Sciences Citoyennes soutient Scientifiques en rébellion et son manifeste pour la liberté d’engagement des scientifiques

Par
mercredi 7 juin 2023

Miniature

Scientifiques en rébellion publie un Manifeste pour la liberté d’engagement des scientifiques. Sciences Citoyennes soutient cette démarche et invite les personnes concernées à le signer.


Manifeste pour la liberté d’engagement des scientifiques


Cher·e·s collègues,

Nous demandons à votre [conseil/comité/société] de soutenir les scientifiques qui exercent leur liberté d’expression académique en alertant sur les crises écologiques et climatiques à travers l’engagement non-violent de leur choix.

Le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité, qui se déroulent à des vitesses jamais observées dans le passé, annoncent des crises sans précédent. Les premiers effets s’en font déjà sentir et augurent un futur dramatique pour l’ensemble des êtres vivants et plus particulièrement l’humanité.


La première mission des institutions et acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche publique (ESR) est de produire des connaissances scientifiques qui sont un bien commun au service de l’intérêt général [1].

Cela fait plus d’un demi-siècle que des dizaines de milliers d’articles scientifiques documentent le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité et alertent les décideurs sur l’urgence à agir. Les scientifiques du GIEC [2] et de l’IPBES [3] ont produit et publié des synthèses toujours plus complètes, offrant non seulement aux décideurs des constats scientifiques solides, mais décrivant également des scénarios et des solutions pour prévenir et atténuer les effets des crises à venir. Ces efforts sont globalement restés vains et leurs impacts largement en-deçà des enjeux  le [4,5], ne faisant qu’accentuer l’urgence. La constitution d’un socle de connaissances fiables n’a donc pas suffi à mettre en œuvre des actions adaptées.

La seconde mission de l’ESR, tout aussi importante, consiste à diffuser ces connaissances auprès du public, afin de répondre aux besoins de la société et de permettre à chacun·e de faire des choix éclairés. Or, on ne peut que constater un défaut d’information des populations sur les enjeux qui les concernent. Ce défaut est en partie dû à la difficulté de diffuser la connaissance dans un contexte de crise de la médiation scientifique qui participe à la confusion entre faits scientifiques documentés et opinions.

À cette difficulté se rajoute la fabrique du doute par la propagation de discours contradictoires venant d’acteurs ayant tout intérêt à repousser les changements qu’impliquent les transitions écologique et sociales [6, 7]. Il est très inquiétant de voir aussi augmenter, à la mesure de l’urgence, des communications publiques ou gouvernementales qui relèvent du greenwashing, à tel point qu’elles sont sujettes à des sanctions judiciaires [8] et à des désaveux d’institutions publiques et de leurs membres [9].

Aujourd’hui, l’accès à ces connaissances scientifiques permettant une appropriation des enjeux écologiques systémiques est nécessaire pour l’ensemble des citoyen·ne·s et notamment les plus vulnérables, qui subissent en premier les effets de ces crises [10].

Dans ce contexte, il est du devoir des scientifiques, au service des citoyen·nes, d’investir de nouveaux moyens d’interagir avec la société, en entrant dans l’espace public et médiatique pour promouvoir les connaissances scientifiques et dénoncer de toutes les manières possibles les entreprises de désinformation dont nous sommes les témoins. Le devoir de neutralité est parfois mis en avant pour discréditer l’engagement des scientifiques dans le débat public. Il est essentiel de rappeler que la neutralité de la science est une utopie : si la méthode scientifique vise à l’objectivité, nos objets de recherche, nos questionnements, nos financements, les applications qui sont faites de nos résultats sont le produit de nos sociétés humaines et en portent les orientations. Quand bien même elle serait atteignable, la neutralité scientifique ne s’oppose de toute façon pas à la mission d’alerte du public, en particulier devant l’accumulation des preuves des crises écologiques et de leurs impacts négatifs sur les populations et les systèmes sociaux et économiques.

