche et la société. L’objectif est louable, mais les moyens utilisés pour y parvenir sont critiquables : le collectif Horizon TERRE propose une alternative et appelle à une Convention citoyenne de programmation de recherche.
Les pratiques de recherche participative (co-production des savoirs) sont observables en France depuis plusieurs décennies, mais elles connaissent depuis quelques années maintenant un déploiement sans précédent. Lire la suite…
Sciences Citoyennes revient sur l’événement des JESER2 (Journées des savoirs engagés et reliés) et sa place dans nos luttes au travers notamment de témoignages de participant·es. Elle expose aussi les perspectives et les points d’amélioration possibles pour la poursuite de cette dynamique.
Les participant·es des JESER2 ont défilé de manière parodique dans les rues de Lyon le 10 octobre 2024.
Au cours des Journées des savoirs engagés et reliés, organisées les 10-11-12 octobre dernier à Lyon, par le MSER, les participant·es ont choisi de rire des menaces issues de la droite et de l’extrême-droite sur l’Enseignement supérieur et la Recherche.
Lorsqu’il était encore député, le nouveau Ministre de l’Enseignement et de la Recherche, Patrice Hetzel avait rédigé, avec Mme Michèle Tabarot et plusieurs de ses collègues, une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête relative à l’entrisme idéologique et aux dérives islamo-gauchistes dans l’enseignement supérieur Lire la suite…
Nous avons appris en fin de semaine dernière la mort de Simon Fieschi. Simon, 40 ans, était un des survivants de l’attentat du 7 janvier 2015 contre l’équipe de Charlie Hebdo. Premier touché par les balles des frères Kouachi, il a vécu l’enfer des opérations et de la rééducation physique et psychologique. Chacun·e se souviendra de sa volonté de « témoigner debout » malgré la douleur. Avant de travailler à Charlie Hebdo en qualité de webmaster, Simon avait été un de nos collègues à Sciences Citoyennes, officiant à la mise en œuvre d’un nouveau site internet après une enquête auprès des adhérent·es de l’association. Nous nous souviendrons de son humour et des moments passés ensemble hors du bureau. Nous tenons, par ces quelques lignes, à témoigner toute notre affection à sa femme, sa fille, sa famille et ses proches.
Pour Sciences Citoyennes,
Glen Millot et Fabien Piasecki.
Le journal Le Monde a publié aujourd’hui, le 22 octobre 2024, un article sur la deuxième édition des JESER (Journées pour des Savoirs Engagés et Reliés). L’événement co-organisé par Sciences Citoyennes, au travers du collectif MSER (Mouvement pour des Savoirs Engagés et Reliés), a eu lieu du 10 au 12 octobre 2024 à Lyon.
Sciences Citoyennes accompagne le dispositif CO3 depuis sa création. Ce dispositif a choisi d’expérimenter, à travers trois appels à projets, l’accompagnement spécifique des pratiques de recherche participative en tant que moyen de renouveler les partenariats, les questions et les pratiques de recherche. Lire la suite…
L’association Global Chance propose un podcast intitulé « Un déjeuner chez Bernard ». Bernard, c’est Bernard Laponche, un grand spécialiste du nucléaire en France. Au cours d’un repas, il nous partage ses connaissances du sujet.
Parler du nucléaire n’est pas chose facile. C’est un sujet technique, politique, éthique et surtout passionné en France, pays le plus nucléarisé du monde. Heureusement j’ai la chance de pouvoir discuter fréquemment avec Bernard Laponche, qui est une encyclopédie vivante de la question nucléaire en France et dans le monde. Ce podcast vous propose de passer en revue des sujets d’actualité et de connaissance générale sur le nucléaire. Comme indiqué plus haut, ce podcast est financé par Global Chance, association indépendante d’expertise sur les questions énergétiques et dont Bernard Laponche est le président. Il est réalisé par Mathieu Eisinger, par ailleurs réalisateur de films et animateur radio sur RFPP, intéressé par les questions énergétiques et agricoles.
Gestion de l’eau et des déchets, production d’énergie, construction d’autoroutes ou d’aéroports : ces projets territoriaux ont enflammé les débats et cristallisé les affrontements, mettant en lumière la difficulté des collectivités territoriales à organiser une concertation à la hauteur des enjeux. Lire la suite…
Dimanche 9 juin 2024, nous apprenions le score historique réalisé par l’extrême droite et, dans la foulée, la dissolution de l’Assemblée nationale. Par cette décision, Emmanuel Macron a précipité le pays dans un chaos politique effréné, où l’extrême-droite et ses allié·es ont désormais le champs libre pour propager leurs idées fascistes et s’ériger en adversaire légitime du camp présidentiel.
Face à cela, la riposte citoyenne s’organise. Sciences Citoyennes soutient et s’aligne auprès des collectifs associatifs, militants et syndicaux qui s’élèvent pour contrer le basculement de la société toute entière vers l’extrême-droite. Lire la suite…
Atelier organisé par Sciences Citoyennes « Towards a democratic research programme, how to achieve significant changes for FP10? » pendant la conférence LK10 à Girona
Dès sa création en 2002, Sciences Citoyennes alerte sur le danger que notre modèle de société représente pour l’habitabilité de notre planète et sur la responsabilité particulière des scientifiques vis-à-vis des situations d’effondrement qui pèsent sur les écosystèmes et les sociétés humaines. Ce message, résumé dans sa charte, est malheureusement devenu une réalité sous la forme d’une crise systémique dont nos institutions semblent incapables de se saisir.
Face à l’urgence des situations écologiques et climatiques, de plus en plus de scientifiques s’engagent pour tenter d’éviter le pire. La recrudescence et la multiplicité des formes de cet engagement a conduit les institutions de recherche et d’enseignement supérieur et leurs comités d’éthique à se saisir de la question de la responsabilité et de la liberté d’engagement des scientifiques. Lire la suite…
Les savoirs modernes, au coeur des sociétés industrialisées, sont aussi une des sources de la grande accélération technologique qui met aujourd’hui en danger l’habitabilité de la Terre. À l’heure des bascules planétaires environnementales, sociales et politiques qui engagent notre avenir commun, le Mouvement pour des savoirs engagés et reliés veut susciter la création d’autres formes de savoirs et de techniques. Il s’agit de renforcer les démarches collectives de recherches qui soient formulées, choisies et partagées démocratiquement, qui ne soient pas captives d’intérêts privés, mais ouvertes et capables de produire des savoirs communs, partageables et visant à préserver une terre habitable. Lire la suite…
L’Assemblée générale de Sciences Citoyennes a eu lieu dans un format nouveau, puisqu’une partie des participants se sont retrouvés à l’Écogîte de Villarceaux tandis que d’autres participaient en ligne. Une trentaine de personnes étaient présentes pour faire un bilan de l’année écoulée et évoquer quelques perspectives pour 2024. Découvrez les rapports d’activité et financier votés à cette occasion : Lire la suite…
Le 2 avril 2024, le collectif Horizon TERRE, coordonné par les organisations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atécopol, a transmis le communiqué de presse suivant sur la recherche européenne :
« L’Union européenne vient de lancer le processus d’élaboration de son programme de financement de la recherche pour la période 2028-2034. Celui-ci sera largement influencé par les travaux d’un comité regroupant 15 expert·es spécialistes de l’innovation technologique. Plusieurs organisations dénoncent le risque d’accaparement des financements par des groupes d’intérêt et appellent à lancer des conventions citoyennes pour mieux orienter les budgets de recherche.
Au niveau européen, la recherche est financée par les Framework-Program for Research and Technological Development (abrégé en FP). Ces programmes sont votés tous les sept ans. Lancé en 2021 le FP9, appelé Horizon Europe, est doté de 95,5Md€, soit 8% du budget de l’UE. Il sera remplacé fin 2027 par le nouveau programme FP10.
Vous voulez rejoindre une équipe engagée et contribuer à valoriser la place des citoyen·nes dans les grandes orientations scientifiques et plus largement dans les choix de société́ ? Participez à une des deux missions de volontariat de service civique que Sciences Citoyennes vous propose !
Le mercredi 28 février 2024 s’est tenue, à l’Assemblée nationale, une réunion de travail réunissant des élus et des membres de divers collectifs issus du Mouvement pour des Savoirs engagés et reliés (Sciences Citoyennes, Ingénieurs sans frontières, Atécopol, Écopolien, Fabrique des Questions simples). Co-organisée avec le député Hendrik Davi, cette réunion avait pour objectif d’aborder la question des financements publics de la recherche afin d’identifier des pistes d’actions envisageables à l’échelle nationale et à l’échelle européenne. L’objectif est d’obtenir une meilleure visibilité des thèmes de recherche soutenues par les finances publiques et un arbitrage citoyen sur une partie du budget.
Sous les gouvernements actuel et précédents, les associations et mouvements progressistes ont subi des contraintes multiples : limitations du droit de manifester, violences d’État, contrat d’engagement républicain, procès contre des militantes et militants, Lire la suite…
L’intelligence artificielle (I.A) nourrit de nombreux fantasmes. Certains sont encore du domaine de la science-fiction comme la crainte d’une société telle que décrite par le film Matrix, où cette intelligence aura pris le pouvoir. Si ce scénario ne semble pas pour demain, d’autres visions dystopiques sont quant à elle devenues réalité. Lire la suite…
Invité.e.s : Valérie Fromentin (ANR), Julia Bonaccorsi (VP Sciences et Société Lyon 2) ; animation Isabelle Proux (Ecole de la Médiation)
La recherche participative vise la coconstruction des savoirs en engageant des chercheurs et des non-chercheurs qui peuvent être des professionnels, des citoyens ou des personnes concernées, apportant leur expertise et la croisant à celle des scientifiques. Constatant qu’il ne suffit pas toujours de se réunir et d’avoir envie de travailler ensemble pour que cela fonctionne et ne reproduise pas les hiérarchies entre types de savoirs, le dispositif tiers-veilleur apparait progressivement comme une forme d’accompagnement méthodologique qui tend à s’institutionaliser. Pourquoi ce tiers ? Comment existe-il aujourd’hui ? Lire la suite…
Montée des autoritarismes, influence des lobbys, expertises biaisées, budgets publics rabotés… La recherche scientifique n’échappe pas à l’air du temps. Dans le marigot ambiant, l’association Sciences Citoyennes poursuit ses actions pour œuvrer à la démocratisation des choix scientifiques et techniques, dans sa dénonciation de l’influence néfaste de la technoscience, dans l’implication des citoyennes et des citoyens dans la recherche et plus généralement dans la prise de décisions.
Pour cela, en 2023, Sciences Citoyennes a initié ou consolidé des réseaux Lire la suite…
L’association Sciences Citoyennes est heureuse de vous annoncer que le Conseil régional de Bretagne a mis en visibilité son action en faveur des pratiques de recherche participative (co-production des savoirs) à travers la production de 4 vidéos courtes.
Les Rencontres 2023 de Technologos et de Sciences Critiques, intitulées « Science en crise(s) », qui se tiendront les 22 et 23 septembre prochains à l’Académie du Climat (2 place Baudoyer, Paris 4e), à Paris, seront l’occasion de venir discuter de la place et du rôle de la Science dans notre société.
Sciences Citoyennes y sera représentée par l’entremise d’un de ses administrateurs, Pierre-Luc Bardet.
Dans l’histoire récente, des scientifiques professionnels et consciencieux ont produit la bombe atomique, l’agent orange, le chlordécone ou la thalidomide, avec les conséquences que l’on connaît. Et ce sont encore et toujours des scientifiques professionnels et consciencieux qui nous proposent aujourd’hui les technologies « vertes », «l’ intelligence artificielle », les biotechnologies, la géo-ingénierie ou encore la fusion nucléaire, censées améliorer nos vies et réparer les dégâts de notre civilisation.
L’heure est grave pour toutes celles et ceux qui souhaitent pouvoir cultiver ou s’alimenter sans OGM. En effet, en ce moment même, la Commission européenne s’engage dans un processus accéléré pour modifier la loi sur les OGM. Leur objectif, avec la complicité de l’agro-industrie : déréglementer les OGM. Ils veulent en finir avec l’évaluation et l’étiquetage des OGM, avec la volonté d’imposer leurs plantes pesticides brevetées et génétiquement manipulées. Il y a donc urgence à se mobiliser et renforcer la résistance ! Pour cela, nous vous donnons rendez-vous à Poitiers les 23 et 24 septembre 2023.
La nuit du 9 au 10 avril 2022, une trentaine de scientifiques et de militant·es ont occupé le Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris. Ils y ont donné douze présentations pour que des mesures urgentes, radicales et nécessaires soient prises afin de limiter les conséquences des crises climatiques et écologiques en cours et à venir. Certain·es seront en procès le 5 octobre 2023 à Paris, illustrant une fois de plus la criminalisation croissante des activistes environnementaux, qui s’étend dorénavant aux scientifiques.
Les conventions citoyennes ont eu droit à une place privilégiée lors de l’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités qui s’est tenue à Bobigny fin août 2023. Et pour cause, Sciences Citoyennes et la Ligue des droits de l’Homme ont organisé et animé une plénière intitulée « Penser les mobilisations et mouvements comme réponses à la démocratie en crise ».
Au-delà de l’animation proprement dite qui était assurée par Veronica Velasquez (stagiaire à Sciences Citoyennes), une vidéo de présentation des conventions citoyennes a été diffusée à l’assistance. Cette vidéo de Jacques Testart avait réalisée pour l’occasion au début de l’été. Y sont abordés non seulement les principes et lignes rouges pour des conventions citoyennes mais aussi la Convention citoyenne pour le climat ou encore la notion d’humanitude telle qu’elle a été définie par Jacques Testart il y a quelques années (voir notamment le livre L’humanitude au pouvoir – Comment les citoyens peuvent décider du bien commun). Cette vidéo est le résultat d’un travail nourri de Jacques Testart, Veronica Velasquez, Cyril Fiorini, Fabien Piasecki et Arthur Garcia, volontaire du service civique à Sciences Citoyennes, qui en a assuré la réalisation.
La vidéo a reçu un très bon accueil de la salle (comble) où elle était diffusée. Nous la mettons aujourd’hui à votre disposition sur notre chaîne YouTube. Bon visionnage !
Sciences Citoyennes se félicite que la philosophe belge, Isabelle Stengers, qui coopère avec l’association depuis plusieurs années, ait accepté de devenir présidente d’honneur de Sciences Citoyennes aux côtés de Jacques Testart. Cette « nomination » a été officiellement actée le 11 mai 2023 lors d’une réunion du conseil d’administration de l’association.Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas Isabelle Stengers ou aimeraient connaître un peu mieux son parcours, nous vous proposons de lire son portrait réalisé dans le cadre du projet Sciences-Sociétés-Démocratie.
Cette année encore, l’association Sciences Citoyennes et ses partenaires participeront à l’Université des mouvements sociaux et des solidarités qui se tient à Bobigny du 23 au 27 août 2023. Il n’est pas trop tard pour vous inscrire et participer.
Vous trouverez dans le document ci-après l’ensemble des activités auxquelles notre association participera.
Plus de 600 élus locaux de gauche demandent, dans une tribune au « Monde », la révision de la loi « séparatisme », un an après sa mise en application. Et dénoncent une dégradation des libertés publiques.
