Evaluer des projets PICRI, retour d’expérience

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vendredi 14 septembre 2012
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Au moment des Etats-Généraux de la recherche en 2004, la fondation sciences citoyennes avait proposé d’importer en France un dispositif canadien de financement de la recherche visant à soutenir des travaux communs et à égalité des partenaires, entre organismes de la société civile à but non lucratif et chercheurs académiques (dispositif ARUC). Fraichement élu vice-président chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, Marc Lipinski  (eelv) avait repris et porté l’idée. Sur son impulsion, la Région Ile de France lançait en 2005 le premier appel à projets des Partenariats institutions-citoyens pour la recherche et l’innovation (PICRI). (https://sciencescitoyennes.org/les-picri-une-recherche-plus-proche-des-citoyens/).

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Paru dans Libération le 28 janvier 2012 : Catherine Bourgain et Jean-Claude Vitran, administrateurs de la FSC, prennent position sur le fichage

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mardi 31 janvier 2012
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Logo Libération«L’ADN va révéler de plus en plus d’informations»
Une interview de Catherine Bourgain par la journaliste Ondine Millot (Libération)
http://www.liberation.fr/societe/01012386384-l-adn-va-reveler-de-plus-en-plus-d-informations 

Catherine Bourgain, généticienne à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), secrétaire de la fondation Sciences citoyennes, dénonce les dangers du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).

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L’étiquetage biométrique des individus

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lundi 9 janvier 2012
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Biométrie, RFID, NBIC, nanotechnologies : un flot de néologismes s’immisce dans notre vocabulaire pour désigner des développements technologiques plus ou moins récents, qui pourraient avoir un impact important sur la société de demain. Les développements récents de la biométrie permettent d’interroger les visions du monde et les impacts sur le fonctionnement démocratique de nos sociétés dont ces technologies sont porteuses. Lire la suite

Recherche participative – L’exemple de la sélection participative

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lundi 9 janvier 2012
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Les crises sanitaires, alimentaires et environnementales répétées ont mis à mal le schéma des décisions en matière de politique scientifique et technique, basées sur une science neutre et objective et une prédominance de l’expertise scientifique. Un nouveau modèle de gouvernance délibératif émerge, où les débats sortent du carcan strictement technique dans lesquels ils étaient enfermés, pour laisser leur juste place aux dimensions socio-politiques, socio-économiques et environnementales.

Par nature, la sélection de semences industrielles génétiquement homogènes n’envisage l’adaptation aux défis environnementaux que par le prisme de l’amélioration des intrants chimiques. Au contraire, la sélection participative met les paysans au cœur du processus de la sélection, valorise la diversité génétique des semences et l’utilise pour répondre aux besoins spécifiques des différents terroirs et des variations climatiques.

Ils ‘agit de valoriser un nouveau mode d’innovation mieux adapté aux urgences environnementales et climatiques que constituent la sauvegarde de la biodiversité et la limitation des intrants chimiques dans les pratiques agricoles. Lire la suite

Fichage génétique – Refus du prélèvement d’ADN et ouverture du débat sur la génétique

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lundi 9 janvier 2012
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Le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG) a été mis en place en France en 1998 pour répertorier les empreintes génétiques associées aux infractions à caractère sexuel. Plusieurs lois successives ont élargi la liste des infractions passibles d’inscription au FNAEG. Aujourd’hui, les empreintes génétiques de plus d’1,2 millions de personnes y sont ainsi consignées. Depuis 2004, des personnes condamnées pour des délits mineurs (faucheurs d’OGM, syndicalistes, militants anti-pubs…) refusent le prélèvement et sont poursuivies par la justice. Ces procès font émerger un nouveau débat autour de la génétique, axé sur son utilisation pour le fichage des populations. Interrogée de façon globale et non plus sous le coup de l’émotion suscitée par quelques affaires emblématiques, cette technique se révèle être un outil de fichage et de contrôle des populations d’une intensité et d’une précision encore inégalées. Ces débats sont également l’occasion de mettre en avant la fragilité des dispositifs censés assurer la protection des droits et libertés individuelles et qui reposent sur des connaissances scientifiques largement remises en cause aujourd’hui. Enfin, ils obligent à interroger dans toutes leurs dimensions, les futurs rendus possibles par ces technologies. Lire la suite