Dimanche 9 juin 2024, nous apprenions le score historique réalisé par l’extrême droite et, dans la foulée, la dissolution de l’Assemblée nationale. Par cette décision, Emmanuel Macron a précipité le pays dans un chaos politique effréné, où l’extrême-droite et ses allié·es ont désormais le champs libre pour propager leurs idées fascistes et s’ériger en adversaire légitime du camp présidentiel.
Face à cela, la riposte citoyenne s’organise. Sciences Citoyennes soutient et s’aligne auprès des collectifs associatifs, militants et syndicaux qui s’élèvent pour contrer le basculement de la société toute entière vers l’extrême-droite. Nous refusons d’accepter la normalisation d’un parti fondé sur la haine, le racisme et l’exclusion, héritier d’un passé de collaboration, qui utilise la science et la recherche à des fins idéologiques racistes et fascistes.
Il nous semble plus nécessaire que jamais de défendre des sciences citoyennes d’utilité commune et la démocratisation des savoirs et des choix de recherche.
Nous rejoignons donc les appels lancés par nos camarades de Scientifiques en Rébellion, Greenpeace et du Collectif Universitaire pour faire barrage à l’extrême-droite aux élections législatives du 30 juin et 7 juillet.
- Tribune Solidarité, écologie et justice : le Front populaire, notre espoir commun – Greenpeace
- Tribune l’Université avec le Front Populaire, contre l’extrême droite
- Appel Scientifiques, nous appelons à une mobilisation contre l’extrême droite
Et poursuivons notre travail sur la thématique « Autoritarismes et Sciences » pour nourrir la réflexion et identifier des pistes d’action possibles pour y résister collectivement. Retrouvez le replay de notre premier débat adhérent ici, autour des problématiques suivantes :
- Quelles sont les responsabilités spécifiques de la recherche face à la montée des autoritarismes ?
- Comment réagit le monde de la recherche face à ces responsabilités ?
- Au niveau de la recherche, quelles pistes d’action et quels partenariats seraient pertinents ?