Ce rôle de lanceur·se d’alerte des scientifiques s’inscrit dans la notion d’engagement personnel, c’est à dire toute prise de position publique sur des enjeux moraux, politiques ou sociaux [11]. Les prises de parole médiatiques, le soutien à des causes, la participation à des manifestations ou à des actions de désobéissance civile non violente en sont différentes modalités, toutes porteuses de cet engagement. Dans le cas particulier des scientifiques, cet engagement relève directement de la liberté académique [12], qui inclut le droit des universitaires « d’exprimer librement leurs opinions sur l’institution ou le système au sein duquel ils travaillent ainsi qu’à diffuser sans restriction le savoir et la vérité » [1, 13].

Pourtant, certain·e·s collègues subissent des pressions ou des sanctions de la part de leurs institutions qui leur reprochent l’exercice de cette liberté académique. Récemment, Rose Abramoff (géologue) a été licenciée de l’Oak Ridge National Laboratory (USA) pour avoir brandi une banderole lors du congrès annuel de l’American Geophysical Union, dans le but d’encourager ses collègues à s’engager dans l’espace public. Le motif de licenciement avancé : s’être livrée à une activité personnelle dans le cadre d’une mission professionnelle [14].

Cet exemple démontre, s’il en était besoin, que les institutions de recherche et d’enseignement supérieur ne sont, pas plus que les universitaires qu’elles emploient, des entités neutres. Les directions de ces établissements sont parfois également soumises à des pressions extérieures venant de financeurs ou d’administrations de tutelle, qui peuvent les inciter à s’écarter de leur vocation initiale et à exercer une censure illégitime sur l’engagement public de leurs agents. A l’inverse, des institutions comme l’Université de Lausanne [11] ont conclu à la nécessité de soutenir et de défendre cette liberté académique et de ne pas entraver la liberté d’expression et d’engagement des universitaires.

Il est désormais crucial que la communauté scientifique dans son ensemble, et notamment les corps intermédiaires que sont les sociétés savantes et les instituts, se positionnent massivement pour défendre l’engagement des chercheur·se·s comme un des piliers de leur liberté d’expression.

Nous invitons votre [conseil/comité/xxx] à se positionner en faveur de la liberté d’engagement des scientifiques, en vous saisissant de ce texte et en contribuant à sa diffusion dans votre communauté dans sa version originale ou amendée.

Références :

[1] UNESCO, Recommandation de l’UNESCO concernant la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur, 1997.
[2] Sixième rapport d’évaluation du GIEC, 2021-2023
[3] Rapport d’évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques de l’IPBES, 2019
[4] I. Stoddard et al., Three Decades of Climate Mitigation: Why Haven’t We Bent the Global Emissions Curve?, Annu. Rev. Environ. Resour., vol. 46, 1, pp. 653–689, 2021
[5] Secrétariat de la Convention sur la Diversité Biologique, Perspectives mondiales de la diversité biologique 5, 2020
[6] C. Bonneuil, P.-L.s Choquet, B. Franta, Early warnings and emerging accountability: Total’s responses to global warming, 1971–2021, Global Environmental Change, vol. 71, 10238, 2021
[7] N. Oreskes, “The Scientific Consensus on Climate Change,” Science, vol. 306, no. 5702, pp. 1686–1686, 2004
[8] L’Affaire du Siècle, https://laffairedusiecle.net/
[9] Rapport grand public 2022, Haut Conseil pour le Climat, 2022
[10] Intégrer les enjeux environnementaux à la conduite de la recherche – Une responsabilité éthique, Rapport du Comité d’Ethique du CNRS (COMETS), AVIS n°2022-43
[11] L’engagement public des universitaires: entre liberté académique et déontologie professionnelle, Rapport du Groupe de travail sur la recherche et l’engagement de l’Université de Lausanne (UNIL), 2022
[12] Loi Savary, 1984; Code de l’Education, 2000; Principe fondamental reconnu par les lois de la République; Cour Européenne des Droits de l’Homme, Mustafa Erdoğan et autres c. Turquie, requêtes no 346/04 et 39779/04, arrêt du 27 mai 2014, p. 40. Cité dans Kaye, D. (2020). Rapport du Rapporteur spécial, p. 11.
[13] Cour Européenne des Droits de l’Homme, Sorguç c. Turquie, requête no 17089/03, arrêt du 23 juin 2009, par. 35. Cité dans Kaye, D. (2020). Rapport du Rapporteur spécial, p. 11.
[14] Désobéissance civile : « Les climatologues sont aussi des citoyens et des êtres humains », Le Monde, 26 Janvier 2023