Dans quelques jours, nous allons fêter l’anniversaire de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association. Cette loi emblématique dans l’évolution de la société française, arrachée de haute lutte après trente ans de propositions, est une loi non pas d’interdiction mais de liberté et d’émancipation, constitutionnalisée en 1971 et consacrée par la Cour européenne des droits de l’homme. Grâce à elle, 1,5 million d’associations contribuent, quotidiennement, à une société française plus émancipée et plurielle, équitable et solidaire, dans tous des champs de notre République où le monde associatif joue un rôle déterminant.
Le changement climatique, via le réchauffement de l’atmosphère, est responsable du dégel du pergélisol. En fondant, le pergélisol libère des matières organiques qui, soumises à l’activité microbienne, produisent du CO2 en présence d’oxygène quand les sols sont secs ou du méthane quand ils sont saturés d’eau.
La prochaine Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités (UEMSS) aura lieu du 23 au 27 août 2023 à l’Université Sorbonne Paris Nord au Campus de Bobigny (93). Sciences Citoyennes a proposé d’y tenir des ateliers et des modules, qui sont en cours de définition et de modélisation avec nos partenaires. Nous vous en dirons plus très prochainement. Le programme, très dense, vise à faire de cette université un lieu d’apprentissage et d’échanges, de luttes et de savoirs critiques.
L’avenir du système énergétique en France sera en débat dans les mois à venir, notamment par la considération de la future « Loi de programmation énergie et climat ». Ce choix aura des impacts importants sur des multiples aspects de la société française : énergétiques bien sûr, mais aussi industriels, sociaux et sur la manière dont nous prenons des décisions sur des enjeux complexes. Le principal enjeu du débat à venir consiste à choisir entre un futur système à 100% renouvelable, ou un système qui inclut une part importante d’énergie nucléaire. Du fait de la nature de l’énergie nucléaire, ce choix nous engagera pour une longue période : plus d’un siècle pour la construction et les opérations de démantèlement des réacteurs et des millénaires pour la gestion des déchets. Ainsi, ce choix implique aussi bien le principe de précaution que l’exigence démocratique.
Le groupe de travail « Tiers-secteur scientifique » de Sciences Citoyennes vient de publier le n°1 de sa lettre d’information « Le pouvoir distribué par les savoirs partagés ». Cette nouvelle publication vise à faire connaître les différentes actions menées par l’association sur différents sujets : recherche participative, Boutiques des Sciences, reconnaissance du tiers-secteur scientifique… Lire la suite…
La France vit une période particulièrement difficile en raison d’un recul grave de la démocratie.
Tout récemment, le pouvoir exécutif, parce que la constitution le lui permet, s’est passé du débat parlementaire pour voter une loi inique et infondée, celle des retraites, malgré l’existence de plus de 70 % des Français·es la refusant. L’atteinte à l’expression du peuple se manifeste chaque jour.
Le poids de l’abstention aux élections est de plus en plus important : il ne signifie pas le désintérêt des français pour la vie politique mais le recul de la confiance en ceux qui ont le pouvoir. Les inégalités sociales sont de plus en plus importantes dans notre pays pourtant figurant parmi les pays riches.
Riche de quoi ? Où sont les valeurs fondatrices de la République, les valeurs fondatrices du Vivre ensemble ?
Cet atelier-déambulation est organisé dans la vallée de la Vire (musée de Vire) et la vallée de la Sée (Écomusée du Moulin de la Sée, Brouains) le 9 juin 2023 à l’occasion de la seconde édition du Printemps de l’histoire environnementale qui vise à donner plus de visibilité à l’approche historique et à la longue durée dans la compréhension des bouleversements écologiques actuels. Il repose sur des initiatives locales pensées comme des espaces de médiation des savoirs et des interrogations citoyennes, afin de renforcer les liens existants entre les recherches universitaires, les associations, diverses institutions et le public en général.
Le 2 mai 2023, Mme Sylvie Ferrer, députée des Hautes-Pyrénées, a adressé au gouvernement la question suivante :
« Mme Sylvie Ferrer appelle l’attention de Mme la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche sur la mise en place de convention citoyennes. Le 8 novembre 2021, les députés ont voté les 34 milliards d’euros d’investissement « France 2030 » en moins d’une heure. Ce budget pour l’innovation technologique, qualifié d’« amendement le plus cher de la Ve République », n’a pas eu le temps d’être débattu en profondeur. Pourtant il existe de nombreux choix possibles dans l’affection des budgets d’investissements pour les sciences et technologies. Lire la suite…
Scientifiques en rébellion publie un Manifeste pour la liberté d’engagement des scientifiques. Sciences Citoyennes soutient cette démarche et invite les personnes concernées à le signer.
Manifeste pour la liberté d’engagement des scientifiques
Cher·e·s collègues,
Nous demandons à votre [conseil/comité/société] de soutenir les scientifiques qui exercent leur liberté d’expression académique en alertant sur les crises écologiques et climatiques à travers l’engagement non-violent de leur choix.
Le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité, qui se déroulent à des vitesses jamais observées dans le passé, annoncent des crises sans précédent. Les premiers effets s’en font déjà sentir et augurent un futur dramatique pour l’ensemble des êtres vivants et plus particulièrement l’humanité.
Aurore Grandin et sa collègue Mathilde Mus étaient les invitées de « La science CQFD » le 18 mai 2023 pour nous parler de l’inaction climatique sous un angle tout à fait particulier
Voici comment leur intervention est décrite sur le site de France Culture
Inaction climatique : bon biaiser du cerveau
« Quand on parle de changement climatique c’est rarement le cerveau qui nous vient à l’esprit pour tenter de l’expliquer. Un phénomène aussi complexe peut-il être expliqué par un simple “bug” comme beaucoup l’affirment ? Les sciences cognitives abordent la question de manière moins fataliste. »
La deuxième édition du Printemps de l’histoire environnementale est organisée du 1er au 16 juin 2023 dans toute la France. Ce festival est porté par le Réseau universitaire de chercheur·es en histoire environnementale et soutenu par un grand nombre de partenaires associatifs, de médias et d’institutions. Une vingtaine d’événements auront lieu dans ce cadre.
L’initiative vise à mettre en valeur l’histoire des interactions entre les sociétés et leurs environnements (climat, eau, sous-sols, forêts, animaux, insectes, agriculture, urbanisations, pollutions, techniques, santé, imaginaires, etc.). Les événements sont ouverts à toutes et tous et entendent participer à la construction d’un réseau de personnes, d’institutions et de collectifs intéressés par les questions écologiques et soucieux d’en documenter les causes et les manifestations passées et présentes.
Cela constitue un immense pas en avant pour le collectif « Stop aux cancers de nos enfants » qui avait lancé l’alerte en 2019 sur des cas de cancers pédiatriques survenus en pays de Retz (25 cas de cancers dont 7 mortels sur le territoire depuis cette alerte) : le lancement de l’Institut citoyen de recherche et de prévention rassemblant citoyens, associations, chambres professionnelles, chercheurs, collectivités territoriales, l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire. Lire la suite…
Le processus Sciences-Sociétés-Démocratie (SSD), porté par Sciences Citoyennes, Global Chance, Aitec et IPAM lance sa série Sciences et Engagements. Chaque semaine, découvrez le portrait de scientifiques et de militant·es.
« Le Réseau francophone des Boutiques des Sciences s’est créé il y a plusieurs années et regroupe actuellement des partenaires de différents continents : Afrique (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Niger, Sénégal, Togo, Tunisie…), Amériques (Canada, Haïti…) et Europe (Belgique, France, Espagne, Italie et Pays-Bas…). Les membres du réseau ont comme point commun de partager la langue française comme langue de travail et d’échange. Ces membres ont souhaité se rassembler pour partager leurs expériences et leurs besoins et s’associer. Ils promeuvent des sciences au service de la société, qui proposent des solutions adaptées, visant à l’émancipation sociale par la pratique de la participation, des sciences au service du bien commun ». C’est ainsi que le préambule de la Charte positionne le Réseau des Boutiques des Sciences francophones. Lire la suite…
Moins d’un an après sa création, le dynamisme du Mouvement pour des Savoirs Engagés et Reliés ne se dément pas, pour relier et mettre en visibilité les organisations et les individus qui souhaitent susciter et renforcer la création d’autres formes de savoirs et de techniques, à l’heure des bascules planétaires environnementales, sociales et politiques.
Sciences Citoyennes a organisé le 1er avril 2023 un débat intitulé « Une recherche scientifique compatible avec les limites de la planète ». La discussion s’est organisée en trois temps :
État des lieux des politiques de recherche (France-Europe), animé par Sylvain Fischer et Aude Lapprand
10% de la recherche décidée par des Conventions Citoyennes ?, animé par François Warlop
Participation, confrontation, rébellion… Quelles tactiques pour faire évoluer la recherche ?, animé par Kévin Jean, avec Jacques Testart, Jérôme Santolini, Isabelle Goldringer, Matthieu Latapy, Isabelle Stengers en discutant·es.
Les deux premiers temps du débat sont désormais accessibles en ici : Lire la suite…
La 21e Assemblée générale (AG) de Sciences Citoyennes a eu lieu le samedi 1er avril à la FPH et en ligne. Merci à toutes et à tous d’être venu·es si nombreux·ses à cette belle journée d’échange.
Lors de l’AG, les rapports d’activité et financier ont obtenu l’approbation des adhérent·es. Vous pouvez les lire et les diffuser à l’envi.
Dans le cadre du projet Resp’haies mis en œuvre depuis 2019, Sciences Citoyennes assure la fonction de tiers-veilleur en matière d’accompagnement à la recherche participative.
Vous voulez rejoindre une équipe engagée et dynamique et travailler avec nous à valoriser la place des citoyennes et des citoyens dans les grandes orientations scientifiques et techniques, dans la recherche et plus largement dans la société ?
Participez à une des deux missions de volontariat de service civique que Sciences Citoyennes vous propose ! Lire la suite…
Nous nous soulevons, chacun·e depuis notre endroit, chacun.e à notre manière. Le mouvement des Soulèvements de la Terre ne peut pas être dissout car il est multiple et vivant. On ne dissout pas un mouvement, on ne dissout pas une révolte.
Nous appelons toutes et tous à nous rejoindre pour rendre caduque cette tentative d’étouffement. Nous sommes, toutes et tous ensemble, les Soulèvements de la Terre.
Plusieurs collectifs ou associations signent un appel commun de soutien au mouvement social en cours.
Nous appelons à soutenir les grèves et les manifestations en opposition à la réforme des retraites. Son contenu, ainsi que les moyens mis en oeuvre pour la faire inscrire dans la loi, sont contraires aux valeurs que nous défendons.
En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessé.es de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières.
La brutalité concomitante de la réponse d’État à la poursuite du mouvement des retraites et à la mobilisation de Sainte-Soline est en train de marquer au fer rouge l’histoire du pays. Elle appelle aujourd’hui à faire front ensemble.
Face à l’inaction climatique du gouvernement, à son soutien intangible à des lobbys industriels écocidaires et à l’aggravation flagrante de la crise écologique, le mouvement contre les méga-bassines a, ces derniers mois, offert une prise. Si le peuple de l’eau, plus nombreux que jamais à braver les interdictions préfectorales, est allé de nouveau jusqu’au chantier de la bassine de Sainte-Soline le 25 mars ce n’était pas par goût inconsidéré du risque. Tout ce qui a été dit sur les soi-disantes motivations obscures des manifestant·es par Darmanin et consorts avant et après la mobilisation est à cet égard une profonde insulte à l’engagement des 30 000 personnes qui se sont rassemblées samedi. Si depuis un an et demi, ces foules grandissantes ne se contentent plus de défiler mais recherchent des gestes ad hoc pour freiner concrètement certains chantiers, pour empêcher le pillage de l’eau ou des terres, c’est bien parce qu’il y a une urgence vitale à agir. Et ce sentiment d’urgence ne fera qu’augmenter tant que l’on continuera à construire dans ce pays des infrastructures dont les conséquences sont telles qu’elles incarnent une violence écologique et sociale qui n’est plus aujourd’hui tolérable. Lire la suite…
Sciences Citoyennes soutient la mobilisation contre le projet de réformes des retraites. Elle encourage toutes actions contre la réforme, provenant de tous les secteurs professionnels. En tant qu’employeur engagé, l’association Sciences Citoyennes donne toute latitude à son équipe salariée pour que ses membres puissent se mobiliser selon leur organisation collective. Toutes les journées dédiées à la mobilisation seront rémunérées comme des journées travaillées.
En tant que membre fondateur du Mouvement pour des Savoirs Engagés et Reliés, Sciences Citoyennes soutient son communiqué de presse, à la rédaction duquel elle a contribué et qui a été publié le 7 mars dernier. Le conseil d’administration de l’association l’a complété au lendemain de la mobilisation du 7 mars en y ajoutant – en italique dans le texte qui suit – des éléments liés à son activité propre.
Le réseau des Boutiques des Sciences francophones – dont Sciences Citoyennes a participé à la création – a le plaisir de vous inviter à célébrer le lancement de sa charte commune le 20 mars de 16h à 17h30 en visioconférence.
Pourquoi un webinaire le 20 mars ?
Le réseau des BdS francophones lance sa Charte commune, et nous souhaitions célébrer cela en cette journée de la Francophonie ! À cette occasion nous proposons aux curieux·euses de la recherche participative et aux personnes intéressé.e.s par les dispositifs de BdS partout dans le monde francophone à nous rejoindre pour :
Découvrir notre charte et ses 4 grandes valeurs
Rencontrer les membres de notre réseau sur plusieurs continents
Connaître des projets concrets de nos Boutiques des Sciences (notamment celles de Lyon, Tunis, Lille, Laval,…) et leur fonctionnement
Aujourd’hui, une nouvelle coalition internationale en pleine expansion [1] d’organisations de la société civile, de militants des droits de l’homme et d’universitaires lance une déclaration s’opposant aux efforts de certains scientifiques irresponsables visant à annuler l’interdiction légale de la modification génétique humaine (MGH) héréditaire. À l’occasion du 3e Sommet international sur l’édition du génome humain [2] qui débute à Londres, la coalition appelle les décideurs politiques et les scientifiques à respecter le fort consensus international pour l’interdiction de la MGH et du clonage, qui existe depuis les années 1990 [3]. La coalition s’oppose au processus antidémocratique par lequel un petit nombre de scientifiques, par le biais d’organisations d’élite scientifique, tentent de définir une politique pour l’ensemble de l’humanité.
Pour celles et ceux qui souhaitent nous rejoindre à distance, voici le lien de connexion pour la « visio » : https://us02web.zoom.us/j/81482129681. Vous pouvez également le suivre par téléphone : +33 1 86 99 58 31 (ID de réunion : 814 8212 9681).
L’engagement des scientifiques a connu un certain regain de vigueur ces dernières années, avec l’émergence de nouveaux collectifs et de nouveaux modes de mobilisation. Le constat de plus en plus partagé que les politiques de recherche favorisent des pratiques et orientations allant à l’encontre des enjeux écologiques (compétition, productivisme, technosolutionnisme, etc.) peut contribuer à expliquer ce regain. En particulier, les actions de désobéissance civile de la part de scientifiques se sont multipliées et ont gagné en visibilité ces derniers mois. Cela ne peut que susciter l’enthousiasme de l’association Sciences Citoyennes, qui promeut de longue date un engagement des scientifiques en lien avec les luttes environnementales et sociales. Pour autant, ce mouvement relance certaines questions que Sciences Citoyennes se pose depuis longtemps. Lire la suite…
La 21e Assemblée générale (AG) de l’association Sciences Citoyennes se tiendra samedi 1er avril de 9h00 à 16h00 au 38 rue Saint Sabin à Paris et en ligne : https://us02web.zoom.us/j/81482129681 ou par téléphone : +33 1 86 99 58 31 (ID de réunion : 814 8212 9681).
