Quatre ouvrages écrits ou co-écrits par des administrateurs de la FSC viennent de paraître.
Une bonne manière d’appréhender différentes approches critiques de la technoscience et de ses usages.
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Quatre ouvrages écrits ou co-écrits par des administrateurs de la FSC viennent de paraître.
Une bonne manière d’appréhender différentes approches critiques de la technoscience et de ses usages.
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Tribune parue le 24/11/12 sur Rue89
Comme tous les ans, à quelques semaines du Téléthon, on a eu le droit à l’annonce d’une « grande découverte » qui n’a pour but, à la veille de la grand-messe annuelle de « télécharité », que d’inciter les heureux donateurs à mettre la main au portefeuille.
Cette fois-ci, je suis tombé sur un article intitulé « UniQure commercialisera la première thérapie génique en Europe ». Comme toujours, l’avancée se révèle être du pipeau.
Regardons un peu : on nous dit d’abord pompeusement que « l’Europe vient de donner son feu vert au premier médicament de thérapie génique », puis que « l’Europe a exigé de nouvelles études durant trois ans avant d’accepter “dans des circonstances exceptionnelles” ce produit, qui pourrait coûter 1,2 million d’euros par patient… »
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Paru sur Médiapart le 14 novembre 2012
« Posons enfin la question : quelle est l’utilité des plantes génétiquement modifées existantes pour les consommateurs ? » propose Jacques Testart, président d’honneur de la Fondation sciences citoyennes. Et laissons des« citoyens dénués d’intérêts particuliers (tirés au sort) et complètement informés » y répondre, poursuit-il, en demandant aux institutions d’organiser le débat.
En publiant une étude dont les résultats ébranlent les certitudes de nombreux scientifiques, Gilles-Eric Séralini et son équipe ont posé une bombe dans le champ des plantes génétiquement modifiées (PGM). Rien ne sera plus comme avant. « L’affaire Séralini » a démontré les insuffisances des évaluations, au niveau de la recherche – puisque son expérience n’avait pas été menée par les institutions – comme au niveau des autorisations – puisque son protocole est plus exigeant que ceux dont les agences se suffisent. En réaction à ce qu’ils ont justement considéré comme une menace, les experts impliqués et les industriels ont fait preuve d’une solidarité agressive, presque irrationnelle, dont l’orchestration internationale laisse songeur et a surpris bien des citoyens (on a découvert à cette occasion que l’Hexagone compte six académies scientifiques, toutes unies contre l’impie grâce à leur profonde connaissance des gènes, du maïs, des rats et du marché…).
Qui êtes-vous ? Où sont vos signatures ?
Quelques uns se sont enfin identifiés mais que dire de ceux qui n’ont pas eu l’honnêteté de se dévoiler et du silence du gros de la troupe ?
Comment avez-vous consulté vos collègues ? Ou plutôt pourquoi ne l’avez-vous pas fait ? Il n’y avait pourtant ni une situation d’urgence sanitaire ni une demande d’avis officielle mais peut être des officieuses….
Etes-vous un échantillon choisi au hasard dans la bonne souche de scientifiques recommandé par les guides ?
Etes-vous statistiquement représentatifs ?
Etes-vous des représentants des agences étrangères et avez-vous besoin de leur avis pour réfléchir, n’êtes vous donc que des perroquets et de qui ? Lire le reste de cet article »