CHANGEMENT CLIMATIQUE ET APRÈS-PÉTROLE :
quelles mutations sociales, technologiques et urbanistiques pour une ville durable ?

La gravité du réchauffement climatique jointe à la fin inéluctable du pétrole bon marché oblige les sociétés industrielles à revoir leur mode de développement fondé sur une consommation débridée d'énergies fossiles et de matières premières en tous genres : la poursuite de la croissance matérielle est impossible et il faut fortement diminuer la consommation d'énergie.

L'injonction est particulièrement vraie pour les villes. Y faire décroître la consommation de matières et d'énergie passe par des mutations sociales, technologiques et urbanistiques. La réflexion et les travaux nécessaires à ces mutations commencent à voir le jour en France, notamment à Paris. A Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne, et à Bedzed, au Royaume-Uni, des expériences sur des modes de vie plus durables sont en cours depuis plusieurs années.

Quels sont les flux de matières et d'énergie liés aux modes de vie actuels ? Qu'impliquerait un métabolisme territorial capable de soutenir des modes de vie durables ? Quel urbanisme favoriserait de tels modes de vie ? La sociologie peut-elle aider à faire avancer la cause de ces modes de vie renouvelés, par exemple en matière d'énergies renouvelables ? Quels enseignements tirer des expériences de Fribourg-en-Brisgau et de Bedzed sur tous ces points ?

Transcription des débats (en ligne quelques jours après le débat)