Pour cette année, nous proposons une Assemblée générale hybride, en favorisant tant que faire se peut les retrouvailles dans un même lieu. L’AG est un moment important dans la vie de notre association pour échanger, faire le point et dessiner nos projets pour l’année à venir. C’est pourquoi nous comptons vivement sur votre participation, à indiquer au préalable en cliquant sur le lien suivant : https://lite.framacalc.org/ag_sc_23-9zcaLire la suite…
La Commission européenne a ouvert une consultation publique sur les programmes cadres Horizon 2020 et Horizon Europe. Cette consultation en trois volets dressera le bilan du précédent programme-cadre (Horizon 2020), l’évaluation à mi-parcours de l’actuel (Horizon Europe) et la préparation du plan stratégique pour la deuxième partie d’Horizon Europe (2025-2027). Elle est ouverte jusqu’au 23 février 2023.
Le collectif Horizon Terre se saisit de cette consultation pour exprimer une autre façon de concevoir la planification de la recherche et pour donner à voir le fruit de ses propres réflexions sur les orientations à donner aux recherches scientifiques futures dans différents domaines. Horizon Terre vous encourage à reprendre les réponses suivantes pour leur donner plus de visibilité. Les textes ci-dessous sont calibrés pour le nombre de caractères autorisés pour la réponse.
Le vendredi 2 décembre, l’association Sciences Citoyennes a fêté ses 20 ans !
Plus de 70 personnes étaient présentes à la REcyclerie afin de célébrer ensemble cet événement. Le public était composé à la fois d’adhérent.e.s actuel.le.s ou plus ancien.ne.s et d’un public extérieur venu par intérêt pour la thématique abordée pendant la soirée : “Quel avenir pour les sciences, quelles sciences pour le monde à venir ?”. Lire la suite…
Maryvonne Holzem et Dominique Cellier, tous deux membres de Sciences Citoyennes, comptent parmi les signataires de l’appel « Face à la crise climatique, « ne nous trompons pas de coupables » : des scientifiques défendent leurs collègues arrêtés en Allemagne » qui a reçu 1438 signataires au niveau national dont 27 de l’Université de Rouen.
Des personnels et étudiants de l’Université de Rouen ont considéré qu’il était insuffisant de signer un appel national s’il n’était pas possible de l’ancrer dans l’Université et INSA de Rouen. Un docteur de l’Université de Rouen fait partie des scientifiques arrêtés en Allemagne.
Un appel local a été rédigé pour développer la solidarité active des personnels et étudiant.e.s de l’Université de Rouen et Insa. Lire la suite…
Scientist Rebellion et son pendant français Scientifiques en rébellion ont organisé au cours du mois d’octobre une campagne européenne d’actions de désobéissance civile non-violente visant à alerter l’opinion publique sur l’ampleur de la crise climatique à venir. Par cette campagne, ces collectifs appellent les scientifiques à sortir du discours lénifiant de trajectoires d’évolution de la température contenues à 1.5°C et dénoncent l’inaction politique des gouvernements européens. En Allemagne, ces actions, accompagnées de demandes auprès de l’État allemand de prendre des mesures visant à décarboner le transport, annuler la dette des pays du Sud, et reconnaître l’échec de sa politique climatique, ont symboliquement visé les ministères des Transports, des Finances, les locaux des banques et constructeurs automobiles… La dernière de ces actions qui consistait à occuper de façon non-violente un Show-room d’automobiles de luxe à Munich a conduit à la mise en détention par les autorités allemandes de 16 scientifiques de toutes nationalité, dont 4 Français. Lire la suite…
40 ONG européennes ont cosigné une lettre ouverte à la commissaire européenne à la santé des consommateurs (DG Santé), Stella Kyriakidès, afin de demander que la consultation des parties prenantes sur la règlementation des produits issus des NBT (New Breeding Techniques, comme Crispr-Cas9) soit conduite de façon démocratique, transparente et impartiale. En effet de nombreux biais dans le questionnaire reçu au printemps, et clôturé en juillet, n’ont pas permis à de nombreux acteurs d’y répondre. Cette consultation pilotée ne peut donc constituer, de l’avis des signataires, un préalable valable à la dérèglementation des NBT.
La lettre est consultable ici : https://www.global2000.at/sites/global/files/221004_OpenLetter_NGT-consultation.pdf
Depuis 20 ans l’association Sciences Citoyennes mène ses combats sur la démocratisation des choix scientifiques et technologiques, sur la mise en débat des controverses technoscientifiques, sur la protection des lanceurs d’alerte, sur la recherche participative… Nous souhaitons célébrer , 20 ans après la création de l’association, nos victoires et avancées obtenues. Lire la suite…
Depuis bientôt trois ans, Sciences Citoyennes, Atécopol, Ingénieurs sans Frontières et une quarantaine de membres académiques, associatifs et étudiants travaillent ensemble à la formulation de propositions pour réorienter les stratégies de recherche, dans le projet Horizon Terre.
Pour cette rentrée 2022 où de nombreuses voix appellent à rompre avec le « business as usual », nous sommes heureux et fiers de présenter le site Horizon Terre qui regroupe l’ensemble de nos réflexions et propositions pour repenser les choix de recherche et la façon dont ils se font, car ils prédéterminent les trajectoires possibles de nos sociétés. L’adresse du site est : https://horizon-terre.org
« La biologie moléculaire a ouvert ces dernières décennies des perspectives vertigineuses : il est désormais possible de modifier le patrimoine génétique d’un embryon. En le corrigeant pour son bien, expliquent certains chercheurs ; au risque d’alimenter un marché de l’humain sur mesure, rétorquent d’autres. Comment informer la population et fixer des limites à ces pratiques ? »
C’est à ces questions que Jacques Testart tente d’apporter une réponse dans un article du Monde diplomatique du mois d’octobre 2022.
N.B. Cet article n’engage que son auteur. Lire la suite…
« Face à la gravité des crises qui menacent notre planète, les chercheurs Kévin Jean, Jérôme Santolini et Julia Steinberger expliquent, dans une tribune au « Monde », pourquoi les scientifiques peuvent légitimement recourir à la désobéissance civile. »
Nous, organisations citoyennes, environnementales et paysannes, dénonçons fermement l’amendement qui vient d’être adopté ce jour en commission des finances sur le Projet de Loi de Finances, qui vise à supprimer les avantages fiscaux accordés aux associations dont les militants se rendraient coupables d’intrusion sur des sites agricoles et industriels [1].
Si cet amendement était réellement voté en plénière, il toucherait de plein fouet l’ensemble des organisations qui dénoncent les dérives de notre système agricole et industriel, notamment via des actions de désobéissance civile. Nous appelons donc les députés à rejeter cet amendement lors du passage du texte en séance plénière. Lire la suite…
Disparues dans les années 1980, les Boutiques des Sciences (BdS) ont fait leur réapparition dans le paysage de la recherche française dans les années 2010. Promues par ceux qui en France soutenaient leur développement en réseau à un niveau international, elles s’inscrivent dans un contexte de changement des relations Sciences-Société. Ces dispositifs d’interface entre une « demande sociale » de résolution de problématiques complexes et la communauté scientifique censée pouvoir y répondre, traduisent le besoin de renouvellement de la place et du rôle des sciences face aux enjeux socio-environnementaux actuels. Les BdS accompagnent ainsi l’élaboration de projets communs entre chercheurs, organisations de la société civile et parfois étudiants. Lire la suite…
Depuis le lancement en février 2021 de l’appel à manifestation d’intérêt « Science avec et pour la société » (auquel Sciences Citoyennes avait répondu), nous attendions avec impatience l’ouverture de l’appel à projets « Recherches participatives » de l’Agence nationale de la recherche (ANR). Nous commencions même à désespérer… Mais l’appel à projets a enfin été publié dans les derniers jours du mois de juillet 2022. Le texte et le processus appellent de nombreux commentaires qui constitueront le cœur de vives discussions et de riches débats dans les mois à venir.
Cet article propose une première manière de lire le texte d’appel à projets, à travers le prisme des activités de Sciences Citoyennes mises en œuvre en matière de recherche participative depuis près de 20 ans: évaluation de la recherche participative ; distinction entre projets en émergence et projets consolidés ; dispositif tiers-veilleur d’accompagnement à la recherche participative…
En 2004, l’idée d’un grand pôle scientifique et technologique sur le plateau de Saclay prenait forme dans le rapport de Christian Blanc « Pour un écosystème de la croissance ». Il s’agissait de structurer sur le territoire recherche, développement technologique, industries et clients sur le modèle de la Sillicon Valley, et de propulser ainsi la capitale en haut de la compétition internationale des grandes métropoles. Mais aussi, et surtout, d’assouvir les appétits spéculatifs aiguisés de longue date par ces vastes espaces agricoles « vides » aux portes de Paris. Cinq ans après, Sarkozy la ressort du placard pour décréter une Opération d’Intérêt National (OIN) sur le plateau, dont les conséquences sont énormes. Lire la suite…
« Quelque chose est en train de se jouer ». Tel est le sentiment que beaucoup retiendront à la sortie des premières Journées d’Été des Savoirs Engagés et Reliés et c’est ainsi qu’Isabelle Stengers, philosophe des sciences présente lors des Journées, a introduit son témoignage. Lire la suite…
En février 2020, faisant le constat de l’impasse écologique et climatique, plus de 1 000 scientifiques français publiaient en une du journal Le Monde un appel à rejoindre les actions de désobéissance civile (https://rebellionscientifiques.wordpress.com/). Ce mouvement s’est ensuite constitué à l’échelle internationale avec la création du collectif Scientist Rebellion (SR), qui a organisé en avril dernier des actions dans 26 pays, mobilisant plus de 1 200 scientifiques (NB : s’il en reprend le mode d’action et certains codes, le collectif SR reste indépendant du mouvement Extinction Rebellion). En France, ce collectif avait notamment occupé pacifiquement le Museum d’Histoire naturelle de Paris pour y donner une conférence sur la crise écologique en cours (https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/scientist-rebellion-des-scientifiques-passent-a-l-action-pour-sauver-le-climat_5071984.html).
Le Mouvement pour les Savoirs Engagés et Reliés (Mouvement SER), vous invite à participer aux premières Journées d’Été des Savoirs Engagés et Reliés, à Lyon les 27, 28 et 29 août 2022.
Avant même que la Convention citoyenne pour le climat (CCC) ne rende ses conclusions, Sciences Citoyennes a proposé de travailler collectivement avec des chercheurs et des représentants du mouvement social pour déterminer quels devraient être les principes à suivre et lignes rouges à ne pas franchir pour organiser de futures conventions. Lire la suite…
Bien qu’elle ait frappé le monde de manière imprévue en 2020 et continue de nous imposer un rythme de vie particulier, la pandémie du Covid-19 n’est pas aussi inattendue qu’elle ne le semble.
Le développement et la gestion des haies constituent des enjeux essentiels face aux défis relatifs aux effets du changement climatique et à l’évolution nécessaire des modèles de production agricole. Lancé en janvier 2019, le projet Resp’haies a pour objectif de promouvoir l’implantation, la gestion et la valorisation multifonctionnelle des haies, notamment pour qu’elles contribuent à la résilience des exploitations agricoles et des territoires ruraux (pour une présentation générale du projet Resp’haies, lire cet article). Si les enjeux relatifs aux haies s’éloignent un peu des champs d’intervention habituels de l’association Sciences Citoyennes (!!), elle a néanmoins toute sa place dans ce collectif de recherche composé de 11 partenaires issus des secteurs scientifique, associatif, du développement et de l’enseignement agricole. En effet, elle y occupe une place spécifique de « tiers- veilleur » afin que se maintienne, tout au long de ce projet de recherche participative, une collaboration intense entre les partenaires pour garantir une véritable co-production des savoirs. Petit retour sur l’action menée par l’association dans le cadre du projet Resp’haies.
As part of the citizen mobilizations of COP21 (United Nations Climate Change Conference) in 2015. Sciences Citoyennes decided to seize the matter of geo- engineering. Since then, we have participated to spreading acculturation on those controversial subjects.
SC chose to multiply formats and diffusion canals in order to make this information more accessible to everyone.
Vous pouvez retrouver ici des BD explicatives des groupes de travail de Sciences Citoyennes. Elles vous aideront à mieux appréhender nos thématiques et leurs enjeux.
Il vous suffit de cliquer sur les images pour y accéder. D’autres BD seront publiées dans le futur.
N.B. Les personnages ont été créés par Hermès Germé (https://hermesgerme.wixsite.com/portfolio).
Un mandat pour le climat et la biodiversité – Le symbole est fort ! Dès le lendemain du deuxième tour des élections législatives, 25 scientifiques experts des enjeux de climat et de biodiversité – auteurs du GIEC, de l’IPBES, économistes du climat, de l’environnement… – viendront devant l’Assemblée nationale dans une démarche totalement apartisane, aux côtés de la jeunesse engagée dans le collectif Pour un Réveil Écologique et de la société civile. Pendant 3 jours, du 20 au 22 juin, ils seront à disposition des député-es qui viendront chercher leur mallette d’accueil pour leur transmettre, via des formations d’une vingtaine de minutes, le consensus scientifique justifiant l’urgence à agir dans tous les secteurs.
Nous* avons découvert avec émotion le discours radical prononcé mardi 10 mai par les représentant·e·s d’une partie des ingénieur·e·s fraichement « formé·e·s » à la cérémonie de remise de leurs diplômes à AgroParisTech. Le lendemain, des étudiantes et étudiants des Écoles Normales Supérieures ont également appelé dans Le Monde à aligner la recherche sur « les enjeux impérieux de ce siècle ». Ces actions se rajoutent à des démarches individuelles et collectives qui émergent depuis de nombreuses années au sein du monde de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Jérôme Santolini, membre du bureau de notre association, intervenait le 14 mars 2022, à l’Assemblée générale INRAE-Biogeco aux côtés notamment de Didier Swingedow (co-rédacteur du GIEC)
Tamara Ben Ari (Labo 1.5) et
Laure Teulières (Atecopol) sur la question de l’engagement des scientifiques.
Si la crise de Sars-Cov2 a brutalement mis en lumière la faillite de la gestion néolibérale des services publics (santé, éducation, enseignement supérieur…), cette pandémie a également révélé aux yeux de tous l’incapacité profonde de notre société à mettre en débat les choix socio-techniques qui sous-tendent les politiques publiques. Notre aptitude à surmonter les crises systémiques que le COVID semble préfigurer (crises écologiques, sanitaires, sociales, politiques, morales…) dépend avant tout de notre capacité à faire société et à mobiliser collectivement les savoirs nécessaires pour imaginer et mettre en œuvre ensemble les scénarios d’un futur commun. Cette appropriation politique de la crise passe nécessairement par des temps renouvelés de débats, d’échanges, de réflexions collectives. Pourtant face à cette exigence pressante de démocratie, nos sociétés semblent se polariser toujours d’avantage, tandis que se multiplient postures, clivages et manipulations qui laissent nos sociétés, sidérées, au point mort. Lire la suite…
Jérôme Santolini, administrateur de Sciences Citoyennes, est intervenu le 5 mars 2022 lors de la conférence « Why Your Movement Should Oppose Designer Babies? » organisé par Stop Designer Babies.
