Les remerciements de l'ancien directeur du CNIID : M. Neurohr

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vendredi 7 janvier 2005

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Bruxelles, le 4/01/2004. Madame, Monsieur, Il y a 7 ans, j’avais pris un stylo et une feuille pour rassembler les élements essentiels qui devraient figurer dans le nom d’une nouvelle association. Il s’agirait d’un centre, d’envergure nationale, utilisant pour toute arme l’information, étant indépendant, et travaillant sur un thème précis afin de pouvoir l’approfondir : les déchets. Et c’est ainsi que cela a commencé, dans un studio parisien de 30 m2, avec le scanner sur ma machine à laver, la photocopieuse à côté de mon lit, etc.7 ans plus tard, le CNIID est une association avec 5 employés, plus de 3000 adhérents, un local au centre de Paris, un budget annuel de 250 000 euros, une solidité financière appréciable (plus de 10 000 euros sont versés chaque mois par nos adhérents en prélèvement automatique, pour ne prendre que cet exemple), un réseau de plus de 230 associations de terrain rassemblées en Coordination nationale… Toutes choses qui permettent au CNIID de faire avancer les choses dans le bon sens, à savoir la prévention des déchets.

Cela a nécessité beaucoup de réflexion et d’efforts, accompagnés parfois par des représentants de la tendance politique « y’a qu’à, faut qu’on », mais surtout par des milliers de femmes et d’hommes que j’ai pu rencontrer lors de conférences publiques, de réunions, de déjeuners, avec qui j’ai pu travailler directement… et qui osent penser différemment. Il ne m’est pas possible ici de leur rendre tous hommage, mais je voudrais simplement citer deux personnes qui ont joué un rôle clé dans le travail du CNIID durant ces 7 années, et que je souhaite plus particulièrement remercier : le Dr Nicolas de Sainte-Agathe, premier Président du CNIID, et Hélène Sublon, ma
mère.

Enfin, je suis très heureux que Jocelyn Peyret ait pris la relève au poste de Directeur. Je l’ai connu il y a dix ans lorsque je travaillais à Greenpeace France en tant que responsable de la campagne sur les déchets toxiques, et je pense qu’il était effectivement le plus qualifié pour ce poste.

Quant à moi, je pars aujourd’hui pour Prague, où je vais retrouver une dizaine de représentants d’associations de divers pays européens afin de jeter les bases d’un nouveau réseau, à l’échelle du continent. Plus de 80 % des décisions environnementales se prennent désormais à Bruxelles, et il nous manque, pour l’instant, une organisation efficace à ce niveau-là.

Si vous souhaitez plus de renseignements sur ce nouveau réseau associatif européen qui est en train de voir le jour, n’hésitez pas à me joindre à Bruxelles au 00 32 49625 1516.

Cordialement.

Pierre-Emmanuel Neurohr,
Co-fondateur et ex-Directeur du CNIID, membre de Eutox Project.