[1]Après les États généraux des sciences et techniques engagées en août dernier, différentes organisations poursuivent la dynamique commune enclenchée [2] et vous propose un atelier le 23 mars, sur le campus de la Doua à Villeurbanne, de 12h à 14h, sous le grand chapiteau du Karnaval Humanitaire [3].
Il s’agira de rassembler des témoignages d’ingénieur·e·s et scientifiques engagées et de permettre les échanges avec les collectifs organisateurs (l’ATelier d’ÉCOlogie POLitique (Atécopol) [4], la Boutique des Sciences Lyon [5], l’Atelier d’écologie politique francilien (Ecopolien), [6] La Fabrique des Questions Simples [7], Ingénieurs sans frontières [8], Klask, Sciences Citoyennes [9]), sur la question du sens à donner aux métiers de la recherche et d’ingénieur·e face aux profonds bouleversements sociaux et environnementaux que traversent nos sociétés.
Rester, résister, déserter, désherber ? Si le caractère politique des sciences et techniques n’est plus à démontrer, comment faire pour allier connaissances techniques et scientifiques avec un engagement pour plus de justice sociale et environnementale ? Ces dernières années, de plus en plus d’ingénieur∙e∙s et de scientifiques ont pris la décision de “déserter” leurs fonctions, considérant – malgré le technosolutionnisme ambiant – que leurs activités faisaient le plus souvent plus partie du problème que de la solution. Dans le même temps, on peut vouloir transformer les choses de l’intérieur, créer d’autres rapports à la science et la technique, en donnant à la société un droit de regard et de direction. Mais comment construire des sciences et techniques “engagées” ?
- Faut-il faire bouger les choses de l’intérieur ou déserter ?
- Comment s’engager à travers le métier d’ingénieur∙e et de chercheur∙se ?
- Comment mobiliser ses compétences au service d’un engagement ?
- Quelles sciences et techniques faut-il sauver ?
D’autres événements devraient être organisés prochainement : Montpellier (14/04) ; Nantes (13/05) ; Brest (17/06). À suivre…