 

Signer le manifeste

 


Premiers signataires

  • Benoit Derijard, écologue marin, chercheur CNRS, Université Cote d’Azur, Nice.
  • Benjamin Mauroy, Mathématicien, Directeur de Recherche, CNRS, Nice
  • Odin Marc, Géomorphologue, Chargé de Recherche, CNRS, Toulouse
  • Luc Deneire, Traiteur de signal, Professeur des Universités, Université Côte d’Azur
  • Elodie Vercken, écologue, Directrice de Recherche, INRAE, Sophia-Antipolis
  • Mathias Rollot, Architecte, Maître de conférences à l’ENSAG, Université Grenoble Alpes
  • Julien Lefevre, informaticien, Maître de conférences, Aix-Marseille Université
  • Raphael Seguin, Biologiste  marin, Université de Montpellier
  • Sylvain Weill, Hydrologue, Maître de conférences à l’ENGEES, Université de Strasbourg
  • Agnès Ducharne, Hydro-climatologue, Directrice de recherche, CNRS, Paris
  • Camille Baudoin, Informatique, Enseignant, Insa CVL, Blois
  • Rémi Gaillard, Doctorant en climatologie, ENS-PSL, Paris
  • Romain Valadaud, Géographe, Post Doctorant, IRD, Montpellier
  • Guillaume Mandil, Sciences pour l’ingénieur, Maitre de conférences, Université Grenoble Alpes
  • Florence Maraninchi, informaticienne, professeure des universités, Université Grenoble Alpes
  • Fabienne Barataud, géographe, ingénieure de recherche Inrae, Nancy
  • Amine Boussejra, doctorant en physique, IP2I, Université Claude Bernard Lyon 1
  • Soizic Rochange, Biologiste, Université Toulouse 3
  • Estelle Barbot, Post-doctorante, ISEM, Montpellier
  • Laure Teulières, historienne, maîtresse de conférence, Université Toulouse Jean Jaurès
  • Florence Volaire, écologue, Chargée de recherche, INRAE-CEFE, Montpellier
  • Romain Couillet, Mathématicien appliqué aux sciences de l’ingénieur, Professeur des Universités, Université Grenoble-Alpes.
  • Océane Foix, Sismologue, Postdoctorante, Géosciences Montpellier, CNRS,  Université de Montpellier.
  • Louise Karman-Besson, Doctorante en Géomorphologie, CNRS, Toulouse.
  • Alexis Bienvenüe, mathématicien appliqué, maître de conférences, ISFA, Université Lyon 1
  • Philippe Lesage, Maître de conférences en Sciences de la Terre, Université Savoie Mont Blanc, Chambéry
  • Victor Altmayer, Neurologue, Doctorant en neurosciences, ICM, Paris
  • Isabelle Roman, ingénieure agronome ENSA Rennes, spécialisée en génie de l’environnement , et psychanalyste.
  • Théo Guillerminet, biologiste spécialisé sur l’étude de la diversité cultivée, CIRAD, Montpellier
  • Laura Schuft, sociologue, Maîtresse de conférences, Université Côte d’Azur
  • Elodie Merlot, biologiste et ingénieure agronome, directrice de recherche à INRAE, Rennes
  • Philippe Borsa, DR généticien des populations, IRD, Montpellier et Nouméa
  • Laurent Husson, géologue, directeur de recherche, CNRS, Grenoble
  • Yann Coadou, physicien, Chargé de Recherche, CNRS, Marseille
  • Marieke Van Lichtervelde, géologue, Chargée de Recherche, IRD, Toulouse
  • Celine Scornavacca, bio-informaticienne, Directrice de Recherche, CNRS, Montpellier
  • Thomas Hermilly, océanographe physicien/biogéochimiste, Doctorant, IRD (LOPS et LOV), Brest
  • Tanguy Fardet, chargé de recherche, ENPC, Champs-sur-Marne
  • Ludivine Baguet, vétérinaire, CVPDCN, Sérifontaine
  • Solange Coadou, doctorante en océanographie, ENS-PSL, Paris
  • Louis Waquier, doctorant en physique, CNRS, Université Paris Cité, Paris
  • Yentl Deroche, doctorante en sociologie, INRAE, Université de Montpellier, Montpellier