Sciences Citoyennes a modifié son « déploiement » sur les réseaux sociaux. Nous avons depuis peu un compte Instagram et une page LinkedIn. Par ailleurs, notre chaîne YouTube est en phase de refonte.
Le Conseil régional a ouvert du 11 mai 2021 au 2 juillet 2021 un nouvel appel à projets visant explicitement à soutenir des projets de recherche participative. Intitulé « Recherche et société », ce nouvel appel à projets s’inspire fortement du dispositif CO3.
La vingtième Assemblée générale (AG) de l’association Sciences Citoyennes L’Assemblée générale (AG) est de nouveau organisée en ligne cette année.
L’AG est un moment important dans la vie de notre association pour échanger, faire le point et dessiner nos projets pour l’année à venir. C’est pourquoi nous comptons vivement sur votre participation.
Merci donc de bien noter la date suivante sur vos agendas :
Après les États généraux des sciences et techniques engagées en août dernier, différentes organisations poursuivent la dynamique commune enclenchée et vous propose un atelier le 23 mars, sur le campus de la Doua à Villeurbanne, de 12h à 14h, sous le grand chapiteau du Karnaval Humanitaire.Lire la suite…
La recherche participative a gagné en légitimité institutionnelle il y a plus de 15 ans maintenant, pourtant ceux et celles qui la pratiquent subissent toujours un manque important de soutien pour la mettre en œuvre. Lire la suite…
Quatre associations (Aitec, Global Chance, Ipam et Sciences Citoyennes) recherchent un.e stagiaire dans le cadre de leur initiative commune autour du triptyque Sciences – Sociétés – Démocratie, pour contribuer à une mutation en profondeur du monde de la recherche et répondre à l’urgence écologique, Lire la suite…
Initié pour la première fois en 2019, l’appel à manifestation d’intérêt « Recherche participative » de l’université de Lille et ses partenaires connaît cette année sa 4e édition. L’appel à manifestation d’intérêt est ouvert jusqu’au 31 mars 2022.
Le démantèlement du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche est en cours, orchestré par des logiques néolibérales. Les défis socio-écologiques pressent notre société aujourd’hui et requièrent une mise en perspectives de nos connaissances sur le monde et sur nous même. Des mécanismes de désinformations et de manipulation des savoirs sont à l’oeuvre dans les agora publiques, politiques et médiatiques. Lire la suite…
Envie d’en apprendre plus sur certaines des thématiques de Sciences Citoyennes mais vous n’avez pas le temps de lire nos articles ? Nos podcasts vous permettent maintenant de découvrir des sujets tels que l’intelligence artificielle ou la modification génétique tout en faisant votre vaisselle ou votre jogging.
Intervention de jacques Testart aux débats « déconfinons les sciences » organisé par Sciences Critiques le 6 novembre 2021 à Paris
Tout comme la croissance économique qui arrive à un plafond, l’activité de recherche devra rompre avec la croyance que ses voies et son intensité sont sans limites, une croyance pourtant contredite par la programmation thématique officielle qui ignore des voies possibles (la recherche « non faite ») comme par les continuelles restrictions budgétaires. La récente crise sanitaire s’ajoute au désastre environnemental pour révéler à beaucoup que les besoins des populations et de notre espèce ne doivent pas être calqués sur les choix financiers et court-termistes des industriels .
En vue des prochaines échéances électorales, le CAC invite à la libre expression des acteurs associatifs au travers une enquête. Le collectif propose de réfléchir à l’évolution du monde associatif en répondant dans un premier temps à un questionnaire en ligne sur le quinquennat qui se termine et les attentes pour le prochain.
Afin d’offrir aux organisations de la société civile des dispositifs de recherche en mesure de répondre à leurs besoins ou questions, Sciences Citoyennes accompagne les projets de Boutiques des Sciences en France. Les boutiques des sciences ont la vertu de mettre à disposition des moyens de recherche à des citoyens organisés (associations, collectivités territoriales, conseils de quartier…) de manière participative et désintéressée. Les boutiques de sciences ne vendent rien (au sens marchand du terme), elles interviennent sur la reformulation du besoin en projet de recherche ou d’expertise et rassemblent les acteurs (étudiants, enseignants, chercheurs, organisations de la société civile…) à même de le mettre en œuvre. Avec le soutien du réseau international Living Knowledge (dont elle est le point de contact national), elle a contribué à la naissance et, dans la plupart des cas, au développement de structures de ce type à Cachan, Grenoble, Lyon, Lille et Montpellier.
Cette année encore, Sciences Citoyennes a fait le choix de participer à l’Université des mouvements sociaux et des solidarités. Cette année elle s’est déroulée à Nantes à la fin du mois d’août. Malgré un contexte difficile (reports successifs, pass sanitaire…), les militant.e.s ont répondu présent. Cet événement a été pour nous l’occasion d’exposer et de débattre avec nos partenaires sur plusieurs thématiques centrales de notre association.
Sciences Critiques fête leur sixième anniversaire à l’occasion d’une journée de conférences et de débats, intitulée « Déconfinons les sciences ! », le samedi 6 novembre prochain, à Paris, de 15h à 22h.
>Seront présents : Jacques Testart, Jean-Marc Lévy-Leblond, Annie Thébaud-Mony, Jean-Marie Vigoureux, Jean-Michel Hupé, Renaud Debailly, Tanguy Fardet, Pierre Bourlier (sous réserve) et Guillaume Loublier.
Afin d’offrir aux organisations de la société civile des dispositifs de recherche en mesure de répondre à leurs besoins ou questions, Sciences Citoyennes accompagne les projets de Boutiques des Sciences en France. Les boutiques des sciences ont la vertu de mettre à disposition des moyens de recherche à des citoyens organisés (associations, collectivités territoriales, conseils de quartier…) de manière participative et désintéressée. Les boutiques de sciences ne vendent rien (au sens marchand du terme), elles interviennent sur la reformulation du besoin en projet de recherche ou d’expertise et rassemblent les acteurs (étudiants, enseignants, chercheurs, organisations de la société civile…) à même de le mettre en œuvre. Avec le soutien du réseau international Living Knowledge (dont elle est le point de contact national), elle a contribué à la naissance et, dans la plupart des cas, au développement de structures de ce type à Cachan, Grenoble, Lyon, Lille et Montpellier.
Afin d’offrir aux organisations de la société civile des dispositifs de recherche en mesure de répondre à leurs besoins ou questions, Sciences Citoyennes accompagne les projets de Boutiques des Sciences en France. Les boutiques des sciences ont la vertu de mettre à disposition des moyens de recherche à des citoyens organisés (associations, collectivités territoriales, conseils de quartier…) de manière participative et désintéressée. Les boutiques de sciences ne vendent rien (au sens marchand du terme), elles interviennent sur la reformulation du besoin en projet de recherche ou d’expertise et rassemblent les acteurs (étudiants, enseignants, chercheurs, organisations de la société civile…) à même de le mettre en œuvre. Avec le soutien du réseau international Living Knowledge (dont elle est le point de contact national), elle a contribué à la naissance et, dans la plupart des cas, au développement de structures de ce type à Cachan, Grenoble, Lyon, Lille et Montpellier.
Dans le projet de loi de programmation de la recherche adopté le 23 septembre 2020 à l’Assemblée Nationale figure la proposition de « créer, à l’instar d’autres pays (Allemagne, Australie, Japon, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) une dynamique d’actions ou un réseau « Science et médias » (…) pour développer les relations et permettre la mise en contact rapide entre journalistes et chercheurs, favoriser l’accès des citoyens à une information scientifique fiable et accroître l’apport d’éclairages scientifiques dans les débats publics sur les grands sujets actuels. »
Les constats sont alarmistes et alarmants dans le dossier publié dans le Monde du 29 septembre 2021 et intitulé « La science française face au risque de l’effacement » Or, il est devenu encore plus clair avec la crise sanitaire que les travaux scientifiques ont une place de choix dans la gestion des difficultés que nos sociétés traversent. Donc, pour renforcer la recherche scientifique, il faut que ses enjeux soient débattus avec l’ensemble des citoyens.
De février à juin 2021 s’est tenue, sur une plate-forme ad hoc, une consultation sur le texte Horizon TERRE. Ce texte est issu d’un processus ayant rassemblé une quarantaine de chercheur.se.s en sciences expérimentales ou sciences humaines, expert.e.s associatif.ve.s et étudiant.e.s engagé.e.s qui ont imaginé ensemble un programme de recherche alternatif au programme Horizon Europe. Horizon TERRE est une initiative des organisations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Cela fait maintenant plus d’un an et demi que Sciences Citoyennes, par la voix de la Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA), demande à l’État d’agir pour défendre les lanceurs et lanceuses d’alerte en France en transposant rapidement la directive européenne votée fin 2019. Vous avez pu lire les lettres ouvertes publiées par la MLA appelant à une transposition rapide et ambitieuse de la directive européenne et le complément de réponse adressé au Ministre de la Justice pour l’inviter à aller plus loin que ce que la consultation restrictive et fermée lancée en mars laissait présager. La Défenseure des droits et la CNCDH sont intervenues. Lire la suite…
L’industrie agrochimique veut utiliser des pesticides pour contrer l’émergence des mauvaises herbes et des rongeurs. Mais ces technologies constituent-elles une véritable solution contre ce problème ? Ces pesticides pourraient causer des dégât irréparables, ils sont déjà la cause de la résistance de 540 espèces d’insectes et plus de 360 types de mauvaises herbe. Lire la suite…
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) tient son congrès mondial en septembre à Marseille. Toutes les parties prenantes intéressées par les questions liées à la biodiversité seront présentes. Les lobbies ne manqueront pas ce rendez-vous. Le forçage génétique, nouvel outil de la génétique moléculaire, y sera présenté comme un outil permettant de protéger la biodiversité contre des parasites, de nouvelles espèces invasives… Les discussions à ce sujet seront intenses.
Sciences Citoyennes rejoint le cortège de nombreuses ONG et de scientifiques, pour s’opposer fermement au forçage génétique, en application du principe de précaution, et étant donnés les risques écologiques et les atteintes éthiques au Vivant. Lire la suite…
Sciences Critiques et l’Université du bien commun à Paris ont le plaisir de vous inviter à des rencontres-débats sur les technologies paysannes et la marchandisation du vivant, intitulées : « Mondes paysans, marchandisation du vivant et résistances : vers une autonomie paysanne et alimentaire ? », le samedi 25 septembre prochain, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), de 15h à 19h. Lire la suite…
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
Le 1er février 2019, le Premier Ministre annonçait la mise en place d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) afin de « redonner à la recherche visibilité, liberté et moyens ». Le processus de préparation de la loi porte la vision d’une recherche centralisée et au service d’une économie de la connaissance. Enfermer le monde de la recherche dans un modèle de compétition économique qui transforme le savoir en valeur marchande et les chercheurs en entrepreneurs, c’est l’empêcher de répondre aux nouveaux défis auxquels notre société est confrontée, qu’il s’agisse de santé environnementale, de transition écologique, de biodiversité… L’urgence aujourd’hui est de remettre l’intérêt général au centre de l’institution de recherche, de donner les moyens aux scientifiques de s’inscrire dans une activité véritablement autonome, ouverte et engagée dans le monde.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles. Lire la suite…
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
Horizon TERRE (Tou.te.s Ensemble pour une Recherche Responsable et Engagée) est une initiative des associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
La technologie du forçage génétique (gene drive en anglais), basée sur de nouveaux outils de génie génétique comme Crispr/Cas9, est conçue pour modifier génétiquement, remplacer ou éradiquer des populations et des espèces entières. Cette biotechnologie est conçue pour l’éradication des espèces porteuses de maladies comme le moustique vecteur du paludisme, des espèces envahissantes et des parasites agricoles. Ces éradications sont censées profiter à la santé humaine, à l’agriculture et à la conservation de la biodiversité, selon ses promoteurs. Toutefois, toute dissémination dans l’environnement d’organismes issus du forçage génétique est faite pour être hégémonique et incontrôlable et leurs impacts sur les écosystèmes et les sociétés sont actuellement imprévisibles et irréversibles.
L’intelligence artificielle et ses algorithmes sont de plus en plus présents dans notre vie quotidienne : des recommandations de publicités sur mesure à la conduite de véhicules autonomes. Une question se pose cependant : l’intelligence artificielle est-elle éthique ?
Des dilemmes et critiques continuent d’apparaitre : nos données personnelles doivent-elles être utilisées ainsi à des fins commerciales ? Si l’accident était impossible à éviter, une voiture devrait-elle protéger un piéton plutôt que ses passagers ? Et surtout, l’intelligence artificielle agit-elle vraiment dans les intérêts de ses utilisateurs ?
L’Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités (UEMSS) est un événement organisé de manière conjointe par de nombreuses organisations locales et nationales. L’événement se veut indépendant de tout parti politique et de toute structure publique.
L’édition 2021 aura lieu du 24 au 28 août à Nantes.
Nous vous invitons à partager les informations relatives à la 12e « Faîtes sans OGM » à laquelle Sciences Citoyennes est associée cette année.
Micro-organismes, plantes, animaux, êtres humains et embryons: tout le monde vivant est concerné.
La Commission Européenne, sous la pression des lobbies, se montre favorable à la déréglementation des OGM issus des nouvelles techniques de manipulation génétique.
La technologie avance à grande vitesse, et les citoyens ne sont ni informés, ni consultés sur l’orientation imposée par une certaine mafia scientifico-politico-industrielle, qui construit un monde vivant de plus en plus artificialisé, segmenté et confisqué par quelques multinationales.
La voix des scientifiques, des politiques et des citoyens ( convention citoyenne pour le climat comme exemple récent…) opposée à cette vision n ‘est jamais entendue et surtout jamais prise en compte. Lire la suite…
Chaque semaine, de nouveaux scandales apparaissent : Panama papers, Mediator, Dépakine, contaminations et fraudes alimentaires, pollutions environnementales… Derrière ces affaires, il y a des hommes et des femmes qui décident de prendre la parole pour dénoncer des dysfonctionnements et éviter des crises sanitaires, écologiques ou économiques.
Déclin des insectes, utilisation de pesticides, OGMs, agribashing : les débats sur nos choix en matière d’agriculture ou d’alimentation sont devenus un champ de mines où se succèdent controverses, invectives, confusions… L’information scientifique sur ces sujets constitue aujourd’hui un enjeu politique majeur où s’affrontent des intérêts économiques et politiques divergents et où s’opposent des visions différentes du monde dans lequel nous souhaitons vivre. À ce titre, ces débats constituent un exemple parfait des mécanismes d’instrumentalisation du discours scientifique au service d’un agenda politique, économique, industriel.
