1re PARTIE :
Savoirs paysans, intelligence collective et développement soutenable.

L'avenir de l'agriculture n'est pas dans le productivisme, qui a atteint ses limites. Partout dans le monde s'invite une « agroécologie », tout aussi technique, mais qui cherche à établir de nouveaux liens avec l'environnement, tout en assurant une production agricole plus élevée.

Transcription des débats (en ligne quelques jours après le débat)

2e PARTIE :
Des « ressources génétiques » à la diversité bio-culturelle : penser et gérer le vivant autrement

La question de la préservation de la biodiversité naturelle et celle de la gestion des ressources génétiques sont traditionnellement traitées par deux mondes séparés et plutôt antagonistes : les écologues d'un coté, les agronomes et sélectionneurs de l'autre. Et ces deux visions de l'environnement (environnementaliste et agricole) sont loin de converger ! Pourtant, les écosystèmes sauvages et les agro-écosystèmes cultivés sont le plus souvent interdépendants et il semble pertinent d'aborder dans une approche commune ces deux questions en s'appuyant notamment sur le changement de paradigme qui semble s'imposer dans les deux domaines : conservation statique vs gestion dynamique, utilisation du concept de métapopulation, connectivité, etc.

Ce changement d'angle permet d'aborder de nouvelles problèmatiques :

- Diversité dans les champs : quel bénéfice pour l'agriculture, pour l'environnement, et si la diversité cultivée contribuait aussi au maintien de la biodiversité sauvage associée aux cultures ?

- Réciproquement : comment favoriser les services éco-systèmiques de la biodiversité sauvage compagne des cultures.

- Un nouveau rôle pour les paysans dans la conservation de la diversité : la gestion a la ferme.

- La relation de l'homme a la biodiversité.

Transcription des débats (en ligne quelques jours après le débat)