  • Sylvain Kuppel, hydrologue, chargé de recherche, IRD, Toulouse
  • Viviane Baladi, mathematicienne, directrice de recherche, Paris
  • Pierre Mathieu, mathématicien, professeur des universités, Université d’Aix-Marseille
  • Isabelle Goldringer, ingénieure agronome et généticienne des populations, DR INRAE, Université Paris-Saclay
  • Laurent Riou, Ingénieur mécanicien, CNRS, Villeurbanne
  • Constance Valentin, physicienne, chargée de recherche, CNRS, Université de Bordeaux
  • Damien Cartron, sociologue, ingénieur de recherche, CNRS, Paris
  • Julien Milli, astronome adjoint, Observatoire des Sciences de l’Univers de Grenoble, Université Grenoble Alpes
  • Hugo Trentesaux, physicien, ingénieur de recherche, CESBIO, Toulouse
  • Noam Bloch, hydraulicien, doctorant, LEGI – CNRS, Université Grenoble Alpes
  • Aude Carreric, climatologue, post-doctorante, BSC-CNS, Barcelone
  • Marwan Naciri, doctorant en Ecologie, CEFE, Université de Montpellier
  • Arache Djannati-Ataï, Astrophysicien, Directeur de recherche, CNRS, Paris
  • Xavier Bodin, géographe, chargé de recherche, CNRS, Le Bourget-du-Lac
  • Stéphanie Mariette, généticienne des populations, INRAE, Bordeaux
  • Valérie Sion, mathematicienne, informaticienne, Paris
  • Pascal Houillier, néphrologue, physiologiste, Professeur des Universités, Université Paris Cité, INSERM, Paris
  • Louise van Oudenhove, écologue, Chargée de recherche, INRAE, Sophia-Antipolis
  • Théophile Truchis, doctorant, physicien-écologue, CPHT, Polytechnique, Palaiseau
  • François Warlop, agronome, GRAB, Avignon
  • Bruno Locatelli, chercheur en sciences de l’environnement, Cirad, Université de Montpellier
  • Bertrand Isidor, généticien, INSERM, Nantes
    Hugo Raguet, maître de conférences en informatique, INSA Centre-Val de Loire et Université de Tours
  • Gilles Frison, chimiste, directeur de recherche, CNRS, Paris
  • Mickael Coriat, astrophysicien, Université Toulouse 3, Toulouse
  • Charlène Bouchaud, archéobotaniste, chargée de recherche CNRS, Muséum national d’histoire naturelle
  • Jonah Jaubert, élève-ingénieur en science des données, EFREI, Paris
  • Jérôme Guilet, chercheur en astrophysique, CEA Saclay
  • Miriam Beck, post-doctorante en océanographie/écologie, LOV/Sorbonne Université
  • Arnaud Legrand, Informaticien, Directeur de Recherche, CNRS, Grenoble
  • Wim Burmeister, Professeur de biophysique, Université Grenoble Alpes, Grenoble
  • Arnaud Poublan-couzardot, neuroscientifique, post-doctorant, INSERM, Lyon
  • Loic Salmon, biophysicien, chercheur, CNRS, Lyon
  • Florian Debras, Astrophysicien, chercheur CNRS, Toulouse
  • Frédérique Bienvenüe, mathématicienne, maîtresse de conférences, Université Lyon 1, Lyon
  • Laurent Bétermin, mathématicien, maître de conférences, Université Lyon 1, Lyon
  • Ivan Gentil, mathématicien, enseignant-chercheur, Université Lyon 1, Lyon
  • Julian Carrey, physicien, enseignant-chercheur INSA Toulouse
  • Frank Wagner, mathématicien, Professeur, Université Lyon 1, Lyon
  • Louis Dupaigne, mathématicien, enseignant-chercheur, Université Lyon 1, Lyon
  • Thomas Blossier, mathématicien, enseignant-chercheur, Université Lyon 1, Lyon
  • Florian Simatos, enseignant-chercheur en mathématiques appliquées, ISAE SUPAERO, Toulouse
  • Lara Elfjiva, anthropologue, doctorante, CNRS EHESS, Paris
  • Méril Massot, post-doctorante en microbiologie, CEFE, CNRS, Montpellier
  • Jean-Marie Madiot, informaticien, chargé de recherche, INRIA, Paris