Dans la suite du webinaire organisé le 16 octobre 2020, autour de la proposition d’un réseau « Science et médias » inscrite dans la Loi de programmation de recherche, Sciences Citoyennes organise le mercredi 2 juin, de 16h30 à 18h30, une nouvelle rencontre-débat sur le sujet des enjeux politiques de l’information scientifique, à partir de quelques exemples ayant trait à l’agriculture. Lire la suite…
L’École de Printemps « Climat, agriculture, les enjeux de demain. L’arbre et la prairie, l’agroforesterie » aura lieu les 2 et 3 juin 2021 en visioconférence (programme ci-dessous). Cet événement impliquera des acteurs de différents profils, à l’aide de méthodologies participatives, Lire la suite…
Par son charisme, son dynamisme et sa foi communicative dans la science ouverte pour changer le monde, Florence a entrainé avec elle de nombreux collègues et camarades, dans tous les coins du monde, comme en témoigne la page Facebook ouverte pour lui rendre hommage : https://www.facebook.com/groups/523336355712640/Lire la suite…
La consultation Horizon Terre TERRE (Tou.te.s Ensemble pour une Recherche Responsable et Engagée), une initiative commune des associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique se poursuit et un webinaire « Quelle recherche voulons-nous pour demain ? » aura lieu mardi 13 avril de 16h à 18h !
Le programme du webinaire :
Tour de table: nom / organisation
Genèse d’Horizon TERRE
Consultation, objectifs
Répartition dans les 4 salons thématiques (Agri / Santé / EHM / Autre à définir sur le moment avec les participant.e.s).
Déroulé de l’atelier (1h) :
Présentation de la thématique et des blocs de propositions
Tour de table « Qu’est-ce qu’Horizon TERRE peut vous apporter? ; quelles sont les propositions nouvelles à apporter à Horizon TERRE ? ». Travail sur ces propositions.
Retour en plénière:
restitution des ateliers, suites d’Horizon TERRE.
Inscrivez-vous à ce webinaire en cliquant iciou en vous rendant sur ce lien de connexion Zoom(https://us02web.zoom.us/j/84695601648)
Le Parcours de Master « Études Environnementales » de l’Ehess, Sciences Citoyennes et le journal Reporterre se sont associés en 2020, grâce à un financement de la fondation Charles Léopold Mayer – FPH, pour créer un dispositif expérimental novateur de soutien à la formation et la recherche collaborative entre un Établissement Public d’Enseignement Supérieur et de Recherche (Ehess) et des organisations de la société civile à but non lucratif.
Cet appel « Écosociétés » s’adresse à des étudiant.e.s et apprenti.e.s chercheur.se.s, appuyés par un.e encadrant.e universitaire et un.e partenaire associatif (ou autre structure à but non lucratif, SCIC, etc.), qui proposent une recherche dans le cadre du Master 2 « Études Environnementales » de l’Ehess.
Les nouveaux outils de modification du vivant (CRISPR en tête) ouvrent de nouvelles perspectives qui attisent toutes les convoitises des sociétés de biotechnologie. Les enjeux financiers pour l’agriculture & l’alimentation de demain sont gigantesques. La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a réglementé en 2019 ces « nouveaux OGM » comme des OGM classiques, suivant le prudent principe de précaution. Ce faisant, la même règlementation s’applique, qui limite aujourd’hui le développement et la commercialisation de ces nouvelles productions, et évite la dissémination d’organismes vivants non complètement maîtrisés. Les lobbies sont depuis cette date à l’offensive pour casser cette loi et faire avancer leur agenda politique et économique, en dérégulant ces nouveaux OGM.
Ce mardi 30 mars 2021, 162 ONG européennes, dont Sciences Citoyennes ont envoyé une lettre ouverte au nouveau vice-président de la Commission pour lui demander de ne pas céder aux sirènes économiques, mais d’entendre la voix de la société civile.
L’association Anticor attend depuis plusieurs mois que vous renouveliez son agrément anticorruption lui donnant pouvoir de se constituer partie civile dans des procédures judiciaires visant des affaires de corruption ou de conflits d’intérêts. Le délai d’instruction prenait fin le 2 février, mais vous avez reporté votre décision au 2 avril en demandant à Anticor toujours plus de précisions parfois sans rapport avec les règles d’attribution d’un tel agrément. Tout cela fait légitimement craindre une décision défavorable. Sans cet agrément, Anticor ne pourra plus porter en justice des affaires de corruption au nom des citoyens français. Un scénario à nos yeux inacceptable.
Sciences Citoyennes a fait paraître une tribune sur le Monde, en réaction à l’enquête clivante demandée par Frédérique Vidale sur l’islamo-gauchisme dans les universités. La tribune dénonce le fait que les choix scientifiques et techniques ont des conséquences cruciales et durables mais que ni les scientifiques, ni les politiques, ni les citoyens ne sont à même de décider des priorités laissées à une nuée d’experts.
Il y a un an, le 16 mars 2020, E. Macron sonnait la mobilisation générale : « Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée ni contre une autre nation, mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, et qui progresse. Et cela requiert notre mobilisation générale. Nous sommes en guerre. Toute l’action du gouvernement et du Parlement doit être désormais tournée vers le combat contre l’épidémie, de jour comme de nuit. […] Nous sommes en guerre. J’appelle tous les acteurs politiques, économiques, sociaux, associatifs, tous les Français à s’inscrire dans cette union nationale qui a permis à notre pays de surmonter tant de crises par le passé. ». Lire la suite…
pour la libération de la production des vaccins, empêchée par les intérêts privés, considérations marchandes et tractations opaques qui installent une pénurie mondiale.
Un acte public pour rendre visible différents appels relatifs à la nécessité de changer la politique de gestion des vaccins contre le Sars-Cov2 se tiendra le 11 mars à Paris.
Le réseauFuturs-ACT (Anticipation des Changements Climatiques dans les Territoires en Transition) est un réseau régional de recherche situé en Nouvelle-Aquitaine.
Dans le cadre du lancement du 3ème appel à projets de recherche du dispositif CO3. Co-Construction des Connaissances, le réseau Futurs-ACT a souhaité organiser un webinaire afin de présenter cette démarche unique de soutien à la recherche participative dont Sciences Citoyennes est à l’initiative. Dans le cadre de son activité d’animation du dispositif CO3, Sciences Citoyennes interviendra lors de cet évènement.
Le webinaire aura lieu le Jeudi 4 mars de 9h30 à 11h30
Cet événement sera structuré autour de 3 interventions et d’un temps d’échange, les intervenant.e.s seront : • Cyril Fiorini, Coordinateur au sein de Sciences Citoyennes • Camille Clément, Chargée de mission scientifique à Agropolis Fondation, responsable du secrétariat du 3ème appel à projets CO3 • Colin Brown, Manageur du réseau régional de recherche Futurs-ACT
Afin d’obtenir le lien de connexion à la visioconférence, vous pouvez vous inscrire avant le 3 mars 16h30 à travers le lien suivant : https://bit.ly/2N3azVO
Bâillonnement de l’action militante, recours contre l’inaction de l’État ou simple allergie de la justice à la science : quels enjeux se cachent derrière ces constats ? Quels outils juridiques sont disponibles pour l’action militante ?
Qu’a-t-on à gagner ou à perdre sur le terrain juridique ?Lire la suite…
La consultation Horizon Terre TERRE (Tou.te.s Ensemble pour une Recherche Responsable et Engagée), une initiative commune des associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs Sans Frontières et Atelier d’Écologie Politique est ouverte ! Cette consultation se fait via le site Horizon TERRE.
Horizon TERRE est une réponse à la stratégie de recherche européenne définie dans le programme « Horizon Europe », lequel ne nous semble pas en mesure de répondre aux principaux défis sociétaux contemporains. Lire la suite…
Quarante six organisations et plus de cent personnalités lancent un appel-pétition (https://www.wesign.it/fr/sante/brevets-sur-les-vaccins-anti-covid-stop-requisition-)
• Brevets sur les vaccins : stop !
• Tous les vaccins autorisés doivent devenir « biens communs « de l’humanité !
• Réquisition des entreprises pour la production des vaccins et des traitements anti-covid !
• Contrôle citoyen sur les accords, brevets, essais cliniques, pharmacovigilance, pour des vaccins et traitements sûrs et bien testés ! Lire la suite…
Réunies autour du collectif « Objectif Zéro OGM », 25 organisations (voir ci-dessous) lancent une pétition pour que le gouvernement français publie le décret qui doit répondre aux injonctions prononcées par le Conseil d’État dans son arrêt du 7 février 2020 concernant les OGM issus de mutagenèse ainsi que les Variétés Rendues Tolérantes aux Herbicides ( https://ogmjenveuxpas.agirpourlenvironnement.org). Lire la suite…
Un collectif d’associations citoyennes de défense de l’environnement, des consommateurs, des usagers de santé, d’associations familiales et de professionnels, et de syndicats, demande au Président de la République de mettre la santé environnementale au coeur du système de santé. Les données scientifiques sur l’impact des pollutions sur la santé n’ont jamais été aussi nombreuses et pourtant les politiques publiques ne sont pas à la hauteur des enjeux, à l’image du Plan cancer 2021-2030, qui fait l’impasse sur la dimension environnementale. Les associations demandent des mesures concrètes.
La lettre ouverte au Président de la République est disponible ici.
À l’heure où le gouvernement détricote les propositions de la Convention citoyenne sur le climat, va-t-il en plus accepter de nouveaux projets d’exploitation d’hydrocarbures en Lorraine ? Dans une lettre ouverte, plus de trente organisations appellent Emmanuel Macron et Barbara Pompili à ne pas délivrer de permis d’exploitation de gaz extrait de couches de charbon et à mettre immédiatement fin au soutien public à ces projets.
Le dispositif Co-Construction des Connaissances (CO3) vient d’ouvrir son 3e appel à projets de recherche participative (APR) dans le but de soutenir des projets de recherche fondés sur les besoins des acteurs de la société civile non marchande et qui les impliquent tout au long du processus. Cette co-construction des connaissances rendue possible par CO3 est renforcée par le dispositif « tiers-veilleur » spécifiquement dédié à l’accompagnement de tous les collectifs de recherche soutenus. Lire la suite…
À l’heure où le gouvernement français remet précipitamment à l’ordre du jour une future loi de programmation pluriannuelle de la recherche, Sciences Citoyennes exprime son soutien à la mobilisation et réitère ses propositions pour une recherche avec et pour les citoyennes et les citoyens.
Personne ne croit à ce dernier leurre balancé par le président : un collectif de 35 citoyens chargé de « nourrir le pouvoir exécutif et législatif » dans la conduite des vaccinations et de « se prononcer sur la stratégie vaccinale en France ».
Sciences Citoyennes est signataire de cette tribune dans Libération, datée du 14 décembre, initiée par l’association InterHop.
Contestable en matière de sécurité, le projet de centralisation des données de santé des Français est inconciliable avec le respect des droits à la protection des informations personnelles, alertent des associations, personnalités publiques, syndicats des secteurs de la santé et de la défense des libertés.
Gestion de la crise sanitaire, fraude fiscale, pollutions, surveillance des citoyens, conflits d’intérêts, fuites de données personnelles, violences policières : qu’ils soient fonctionnaires, aides-soignants, banquiers, médecins, chauffeurs ou encore policiers, nombre d’inconnus ont pris des risques pour défendre l’intérêt général. Mais ces Davids qui s’attaquent aux Goliaths sont trop souvent exposés au risque de représailles. La démocratie doit les protéger sans trembler, sans quoi ils disparaîtront et, avec eux, leurs combats d’intérêt général.
Un collectif de consommateurs, de syndicats et d’associations, dont Sciences Citoyenne fait partie, a signé cette tribune parue le 9 décembre dans Libération.
Pour contrer l’arrivée de nouvelles crises sanitaires d’origines infectieuses et limiter le nombre croissant des maladies chroniques, il est primordial de prendre en compte l’environnement dans le système de soins.
Tribune. Le contexte de l’après-Covid doit nous conduire à repenser notre politique de santé pour la fonder sur l’approche One Health («Un monde, une santé») et faire face au défi de la résurgence de nouvelles crises sanitaires d’origines infectieuses face auxquelles nos organismes seront fragilisés si nous n’agissons pas sur notre environnement. Si le système de soin a résisté à la crise, avec difficulté et grâce au dévouement d’un personnel soignant en grande souffrance, il est urgent de le soulager du poids croissant des maladies chroniques pour établir le second pilier du système de santé complémentaire du système de soin : la santé environnementale.
Un collectif d’acteurs de la vie publique et associative – dont Sciences Citoyennes – demande d’urgence l’organisation d’une Convention citoyenne sur le renouveau démocratique.
À l’heure de l’examen final d’un projet contesté de réforme du Conseil économique, social et environnemental (Cese), plusieurs collectifs appellent à signer une pétition déposée sur le site de l’Assemblée nationale pour réclamer la mise en place d’une Convention citoyenne sur le renouveau démocratique, tirée au sort. Lire la suite…
Ce vendredi 4 décembre 2020, Jacques Testart, président d’honneur de Sciences Citoyennes, participera à un « séminaire écopolien » en ligne de 16 à 18h. Cet atelier d’écologie politique francilien est intitulé « Convention citoyenne pour le Climat. Des sciences au droit, une expérience de démocratie environnementale ?« .
Sciences Citoyennes et 118 autres autres organisations interpellent les institutions de l’Union européenne dans le but d’obtenir une législation à même de protéger la démocratie et les droits fondamentaux. L’appel est en anglais.
Ending Gag Lawsuits in Europe Protecting Democracy and Fundamental Rights
The problem: gag lawsuits against public interest defenders
The EU must end gag lawsuits used to silence individuals and organisations that hold those in positions of power to account. Strategic Lawsuits Against Public Participation (SLAPP) are lawsuits brought forward by powerful actors (e.g. companies, public officials in their private capacity, high profile persons) to harass and silence those speaking out in the public interest. Typical victims are those with a watchdog role, for instance: journalists, activists, informal associations, academics, trade unions, media organisations and civil society organisations. Lire la suite…
Jacques Testart, président d’honneur de Sciences Citoyennes nous propose ce billet d’humeur.
Nous devons associer deux positions gouvernementales récentes où les procédures démocratiques sont mises à mal. L’une concerne l’enterrement silencieux des principales revendications de la Convention citoyenne sur le climat (CCC) enterrement reconnu par l’un de ses garants, Cyril Dion, lequel bataille aujourd’hui pour implorer Macron de respecter ses engagements. L’autre est la mort du Haut conseil des biotechnologies (HCB) dont l’originalité parmi les instances mondiales d’expertise était de réunir un Comité scientifique avec un Comité éthique économique et social afin que les enjeux et risques technologiques ne soient pas évalués par les seuls scientifiques et leurs soutiens industriels. Lire la suite…
Le règlement européen 2020/1043 vient modifier la règlementation OGM. Il permet à tout essai clinique de médicaments contenant des OGM, ou consistant en de tels organismes destinés à traiter ou à prévenir la Covid-19, d’échapper aux évaluations préalables sur la santé et l’environnement. Six associations et groupes de citoyens, représentés par Maitre TUMERELLE, ont déposé un recours en annulation de ce règlement. En appui à cette procédure, le Dr VÉLOT, généticien moléculaire à l’Université-Paris-Saclay et Président du Conseil scientifique du CRIIGEN, a rédigé un rapport d’expertise grand public sur les risques sanitaires et environnementaux que peuvent présenter les candidats vaccins contre la Covid-19 actuellement en cours d’essais cliniques.
Les 25 et 26 septembre dernier, le collectif RoguesESR et le séminaire Politique des sciences co-organisaient trois demi-journées de travail de prospective, pour « Refonder l’Université et la Recherche« .
Sciences Citoyennes y est intervenu pour que la réflexion après la LPR permette la redéfinition d’un système de recherche où une alliance de la communauté académique avec les citoyens porte la démocratie technique.
