promouvoir et développer l’idée que la science et les technologies appartiennent à l’héritage commun de l’humanité, et pour renforcer leur contribution à la paix et au développement humain et écologique ;
promouvoir et développer l’idée que la connaissance scientifique, tout autant que les autres types de savoirs, sont les biens communs qui devraient être accessibles à l’humanité tout entière ;
identifier les responsabilités sociales des scientifiques et discuter de la manière dont les scientifiques peuvent être soutenus pour les exercer ;
avoir un impact sur les débats et les décisions concernant les sciences et technologies aussi bien en matière de recherches que de politiques publiques ;
renforcer la société civile dans sa capacité à s’engager avec la communauté scientifique et les institutions pour un développement pacifique, équitable et soutenable ;
promouvoir des prises de décisions démocratiques sur les questions scientifiques et techniques notamment auprès des institutions publiques au Nord comme au Sud ;
lutter pour la maîtrise des risques humains, sociaux et environnementaux régulièrement occasionnés par les innovations technoscientifiques et industriels, et dénoncer l’impunité sur laquelle les entreprises privées et leurs dirigeants peuvent compter lorsqu’ils causent des dégâts humains et environnementaux ;
promouvoir et renforcer les interactions et les partenariats entre scientifiques et mouvements sociaux ;
réclamer et renforcer l’autonomie des scientifiques, ingénieurs et étudiants pour qu’ils puissent remplir leur mission de service public et résister aux pressions des multinationales et des gouvernements qui les soutiennent.
promouvoir des voies alternatives pour partager les connaissances librement pour que les innovations sociales promues par les scientifiques et les mouvements sociaux (à l’intérieur et en dehors des institutions scientifiques ou académiques) puissent être prises en compte pour aider les communautés autour du monde à vivre mieux, et pour que les méthodes scientifiques puissent mener à des choix plus démocratiques pour construire le futur ;
encourager et défendre ceux et celles qui dénoncent le mauvais usage des sciences et des technologies autour du monde ;
partager et diffuser les informations sur la militarisation des sciences et des technologies ;
débattre sur enjeux de l’éducation du primaire à l’université – les enjeux du savoir au 21ème siècle ;
réfléchir à un(des) modèle(s) d’université au-delà des approches managériales, de la captation des meilleurs cerveaux, etc. au regard de la crise mondiale des universités.