Le Référendum d’Initiative Citoyenne dans la constitution

mercredi 29 juillet 2015
Miniature

La Fondation Sciences Citoyennes soutient cette revendication.

L’inscription du Référendum d’Initiative Citoyenne dans notre constitution serait le premier pas vers des institution vraiment démocratiques que nous appelons de nos vœux.

En partenariat avec l’association Article 3, nous vous invitons donc à soutenir massivement la cette proposition. L’objectif est d’obtenir un débat public avec les parlementaires et de montrer que le RIC est massivement demandé dans notre pays.

Donner aux citoyens le droit d’initiative, c’est favoriser l’avènement de toutes les convictions que nous portons.

Merci de faire circuler largement cette information autour de vous.

Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à vous adresser par mail (contact[@]article3) à l’association article 3, à utiliser leur page facebook ou leur compte twitter.

Mise en liberté de mouches génétiquement modifiées en Espagne

lundi 27 juillet 2015
Miniature

Des essais à grande échelle mettent en risque la biodiversité et la production d’olives dans la région méditerranéenne.

La société britannique Oxitec prévoit la libération de mouches de l’olive génétiquement modifiés, en Catalogne (Espagne). Ces insectes sont modifiés de façon à ce que les descendantes femelles meurent (à l’état larvaire, dans les olives), tandis que les générations mâles survivent. L’objectif de la société Oxitex est de libérer jusqu’à 5000 mouches par semaine, dans une région proche de Tarragone, sur une zone expérimentale d’environ 1000m2. Face aux risques de modification de la biodiversité et de dissémination, y compris dans des productions d’agriculture biologique, des organisations, dont la Fondation Sciences Citoyennes, demandent l’interdiction de toute libération de ces espèces.

Une information plus complète est disponible en anglais ci-dessous :

Lire le reste de cet article »

Lettre ouverte au président de la République pour que la France accorde l’asile à Julian Assange

vendredi 10 juillet 2015
Miniature

Lettre ouverte envoyée le 10 juillet

Treize organisations, associations et lanceurs d’alerte ont écrit à François Hollande pour qu’il réponde favorablement à la demande d’asile en France de Julian Assange.

Bertrand Bocquet, président de la Fondation Sciences Citoyennes ; Florian Borg, président du Syndicat des Avocats de France ; Vincent Brossel, directeur de Peuples Solidaires ; Thomas Coutrot, porte-parole d’Attac ; Antoine Deltour, lanceur d’alerte de LuxLeaks ; Françoise Dumont, présidente de la LDH ; Stéphanie Gibaud, lanceuse d’alerte d’UBS ; Cécile Gondard-Lalanne et Eric Beynel, co-délégué-es généraux de l’Union syndicale Solidaires ; Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU ; Marie-José Kotlicki, secrétaire générale et Sophie Binet, secrétaire générale adjointe de la CGT des Ingénieurs, Cadres et Techniciens ; Bruno Lamour, président du Collectif Roosevelt ; Jean-Christophe Picard, président d’Anticor ; Emmanuel Vire, secrétaire général du Syndicat National des Journalistes CGT.

 

Monsieur le Président de la République,

 

Julian Assange vous a adressé le 3 juillet dernier une demande d’asile en France. Julian Assange n’a pas choisi la France par hasard. Cette demande procède certes de raisons familiales, mais surtout du rapport historique particulier qu’entretient notre pays avec les droits de l’homme. Sa demande est une marque de confiance pour notre pays, qui pose des questions fondamentales que l’on ne peut évacuer de façon expéditive. Nous sommes donc interpellés de la réponse négative apportée par vos services moins de 24 heures après l’expression de la demande de Julian Assange. La question est trop grave pour en rester à un classement sans suite, d’autant que ceci arrive après les difficultés rencontrées par Edward Snowden et reflète une problématique qui se reposera à l’avenir.
Lire le reste de cet article »

Secret des affaires : un retour en arrière pour les lanceurs d’alerte et la liberté de la presse ?

lundi 26 janvier 2015
Miniature

Un communiqué de Transparency International auquel la Fondation Sciences Citoyennes s’associe (avec une modification mentionnée en rouge dans le texte)

Paris, le 23 janvier 2015

Alors que le projet de loi pour la croissance et l’activité (loi Macron) doit être débattu à l’Assemblée nationale à partir de lundi prochain, Transparency International France s’inquiète des conséquences d’un amendement adopté sur le secret des affaires, qui pourrait réduire à néant la protection accordée tout récemment aux lanceurs d’alerte. L’association appelle les députés à se saisir du sujet en séance publique afin d’instaurer un véritable débat et de compléter le texte sur plusieurs points.

Lors des travaux sur le projet de loi Macron, la Commission des lois a adopté un amendement du rapporteur Richard Ferrand visant à instaurer dans le droit français un secret des affaires. Selon l’exposé des motifs, cet amendement vise à protéger les entreprises françaises de « l’espionnage économique ». Une violation du secret des affaires serait ainsi passible de trois ans de prison et 375 000 euros d’amende, peine pouvant être doublée en cas d’« atteinte à la souveraineté, à la sécurité ou aux intérêts économiques essentiels de la France. »

Lire le reste de cet article »

Ils ont tué nos amis de coeur

samedi 10 janvier 2015
Miniature

Si c’était seulement un attentat aveugle, il faudrait s’indigner sans réserve, mais 200 fois moins qu’après le 11 septembre, eu égard au nombre des victimes.

Si c’était seulement un attentat contre la liberté de la presse, on devrait fustiger, mais sans larmes, cette atteinte inadmissible à la démocratie.

Il s’agit de bien autre chose. Ce que les monstres ont assassiné c’est l’intelligence, c’est une vision du monde qui n’est pas plus celle des néo libéraux que des islamistes. Ils ont tué l’humour mais aussi la générosité, l’énorme envie de changer la vie non pas pour embrigader ou exploiter davantage mais pour créer l’an 01. Ils n’ont pas tué des PDG ou des rentiers, ni des racistes, ni des petites mains au service d’un système contre l’homme, mais des humanistes sans pouvoir, moquant les parvenus et les idéologues, des désobéissants à toutes les oppressions, à tous les dogmes et à l’horrible culture de compétition.

Ils ont tué nos amis de cœur.

Simon, tu ne passais pas chez Charlie par hasard. Forcément ces valeurs tu les partageais comme le montre le souvenir que tu as laissé, six ans après ton stage, à la FSC. Tous, nous te souhaitons un prompt rétablissement.

Pour la Fondation Sciences Citoyennes, J. Testart, Président d’honneur

Note : Simon Fieschi avait notamment travaillé avec nous à la création de ce site web.