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Rapport interministériel sur le déploiement des nanotechnologies et de la biologie de synthèse sur les territoires

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vendredi 4 avril 2014
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Il y a quelques jours a été rendu public un rapport commandé par les ministères de l’Économie, de la Défense, de l’Environnement, de l’Agriculture, et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche intitulé « Le déploiement industriel des nanotechnologies et de la biologie de synthèse sur les territoires, précurseur des manufactures du futur ». Qu’ont-elles de si prometteur, ces fameuses technologies du futur? Des marchés mirobolants estimés à plusieurs milliers de milliards de dollars à l’horizon 2025, répond l’OCDE.
Dès lors, on comprend pourquoi ce rapport se permet de passer rapidement sur la question des risques associés à ces technologies, puisque, comme il est laconiquement affirmé : « Ces risques, inhérents à toute innovation scientifique, ne doivent en aucun cas empêcher toute avancée scientifique dans ce domaine, ne serait-ce que pour la sécurité nationale ».
Une fois ce parti pris sur la question des risques, le rapport déroule les recommandations: il faut financer la recherche, si possible privée (maintien du crédit impôt recherche), si possible brevetable, et en priorité sur les technologies duales chères au Ministère de la Défense (les technologies ayant un intérêt pour le secteur civil et militaire). Il faut également préserver le dogme de « l’exemption Défense » dans le domaine de la régulation de ces technologies. Et enfin, et surtout, il faut « préserver l’acceptation par la société de produits utiles à nos industries de Défense et nos industries duales, issus des nanotechnologies et de la biologie de synthèse » (recommandation n°13 du rapport). Pour cela, pas de grand débat national (on apprend des échecs du passé), la transparence et le discours banalisé devraient suffire. Une vision pour le moins condescendante, car selon ce rapport, « la position des « profanes » ne tient pas tant à la co mpréhen sion et à l’information sur les caractéristiques spécifiques des nanotechnologies qu’à l’opinion préalable qu’ils ont sur les technologies et sur les institutions qui les gèrent ».

Lire le rapport : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/144000176/index.shtml

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Survivre aux nanotechnologies ? Giga-questions, nano-visions et citoyenneté.

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mercredi 6 décembre 2006
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Les NST – NanoSciences et NanoTechnologies – prétendent imposer une (r)évolution scientifique et technologique. C’est un des secteurs d’activité annonçant des perspectives d’innovation les plus fortes, exigeant pour cela un soutien massif des secteurs public et privé. Pourtant, on connaît encore mal son contexte d’émergence, les réseaux d’acteurs impliqués et leur forme d’engagement ainsi que les paramètres scientifiques qui la conditionnent. Lire le reste de cet article »

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Conférence de Sarah Dubernet : « Les nanotechnologies »

Par et
dimanche 26 août 2012
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Conférence donnée à Pont Lagrand (05) le 26 août 2012 à l’occasion du 3ème Festival des Sciences en Bobines de Trescléoux/Lagrand.
Sarah Dubernet
Sarah DUBERNET est membre de plusieurs associations, dont Technologos, Sciences Citoyennes, Vivagora et Avicenn.

Enregistrement et montage réalisés par l’association Kheper.

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5e édition des « Sciences en Bobines » (2009)

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mardi 20 octobre 2009
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On ne peut s’opposer au progrès, cela est assené comme une certitude, mais celui-ci a bien des visages. Pour sortir du clivage des soi-disant technophobes contre les soi-disant obscurantistes, nous vous proposons dans cette édition des Sciences en Bobines de réfléchir à la définition même du progrès. Quel progrès voulons-nous ? Et dans quel but ? Lire le reste de cet article »

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7e édition des « Sciences en Bobines » (2011)

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jeudi 8 septembre 2011
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Il y a deux ans, le festival des Sciences en Bobines est sorti de ses murs parisiens.
Cette année, les Bobines pour leur 7e édition ont lieu du 12 au 23 octobre 2011 dans 6 villes de France (Avignon, Montpellier, Paris, Savennières (49), Trescléoux (05) et Villeneuve d’Ascq).
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Mettons vraiment les nanos en question !

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vendredi 13 novembre 2009
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Sollicitée par la Commission Particulière du Débat Public Nanotechnologies (CPDP nano), la Fondation Sciences Citoyennes (FSC) vient de proposer un cahier d’acteurs exposant ses positions. Lire le reste de cet article »

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Nos réseaux

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mercredi 19 mai 2010
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La Fondation Sciences Citoyennes appartient à plusieurs réseaux ou collectifs parmi lesquels :

Logo CRIDCentre de Recherche et d’Informations pour le Développement
Fondé en 1976 par 8 associations, le Centre de recherche et d’information pour le développement avait pour objectif de produire une réflexion sur le développement et la coopération internationale. Il rassemble aujourd’hui 54 associations de solidarité internationale (ASI) françaises.

