Les termes comme «recherche participative», «recherche-action » ou « recherche avec des communautés» font référence à des recherches menées en partenariat entre des chercheurs et des membres d’une « communauté », d’associations ou d’organisations non gouvernementales (association de malades ou d’usagers, collectivités locales, groupes ethniques, praticiens, etc.). Dans nos sociétés complexes, une démocratie vivante suppose d’ouvrir la possibilité à des acteurs divers d’explorer des options multiples, qui sont ensuite confrontées et enrichies dans l’espace public. La recherche participative est devenue un nouveau paradigme de recherche populaire. Elle est de plus en plus reconnue pour créer des connaissances concrètes et de la compréhension qui peuvent entrainer des changements – dans la recherche, dans la société civile, dans la politique. Nous présentons ici trois programmes publics qui promeuvent des projets en recherche participative et connaissant un succès certains : – le programme canadien des Alliances de Recherche Université – Communauté, ARUC, et les programmes régionaux en France : – les Partenariats entre Institutions et Citoyens pour la Recherche et l’Innovation, PICRI, en Ile-de-France ainsi que l’Appropriation Sociale des Sciences, ASOSC, en Bretagne. Aujourd’hui, la démocratie participative doit trouver écho dans la politique régionale et nationale de la recherche et de l’innovation, entre autre à travers des programmes spécifiques de soutien des initiatives de partenariats de recherche, d’expertise ou d’innovation entre laboratoires de recherche publics et organisations à but non lucratif de la société civile.
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