Le 16 octobre 2020 s’est tenu un webinaire, réunissant une centaine de personnes, autour de la question des « Enjeux politiques de l’information scientifique ». Cet événement s’est déroulé en plusieurs temps, après une courte introduction par Jérôme Santolini, chercheur au CEA et administrateur de Sciences Citoyennes. Lire la suite…
Qu’est ce que le tiers-secteur scientifique et comment le renforcer?
Sciences Citoyennes publie une brochure sur le tiers-secteur scientifique, au coeur du combat de l’association depuis 2002 pour renforcer la recherche participative, les Boutiques des Sciences et l’expertise associative.
La dix-huitième Assemblée générale (AG) de l’association Sciences Citoyennes, ainsi qu’une Assemblée générale extraordinaire, se tiendront le samedi 7 novembre de 9h00 à 16h00
Les AG se tiendront en ligne, du fait de l’actualité incertaine.L’AG est un moment important dans la vie de notre association pour échanger, faire le point et dessiner nos projets pour l’année à venir. C’est pourquoi nous comptons vivement sur votre participation.
En pleine tourmente sanitaire lors de cette rentrée 2020, la mobilisation contre la loi de programmation de la recherche (LPR) n’a pas pu être au rendez-vous du passage en force organisé par le gouvernement, qui a déclenché une procédure accélérée au début de l’été. Des auditions à huit-clos se sont tenues à la fin du mois d’août, auxquelles Sciences Citoyennes a refusé de participer, dénonçant par ce geste le simulacre de démocratie que représente tout le processus législatif autour de la LPR. Après l’adoption de ce projet de loi le 23 septembre dernier Lire la suite…
Dans le projet de loi de programmation de la recherche adopté le 23 septembre 2020 à l’Assemblée Nationale figure la proposition de « créer, à l’instar d’autres pays (Allemagne, Australie, Japon, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) une dynamique d’actions ou un réseau « Science et médias »
Jacques Testart, biologiste, président d’honneur de Sciences Citoyennes. L’article est également disponible dans la revue Les Possibles — No. 25 Automne 2020.
La récente pandémie a montré l’impuissance de la science pour combattre un fléau pourtant clairement attendu. Ce n’est pas seulement l’insuffisance matérielle des moyens de protection (masques, désinfectants, tests…) qui fut alors révélée, démontrant une carence du politique, c’est l’ignorance scientifique de leur efficacité réelle et de leurs places respectives dans la stratégie de distanciation et de confinement, seule parade disponible bien qu’héritée des siècles passés. Et ce n’est pas seulement l’absence de traitement qui inquiète, c’est la perspective très lointaine et même douteuse d’un traitement efficace (vaccin).
Pourtant, les responsables politiques, et les médias unanimes, ont propulsé la science et les « savants » comme unique source de savoir et de proposition. Outre la création de deux conseils scientifiques pour éclairer le gouvernement, la plupart des controverses publiques ont évalué le degré de scientificité de telle ou telle mesure (voir la comédie médiatique avec Didier Raoult en vedette non conformiste), comme la controverse de Valladolid évaluait le degré d’humanité des « sauvages ». Ce fut alors un spectacle de science réelle avec son cortège de fake news, de preuves expéditives ou de remèdes miracles, pour cause de compétition et d’articles falsifiés jusque dans The Lancet.
« Quelle voie suivre ? » est une initiative organisée à l’échelle internationale par ETC Group. En France, elle est coordonnée par des représentants de Pollinis, de Sciences Citoyennes et de la Confédération Paysanne. L’animateur-coordinateur de ce processus sera intégré dans ce comité de pilotage. Lire la suite…
Sciences Citoyennes propose, depuis 2007, l’inscription des Conventions de citoyens dans la loi afin d’encadrer de manière stricte leur organisation. Ces procédures sont en effet organisées sans cadre précis, ce qui ouvre la porte à différentes formes de manipulation et d’instrumentalisation.
La Convention citoyenne sur le climat (CCC) a permis de populariser ce type de dispositifs, qui invite un groupe de citoyens à formuler des recommandations, après avoir été formés sur les questions traitées. Cette procédure, comme les précédentes, mérite d’être questionnée à la lumière de ce que nous estimons incontournable pour légitimer une telle initiative. Sans la disqualifier il s’agira de poser les questions du comité de pilotage, de son rôle et de son influence, mais aussi de la formation contradictoire reçue par les 150, de leur capacité à embrasser les multiples dimensions de la question posée. Sans oublier la promesse non tenue du Président de la République de mettre en œuvre sans filtre les recommandations de la conférence, sa position récente sur le déploiement de la 5G en étant une des déjà nombreuses incarnations. Il en va de la fiabilité et donc de la crédibilité d’une telle procédure.
Un an après la catastrophe de Lubrizol à Rouen, Sciences Citoyennes soutient le Collectif Unitaire Lubrizol pour son appel à manifester le 26 septembre 2020 à 13h30 devant l’usine Lubrizol (quai de France).
Le festival Sciences Infuses, dans son édition 2020 Ingénieux Végétal, en partenariat avec le cinéma Le Méliès de Montreuil et Sciences Citoyennes, organise une projection-rencontre le mardi 29 septembre à 20h30, avec :
La projection du film les Gens des blésd’Harold Vasselin, film documentaire de 2017,
Suivie d’un débat et d’un élargissement des interrogations soulevées par le films avec les interventions d’Isabelle Goldringer (INRAE), Germain Meulemans (anthropologue), Christophe Bichon ( animateur du Jardin Pouplier – Sens de l’Humus), Pauline Sy (Laboratoire 3S) et Marion Maignan,Hajar El Karmouni et Didier Bodelot (projet COPALIM).
Dans une tribune intitulée « Pour une éthique de la non-coopération démocratique », l’association Sciences citoyennes expose les raisons qui l’ont conduite à refuser une audition parlementaire dans le cadre du projet de loi de programmation de la recherche, fortement contesté.
Dans une lettre ouverte adressée au Premier Ministre, 16 organisations demandent l’interdiction de la production, de l’utilisation et de la dissémination de tout OGM issu du forçage génétique.
un.e chercheur.e, un.e citoyen.ne, un.e chargé.e de projet, un.e financeur.e, un.e consultant.e, un.e étudiant.e, etc.
déjà impliqué.e dans des démarches de sciences participatives
à la recherche d’un espace de formation pour améliorer vos pratiques
Vous pensez que pour tendre vers une société plus juste et plus durable il faut construire collectivement les solutions et savoirs.
Alors, rejoignez-nous pour l’école thématique « Co-créer les savoirs pour construire la société de demain » pour une semaine de formation, d’apprentissage et d’échange bienveillants sur la recherche en co-création. La semaine aura lieu en résidentiel du dimanche 3 janvier 2021 au vendredi 8 janvier 2021 à Bruxelles (Maison Notre-Dame du Chant-D’Oiseau à Woluwé-Saint-Pierre, Belgique).
Le tiers-secteur scientifique est constitué d’initiatives de la société civile dans lesquelles des citoyens, des militants associatifs ou syndicaux, des usagés, des praticiens construisent collectivement des connaissances qui leur sont nécessaires. Il comporte une grande diversité de structures, d’objectifs, de moyens et de pratiques. Le développement du tiers-secteur scientifique participe de la construction d’un nouveau rapport entre les sciences et la société, légitimant les savoirs des non-chercheurs et non-chercheuses jusqu’alors non reconnus par la recherche traditionnelle. Ce nouveau rapport permet de construire collectivement des connaissances nécessaires pour faire face aux défis sociaux, environnementaux et sanitaires auxquels la recherche publique ne peut et ne doit pas répondre seule.
Cette page a pour ambition de rassembler en un même lieu des vidéos et podcasts sur le tiers-secteur scientifique, réalisés par Sciences Citoyennes mais également par d’autres organisations ou collectifs s’intéressant à la recherche participative, aux Boutiques des Sciences et à l’expertise associative. Ainsi vous retrouverez aussi bien des vidéos expliquant ce qu’est la recherche participative, que des interviews de chercheurs et chercheuses ou associations expérimentant la recherche participative, ou encore une vidéo réalisée avec le regard particulier d’une tiers-veilleuse.
Lundi 29 juin, le Président Macron recevait les 150 citoyen.ne.s de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) pour leur annoncer le devenir de leurs 149 propositions…
Un décorum idyllique – Un soleil radieux, les ors de la République ou plutôt ses jardins, distanciation sociale obligeant sans doute, un Premier ministre encore tout sourire de sa victoire personnelle de la veille, un Président en mode « normal », des ministres, des parlementaires mais aussi et surtout les organisateur.ice.s de la CCC et les désormais fameux.ses 150.
The videos of the conference in English are online!
The 3rd TeRRIFICA Reflective Workshop and Conference “Citizens’ Conventions, Taking Democracy Seriously” was held in Paris on October 14th and 15th 2019. The event was hosted at the Economic Social and Environmental Council (CESE) and the Fondation Charles Léopold Mayer.
Sciences Citoyennes organized both activities within the framework of the H2020 TeRRIFICA project, whereby eight European institutions work together to foster competence for climate change adaptation and mitigation in different European regions with a specific focus on Responsible Research and Innovation.
Les auteurs du rapport interdisciplinaire Gene Drive (2019) produit par ENSSER ont organisé des webinaires sur les questions sociales, technologiques et scientifiques, environnementales, éthiques et juridiques de cette nouvelle technique. Retrouvez les vidéos de ces webinaires (en anglais).
Pourquoi deux vrais jumeaux qui ont le même génome et qui se ressemblent tant à la naissance deviennent-ils plus différents avec l’âge ? Chaque cellule vivante contient son génome, constitué d’une ou plusieurs molécules d’ADN. Ce qui régule l’information contenue dans les gènes relève de l’épigénétique. Ce terme a été introduit en 1942 par le scientifique britannique Conrad Waddington pour définir la branche de la biologie qui étudie les liens de causalité entre le génotype (les gènes) et le phénotype (leurs effets) afin d’appréhender les processus de développement. Aujourd’hui, l’épigénétique se définit comme l’étude de l’ensemble des processus qui modifient l’activité de l’ADN sans en altérer la séquence. Parmi ces processus, un certain nombre sont liés à l’environnement : ce qu’on mange, respire, ressent, etc. L’épigénétique peut dysfonctionner, et ces dysfonctionnements peuvent être le résultat de la toxicité de nombreuses substances, en particulier de perturbateurs endocriniens, qui, le plus souvent, n’obéissent pas aux lois de la toxicité classique.
Pour nous éclairer sur ce sujet, le Dr Jean Lefèvre, Porte-Parole de l’ASEF,
est parti rencontrer le Dr Christian Vélot, spécialiste de la question.
630 organisations de la société civile, dont Sciences Citoyennes, ont signé cette lettre ouverte alarmant les gouvernements sur une vague de plaintes COVID-19 dans des « tribunaux d’entreprise ». La lettre a été envoyée au Premier Ministre français Edouard Philippe. Retrouvez également le communiqué de presse expliquant l’initiative.
À l’endroit des gouvernements:
Aujourd’hui, nous vous invitons, par la présente lettre, à prendre l’initiative pour assurer que les pays du monde ne soient confrontés à une vague de poursuites de règlements des différends entre investisseurs et États (RDIE) en raison des mesures prises pour lutter contre la pandémie COVID-19 et la crise économique qui en découle.
Partout dans le monde, certains gouvernements prennent des mesures pour sauver des vies, endiguer la pandémie, protéger les emplois,lutter contre les catastrophes économiques et veiller à ce que les besoins fondamentaux des populations soient couverts. L’ampleur de ces mesures est sans précédent dans les temps modernes et la nécessité de ces actions est évidente. Cependant, la portée très étendue du mécanisme de RDIE pourrait exposer ces mesures gouvernementales cruciales à des plaintes avec demande d’indemnisation à hauteur de plusieurs millions de dollars de la part des investisseurs étrangers. Le nombre de ces plaintes pourrait également être sans précédent et imposer des charges financières considérables aux gouvernements qui croulent déjà sous le fardeau des crises sanitaires et économiques dévastatrices.
Les citoyennes et les citoyens tirés au sort ont rendu leur copie au terme de mois de travail dans le cadre d’un exercice démocratique au long cours. Les 150, comme on les appelle désormais, sortent renforcé.e.s individuellement et collectivement par cette expérience. L’humanitude[1], ce néologisme que l’on doit à Jacques Testart et qui caractérise le côté émancipateur de ce type de procédure, s’établit et on ne peut que s’en féliciter.
Plus de 50 ONGs, dont Sciences Citoyennes, ont signé cet appel demandant à la présidence allemande, démarrant le 1er juillet 2020, de prioriser l’intérêt général dans les prises de décisions au niveau européen, des réformes législatives sur la transparence des lobbys au sein du Conseil, une transparence complète des lobbys allemands et de nouveaux droits pour les citoyens de s’exprimer sur les décisions des gouvernements concernant les affaires européennes. La déclaration se trouve ici, et résulte de la publication du nouveau rapport de Corporate Europe Observatory et LobbyControl – Tainted love: corporate lobbying and the upcoming German EU Presidency (retrouvez la synthèse du rapport, et le rapport complet).
We, civil society organisations from Germany and across Europe, demand a German EU Council Presidency that sets new standards in transparency and accountability, and which tackles the challenges ahead in the public interest.
The EU Presidency must prioritise three urgent challenges: handling the coronavirus pandemic and its consequences, tackling inequality, and fighting the climate crisis. These need to be addressed together on a strong foundation of democracy, anti-racism, human rights, social rights, and international solidarity. Instead of bailing out climate polluters and tax-dodgers, and giving in to ‘coronawash’ lobbying for weaker regulations, we need a new vision based on progressive alternatives that will roll back inequality. The German Presidency must use this moment to forgo corporate interests and to instead make serving the public interest the clear priority.
Sciences Citoyennes a rejoint l’appel « Se fédérer » aux côtés de nombreux individus et collectifs.
Nous sommes nombreuses, nous sommes nombreux : nous sommes tant et tant à penser et éprouver que ce système a fait son temps. Mais nos voix sont dispersées, nos appels cloisonnés, nos pratiques émiettées. Au point que quelquefois nous doutons de nos forces, nous succombons à la détresse de l’impuissance. Certes, parfois cette diffraction a du bon, loin des centralisations et, évidemment, loin des alignements. Il n’empêche : nous avons besoin de nous fédérer.
La mise à l’ordre du jour de la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR), d’abord au CNESER (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche) le 12 juin prochain, puis au conseil des ministres du 8 juillet prochain, sonne comme un terrible déni de démocratie. Ce projet de loi avait depuis fin 2018 fédéré contre lui une vaste majorité des actrices et acteurs de l’enseignement scientifique et de la recherche, dont la mobilisation avait culminé le 5 mars dernier, quelques jours avant le confinement. Lire la suite…
Grâce au soutien de la Fondation de France, Sciences Citoyennes expérimente depuis 2016 un dispositif appelé tiers-veilleur, initialement développé par le programme REPERE du ministère de l’Écologie, dont les expériences sont notamment relatées dans les synthèses des séminaires. L’objectif est d’accompagner la co-construction des savoirs dans les projets de recherche participative. L’association publie aujourd’hui une Note sur l’accompagnement de la recherche participative, visant à exposer la raison d’être du dispositif tiers-veilleur, relater quelques expériences d’accompagnement de la recherche participative et proposer des premières recommandations sur les missions et le cadre d’action du tiers-veilleur.