  • Marine Beneat, doctorante IFREMER
  • Christian Léonard, mathématicien, professeur, Université Paris Nanterre
  • Steve Hagimont, historien, maître de conférences, Université de Versailles-Saint-Quentin
  • Mathieu Chassé, géochimiste, maître de conférences, Sorbonne Université
  • Geoffroy Aubry, physicien, chargé de recherche, CNRS, Nice
  • Sophie André, pharmacien
  • Camille Lepoittevin, Ingénieure de recherche en génétique des populations, INRAE, Bordeaux
  • Ariane Lambert-Mogiliansky, Professeure associée à l’Ecole d’Economie de Paris (PSE).
  • Pascal Maugis, chercheur hydro-climatologue, LSCE.
  • Chiara Pistocchi, maîtresse de conférences en sciences du sol, Institut Agro Montpellier
  • Alexandre Le Tiec, astrophysicien, chargé de recherche CNRS, Observatoire de Paris
    Laurent Riou, Ingénieur mécanique CNRS, IP2I de Lyon
  • Jérôme Santolini, Directeur de Recherche, CEA, Saclay
  • Matthieu Moy, maître de conférences, UCBL, Lyon
  • Julien Gros, sociologue, chargé de recherche CNRS, LISST, Toulouse
  • Laetitia Tuffery, économiste, enseignante-chercheure associée à PSAE, Saclay
    Zoé Berenger, doctorante en informatique, Télécom Paris, Palaiseau
  • Titouan Montheil, Docteur en chimie et physico-chimie des Matériaux, Université de Montpellier, Montpellier
  • Isabeau Bertrix, Doctorante, Modélisation de végétation dynamique, Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, Université Paris-Saclay
  • Élodie Millan, Doctorante, Modélisation numérique du mouvement brownien confiné, Laboratoire d’onde et matière d’Aquitaine, Université de Bordeaux
  • Olivier Saut, mathématicien, Directeur de Recherche CNRS, Bordeaux
  • Michel Dobrijevic, astrophysicien, enseignant-chercheur, Université de Bordeaux
  • Juliette Bessette, historienne de l’art, Aix-Marseille Université
  • Pierre Salou, ingénieur CEA, Grand Accélérateur National d’Ions Lourd, Caen
  • Christine Blondel, historienne des sciences et des techniques, chercheuse CNRS retraitée, Paris
  • Malo Mofakhami, chercheur en sciences économiques, Maître de conférences, Université
  • Gaëlle Letort, ingénieure de recherche en analyse d’images biologique, CNRS, Institut Pasteur, Paris
  • Jean-Baptiste Charlier, chercheur hydrogéologue, UMR G-Eau, Montpellier
  • Timothée Chabot, sociologue, postdoctorant au CRIS, Sciences Po – CNRS, Paris
  • Alexis Tantet, climatologue, professeur assistant au LMD, École Polytechnique, Palaiseau
  • Léa Bonnefoy, astrophysicienne, postdoctorante au LERMA, Observatoire de Paris, Paris
  • Alice Meunier, Biologiste, CNRS, Institut de biologie de l’Ecole Normale Supérieure, Paris
  • Jean-Luc Gouzé, mathématicien, Directeur de Recherches, Inria, Sophia-Antipolis
  • Sébastien Triqueneaux, Ingénieur de Recherche, CNRS, Institut Néel, Grenoble
  • Anne-Sophie Masson, écologue, post-doctorante, INRAE, Montpellier
  • Aurélien Berlan, docteur et agrégé en philosophie, maître de conférence en Sciences économiques et gestion, ancien élève de l’ENS, Toulouse 2
  • Milan Bouchet-Valat, sociologue, chargé de recherche, Ined, Aubervilliers
  • Matthieu Latapy, directeur de recherche, CNRS, Paris
  • Ewa Zlotek-Zlotkiewicz, chercheuse alter-académique, Nantes
  • Alain Mille, Professeur Émérite, Université Lyon1
  • Jacques Testart, biologiste, Directeur de recherches honoraire, inserm
  • Juliette Anglade, Ingénieur de recherche Sc. de l’environnement et Sc. de l’éducation, INRAE, Nancy
