Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
François WARLOP est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
François WARLOP est administrateur de Sciences Citoyennes.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 22 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
Isabelle STENGERS est philosophe et administratrice de Sciences Citoyennes.
Bien que le terme soit apparu il y a 30 ans, Isabelle Stengers définit la «technoscience » comme système émergeant à partir du 19ème siècle, avec le développement de la chimie allemande. La technoscience a émergé avec la symbiose systématique entre chercheurs et industrie qui a rapidement éliminé un ensemble d’anciens savoirs et pratiques. Les chercheurs ne sont alors plus formés dans la lenteur permettant de comprendre les pratiques artisanales. Enfermée dans son rapport de soumission et de connivence au progrès productiviste, la science ne s’adresse aujourd’hui qu’à une sélection d’interlocuteur : l’Etat et l’industrie. Lire le reste de cet article »
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 21 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
Jacques TESTART est Président d’honneur de Sciences Citoyennes.
En réponse à la question «Comment les citoyens peuvent décider du bien commun ?», Jacques Testart a présenté le projet des Conventions de Citoyens (CdC) dont il est l’initiateur à la FSC et plus largement il a abordé le concept d’humanitude développé ces dernières années. Le président d’honneur de la FSC a rappelé que décider du bien commun au sens politique du terme nécessite une définition claire et n’est pas sans exigences en matière d’indépendance vis-à-vis des influences extérieures (lobbies, etc.), d’acquisition de connaissances, d’altruisme et de capacité à formuler un positionnement clair.
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Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 21 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
Dominique CELLIER est administrateur de Sciences Citoyennes.
Dominique Cellier, administrateur de la FSC, a commencé sa carrière d’enseignant-chercheur en mathématiques en 1970, au sortir de 1968 en souhaitant faire des mathématiques qui servent à quelque chose. Le boum de génomique, et la fascination qui en a résulté, l’a conduit à une reconversion vers la bio-informatique, une discipline naissante. Mais c’est aussi l’occasion de sa première objection vis-à-vis de ce réductionnisme qui consistait à considérer qu’il suffisait de décoder l’ADN pour tout comprendre.
La bio-informatique a servi à créer les outils permettant de stocker, d’analyser, de prédire de grandes quantités d’informations et d’améliorer les connaissances sur histoire de l’évolution. Une des conséquences de cette accumulation d’informations est que des acteurs ont imaginé s’en servir pour du diagnostic médical. Les perspectives de profits gigantesques ont suscité l’intérêt d’acteurs privés se livrant une course effrénée aux brevets. Tout est devenu guidé par cette recherche de profits, ce qui a eu un impact considérable sur le fonctionnement des laboratoires : projets à court-terme, en partenariat avec des entreprises, avec des chercheurs recrutés en CDD sur un projet. Les chercheurs sont en compétition. Il n’y a plus de partage. Alors que c’est la seule garantie de l’évolution des choses. Les premières questions qu’on doit se poser, c’est : la recherche qu’on fait, qui la décide ? Comment la fait-on ? Quelles vont être ses conséquences ? Quel est l’impact sur humanité, sur l’avenir des gens ? La responsabilité du chercheur se limite à la responsabilité légale.
Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.
Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 21 août 2015 à l’occasion de l’Université Buissonnière des Sciences Citoyennes.
Rémi BARRÉ est administrateur de Sciences Citoyennes.
Rémi Barré présente les grandes lignes de l’évolution du contrat science/ société. Celui-ci basé sur le compromis fordiste de l’après-guerre – la société endosse ces nouveaux modes de travail, de gestion des grandes entreprises et de mise en place d’un nouveau système de production et de consommation en échange d’un meilleur confort – subit un bouleversement à partir des années 80, du fait de la mondialisation et de la libéralisation de l’économie et de leurs conséquences sur le niveau de vie et de confort. Lire le reste de cet article »