Le projet de recherche et développement RESP’HAIES (RESilience et PERformances des exploitations agricoles liées aux HAIES ) a démarré en janvier 2019 et porte spécifiquement sur la thématique des haies. D’une durée de trois ans, le projet RESP’HAIES bénéficie du soutien du ministère de l’agriculture et de l’alimentation (contribution du CASDAR), et s’inscrit dans le projet européen Horizon 2020 TeRRIFICA. L’équipe du projet RESP’HAIES est composée de dix organismes partenaires issus de la recherche, du développement et de l’enseignement agricole. L‘Afac-Agroforesteries en est chef de file, et Sciences Citoyennes accompagne le projet en tant que tiers-veilleur.
Le projet TeRRIFICA vise à renforcer la co-création de solutions d’atténuation ou d’adaptation par rapport aux changements climatiques dans six régions pilotes en Europe. En France, au sein de la région pilote Bretagne – Pays de la Loire – Normandie, Sciences Citoyennes expérimente le rôle de tiers-veilleur dans le projet de recherche participative en agro-foresterie, RESP’HAIES.
La recherche participative est un type de participation citoyenne à la recherche, où des membres d’une organisation de la société civile (association, ONG, groupe d’habitants ou de professionnels, etc. ) s’associent avec des chercheurs académiques pour construire et mener ensemble un projet de recherche. L’objectif dans ce type de partenariat est de produire des connaissances qui, à la fois, constituent un réel intérêt scientifique pour le chercheur et répondent également aux besoins du partenaire associatif.
Le soutien de Sciences Citoyennes à ce type de recherche vient de sa volonté d’accroitre les capacités de recherche et d’expertise de la société civile, des forces associatives, syndicales et citoyennes. L’objectif est d’appuyer la constitution d’un tiers secteur scientifique* qui réponde aux besoins sociaux et écologiques croissants et négligés par les orientations scientifiques dominantes, qu’elles soient le fait de l’État ou de l’industrie privée.
La prochaine assemblée générale de notre association se tiendra le 7 novembre 2020. Vous pouvez d’ores et déjà réserver cette date. Cette assemblée est ouverte à tou.te.s mais seuls les membres à jour de cotisation pourront participer aux votes en particulier celui qui désignera les futur.e.s administrateur.trice.s de Sciences Citoyennes.
Les Amis de la Terre France, Résistance à l’agression publicitaire (RAP) et Communication sans frontières (CSF) publient un rapport en partenariat avec l’ Observatoire des multinationales, intitulé BIG CORPO. Encadrer la pub et l’influence des multinationales : un impératif écologique et démocratique1. Décortiquant le rôle central de la publicité et la communication des multinationales dans la surconsommation, ce rapport contient des recommandations concrètes pour réguler ces activités d’influence des entreprises et donner, dans le monde d’après, plus de place aux discours citoyens.
Sciences Citoyennes est associé à la coalition de 119 organisations demandant aux institutions européennes de renforcer la législation contre les procès-bâillons.
Un policy paper, ci-dessous (en anglais) a été publié ce jour :
Ending Gag Lawsuits in Europe Protecting Democracy and Fundamental Rights
The problem: gag lawsuits against public interest defenders
The EU must end gag lawsuits used to silence individuals and organisations that hold those in positions of power to account. Strategic Lawsuits Against Public Participation (SLAPP) are lawsuits brought forward by powerful actors (e.g. companies, public officials in their private capacity, high profile persons) to harass and silence those speaking out in the public interest. Typical victims are those with a watchdog role, for instance: journalists, activists, informal associations, academics, trade unions, media organisations and civil society organisations.
« Le contexte de «déconfinement progressif» est encore très incertain et beaucoup dépend de paramètres que personne ne maîtrise, comme la mise au point d’un vaccin ou la découverte de traitements efficaces contre le Covid-19. Mais c’est précisément dans les périodes de choc d’immédiat après-crise que l’histoire s’accélère, que les bifurcations sont engagées ou pas, que les décisions prises conditionnent pour une longue période la construction du futur. L’expérience toute récente est source de prises de conscience et de ré exions de plus long terme sur lesquelles nous entendons bien nous appuyer.
Depuis plusieurs mois, des organisations syndicales et associatives convergent, convaincues que les réponses aux urgences sociales et écologiques doivent être construites ensemble. La crise qui a éclaté en ce début d’année 2020 montre une fois de plus la nécessité de changer de système. C’est pourquoi nos organisations ont constitué un front élargi et inédit pour initier une tribune, puis une pétition et un appel aux mobilisations du 1er mai. Nous pensons que le moment est venu de préciser les contours du «plus jamais ça» que nous mettions en avant dans cette tribune le 18 mars et auquel nous entendons désormais donner plus de corps. Désormais il est nécessaire de dépasser l’effet de sidération paralysant que génère le traumatisme de la crise sanitaire. Il s’agit d’amener la population à se saisir de ce moment pour exiger que des enseignements en soient tirés.
Le projet Horizon Terre, porté par les associations Sciences Citoyennes, Ingénieurs sans Frontières et le collectif Atécopol, depuis septembre 2019, vise à créer des scénarios de recherche alternatifs à ceux d’Horizon Europe (le programme cadre de recherche de l’Union Européenne) dans l’objectif de créer des synergies entre les collectifs de chercheurs et d’étudiants et in fine, de faire du plaidoyer au niveau européen et national pour contribuer à faire infléchir les politiques d’orientation de la recherche selon les axes définis par les membres du projet.
Les membres du projet vont animer un premier un évènement public de consultation sous la forme d’un atelier durant la Vienna Degrowth Conference. Cet atelier en anglais aura lieu en ligne le samedi 30 mai de 15h15 à 16h45. Animé par des chercheurs (sciences sociales et sciences expérimentales) et des experts associatifs, il s’adresse à une trentaine de participants.
The authors of the interdisciplinary Gene Drive Report (2019) are holding webinars on social, technological & scientific, environmental, ethical and legal questions of this new technique in June 2020 via Zoom – for free.
S’il reste peu connu du grand public, le nom du Dr Li Wenliang restera associé à une alerte dont les conséquences sont incalculables, à la fois du point de vue des victimes humaines et leurs proches, et du point de vue des modes de fonctionnement des sociétés contemporaines. Médecin ophtalmologue à l’hôpital de Wuhan en Chine, mort des suites du coronavirus, ce dernier avait été arrêté avec sept autres médecins pour « perturbation de l’ordre public ». Leur forfait ? Avoir alerté de manière précoce sur les premiers cas suspects de coronavirus en Chine, pays gouverné de manière autoritaire et qui n’est donc pas un champion des libertés publiques.
COVID-19. Le coronavirus – ses effets, les remèdes, le confinement – occupent tout l’espace public. Pourtant, nous savons que les autres problèmes – changement climatique, inégalités économiques, pollutions, retraites… – n’ont pas disparu. Lire la suite…
« L’association Sciences Citoyennes revendique le désenclavement de la science et de ses institutions. Elle plaide pour l’élaboration démocratique des choix scientifiques et techniques, par la mise en débat et l’instauration de dispositifs délibératifs sur les politiques publiques en matière de recherche. »
A l’initiative du réseau Global Campaign to Demand Climate Justice, des organisations à travers le monde signent cet appel à une nouvelle normalité. L’appel en anglais et espagnol, ainsi que la liste complète des signataires (dont Sciences Citoyennes fait partie) sont disponibles ici.
La pandémie de COVID-19 expose un système économique incapable de répondre aux besoins des populations et de la planète. Notre seule solution pour faire face à cette crise mondiale, qui survient au milieu d’une crise climatique dévastatrice, est de nous unir et de construire un monde plus juste, plus résistant et plus durable. En tant que membres et alliés de la Campagne mondiale pour exiger la justice climatique, nous formulons une première série de demandes aux gouvernements dans le cadre de leur réponse à la pandémie.
Le Parcours de Master “études environnementale” de l’Ehess, l’association Sciences Citoyennes et le journal Reporterre se sont associés, grâce à un financement de la fondation Charles Léopold Mayer – FPH, pour créer en 2020 un dispositif expérimental novateur de soutien à la formation et la recherche collaborative entre un Établissement Public d’Enseignement Supérieur et de Recherche (Ehess) et des organisations de la société civile à but non lucratif.
Sciences Citoyennes soutient l’Appel commun à la reconstruction, porté par de nombreuses associations, et appelle les citoyens à rejoindre cette initiative commune.
Nous aimions nous croire invulnérables.
La réalité nous a rattrapés.
La crise sanitaire que nous traversons a interrompu brutalement le cours de nos vies. Elle a imposé le confinement de la moitié de la planète et perturbé toutes nos habitudes. Des millions de personnes ont perdu leur emploi. Beaucoup ont dû dire adieu à des proches. Avec la crise, nos préoccupations ont profondément changé.
Aujourd’hui, le gouvernement prend des mesures extraordinaires pour sauver des entreprises. Demain, il organisera la relance de l’économie. Mais la grande erreur serait de reconstruire notre monde en conservant les méthodes d’hier. Notre société s’est révélée fragile, alors que nous sommes face à de nombreux autres périls. En plus des crises sanitaires, les désastres écologiques nous menacent et les inégalités sociales nous rendent toujours plus vulnérables.
Michel Goldberg est maître de conférences à l’Université de La Rochelle. Ses recherches portent sur l’étude des débats et des controverses sociales à thème scientifique. La vidéo suivante présente des projets pédagogiques menés à l’université pour la formation à la pensée critique, et notamment pour éduquer face aux idées conspirationnistes. Lire la suite…
À la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après », seize organisations lancent une pétition nationale pour défendre des mesures urgentes et de plus long terme, porteuses de profonds changements politiques. Cette pétition appelle les citoyen·ne·s, qui partagent le constat dressé d’urgence sociale et écologique et en ont assez des discours creux, à se mobiliser pour que le « Jour d’Après » soit construit ensemble, en rupture avec les politiques menées jusque-là. Les solutions existent, agissons !
Suite au débat intitulé Pourquoi avons-nous besoin de vérités citoyennes et quelles pratiques scientifiques peuvent y contribuer ? dans le cadre de la Nuit des Débats organisée par la ville de Paris le jeudi 17 octobre à propos de l’ouvrage Vérités citoyennes. Les sciences contre la post-vérité, dirigé par Maryvonne Holzem (Éditions du Croquant, 2019), François Rastier (directeur de recherche ER-TIM, INaLCO, CNRS) a rédigé un texte intitulé « Se réconcilier avec la vérité : enjeux scientifiques et politiques ». Lire la suite…
Sciences Citoyennes est signataire aux côtés de 61 organisations d’une lettre à destination des institutions européennes et gouvernements nationaux; la lettre demande que la recherche publique sur le COVID-19 fasse passer la santé avant le profit.
L’activité de Sciences Citoyennes est perturbée en cette période de confinement. Comme chacun et chacune, nous tâchons de nous adapter à cette situation d’un genre nouveau. Nous vous prions de nous excuser pour les délais dans la réponse à vos sollicitations. Malgré tout, nous ferons au mieux pour « maintenir le lien » en gardant notre esprit critique et notre vigilance vis-à-vis des décisions prises par les autorités. Nous témoignons ici notre solidarité envers tous les personnels soignants, les salariés réquisitionnés, les précaires, les personnes en situation de fragilité extrême.
Les masques contre le coronavirus ne doivent pas devenir des baillons.
Suite à l’arrestation de son président, Kévin Jean, lors de l’action non violente #DémasquonsMacron, Sciences Citoyennes demande sa libération immédiate ainsi que celle des scientifiques et activistes également gardés à vue.
Hier le Président Macron affirmait sa confiance dans les scientifiques et réclamait à la Nation entière d’en faire autant. Ce matin, trois scientifiques et des activistes étaient interpellé.e.s pour avoir participé à une action non violente, rue de Suresnes à Paris.
Des scientifiques initiateurs de la tribune du Monde dont Kévin Jean, enseignant-chercheur en épidémiologie et président de l’association Sciences Citoyennes, Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac, des activistes d’ANV-COP21 sont actuellement en garde à vue pour avoir voulu dresser le vrai bilan écologique et social d’Emmanuel Macron.
Un ensemble d’associations et de collectifs citoyens – dont Sciences Citoyennes – appellent à une nouvelle large mobilisation, un an après la Marche du Siècle et à la veille des élections municipales, le 14 mars prochain, aux côtés de Greta Thunberg qui sera présente à Paris. Ils exhortent à «contraindre nos élu·e·s à agir à la hauteur de l’urgence» pour un «changement de modèle économique et social».
Un an après la Marche du Siècle et à la veille des élections municipales, de nombreuses associations et collectifs citoyens appellent à une nouvelle mobilisation partout dans les territoires.
Nous étions plus de 500 000 dans les rues les 15 et 16 mars 2019. Un an après, le samedi 14 mars, à la veille des élections municipales, nous serons une nouvelle fois mobilisé·e·s.
Face à l’inaction et aux reculs de nos dirigeant·e·s, nous ne voulons plus attendre. Nous devons et nous pouvons transformer nos territoires dès maintenant.
Qu’elles soient locales ou nationales, petites ou grandes, chaque jour de nouvelles mobilisations, initiatives et actions se dessinent ici et là.
Partout, les habitant·e·s sont impacté·es par le dérèglement climatique, la pollution des sols, de l’eau, de l’air. En réponse à la désertification des centres-villes et à la diminution des services publics, tous les scénarios tendent à démontrer qu’un changement de modèle économique et social serait créateur d’emplois.
Les activités humaines ont causé un réchauffement du climat d’environ 1°C par rapport à l’ère préindustrielle. Localement, nous sommes témoins des effets des changements climatiques et savons que ces impacts vont probablement s’aggraver dans les années à venir.
Dans le cadre de la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR), Sciences Citoyennes propose une autre lecture des axes des trois groupes de travail mis en place par le gouvernement (Financement – Carrière – Partenariat) et insiste sur l’urgence de réfléchir ensemble à la place et au rôle des Sciences dans nos sociétés.
Sur invitation de trois députés, Mme Buffet, Mme Victory et M. Prud’homme, Sciences Citoyennes organise un séminaire de travail le 13 février, de 9h à 13h à l’Assemblée Nationale, pour échanger avec des acteurs du monde de la recherche, autour de la future Loi de Programmation Pluriannuelle de la recherche (LPPR). Pour les personnes inscrites, rendez-vous au 126 rue de l’Université, salle Premier Bureau. Lire la suite…
Depuis plus de 20 ans, nous observons une entreprise obstinée de refonte des mondes professionnels de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Répondant au mot d’ordre « d’Economie de la Connaissance », une nouvelle façon de concevoir la place des savoirs dans nos sociétés a inspiré une succession de réformes systémiques ayant pour cadre commun la transformation des pratiques et des valeurs de nos métiers.
La Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) n’est que le dernier épisode de cette opération politique de reconfiguration des paysages scientifiques Lire la suite…
Une réponse écrite par Jérôme Santolini, chercheur en Biologie, administrateur de Sciences Citoyennes, membre de « Cantine Sans Plastique France » et coauteur du livre « Pas de plastique dans nos assiettes – des perturbateurs endocriniens à la cantine »
Il y a quelques jours, les député.es Claire Pitollat et Laurianne Rossi présentaient en grande pompe le rapport de leur mission d’information parlementaire sur les perturbateurs endocriniens présents dans les contenants en plastique. En écho aux annonces officielles et médiatiques (vidéos, articles…), le rapport souligne avec emphase l’urgence de la situation, l’ampleur de la crise sanitaire.
