
En 1998, après dix ans de négociations, une directive européenne a consacré la brevetabilité de tous les organismes vivants, excepté l’être humain, de tous leurs éléments et produits, y compris les éléments d’origine humaine, gènes, cellules, organes et tissus. Tout aussitôt, certains États membres ont refusé la transposition, l’opinion publique européenne déjà ébranlée par le gène Terminator s’est émue, des pétitions ont circulé pour demander que des limites éthiques à la brevetabilité du vivant soient renégociées. Lire la suite