 

Logo INESInternational Network of Engineers and Scientists for Global Responsibility
The International Network of Engineers and Scientists for Global Responsibility (INES) is an independent non-profit organisation committed to influencing the role and the impact that science and technology have on society.

 

Logo Living KnowledgeLiving Knowledge – Improving Science Shop NETworking
The general objective of the thematic network ‘Improving Science Shop Networking’ (ISSNET) is to give citizens around Europe better access to scientific information and expertise. The demand-driven approach of science shops contributes to this objective and offers citizens a tool to contribute in the science and society debate.

 

Logo ENSSEREuropean Network of Scientists for Social and Environmental Responsibility
ENSSER forms a joint pool of critical and independent expertise to work in two fields: to assess the ecological, health, and socioeconomic effects of the application of existing and future science and technologies; and to assess alternative options to main-stream science and technologies with the aim to strengthen citizens‘ interests over vested and corporate interests.

 

Logo Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD)Forum Mondial Sciences et Démocratie
Le FMSD a pour objectif la mise en place d’une plateforme de dialogues politiques permanente entre les acteurs du mouvement social au sens large, les scientifiques et leurs institutions. La FSC fait partie du Conseil international et du Secrétariat international de cette initiative.

 

Logo RESRéseau Environnement Santé
La Fondation Sciences Citoyennes est membre-fondateur du RES. Ce réseau se fixe pour objectif de faire du lien environnement-santé un enjeu primordial dans les prises de décisions politiques qu’elles soient sanitaires ou environnementales.

 

Logo ALTER-EUAlliance pour une réglementation de transparence et d’éthique en matière de lobbying (ALTER-EU)
Coalition européenne de 200 groupes de la société civile, syndicats, universitaires préoccupés par l’influence croissante exercée par les lobbyistes du monde des affaires sur les décisions politiques dans l’Union Européenne, et par le déficit démocratique dans les prises de décision qui en résultent au niveau de l’Union européenne.

 

Logo AVICENNAssociation de Veille et d’Information Civique sur les Enjeux des Nanosciences et des Nanotechnologies (AVICENN)
L’AVICENN exerce une veille citoyenne et propose une information transversale et indépendante sur les enjeux sociétaux soulevés par les nanotechnologies, via les lettres VeilleNanos et sur les sites http://veillenanos.fr et http://wikinanos.fr.

 

asso citoyennesCollectif des Associations Citoyennes
Le collectif des associations citoyennes est né en 2010 pour lutter contre l’instrumentalisation et la réduction des associations à leur seule dimension commerciale et défendre la contribution des associations à l’intérêt général et à la construction d’une société solidaire, durable et participative. Après avoir déposé un recours en Conseil d’État en 2010 contre la circulaire Fillon, qui assimilait l’ensemble des associations à des entreprises, le collectif a développé une analyse globale des difficultés associatives un travail en réseau et a élaboré des propositions pour une nouvelle politique associative. Il touche aujourd’hui 8000 responsables associatifs et regroupe 300 associations, dont 35 réseaux nationaux.

 


Maison des Lanceurs d’Alerte

La Maison des Lanceurs d’Alerte, créée fin 2018 sous l’impulsion de Sciences Citoyennes et Transparency France, réunit 17 associations et syndicats dans son Collège des fondateurs. Elle s’est donné comme objectif de remplir une triple mission : l’accompagnement (technique, juridique, médiatique, financier, social et psychologique) des lanceurs d’alerte et de leurs alertes, le plaidoyer afin d’améliorer la réglementation concernant l’alerte et la formation des acteurs concernés.

 

Whistleblowing International Network
WIN (réseau international du lancement d’alerte) est un réseau d’ONGS qui s’est structuré officiellement en 2019 après plusieurs années d’activité. Il réunit des organisations qui accompagnent les lanceurs d’alerte ou qui portent un plaidoyer pour améliorer la législation afin de mieux protéger les lanceurs d’alerte et les alertes. Son objectif est de mutualiser les pratiques et informations et de coordonner le plaidoyer au niveau international et notamment européen.

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Le débat public : un leurre démocratique

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samedi 20 mars 2010
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La Décroissance, avril 2010.

Le pouvoir use et abuse des débats publics. Son ambition? Donner aux citoyens l’illusion d’influencer les décisions politiques. Ne soyons pas naïfs. Refusons la consultation pour exiger la participation !