La troisième rencontre du Consortium du projet TeRRIFICA s’est tenue à Barcelone les 3 et 4 décembre 2019. L’évènement s’est déroulé à La Fàbrica del Sol, un lieu municipal d’éducation à l’environnement qui intègre différents services pour les citoyens concernant les énergies renouvelables, l’écologie et la durabilité urbaine.
ACUP / GUNI a organisé cette rencontre dans le cadre du projet H2020 TeRRIFICA, dans lequel huit institutions européennes travaillent ensemble à renforcer les capacités pour l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques dans différentes régions européennes, en particulier à travers la Recherche et l’Innovation Responsable.
The 3rd TeRRIFICA Consortium meeting was held in Barcelona on December 3rd-4th 2019. The event was hosted at La Fàbrica del Sol, a municipal facility for environmental education that integrates a number of services for citizens in renewable energy, urban environment and sustainability.
ACUP / GUNi organized the meeting within the framework of the H2020 TeRRIFICA project, whereby eight European institutions work together to foster competence for climate change adaptation and mitigation in different European regions with a specific focus on Responsible Research and Innovation.
Edgar Blaustein, Dominique Cellier, Fabien Piasecki et Jacques Testart de l’association Sciences Citoyennes publient une tribune sur la Convention Citoyenne pour le Climat. Ils pointent les écueils méthodologiques de cette procédure prétendument parée de vertus…
Sciences Citoyennes est signataire, aux côtés de 278 organisations, d’une lettre ouverte sur le Traité sur la Charte de l’Énergie, adressée aux Ministres, Commissaires et Membres des Parlements nationaux et du Parlement Européen. Cette vidéo donne un exemple de comment le traité peut être utilisé par des industries des énergies fossiles pour poursuivre en justice les États pour leurs politiques climatiques. La lettre en français est disponible ici.
Dear Ministers, Commissioners, Members of Parliament and of the European Parliament,
We are writing to you as concerned civil society groups and trade unions from member states of the Energy Charter Conference, which will hold its annual meeting in Brussels over the next two days (10-11 December 2019). A first negotiation round to modernise the Energy Charter Treaty (ECT) will take place on 11 December.
Sciences Citoyennes est signataire d’une tribune publiée sur le site de Mediapart* en soutien à la grève de 5 décembre 2019.
« Nos résistances sont multiples, et porteuses des mêmes valeurs ». Pour une transformation profonde de notre société, des associations et collectifs en lutte contre le dérèglement climatique joignent leur colère à celle des salariés et des syndicalistes. Ils lancent un appel de soutien à la grève du 5 décembre: « La justice, l’égalité et l’urgence à agir, doivent être au cœur de nos mobilisations ».
We urge you to act to hold the industries and corporations that have fueled and continue to worsen the climate crisis liable, as well as the executives behind them, so that we may advance climate justice globally.
For decades, Big Polluters like Exxon, Shell, and others have spent billions of dollars simultaneously fueling and denying the climate crisis, delaying action, and pushing false “solutions” at every level—all while raking in billions in profits each year. And despite what their greenwashing advertising says, they’re still doing it, as are other major polluting industries like agribusiness.
People around the globe are fighting to protect their homelands from the rising seas, their loved ones from extreme weather events, and their lives and livelihoods from floods, droughts, pipelines, brutal fossil fuel extraction, deforestation, destruction of natural ecosystems, land grabs, and other violations of their rights. Communities in the Global South, women, youth, indigenous peoples, and other communities on the front lines of the climate crisis urgently need funding to implement a just and equitable transition away from fossil fuels and false “solutions” like carbon markets and offsets, bioenergy, and geo-engineering—and toward the community-centered solutions that must power our future: solutions like leaving fossil fuels in the ground, practicing agroecology, protecting vital ecosystems like the Amazon rainforest, and other solutions enshrined in the People’s Demands for Climate Justice.
Une Initiative Citoyenne Européenne (ICE) a été lancée le 25 novembre 2019 pour éliminer les pesticides de synthèse dans l’Union européenne dans les 15 ans, d’ici 2035, soutenir les agriculteurs et sauver les abeilles et la nature. Si elle réunit un million de signatures avant fin septembre 2020, la Commission et le Parlement européens sont tenus de considérer de légiférer pour prendre en compte les demandes de l’initiative. [1]
Un entretien avec Jacques Testart (rien à voir avec Jean-Paul Rouve dans son rôle de Jeff Tuche qui illustre avec la vidéo ;-) ) à propos de sa position sur le Téléthon…
Suite aux annonces du président de la République et de la ministre en charge de la Recherche, l’ANR lance un appel à projets appelé « Flash COVID-19 » doté d’un budget initial de 3 millions d’euros.
Le mot « Flash » signifie que cet appel s’accompagne d’un processus accéléré d’évaluation, avec une clôture de dépôt des dossiers le 23 mars et une évaluation (et donc une sélection) des dossiers retenus le 24 mars. Lire la suite…
Un collectif d’associations (dont Sciences Citoyennes), d’ONG, d’intellectuels, parmi lesquels Ken Loach, Christophe Alévêque et Alain Damasio, condamne, à l’occasion du Black Friday, le modèle économique et les pratiques sociales et fiscales du géant du commerce en ligne.
La satisfaction du client, c’est l’obsession affichée de Jeff Bezos patron d’Amazon, le géant du e-commerce aux 180 millions de références. Sa stratégie : le « day one », soit maximiser les cadences de préparation des colis pour livrer en moins d’un jour, moins d’une heure et peut être moins d’une demi-heure grâce à des drones de livraison. Son ambition : créer un écosystème complet avec des maisons connectées, des e-books, de la musique, des séries, des films… pour générer toujours plus de commandes de ses produits à bas prix. Mais, derrière le héros du néolibéralisme 2.0, se cache une vision du monde que nous devons combattre. Lire la suite…
Le 4 octobre dernier, Philippe Huneman, chercheur CNRS affilié à l’Université Paris I Sorbonne, publiait une lettre ouverte, pour protester contre la participation de Laurent Alexandre à un événement placé sous le haut patronage de la présidence de l’Université Paris 1.
Se retrouvant dans les principes énoncés dans la lettre, Sciences Citoyennes publie ici la lettre, avec l’accord de son auteur, qui complète ici son propos par un épilogue, rédigé a posteriori, suite à la reprise massive de la lettre dans les réseaux sociaux.
La France a adopté en 2016, avec la Loi dite Sapin 2, une législation pionnière en matière de protection pour les lanceurs et lanceuses d’alerte. C’est en s’appuyant sur ses équilibres et ses acquis que nos organisations ont obtenu l’adoption en octobre dernier de la première directive européenne en leur faveur. Cette directive reprend l’essentiel des avancées de la loi française, mais offre également une opportunité de pallier les limites de cette dernière et de l’amender. Elle comporte une « clause de non régression », qui garantit l’objectif démocratique de renforcement des protections des lanceurs d’alerte lors de sa transposition. Lire la suite…
La conférence Conventions de Citoyens, prenons la démocratie au sérieux s’est tenue le 14 octobre 2019 au Conseil économique social et environnemental (CESE), dans le cadre du projet européen sur la co-création d’action contre le changement climatique, TeRRIFICA – Territorial Responsible Research and Innovation Fostering Innovative Climate Action.
Les Assemblées citoyennes en Irlande, l’annonce par Emmanuel Macron d’une Convention citoyenne pour la transition écologique, les revendications d’organisations environnementales pour une Assemblée citoyenne face à l’urgence climatique et écologique, les promesses de démocratie par le digital… Les revendications pour que l’avis des citoyens soit au cœur des décisions politiques sont nombreuses. Mais quelle procédure de démocratie participative mettre en place ? Selon quelles conditions une telle procédure peut-elle être réellement démocratique et prendre en compte l’avis éclairé des citoyens ?
Les associations Clamap et Sciences Citoyennes organisent un apéritif-débat sur le thème « Quelle place pour les pratiques agricoles dans la lutte contre le changement climatique ? », qui se tiendra à Clamart (Maison des associations, Salle Albert Camus) le jeudi 21 novembre, de 19h à 21h30.
L’agriculture conventionnelle est responsable d’une part non négligeable des émissions de gaz à effets de serre (environ 25% des émissions d’origine humaine). Les changements climatiques auxquels elle participe risquent bien de menacer ses rendements et la qualité nutritionnelle de ses produits. Or, au lieu de faire partie du problème et d’en subir les conséquences, l’agriculture pourrait faire partie des solutions. Lire la suite…
Dix organisations de la société civile (dont Sciences Citoyennes, voir ci-dessous) alertent sur l’éventuel suppression du Haut Conseil des biotechnologies (HCB). Le communiqué est reproduit ci-après:
Communiqué de presse, Bagnolet, le 29 octobre 2019
C’est au détour d’une Annexe au projet de loi des finances 20201 qu’on peut découvrir que, pour le gouvernement, le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) a vocation à être supprimé.
Ce Haut Conseil a pourtant été créé après de nombreuses années de débat par la loi du 25 juin 2008 relative aux organismes génétiquement modifiés. Pour application du principe constitutionnel de précaution, il vise à fournir à l’État une expertise Lire la suite…
Cette année a vu une prolifération d’initiatives se mobilisant pour « défendre la Science », sa culture, sa rationalité, sa place dans la prise de décisions publiques. Ce militantisme « Pro-Science » est-il une réponse à une défiance croissante de nos sociétés en crise face au développement technoscientifique ou correspond-il à la résurgence d’un scientisme héritier d’un positivisme du XIXème siècle ?
Pour comprendre et analyser ce phénomène, Sciences Citoyennes vous convie à un apéritif-débat le mercredi 27 novembre, dans les locaux de la FPH (38 rue Saint Sabin, 75011 Paris), de 19h à 21h30, en présence de quatre intervenants : Lire la suite…
Onze syndicats et associations, dont Sciences Citoyennes, appellent à un sursaut après la catastrophe du 26 septembre 2019, à Rouen : ce matin-là, un gigantesque incendie a détruit 5 253 tonnes de produits chimiques chez Lubrizol, une entreprise de produits chimiques classée Seveso seuil haut. L’incendie a aussi touché trois entrepôts de son voisin Normandie Logistique qui stockait plus de 9 000 tonnes de produits sur son site. Syndicats ou associations, les onze signataires de la tribune, publiée par franceinfo jeudi 17 octobre, dénoncent des négligences et des insuffisances et pointent un manque de transparence. Et au-delà de Lubrizol, ils appellent à un sursaut dans la politique de gestion des risques industriels.
Sciences Citoyennes est signataire de cette tribune pour une politique zéro fossile. La campagne a été fondée par Corporate Europe Observatory, Friends of the Earth Europe, Food & Water Europe et Greenpeace EU. Plus de 200 organisations ont rejoint l’initiative demandant une politique sans énergie fossile.
Rejoignez notre appel pour une politique sans énergies fossiles et signez notre lettre.
Cher.e personne politique
Nous sommes dans une situation d’urgence climatique, créée par l’industrie des énergies fossiles. Nous exigeons une politique zéro fossile !
Des communautés sont déjà touchées par les impacts de la crise climatique, par des tempêtes, sécheresses et incendies record – en particulier dans les pays des Suds. Notre droit à une vie saine, à une nourriture de qualité et à des conditions de vie décentes est en danger pendant que quelques privilégiés mènent une vie de luxe.
Pour sa 15e édition, le festival de projections-débats sur des controverses sciences et sociétés, Sciences en Bobines, organisé par Sciences Citoyennes et plus de trente organisations partenaires, se tiendra du 27 septembre au 24 octobre 2019 en France et au Québec.
Au programme, une trentaine de sessions au cours desquelles seront projetés des films abordant le climat et la géo-ingénierie, le nucléaire, les lanceurs d’alerte, les perturbateurs endocriniens et l’environnement, les ondes électromagnétiques, l’agroécologie et la chronotopie mais aussi les modes d’organisation ou de production alternatifs.Lire la suite…
Lors de la venue de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale, un grand nombre d’organisations écologistes et en défense des droits sociaux a lancé un appel à se mobiliser massivement les 20 et 21 septembre et à faire «monter d’un cran» un mouvement devenu « populaire et inédit ». Lire la suite…
Depuis sa création en 2002, l’association Sciences Citoyennes se mobilise pour faire reconnaître l’expertise que les associations développent sur le terrain, Lire la suite…
Plusieurs acteurs du monde scientifique – journalistes, chercheurs, étudiants, médiateurs, influenceurs – viennent de publier une tribune ayant pour titre « La Science ne saurait avoir de parti-pris ». On n’aurait pu laisser ce texte à son sort et à son public déjà convaincu, mais il nous est apparu essentiel de clarifier les termes du débat, de révéler les amalgames volontaires et répétitifs de cette Nième tribune pseudo-scientifique et de dénoncer le projet politique qui sous-tend une telle tribune.
Comme l’indique le nom du groupe qui a rédigé ce texte- « nofakescience » – il s’agirait ici de défendre la science « vraie » contre la fausse – nommée « fakescience » – les consensus scientifiques contre l’opinion vulgaire et irrationnelle. Or il ne s’agit pas de consensus s’inscrivant dans des champs scientifiques mais de controverses sur certaines technologies telles que le Glyphosate et les OGM, l’homéopathie et les vaccins, le nucléaire et le CO2 – et on aurait pu rajouter nanoparticules, intelligence artificielle… @nofakescience ne nous parle pas de « Science » bafouée, de consensus scientifiques maltraités mais prend pied dans les débats sociétaux qui ont fait l’actualité ces dernières années.
Il est loin, le temps où les pays les plus riches, G7 ou G8, pouvaient dicter la marche du monde. Alors à quoi sert cette grande rencontre de 7 chefs des États parmi les plus riches, qu’Emmanuel Macron s’apprête à accueillir du 24 au 26 août à Biarritz ? Pourquoi tenir ce G7, qui semble relever d’un autre temps, à l’heure du bilatéralisme triomphant ? Derrière son charme suranné, le G7 est une arme de séduction massive pour imposer idéologiquement un capitalisme de plus en plus brutal.
C’est d’abord une grande vitrine du capitalisme financier. Nul doute que sera mise en scène la confrontation entre deux versions de ce capitalisme. La première, celle de Mme Merkel, M. Trudeau ou M.Macron, sera présentée comme vertueuse, ouverte sur le monde, louant les vertus de la mondialisation néolibérale. La seconde, celle de M. Trump ou M. Salvini, sera, du moins en France, présentée comme protectionniste, populiste, xénophobe et impérialiste. Les premiers seront présentés comme les remparts contre les seconds. Et on passera sous silence le fait que les premiers ont nourri l’ascension des seconds et que tous s’accordent sur l’essentiel : perpétuer un système au service des plus riches et des multinationales, se nourrissant de l’exploitation du travail et du vivant. Lire la suite…
Au terme des élections européennes de mai dernier, de nouveaux députés siègent au Parlement européen et seront amenés à travailler sur le futur programme cadre de recherche européen, Horizon Europe.
Global Health Advocates et l’ensemble des organisations non gouvernementales (ONGs) rassemblés autour d’Horizon Europe leur proposent une note résumant les principaux enjeux autour de ce programme, Lire la suite…