Associations citoyennes : il faut poursuivre la mobilisation contre la loi travail !

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vendredi 10 juin 2016
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Le succès de la manifestation du 14 juin a entrainé des réactions violentes du pouvoir en place : campagne de désinformation sur le déroulement de cet événement (nous y étions ! ), dénigrement des organisations syndicales et de l’acte de manifester, atteinte à cette liberté fondamentale. Sciences Citoyennes reste mobilisée et partage la position exprimée par le Collectif des Associations Citoyennes (CAC) dans sa lettre d’information diffusée le 22 juin.

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Amender la protection des lanceurs d’alerte dans le monde et en France

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mardi 31 mai 2016
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Sciences Citoyennes et Transparency International France organisent le vendredi 10 juin 2016 de 14h à 17h un point presse suivi d’un séminaire consacrés aux lanceurs d’alerte, à l’évolution de la loi dite Sapin 2 et à l’articulation entre alertes et secrets

Les directeurs de grandes fondations étrangères en soutien aux lanceurs d’alerte et des experts internationaux  du droit d’alerte, membres du réseau WIN (Whistleblowing International Network) se réunissent pour la première fois à Paris les 8, 9 et 10 Juin, en plein cœur des délibérations du Parlement visant à doter la France d’un statut unifié du lanceur d’alerte, lui garantissant une protection effective et efficace.

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Les nouvelles technologies de modification du génome à l’épreuve de la démocratie

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lundi 30 mai 2016
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Les nouvelles technologies de modification du génome font l’objet de nombreux articles, émissions à la radio et à la télévision. Le Haut Conseil aux Biotechnologies (HCB) a également été entrainé dans la tourmente médiatique avec la démission d’Yves Bertheau, l’un des membres de son comité scientifique. Sciences Citoyennes a choisi de communiquer sur ce sujet en proposant une traduction qu’elle a réalisée de l’article CRISPR à l’épreuve de la démocratie : Les nouvelles technologies de modification du génome doivent faire l‘objet de débats ouverts.

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54 organisations demandent aux chefs d’Etats européens de ne pas valider la directive Secret des Affaires

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vendredi 13 mai 2016
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#StopTradeSecrets

54 organisations françaises et européennes adressent ce jour une lettre ouverte aux chefs d’Etats et de gouvernement européens leur demandant de ne de ne pas valider la directive secret des affaires en l’état. En France, une interpellation est adressée à François Hollande.

secret des affaires

Monsieur le Président,

Le 14 avril dernier, le Parlement européen a voté en faveur du projet de directive sur la protection du secret des affaires. Pour être adoptée, cette directive doit encore être approuvée, le 17 mai prochain, par le Conseil de l’Union Européenne, institution représentant les États européens, donc la France. Nous vous demandons de ne pas adopter cette directive en l’état.

Elaborée en toute opacité à la demande et avec l’aide de quelques multinationales françaises et américaines1, cette directive suscite l’inquiétude et l’opposition des ONG, organisations syndicales et citoyens européens. En effet, destinée à protéger les entreprises contre l’espionnage industriel, elle a un champ d’application potentiel beaucoup trop large et risque de permettre l’ouverture de poursuites judiciaires contre des personnes qui ne sont en aucun cas des criminels : journalistes, syndicalistes, lanceurs d’alertes obtenant ou publiant des informations internes d’une entreprise, ou salariés utilisant chez un nouvel employeur des informations acquises sur leur lieu de travail précédent.

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La réponse de l’Europe aux Panama Papers ? Un nouveau droit à l’opacité pour les multinationales

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jeudi 14 avril 2016
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#StopTradeSecrets

Communiqué de presse d’une coalition européenne dont Sciences Citoyennes fait partie

secret des affaires

Le parlement européen a adopté aujourd’hui[1], jeudi 14 avril, la directive sur le secret des affaires. Cette directive, censée protéger les entreprises contre l’espionnage industriel, a été élaborée en toute opacité par la commission européenne, à la demande et avec l’aide considérable de quelques multinationales françaises et américaines[2]. Elle introduit une nouvelle définition, le secret des affaires, aux contours tellement larges que toute information interne à l’entreprise peut potentiellement en faire partie. Surtout, la directive permet aux entreprises de poursuivre tous ceux, journalistes, syndicalistes, lanceurs d’alertes ou salariés utilisant leurs informations acquises sur leur lieu de travail, qui révèleraient un secret d’affaire. Les exceptions supposées protéger les libertés sont très insuffisantes : leur adaptation en droit national variera en fonction des Etats, et il reviendra au juge de faire la part des choses entre la protection de ces libertés d’une part, et la défense des intérêts économiques d’autre part. La charge de la preuve est inversée : Les entreprises devront seulement prouver qu’elles n’ont pas autorisé l’obtention, l’usage ou la publication du secret d’affaire concerné tandis que les citoyens devront démontrer au juge qu’ils ont agi de façon compatible avec une des exceptions prévues. La simple perspective des poursuites sera une intimidation permanente pour tous les enquêteurs ou lanceurs d’alerte potentiels, sans parler de l’effet au quotidien sur la mobilité des salariés et de la possibilité d’accéder à des informations d’intérêt général sur la toxicité des produits sur le marché.

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