La loi Sapin 2, votée mardi 8 novembre, promettait de répondre de manière globale à la question de l’alerte. L’association Sciences Citoyennes y était favorable tant le saupoudrage législatif opéré ces dernières années – à travers pas moins de huit lois – rendait la question de l’alerte et des lanceurs d’alerte inintelligible. La situation législative apparaissait inadaptée alors que chacun s’accordait sur le fait que les lanceurs d’alerte ont permis de révéler de nombreux scandales par le passé et pourraient permettre d’éviter de nouveaux drames et dysfonctionnements à l’avenir. Lire la suite
Depuis plus de dix ans, Sciences Citoyennes s’engage pour le développement et la reconnaissance des pratiques de recherche participative. Récemment, l’association a élaboré une série de recommandations pour leur développement en France dans son rapport paru en 2013 sur l’état des lieux de ces pratiques de co-construction des savoirs (accéder au rapport). Elle a poursuivi ce travail en avançant sur trois de ces recommandations qui portaient sur la mise en place d’un collectif de travail, sur l’évaluation des projets de recherche participative et sur la mise en place d’une plateforme en ligne sur la recherche participative. De ces travaux finalisés début 2016, l’association a obtenu des résultats prometteurs qu’elle publie ici sous forme de synthèses et sur lesquels elle s’appuie aujourd’hui pour œuvrer de manière concrète en faveur d’une démocratisation des sciences.
Et qu’est-ce que la science? Selon les domaines, les époques, il existe des « sciences » avec des définitions qui renvoient à des critères divers et variables. Si on appelle « science normale » les travaux de recherche qui satisfont aux critères classiques de falsifiabilité et reproductibilité, Funtowicz et Ravetz (1) ont proposé la notion de « science post-normale » pour désigner les travaux basés sur des méthodes appropriées aux cas où les faits sont incertains, les valeurs en débat, les enjeux élevés et les décisions urgentes.
Pour plus d’éléments de réflexion sur ce sujet, nous vous proposons la lecture d’un article paru sur le site Sciences Critiques, par Giacomo D’Alisa et Giorgos Kallis :