Deux propositions soumises au débat

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jeudi 17 juin 2004

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Réseau sciences citoyennes (groupe de travail n°6)Quelles recherches en sciences sociales pour contribuer à la construction et à l’application du droit à la souveraineté alimentaire ?Deux propositions soumises au débat :

1 qu’est ce qu’une recherche citoyenne sur la souveraineté alimentaire » ?

Il me semble qu’en plus du texte « projet d’appel » pour le groupe de travail, il nous faut définir ce qui nous rattache, spécifiquement pour notre groupe, à la posture « recherche citoyenne ». J’esquisse ici une réponse en 3 points en lien avec ce qui pourrait être la modalité de travail du groupe (voir 2) :

a/ Etablir un état des lieux de la recherche et, plus largement, des connaissances sur la souveraineté alimentaire, aux niveaux français et international. Il s’agit principalement de rassembler les thèses qui fonctionnent en appui au libéralisme (bien-être, avantages des échanges indépendamment des conditions concrètes …) et de rassembler les thèses alternatives utiles au double point de vue de la critique du paradigme libéral d’une part, de la construction d’une autre voie d’autre part.

b/ Travailler en fonction de l’enjeu stratégique citoyen et scientifique défini collectivement, entre chercheurs et autres participants pour notre thème de la souveraineté alimentaire. Comme première base je propose de discuter ce qui est proposé dans le texte d’appel dans les 2 points « sur l’objectif » et « sur les aspects économiques et juridiques ».

c/ Echanger avec les différents partenaires concernés par ce type de travail : autres chercheurs, paysans du Nord et du Sud, diverses organisations, ces échanges étant indispensables pour collecter des informations et des points de vue comme pour soumettre nos résultats à d’autres.

2 Quelle fonction pour ce groupe et quelle modalité de travail ?

Entre les deux orientations possibles, soit chercher à produire un nouveau corpus relativement élaboré, soit améliorer la connaissance de chacun et du groupe pour favoriser les actions militantes ou intellectuelles que nous pouvons mener par ailleurs, c’est la seconde qui me paraît le plus adaptée à notre situation, tout au moins telle qu’elle est perceptible à l’heure actuelle. Il me semble donc nécessaire de choisir un objectif du type réseau d’échanges, c’est à dire, dans un premier temps : chacun met à la disposition des autres membres du groupe ses questionnements, ses informations, ses contributions, des documents, des éléments de bibliographie … en vue, dans un second temps, d’en tirer collectivement au minimum un recueil structuré à partir des informations échangées.

Si cette orientation est retenue, la première rencontre envisagée (voir par ailleurs) permettra de valider et de préciser nos objectifs et nos modalités de travail, la seconde d’établir un bilan des échanges et le contenu à donner au « recueil final ». Mais il sera alors également possible d’envisager de donner une suite en visant un nouveau corpus …

Remarque : il nous faudra aussi préciser les modalités de nos échanges (liste de diffusion, forum modéré …).

M B