Main basse sur la science publique : Le « coût de génie » de l’édition scientifique privée.

lundi 22 avril 2013
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Un texte de la CGT-INRA

Imaginez un monde où les chercheurs des établissements publics de recherche et des universités seraient rétribués individuellement en fonction de leur contribution au chiffre d’affaire d’un oligopole de grands groupes privés, et où les moyens humains et financiers affectés à leurs recherches en dépendraient. Projet d’un think-tank ultra-libéral, voire science-fiction pensez-vous ?… ou alors cas particulier de quelques fraudes liées à l’industrie du médicament ? Non, non, regardez bien autour de vous, c’est déjà le cas, dans l’ensemble du monde scientifique (sciences de la nature, médicales, agronomiques…), et ce à l’insu de la grande majorité des gens, et de trop de chercheurs ! Mais une prise de conscience est en train de s’opérer et une bataille s’engage sur tous les continents. Analysons les faits…

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Des sciences citoyennes ?

vendredi 19 avril 2013
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Réponse à l’AFIS
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2081

En réponse à la mise en œuvre d’une mission « sciences citoyennes » au CNRS, conduite par Marc Lipinski, l’AFIS s’est fendue d’un communiqué rageur : « l’idéologie » entrerait dans le CNRS, les associations seraient sommées de rester hors de « la science », le risque étant de réactiver la « science prolétarienne ».

La question qui vient à l’esprit est immédiatement celle-ci : pourquoi tant de hargne contre les associations, alors que d’autres acteurs de la société civile, les entreprises, ne sont pas prises à partie ? Le CNRS est engagé dans un nombre incalculable de partenariats avec ces acteurs qui ne représentent pourtant qu’eux-mêmes, pour reprendre le vocabulaire de l’AFIS. Tout se passe comme si les intérêts de l’industrie étaient « objectifs » et vierges de toute « idéologie ».
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Qu’est-ce qu’un lanceur d’alerte ?

mercredi 10 avril 2013
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Définition et rôle du lanceur d’alerte

Lanceurs d’alerte : Pour que l’intérêt général prime sur les intérêts financiers et politiques

Simple citoyen ou scientifique travaillant dans le domaine publique ou privé, le lanceur d’alerte se trouve à un moment donné, confronté à un fait pouvant constituer un danger potentiel pour l’homme ou son environnement, et décide dès lors de porter ce fait au regard de la société civile et des pouvoirs publics. Malheureusement, le temps que le risque soit publiquement reconnu et s’il est effectivement pris en compte, il est souvent trop tard. Les conséquences pour le lanceur d’alerte, qui agit à titre individuel parce qu’il n’existe pas à l’heure actuelle en France de dispositif de traitement des alertes, peuvent être graves : du licenciement jusqu’à la « mise au placard », il se retrouve directement exposé aux représailles dans un système hiérarchique qui ne le soutient pas car souvent subordonné à des intérêts financiers ou politiques.

Poser les bases d’une prise en compte effective des alertes environnementales et sanitaires et doter les lanceurs d’alerte d’un statut les protégeant.
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L’Association française pour l’information scientifique (AFIS) lève le voile !

lundi 25 mars 2013
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En s’indignant de la création d’une mission « science citoyenne » au CNRS, et à sa direction par un écologiste « militant » (Marc Lipinski, conseiller régional), l’AFIS lève le masque !

Ce groupe d’idéologues scientistes ne nous surprenait plus avec, à chaque occasion, son arrogance pour attaquer quiconque met en doute l’intérêt des productions de la technoscience. Cette fois, ils s’en prennent à tous ceux (désignés comme « militants », un terme que l’AFIS considère péjoratif) qui voudraient que la science soit au service de la société plutôt qu’à celui de l’industrie. Il faudrait donc condamner les PICRI, une des plus intéressantes expériences pour que certains scientifiques sortent de leur tour d’ivoire, et d’autres de la Bourse. Pour démontrer la nature « politique » (encore un gros mot !) de ce programme, l’AFIS cite quelques exemples exécrables puisqu’il y est question de bio (diversité ou agriculture), de discriminations, et même de démocratie. Mieux vaudrait soutenir le Téléthon qui ne réussit à escroquer que 100 millions chaque année à des citoyens trompés depuis 25 ans [1]!
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La résurrection d’espèce, bonne ou mauvaise idée ?

vendredi 22 mars 2013
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Paru sur Médiapart le 21 mars 2013

En 1972, un zoologiste indonésien de passage dans les montagnes du Queensland, dans le nord-est de l’Australie, y découvrit une nouvelle espèce de grenouilles, qu’il nomma Rheobatrachus silus, au mode de reproduction extraordinaire. Après la ponte, la femelle avalait ses 20 à 25 œufs fécondés, mais ceux-ci n’étaient pas digérés : durant les six semaines de leur développement, jusqu’à la métamorphose, les œufs puis les têtards libéraient dans l’estomac une hormone qui bloquait la production de sucs gastriques et transformait ainsi l’estomac en poche incubatrice inerte. A la fin du développement, il semble qu’un message était émis par les grenouillettes signalant à leur mère qu’elles étaient prêtes à sortir. Celle-ci les “ vomissait ” alors une par une, les propulsant puissamment dans sa bouche puis ouvrant celle-ci. Chaque bébé pouvait sortir de la bouche de la femelle ou y rester, ce qui amenait la mère à le ré-avaler et à le garder quelque temps de plus dans l’estomac, protégeant ainsi sa progéniture.
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