Le débat public passe pour un recours à la démocratie. Dés qu’il faut régler une controverse sociétale, de l’usage des nanotechnologies à la définition de l’« identité française », le pouvoir propose un « débat public ». Et presque toutes les associations en redemandent, croyant faire ainsi avancer les intérêts des citoyens. « On veut un débat public ! », exigent les défendeurs de la société civile. Sur ce point, le Grenelle a fait l’unanimité. Comme si l’accolement de deux termes connotés positivement créait l’irruption de la liberté, de la sagesse ou de la justice.

Arnaque déposée
On oublie que « débat public » est une marque déposée dans la loi depuis 2002, et que son exploitant autorisé est une structure désignée par l’État : la Commission nationale du débat public (CNDP). Or, cette procédure n’est pas le meilleur moyen de conduire au respect de l’intérêt commun, surtout quand il s’agit d’enjeux concernant toute l’humanité. Le jeu consiste à faire parler des experts (information) puis à laisser s’exprimer le public (débat) avant qu’un rédacteur labellisé récapitule (bilan), ce qui permettra au pouvoir de faire des choix (arbitrage). On peut reprendre chacune de ces phases de manière plus critique et mettre en cause le choix des « experts » : ce choix ne préjuge t-il pas du contenu de l’expertise ? Pourquoi pas des experts de la société civile? ; le débat : les citoyens qui s’expriment, toujours rares, sont-ils représentatifs de l’intérêt commun? ; ou le bilan : comment retenir et pondérer équitablement l’ensemble des avis exprimés ? Mais la grande arnaque est bien de laisser croire à l’objectivité de l‘arbitrage, lequel se montre toujours favorable à la croissance et à la compétitivité. Voilà pourquoi les choix politiques précèdent le débat public !

Cause toujours
Il semble que certaines associations ayant voulu jouer le jeu soient aujourd’hui refroidies par ces simulacres, mais elles critiquent le déroulement de tel débat public plutôt que leur finalité commune. Ainsi, les Amis de la Terre regrettent avec raison que des sujets importants comme les enjeux globaux ou l’utilité sociale aient été évacués du récent débat sur les nanotechnologies. Mais ils ne semblent pas remettre en cause cette caricature de démocratie qu’est naturellement la stratégie du « cause toujours, ça défoule ! ». Le Grenelle a montré l’aptitude collaboratrice de nombreux résistants vite inféodés. Et les leurres démocratiques ont tendance à se multiplier.

Pour la convention de citoyens
La leçon à tirer des compromissions passées devrait être de refuser la consultation et d’exiger la participation, c’est-à-dire la démocratie active. La convention d’Aarhus, ratifiée par l’Union européenne, garantit le « droit de participation du public au processus décisionnel » ce qui n’est pas le droit banal à être consulté. On doit toujours rappeler qu’il est possible de concevoir une information objective et contradictoire, d’éviter la prééminence d’intérêts particuliers, de mesurer le poids respectif d’avis variés et de laisser le public articuler lui- même ses propositions. La « convention de citoyens » diffère sur tous ces points du débat public (Quelques différences entre débat public et convention de citoyens). Grâce à cette procédure, la majorité de la population (tous ceux qui n’y ont pas participé mais dont les intérêts sont les mêmes que ceux des jurés tirés au sort) peut disposer de conclusions claires, informées et crédibles afin de soutenir ses mobilisations. Mais il faut aussi que le pouvoir ne méprise pas les avis qu’il a lui-même sollicités, et se nourrisse de cet apport qui est le plus pertinent pour sa décision… En sachant qu’il sera jugé là-dessus.

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Les Rencontres 2023 de Technologos et de Sciences Critiques « Science en crise(s) » les 23 et 24 septembre 2023

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mardi 19 septembre 2023
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Les Rencontres 2023 de Technologos et de Sciences Critiques, intitulées « Science en crise(s) », qui se tiendront les 22 et 23 septembre prochains à l’Académie du Climat (2 place Baudoyer, Paris 4e), à Paris, seront l’occasion de venir discuter de la place et du rôle de la Science dans notre société.

Sciences Citoyennes y sera représentée par l’entremise d’un de ses administrateurs, Pierre-Luc Bardet.

Dans l’histoire récente, des scientifiques professionnels et consciencieux ont produit la bombe atomique, l’agent orange, le chlordécone ou la thalidomide, avec les conséquences que l’on connaît. Et ce sont encore et toujours des scientifiques professionnels et consciencieux qui nous proposent aujourd’hui les technologies « vertes », «l’ intelligence artificielle », les biotechnologies, la géo-ingénierie ou encore la fusion nucléaire, censées améliorer nos vies et réparer les dégâts de notre civilisation.

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