Science Responsabilité(s) Éthique : les thèmes présentés à Trescléoux restent d’actualité

mardi 5 juillet 2016
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Les sujets abordés lors de l’Université Buissonnière ou du festival Sciences en Bobines à Trescléoux (Hautes-Alpes) sont toujours d’actualité. Vous pouvez retrouver les enregistrements audio, réalisés par notre partenaire kheper, sur leur site mais également sur le site de Sciences Citoyennes à la rubrique « Nos (pro)positions et actions / Événement. Lire le reste de cet article »

Marche mondiale contre Monsanto le samedi 21 juin 2016

mardi 17 mai 2016
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Pour la quatrième année consécutive, est organisé le samedi 21 mai 2016 dans le monde entier une marche citoyenne contre Monsanto. En France une trentaine de villes ont choisi d’y participer. Cette marche, au delà de la seule firme Monsanto, est une lutte citoyenne contre le modèle imposé au monde par des multinationales peu scrupuleuses en matière d’environnement et de santé. Lire le reste de cet article »

Conférence de Christian Vélot : « Les O.G.M. »

mardi 25 août 2015
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Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 25 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand.
Christian Vélot
Christian VÉLOT est administrateur de Sciences Citoyennes.

Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.

Conférence de Catherine Bourgain : « A.D.N. superstar ou superflic ? »

lundi 24 août 2015
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Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 24 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand.
Catherine Bourgain
Catherine BOURGAIN est administrateur de Sciences Citoyennes.

Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.

Conférence de Dominique Cellier : « Gènes, profits et pouvoirs »

vendredi 21 août 2015
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Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 21 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
Dominique Cellier
Dominique CELLIER est administrateur de Sciences Citoyennes.

Dominique Cellier, administrateur de la FSC, a com­mencé sa carrière d’enseignant-chercheur en ma­thématiques en 1970, au sortir de 1968 en souhai­tant faire des mathématiques qui servent à quelque chose. Le boum de génomique, et la fascination qui en a résulté, l’a conduit à une reconversion vers la bio-informatique, une discipline naissante. Mais c’est aussi l’occasion de sa première objection vis-à-vis de ce réductionnisme qui consistait à considérer qu’il suffisait de décoder l’ADN pour tout comprendre.

La bio-informatique a servi à créer les outils permettant de stocker, d’analyser, de prédire de grandes quantités d’informations et d’améliorer les connaissances sur histoire de l’évolution. Une des consé­quences de cette accumulation d’informations est que des acteurs ont imaginé s’en servir pour du diagnostic médical. Les perspectives de profits gigantesques ont suscité l’intérêt d’acteurs privés se livrant une course effrénée aux brevets. Tout est devenu guidé par cette recherche de profits, ce qui a eu un impact considérable sur le fonctionnement des laboratoires : projets à court-terme, en partenariat avec des entre­prises, avec des chercheurs recrutés en CDD sur un projet. Les cher­cheurs sont en compétition. Il n’y a plus de partage. Alors que c’est la seule garantie de l’évolution des choses. Les premières questions qu’on doit se poser, c’est : la recherche qu’on fait, qui la décide ? Comment la fait-on ? Quelles vont être ses conséquences ? Quel est l’impact sur hu­manité, sur l’avenir des gens ? La responsabilité du chercheur se limite à la responsabilité légale.

Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.