  • Catherine Aubertin, Directrice de recherche, IRD,
  • François Millet, Directeur des programmes sciences et société, Le Dôme – Caen Normandie
  • Bernard Ancori, professeur émérite, Université de Strasbourg
  • Sakina-Dorothée Ayata, Maîtresse de conférences en écologie marine, Sorbonne Université
  • Frédérique Lerbet-Sereni, Professeur, UPPA
  • Benoît Parrein, informatique, Enseignant-Chercheur, Polytech Nantes
  • Simon Benhamou, éco-éthologiste, Directeur de Recherche CNRS, CEFE, Montpellier
  • Natacha Coquery, historienne, professeure des universités, Université Lumière Lyon 2
  • Alexis Roy, doctorant, Laboratoire Écologie Systématique Évolution, Université Paris-Saclay
  • Gwenaël Rabut, Biologiste, Chargé de recherche, INSERM, Rennes
  • Pascale Scheromm, géographe, INRAE, Montpellier
  • Sabine Girard, géographe, Inrae, Grenoble
  • Klask ! Docteur·e·s et innovation sociale, association interdisciplinaire de chercheur·se·s, Nantes
  • Marie Fauré, doctorante en histoire, laboratoire Ausonius, Université Bordeaux-Montaigne
  • Laurent Pagani, astrophysicien, directeur de recherche CNRS, Observatoire de Paris
  • Jacques Louis, doctorant physico-chimie, CNRS, Collège de France, Paris
  • François Briens, ingénieur et docteur en économie, actuellement sans institution de recherche, Marseille
  • Catherine Even, maîtresse de conférences en physique, Université Paris-Saclay, Orsay
  • Vincent Pradier, doctorant en sciences de gestion, IAE de Paris – Sorbonne, Paris, et OCCAH, Montréal
  • Arnaud Beck, ingénieur de recherche en physique numérique, CNRS, Palaiseau
  • Ghislain Nicaise, biologiste, Professeur émérite, Université Nice Côte d’Azur
  • Patrick Chames, biologiste, Directeur de recherche CNRS, Marseille
  • Irénée Frérot, physicien, postdoc à l’Institut Néel, Grenoble
  • Arnaud Chiffaudel, physicien des systèmes complexes, chargé de recherche CNRS 1988-2012
  • Jean-Marie Firdio, ingénieur de recherche, sociologue retraité, Paris
  • Antoine Tiberj, Maître de Conférences physique et microélectronique, Université de Montpellier
  • Fabien Malbet, Directeur de Recherche CNRS en Astronomie et Astrophysique, Université Grenoble Alpes
  • Anne Blondeau Da Silva, Maître de Conférences en Ecologie, Université Limoges
  • Pierre Stassart , Professeur de Sociologie de l’environnement, Université de Liège
  • Antoine Amarilli, maître de conférences en informatique, Palaiseau
  • Eric Debuire, Praticien Hospitalier, CHU Guadeloupe
  • François Flahault, Directeur de recherche honoraire au CNRS
  • Floriane Clément, chercheure en géographie/sciences politiques, INRAE, Toulouse
  • Blondel, Jacques, Directeur de recherche émérite au CNRS
  • Six Thérèse, médecin
  • Mariette Gerber, herheur Honraire INSERM
  • Mireille Navarrete, Directrice de recherche agronome, INRAE
  • Martine Watrelot, chercheuse retraitée IHRIM CNRS ENS lyon
  • Daniel Perrier, artiste, enseignant chercheur
  • Philippe Nabonnand, enseignant chercheur, Histoire des sciences, Université de Lorraine.
  • Anne Pacquelet, Biologiste, Chargée de recherche, INSERM, Rennes
  • Eric Faudry, Biologiste, Directeur de recherche CEA, Grenoble
  • Valentin Geslin, Biologiste, Doctorant, Université de Stavanger, Norvège
  • Thomas Colcombet, Informaticien, Directeur de recherches CNRS, Paris,
  • Heidi Charvin, enseignante-chercheure, Psychologie, Université de Rouen
  • Michel Raymond, Directeur de recherche CNRS, Montpellier