Le projet Laboratoire Hors Murs pour l’agrobiodiversité (LHM) a débuté en juin 2013 et se terminera début 2015. L’idée principale du projet est de développer les recherches collaboratives avec les agriculteurs dans le domaine de la gestion et de la valorisation de l’agro-biodiversité, en France, en Algérie et au Bénin.Vous pouvez lire ou relire la présentation du projet en vous rendant à la page suivante :
https://sciencescitoyennes.org/labo-hors-murs/
1- impliquer les citoyens dans une recherche capable de changer les pratiques autour de la biodiversité cultivée, mais aussi les pratiques d’expertise, de production de connaissances et d’innovation.
2- constituer un collectif de chercheurs pour la rédaction de la suite du projet LHM en un projet de recherche collaborative
3- constituer une plateforme sur l’agrobiodiversité
Le rôle de FSC dans le projet
– Participation aux évènements du projet (atelier viticulteurs-chercheurs dans le Minervois, ateliers chercheurs à Montpellier, atelier international à Montpellier) ;
– Co-rédaction d’une synthèse sur l’état de l’art de la recherche participative en agrobiodiversité, à partir des expériences de BEDE et des organisations partenaires, dont la Fondation Sciences Citoyennes ;
– Participation à la rédaction du rapport final ;
– Diffusion du processus dans nos réseaux.
Les évènements et étapes du projet
Les différents évènements sont organisés à partir des terroir-sources : dans chaque terroir-source, BEDE travaille depuis des années avec des collectifs de paysans. Les différents ateliers organisés dans ces terroirs rassemblent pour la première fois chercheurs et collectifs de paysans pour qu’ils se rencontrent, échangent et formulent éventuellement des projets de recherche.
Plusieurs stages de Master (Minervois, Algérie, Bénin) ont été mis en place. Ces stages rendent bien compte des tentatives de création de lien entre les agriculteurs et les universitaires via ces jeunes étudiants. Déjà, au Bénin et en Algérie, des complications ont été rencontrées, ce qui rend compte de la difficulté de faire de la recherche participative (réticences à la recherche participative, blocages culturels, etc.).
– Atelier viticulture, en février 2014, dans le Minervois, France : « diversification des cépages et diversification des plants paysans ». Après échanges entre participants, la journée a abouti à la mise en place d’une dynamique pour intégrer un projet de recherche européen en cours de dépôt sur l’évaluation de certaines variétés de cépages.
– Atelier irrigation, en juillet 2014, dans le Minervois ;
– Ateliers chercheurs, en février, puis juin 2014, au CEFE-CNRS à Montpellier, (le troisième est prévu pour janvier 2015) : ces ateliers sont ouverts à tout chercheur intéressé ! Y sont abordés les verrous à la recherche participative (blocages financiers, institutionnels) mais aussi la façon dont il va être possible de se mobiliser pour créer un collectif de chercheurs et une plateforme dédiée à l’agrobiodiversité qui regrouperait associations, organisations paysannes, chercheurs, etc. Ces ateliers sont particulièrement stimulants : d’une part on s’oriente vers une action concrète de création d’un collectif ; d’autre part, on se rend mieux compte que les travaux de FSC constituent des ressources pour des chercheurs qui sont désireux de valoriser leurs travaux dans la société, auprès des agriculteurs, mais aussi auprès de leurs institutions. Or, ces chercheurs n’ont pas connaissance des outils qui sont à leur disposition ou bien pourraient l’être (programmes régionaux type PICRI, Boutiques de sciences, plateforme plus large sur la recherche participative, séminaire de travail avec des bailleurs, etc). Faire le lien entre tous ces projets est très gratifiant ;
– Ateliers figues et dattes, en mai 2014, à Bejaïa, en Algérie ;
– Atelier niebe, en juillet, au Bénin ;